répression contre GiletsJaunesNotoires (GiJN). Mouvements Wikipediens.
Blog aussi sur les répressions contre mes activités "gilets jaunes" comme chercheur CNRS à l'université de St-Etienne. Voir les lettres officielles sur le côté droit—> Expériences et Analyses de "la stratégie de la tension choisie par le gouvernement depuis le début et de "surenchère" L. Mucchielli DirecteurRechercheCNRS.
article procès
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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm!
En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis.
Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures.
https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales
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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé
Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires
Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.
Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques.
Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.
Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.
Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.
Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?
Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.
Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Monnet (Saint-Étienne), en défense de M. Mottin, chargé de recherche au CNRS dans une Unité Mixte de recherche implantée à Saint-Étienne.
En effet M. Mottin a fait l'objet d'un courrier du délégué régional lui reprochant de ne pas respecter ses obligations de fonctionnaire et le convoquant à un entretien le 21 janvier. Or M. Mottin n'a jamais démérité dans ses fonctions et ce courrier lui a été adressé alors même que son implication dans le mouvement des Gilets jaunes à Saint-Étienne devenait notoire.
Le SNPREES-FO a notamment demandé que cette convocation soit annulée et que soient respectés les droits de M. Mottin, aussi bien son droit d'expression en tant que citoyen
que la liberté d'opinion qui est garantie à tout fonctionnaire (loi 83-634, art. 6)
et que la pleine indépendance et entière liberté d'expression qui sont les siennes en tant que chercheur (art. L 952-2 du Code de l'Éducation).
Nous sommes encore en "état d'urgence" jusqu'en juillet!
En 2020, ce qui coûtait « un pognon de dingue » est devenu une priorité « quoi qu’il en coûte ». A qui va profiter cette crise? Début d'une liste des faillites de "gros" rachetés par des + gros: Alinéa et Naf Naf en redressement judiciaire et J.C. Penney se met en faillite. conforama, La Halle en procédure de sauvegarde au Tribunal de Commerce de Paris. HERTZ SE DÉCLARE EN FAILLITE...
Toujours la politique de répression par verbalisation...
Au premier week-end de déconfinement le 16mai et le 23 mai, des rassemblements non-autorisés, ont eu lieu dans ENORMEMENT de villes avec toujours la politique de répression par verbalisation... Dans des petites villes, le fait d'être limité à 10 a donné du courage à de nombreux GJ.
à Nantes le 16mai, passé sur LCI...
et 135€ le masque jaune!
Lyon
Un périmètre d’interdiction de manifestation ce samedi 16mai à Lyon
La préfecture du Rhône a ainsi pris un arrêté interdisant les cortèges, défilés et rassemblements revendicatifs ce samedi 16 mai de 8h à 22h dans le périmètre délimité par la rue du Puits-Gaillot, la place des Terreaux, la rue d’Algérie, le quai Saint-Vincent, le quai de la Pêcherie, le quai Saint-Antoine, le quai des Célestins, le quai Tilsitt, la rue Antoine-de-Saint-Exupéry, la chaussée Sud Bellecour, la place Antonin-Poncet, le quai Gailleton, le quai Jules-Courmont, le quai Jean-Moulin et la rue Victor Hugo.
Les quais Saint-Vincent, de la Pêcherie, Saint-Antoine, des Célestins, Tilsitt, Gailleton, Jean-Moulin et les places Bellecour et Antonin-Poncet sont exclus de ce périmètre.
Cette manifestation irait "à l’encontre des recommandations sanitaires gouvernementales et des autorités de santé, qui enjoignent à respecter strictement les gestes barrière, notamment la distanciation physique et à ne pas procéder à d’attroupement", rappelle le préfet dans un communiqué.
300-400GJ à Lyon. Si une majorité portait des masques, la distanciation sociale était difficile à respecter. Les manifestants n’ont pu remonter les quais en direction de la place Bellecour, barrés par un cordon de policiers et de gendarmes.
Il y a beaucoup de monde dans les rues de Lyon pour ce premier samedi de déconfinement.
Des milliers de Lyonnais sont venus profiter du beau temps oui faire quelques achats, mais d’autres individus sont eux présents dans la capitale des Gaules pour une toute autre raison. Des dizaines de manifestants, Gilets Jaunes, se sont rassemblés sur la place Maréchal-Lyautey, dans le 6e arrondissement. Une manifestation durant laquelle quelques tensions ont été observées, notamment lors de l’interpellation d’une femme.
Peu après ce rassemblement, des petits groupes de Gilets Jaunes sans signe distinctif, se sont séparés pour venir notamment dans la Presqu’île. Le secteur est pour rappel sous le coup d’un arrêté qui interdit cortèges, défilés et rassemblements revendicatifs. Les forces de l’ordre sont donc mobilisées en nombre dans les grandes artères de l’hyper-centre de Lyon pour stopper toute personne qui enfreindrait l’arrêté. https://www.lyonmag.com/article/107666/lyon-des-tensions-entre-commercants-passants-et-gilets-jaunes-dans-le-centre-ville
qq photos du 16 mai à Lyon
place Maréchal-Lyautey
Et 23 mai
Arrêté préfectoral portant interdiction de cortèges, défilés, et rassemblements revendicatifs à Lyon le samedi 23 mai 2020
A lire:
CONSIDÉRANT que depuis le 17 novembre 2018, de nombreuses manifestations spontanées ou sommairement organisées se sont déroulées presque chaque samedi, au moyen d’appels sur les réseaux sociaux dans le centre-ville de Lyon; que la plupart de ces manifestations, qui n’ont fait l’objet d’aucune déclaration auprès des services de la préfecture comme la loi l’exige, ont été le théâtre d’affrontements violents avec les forces de l’ordre ;
CONSIDÉRANT notamment, que le samedi 7 mars 2020, 600 personnes manifestaient dans le cadre de l’acte 69 du mouvement des « gilets jaunes », parmi lesquelles de nombreux individus mobiles, radicalisés et très violents ; que les forces de l’ordre ont dû repousser les manifestants qui tentaient de pénétrer dans les périmètres interdits via la rue Gasparin ainsi que dans le Vieux-Lyon ;
CONSIDÉRANT que 300 « gilets jaunes » et « black blocs » parvenaient à pénétrer dans la rue Victor Hugo située dans le périmètre interdit, que dans cette rue de nombreuses dégradations étaient commises sur plusieurs banques, des boutiques, une bijouterie, que du mobilier urbain, des trottinettes, des poubelles et une cabane de chantier étaient incendiées,
CONSIDÉRANT que les forces de l’ordre subissaient des jets de projectiles et de mortiers, en plusieurs points de la place Bellecour, place Antonin Poncet, rue de la Barre et dans le quartier de la Guillotière nécessitant une réplique par l’utilisation de gaz lacrymogène, d’un camion lance à eau et de tirs de LBD ;
CONSIDÉRANT qu’au cours de la journée, 24 policiers et 3 manifestants étaient blessés et 7 personnes interpellées pour des jets de projectiles et de mortiers, outrages, crachats,...;
CONSIDÉRANT que le lundi 11 mai 2020, des « gilets jaunes » ont tenté de se rassembler sur la place des Terreaux et ont été dispersés par les forces de l’ordre ;
CONSIDÉRANT que le samedi 16 mai 2020, 50 manifestants étaient recensés sur la place Bellecour, 50 rue de la République et 150 à l’angle de la rue de la République et de la rue Ferrandière où des jets de projectiles ont eu lieu sur les forces de l’ordre ;
CONSIDÉRANT qu’au cours de la journée, 35 personnes ont été verbalisées pour non respect de l’interdiction des rassemblements de plus 10 personnes et 3 personnes interpellées ;
Article 1er : Les cortèges, défilés et rassemblements revendicatifs sont interdits le samedi 23 mai 2020, de 8 h à 22 h,
à Lyon dans le périmètre délimité par la rue du Puits Gaillot, la place des Terreaux, la rue d’Algérie, le quai Saint Vincent, le quai de la Pêcherie, le quai Saint Antoine, le quai des Célestins, le quai Tilsitt, la rue Antoine de SaintExupéry, la chaussée Sud Bellecour, la place Antonin Poncet, le quai Gailleton, le quai Jules Courmont et le quai Jean
Moulin. Les quais Saint Vincent, de la Pêcherie, Saint Antoine, des Célestins, Tilsitt, Gailleton, Jean Moulin et les placBellecour et Antonin Poncet sont exclus de ce périmètre.
Article 2 : Les cortèges, défilés et rassemblements revendicatifs sont interdits le samedi 23 mai 2020, de 8 h à 22 h, à Lyon 2, rue Victor Hugo.
samedi 23 mai un Gilet jaune se "confine" place Bellecour à Lyon.
en moyenne 2 policers
Un GJ de l’Ain a lancé une pierre sur un commissaire de police, rue de la République. L’individu a ensuite pris la fuite, et a été retrouvé caché derrière une voiture au 7e sous-sol du parking des Jacobins.
En garde à vue, il a reconnu avoir lancé la pierre. Le projectile aurait donc atteint la jambe du fonctionnaire par erreur.
Il a écopé de 4 mois de prison avec sursis et devra verser 1 euro symbolique de dommages et intérêts.
-remises de médailles gouvernementales (en chocolat) au personel des urgences.
Presence de 3 fourgons de police (une 1e)!!!
St-Etienne, 23 mai
Une 20aine de GJ était sur notre place.
La pluie a éparpillés et fait partir quand sont arrivés deux voitures de la bac, quatre de police, deux fourgonnettes de polices pour la dizaine de personnes abritées sous un auvent de magasin!!!
Valence Drôme : le préfet interdit les rassemblements à Valence après un appel des "gilets jaunes" à manifester samedi 23 mai
Le préfet a pris un arrêté, alors que des Gilets jaunes avaient appelé à un rassemblement statique sur le Champ de Mars.
Des Gilets jaunes qui s'étaient rassemblés samedi dernier sur le rond-point de l’hôpital de Valence. Une vingtaine de manifestants avaient été verbalisés "pour non respect des règles de distanciation imposées par la présence du Covid-19", peut-on lire sur l'arrêté de la préfecture.
Toujours selon l'arrêté, il n'y aurait pas non plus d'organisateur déclaré pour le rassemblement prévu samedi au Champ de Mars, ce qui rend impossible "la maîtrise du nombre de manifestants" ou encore "le respect des gestes barrières." La préfecture s’inquiète aussi de la possible participation de personnes susceptibles de perturber le rassemblement avaient profité de précédents rassemblements de Gilets jaunes pour exercer des violences.
À Toulouse et Nantes, qui avaient connu de fortes manifestations en 2018 et 2019, les gilets jaunes ont tenu de petits regroupements épars en centre-ville en début d’après-midi, en présence d’importantes forces de police, qui ont procédé à des verbalisations. Même situation à Bordeaux, ancien bastion du mouvement, où une partie des 150 gilets jaunes venus manifester ont déambulé par petits groupes dans le centre historique avant leur dispersion sans incident, selon la préfecture de la Gironde.
la video juste avant l’arrestation de cette jeune fille à montpellier16 mai,
dont l’apparition montée sur des échasses décorées en forme de squelette articulé géant,
avec gilet jaune,
était venu émerveiller l’atmosphère,
provoquant danses et amusements !
A Toulouse quelques dizaines de commerçants soutenus par le maire LR Jean-Luc Moudenc ont manifesté en riposte à ces appels lancés par les gilets jaunes. Le rassemblement, qui a réuni pour l’essentiel des représentants d’associations de commerçants, a donné lieu à plusieurs échanges tendus avec quelques gilets jaunes.
Le message de la police est clair. Contrôlée, une femme portant une pancarte refuse de s’identifier. « On l’emmène ». Il est 14 h 07 et quelques huées fusent sur la place.
Pendant le confinement, les Gilets jaunes n’ont pas perdu leurs habitudes. On se filme et on filme surtout les policiers. « Si vous persistez à vous maintenir sur les lieux, nous ferons usage de la force contre vous », rappellent à nouveau les forces de l’ordre. De Jean-Jaurès au Capitole, les contrôles se sont multipliés. Les verbalisations aussi : une cinquantaine au total.
La police a ensuite demandé la dispersion des commerçants ―venus masqués mais ne respectant pas tous la distanciation physique― conformément à un arrêté préfectoral pris jeudi pour interdire tout rassemblement sur la voie publique de plus de 10 personnes.
Un arrêté préfectoral avait également été pris jeudi pour interdire un “rassemblement non–déclaré et organisé par le mouvement des gilets jaunes” à Montpellier. Le préfet de l’Hérault avait mis en avant “les circonstances particulières liées aux mesures nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, ainsi que l’existence de risques de trouble à l’ordre public et à la sécurité publique”.
La mobilisation a finalement été aussi importante qu’à Toulouse. Environ 350 gilets jaunes se sont regroupés sur la place de la Comédie, rapidement encerclés par les forces de l’ordre. Dans un mouvement de foule, des membres des forces de l’ordre ont asséné des coups de matraque sur des manifestants. Un femme a été blessée à la tête, nécessitant l’intervention des pompiers, a constaté une journaliste de l’AFP.
Vidéo montrant la grave blessure d’une manifestante, sous les yeux de son fils !
Les Gilets Jaunes de retour à Besançon
Masqués pour la plupart en raison de l'épidémie de Covid-19, les Gilets Jaunes de Besançon ne désarment pas. Ils étaient une trentaine ce samedi matin à partir de 10h, postés au rond-point de Chalezeule dans l'est bisontin, comme pour rappeler les grandes heures du mouvement.
D'une petite cinquantaine au début de la manifestation, les rangs ont progressivement grossi jusqu'à une centaine. Les manifestants ont tenté tant bien que mal de se regrouper par groupe de 10 au maximum. Après un avertissement des forces de l'ordre, les manifestants se sont séparés en plusieurs dizaines autour de la place.
Les principales figures du mouvement bisontin étaient présents : Frédéric Vuillaume - portant une pancarte "Ni oubli, ni pardon"- mais aussi l'infirmier Marc Paulin et le neurochirurgien du CHRU de Besançon, le Pr Laurent Thines. Principale revendication : des propositions concrètes pour le plan d'urgence promis par Emmanuel Macron, des revalorisations salariales et des moyens humains. "Mais pas de médaille. On n'en veut pas !" estime Marc Paulin.
une centaine de gilets jaunes dispersés par les forces de l’ordre.
Une centaine de gilets jaunes se sont rassemblés cet après-midi vers 14h, quai de la fraternité à Marseille. Très vite, les forces de l’ordre sont intervenues pour empêcher le cortège de remonter la Canebière ou bien de s’engouffrer dans la rue de la République. Pour cela, ils ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule. https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5990321/marseille-une-centaine-de-gilets-jaunes-disperses-par-les-forces-de-lordre.html
Nimes
Ce samedi, malgré les annonces météo, une poignée de gilets jaunes se sont réunis au rond-point de Courbessac du périf’ de Nîmes. Après ½ heure, la police est venue contrôler leurs papiers. Après leur départ, une pluie battante nous a délogés.
Cannes
Les Gilets Jaunes du Rond-Point de la Victoire à Cannes se sont à nouveau retrouvés ce samedi 23 mai 2020
Aussi critiques soient-ils à l’encontre du gouvernement — ce que l’on peut voir sur leurs panneaux dans le diaporama ci-dessous — ils ont rigoureusement suivi les consignes en vigueur et ont toujours respecté la limite de regroupement fixé à 10 personnes. C’est ce qu’a pu constater la gendarmerie nationale venue sur place afin de s’en assurer.
Les Gilets Jaunes de la Victoire avaient préparé deux prospectus qui furent distribués aux automobilistes qui s’arrêtaient volontiers et klaxonnaient fréquemment afin de manifester leur soutien.
Grenoble
Un "témoin" a alerté les policiers municipaux, vers 23 h 30 jeudi 21 mai, après avoir vu une femme (ou des personnes) taguer les distributeurs de tickets de la Semitag avec une bombe de peinture à l’arrêt de tramway Victor-Hugo dans le centre de Grenoble. Sur place, les agents ont effectivement constaté que les écrans, les claviers ainsi que les fentes d’insertion de carte bancaire étaient recouverts de peinture jaune.
Les policiers se sont rendus à l’arrêt de la Maison du tourisme et, dans la rame, ont repéré une femme dont le signalement correspondait à celui donné par le témoin.
Contrôlée, cette femme de 39 ans a spontanément déclaré être l’auteur de six détériorations de distributeurs et, sur elle, des bombes de peinture ont été retrouvées.
L'action jaune est de dégrader les distributeurs de titres de transport pour que personne ne paie.
Les gilets jaunes sont de retour ce samedi 16 mai au rond-point de la Statue de la liberté à Colmar. Masqués, et moins de dix pour respecter les consignes du gouvernement, ils ont manifesté leur présence pour rappeler qui sont toujours là, prêts à poursuivre leur combat. Ils ont également déployé une banderole . https://www.dna.fr/edition-colmar-guebwiller/2020/05/16/deconfinement-progressif-des-gilets-jaunes
A l’heure du déconfinement, des Gilets jaunes sont revenus au rond-point du centre commercial Pôle Sud à Basse-Goulaine, le 15 mai. Ils avaient décidé de fêter leurs retrouvailles à midi, sur le giratoire, autour d’un apéritif convivial.
Neuf d’entre eux étaient présents : « respectant les gestes barrières et portant le masque », insistent-ils.
Nous étions très heureux et émus de nous retrouver après ces longues semaines de confinement pour poursuivre le combat que nous avons commencé en novembre 2018 et poursuivi régulièrement sur ce rond-point. Sans oublier aussi notre présence dans les manifestations »,
Saint-nazaire
À Saint-Nazaire, quelque 130 personnes, gilets jaunes se sont rassemblées en début d’après-midi le 16 mai et près de la moitié a été verbalisée pour non respect de l’interdiction de manifester, selon la police.
23 mai: Echauffourées et tirs de gaz lacrymogène lors d'une manifestation interdite à Saint-Nazaire
Environ 300 individus se sont rassemblés le 23 mai sur la place du Commando à Saint-Nazaire pour dénoncer la gestion de la crise du coronavirus par le gouvernement. La police est intervenue. Des échanges de projectiles ont eu lieu. Près de 150 personnes selon la police, 300 selon les estimations de Ruptly et Ouest France, se sont regroupées le 23 mai place du Commando à Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, pour protester contre la gestion de l'épidémie de Covid-19 par l'Etat. La manifestation étant interdite, les forces de l’ordre ont tout d’abord demandé aux individus présents de quitter les lieux, en vain. Selon France bleu, les policiers ont même distribué des flyers «pour expliquer que la mobilisation était interdite». Une photojournaliste, Estelle Ruiz, a d'ailleurs photographié le document : «En vous maintenant sur place, vous êtes en infraction [...] portant interdiction de manifestation et de rassemblement le samedi 23 mai 2020 à Saint-Nazaire [...] merci de quitter immédiatement les lieux, à défaut vous ferez l'objet de verbalisation.»
Des manifestants ont ensuite lancé des projectiles, et le cortège s'est dirigé dans un centre commercial à proximité. La police a riposté par des tirs de grenades lacrymogènes. Mouvement des GJ et aussi quelques écologistes étaient aussi sur place. 16 verbalisations et 1 interpel: «Un homme d'une trentaine d'années a été interpellé par la police pour avoir lancé plusieurs objets en leur direction»,
1min de video qui montre les GJ de st-Nazaire très actifs
Paris
16 mai; À Paris, la préfecture de police a indiqué en fin d’après-midi avoir procédé à 10 verbalisations et deux interpellations sur la place de la République, rappelant que “les rassemblements de plus de 10 personnes sont interdits”.
23 mai à abattoir Tradival
Une vingtaine de GJ pour contester une fois encore les politiques du président Macron. Et critiquer la gestion de la crise sanitaire à l'abattoir Tradival.
"Nous sommes là parce que nous reprenons notre droit à la liberté d'expression. Si on peut aller voter fin juin, si on déconfine la démocratie, nous déconfinons aussi pour descendre dans la rue.
Leur point de rendez-vous ? L'abattoir Tradival, à Fleury-les-Aubrais. "Par solidarité avec les travailleurs, par pour les attaquer", souligne un manifestant, qui trace d'ailleurs les mots "Soutien aux salariés" à la peinture jaune devant la grille.
leville-sur-Montfort normandie pleure le décès d’Yves Leparmentier, 84ans, figure GJ
Ancien directeur d'école et secrétaire de mairie, Yves Leparmentier était ce qu'on appelle une "figure" à Illeville-sur-Montfort (Eure). Il est décédé ce jeudi 21 mai 2020.
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un gilet jaune qui avait été condamné à deux ans de prison ferme relaxé,un exemple des enquetes à charge contre les GJ
R., gilet jaune qui avait été condamné à deux ans de prison ferme pour l’incendie d’une voiture de police municipale lors de l’acte 43 à Montpellier, le 7 septembre 2019, a finalement été relaxé devant la cour d’appel. L’affaire avait eu un retentissement médiatique national. Lors de son procès en première instance, que nous avions couvert, son avocate Me. Aude Widuch avait tenté de mettre en évidence le manque de preuves concrètes, R. ayant été interpellé plusieurs semaines après les faits sur la base d’une dénonciation. Elle avait tenté en outre de démontrer l’incapacité des relevés de bornage téléphoniques à établir des faits précis, ou mis le doigt sur la similitude entre l’accoutrement à la “black bloc” du gilet jaune et celui de nombreuses autres personnes présentes sur les lieux des faits. Lors de cette nouvelle audience, qui s’est, Covid19 oblige, déroulée en visio-conférence, à la faveur d’un témoignage déterminant, la Justice a finalement reconnu que la culpabilité du gilet jaune ne pouvait être démontrée, et l’a donc déclaré innocent. R. a été libéré après plus de six mois de détention. Le Parquet qui disposait jusqu’au mardi 19 mai pour se pourvoir en cassation, s’est finalement abstenu. Nous reviendrons bientôt sur cette condamnation annulée et sur le traitement judiciaire des gilets jaunes, sur lequel la LDH Montpellier a déjà fourni deux rapports très conséquents. https://www.lamuledupape.com/2019/12/10/la-ldh-montpellier-presente-son-2eme-rapport-sur-la-repression-judiciaire-des-gj/
15 mai 2020 Un Gilet jaune écope de 5 ans de prison pour un cocktail Molotov jeté sur des gendarmes à Toulouse
Le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné un homme de 29 ans à cinq ans de prison ferme pour avoir jeté un cocktail Molotov en direction de gendarmes mobiles pendant une manifestation des Gilets jaunes en janvier 2019 à Toulouse.
Après un an de détention provisoire, le suspect, sans véritable passé judiciaire et exerçant en tant que chef d’équipe dans le nettoyage, a été mis en examen pour «tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique». Il a finalement été jugé pour «violences volontaires» aggravées.
L’engin incendiaire avait explosé sur les militaires qui avaient pris feu. Cela avait conduit à une incapacité totale de travail (ITT) supérieure à huit jours.
Devant le tribunal, le prévenu n’a pas donné d’explication sur ses motivations. Il a été condamné à cinq ans de prison ferme avec maintien en détention et une indemnité de 1.500 euros à payer aux deux gendarmes, dans l’attente d’une expertise.
15 mai Nîmes. Nouveau report pour le procès du gilet jaune Roland Veuillet
Reporté le 12 février en raison de la réforme des retraites, le procès de Roland Veuillet, figure nîmoise des gilets jaunes, devait se tenir jeudi 14 mai.
Libre sous contrôle judiciaire, il devra encore patienter pour connaître l'issue de son affaire en raison d'un nouveau report au mois de novembre. Roland Veuillet doit être jugé pour "acte d'intimidation envers un dépositaire de l'autorité publique, participation à un attroupement, entrave à la circulation, rébellion, dénonciation calomnieuse et outrage". https://www.lagazettedemontpellier.fr/live/5ebe480ad4be46066562eed6/nimes-nouveau-report-pour-le-proces-du-gilet-jaune-roland-veuillet
15 mai Nantes : un adolescent GJ appelle un manifestation interdite. Il est interpellé
A Nantes, un adolescent de quinze ans a été mis en examen ce vendredi 15 mai après avoir participé à une manifestation interdite, lundi soir , devant le CHU de Nantes. 300 personnes étaient là pour soutenir les soignants et dénoncer la politique du gouvernement.
Déjà connu des services de police pour des appels à manifester notamment au moment des mouvements de Gilets jaunes. Le collégien avait un compte Facebook intitulé "Gilet jaune Nantes 44". Il voulait organiser une nouvelle manifestation, elle aussi interdite, dans le centre ville, ce samedi. Quand les policiers l'interpellent, mercredi matin chez lui dans le quartier de la Bottière, il commence par nier mais les vidéos qui circulent sur le net confirment sa présence. Les policiers retrouvent également dans son téléphone portable des photos et des affiches qu'il créait via son smartphone.
18 mai Amende avec sursis pour un Gilet jaune de Pouilloux Montceau-les-Mines
Un Gilet jaune à la retraite, domicilié à Pouilloux, a été condamné à 500 € d’amende avec sursis par le tribunal de Chalon-sur-Saône.
20 mai, incendie d'un radar tourelle la nuit du réveillon : un gilet jaune condamné à Montargis 10mois sursis et 100 000euros à rembourser
Un GJ de 57 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Montargis à dix mois de prison avec sursis ce mercredi. Ce gilet jaune, résidant à Poilly-lez-Gien, avait incendié le radar tourelle situé aux Bordes, durant la nuit du Réveillon. Les gendarmes l'avaient interpellé chez lui lundi.
Le parquet de Montargis, à l'audience, a requis une peine de dix-huit mois de prison, dont huit mois fermes, avec mandat de dépôt à l'issue de l'audience.
Ce père de famille, agent territorial de profession, avait été arrêté lundi 18 mai au petit matin par les gendarmes, chez lui à Poilly-lez-Gien. Les enquêteurs ont mis plusieurs semaines à remonter la piste de cet homme au casier judiciaire vierge jusque-là, en visionnant les images des caméras de vidéo-surveillance sur la route pendant la nuit du réveillon, et en utilisant les données des relais de téléphonie mobile dans le secteur.
Sa valeur était de 100 000 euros, selon la préfecture du Loiret qui a porté plainte. Le gilet jaune, condamné ce mercredi, est également condamné à rembourser cette somme.
Dans le Loiret, ce n'est pas la première fois que des gilets jaunes sont condamnés à de la prison ferme. Cela avait été le cas après l'incendie d'une mairie en janvier 2018 ou à Orléans après une manifestation fin décembre 2019.
22 mai Le gilet jaune qui avait inondé le centre des impôts de Nyons a été arrêté
Ke gilet jaune qui avait inondé le centre des impôts de Nyons en décembre 2018 a été retrouvé dans l’Hérault et arrêté. Après avoir été placé en garde à vue, l’homme de 33 ans a reconnu les faits. Il avait brisé une vitre pour se faufiler dans le local de trésorerie du centre des impôts avant d’inonder le rez-de-chaussée et le sous-sol en faisant passer un tuyau.
l’homme a du s'acquitter des frais qu’avait engendré son action : 6 700 euros.
Accusé de dégradation de bien appartement à l’État, il comparaîtra devant le tribunal de grande instance de Valence en octobre prochain. Il risque la prison...
24 mai À Louviers, un Gilet jaune interpellé pour outrage sur Facebook
Pendant un “Facebook live”, un Gilet jaune de Louviers (Eure) a été interpellé dimanche 24 mai 2020 pour avoir proféré des outrages contre la police.
Peu après 22 h, le samedi 23 mai 2020, le commissariat de police reçoit l’appel d’un habitant des Hauts-de-France. Durant un « Facebook Live » sur un groupe de Gilets jaunes auquel le témoin a assisté, un habitant de Louviers (Eure) a accroché un gilet jaune sur un local technique voisin du bureau de police de Louviers tout en proférant des outrages.
Les poursuites contre le Lovérien concernent seulement l’outrage. Poser un gilet sur le local technique ne constitue pas une infraction.
25 mai Le quartier général des Gilets jaunes incendié dans la nuit à Rodez
De cette cabane, il ne reste plus que des ruines noircies et quelques palettes entassées. Le lieu était au centre des débats, depuis que le maire de Rodez, Christian Tesseydre, avait déclaré qu'il souhaitait la voir démontée ce dimanche, par souci de "salubrité et de sécurité publique", d'après nos confrères de Centre Presse. Plusieurs échanges de courriers avaient eu lieu, au cours desquels l'élu avait évoqué "une occupation illégale".
Les gilets jaunes avaient refusé et exprimé leur souhait de rester sur ce giratoire, soutenus par plusieurs associations. Plusieurs d'entre eux y étaient d'ailleurs revenus en fin de semaine, pour relancer leur mouvement de contestation. "Le maire de Rodez nous demande en substance d'avoir le sens des responsabilités et de débarrasser le plancher d'ici dimanche. Nous, on sent que ça ne serait pas responsable de le faire", avait déclaré, un gilet jaune, Jean-Claude à nos confrères. La crise économique et sociale existait bien avant la crise sanitaire, elle n'a fait que l'aggraver. Nous pensons que nous avons toutes les raisons de relancer notre action".
C'est la deuxième fois à exactement seize mois d'intervalle : à Rodez les gilets jaunes ont retrouvé ce dimanche matin leur "quartier général" réduit en cendres.
Le dimanche 27 janvier 2019, déjà, la structure provisoire qu'ils avaient installée au milieu du rond-point de Saint-Eloi – dans une zone commerciale, à l'entrée de la ville, sur la route de Millau – avait été retrouvée incendiée.
Le sinistre s'est produit dans la nuit de samedi à dimanche : malgré l'intervention des pompiers elle a été totalement détruite par le feu. https://jnews-france.fr/rodez-le-quartier-general-des-gilets-jaunes-reduit-en-cendres https://www.ladepeche.fr/2020/05/24/le-quartier-general-des-gilets-jaunes-incendie-a-rodez,8900768.php
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La 6e Assemblée des Assemblées va se tenir en Ile de France.
21 mai le premier communiqué national du Collectif d’Organisation de l’ADA 6 qui exprime clairement le contenu des engagements.
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Répression inhabituelle
L'abbé Michel, proche du mouvement des Gilets jaunes, s'est vu notifier vendredi 15 mai son renvoi de l'Eglise catholique.
L'abbé Michel est désormais fixé sur son sort. Selon une information du Parisien, l'ecclésiastique proche du mouvement des Gilets jaunes s'est vu signifié son exclusion de l'Eglise catholique. Cette sanction, la plus lourde possible, intervient à la suite d'événements controversés. Le religieux déchu s'était notamment affiché une soutane noire sous un gilet jaune lors d'une célébration.
Il avait également défrayé la chronique pour y avoir entonné un chant "anti-macron". Dans un communiqué à la presse, le Diocèse d'Evreux a clarifié les conséquences de ce renvoi. L'Abbé Michel "perd les droits propres à l’état clérical de même que les dignités ecclésiastiques et les charges et il est délié de toutes ses obligations en rapport avec cet état clérical. [...] Il ne peut plus célébrer l’Eucharistie, prononcer une homélie, administrer licitement les sacrements de l’Eglise catholique romaine ni enfin remplir aucune charge de direction dans le cadre pastoral ou avoir une responsabilité dans l’administration paroissiale." Le texte précise également que la décision prend effet immédiatement, sans possibilité d'effectuer un recours.
info passée que sur LCI!
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Actions à Saint-Etienne 21 mai
22 mai au puit couriot
Des banderoles et affiches "réfugiés welcome" ont également été collées en ville. Une action relayée par le groupe Facebook "Comité Antifa Saint-Étienne".
Banque alimentaire de la Loire: 10 % de bénéficiaires en plus en Avril
Pendant le confinement, la Banque alimentaire de la Loire n’a jamais cessé de fonctionner. Elle a dû faire face à une augmentation de bénéficiaires, notamment chez les étudiants.
Manifestations anti-restrictions aux quatre coins de l'Europe sur euronews
En Allemagne, au Royaume-Uni ou en France, des milliers de personnes ont manifesté ce samedi 16mai contre le maintien de mesures de confinement encore en vigueur dans leurs pays.
Environ 200 personnes se sont réunies samedi à Londres pour manifester contre le maintien du confinement. Les mesures interdisant toujours de se réunir en groupe, six personnes ont été arrêtée au cours de la réunion située à Hyde Park, a affirmé à l'AFP la police londonienne. Parmi eux se trouvait Piers Corbyn, le frère de l'ex-leader de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn, a constaté un journaliste de l'AFP. Quelques dizaines de personnes se sont réunies pour des manifestations similaires dans d'autres villes du Royaume-Uni, comme Édimbourg, Southampton ou encore Glasgow.
Des milliers de manifestants anti-restrictions en Allemagne
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi dans diverses villes d'Allemagne pour dénoncer les restrictions restantes face au coronavirus, un mouvement qui inquiète les autorités. A Stuttgart, la municipalité n'avait autorisé que 5 000 personnes à se rassembler sur une place. Mais c'est bien plus qui ont afflué, obligeant la police à évacuer une partie vers des rues adjacentes, a-t-elle indiqué sur twitter.
Scénario similaire à Munich, dans le sud du pays, où un millier de protestataires, le maximum autorisé, se sont rassemblés dans le parc où d'ordinaire se tient la Fête de la Bière annuelle. Toutefois, tout autour, "de nombreuses personnes se sont réunies" aussi sans respecter les distances de sécurité, ont indiqué les forces de l'ordre.
Violations des "libertés publiques"
Des rassemblements, très encadrés par les forces de l'ordre en raison des restrictions, se sont tenus au total dans plus d'une dizaine de villes allemandes. Parmi elles, Francfort (ouest) avec 1 500 protestataires et autant de contre-manifestants défilant aux cris de "les Nazis dehors!", Berlin, Brême (nord) avec 300 personnes, Nuremberg (sud), Leipzig (est) avec plusieurs centaines de manifestants à chaque fois ou encore à Dortmund dans l'ouest.
"Nous sommes ici car nous nous inquiétons pour les libertés publiques", explique dans ce dernier rassemblement Sabine, 50 ans. "Sous couvert de lutte contre la pandémie, qui a vraiment baissé en Allemagne et est même quasiment maîtrisée ici à Dortmund, des lois d'exception contournent la constitution", accuse-t-elle.
Ces manifestations se tiennent désormais chaque samedi depuis début avril en Allemagne et gagnent en ampleur. Elles réunissent un assemblage hétéroclite de militants extrémistes, de défenseurs authentiques des libertés publiques, opposants aux vaccins, voire d'antisémites. Tous se rejoignent pour dénoncer le port du masque dans les magasins ou les restrictions de mouvement qui subsistent après le déconfinement.
La semaine dernière, des violences ont émaillé certaines manifestations. Et vendredi, des protestataires ont déposé une imitation de pierre tombale devant la permanence de députée de la chancelière Angela Merkel à Stralsund, dans le nord du pays.
Accroché dessus : un masque de protection. Et un slogan comparant la mobilisation actuelle avec les manifestations ayant fait disparaître l'Allemagne de l'Est communiste en 1990. "Liberté d'opinion, de mouvement et de rassemblements - DEMOCRATIE 1990-2020", pouvait-on y lire.
Près d'un Allemand sur quatre dit comprendre les manifestations, selon un sondage Civey.
La chancelière a elle-même jugé ces marches "alarmantes", auprès de dirigeants de son parti, et accusé la Russie d'être derrière des opérations de désinformation qui les nourriraient, selon le quotidien populaire Bild.
En France, des "gilets jaunes" bravent l'interdiction de manifester et sont le fert d elance de ce mouvement contre les lois liberticides
De Montpellier à Nantes, des milliers de "gilets jaunes" ont bravé l'interdiction de manifester en ce premier samedi post-confinement, les forces de l'ordre procédant souvent à des verbalisations, ont constaté les journalistes de l'AFP.
"Il y a sanction pour tous les rassemblements de plus de dix personnes", avait rappelé dans la matinée le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, en déplacement à Veules-les-Roses (Seine-Maritime).
"C'est la seconde vague des Gilets jaunes qui se prépare !", plaisantait Fanny, 30 ans, près d'un rond-point au sud de Grenoble, entourée d'une dizaine de manifestants.
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GRANDE VICTOIRE: 18 mai Le Conseil d’État ordonne la suspension de la surveillance par drones en France
Revirement de situation : début mai, deux associations de défense des libertés, La Quadrature du Net et la Ligue des Droits de l’Homme, ont déposé une plainte contre la préfecture de Police de Paris, pointant une utilisation illégitime des drones pour faire respecter les mesures de confinement. Saisi, le juge des référés a d’abord rejeté le recours des associations, qui ont alors décidé de faire appel devant le Conseil d’État : une audience s’est ainsi tenue ce lundi 18 mai, et elle aura eu raison de la première décision du tribunal administratif. Jusqu’à nouvel ordre, les drones utilisés par les forces de l’ordre en France sont donc cloués au sol https://www.lesnumeriques.com/drone/le-conseil-d-etat-ordonne-la-suspension-de-la-surveillance-par-drones-en-france-n150465.html
Partout en France, les GJ font de nombreuses actions depuis le lundi 11 Mai. ici j'ai collecté: st-etienne, metz, st-avold, bandol, rouen, paris perigueux, lanion, marseille... Ce n'est pas un déconfinement mais c'est un confinement encore très liberticide (moins de 100km, que 10 personnes pour réunion, État d'urgence prolongé jusqu'au 10juillet, répression policière accrue et de + en + absurde...). ---------------------------------
samedi 16 mai acte 79
Strasbourg à 13h 12 parc de l'étoile
Acte 79 Gilets jaunes 67 Peuple en Colères
Sommes nous du bétail ou des êtres humains ?
Fini d'obéir à un gouvernement qui nous vole, nous ment, et assassine nos anciens ! https://strasbourgfurieuse.demosphere.net/rv/2324
TOULOUSE acte 79
Les gilets jaunes appellent à une première manifestation post-confinement, samedi
Après avoir suspendu leurs manifestations du samedi pendant deux mois, du fait du confinement, les gilets jaunes comptent remettre ça, le 16 mai 2020, dans les rues de Toulouse par groupe de 10.
Et après deux mois de suspension de leurs manifestations rituelles du samedi, les gilets jaunes comptent remettre ça le 16 mai, pour faire valoir la contestation sociale. « Le déconfinement acté, retrouvons-nous dans la rue », écrivent les gilets jaunes sur l’événement facebook dédié, où ils figurent avec d’autres organisations associatives et syndicales (Sud Santé Sociaux, Act’up, HandiSocial, Nuit Debout, ou encore le collectif de l’Hôpital La Grave…). Si sa tenue fait l’objet de débats sur les réseaux sociaux (les uns estimant qu’il est temps de battre à nouveau le pavé, les autres qu’il est trop tôt, au regard de la crise sanitaire), la manifestation ne sera probablement pas comme les autres, puisque les « gestes barrières, notamment masques et distanciation physique », y sont « préconisés ». https://www.facebook.com/events/535496740719457/
Dans le descriptif de l’événement, les gilets jaunes estiment que les autorités ont voulu « confiner leurs colères » et que « le problème a toujours été leur politique ». Alors ils espèrent que cette crise aura suscité une forme de convergence des luttes et annoncent la couleur : Pour eux la casse des services publics, du système de santé, ce n’était pas leur faute ! Le manque de masques, de personnels, ce n’était pas leur faute ! Leur réaction tardive, ce n’était pas leur faute ! Et leur réponse, c’était quoi ? Il faudra travailler plus, être payé moins, se sacrifier, mais certainement pas eux, dans leur tour d’ivoire ! https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-gilets-jaunes-appellent-une-premiere-manifestation-post-confinement-samedi_33579730.html
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11 mai, st-Etienne
RÉPRESSION POLICIERE, ENCORE, TOUJOURS.
la verbalisation est à écouter,
le discours du bleu est absurde.
Ils sont très espacés
comme le démontre la video.
Lundi 11 mai 2020, Saint-Etienne.
"Là, la chinoise" (notre chère Linda R.),
voilà ce que les policiers ont dit à son encontre juste avant de la courser.
Audible avec le son à fond sur la vidéo.
Elle n'ai pas pu manifester.
vingt personnes sur la place pas tous des manifestants et avec les distances sanitaires et en petit groupe de moins de dix personnes.
Linda R. était deux autres personnes à trois mètres des autres séparés par un panneau publicitaire.
Comme presque tous, elle a été verbalisée sous prétexte qu'elle ne respectait pas le dispositif sanitaire, l'énoncé complet du délit est dans la vidéo.
Les fdo étaient plus nombreuses que nous, agglutinées à plus de dix.
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11mai; des gilets jaunes bravent l'interdit en se rassemblant à Metz : 135€ d'amende pour tout le monde
Une petite quarantaine de gilets jaunes ont manifesté illégalement ce lundi matin à Metz. Ils ont tous été verbalisés par la Police et l'organisatrice présumée sera convoquée devant le tribunal de Metz le 15 juin prochain.
Les gilets jaunes existent toujours. Aussitôt le déconfinement annoncé, une quarantaine de gilets jaunes de Moselle ont voulu se rassembler ce lundi vers 18h à Metz au pied de la colonne Merten pour "exprimer la gratitude aux personnels de première ligne". Un événement qui se voulait "festif et familial".
Mais les rassemblements de plus de 10 personnes sont interdits actuellement et les gilets jaunes n'avaient pas déclaré leur manifestation.
La police est intervenue et les 40 gilets jaunes ont tous été verbalisés d'une amende de 135€. L'organisatrice présumée de la manifestation a été entendue ce mercredi au commissariat de Metz, elle est convoquée le 15 juin devant le tribunal correctionnel. Selon la police nationale, "ces personnes se mettent en danger et mettent en danger les personnels tenus d'encadrer et de disperser ce type de regroupement".
Gilets jaunes à Aumetz, QG à Saint-Avold, se sont rassemblés sur leur rond-point
Les gilets jaunes ont repris leur activité à Saint-Avold cette semaine où ils se sont rassemblés sur un rond-point ce lundi matin. A Aumetz, ils ont reconstruit une grande cabane pour la sixième fois et ils ont même installé deux caméras de vidéo-surveillance pour dissuader les éventuelles dégradations.
Les gilets jaunes sont de retour au rond-point de Bandol
"On a voulu se réunir pour montrer que notre combat continue, indique un gilet jaune de longue date. On s’est donné rendez-vous en début d’après-midi à ici avant d’aller rendre hommage aux soignants devant l’hôpital de Sainte Musse, à Toulon. Pour nous c’est important. On veut montrer notre soutien aux équipes médicales."
La police nationale était présente sur place mais pas de verbalisation car par groupe de moins de 10 espacé de plus de 3mètres et covoiturage.
À Rouen, syndicats et Gilets jaunes rassemblés dès le premier jour du déconfinement devant préfecture
En début d’après-midi, entre 30 et 45 d’entre eux se sont réunis par groupes de dix devant la préfecture de Rouen pour porter un message commun sur l’insuffisance des mesures de sécurité sanitaire et une politique gouvernementale qu’ils jugent « mensongère ».
Face au déconfinement, les syndicats expriment de nouvelles attentes : « Nous voulons un plan d’urgence pour la santé, des masques gratuits pour tous, des revalorisations salariales », explique une enseignante au collège, armée d’un masque en tissu et de son gilet rose de l’union syndicale Solidaires.
Pour elle, la colère est montée pendant ce confinement. La « destruction des services publics » en est la principale raison.
Au 1er jour du déconfinement, des Gilets jaunes du Magny mobilisés pour les soignants
Une dizaine de Gilets jaunes s’est mobilisée ce lundi, au premier jour de déconfinement, sur le pont de l’échangeur de la RCEA au Magny, à Montceau. Objectif : manifester leur soutien au personnel soignant et dénoncer la gestion de la crise sanitaire.
ils ont remis les gilets jaunes après deux mois d’échanges virtuels. Ce lundi à 16 heures, au premier jour de déconfinement, les Gilets jaunes du Many se sont réunis sur le pont de l’échangeur de la RCEA du Magny à Montceau, pour manifester leur soutien au personnel soignant. Initialement prévue devant le centre hospitalier de Montceau, la mobilisation a finalement eu lieu sur le pont de l’échangeur afin de respecter le personnel hospitalier encore touché par la crise.
Masqués, les Gilets jaunes ont été salués par des klaxons à peine le drapeau sorti. « Le personnel soignant s’est joint aux actions des Gilets jaunes ; on a eu le renfort des street medics lors de nos mouvements. Ainsi, par cette action, nous leur montrons que nous sommes à leur côté et invitons tous ceux les applaudissant à 20 heures à les rejoindre dans leurs mobilisations futures », explique Yanis Malot, qui a aussi envoyé un communiqué au nom du groupe pour remercier les blouses blanches.
À quelques mètres de là, un autre groupe de Gilets jaunes du Magny s’est réuni près du stade du Magny. Leur présence, moins visible du public, est aussi la première depuis la fin du confinement. « Notre mouvement n’est pas mort », explique Joseph. « Cette crise sanitaire va le relancer : de nombreuses personnes ont pris conscience de l’état de nos hôpitaux et de la situation de nos personnels soignants ; de nouvelles personnes vont venir nous rejoindre », ajoute une dame, masquée aux couleurs du mouvement.
Paris : 11 mai , manifestation des Gilets jaunes aux abords du ministère de la Santé
« On représente les Gilets jaunes de toute la France », assurait une jeune militante, ce lundi après-midi, aux abords du ministère de la Santé. « Enfin surtout de l'Ile-de-France », précisait-elle rapidement.
Sur les réseaux sociaux, les appels à manifester émanant des Gilets jaunes se sont multipliés. Avenue de Lowendal (VIIe), derrière le ministère, pendant deux heures, le rassemblement a eu du mal à prendre forme. Ils n'étaient qu'une petite vingtaine de militants à avoir fait le déplacement. Une délégation de trois personnes a pu cependant être entendue par un représentant du ministre. Pendant ce temps, la police, en nombre, veillait à reconduire le groupe au métro le plus proche.
«Nous avons le droit de demander des comptes au gouvernement»
« Les groupes de plus de dix personnes ne sont pas autorisés sur la voie publique. Nous allons vous conduire au métro où vous descendrez un par un », indiquait un policier aux Gilets jaunes qui continuaient à scander leurs slogans.
« J'ai respecté le confinement, assure l'une des manifestantes. Mais aujourd'hui, nous avons le droit de demander des comptes au gouvernement ». « Il faut lever cet état d'urgence sanitaire qui est inconstitutionnel », lance un autre. « Pourquoi avoir bloqué toute l'économie… Quelle sera l'addition pour les Français ? », ajoutaient en désordre les manifestants.
12 mai, Ils étaient une dizaine ce mardi à 9 heures pour accrocher cette banderole sur le pont des Barris à Périgueux.
Les gilets jaunes de l'agglomération périgourdine ont donné de leurs nouvelles ce mardi matin. A 9 heures, ils étaient une bonne dizaine rassemblés sur le pont des Barris à Périgueux.
Ils ont déroulé une longue banderole plastique d'une vingtaine de mètres sur laquelle on peut lire "Fin de leur monde, début du notre". Ce slogan est né des longs échanges en visioconférence qui ont rythmé ces huit semaines de confinement. Chacun a été sollicité pour trouver un slogan et c'est celui-ci qui a été retenu.
Sur le pont des Barris pour la deuxième fois
Ce n'est pas la première fois que les gilets jaunes prennent ainsi la parole sur le pont des Barris. Bien avant le confinement, ils avaient également tendu une banderole ou l'on pouvait lire _"_le silence des chaussons est plus dangereux que le bruit des bottes". Elle était restée une journée avant d'être décrochée par la police. Celle-ci a eu moins de chance. Elle a été décrochée en fin de matinée.
Il faut coller à la super glue dixit les GJ.
Mais les gilets jaunes de l'agglomération périgourdine, qui ont beaucoup discuté durant cette période de confinement, ont d'autres projets dans leurs cartons, toujours dans le respect des gestes barrières, ont-ils tenu à préciser.
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Après le confinement, les Gilets jaunes de Lannion de retour sur les ronds-points
Par petits groupes, les Gilets jaunes se sont retrouvés à Bel Air, route de Morlaix,
comme sur d’autres ronds-points à l’entrée de la ville de Lannion. (Le Télégramme)
Les drapeaux jaunes claquaient au vent au rond-point de Bel-Air. Au premier jour du déconfinement, un petit groupe de Gilets jaunes de Lannion et des alentours s’est retrouvé, ce lundi en fin d’après-midi, à l’entrée de ville de la route de Morlaix. D’autres devaient investir les ronds-points du Boutil, du bowling et du centre Leclerc ou se positionner sur un pont au-dessus de la voie express Guingamp-Lannion. « Au maximum 10 personnes à chaque endroit pour respecter les règles sanitaires », assurait Pascal Franchet, l’un des porte-parole des Gilets jaunes.
« La crise sanitaire a aggravé la misère. Le monde d’après la crise ne doit pas être le monde d’avant, il faut changer complètement de système », tranchait Pascal Franchet. Annonçant de nouveaux rassemblements des Gilets jaunes dès samedi prochain, il lançait aussi un appel « aux syndicats, associations, partis politiques, à s’unir pour protester contre la politique actuelle du gouvernement ».
11mai Cinq personnes placées en garde à vue pour avoir manifesté à Marseille
Une cinquantaine de personnes, gilets jaunes et militants écologistes ont descendu la Canebière ce lundi matin, jusqu’à la hauteur de Noailles. Là, aux alentours de midi, cinq manifestants ont été arrêtés et placés en garde à vue au commissariat de Noailles, en raison de l’interdiction de rassemblements toujours en vigueur. Ils ont été relâchés quelques heures plus tard avec un rappel à la loi indiquait La Provence dans la soirée. https://marsactu.fr/bref/cinq-personnes-placees-en-garde-a-vue-pour-avoir-manifeste-a-marseille
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12 mai Rassemblement en cours des avocats en colère sur la Place Vendôme face au Ministère de la Justice contre la mise à mal des libertés durant la période de la crise sanitaire.
En ce matin du 8 mai, des Gilets jaunes de Montreuil ont organisé une cérémonie pour fêter la Résistance.
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8 mai Grenoble sur le rond-point de Crolles «Pour le retour sur le rond-point"
Libé: Chaque jour, «Libé» donne la parole à des confinés de tout poil pour raconter leur vie à l’intérieur. Chacun envoie une photo «de dedans». Aujourd’hui, Elodie, l'un des piliers des gilets jaunes, près de Grenoble.
Elodie, 30 ans, est commerçante sur les marchés en Isère. Elle est également un pilier de la mobilisation des gilets jaunes sur le rond-point de Crolles, près de Grenoble. Depuis la fin novembre 2018, des assemblées générales s’y tenaient chaque mercredi soir… Jusqu’au confinement.
«Même confinés, nous avons continué nos AG via Discord [un logiciel initialement utilisé par les joueurs de jeux vidéo, ndlr]. Ça nous a vraiment fait du bien de garder le contact, on est nombreux à trouver le confinement très compliqué. Le noyau dur est toujours là, à part quelques anciens qui ont eu du mal à installer l’appli. Mais on envoie par texto les comptes rendus à ceux qui n’ont pas de matériel informatique ou pas Internet. On commence toujours les AG en prenant des nouvelles de chacun, des personnes âgées, seules et des quelques personnes du rond-point qui ont chopé le Covid.
Depuis deux semaines, on parle beaucoup du déconfinement. On a lancé un "appel des confinés", signé par les gilets jaunes du département. On va voir comment ça se passe lundi. Pour le retour sur le rond-point, on ne sait pas encore, c’est compliqué de devoir se parler à deux mètres, même si les moments conviviaux nous manquent énormément. Notre combat à long terme, c’est la défense d’un service public digne de ce nom, une meilleure redistribution des richesses, la remise en question de nos modes de vie et de consommation et la souveraineté populaire. La solidarité, la lutte sont toujours là.
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Nice matin, du 7mai, et GJ et police
montée d'un fort climat de défiance opposant policiers, gendarmes et des internautes.
Dénonçant au départ des comportements violents dan les rangs de la police, notamment lors des manifestations des gilets jaunes et lors de contrôles, le phénomène a pris une ampleur démesurée et dérive lentement vers un appel à la haine.
Il y a quelques jours, la diffusion de deux vidéos – l’affaire de Villeneuve-la-Garenne et l’arrestation en bord de Seine – enflamme les réseaux sociaux.
Des menaces et insultes que les forces de l’ordre ne peuvent plus tolérer. Syndicats, fonctionnaires et familles de policiers dénoncent un phénomène qui prend de l’ampleur, notamment sur Facebook et Twitter, et qui inquiète.
"À cause d’affaires qui n’en sont pas, les cités s’embrasent et les réseaux sociaux sont devenus écœurants, indique Julien Ventre, secrétaire départemental du syndicat majoritaire Unité SGP Police du Var. Sans être présents, sans avoir vu l’intégralité de la scène et avant même de connaître les circonstances, des détracteurs de la police crient à la bavure, appellent à la révolte et déclenchent un flot d’insultes et de haine. Un flic mort devient une réjouissance pour certains et tout ça se passe sous les yeux de notre ministère de tutelle (de l’Intérieur, Ndlr), qui ne nous défend presque pas. C’est un scandale."
Et si la situation pourrait se limiter à des dérives sur le web, les choses vont beaucoup plus loin.
"La haine envers les forces de l’ordre s’est particulièrement accentuée avec les gilets jaunes, précise Matthieu Valet, secrétaire national en charge des jeunes commissaires du syndicat SICP. En complément des insultes et menaces, il y a la diffusion des photos des agents sur les réseaux sociaux pour les porter à la vindicte populaire. Les internautes essayent d’identifier le policier ou gendarme, son affectation, son domicile, et ça peut se matérialiser par des menaces directement chez lui."
Pour autant, pas question pour les deux syndicats de cautionner les violences avérées.
Même discours du côté du représentant du SICP: "Il y a des cas avérés et quand c’est le cas, nous les dénonçons. La violence et le racisme n’ont pas leur place dans nos rangs. Après, il ne faut pas oublier que les forces de l’ordre sont des êtres humains et pas des robots. Le problème, c’est qu’on mélange tout et, finalement, c’est l’ensemble de la profession qui est stigmatisé et montré du doigt systématiquement par une poignée de personne, qui sont d’ailleurs toujours les mêmes. On jette l’opprobre sur tous les hommes et les femmes qui composent les rangs de la police et de la gendarmerie, alors que les dérives ne concernent qu’une toute petite minorité."
Autre sujet d’inquiétude au sein des forces de l’ordre, une nouvelle application nommée "Urgence notre police assassine", censée recenser et pouvoir récolter en direct des "vidéos preuves" de violences, bavures et manquements à l’éthique des fonctionnaires.
"Plusieurs syndicats de police, dont le nôtre, ont saisi le ministère de l’Intérieur au sujet de la légalité de cette application, termine Matthieu Valet. Elle peut être dangereuse, il faut voir si elle est dans les clous. On est en droit de se demander qui va pouvoir avoir accès à ces captations d’images."
l'express du 7mai; Marseille : prison ferme pour deux policiers après une arrestation illégale et violente
Deux policiers ont été condamnés mercredi en comparution immédiate à Marseille à quatre ans et à 18 mois de prison pour l'arrestation illégale d'un jeune réfugié afghan, abandonné 30 km plus loin dans un terrain vague où il affirme avoir été frappé.
Ils ont été incarcérés après le prononcé de cette condamnation pour enlèvement et séquestration, faux et violences volontaires. Le troisième membre de cet équipage de la CRS autoroutière, une jeune femme, adjointe de sécurité, a écopé d'un an de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Marseille.
Des caméras de vidéosurveillance avaient filmé l'interpellation musclée de Jamshed, un Afghan de 27 ans, porteur d'un titre de séjour, le 12 avril sur le Vieux-Port de Marseille.
Selon l'adjointe de sécurité qui a procédé au menottage, le chef de bord, le brigadier Michel Provenzano, 46 ans, "s'est énervé à partir de là". Les fonctionnaires évoquent des doigts d'honneur et des invectives. "La première grosse erreur, c'est qu'on aurait dû laisser tomber et le laisser repartir mais on a décidé qu'il ne fallait pas qu'il reste là", a reconnu le conducteur, Mathieu Coelho.
Devant le tribunal correctionnel où ils comparaissaient à l'issue de leur garde à vue dans les locaux de l'Inspection générale de la police nationale, les policiers ont reconnu les faits, soulignant qu'en raison de la crise sanitaire, ils se seraient "fait rire au nez" s'ils avaient transporté le jeune homme devant un officier de police judiciaire pour outrage.
"J'ai pété un câble, on a fait une énorme boulette", a reconnu Michel Provenzano: "On avait ce gars sur les bras, on ne savait pas quoi en faire". Le jeune homme avait ensuite été transporté sur un terrain isolé à Châteauneuf-les-Martigues, à une trentaine de kilomètres de Marseille.
Un faux procès-verbal
Sur place, Michel Provenzano dépose dans le vide-poches ses lunettes de soleil et son arme de service "pour ne pas faire de conneries", a-t-il déclaré au tribunal. Derrière une butte, le jeune Afghan aurait alors reçu "un coup de poing ou une gifle", selon l'adjointe de sécurité, mais ces violences sont contestées par ses deux collègues.
Une fois Jamshed abandonné, Michel Provenzano lâchera : "Ça fait du bien, ça soulage", toujours selon l'adjointe de sécurité. Les deux hommes prennent alors la décision de rédiger un faux procès-verbal indiquant avoir laissé le jeune réfugié à l'Hôtel de police.
La peine de quatre ans de prison, à l'encontre de Michel Provenzano, est supérieure aux trois ans requis par la procureure Virginie Tavanti selon laquelle ces policiers "n'ont pas été dignes de leur uniforme". La peine de 18 mois de prison ferme infligée à son collègue Mathieu Coelho est quant à elle conforme aux réquisitions. Les trois policiers se sont excusés auprès de la victime, à l'audience.
VIDEO. "Vous serez grondés" : la réponse de Blanquer à un élève inquiet d'être puni s'il ne respecte pas les gestes barrières
Le ministre de l'Education nationale a participé, mercredi 6mai, en visioconférence, à l'émission de France 4 "Allô Okoo".
"Il y a plus de risques à rester chez soi que d'aller à l'école". ministre dequoi, ce Blanquer?
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selon LePoint du 13 mai Le Gilet Jaune Chalençon est fiché S, d'autres GJ notoires sont arrêtés
le renseignement craint une deuxième vague de Gilets jaunes
Les autorités s'inquiètent de la radicalisation de certains Gilets jaunes lors du confinement. Le service central du renseignement est sur le qui-vive.
Au premier jour du déconfinement, répondant à un appel diffusé sur Facebook, une quarantaine de Gilets jaunes se sont rassemblés, lundi, place de la République. À leur tête, un fiché S, connu du Renseignement, comme « militant anti-État, susceptible de commettre des actions violentes à l'occasion de manifestations de voie publique ». Il a été placé en garde à vue pour outrage et rébellion. Ses camarades, eux, se sont dispersés à l'arrivée des policiers de la Direction de l'ordre public et de la circulation, par « crainte [aussi bien] de la contamination que de la verbalisation », ironise un gardien de la paix sur place.
Le lendemain, un autre Gilet jaune connu pour sa virulence antiflic a été interpellé au saut du lit. Stephane L., 40 ans, avait tagué « ACAB 1312 [all cops are bastards] » sur la façade du siège du syndicat Alliance-Police nationale. Enquêtant sur un incendie de cabane sur les Champs-Élysées lors d'une manif et sur un appel au suicide des forces de l'ordre, les enquêteurs de la sûreté territoriale ont établi des rapprochements entre ces trois délits et l'auteur a été interpellé.
Les agents du Renseignement ont noté les principaux motifs de la colère post-confinement des Gilets jaunes. Ils mettent en avant « la contradiction entre la prolongation de l'état d'urgence sanitaire et le déconfinement » : « État d'urgence sanitaire prolongé et à côté de ça, on envoie nos gosses comme chair à canon à l'école. » L'absence de quarantaine pour les Européens entrant en France les choque : « Macron autorise les Européens à venir et circuler librement dans toute la France et on nous interdit de faire plus de 100 kilomètres. » S'insurgeant contre la vente de masques par la grande distribution, certains Gilets jaunes, par le biais des réseaux sociaux, évoquent l'hypothèse d'actions contre les supermarchés qui en proposent.
La méthode est indiquée sur leurs réseaux sociaux : « Il existe des actions de blocage de caisse : des chariots sont remplis de masques, se positionnent au niveau des caisses pour les bloquer, et il y a un refus de débloquer tant que la grande surface ne les a pas cédés (le tout accompagné d'un mégaphone expliquant l'action au client qui nous entoure). »
Ils dénoncent également la réouverture des écoles, évoquant que « leur seul et unique but est de remettre les parents au travail pour sauver leur économie capitaliste, responsable de la destruction des hôpitaux ».
Stéphane Espic, 49 ans, Gilet jaune de la première heure, est de nouveau convoqué à la police judiciaire. Il a été interpellé le 30 avril alors qu'il dégradait la permanence du député et patron de LREM Stanislas Guerini dans le 17e arrondissement. Sûr de son impunité, il n'a pas hésité à agir en plein jour. Les enquêteurs ont pu remonter le fil de toutes ses exactions grâce aux vidéos contenues dans son smartphone.
IL sera convoqué au tribunal en septembre pour huit délits du même type. « Je n'ai pas attendu la fin du confinement pour continuer, même si, dès le 11 mai, j'étais déjà dans la rue. On me reproche des violences verbales, mais aucune violence physique. Je revendique mes actes. »
Le lundi 4 novembre 2019, France 3 Normandie diffusa pour la 1ere fois à 22H45 un documentaire sur "les femmes du rond-point", suivi d'un débat à propos de la mobilisation des femmes dans le mouvement des gilets-jaunes.
L’une des spécificités de ce mouvement des gilets jaunes, c'est la forte présence de femmes. Des femmes qui, pour beaucoup, travaillent et qui ne s’en sortent pas.
Ces femmes sont devenues les visages de la contestation d’où le choix de la documentariste Anne Gintzburger : elle a suivi les femmes du rond-point de la jarretière à Mortagne au Perche, dans l’Orne pendant plusieurs mois pour comprendre pourquoi ces femmes qui n’avaient jamais manifesté jusqu’alors ont ressenti le besoin, si ce n’est l’urgence, de revêtir le gilet jaune ce 17 novembre 2018 .