article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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mercredi 13 mai 2020

acte 79 samedi 16 mai 2020, et news de mai.

Partout en France, les GJ font de nombreuses actions depuis le lundi 11 Mai.
ici j'ai collecté:
st-etienne, metz, st-avold, bandol, rouen, paris perigueux, lanion, marseille...

Ce n'est pas un déconfinement mais c'est un confinement encore très liberticide (moins de 100km, que 10 personnes pour réunion, État d'urgence prolongé jusqu'au 10juillet, répression policière accrue et de + en + absurde...).
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samedi 16 mai acte 79

Strasbourg à 13h 12 parc de l'étoile 

Acte 79 Gilets jaunes 67 Peuple en Colères 
Sommes nous du bétail ou des êtres humains ?
Fini d'obéir à un gouvernement qui nous vole, nous ment, et assassine nos anciens !
https://strasbourgfurieuse.demosphere.net/rv/2324

TOULOUSE acte 79

Les gilets jaunes appellent à une première manifestation post-confinement, samedi
Après avoir suspendu leurs manifestations du samedi pendant deux mois, du fait du confinement, les gilets jaunes comptent remettre ça, le 16 mai 2020, dans les rues de Toulouse par groupe de 10.
Et après deux mois de suspension de leurs manifestations rituelles du samedi, les gilets jaunes comptent remettre ça le 16 mai, pour faire valoir la contestation sociale. « Le déconfinement acté, retrouvons-nous dans la rue », écrivent les gilets jaunes sur l’événement facebook dédié, où ils figurent avec d’autres organisations associatives et syndicales (Sud Santé Sociaux, Act’up, HandiSocial, Nuit Debout, ou encore le collectif de l’Hôpital La Grave…). Si sa tenue fait l’objet de débats sur les réseaux sociaux (les uns estimant qu’il est temps de battre à nouveau le pavé, les autres qu’il est trop tôt, au regard de la crise sanitaire), la manifestation ne sera probablement pas comme les autres, puisque les « gestes barrières, notamment masques et distanciation physique », y sont « préconisés ».
https://www.facebook.com/events/535496740719457/
Dans le descriptif de l’événement, les gilets jaunes estiment que les autorités ont voulu « confiner leurs colères » et que « le problème a toujours été leur politique ». Alors ils espèrent que cette crise aura suscité une forme de convergence des luttes et annoncent la couleur :
Pour eux la casse des services publics, du système de santé, ce n’était pas leur faute ! Le manque de masques, de personnels, ce n’était pas leur faute ! Leur réaction tardive, ce n’était pas leur faute ! Et leur réponse, c’était quoi ? Il faudra travailler plus, être payé moins, se sacrifier, mais certainement pas eux, dans leur tour d’ivoire !
https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-gilets-jaunes-appellent-une-premiere-manifestation-post-confinement-samedi_33579730.html
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11 mai, st-Etienne

RÉPRESSION POLICIERE, ENCORE, TOUJOURS.


la verbalisation est à écouter, 
le discours du bleu est absurde. 
Ils sont très espacés 
comme le démontre la video.

Lundi 11 mai 2020,  Saint-Etienne.
"Là, la chinoise" (notre chère Linda R.), 
voilà ce que les policiers ont dit à son encontre juste avant de la courser. 
Audible avec le son à fond sur la vidéo.
Elle n'ai pas pu manifester.

 vingt personnes sur la place pas tous des manifestants et avec les distances sanitaires et en petit groupe de moins de dix personnes.
Linda R. était deux autres personnes à trois mètres des autres séparés par un panneau publicitaire.
Comme presque tous, elle a été verbalisée sous prétexte qu'elle ne respectait pas le dispositif sanitaire, l'énoncé complet du délit est dans la vidéo.
Les fdo étaient plus nombreuses que nous, agglutinées à plus de dix.


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11mai; des gilets jaunes bravent l'interdit en se rassemblant à Metz : 135€ d'amende pour tout le monde

Une petite quarantaine de gilets jaunes ont manifesté illégalement ce lundi matin à Metz. Ils ont tous été verbalisés par la Police et l'organisatrice présumée sera convoquée devant le tribunal de Metz le 15 juin prochain.

Les gilets jaunes existent toujours. Aussitôt le déconfinement annoncé, une quarantaine de gilets jaunes de Moselle ont voulu se rassembler ce lundi vers 18h à Metz au pied de la colonne Merten pour "exprimer la gratitude aux personnels de première ligne". Un événement qui se voulait "festif et familial".
Mais  les rassemblements de plus de 10 personnes sont interdits actuellement et les gilets jaunes n'avaient pas déclaré leur manifestation.
La police est intervenue et les 40 gilets jaunes ont tous été verbalisés d'une amende de 135€. L'organisatrice présumée de la manifestation a été entendue ce mercredi au commissariat de Metz, elle est convoquée le 15 juin devant le tribunal correctionnel. Selon la police nationale, "ces personnes se mettent en danger et mettent en danger les personnels tenus d'encadrer et de disperser ce type de regroupement".

Gilets jaunes à Aumetz, QG à Saint-Avold, se sont rassemblés sur leur rond-point

Les gilets jaunes ont repris leur activité à Saint-Avold cette semaine où ils se sont rassemblés sur un rond-point ce lundi matin. A Aumetz, ils ont reconstruit une grande cabane pour la sixième fois et ils ont même installé deux caméras de vidéo-surveillance pour dissuader les éventuelles dégradations.


Les gilets jaunes sont de retour au rond-point de Bandol

"On a voulu se réunir pour montrer que notre combat continue, indique un gilet jaune de longue date. On s’est donné rendez-vous en début d’après-midi à ici avant d’aller rendre hommage aux soignants devant l’hôpital de Sainte Musse, à Toulon. Pour nous c’est important. On veut montrer notre soutien aux équipes médicales."
La police nationale était présente sur place mais pas de verbalisation car par groupe de moins de 10 espacé de plus de 3mètres et covoiturage.

À Rouen, syndicats et Gilets jaunes rassemblés dès le premier jour du déconfinement devant préfecture

En début d’après-midi, entre 30 et 45 d’entre eux se sont réunis par groupes de dix devant la préfecture de Rouen pour porter un message commun sur l’insuffisance des mesures de sécurité sanitaire et une politique gouvernementale qu’ils jugent « mensongère ».
Face au déconfinement, les syndicats expriment de nouvelles attentes : « Nous voulons un plan d’urgence pour la santé, des masques gratuits pour tous, des revalorisations salariales », explique une enseignante au collège, armée d’un masque en tissu et de son gilet rose de l’union syndicale Solidaires.
Pour elle, la colère est montée pendant ce confinement. La « destruction des services publics » en est la principale raison. 

GJ à l’échangeur de la RCEA au Magny, à Montceau.

Au 1er jour du déconfinement, des Gilets jaunes du Magny mobilisés pour les soignants
Une dizaine de Gilets jaunes s’est mobilisée ce lundi, au premier jour de déconfinement, sur le pont de l’échangeur de la RCEA au Magny, à Montceau. Objectif : manifester leur soutien au personnel soignant et dénoncer la gestion de la crise sanitaire.



ils ont remis les gilets jaunes après deux mois d’échanges virtuels. Ce lundi à 16 heures, au premier jour de déconfinement, les Gilets jaunes du Many se sont réunis sur le pont de l’échangeur de la RCEA du Magny à Montceau, pour manifester leur soutien au personnel soignant. Initialement prévue devant le centre hospitalier de Montceau, la mobilisation a finalement eu lieu sur le pont de l’échangeur afin de respecter le personnel hospitalier encore touché par la crise.
Masqués, les Gilets jaunes ont été salués par des klaxons à peine le drapeau sorti. « Le personnel soignant s’est joint aux actions des Gilets jaunes ; on a eu le renfort des street medics lors de nos mouvements. Ainsi, par cette action, nous leur montrons que nous sommes à leur côté et invitons tous ceux les applaudissant à 20 heures à les rejoindre dans leurs mobilisations futures », explique Yanis Malot, qui a aussi envoyé un communiqué au nom du groupe pour remercier les blouses blanches.

À quelques mètres de là, un autre groupe de Gilets jaunes du Magny s’est réuni près du stade du Magny. Leur présence, moins visible du public, est aussi la première depuis la fin du confinement. « Notre mouvement n’est pas mort », explique Joseph. « Cette crise sanitaire va le relancer : de nombreuses personnes ont pris conscience de l’état de nos hôpitaux et de la situation de nos personnels soignants ; de nouvelles personnes vont venir nous rejoindre », ajoute une dame, masquée aux couleurs du mouvement.

Paris : 11 mai , manifestation des Gilets jaunes aux abords du ministère de la Santé


« On représente les Gilets jaunes de toute la France », assurait une jeune militante, ce lundi après-midi, aux abords du ministère de la Santé. « Enfin surtout de l'Ile-de-France », précisait-elle rapidement.
Sur les réseaux sociaux, les appels à manifester émanant des Gilets jaunes se sont multipliés. Avenue de Lowendal (VIIe), derrière le ministère, pendant deux heures, le rassemblement a eu du mal à prendre forme. Ils n'étaient qu'une petite vingtaine de militants à avoir fait le déplacement. Une délégation de trois personnes a pu cependant être entendue par un représentant du ministre. Pendant ce temps, la police, en nombre, veillait à reconduire le groupe au métro le plus proche.
«Nous avons le droit de demander des comptes au gouvernement»
« Les groupes de plus de dix personnes ne sont pas autorisés sur la voie publique. Nous allons vous conduire au métro où vous descendrez un par un », indiquait un policier aux Gilets jaunes qui continuaient à scander leurs slogans.
« J'ai respecté le confinement, assure l'une des manifestantes. Mais aujourd'hui, nous avons le droit de demander des comptes au gouvernement ». « Il faut lever cet état d'urgence sanitaire qui est inconstitutionnel », lance un autre. « Pourquoi avoir bloqué toute l'économie… Quelle sera l'addition pour les Français ? », ajoutaient en désordre les manifestants.

12 mai, Ils étaient une dizaine ce mardi à 9 heures pour accrocher cette banderole sur le pont des Barris à Périgueux.

 Les gilets jaunes de l'agglomération périgourdine ont déroulé une banderole sur un pont de Périgueux © Radio France 

Les gilets jaunes de l'agglomération périgourdine ont donné de leurs nouvelles ce mardi matin. A 9 heures, ils étaient une bonne dizaine rassemblés sur le pont des Barris à Périgueux. 
Ils ont déroulé une longue banderole plastique d'une vingtaine de mètres sur laquelle on peut lire "Fin de leur monde, début du notre". Ce slogan est né des longs échanges en visioconférence qui ont rythmé ces huit semaines de confinement. Chacun a été sollicité pour trouver un slogan et c'est celui-ci qui a été retenu. 
Sur le pont des Barris pour la deuxième fois
Ce n'est pas la première fois que les gilets jaunes prennent ainsi la parole sur le pont des Barris. Bien avant le confinement, ils avaient également tendu une banderole ou l'on pouvait lire _"_le silence des chaussons est plus dangereux que le bruit des bottes". Elle était restée une journée avant d'être décrochée par la police. Celle-ci a eu moins de chance. Elle a été décrochée en fin de matinée. 
Il faut coller à la super glue  dixit  les GJ.
Mais les gilets jaunes de l'agglomération périgourdine, qui ont beaucoup discuté durant cette période de confinement, ont d'autres projets dans leurs cartons, toujours dans le respect des gestes barrières, ont-ils tenu à préciser.
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Après le confinement, les Gilets jaunes de Lannion de retour sur les ronds-points

Par petits groupes, les Gilets jaunes se sont retrouvés à Bel Air, route de Morlaix, 
comme sur d’autres ronds-points à l’entrée de la ville de Lannion. (Le Télégramme)
Les drapeaux jaunes claquaient au vent au rond-point de Bel-Air. Au premier jour du déconfinement, un petit groupe de Gilets jaunes de Lannion et des alentours s’est retrouvé, ce lundi en fin d’après-midi, à l’entrée de ville de la route de Morlaix. D’autres devaient investir les ronds-points du Boutil, du bowling et du centre Leclerc ou se positionner sur un pont au-dessus de la voie express Guingamp-Lannion. « Au maximum 10 personnes à chaque endroit pour respecter les règles sanitaires », assurait Pascal Franchet, l’un des porte-parole des Gilets jaunes.
« La crise sanitaire a aggravé la misère. Le monde d’après la crise ne doit pas être le monde d’avant, il faut changer complètement de système », tranchait Pascal Franchet. Annonçant de nouveaux rassemblements des Gilets jaunes dès samedi prochain, il lançait aussi un appel « aux syndicats, associations, partis politiques, à s’unir pour protester contre la politique actuelle du gouvernement ».

11mai Cinq personnes placées en garde à vue pour avoir manifesté à Marseille

Une cinquantaine de personnes, gilets jaunes et militants écologistes ont descendu la Canebière ce lundi matin, jusqu’à la hauteur de Noailles. Là, aux alentours de midi, cinq manifestants ont été arrêtés et placés en garde à vue au commissariat de Noailles, en raison de l’interdiction de rassemblements toujours en vigueur. Ils ont été relâchés quelques heures plus tard avec un rappel à la loi indiquait La Provence dans la soirée.
https://marsactu.fr/bref/cinq-personnes-placees-en-garde-a-vue-pour-avoir-manifeste-a-marseille
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12 mai Rassemblement en cours des avocats en colère sur la Place Vendôme face au Ministère de la Justice contre la mise à mal des libertés durant la période de la crise sanitaire.

https://www.facebook.com/cerveauxnondisponibles/videos/237893294141863/

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AVANT le 11 mai, des actions le vendredi 8mai

En ce matin du 8 mai, des Gilets jaunes de Montreuil ont organisé une cérémonie pour fêter la Résistance.

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8 mai Grenoble sur le rond-point de Crolles «Pour le retour sur le rond-point"

Libé: Chaque jour, «Libé» donne la parole à des confinés de tout poil pour raconter leur vie à l’intérieur. Chacun envoie une photo «de dedans». Aujourd’hui, Elodie, l'un des piliers des gilets jaunes, près de Grenoble.
Elodie, 30 ans, est commerçante sur les marchés en Isère. Elle est également un pilier de la mobilisation des gilets jaunes sur le rond-point de Crolles, près de Grenoble. Depuis la fin novembre 2018, des assemblées générales s’y tenaient chaque mercredi soir… Jusqu’au confinement.

«Même confinés, nous avons continué nos AG via Discord [un logiciel initialement utilisé par les joueurs de jeux vidéo, ndlr]. Ça nous a vraiment fait du bien de garder le contact, on est nombreux à trouver le confinement très compliqué. Le noyau dur est toujours là, à part quelques anciens qui ont eu du mal à installer l’appli. Mais on envoie par texto les comptes rendus à ceux qui n’ont pas de matériel informatique ou pas Internet. On commence toujours les AG en prenant des nouvelles de chacun, des personnes âgées, seules et des quelques personnes du rond-point qui ont chopé le Covid.

Depuis deux semaines, on parle beaucoup du déconfinement. On a lancé un "appel des confinés", signé par les gilets jaunes du département. On va voir comment ça se passe lundi. Pour le retour sur le rond-point, on ne sait pas encore, c’est compliqué de devoir se parler à deux mètres, même si les moments conviviaux nous manquent énormément. Notre combat à long terme, c’est la défense d’un service public digne de ce nom, une meilleure redistribution des richesses, la remise en question de nos modes de vie et de consommation et la souveraineté populaire. La solidarité, la lutte sont toujours là.

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Nice matin, du 7mai, et GJ et police

montée d'un fort climat de défiance opposant policiers, gendarmes et des internautes.
Dénonçant au départ des comportements violents dan les rangs de la police, notamment lors des manifestations des gilets jaunes et lors de contrôles, le phénomène a pris une ampleur démesurée et dérive lentement vers un appel à la haine.
Il y a quelques jours, la diffusion de deux vidéos – l’affaire de Villeneuve-la-Garenne et l’arrestation en bord de Seine – enflamme les réseaux sociaux.
Des menaces et insultes que les forces de l’ordre ne peuvent plus tolérer. Syndicats, fonctionnaires et familles de policiers dénoncent un phénomène qui prend de l’ampleur, notamment sur Facebook et Twitter, et qui inquiète.
"À cause d’affaires qui n’en sont pas, les cités s’embrasent et les réseaux sociaux sont devenus écœurants, indique Julien Ventre, secrétaire départemental du syndicat majoritaire Unité SGP Police du Var. Sans être présents, sans avoir vu l’intégralité de la scène et avant même de connaître les circonstances, des détracteurs de la police crient à la bavure, appellent à la révolte et déclenchent un flot d’insultes et de haine. Un flic mort devient une réjouissance pour certains et tout ça se passe sous les yeux de notre ministère de tutelle (de l’Intérieur, Ndlr), qui ne nous défend presque pas. C’est un scandale."
Et si la situation pourrait se limiter à des dérives sur le web, les choses vont beaucoup plus loin.
"La haine envers les forces de l’ordre s’est particulièrement accentuée avec les gilets jaunes, précise Matthieu Valet, secrétaire national en charge des jeunes commissaires du syndicat SICP. En complément des insultes et menaces, il y a la diffusion des photos des agents sur les réseaux sociaux pour les porter à la vindicte populaire. Les internautes essayent d’identifier le policier ou gendarme, son affectation, son domicile, et ça peut se matérialiser par des menaces directement chez lui."
Pour autant, pas question pour les deux syndicats de cautionner les violences avérées.

Même discours du côté du représentant du SICP: "Il y a des cas avérés et quand c’est le cas, nous les dénonçons. La violence et le racisme n’ont pas leur place dans nos rangs. Après, il ne faut pas oublier que les forces de l’ordre sont des êtres humains et pas des robots. Le problème, c’est qu’on mélange tout et, finalement, c’est l’ensemble de la profession qui est stigmatisé et montré du doigt systématiquement par une poignée de personne, qui sont d’ailleurs toujours les mêmes. On jette l’opprobre sur tous les hommes et les femmes qui composent les rangs de la police et de la gendarmerie, alors que les dérives ne concernent qu’une toute petite minorité."

Autre sujet d’inquiétude au sein des forces de l’ordre, une nouvelle application nommée "Urgence notre police assassine", censée recenser et pouvoir récolter en direct des "vidéos preuves" de violences, bavures et manquements à l’éthique des fonctionnaires.
"Plusieurs syndicats de police, dont le nôtre, ont saisi le ministère de l’Intérieur au sujet de la légalité de cette application, termine Matthieu Valet. Elle peut être dangereuse, il faut voir si elle est dans les clous. On est en droit de se demander qui va pouvoir avoir accès à ces captations d’images."

l'express du 7mai; Marseille : prison ferme pour deux policiers après une arrestation illégale et violente

Deux policiers ont été condamnés mercredi en comparution immédiate à Marseille à quatre ans et à 18 mois de prison pour l'arrestation illégale d'un jeune réfugié afghan, abandonné 30 km plus loin dans un terrain vague où il affirme avoir été frappé. 
Ils ont été incarcérés après le prononcé de cette condamnation pour enlèvement et séquestration, faux et violences volontaires. Le troisième membre de cet équipage de la CRS autoroutière, une jeune femme, adjointe de sécurité, a écopé d'un an de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Marseille. 
Des caméras de vidéosurveillance avaient filmé l'interpellation musclée de Jamshed, un Afghan de 27 ans, porteur d'un titre de séjour, le 12 avril sur le Vieux-Port de Marseille. 
Selon l'adjointe de sécurité qui a procédé au menottage, le chef de bord, le brigadier Michel Provenzano, 46 ans, "s'est énervé à partir de là". Les fonctionnaires évoquent des doigts d'honneur et des invectives. "La première grosse erreur, c'est qu'on aurait dû laisser tomber et le laisser repartir mais on a décidé qu'il ne fallait pas qu'il reste là", a reconnu le conducteur, Mathieu Coelho. 
Devant le tribunal correctionnel où ils comparaissaient à l'issue de leur garde à vue dans les locaux de l'Inspection générale de la police nationale, les policiers ont reconnu les faits, soulignant qu'en raison de la crise sanitaire, ils se seraient "fait rire au nez" s'ils avaient transporté le jeune homme devant un officier de police judiciaire pour outrage. 
"J'ai pété un câble, on a fait une énorme boulette", a reconnu Michel Provenzano: "On avait ce gars sur les bras, on ne savait pas quoi en faire". Le jeune homme avait ensuite été transporté sur un terrain isolé à Châteauneuf-les-Martigues, à une trentaine de kilomètres de Marseille. 
Un faux procès-verbal
Sur place, Michel Provenzano dépose dans le vide-poches ses lunettes de soleil et son arme de service "pour ne pas faire de conneries", a-t-il déclaré au tribunal. Derrière une butte, le jeune Afghan aurait alors reçu "un coup de poing ou une gifle", selon l'adjointe de sécurité, mais ces violences sont contestées par ses deux collègues. 
Une fois Jamshed abandonné, Michel Provenzano lâchera : "Ça fait du bien, ça soulage", toujours selon l'adjointe de sécurité. Les deux hommes prennent alors la décision de rédiger un faux procès-verbal indiquant avoir laissé le jeune réfugié à l'Hôtel de police. 
La peine de quatre ans de prison, à l'encontre de Michel Provenzano, est supérieure aux trois ans requis par la procureure Virginie Tavanti selon laquelle ces policiers "n'ont pas été dignes de leur uniforme". La peine de 18 mois de prison ferme infligée à son collègue Mathieu Coelho est quant à elle conforme aux réquisitions. Les trois policiers se sont excusés auprès de la victime, à l'audience. 

VIDEO. "Vous serez grondés" : la réponse de Blanquer à un élève inquiet d'être puni s'il ne respecte pas les gestes barrières

Le ministre de l'Education nationale a participé, mercredi 6mai, en visioconférence, à l'émission de France 4 "Allô Okoo".
video sur france television:


et 11mai:
"Il y a plus de risques à rester chez soi que d'aller à l'école". ministre dequoi, ce Blanquer?
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selon LePoint du 13 mai Le Gilet Jaune Chalençon est fiché S, d'autres GJ notoires sont arrêtés 

le renseignement craint une deuxième vague de Gilets jaunes
Les autorités s'inquiètent de la radicalisation de certains Gilets jaunes lors du confinement. Le service central du renseignement est sur le qui-vive.

Au premier jour du déconfinement, répondant à un appel diffusé sur Facebook, une quarantaine de Gilets jaunes se sont rassemblés, lundi, place de la République. À leur tête, un fiché S, connu du Renseignement, comme « militant anti-État, susceptible de commettre des actions violentes à l'occasion de manifestations de voie publique ». Il a été placé en garde à vue pour outrage et rébellion. Ses camarades, eux, se sont dispersés à l'arrivée des policiers de la Direction de l'ordre public et de la circulation, par « crainte [aussi bien] de la contamination que de la verbalisation », ironise un gardien de la paix sur place.
Le lendemain, un autre Gilet jaune connu pour sa virulence antiflic a été interpellé au saut du lit. Stephane L., 40 ans, avait tagué « ACAB 1312 [all cops are bastards] » sur la façade du siège du syndicat Alliance-Police nationale. Enquêtant sur un incendie de cabane sur les Champs-Élysées lors d'une manif et sur un appel au suicide des forces de l'ordre, les enquêteurs de la sûreté territoriale ont établi des rapprochements entre ces trois délits et l'auteur a été interpellé.

Les agents du Renseignement ont noté les principaux motifs de la colère post-confinement des Gilets jaunes. Ils mettent en avant « la contradiction entre la prolongation de l'état d'urgence sanitaire et le déconfinement » : « État d'urgence sanitaire prolongé et à côté de ça, on envoie nos gosses comme chair à canon à l'école. » L'absence de quarantaine pour les Européens entrant en France les choque : « Macron autorise les Européens à venir et circuler librement dans toute la France et on nous interdit de faire plus de 100 kilomètres. » S'insurgeant contre la vente de masques par la grande distribution, certains Gilets jaunes, par le biais des réseaux sociaux, évoquent l'hypothèse d'actions contre les supermarchés qui en proposent.
La méthode est indiquée sur leurs réseaux sociaux : « Il existe des actions de blocage de caisse : des chariots sont remplis de masques, se positionnent au niveau des caisses pour les bloquer, et il y a un refus de débloquer tant que la grande surface ne les a pas cédés (le tout accompagné d'un mégaphone expliquant l'action au client qui nous entoure). » 
Ils dénoncent également la réouverture des écoles, évoquant que « leur seul et unique but est de remettre les parents au travail pour sauver leur économie capitaliste, responsable de la destruction des hôpitaux ».

Stéphane Espic, 49 ans, Gilet jaune de la première heure, est de nouveau convoqué à la police judiciaire. Il a été interpellé le 30 avril alors qu'il dégradait la permanence du député et patron de LREM Stanislas Guerini dans le 17e arrondissement. Sûr de son impunité, il n'a pas hésité à agir en plein jour. Les enquêteurs ont pu remonter le fil de toutes ses exactions grâce aux vidéos contenues dans son smartphone. 
IL sera convoqué au tribunal en septembre pour huit délits du même type. « Je n'ai pas attendu la fin du confinement pour continuer, même si, dès le 11 mai, j'étais déjà dans la rue. On me reproche des violences verbales, mais aucune violence physique. Je revendique mes actes. »

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UN BON REPORTAGE FR3:  Les femmes du rond-point

Documentaire FR3 de 49min
Diffusé lundi 11mai 2020 sur France 3 à minuit.

Le lundi 4 novembre 2019, France 3 Normandie diffusa pour la 1ere fois à 22H45 un documentaire sur "les femmes du rond-point", suivi d'un débat à propos de la mobilisation des femmes dans le mouvement des gilets-jaunes.

L’une des spécificités de ce mouvement des gilets jaunes, c'est la forte présence de femmes. Des femmes qui, pour beaucoup, travaillent et qui ne s’en sortent pas.
Ces femmes sont devenues les visages de la contestation d’où le choix de la documentariste Anne Gintzburger : elle a suivi les femmes du rond-point de la jarretière à Mortagne au Perche, dans l’Orne pendant plusieurs mois pour comprendre pourquoi ces femmes qui n’avaient jamais manifesté jusqu’alors ont ressenti le besoin, si ce n’est l’urgence, de revêtir le gilet jaune ce 17 novembre 2018 .



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il existe ausi un autre reportage de FR3 bourgogne sur les femmes jaunes:

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31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...