article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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jeudi 4 juillet 2019

les "meurtriers" de la "gilet jaune" Zineb 80ans de Marseille vivent à St-Etienne: 3 CRS50 de La Talaudière. Détails des contre-expertises sur sa mort. Manif Gilet jaune à Marseille 1dec 19h: conclusion, elle aurait été tuée par 2 tirs (poitrine et visage) par cette CRS 50.

Zineb à la plage avant les tirs des gilets bleus
lors de la manif du sam 1dec 2018 des gilets jaunes.
PAS DE JUSTICE, PAS DE PAIX.
1juillet 2019, soit 7 mois après, ceux qui ont entraîné 
cet homicide ont l'impunité, pourquoi?

La CRS50 à la Talaudière 
(c'est 160pers; 132 fonctionnaires en tenue),
fêtait son anniversaire des 70ans
le 24 janvier 2015.

APRÈS LES NOUVELLES RÉVÉLATIONS SUR LES CONDITIONS DU DÉCÈS (cette semaine de juillet),  LA FAÇON DONT L’ENQUÊTE A ÉTÉ MENÉE,  LA CONTRE-AUTOPSIE RÉALISÉE À ALGER REND LE TRAUMATISME CONSÉCUTIF AUX BLESSURES CAUSÉES PAR LA POLICE « DIRECTEMENT RESPONSABLE DE [SA] MORT (par œdème pulmonaire aigu et  arrêt cardiaque) ».

CE DOCUMENT (de médecins légistes) BALAIE LA VERSION OFFICIELLE. IL JETTE UNE LUMIÈRE CRUE SUR LE FLOU DE L’AUTOPSIE FRANÇAISE ET CONTREDIT LES DÉCLARATIONS DU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR CHRISTOPHE CASTANER ET DU PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE DE MARSEILLE.
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Ce lundi matin 1er juillet 2019, à Paris comme à Marseille, les avocats de la famille Redouane ont reçu une visite. Celle d’un huissier, venu leur notifier la demande de dépaysement de l’enquête sur la mort de Zineb Redouane signée par Robert Gelli, le procureur général près la cour d’appel d’Aix-en-Provence. Cet avis doit être désormais soumis à la décision de la cour de cassation. Une routine judiciaire qui fera durer la procédure et perdre un temps précieux. Plus Six mois déjà que Zineb Redouane est partie.

C’est un autre document qui, ce même jour, relance pourtant spectaculairement le dossier, si besoin était, après les éléments déjà rendus publics la semaine dernière.

Après le rapatriement en Algérie du corps de Zineb Redouane, le 25 décembre dernier, le procureur de la République d’Alger près le tribunal de Dar el Beida, peu satisfait des retours de l’enquête en France et sollicité par la famille de Madame Redouane, a en effet ouvert une enquête préliminaire pour rechercher les causes de la mort de l’octogénaire.

Tous les enfants de Zineb – 4 filles et 2 fils – vivent en effet en Algérie et se sont tous constitués parties civiles dans les deux pays. Le Procureur a demandé dans la foulée une nouvelle autopsie, comme l’avocat de la famille le révélait dans un entretien qu’il nous accordait vendredi dernier. Nous nous la sommes procurée et la publions en exclusivité (ci-dessous). Ce document porte l’en-tête du centre hospitalo-universitaire d’Alger. Sur 10 pages, les professeurs Rachid Belhadj et Radia Yala procèdent à un examen minutieux et détaillé de la dépouille mortelle, le jour-même de son retour sur le sol algérien. Et constatent les dégâts.

l’autopsie algérienne réalisée le 25 décembre 2018, jour de Noel

Au-delà des incisions qui témoignent du travail de leurs homologues légistes marseillais de la Timone, ils relèvent en particulier :

  • au niveau de la tête de la victime « une ecchymose sous orbitaire s’étendant à l’angle interne de l’œil gauche associée à une hémorragie sous conjonctivale homolatérale », 
  • « un hématome allant de la région zygomatique droite passant par la région périorbitaire droite, l’hémiface droite et s’étendant à la pyramide nasale et aux lèvres pour se terminer au niveau de la commissure labiale gauche », 
  • « une plaie linéaire, à axe horizontale, suturée, mesurant 4 cm de long, juste au-dessous de la pyramide nasale (…) avec un important hématome du versant muqueux de la lèvre supérieure qui s’étend au versant muqueux de la lèvre inférieure, 
  • associés à une fracture déplacée et comminutive du maxillaire supérieur et un hématome gingival correspondant »…

Les deux légistes complètent sur plusieurs pages leur examen, notamment des cavités et des organes. Leurs conclusions se révèlent déterminantes et accablantes quant à la cause du décès. Bien loin du flou et du caractère « provisoire » de l’autopsie française, ils attribuent de façon certaine la mort de Mme Redouane au traumatisme crânien qu’elle a subi. Donc au tir policier.

La victime, écrivent-ils, « présentait un important traumatisme faciale imputable à l’impact d’un projectile non pénétrant ». « L’importance de ce traumatisme est directement responsable de la mort par aggravation de l’état antérieur de la défunte, malgré les soins prodigués en urgence », affirment les deux légistes dans leur rapport daté du 25 décembre 2018.

LIRE LA CONTRE-EXPERTISE EN INTÉGRALITÉ

https://lemediapresse.fr/wp-content/uploads/2019/07/1635_001.pdf

l’autopsie française, réalisée le 3 décembre 

Ce document sans ambiguïté vient contredire le travail des légistes marseillais, et surtout les déclarations publiques de Xavier Tarabeux, le procureur de la République de Marseille, et de Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur. En effet, l’autopsie française, réalisée le 3 décembre par les docteurs Marc-Antoine Devooght et Jacques Desfeux, du service de médecine légale de la Timone à Marseille, prenait un soin particulier à… ne surtout pas se prononcer. Faisant preuve d’une très grande prudence, les deux médecins constataient bien dans leurs conclusions « un traumatisme facial sévère, avec fractures de l’ensemble de l’hémiface droite, et des fractures costales », ainsi qu’un « œdème pulmonaire aigu, cause du décès après tentative de réanimation ».

Ils soulignaient encore les antécédents médicaux de la victime (« hypertension, obésité, diabète, coronaropathie sévère, valvulopathie cardiaque opérée ») et bottaient en touche, en service minimum, attendant « une communication du dossier médical » qui « pourrait déterminer avec plus de précision les circonstances de survenue du décès ». Un mois plus tard, le 19 janvier 2019, un rapport signé Marie-Dominique Piercecchi-Marti ne se prononçait pas plus sur les causes de la mort. L’auteur souligne encore que « ces données (celles relevées dans ce document, très technique, NDLR) ne sont pleinement interprétables qu’en confrontation avec le dossier médical ».

Ce rapport ne répondait toujours pas à ces questions majeures : Zineb Redouane a-t-elle été victime du (des) tir(s) reçu(s) en plein visage ? Est-elle morte des conséquences (complications) de ses blessures ? Ou a-t-elle été victime de problèmes médicaux, indépendamment des blessures occasionnées par le(s) projectile(s) qui l’ont percutée ?

À la différence de l’autopsie réalisée à Alger, l’autopsie française reste évasive. À notre connaissance, à ce jour, aucune démarche n’a été engagée auprès du médecin marseillais de Zineb Redouane, pour permettre enfin de lever les doutes. Et les conseils de la famille Redouane n’en ont en tout cas pas connaissance. Nous avons tenté de joindre en vain les deux légistes marseillais, mais ils n’étaient pas disponibles pour répondre aux questions ce lundi 1er juillet après-midi.

DES PHOTOS DU CORPS PARTICULIÈREMENT ÉPROUVANTES

Nous avons pu également consulter une série de photos de Zineb Redouane à l’hôpital avant et après son décès. Certaines réalisées à Marseille, d’autres à Alger. Elles sont terribles : on y voit la vieille dame portant les traces évidentes de traumatismes infligés par les projectiles utilisés par les forces de l’ordre le 1er décembre, alors qu’elle se trouvait dans son appartement (voir la vidéo du témoignage de la voisine à la fin de cet article).

Nous avons interrogé plusieurs médecins et leur avons montré les photos. Le nez et la mâchoire supérieure fracturés pourraient ne pas être le résultat d’un tir de grenade de désencerclement ou de grenade lacrymogène.

Ces grenades sont en effet à fragmentation. Elles sont formées de rangées de plots de caoutchouc dur et renvoient de multiples projectiles de façon circulaire et incontrôlée. Certaines, et c’était visiblement le cas à Marseille, envoient aussi du gaz lacrymogène. L’autopsie algérienne et les photos ne révèlent aucun de ces micro-impacts.

Par contre, les photos montrent, en plus de la fracture du nez, une trace d’impact rougeoyante et circulaire sur la poitrine de la victime. Cette marque ressemble étrangement à une marque de lanceur de balle de défense (LBD).

L’hypothèse selon laquelle Zineb Redouane a été visée par un ou des tireurs armés de LBD n’est donc plus à exclure.

le procureur Tarabeux

En dépit des manques de l’autopsie française, pointés en creux par le rapport des légistes algériens, le procureur de la République de Marseille et le ministre de l’Intérieur ne s’étaient pas gênés, juste après la mort de Zineb Redouane pour s’autoriser plusieurs sorties médiatiques dans ce dossier. Le 3 décembre, le procureur Tarabeux affirmait ainsi à l’AFP que la victime était morte « d’un choc opératoire », « un arrêt cardiaque sur la table d’opération ». Exact mais incomplet. Et orienté quand le même ajoutait qu’on ne pouvait « à ce stade, établir de lien de cause à effet entre la blessure et le décès » et, de façon encore plus affirmative, que l’autopsie démontrait que le « choc facial n’était pas la cause du décès »… Le même, s’il concédait que la défunte avait bien « reçu un projectile au visage », estimait encore dans les colonnes du Monde, le 20 juin,  que « la question est de savoir si son décès a pour origine l’intervention chirurgicale, compte tenu de ses antécédents médicaux lourds ».

comment Christophe Gaz-ta-Mère devient Gaz-ta-mort

Le 19 mars dernier, Christophe Gaz-ta-Mère était lui au micro de France Inter : « je ne voudrais pas qu’on laisse penser que les forces de l’ordre ont tué Zineb Redouane. Parce que c’est faux », s’était ainsi indigné le ministre de la police. Avant, tout de même, de nuancer – légèrement : «  Elle est morte d’un choc opératoire après effectivement avoir, semble-t-il (sic), reçu une bombe lacrymogène qui avait été envoyée, qui est arrivée sur son balcon ».

le vice-procureur de la République de Marseille André Ribes

Le patron de la police française et celui du parquet de Marseille, qui, comme nous l’avons annoncé la semaine dernière, avait envoyé le jour de la manifestation en observateur le vice-procureur de la République de Marseille André Ribes, n’ont jamais communiqué sur la présence du magistrat sur place. Ce dernier ne s’est pas manifesté publiquement et encore moins auprès de Mathilde Bloch, la magistrate chargée de l’instruction du dossier. Ils n’ont eu de cesse de peser sur l’environnement de ce dossier. Pour signifier à chacun de quel côté il fallait regarder, ou plus exactement où il ne fallait surtout pas regarder. Alors qu’une instruction est – en principe – en cours pour déterminer les causes de la mort de Madame Redouane, des éléments importants ont été dissimulés le jour de sa mort et au cours de l’enquête.

Au regard de la faiblesse de l’autopsie officielle (à écouter en complément de nos révélations, un document sonore de l’avocat de la famille, Maître Grazzini, accessible ci-dessous) – et des conclusions de celle réalisées à Alger, on ne peut qu’éprouver un profond malaise. Malgré nos relances, ni les légistes qui ont œuvré à Marseille, du service médical légal de la Timone, ni le procureur Tarabeux n’ont jugé nécessaire de répondre aux sollicitations des médias.

citations

  1. Zineb Redouane: L’autopsie réalisée à Alger contredit la version officielle - […]
    https://webinfo-france.com/zineb-redouane-lautopsie-realisee-a-alger-contredit-la-version-officielle
    document, révélé par LE MEDIA porte l’en-tête du centre hospitalo-universitaire d’Alger. Les professeurs Rachid Belhadj et […]
  2. Octogénaire morte après un tir de lacrymogène à Marseille : l'enquête piétine - Liberté News - […]
    https://libertenews.com/2019/07/02/octogenaire-morte-apres-un-tir-de-lacrymogene-a-marseille-lenquete-pietine/
    la justice algérienne, le pays d’origine de Zineb Redouane. Ses conclusions, dévoilées par Le Média, établissent que le « traumatisme…
  3. Les infos immanquables du jour: Météo trompeuse, affaire Zineb Redouane, Vincent Lambert et brevet des collèges – AMB Conseils - […] l
    http://vps377602.ovh.net/ambconseils/index.php/2019/07/02/les-infos-immanquables-du-jour-meteo-trompeuse-affaire-zineb-redouane-vincent-lambert-et-brevet-des-colleges/
    a défunte, le 25 décembre, a été rendue publique par le site Le Média. En voici les […]
  4. Marseille : mort de Zineb Redouane, les zones d’ombre de l’enquête – p-r-o-v-e-n-c-e.news - […]
    http://p-r-o-v-e-n-c-e.news/economie/marseille-mort-de-zineb-redouane-les-zones-dombre-de-lenquete/
    la justice algérienne, le pays d’origine de Mme Redouane. Ses conclusions, dévoilées par Le Média, établissent que le « traumatisme (facial) est directement responsable…

Référence

https://lemediapresse.fr/politique/exclusif-mort-de-zineb-redouane-lautopsie-algerienne-qui-contredit-les-autorites-francaises/

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La provence, édition Marseille

MERCREDI 03/07/2019 à 11H17 

le 25 janvier dernier, alors même que les cinq CRS du pool de "lanceurs cougars" étaient entendus par les enquêteurs de l'IGPN (la police des polices), un expert balistique de l'INPS (institut national de police scientifique) à Ecully était lui-même auditionné. 
Il est 19h04, ce samedi 1er décembre. Après avoir sécurisé la préfecture, mais surtout l'hôtel de ville, les 70 policiers de la CRS 50 de Saint-Étienne - détournée le matin même de sa mission de "lutte contre l'immigration clandestine" prévue à Nice - se retrouvent dans le secteur de Noailles (1er). "L'ambiance était insurrectionnelle en plein centre-ville", confie, sur procès-verbal, le chef du "pool des lanceurs cougars" aux enquêteurs de la police des polices, le 24 janvier. Selon nos informations, confirmant celles de Médiapart, sur les images de la vidéoprotection de la Ville, on aperçoit 3 CRS : deux derrière un bouclier et le dernier avec un lanceur de grenade à l'épaule, qu'il semble être en train d'armer. Ils évoluent en colonne vers la rue des Feuillants (1er) où des centaines "d'émeutiers" - en marge de la manifestation des gilets jaunes et de celle contre le logement indigne - sont présents.
La CRS 50 y a utilisé :  
—200 grenades lacrymogènes MP7 - tirées par ces "cougars" (qu'il faut, aux dires de tous, absolument orienter à 45 degrés grâce à un repère sur l'arme) 
—50 grenades à main, 
—28 de désencerclement 
—et effectué 38 tirs de LBD. 
Zineb s'est écroulée au sol de son logement du 4e étage de la rue des Feuillants. Elle était en pleine conversation avec sa fille Milfet, alors de l'autre côté de la Méditerranée et aussi sa voisine (voir ci-dessous la video). "Elle m'a dit qu'elle allait fermer les volets pour se protéger des gaz de la rue".
Habilité par le ministère de l'Intérieur, le professionnel avait été missionné par la juge d'instruction du dossier, Mme Kapp (le dossier est depuis dans les mains de Mme Bloch) pour effectuer des constatations sur les lieux des faits mais aussi pour expertiser les scellés, notamment les grenades et évidemment l'arme qui a servi à projeter celle qui a impactée le visage de Zineb Redouane, ce 1er décembre alors qu'elle se trouvait à sa fenêtre rue des Feuillants à Marseille (1er). Cette dame de 80 ans était décédée le lendemain à l'hôpital.

Si l'un des CRS concluait son audition en confiant que "cela est bien triste pour la dame, mais aucun de nous n'a jamais voulu faire de mal à qui que ce soit", un proche de ce dossier ultrasensible pilonnait hier : "Bien sûr qu'ils savent qui a tiré et qu'ils se couvrent, c'est normal entre collègues, mais c'est notre boulot de trouver la faille".

https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5577307/info-la-provence-mort-de-zineb-redouane-a-marseille-laudition-dun-expert-balistique-qui-met-a-mal-la-vers

une autre affaire dans l'affaire, style Benalla marseillais?

Plusieurs des cinq CRS50 de la Talaudière ont évoqué au cours de leurs auditions à l'IGPN la présence à leurs côtés, au coeur de "cette guérilla urbaine", du procureur adjoint de Marseille, André Ribes. 

Une présence qui, puisqu'elle n'avait jamais été rendue publique par le procureur de la République Xavier Tarabeux - même pas communiquée à son supérieur le procureur général de la cour d'appel d'Aix, Robert Gelli - a fini par jeter comme un zeste de suspicion sur le rôle de ce magistrat, souvent qualifié de "proc' de terrain" et en poste à Marseille depuis 5 ans.

"Pourtant, j'ai été présent sur ces manifestations quatre week-ends d'affilée car j'étais de permanence dans le cadre d'un renfort de magistrats", nous a-t-il confié hier, alors qu'il avait jusque-là observé un mutisme médiatique. "Je portais le brassard du parquet, vert et très visible, et non celui de la police !", ajoutait-il, sans doute en réaction aux mots prononcés à son encontre sur Le Média où il est décrit comme "un observateur non officiel, un peu comme Alexandre Benalla".

Si le procureur général - qui s'est récemment dit favorable à un dépaysement du dossier que la cour de cassation va trancher - a indiqué que la présence du procureur adjoint, qui a piloté le tout début de l'enquête sur la mort de Zineb, est "susceptible de perturber la sérénité du déroulement" des investigations, une motion de soutien a, selon nos sources, été votée par une grande majorité de ses collègues du parquet, lundi 1er juillet. "C'est un texte court. On n'y évoque évidemment pas le fond du dossier mais on apporte notre soutien à André Ribes qui fait l'objet d'une campagne de dénigrement dans la presse alors qu'il est doté de grandes qualités humaines et professionnelles", assurait hier un magistrat.

Au-delà de sa simple présence aux côtés des forces de l'ordre, le fait qu'il ne se soit pas signalé auprès de la juge d'instruction jette un trouble. N'a-t-il tout simplement rien vu de ce tir ? "Son silence est anormal, on ne peut pas être témoin de faits et, même de façon éphémère, directeur d'une enquête", pestait hier Me Bouzrou. "Ça n'est pas sa présence qui me gêne mais le fait que le procureur Tarabeux ne l'ait indiquée à personne !", enchaînait l'autre avocat en partie civile, Me Grazzini. "D'autant que le procureur Ribes n'est pas du genre à couvrir obstinément les flics. Je ne peux pas encore me prononcer quant à l'affaire Zineb Redouane, mais une chose est sûre, dans le cadre de l'autre affaire de violences policières à Marseille que je défends, celle de la jeune Maria, ce procureur n'a pas réfléchi : il a tout de suite saisi l'IGPN et si l'enquête avance, c'est grâce à lui."

un témoignage des violences des gilets bleus ce 1dec à Marseille et des derniers moments de Zineb par sa voisine qui a porté secours.

NADIA VOISINE de ZINEB REDOUANE
qui témoigne.
L'aprés-midi en se promenant sur vieux port,
son petit fils un bébé de 2mois et sa petite fille de 4ans
et la famille 
ont été gazés et sont allés à l'hopital...
Puis en rentrant elle secourt à 19h10 sa voisine en sang!
Les pompiers sont venus à 20h, une heure après...
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NON A L IMPUNITE

lundi 1 juillet 2019

2019-06-29 samedi et dimanche et ce lundi 1juillet, XXXIII acte, manifestations actions GJ dans le rhone, la loire et haute loire.

Enfin Lyon centre a son rond-point, symbole puissant.

Il est à la croix-rousse en face de l'hopital avec des actions décoration, tracts et ouverture péage parking hopital tous les vendredis de 18h à 22h.

Une quarantaine gilets jaunes de Lyon centre et de Tarare ont réinvesti leur nouveau fief ce dimanche 23 juin en début d'après-midi pour réitérer leur opération "parking gratuit". 

Appuyées sur les massifs de fleurs, des pancartes annoncent aux automobilistes : "Parking offert par les gilets jaunes". "On trouve que les gens ne devraient pas avoir à payer pour se rendre à l'hôpital, explique Warren, des gilets jaunes de Lyon centre. Surtout que cet argent ne va pas aux soignants qui ont des conditions de travail désastreuses." Quant aux automobilistes, "ils étaient super contents, même ceux qui ne sont pas pro-gilets jaunes". 
Ces gilets jaunes en ont aussi profité pour les inciter à signer la pétition contre la privatisation d'Aéroports de Paris.

On va s'installer durablement sur le rond-point.
On a commencé à orner de nos couleurs, ainsi que l'entrée de l'hôpital de la Croix-Rousse.
ON LACHE RIEN!


Ce lundi 1er juillet dès 19h les GJ de Feurs font l'élection du RIC à Esssertine sur Donzy ( à l'est de Feurs) avec carte identité et isoloir.



De Yo, une organisation se prépare pour le 17 juillet au soir sur le terrain de Veauchette qui sera tiré feu d'artifice et barbecue prévu pour les 8 mois gilet jaune merci de faire circuler.

samedi 29 juin XXXIII acte GJ à Lyon et dans le Rhône

Des manifestations ont lieu à Lyon, Givors et au Grand parc de Miribel-Jonage

https://www.leprogres.fr/rhone-69-edition-lyon-metropole/2019/06/29/acte-33-des-gilets-jaunes-suivez-la-mobilisation-en-direct-a-lyon-et-dans-le-rhone

14 heures: A Lyon, les manifestants se rassemblent à la Croix-Rousse et place Antonin-Poncet
Une centaine de Gilets jaunes, pour certains équipės de pistolets à eau et de bouėes s'est élancée à 14 h de la place Antonin-Poncet et défile dans le calme rue de la République.
Après avoir déambulé dans la presqu’île, le cortège qui comptait 200 GJ au plus fort de la mobilisation, est réduit à une 50taine de personnes qui se trouvait à la hauteur de la rue Grenette vers 17 heures et là Deux Gilets jaunes ont été interpellés rue Victor Hugo, où ils ont renversé des barrières de chantier.

Sur l’hôtel de ville, des manifestants ont rebaptisé la rue Joseph Serlin 
« rue Zineb Redouane» en hommage à cette octogénaire 
décédée le 2 décembre2018 à Marseille lors d’une opération chirurgicale, 
après avoir été blessée par une grenade lacrymogène 
alors qu’elle fermait ses volets.

16h00 : A Givors, des Gilets jaunes distribuent des tracts pendant la Fête de la ville
et aussi soutien aux urgentistes de l'hôpital Montgelas à Givors.:
https://www.facebook.com/Givors69/videos/2198363177161145/

 Saint-Etienne

bcp étaient allés au Puy ou Givors, ou Monceau ;-) ou en France LOL.

un billet de Carlos du 29 juin:
Je voudrait remercier les GJ de la haute Loire pour le super accueil qu ils nous ont réservé et je rajouterait aussi que beaucoup sont venus me dire qu ils ont aimé les manifs a saint Étienne alors que nous nous somme toujours a dire que c est mieux ailleurs a nous critiquer alors oui nous somme pas les meilleurs a sainté mais nous ne somme pas les pires non plus et oui j espère que sainté n est pas mort et svp ne lâchez rien et surtout revenez a commencer pour ceux qui peuvent de venir aux AG le lundi soir pour réorganiser les actions et les manifs et n oubliez pas ce que nous avons traversé depuis le début ensemble et n abandonnons pas nos morts nos blessés nos amis qui ont des ennuis avec la justice a cause de cette répression abusive envers les GJ et surtout rappelez des bons souvenirs des connaissance faite grâce a ce mouvement alors revenez ont a besoin de tout le monde.
une video de Carlos au puy:
https://www.facebook.com/carlos.deoliveira.33886/videos/1131901686997216/?t=16

Paris

acte 33, PAris 29 juin

Lille, la nationale

à 24:0 ca gaz fort.

vendredi 29 juin Un sit-in pacifique à Paris gazé à 20cm des visages. L'image de la France, des forces sécuritaires notamment ces "professionnels" CRS et de ce gouvernement se dégradent encore plus. Nous sommes en train de gagner notre guerre psychologique.

Un sit-in pacifique gazé à 20cm des visages Merci au journaliste Clement Lanot

Le blocage et l’évacuation ont eu lieu vendredi sur le pont de Sully. Des images de l’intervention des forces de l’ordre ont été largement partagées sur Twitter : elles montrent des policiers aspergeant abondement de gaz lacrymogènes des militants participant pacifiquement à un sit-in lors de l’occupation de ce pont du centre de Paris par l’organisation Extinction Rebellion. Né au Royaume-Uni, ce mouvement prône la "désobéissance civile" pour lutter contre le changement climatique.

"Les forces de l’ordre sont arrivées vers 13h et après 10 ou 15 minutes plutôt calmes, les CRS ont commencé à évacuer les bloqueurs assis en première ligne", a raconté samedi soir l’une des militantes, qui a voulu être désignée sous le prénom de Flora. "Comme ensuite ces bloqueurs revenaient, ils ont opté pour leur stratégie du gazage à 20 cm du visage", a-t-elle ajouté. "L’évacuation a duré 40 à 45 minutes, vers 14h le pont était rendu à la circulation."

"On était sur un lieu non déclaré, c’est le principe de la désobéissance civile", a-t-elle poursuivi. Selon elle, l’action devait initialement avoir lieu sur un autre pont, le pont au Change, et Extinction Rebellion en avait "prévenu la préfecture".

La vidéo d'un journaliste a été vue plus 1.5 million de fois (ce lundi 1juillet à 10h) et a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux et les sociétés européennes. L'image de la France, des forces sécuritaires notamment ces "professionnels" CRS et de ce gouvernement se dégradent encore plus. Nous sommes en train de gagner notre guerre psychologique.



Merci Clément.
On s'était déjà vu à Paris pour les GJ.
Ila avait pris un tir LBD fin avril
Identifiable comme journaliste,
Carte de presse, brassard et caméra.
Pas de blessure, merci les protections.
Les forces de l'ordre françaises sauf la gendarmerie
sont les plus mauvais professionnels de l'Europe.
Ils n'arrivent plus à bien évaluer les situations
car trop épuisés.


Il était présent avec une de ses videos typiques de 2 policiers isolés et coursés 
puis pris pour cible par plusieurs projectiles dont un cacatov 
en début de manif. Ils ont été exfiltré par moto.

On se demande si ce gouvernment macrote
ne cherche pas à ce que des citoyens GJ "tuent" des citoyens gilets bleus.
Et des gilets bleus ont déjà tué et mutilés...
Nouveauté d'une Guerre civile bas niveau long terme.

Réactions des macroniens

"Quand j’ai vu ça , je me suis posé des questions et j’ai regardé la vidéo dans son entier", a réagi ce dimanche le ministre de l’Écologie, François de Rugy, sur BFMTV.

"Au début les CRS appellent les manifestants à débloquer (...) Ce sont des manifestants très radicaux. Quand vous leur demandez pacifiquement de dégager la voie, ce qu’ont fait les forces de l’ordre avec des hauts-parleurs et qu’évidemment ils refusent (...) on est obligé de mobiliser des CRS pour prendre les personnes une par une et essayer de les enlever", a affirmé le ministre.

"Ça se finit par l’utilisation de gaz qui ont pour but que les gens s’en aillent", a-t-il ajouté.

Christophe Castaner a demandé un rapport au préfet de police de Paris sur les modalités de l’évacuation controversée vendredi à Paris d’une manifestation écologiste.

Selon la préfecture de police, les forces de l’ordre sont intervenues pour faire "cesser l’entrave à la circulation générée par cette action".  Après avoir demandé aux responsables "à plusieurs reprises de se disperser" et "devant leur refus de quitter les lieux», des sommations ont été effectuées sans plus de succès.

"Ce rassemblement a ensuite été dissipé par la force publique", relate la préfecture de police, qui précise que deux personnes ont été placées en garde à vue pour délit d’entrave à la circulation.

dim 30 juin : rapport sur l’état des finances publiques par le gouvernement mecronien, qui se dégrade--> la faute aux GJ!

Le mouvement des gilets jaunes a été dur, et sa facture est salée, avec une dette qui bat des records, reconnaît le gouvernement dans son rapport sur l’état des finances publiques.

En septembre 2018, avant le mouvement, le gouvernement prévoyait pour 2020 une diminution de la dette à 97,5%, il la remonte à 98,9%, soit autant que cette année.

Quant au déficit, qu’il prétendait rabaisser à -1,4%, il l’attend désormais à -2,1% dans ce rapport préparant le débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée, le 11 juillet.

Le coût des baisses d’impôts

Mais 1% du PIB pèse environ 2,3 milliards d’euros  soit le coût de la subvention d'état pour le CNRS premier organisme de recherche au monde (~40000personnes ~1000lab, ~40000publications/an; http://www.cnrs.fr/sites/default/files/download-file/08_cnrs-en-chiffre-2016.pdf) !

Et l’évolution des finances françaises est en décalage avec celle de nos voisins, qui ont déjà réduit dette et déficit. "Cette divergence accrue entre la France et ses partenaires pourrait entraîner une dégradation de la qualité perçue par les investisseurs de la signature de la France", menaçait la semaine dernière la Cour des comptes.

Les mesures prises en réponse aux gilets jaunes, en décembre puis au printemps, vont coûter 17 milliards d’euros, a précisé le Premier ministre.

Une part importante financera des diminutions d’impôts des entreprises (impôt sur les sociétés) et des ménages (suppression totale de la taxe d’habitation et nouvelle baisse de l’impôt sur le revenu), mesures qui vont soutenir la croissance (+1,4% en 2020)

Des ceintures à serrer

Le gouvernement mettra en avant ces éléments devant les députés. Mais il devra aussi leur préciser les économies budgétaires destinées à contenir à 0,5% la croissance des dépenses publiques (hors inflation). Le rapport cite "les secteurs du logement, des contrats aidés, de l’audiovisuel public, ainsi que le champ social dont l’assurance chômage, en plus de la revalorisation modérée de certaines prestations sociales, contenue à +0,3%".

À ce stade, il n’évoque pas d’économies sur les retraites, avant la grande réforme du système à points.

Conclusion

Les GJ seraient la cause des déficits engendrés par  ce "gouv-errement" et donc veut faire des économies sur le dos des pauvres...


Le jeudi 27 juin, deux jeunes de Youth For Climate Lyon sont convoqués en Maison de Justice et du Droit pour avoir peint eux-mêmes des pistes cyclables lors de la dernière journée de mobilisation internationale des jeunes pour le climat à Lyon



C’était le vendredi 24 mai 2019, répondant à l’appel à actions décentralisées dans toute la ville de Lyon, 3 000 jeunes étaient mobilisés :
grève, manifestation et actions de désobéissance civile non-violentes tout au long de la journée pour dénoncer la pollution de l’air.

Après le blocage de la presqu’île par 5 000 personnes lors de la Marche pour le climat du 27 janvier la rendant ainsi piétonne, en réaction au Plan Arbres de Gérard Collomb, aux financements attribués au projet autoroutier de l’Anneau des Sciences, ainsi qu’à la carte de Greenpeace pointant les écoles les plus polluées, c’est une série d’actions qui a émaillé la ville de Lyon.

2,7 km aller-retour de pistes cyclables

Plus de 150 plantations ont été réalisées dans toute la ville et 2,7 km aller-retour de pistes cyclables ont été dessinées par des militants de Youth For Climate Lyon et ANV Rhône. « Si personne ne le fait, on le fait nous-même ! » tel était le mot d’ordre de la journée.

Alors que la comparution des deux jeunes de 15 ans, interpellés ce jour-là, est prévue ce jeudi, « en plein pic de pollution », Youth For Climate Lyon, Youth for Climate France, Alternatiba/ANV Rhône, le Collectif de parents de l’Ecole Michel Servet « dénoncent la disproportion de cette répression quand il s’agit ici de rendre réels et concrets les changements que les jeunes et plus largement les Lyonnais veulent voir opérer dans leur ville, comme en témoignent les fortes mobilisations de ces derniers mois. »

Sur les réseaux sociaux, les deux jeunes reçoivent le soutien de militants écologistes vivant dans d'autres villes, comme à Rennes.

Alors que les deux jeunes étaient entendus en maison de justice et du droit, trois autres jeunes ont été interpellés alors qu'ils étaient venus soutenir leurs camarades. Ils auraient été en train de peindre eux aussi des pistes cyclables sur la chaussée quand ils auraient été arrêtés. Ils sont ressortis du commissariat du 1er arrondissement avec un rappel à la loi, communique Alternatiba ANV Rhône, sur twitter.

dimanche 30 juin 2019

2019-06-29-ADA-assemblée-des-assemblées ADA à Monceaux les mines

De la Loire, pour le samedi
nous étions 3femmes+1homme de Feurs
1femme+3hommes de St-é
1homme de Firminy
1homme de Roanne.

Nous étions ~800-1000 GJ de partout même qq de Suisse et Belgique, qui ont témoigné une répression + forte qu'en France !

GRANDE ACTION VALIDEE PAR TOUS à l'ADA: ACTE 35 caravane des caravanes sur Paris le 11, 12 on passe par les RP des GJ sur nos chemins et le 13 juillet, on entre tous ensemble dans PARIS et 14 juillet sur les champs

caravane des caravanes sur Paris le 11, 12 on passe par les RP des GJ sur nos chemins et le 13 juillet, on entre tous ensemble dans PARIS
et la fête le 14 juillet GJ avec un procès comme Louis XVI et Marie Antoinette, pour qui vous savez.

caravanesjaunespartout@gmail.com
pour s'organiser

sur Facebook déjà 100 000 inscriptions intéressées.

puis 24 et 26 aout Biarritz TOUS LES GJ pour chanter 

"le G7 c'est G Gilets G vain au sec, rendez l'argent aux travailleurs pauvres. On lâche rien, bande de vauriens" ;-) 

qq de mes photos/videos

qq personnages attachants

petit Jean de Marseille
qui marche depuis le 1er juin et
remonte sur Paris pour le 13 juillet
afin de rencontrer Macrote.


Alain Cocq

Non, Alain Cocq, la mascotte des gilets jaunes, n’est pas mort, figure du mouvement des gilets jaunes à Dijon!!!!
Malgré la canicule il est resté avec nous et a fait bcp de live.


Merci Alain, tu es resplandissant.
Que Dieu t'aide dans cette épreuve.
Tu as bravé la chaleur et les déplacements
et de si nombreuses souffrances.
Tu es notre héros.
la phase terminale d'un cancer généralisée est douloureuse.
Tiens bon le 14 juillet Macrote te recevra de gré ou de force jaune.

Le gilet jaune Alain Cocq a été reçu 
samedi après-midi 3 fev 2019 
en préfecture de Dijon. 
hélas l'entrevue a tourné court.

le 3 juin à Dijon 
action gilet jaune au conseil départemental
dans son ambulance
---

ET PETIT JEAN ET ALAIN COQ ENSEMBLE À L'ADA
https://www.facebook.com/alain.cocq.7/videos/vb.1305120723/10214872824876557/?type=2&video_source=user_video_tab
pour moi le best de l'ADA de Monceau.
alllez sur le FB d'Alain il y a bcp interviewé à l'ADA.
---
Sinon Alain m'a aussi interviewé:

https://www.facebook.com/alain.cocq.7/videos/10214873208086137/?t=78

des posters

un exemple de panneau qui présente un groupe de GJ

la vie ensemble sous la canicule

on cherchait l'ombre car la canicule
c'est monté à 40°C à Monceau,
Cela nous a crevés plus que de la lacrymo...




qq stand


la nourriture en prix libre




rencontre entre qq chercheurs CNRS 
(et universitaires; en tout une dizaine à l'ADA).
Ici les lyonnais et stéphanois sauf 2 autres déjà partis 
et l'étudiante en master/pré-thèse qui prend la photo
la seule qui bosse comme d'hab ;-) LOL



l'arc de triomphe
1000 choux pour 1000GJ
en soirée du samedi

dimanche

155min le dimanche
ADA c'est créer une nouvelle forme d'intelligence collective ?
mais c'est chiant dès fois
car la prise de décision c'est très dur!

Média

FR3 locale le samedi

"Le mouvement couve, les braises sont encore là. On voudrait faire en sorte que le mouvement reste bien vivant pour qu’il soit un garde-fou des politiques", explique Pierre-Gaël Laveder, un des "gilets jaunes" de l'échangeur du Magny, à Montceau.

Après Commercy en janvier et Saint-Nazaire en avril, c’est la troisième fois que les "gilets jaunes" se retrouvent pour réfléchir à l’avenir du mouvement né il y a huit mois, quand la décision d’augmenter les taxes sur les carburants avait provoqué un embrasement social inédit, né sur les réseaux sociaux.

L'été, ce sont les vacances, mais il y aura de nouvelles manifestations à la rentrée de septembre, assurent les "gilets jaunes" réunis au gymnase du Pouloux pour deux jours. Environ 250 délégations de l’Hexagone sont présentes.

Au programme : des ateliers où l’on débat entre autres du capitalisme ou encore du RIC, le référendum d'initiative citoyenne tant souhaité. Parfois, la présence des journalistes n’est pas souhaitée.



1 journaliste sur 2 jours de Mediapart

Mediapart


Une quatrième "Assemblée des assemblées" est prévue. La date et le lieu choisi pour ce prochain rendez-vous

DEBATSSSSS

Dès le samedi matin présence de 650 délégués représentant 230 groupes venus de toute la France sur le site du Pouloux au Bois du Verne.




Une plénière pour présenter le fonctionnement de cette assemblée et les différentes thématiques abordées dans les groupes de travail, 6 axes sont retenus :

-Les référendums citoyens RIP

-le capitalisme

-ACL

-ADA (Assemblée des assemblées), élément de structuration/figures médiatiques

-le terrain : actions

-Convergences

RESULTAT

AXES. 

Le pôle Axes a travaillé d’arrache-pied pour synthétiser toutes vos contributions (qui sont à votre disposition ici). 
Le fichier Axes disponible ici est donc le fruit de cette synthèse. Certaines questions n’ayant pas fait consensus au cours des 2 précédentes AdA, nous souhaitons que nous réfléchissions collectivement à ces sujets.

Sinon voir

https://montceau.assembleesdesgiletsjaunes.fr/

31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...