Blog aussi sur les répressions contre mes activités "gilets jaunes" comme chercheur CNRS à l'université de St-Etienne. Voir les lettres officielles sur le côté droit—> Expériences et Analyses de "la stratégie de la tension choisie par le gouvernement depuis le début et de "surenchère" L. Mucchielli DirecteurRechercheCNRS.
article procès
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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm!
En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis.
Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures.
https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales
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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé
Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires
Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.
Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques.
Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.
Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.
Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.
Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?
Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.
J'ai voulu faire un compte rendu assez large qui démontre que le mouvement des GJ n'est pas ce que disent les médias; il est très vivant et dynamique avec de nouvelles idées d'action.
une petite sélection des nombreuses vidéos...
La dernière à la fin de ce post est trop top!
St-Etienne
150 GJ et d'autres issus de divers courants politiques et associatifs ont manifesté.
départ place du peuple, puis Fourneyron monument aux morts des 6000 MPF de 14-18, puis hôtel ville, puis la préfecture, puis tribunal. puis dispersion.
Les bleus sont restés très très loins...
juste un RG qui nous observait ;-))
on marche; c'est la république en marche, la vraie ;-)
Fourneyron monument aux morts
préfecture
1h30 de vidéos de Carlos
Puis après, notre petit groupe a rencontré une homme en allant boire un coup à Jacquard.
Fafa a reconnu le type de Facebook qui laisse des commentaires injurieux sur les gilets jaune., qui se dit "milliardaire", en fait c'est un monsieur aigri retraité qui pousse son vieux caddie des courses dans le quartier Jacquard... Traité de clochard, il nous a fait un doigt.
Je l'ai filmé:
De 18h à minuit, opération reprise du Rond-point de Villars; une 50aine de GJ.
Less bleus nous ont fait dégager vers 11h.
On s'est déplacé sur la pente.
les 12 derniers GJ
pour ce Sam 3 aout
jour de l'abolition des privilèges
A minuit, le dernier passage des bleus...
traitement dans médias locaux
une "centaine" de personnes se sont retrouvées place du Peuple à Saint-Etienne vers 14 heures. Parmi eux, des gilets jaunes et Pierrick Courbon, leader de l'opposition de gauche dans la ville.
ils sont une cinquantaine de Gilets jaunes à être partis de la place Bellecour à 14 heures pour un rassemblement en hommage à Steve, le jeune garçon qui s’est noyé à Nantes après une intervention policière "controversée".
Après être passés sur la place Antonin-Poncet, les manifestants se sont retrouvés devant l’ancien palais de justice avec des banderoles « Justice pour Steve ».
merci à Marie la bretonne et aussi de Lyon
pour cette photo
Dans le Vieux Lyon, ils ont lancé des œufs et des tomates sur la permanence parlementaire du député LREM, Thomas Rudigoz. Quelques tirs de gaz lacrymogène sont à noter. Lyon 5e
Ils se sont ensuite déplacés du Vieux Lyon jusqu’à la place des Terreaux. Les camions de policiers sur leurs talons.
A 17h30, quelques Gilets jaunes ont tenté d’entrer dans le magasin Printemps de la rue de la République à Lyon.
à 18 heures place Bellecour
Une soixantaine de personnes, dont quelques Gilets jaunes qui avaient commencé leur périple à 14 heures, se sont réunis à 18 heures place Bellecour. L ‘objectif ? Rendre hommage à Steve, le jeune garçon qui s’est noyé à Nantes la nuit de la fête de la musique après une opération de police controversée.
Des pancartes des Gilets jaunes « la terre Ceta mère » ont été collées sur la statue, et celles demandant « Justice pour Steve » étaient brandies en haut de quelques bras.
Musique et discussions : l’opération reste discrète pour le moment. « Est ce qu’on irait pas defiler en ville pour surgir de la réalité ? » lance un des initiateurs du rassemblement. « C’était déjà pas mal la rencontre du député », répond un Gilet jaune en rigolant, en référence aux tomates lancées sur la permanence de Thomas Rudigoz dans le Vieux Lyon. « On n’en peux plus, nous! » crie un autre.
Le groupe s’est séparé dans le calme peu avant 19 heures.
~139 personnes ont réclamé « Justice pour Steve » au Puy-en-Velay
Après un premier rendez-vous sur le parking de Cluny et un passage devant le groupement départemental de gendarmerie, une centaine de manifestants, issus de plusieurs associations et de mouvements syndicaux se sont retrouvés à 15 heures devant la préfecture du Puy-en-Velay. On y retrouvait des membres des Gilets jaunes, d’Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne), de FO (Force ouvrière) et de FSU (Fédération syndicale unitaire).
Une minute « de la honte » et la fontaine de la place du Plot colorée en rouge
Ils sont venus demander des réponses et réclamer « justice pour Steve », ce jeune homme de 24 ans survenue après une intervention des policiers lors de la Fête de la musique à Nantes. Après les invectives telles que « justice pour Steve » et « Castaner en prison », les manifestants ont souhaité respecter une minute de silence. « Une minute de la honte ! » vocifère l’un d’eux. Il enchaîne : « Honte aux forces de police qui nous mutilent, aux préfets qui veulent qu’on nous frappe ! » Quelques prises de paroles ont ensuite animé le front de la préfecture.
Paris
2h de vidéo
la manif déclarée
4h de video
Nantes
Plus de 2000 GJ
Au moins deux manifestants ont été blessés, et un policier...
"Justice pour Steve" mais aussi "Hong Kong Toulouse : même combat".
Les pancartes des gilets jaunes toulousains dénoncent les violences policières en générale,
partout en France et dans le monde.
1000 GJ.
D'après la police, les manifestants étaient environ 300 aux alentours de 17h45 ce samedi 3 août. Les forces de l'ordre ont lancé du gaz lacrymogène, notamment pour les empêcher de se rendre sur la place du Capitole où il est interdit de manifester depuis un arrêté prefectoral. Aucune interpellation n'a été réalisée.
C’est l’opération "Autoroute du peuple". Une petite centaine de Gilets jaunes a tenté de mener une opération de péage gratuit au péage de Vienne-Reventin en ce jour de chassé-croisé.
Une partie d’entre eux a envahi l’autoroute A7 autour de 10h30 ce samedi 3 août avant de reculer face aux forces de l’ordre.
Ils sont venus de Lyon, Givors, Villefranche, Grenoble, Saint-Etienne, Chambéry, Crolles, Bourg-en-Bresse, etc.
Après avoir échoué à lever les barrières du péage, les Gilets jaunes ont agité leurs gilets et fait du bruit sur le pont. Les automobilistes ont répondu en klaxonnant.
Après un pique-nique collectif, les manifestants envisagent de retenter leur coup à un autre péage.
Finalement, dans l'après-midi, les Gilets jaunes se sont rabattus sur le péage de Beynost, dans l'Ain, sur l'A42 où ils n'étaient plus qu'une cinquantaine vers 14h30. Ils sont parvenus à ouvrir les barrières, en dépit des gendarmes présents.
Ils ont tenté de mettre du plastique noir autour des caméras puis ils ont fini par partir d’eux-même dans le calme.
Dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 août, aux alentours de 1 heure du matin, une quarantaine de gilets jaunes, au plus fort du rassemblement, se sont retrouvés sur le rond-point des Chantiers-du-Beaujolais. Le tout a duré environ 45 minutes. Ils avaient préparé des banderoles fustigeant la politique du ministère de l’Intérieur, Christophe Castaner. Dans plusieurs lieux en France, des manifestations sont organisées ce week-end dans ce sens après la découverte il y a quelques jours du corps de Steve Maïa Caniço, disparu lors de la Fête de la musique, à Nantes, après une charge des forces de l’ordre. Le rassemblement s’est terminé dans le calme. Les banderoles ont été abandonnées sur place.
Un CRS s'est donné la mort jeudi matin dans l'agglomération lilloise.
Il s'agit du 46e suicide dans la police depuis le début de l'année.
Un policier s'est suicidé ce jeudi matin dans l'agglomération lilloise, selon nos informations. L'homme était affecté à la CRS 11, basée à Lambersart, près de Lille. Il se serait donné la mort par arme à feu.
pour le 45ième: Mercredi, un policier âgé de 46 ans, de la 9e Compagnie Républicaine de sécurité, s'est suicidé la mort à son domicile à Rennes.
La semaine dernière, cinq policiers s'étaient donné la mort : deux en région parisienne, un en Isère, un dans le Pas-de-Calais et un autre dans le Gard.
Rappel, en 2018, 35 policiers et 33 gendarmes s'étaient suicidés, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.
Le corps retrouvé lundi 29 juillet dans la Loire à Nantes, est celui de Steve, disparu après une intervention absurde des forces de l’ordre lors de la fête de la musique où 14 jeunes ont été à l'eau. Une information judiciaire pour "homicide involontaire" a été ouverte ce mardi 30 juillet.
Le timing du mardi 30 juillet démontre que ce gouverne-ment marche en arrière et subit le timing en essayant de reprendre la main.
Sentant proche la démission de GAZ-TA-MERE, ils essaient de trouver d'autres fusibles comme les organisateurs de cette manifestation nantaise qui existe depuis 20ans ou du local...
La première question scientifique est pourquoi et comment la police est intervenue à 4h du matin la nuit de la fête de la musique dans un endroit qui ne dérange pas et dont cette fête existe depuis 20ans?
Après qu'ils reçoivent des projectiles, ces bleus hypergazent et sans visibilité et suffocant, des jeunes tombent dans la Loire, soit 14 jeunes qui se retrouvent à l'eau. ALLO la police?
La deuxième question est pourquoi au bout d'1mois, on en est là, pourquoi un sonar qu'au bout d'1mois?
La façon d'intervention avec LBD, grenade avec de la TNT, hyper-gazage, sortit des couteaux pour exploser des ballons jaunes, éjecter des personnes habillés en jaune de la vie publique..., est "critiquée" par l'ONU, à l'Europe, aux divers conseils, par divers organismes dans le monde.
IGPN est un organisme qui affirme que Zineb tué le 1er décembre, les CRS de la 50 sue St-étienne n'y seraient pour rien, ce qui a permis de donner un médaille "gilet jaune", qu'il est normal que 110lycéens restent 1h à genoux les mains sur la tête et contre un mur faisant nous souvenir du comportement des milices pro-hiltleriennes en 1940-45.
les chiffres
4 sections de CRS ont été engagées, + 76 effectifs de la sécurité publique, + une section de la compagnie départementale d'intervention. Par ailleurs, un bateau de l'association « Sécurité Nautique-Atlantique » (SNA) patrouillait devant cette partie du quai où se situaient les hangars à bananes de minuit à huit heures, en « raison des risques de chute ». Le nombre de participants à la fête près des hangars n'a pas été comptabilisé par l'IGPN. Un véhicule léger a été attaqué et le rapport évoque des « policiers blessés en nombre », quatre au total si l'on se fie à une autre partie du rapport.
10 grenades de désencerclement (DMP), 12 tirs LBD, 33 MP7 (gaz lacrymogènes), soit 33*8 = 264 galettes ont été utilisés lors de la tentative de maintien de l'ordre. 1 "usage de la matraque sur une personne au sol pendant l’intervention" Au total, 7 interpellations ont été effectuées.
2-3 chutes à l'eau ont eu lieu avec certitude avant l'arrivée de la police et, au total, 14 interventions des sapeurs pompiers et de la SNA ont permis de récupérer des personnes tombées dans la Loire.
Un seul témoin évoque une possible « poussette », sans plus de précisions.
Les CRS évoquent plusieurs personnes tombées à l'eau au moment de leur intervention à partir de 4h45, sans toutefois en définir le nombre exact.
Selon le rapport de la SNA et d'autres témoins visuels, à ce moment-là, dans la confusion, deux personnes auraient dérivé sur la Loire, et une aurait coulé sans qu'elle soit identifiable à ce moment. Il ressort du rapport « qu'à 5h52, un requérant a signalé la disparition de son "copain" sur l'île de Nantes. Ils s'étaient fait asperger de gaz vers 4h30 pas très loin du "Warehouse". Et il n'avait plus de nouvelles depuis », indique le rapport. La seule autre information certaine, c'est que le téléphone du jeune homme a « borné » pour la dernière fois à 3h16. Un manque d'informations vérifiées qui amène donc l'IGPN à conclure que le lien entre l'intervention des forces de polices entre 4h20 et 4h52 la disparition de Steve Maia Caniço après 4 heures, dans le même secteur, n'est pas « établi ».
TIMING du mardi 30 juillet
Dans un entretien à Ouest-France paru le mardi 30 juillet, GAZ-TA-MERE le sinistre de l'Intérêt-Rieur réfute, futé, toute "stratégie politicienne" dans la mise en cause par Édouard Philippe de la responsabilité de la ville de Nantes.
"La seule chose que nous souhaitons avec le Premier ministre, c’est de faire la lumière sur ce qui s’est passé, quelles que soient les responsabilités et en tirer toutes les leçons", déclare DARK-Vador, le maitre de la force obscure...
20 h 44 mardi
À Nantes, ~200 personnes se sont retrouvées près de la grue jaune où a été retrouvé le corps. À Toulouse, 75 personnes, selon la préfecture, ont rendu hommage à Steve sur les quais de la Garonne.
20 h 06
L’avocate de la famille de Steve Maia Caniço s'est exprimée ce mardi : "Je suis tout à fait étonnée que le Premier ministre ait pris la parole aujourd’hui. On annonçait plutôt une prise de parole du ministre de l’Intérieur pour qu’il donne connaissance des conclusions du rapport de l’IGPN (Inspection générale de la police nationale, ndlr). Le Premier ministre lui-même prend la parole, clairement, l’affaire devient une affaire d’État".
"Clairement, cette prise en main par l’exécutif d’une affaire qui est confiée à un juge d’instruction me paraît être révélateur d’un moment politique très compliqué sur les interventions policières", a estimé l’avocate.
"Il n’y a pas, à ce stade, à écarter une quelconque responsabilité de qui que ce soit. Il y a à continuer à enquêter, à instruire dans des conditions sereines et indépendantes et secrètes, comme la justice peut le faire", a-t-elle encore ajouté.
19 h 18
Ouest-France dévoile une lettre envoyée par le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner à l'inspection générale de l'administration IGA.
L'Inspection générale de l’administration (IGA) exerce en France, au nom des ministres chargés de l’intérieur et de l’outre-mer, le « contrôle supérieur » sur tous les employés, services, établissements ou institutions qui en relèvent, ainsi que sur les « services et organismes sur lesquels les préfets exercent leur contrôle ». Ses missions couvrent ainsi un champ vaste, qui comprend, au premier chef, les compétences régaliennes de l’État : sécurité intérieure, sécurité civile, exercice de la citoyenneté, relations avec les collectivités territoriales. Plus généralement, l’IGA intervient dans tous les domaines de compétences des préfets. L’inspection reçoit également des lettres de mission du Premier ministre, ou, avec l'accord du ministre de l'Intérieur, de tout autre ministre, étendant ainsi ses attributions à d’autres départements ministériels. https://fr.wikipedia.org/wiki/Inspection_générale_de_l%27administration
19 h 15
La maire de Nantes, Johanna Rolland (PS), a réagi ce mardi soir : "Je constate qu’après 5 semaines d’enquête, l’IGPN n’est toujours pas en mesure de dire ce qui s’est passé dans la nuit du 21 au 22 juin dernier sur le quai Wilson à Nantes. C’est pour le moins troublant et inquiétant".
"Comme depuis les premiers jours, je demande la vérité, la transparence doit être totale. Nul ne peut transiger sur la transparence quand il s’agit de la mort d’un homme", a ajouté l’élue.
19 h 14
Dans ses observations, l’IGPN relève également que la mairie de Nantes "n’avait mandaté que deux agents d’une société privée de sécurité afin d’empêcher la foule attirée par les "sound systems"de tomber dans le fleuve proche" et qu’elle "avait fait positionner des barrièrages le long d’une partie seulement du quai Wilson alors que les "sound systems" ont été installés jusqu’au bout du quai, ce qui a généré un risque pour le public".
19 h 12
On en sait un peu plus sur le contenu du rapport de l'IGPN.
Selon ce rapport en date du 16 juillet, un total de 33 MP7 (grenades lacrymogènes), 12 LBD (lanceurs de balle de défense) et 10 DMP (grenades de désencerclement) ont été utilisés lors de l’intervention des forces de l’ordre.
Cette opération répondait à des jets de "très nombreux projectiles en tout genre sur les policiers, en blessant cinq d’entre eux", alors que les forces de l’ordre voulaient faire éteindre le dernier "sound system" diffusant de la musique sur le quai, affirme le rapport.
"Durant cette nuit, entre 8 et 14 personnes sont tombées dans la Loire sans que l’on puisse être certain du décompte effectué par les sauveteurs (...). La seule certitude étant que trois personnes étaient tombées préalablement à l’intervention des forces de l’ordre", ajoute l’IGPN.
Selon le rapport, "aucune des personnes repêchées" ce soir-là n’a par ailleurs déclaré être tombée à l’eau du fait de l’action de la police.
L'IGPN précise toutefois qu’une autre enquête "spécifique" et "distincte" sera menée pour un "usage de la matraque sur une personne au sol pendant l’intervention". "Des coups de matraque montrés par une vidéo sur une personne au sol pourraient constituer à l’égard de son auteur, non identifié pour le moment, un usage disproportionné de la force", est-il écrit.
18 h 41
Le rapport de l'IGPN est daté du 16 juillet, et ce n'est pas le document complet (235 pages) qui a été envoyé à la presse, mais une synthèse de 10 pages, note un journaliste du Monde.
18 h 29
La coordination nationale des sound system (CNS) réagit dans un communiqué : "Cela faisait pourtant plus de 20 ans que les fêtards se réunissaient là chaque année. L’État avait donc conscience des risques énormes engendrés par une telle intervention (de la police, ndlr), il n’a pourtant pas hésité. Le message est clair, la répression est en marche !".
"Steve est mort à cause de l’intervention policière le soir de la fête de la musique sur le quai Wilson à Nantes", estime la CNS. "Nous n’oublions pas non plus toutes celles et ceux qui chaque année meurent entre les mains de la police sans que jamais justice ne soit faite", écrit la coordination qui affirme ne pas vouloir "faire de Steve un symbole".
Tommy Vaudecrane, président de Technopol, organisateur de la Techno Parade, s’est dit "atterré par l’aplomb avec lequel le Premier ministre vient de dire qu’aucun lien ne pouvait être fait entre l’intervention (policière, ndlr) et la disparition de Steve. Autant dire qu’il s’est jeté à l’eau pour prendre un bain, ce sera la même chose".
18 h 10
Selon le rapport de l'IGPN dévoilé ce mardi, par hasard et précipitation, l’intervention policière lors de la Fête de la musique à Nantes était "justifiée" et proportionnée.
La "police des polices" conclut également qu’"il ne peut être établi de lien entre l’intervention des forces de police (...) entre 04H20 et 04H52 quai Wilson à Nantes et la disparition de M. Steve Maia Caniço après 04H00 dans le même secteur".
17 h 56
Dans le centre de Nantes, des manifestants ont versé ce mardi du colorant alimentaire couleur sang dans la fontaine de la Place Royale sur laquelle est accroché un étendard noir portant le nom de Steve.
17 h 55
Emmanuel Macron s’est entretenu de la mort de Steve Maia Caniço avec le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur, les appelant à "prendre les initiatives nécessaires", avant l’annonce par Édouard Philippe de la saisie de l’inspection générale de l’administration, selon l’Élysée.
Depuis le fort de Brégançon, où il est en vacances, le chef de l’État "a échangé hier et aujourd’hui" avec Édouard Philippe et Christophe Castaner "pour leur rappeler son souci de faire toute la transparence sur cette affaire et prendre les initiatives nécessaires", a précisé la présidence.
17 h 15
L'avocate de la famille de Steve Maia Caniço réagit auprès de francetvinfo : "J'attendais des réponses et finalement, je n'entends que des questions."
"Je ne sais pas à quoi a servi vraiment cette enquête. J'espérais qu'on aurait des informations très précises sur les armes qui ont été utilisées, le nombre de grenades LBD, etc. (...) Je tiens à rappeler que ça fait 20 ans que ça s'organise à cet endroit là, qu'on avait jamais eu de tels incidents avec plusieurs personnes qui tombent dans la Loire et aujourd'hui un décès constaté. (...) Le problème ce n'est pas l'organisation de l’événement. C'est l'intervention de la police."
On sait en fait ce nombre...
16 h 47
Un journaliste de Ouest-France, qui a eu accès au rapport de l'IGPN, explique que celui-ci dédouane les policiers, mais interroge sur les autorisations délivrées par la préfecture.
16 h 21
Le Premier ministre Édouard Philippe, qui a reçu le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner ce mardi, s'exprime depuis Matignon. La disparition de Steve est "un drame qui nous touche tous", déclare-t-il.
À la lumière des faits connus à la date de la rédaction du rapport d'enquête de l'IGPN, "il ne peut être établi de lien entre l'intervention des forces de police et la disparition de Steve", affirme-t-il.
Le rapport "met en évidence des difficultés liées à l’intervention, consécutive à des jets de projectiles en direction des policiers et menée dans un rapport de forces défavorable qui a conduit à l’emploi des moyens lacrymogènes", a souligné le Premier ministre. Et "il met également en évidence des interrogations sur la préparation de cet événement". "Compte tenu de la proximité immédiate de la Loire et du risque de chute dans le fleuve, les mesures préventives étaient-elles adaptées et proportionnées", a-t-il ainsi lancé. "Les autorités de police présentes sur les lieux au moment des événements et chargées de leur gestion disposaient-elles d’une conduite à tenir suffisamment claire face aux éventuels troubles à l’ordre public", s’est-il encore interrogé.
"L'enchaînement des faits reste confus, j'ai décidé de saisir aujourd'hui l'inspection générale de l'administration pour aller plus loin et comprendre les conditions d’organisation de l’événement par les pouvoirs publics, mairie et préfecture, ainsi que les organisateurs privés", annonce-t-il. Les conclusions de l'inspection sont attendues sous un mois et seront rendues publiques.
"Mon engagement personnel, c'est de faire toute la lumière sur les causes de ce drame", assure encore le Premier ministre.
Édouard Philippe a également annoncé qu'il souhaite rencontrer prochainement avec le ministre de l'Intérieur les parents de Steve Maia Caniço, dans "une volonté de transparence totale".
11 h 30
Une information judiciaire "contre X" pour "homicide involontaire" a été ouverte ce mardi par le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès, suite de la disparition de Steve Maia Caniço lors de la Fête de la musique.
"A la suite de la disparition de Steve Maia Caniço, signalée le 23 juin 2019, des investigations judiciaires ont été menées, d’abord sous la direction du parquet de Nantes, puis, à partir du 27 juin 2019, dans le cadre d’une information judiciaire en recherche des causes de cette disparition", a rappelé M. Sennès, "Cette information judiciaire a été clôturée ce jour (mardi, ndlr) par le magistrat instructeur (...) L’analyse de ce dossier, communiqué au parquet par le magistrat instructeur, a conduit le procureur de la République de Nantes à ouvrir immédiatement une information judiciaire contre X du chef d’homicide involontaire", a-t-il poursuivi.
10 h : mardi 30 juillet
un corps a été découvert puis repêché dans la Loire, à Nantes, au pied d'une grue jaune. C'est à cet endroit qu'avait été vu pour la dernière fois Steve, jeune homme qui participait à la fête de la musique, et durant laquelle des échauffourées avaient éclaté entre fêtards et forces de l'ordre.
En effet, cette soirée s’était achevée dans la confusion. De nombreux participants ont relaté avoir été aveuglés par un nuage de gaz lacrymogène, certains ont chuté dans le fleuve. Quatorze personnes avaient ainsi été repêchées par les secours durant la nuit. La police a affirmé elle qu’il n’y avait eu "aucune charge" des forces de l’ordre, visées selon elle par des projectiles.
Depuis cette nuit là, Steve, 24 ans, animateur périscolaire, n’avait plus donné signe de vie. Il ne savait pas nager, selon ses proches.
Il est passé à seulement 73 000 kilomètres de la Terre dans la nuit du 24 au 25 juillet 2019 entre 3h15 et 3h30.
Un astéroïde baptisé "2019 OK" a frôlé la Terre dans la nuit du 24 au 25 juillet dernier, entre 3h15 et 3h30 du matin donnant quelques sueurs froides aux astronomes qui ne l'avaient pas repéré.
L'astéroïde, qui est passé à seulement 73 000 kilomètres de la Terre, avait été découvert en juin dernier par les astronomes qui avaient perdu sa trace depuis.
Ce n'est que le 23 juillet, 24 heures seulement à peine avant qu'il ne nous frôle, qu'il a de nouveau été repéré par un télescope brésilien.
La NASA estime la taille de "2019 OK" entre 57 et 130 mètres (facteur 2). Si il avait frappé la Terre, il aurait pu faire des ravages, mais cela n'aurait pas été une menace mondiale. Il aurait cependant pu détruire une grande métropole.
des passages en 2029
"2019 OK" est un géocroiseur. Son orbite croise celle de la Terre. Et s'il est passé une fois, il repassera de nouveau. Dans la nuit du 23 au 24 juillet dernier, il est passé suffisamment près pour être étudié avec plus de précisions. On sait désormais qu'il ne menace pas la Terre dans les prochains mois, ni même dans les prochaines années, mais il devrait de nouveau faire un passage remarqué dans notre voisinage en... 2029.
le vendredi 13 avril 2029 ou en 2036 "Apophis"(anciennement 2004 MN4)
En 2029, on attend aussi le passage d'"Apophis" : un astéroïde géocroiseur de 325 mètres de diamètre, composé de fer, d'une masse de 40 à 50 millions de tonnes et qui devrait passer près de la Terre, le vendredi 13 avril 2029 et à une distance de seulement 32 000 kilomètres. ~8000 fois le géocroiseur de la ville de Tcheliabinsk (Russie) du 15 février 2013 La probabilité d'unévénement terrible est assez élevée. Ainsi je profite de ce post pour essayer de réfléchir à comment le gérer ensemble. Nous avons 10ans. cela ne sert à rien d'avoir peur. Il faut juste réfléchir à trouver des solutions. Certains pensent à la fin du monde, ou de notre monde. Mon analyse est que cela dépendra en premier de sa trajectoire et si impact alors de sa fragmentation comme pour le géocroiseur de la ville de Tcheliabinsk. L'analyse des grandeurs permet d'apprécier les grandeurs premières. Certains scientifiques ont décidé de le nommerApofis (en égyptien : Apep ou Apepi), un dieu de la mythologie égyptienne des forces mauvaises et de la nuit, personnification du chaos, du mal, de l'obscurité, cherchant à anéantir la création divine. D'autres scientifiques et politiques publient ces informations: Les premières observations de l'astéroïde tendaient à donner une probabilité non négligeable d'une collision avec la Terre le vendredi 13 avril 2029. L'astéroïde avait alors été classé au niveau 4 sur l'échelle de Turin, ce qui fut un cas unique. Cependant, de nouvelles observations ont précisé davantage sa trajectoire et ont écarté la possibilité d'une collision avec la Terre ou la Lune pour 2029. En effet, l'astéroïde doit alors passer à environ 30 000 km de cette première. Fin juin 2006, la NASA a évalué la probabilité de collision entre cet astéroïde et la Terre au cours des 100 années suivantes à approximativement 1/45 000, la date de collision la moins improbable se situant en 2036, également aux alentours du 13 avril. En octobre 2009, la NASA a publié un communiqué dans lequel elle affirme qu'après avoir affiné ses calculs, elle n'évalue plus cette probabilité qu'à environ 1/250 000. Le 10 janvier 2013, après le passage d'Apophis près de la Terre le 9 janvier, les scientifiques de la NASA ont évalué, d'après des observations au radar, que l'astéroïde n'entrera pas en collision avec la Terre en 2036. L'astéroïde est désormais classé au niveau 0 sur l'échelle de Turin... no comment qq données Jusqu'à début janvier 2013, il était estimé que l'astéroïde avait un diamètre de 270 ± 60 mètres, même si des estimations plus importantes étaient déjà mentionnées (320 m par exemple). Sa densité était estimée à 2,7, et sa masse était alors estimée autour de 211~289 millions de tonnes, avec néanmoins un intervalle de confiance s'étalant entre 10 et 70 millions de tonnes. Lors de ses passages à proximité de la terre sa vitesse relative est d'environ 5 km/s soit 18 000 km/h.
Mais si, le 13 avril 2029, il passe dans une zone de l'espace large de 600 m baptisée le trou de la serrure, la probabilité de percuter la Terre à son passage suivant en 2036 devient grande.
Ces données étaient toujours incertaines du fait que l'orbite d'Apophis, comme celle de tous les autres corps, est hypersensible aux conditions initiales (et autres) en vertu des « lois du chaos » et affectée par les perturbations gravitationnelles engendrées par les autres corps du système solaire et les effets thermiques.
Les scientifiques qui choisissent la grandeur énergie comme première estiment qu'une collision avec la Terre dégagerait une énergie pouvant atteindre l'équivalent de 750 mégatonnes5 (750 millions de tonnes) de TNT, soit 13 fois plus que la Tsar Bomba, la bombe nucléaire la plus puissante testée.
S'il tombait au large de la Californie par exemple, les simulations présentées sur le site de la Planetary Society indiquent que le tsunami formerait une vague de 170 m de hauteur qui déferlerait à 100 km/h sur les mégapoles, la vague engloutissant tout.
Les scientifiques qui choisissent la grandeur "fragmentation-nombre-impact" pensent que s'il percutait le sol sans se désagréger il provoquerait des dégâts importants dans un rayon qui dépasserait plusieurs centaines de kilomètres et tuer par onde choc un continent. En raison de la poussière libérée dans l'atmosphère, il pourrait en résulter un hiver d'impact mondial ou dans l'hémisphère touché qui pourrait durer plus d'un an.
Il est important de souligner que la surface de la Terre est constituée à 70 % de mers. Un impact maritime pourrait provoquer d'importants dommages (tsunami etc.) mais bcp moindre qu'un impact solide.
Pour rappel, le cratère d'impact de Chicxulub au Mexique, présumé responsable au moins en partie de l'extinction massive Crétacé-Tertiaire dite des dinausores , a été provoqué par la collision d'un astéroïde environ ~20-30 fois plus gros il y a 66 038 000 ans (meilleure datation actuelle). Formant un gigantesque panache de débris, une immense colonne de cendres et de cristaux de quartz, lesquels se trouvaient à dix kilomètres sous terre quelques instants auparavant, s'élève de plus en plus vite dans l'atmosphère. Traversant l'atmosphère à des vitesses comprises entre 7 000 et 40 000 km/h (l'onde de choc ainsi créée aurait fait tout le tour de la planète en quelques heures), les grosses particules illuminent le ciel, telles des milliards d'étoiles filantes puis en retombant avec l'énergie qu'elles ont acquise lors de leur éjection, portent rapidement de vastes zones de l'atmosphère à des températures de centaines de degrés (« effet rôtissoire » ou « effet de gril » des retombées d'éjectas qui enflamment la végétation sur une énorme surface du globe). Les végétaux ont très vite dépéri, suivis de près par la mégafaune des herbivores qui entraînent près de 50 % des carnivores dans leur déclin (50 % des mammifères survivent, essentiellement de petits mammifères rongeurs omnivores)...
Une étude publiée le 7 février 2013 dans la revue Science et s'appuyant sur des techniques de datation radiométriques de haute précision, indique que la météorite se serait écrasée sur Terre il y a 66 038 000 années, soit au maximum 32 000 ans avant l'extinction des dinosaures (dans cette forme de vie, seuls certains oiseaux et les crocodiliens en retournant dans l'eau ont survécu).
exemple d'un géocroiseur qui a été médiatisé avant, et la ville de Tcheliabinsk
15 février 2013 : une météorite de 13 000 tonnes explosait au-dessus de Tcheliabinsk (Russie)
Alors que les télescopes étaient braqués sur l'astéroïde 2012 DA14 qui a frôlé la Terre, la ville de Tcheliabinsk (Oural – Russie), qui compte plus d'un million d'habitants, a été secouée par la violente explosion d'une météorite d'environ 13 000 tonnes.
Vendredi 15 février 2013 à 9 h 20 heure locale, un météore est apparu dans le ciel sous la forme d'une épaisse traînée dans le ciel. Pendant 32,5 secondes exactement, ce bolide spatial a traversé l'atmosphère à une vitesse d'environ 19 km/s (68 400 km/h), il s'est alors embrasé en se consumant en grande partie puis a explosé violemment sous la forme d'un intense flash lumineux aveuglant, d'une luminosité plus importante encore que le Soleil. Il s'est alors désintégré en plusieurs morceaux qui ont eux-même explosé.
Une météorite de 13 000 tonnes.
Ce géocroiseur d'environ 20 m de large pour une masse d'environ 13 000 tonnes, s'est fragmenté à 30 km d'altitude, au-dessus de l'Oural. Imaginez l'effet par rapport pour "2019 OK" qui est entre 57 et 130 mètres!!!
C'est grâce à cette fragmentation non prévue que nous avons évité le pire. Moi je m'attendais à gérer des problèmes de survie car la probabilité qu'elle tombe en France était élevée, et j'étais allé voir les copains pour prévenir, puis je suis resté au plus gros supermarché près de chez moi à pied et proche d'une fontaine (le tout dans un rayon de 4km) près du plus gros pilier de la structure et avoir assez de ressources au cas où. C'est une des techniques de survie que je vous partage.
Une équipe de recherche internationale dirigée par des scientifiques de l'Académie des Sciences russes, de la NASA et de l'Institut SETI estime que les trois quarts environ de la météorite se sont évaporés au moment de sa fragmentation. Seule une infime partie (de 4 à 6 tonnes, soit moins de 0,05 pour cent) a heurté la Terre.
"Au début, une boule incandescente est apparue dans le ciel, se déplaçant à très grande vitesse et augmentant de volume. Ensuite, une puissante explosion a retenti, et environ sept fragments se sont éparpillés", précise la direction régionale du ministère russe de l'Intérieur.
Les conséquences furent notables : l'onde de choc a été ressentie à ~100 km à la ronde. Le premier pb à affronter est l'onde de choc.
Cet événement a semé la panique parmi les habitants de Tcheliabinsk. "J'ai vu cette lueur terrifiante, et j'ai toujours mal aux yeux. L'onde de choc a soufflé les vitres dans les maisons alentour. J'ai éteint les lumières, fait asseoir les enfants sur le divan... mon Dieu, on aurait cru qu'une guerre avait éclaté !", écrit une résidente de Tcheliabinsk sur un des forums locaux.
le bilan officiel
Selon le gouverneur de la région de Tcheliabinsk, 1 600 personnes ont été blessées, 52 gravement, principalement à cause des bris de vitres qui ont été soufflées par l'onde de choc, indique le ministère russe de la santé. Environ 5 000 bâtiments et logements ont été endommagés par le choc de l'explosion, alors que les températures nocturnes descendaient à - 18°C
La gestion russe a été pro-active contrairement aux autres occidentaux
Le ministère des Situations d'urgence a indiqué avoir mis en état d'alerte quelque 20 000 Hommes, ainsi que des avions et hélicoptères pour inspecter la zone touchée, tout en appelant la population à ne pas céder à la panique. "Il n'y a pas d'évacuation de la population, le niveau de radioactivité est dans la norme. Nous vous demandons instamment de ne pas céder à la panique", a indiqué l'antenne locale du ministère sur son site. Un déploiement de force plutôt disproportionné qui n'a pas manqué d'alimenter diverses rumeurs sur l'origine de ce bolide, comme celle d'un essai raté d'un prototype de fusée hypersonique russe.
la chasse aux morceaux
Selon les autorités locales, le plus gros morceau de la météorite est tombé dans un lac aux abords de la ville de Tchebarkoul, comme en témoigne un trou d'environ 8 mètres de diamètre dans la glace.
Viktor Grokhovsky, membre de l'Académie russe des sciences et professeur à l'université de l'Oural a déclaré à Ria Novosti : "Il peut y avoir plusieurs points de chute des fragments de la météorite (outre le lac de Tchebarkoul). Nous ne sommes pas encore en mesure de définir la zone exacte, mais il pourrait s'agir d'une centaine de kilomètres carrés". Dans tous les cas, l'exploration du lac a débuté : "Nous confirmons que les particules de la matière retrouvée dans la région du lac Tchebarkoul par notre expédition sont de nature extraterrestre."
Après des premières plongées infructueuses et difficiles avec des températures très basses (- 20°C) et une épaisse couche de vase en profondeur (1,5 m environ), un gros fragment d'environ 650 kg a été extrait des eaux du lac en octobre par une équipe de l'Université fédérale de l'Oural menée par le professeur Viktor Grokhovsky. Par conséquent, la météorite a été appelée "Météorite de Tchebarkoul".
L'astronome Peter Jenniskens (SETI Institute) a calculé que ce bolide pouvait provenir de la famille Flora de la ceinture d’astéroïde présente entre Mars et Jupiter.
La météorite est de la classe des chondrites, c'est une pierre dont la teneur en fer est de près de 10%.
heureusement, si cette teneur avait été bcp plus élevée, nous ne serions pas là pour en parler sur un blog sans doute.
Selon l'académicien Mikhaïl Marov, de l'Institut de géochimie et de chimie analytique Vernadski de Moscou, cette météorite aurait presque le même âge (environ 4,452 milliard d'années) que le Système solaire. Les scientifiques ont déterminé l'âge de la météorite au moyen d'une analyse isotopique. Ces études ont permis aux chercheurs de mieux comprendre l'histoire et l'évolution du Système solaire, selon M.Marov.
Fragment du météore : ses nombreuses nervures montrent
qu'il a subi un choc avant de s'écraser sur Terre.
C'est 40 fois la puissance dégagée par la bombe atomique "LittleBoy" (15 kt TNT) qui a ravagée la ville japonaise d'Hiroshima le 6 août 1945. L'essai nucléaire nord-coréen du 12 février 2013 a eu une puissance estimée à environ 7 kilotonnes de TNT, c'est 85 fois moins puissant que la météorite russe.
En 1908, un astéroïde a explosé au-dessus de la Sibérie, dévastant des centaines de km² de forêt et abattant des dizaines de millions d'arbres. Baptisé "événement de la Toungouska", cette explosion dans une région reculée et quasi inhabitée fait encore l'objet de recherches en ce qui concerne la nature même de l'objet qui en est à l'origine.
Les chondrites sont des météorites primitives abondantes qui ont contribué à la formation de notre planète et des autres planètes de notre système solaire.
Pour ceux qui sont intéressé à cette classe de météorites
les données suivantes démontrent que "Apophis"(anciennement 2004 MN4) est très spécial et dons présente une probabilité d'impact très élevée pour 2029 et surtout 2036. Nous entrons dans la probabilité des échelles grandes du UN impact majeur tous les ~80-90millions d'année, avec le dernier il y a 66millions d'années. En statistique les nombres d'occurence est la première grandeur (moment d'ordre zéro d'où l'importance des temps longs ici; après on a la moyenne classique qui est le moment d'ordre un, puis l'écart-type, même,t d'ordre deux)...
En plus du nombre d'occurence, il faut dénombrer le nombres d'objet de cette classe ici les géocroiseurs potentiellement dangereux pour la Terre qui sont actuellement au nombre de 74.
74 géocroiseurs potentiellement dangereux pour la Terre
Liste des bolides potentiellement dangereux pour la Terre. Ceux qui sont surlignés en orange passeront très près de la Terre (distance inférieure à la distance Terre-Lune)
Selon l'Observatoire de Paris, depuis les années 1990, 20 astéroïdes sont passés à des distances inférieures à celle de l'orbite géostationnaire (environ 36 000 km).
Géocroiseurs connus et inconnus
allons vers un dénombrement plus conséquent:
plus de 700 000 astéroïdes de plus de quelques mètres de diamètre dans le système solaire, c'est beaucoup mais leur nombre est estimé à des centaines de millions !