article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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vendredi 12 juillet 2019

une autre forme de répression contre les gilets jaunes par "Le monde", le dénigrement par les dessins. Dessines moi les vilains gilets jaunes!

Xavier Gorce, c’est le papa des pingouins crayonnés sur Le Monde. Hébergé par le quotidien depuis 2002, le dessinateur a eu la main leste depuis le début des manifestations des gilets jaunes.

Le 2 décembre, il qualifiait le mouvement de « facho-plouc de droite anti-démocratique », faisant alors valoir un sens de l’empathie digne des morceaux de bravoure de Brice Couturier ou de Jean Quatremer. Mais c’est principalement via ses dessins que Xavier Gorce s’est attaché à faire savoir toute sa détestation de cette mobilisation, armé d’un mépris qui le range parmi les pires éditorialistes du moment. Car qu’il écrive un édito ou qu’il le dessine, un éditocrate reste un éditocrate.

« On n’a pas fini de se moquer des pauvres » titrait André Gunthert dans un article revenant sur la petite histoire d’un dessin de Xavier Gorce, refusé par Le Monde « en raison de son caractère injurieux », mais que son auteur a tout de même choisi de publier sur Twitter le 17 novembre :
Le Monde a une conception de l’injure visiblement toute relative, c’est le moins que l’on puisse dire. Car depuis plus de deux mois, Xavier Gorce continue de se bidonner sur le dos des gilets jaunes, dans les colonnes du journal ou sur le site du quotidien. À l’unisson des éditoriaux du Monde – symboles de ce que le site « lundimatin » qualifie à juste titre de « violences médiatiques » – ses dessins véhiculent une seule et même représentation des manifestants. Et un message qui tient en réalité en peu de mots : les gilets jaunes sont des abrutis.
La populace qui grogne sans raison, dénuée de tout sens politique, râleuse par nature, hargneuse, individualiste, bête, moche et méchante… Xavier Gorce n’est pas à un cliché près, et son œuvre lui ouvre d’ores et déjà la porte du panthéon des illustres militants de la profession, qui passent le plus clair de leur temps à user de leur position publique pour cracher sur les classes populaires et les exploités dans des journaux gavés de subventions publiques. Et sur ce point, il faut reconnaître que Le Monde sait choisir ses dessinateurs : en l’absence de mouvement syndical à même de réveiller la morgue de Plantu, Xavier Gorce prend le relais. Au Monde, que ce soit en matière d’économie ou de politique, dans des éditos ou des dessins de presse, le pluralisme est décidément au sommet de son art.

florilège par thèmes :
Des abrutis, des cons, des beaufs…
…qui « grognent » sans savoir pourquoi ils manifestent :
Des violents et des nazis…
… qui imposent leurs vues, dites « minoritaires » :

référence

https://www.anti-k.org/2019/07/11/dessine-moi-un-gilet-jaune-le-mepris-selon-xavier-gorce-le-monde/
Acrimed est une association qui tient à son indépendance.

Geneviève Legay tricote et la cour de cassation a décidé de dessaisir le parquet niçois de l’instruction des violences policières pour procès à Lyon.

Par souci d’impartialité, la cour de cassation a décidé de dessaisir le parquet niçois de l’instruction des violences policières contre une manifestante « gilet jaune » le 23 mars à Nice
L’affaire Geneviève Legay, du nom de cette femme blessée lors d’une manifestation de « gilets jaunes » le 23 mars, place Garibaldi à Nice, est loin d’être terminée. Mais elle va sans doute gagner en sérénité. La Cour de cassation, plus haute juridiction du pays, a décidé de dépayser l’instruction du dossier, dont la conduite par le parquet niçois était devenue intenable. …



tricoter

Geneviève Legay, la manifestante de 73 ans blessée en mars dernier lors d'une charge de police contre un rassemblement interdit de "gilets jaunes" à Nice, vient d’envoyer à Emmanuel Macron un "gilet jaune" qu’elle lui a tricoté, rapporte France Bleu Azur jeudi 11 juillet.

Un gilet et un drapeau en tricot envoyés au président, Elle a profité de sa convalescence, pendant quatre mois, pour faire fonctionner ses aiguilles. Elle a confectionné pour le chef de l’État un "gilet jaune", et un drapeau aux couleurs de la paix. Geneviève Legay lui a écrit également une lettre que France Bleu Azur s'est procurée. Ces tricots "sont des symboles face à votre mise en œuvre de démolition, ainsi que celle de votre entourage", a-t-elle écrit.

"Vous détricotez, moi je tricote", explique, dans sa lettre, la militante d'Attac. "J’ai 73 ans et suis fière d’être une citoyenne à part entière. Aussi, ne vous en déplaise, je revendique ma liberté de manifester, entre autres, face à vos choix politiques", insiste-t-elle. Une politique que Geneviève Legay qualifie d'"infâme" et de "véritable honte".

Elle répond également au président de la République qui lui avait souhaité "peut-être une forme de sagesse", alors que la septuagénaire avait manifesté place Garibaldi à Nice, dans un secteur interdit. "Pour vous, qu’est-ce que la sagesse dont je devrais faire preuve ? C’est accepter la politique que vous imposez comme si aucune alternative n'était possible ?". "Je continuerai à manifester", même si "il ne fait pas bon vivre en Macronie", assure-t-elle.

Référence

https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/nice-genevieve-legay-tricote-un-gilet-jaune-pour-emmanuel-macron-et-lui-ecrit-une-lettre-pour-denoncer-sa-politique-infame_3531501.html

Samedi 7 juillet à Paris: témoignage de Cyrille Chambenoit, Gilet jaune commentryen,"Mousquetaires" montluçonnais, victime d'un tir de flashball, double fracture de la mâchoire. 30 jours d'ITT




Il manifestait pacifiquement avec d'autres Gilets jaunes samedi dernier sur les Champs-Elysées, lorsqu'il a été touché par un tir de flashball.

" Nous étions en marche avec le groupe habituel de Montluçon. Nous sommes partis de Bercy, en direction de la Place de l'Etoile. Tout se passait sans incident. Pas de violence, pas de casse. Nous étions à environ, 25-30 mètres des gendarmes. Nous n'étions pas confrontés physiquement à eux. Et puis, d'un coup, je prends un coup dans la mâchoire. Je tombe à terre. Et là, je suis complètement KO".

" Pour moi, en mon âme et conscience, il s'agit d'un tir de flashball. Pour me mettre dans un état pareil.... A 25 mètres, je ne vois pas ce qui peut me faire ça".

" J'ai 43 ans, je suis père de trois enfants. Je ne suis pas là pour faire la guerre, je suis là pour protester. Je ne suis pas en première ligne, ce n'est pas moi qui balance les barricades. C'était un acte gratuit. Quand c'est chaud, on s'y attend, on se protège la tête. Là... Pour moi, c'était gratuit, pour provoquer.

Il y a de l'incompréhension totale. Il y a de la colère. Cela frôle la haine. C'est la première fois que je ressens cela. Je suis bien obligé de constater que oui : la haine attire la haine".

" Une plainte? C'est en cours. Je suis en train d'envoyer des photos aux avocats. C'est un dossier que je prends à bras le corps. C'est tellement injuste."


Des "Mousquetaires" montluçonnais, qui manifestent régulièrement à Paris, ont lancé une cagnotte en ligne (ici) pour aider Cyrille Chambenoit. Intérimaire, son contrat arrive à son terme. Il est arrêté pour au moins un mois.

Bilan, double fracture de la mâchoire, et psychologiquement très atteint avec des sentiments de haine maintenant.

Une double fracture de la mâchoire, deux dents cassés, des broches "dans toute la bouche". Une semaine après sa mésaventure lors de la manifestation parisienne des Gilets Jaunes, Cyrille Chambenoit est un homme encore meurtri. Physiquement, et psychologiquement. 30 jours d'ITT lui ont été prescrits et il va devoir manger à la paille pendant un mois et demi.

Après quatre jours d'hospitalisation à La Pitié Salpétrière à Paris, ce père de famille commentryen de 43 ans, il témoigne:

http://www.radiormb.com/podcasts/rmb-emission-speciale-17/cyrille-chambenoit-gilet-jaune-commentryen-victime-d-un-tir-de-flashball-samedi-dernier-a-paris-11514.html

Un camion de l'organisation du Tour de France a été volontairement incendié mercredi 10 juillet avec des inscriptions "gilets jaunes"



Un camion de l'organisation du Tour de France contenant du matériel électrique et informatique a été volontairement incendié mercredi. Des inscriptions "gilets jaunes" ont été retrouvées à proximité.

L'organisation du Tour de France 2019 a été visée ce mercredi par un acte de vandalisme important près du bâtiment du Conseil départemental à Linthal (Haut-Rhin), où un sprint intermédiaire de l'étape 5 se disputait. Comme l'a rapporté France 3 Grand Est, un camion a été incendié volontairement peu avant minuit.

Le véhicule contenait du matériel technique de chronométrage comme des ordinateurs, selon les gendarmes. A proximité, une barrière frappée du logo sponsor Skoda a subi le même sort. L'incident n'a fait aucun blessé. Le parquet de Colmar a ouvert une enquête d'après France Bleu Alsace.

Sûrement un acte de gilets jaunes

Les auteurs de cet acte sont vraisemblablement des "gilets jaunes." De nombreux tags ont été retrouvés à quelques mètres : "On lâche rien, gjaune 2019", "Macron dégage." D'autres slogans beaucoup plus anarchistes ont été inscrits comme "fuck capitalisme" ou même "ACAB" (All Cops Are Bastards qui signifie "tous les policiers sont des bâtards"). Les gendarmes en charge de l'enquête s'orientent vers cette piste des gilets jaunes pour retrouver les auteurs de cet acte. Aucun problème pour l'organisateur qui a parfaitement pu s'organiser à nouveau pour l'étape de ce jeudi remportée par Dylan Teuns.


dimanche 7 juillet 2019, action gilet jaune sur rond-point de Méons et Villars à St-Etienne. Les nouveaux super-radars tourelles à 4m de haut arrivent...

dépot des panneaux GJ et un drapeau jaune  sur le rond-point de Méons.
On pense à ceux qui sont en prison 
et qui vont peut-être y etre en décembre
pour la "destruction des radars et des emplacements "
1/3 des gilets jaunes du rond-point de Méons...


rond-point de villars
sur la musique de "hexagone"
cet apresmidi là.

 Les nouveaux super-radars...




Le ministre de Rugy, les "attaques", homards rugissants, et "scandales", et ... mediapart et gilet jaune. Le ministre de Rugy traite Médiapart et donc les journalistes de justificateur des "violences des gilets jaunes". Les GJ ont gagné, cet anti-GJ 2ième du gouvernement marotte est tombé. Quel sera le prochain?

En premier, il est le seul ministre d'état, c-a-d il assiste aux arbitrages entre 1er ministre et Bercy (et Macrotte) quand les autres ministres partent...

Il est considéré comme le n°2 de l'équipe Macron.
Ce poste est ciblé par des courants de lobby anti-vert.Ainsi Hulot aussi avec été victime d'attaque... Mais ils s'étaient bien défendu et sa femme n'avait pas parlé "diner d'amis".
Une affaire à la Fillon avec une co-cible, sa femme?

le poids des images symboles,
puis les mauvaises défenses
et le rôle de sa femme...

sur certaines photos, une bouteille "monton-rothchild 2004", coût de ~500€ la bouteille de 75cl, idem pour la bouteille "château-cheval-blanc 2001", soit ~1000euros les deux bouteilles, un mois de salaire d'un smicard à moins de 35h, 30h/semaine, à 8,58€/h soit 30*4=120h soit ~1000€net.

les gilets jaunes disent "ou va l'argent des taxes?" On en sait maintenant un peu...
Il avait un poste où il aurait pu agir pour arrêter ces "traditions"!

Mediapart

mercredi 10 juillet, le départ est une dizaine de diners "fastueux" à l'hotel Lassay en 2018 organisés par sa femme Séverine Servat de Rygy et ce président d'assemblée en 2018, 4ième personnage de cette monarchie Jupiter.

Dans la foulée des révélations de Mediapart sur le logement social qu’elle occupe depuis 2001 à Paris, le ministre de la transition écologique a limogé la préfète Nicole Klein, qui dirigeait son cabinet depuis octobre 2018.


la cible: Séverine Servat

Quelques jours avant Noël 2017, François de Rugy, devenu ministre de la Transition écologique après avoir été président de l'Assemblée nationale, a épousé Séverine Servat, chef de rubrique chez nos confrères du magazine Gala.
Exemple des liens entre les politiques et les médias...

11 juillet 2019 exemple de traitement médiatique par leprogrès st-étienne


Une manif Gilet jaune lors de son déplacement dans les deux-sèvres

opération Gilet Jaune réussie: le ministre  a du écourter sa visite dans les deux-sèvres

manif Gilet jaune avec un homard géant dans les deux-sèvres

dans l'interview BFM-TV le 12  juillet 2019 vers 8h50 (à 23minutes de l'interview), de Rugy a dit "c'est 50 personnes de la france insoumise " d'un air condescendant...

Le ministre de Rugy traite Médiapart et donc les journalistes de justificateur des "violences des gilets jaunes", typique de la pensée des hommes de cro-macron.

Avant de cibler le site fondé par Edwy Plenel. “On va parler de Mediapart. Le but c’est d’informer le public ou c’est de mener en permanence des campagnes contre ceux qui gouvernent? C’est le fantasme des coupeurs de tête. Les violences des gilets jaunes, ils les justifiaient”,

interview BFM-TV le 12  juillet 2019 8h30

sont sorties d'autres affaires comme le "logement social".
La stratégie de défense a été étudiée et planifiée et répétée. C'est le métier d'un homme publique et politique.

les 26minutes


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MARDI 16 JUILLET François de Rugy démissionne 

Les GJ ont gagné, cet anti-GJ 2ième du gouvernement marotte est tombé. Quel sera le prochain?

Au centre d’une polémique sur des dépenses excessives et la location d’un appartement à vocation sociale, François de Rugy a annoncé avoir présenté sa démission mardi 16 juillet de son poste de ministre de la transition écologique. Une « décision personnelle » que le président Emmanuel Macron « respecte, pour qu’il puisse se défendre pleinement et librement », a indiqué l’Elysée à l’Agence France-Presse (AFP).
S’estimant victime d’un « lynchage médiatique », le ministre a également déclaré avoir déposé une plainte en diffamation contre le site d’informations Mediapart. Dans un communiqué, il explique les raisons qui le conduisent à démissionner :
« Les attaques et le lynchage médiatique dont ma famille fait l’objet me conduisent aujourd’hui à prendre le recul nécessaire – ce que chacun comprendra. La mobilisation nécessaire pour me défendre fait que je ne suis pas en mesure d’assumer sereinement et efficacement la mission que m’ont confiée le président de la République et le premier ministre. »
Le numéro deux du gouvernement, qui devait présenter mardi au Sénat le projet de loi énergie et climat, s’est entretenu dans la matinée avec Edouard Philippe. Son passage devant les députés lors des questions au gouvernement à 15 heures s’annonçait difficile.

Cette démission intervient alors que Mediapart s’apprêtait à publier une nouvelle enquête sur l’utilisation, par François de Rugy, de ses frais professionnels en tant que député. Selon le site d’information, l’ex-numéro 2 du gouvernement a utilisé son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) pour payer une partie de ses cotisations à Europe Ecologie-Les Verts (EELV) en 2013 et 2014. Or l’IRFM n’a pas vocation à être utilisée pour financer un parti politique. De plus, « cette indemnité étant défiscalisée, François de Rugy a déduit ces versements du calcul de son impôt sur le revenu 2015, ce qui interroge sur le plan fiscal, l’IRFM étant défiscalisée », souligne Mediapart.
Les révélations par le journal en ligne de dîners fastueux organisés quand il présidait l’Assemblée nationale, de travaux dans son logement de fonction au ministère ou de son appartement près de Nantes avaient sérieusement fragilisé le ministre, qui s’était défendu tout le week-end sur ces informations en cascade. M. de Rugy estime que « depuis le début de la semaine dernière, Mediapart (l’)attaque sur la base de photos volées, de ragots, d’approximations, d’éléments extérieurs à ma fonction ».
« La volonté de nuire, de salir, de démolir, ne fait pas de doute. Je suis soumis à un feu roulant de questions nouvelles et contraint de parer sans cesse à de nouvelles attaques. »
Homards et grands crus
Mercredi 10 juillet, Mediapart avait recensé une dizaine de repas, avec homards et grands crus, qui ont eu lieu entre octobre 2017 et juin 2018 et où étaient reçus à chaque fois entre dix et trente invités appartenant au cercle amical et relationnel de Séverine de Rugy, l’épouse de l’ex-écologiste. Parmi les convives identifiés par le site figuraient aussi des membres de la famille de l’ancien président de l’Assemblée et des amis de son épouse. Les photos montrant Mme de Rugy poser devant une bouteille de Mouton Rothschild 2004 ou M. de Rugy devant une table de Saint-Valentin ornée de pétales de rose ont été abondamment relayées sur les réseaux sociaux et ont fait aussitôt scandale.
Le ministre de la transition écologique avait d’abord dénoncé « des propos mensongers » et un « parti pris militant qui est l’habitude de ce site Internet ». S’il avait dit « comprendre » que de telles révélations « suscitent des réactions, et même des incompréhensions, des interrogations » chez les Français, il avait assuré qu’il « n’y a pas eu de dîners entre amis (…) qui auraient été financés par l’Assemblée nationale », préférant parler de « dîners de travail informels » avec « un paléontologue », « un directeur d’études à Sciences Po » ou encore « des chefs d’entreprise ».
Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Le gouvernement embarrassé par les dîners fastueux de François de Rugy à l’Assemblée nationale
Ces révélations sont mal passées, neuf mois après le début du mouvement des « gilets jaunes », et alors que le gouvernement veut resserrer le budget. La polémique a fait des vagues au sein même du parti présidentiel. Sous couvert d’anonymat, un cadre de La République en marche (LRM) déplorait « l’effet dévastateur » dans l’opinion publique. « C’est scandaleux, cette histoire. C’est précisément ce que nous ont reproché les “gilets jaunes” ! Cela risque d’accréditer l’idée que les ministres sont pleins aux as et se gavent en profitant de l’argent public. Symboliquement, c’est très lourd », jugeait ce responsable national de la formation macroniste, en ne cachant pas sa colère contre « une vraie connerie ». De son côté, la députée et ancienne ministre de l’écologie Delphine Batho estimait que « sa démission s’impose ».
Logement social
La polémique a enflé encore davantage le lendemain après de nouvelles révélations. Selon Mediapart jeudi 11 juillet, le ministre a fait réaliser plus de 63 000 euros de travaux, payés par le contribuable, dans les appartements privés du ministère de l’écologie. Parmi ces travaux figurait l’installation d’un dressing à près de 17 000 euros.
Le ministre s’était défendu sur Facebook : « Les services en charge de la gestion des bâtiments du ministère ont fait le constat partagé de la nécessité d’effectuer des travaux de rénovation dans l’appartement de fonction du ministère, qualifié, je cite, de “vétuste” ». Le montant des travaux serait lié selon lui « au caractère très particulier des lieux », puisque « l’hôtel de Roquelaure, comme d’autres ministères, est un élément du patrimoine français, construit au début du XVIIIe siècle ».
Lire aussi  63 000 euros de travaux, dont 17 000 pour un dressing… La coûteuse rénovation des appartements de Rugy
Ce même 11 juillet, Mediapart poursuivait ses révélations en accusant François de Rugy de bénéficier lui-même un logement social, tout comme sa directrice de cabinet (limogée le 10 juillet). Selon le journal en ligne, le ministre d’Etat loue depuis juillet 2016 un appartement dans la commune d’Orvault, en Loire-Atlantique, pour 531 euros par mois, alors que ses revenus seraient bien au-dessus du plafond défini pour ce type de logement. De plus, il ne s’agit pas de sa résidence principale ce qui contrevient aux règles des logements à vocation sociale.
Depuis ces révélations, le ministre avait assuré ne pas vouloir démissionner tout en s’engageant à soumettre ses frais de réception aux autorités de contrôle de l’Assemblée nationale et à rembourser si nécessaire « chaque euro contesté ». Concernant les travaux au ministère, le premier ministre avait demandé au secrétariat général du gouvernement de diligenter « une inspection » afin de vérifier que les travaux entrepris se conformaient au « respect des règles » et « au principe d’exemplarité » voulu par le gouvernement. Lundi, M. de Rugy avait nommé son nouveau directeur de cabinet, Jack Azoulay, malgré la polémique.
François de Rugy avait été nommé en septembre au gouvernement après la démission surprise de Nicolas Hulot, imposant un style autrement plus politique, pragmatique et policé, avec l’ambition de durer au « ministère de l’impossible ». « Je suis ici pour agir pour l’écologie avec méthode, détermination et persévérance dans le temps », avait-il lancé lors de sa prise de fonction au ministère.

référence

mardi 9 juillet 2019

local rond-point de Monthieu saint-etienne, le dernier debout.

quelques photos du super mega site gilet jaune de St-Etienne, Monthieu, les déchainés.
Le local se nomme le "fouquet's" voir la photo.
C'est trop fun et très bien taggé.

Passez boire un coup. C'est derrière le restau "saveurs d'asie". près de l'autoroute... On lâche rien. les vacanciers GJ sont bienvenus...





lundi 8 juillet 2019

actions gilet jaune sur le tour de France



Un groupe de gilets jaunes a profité du passage du Tour de France pour se rappeler à la mémoire des spectateurs ce samedi après-midi. Quelques manifestants ont affiché une banderole sur le parcours de l'épreuve de cyclisme à Bruxelles. "Et le peuple pédale dans la misère", pouvait-on lire sur la bannière déployée.

Selon nos témoins, la banderole a été placée au niveau du parc du Cinquantenaire au-dessus d'un tunnel.

bravo les belges



dimanche 7 juillet 2019

En 2018, 566 SDF dont 13 mineurs sont morts dans les rues en France. Du 01/2019 au 8 juillet 2019, 40 policiers se sont suicidés, 75 femmes ont été tués par leur "compagnons"...

566 SDF sont morts dans les rues en France. Ils avaient en moyenne 48 ans, cinquante d’entre eux étaient des femmes. Treize étaient des mineurs, dont six de moins de 5 ans. 

Deux avaient entre 5 et 9 ans et six avaient entre 15 et 18 ans. En 2018, 566 personnes sans domicile sont mortes dans la rue en France, contre 511 l’année précédente, selon le collectif Les Morts de la rue, qui recense chaque année ces décès.
« Durant les trois derniers mois avant son décès, chacune de ces personnes a vécu majoritairement dans des lieux non faits pour l’habitation ou en centre d’hébergement d’urgence ou temporaire », 
précise le collectif, qui a organisé un hommage public le 2 avril à Paris.
« Elles sont mortes sur la voie publique, dans des abris de fortune tels qu’un parking, une cage d’escalier, une cabane de chantier ou dans le métro, mais aussi en lieu de soins ou en structure d’hébergement », 
selon Les Morts de la rue, qui précise sur son site Internet que

« ces listes ne sont pas exhaustives. La réalité nous est inconnue : peut-être dix fois plus de décès que ceux que nous citons ».

Je m'occupe depuis 2mois d'une femme sans papier enceinte de 4 mois. Actuellement elle est sur Lyon. Elle appelle chaque jour le 115. Elle a eu une logement 1 à 2 fois sur 7jours...
no comment.
Etre un gilet jaune c'est aussi agir contre l'injustice et la mauvaise gestion de l'argent public.

Plus de 13 000 morts entre 2012 et 2016

Chaque année, le collectif rappelle que plus d’une personne meurt chaque jour des conséquences de la vie à la rue. Selon l’étude 2008-2010 du centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (CepiDc-Inserm), qui croise les données du collectif et celles de la base nationale des causes médicales de décès, le nombre réel de morts de personnes sans domicile entre 2012 et 2016 serait près de six fois supérieur au nombre de morts connus par le collectif, soit plus de 13 000 morts.

Référence

https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/03/13/en-2018-cinq-cent-soixante-six-sdf-sont-morts-dans-les-rues-en-france_5435648_3224.html

NÎMES: Demande d’incarcération d’un gilet jaune reconnu au tribunal alors qu’il venait soutenir ses copains; avait été reconnu par l'hélicoptère et leur photos/videos. action du 31 décembre des GJ. Une GJ mère de famille âgée de 26 ans (inconnue de la justice) : un an de prison. Et hommage à Roland Veuillet, un GiJN, expulsé du tribunal.

NÎMES Demande d’incarcération d’un gilet jaune reconnu au tribunal alors qu’il venait soutenir ses copains



Un gilet jaune interpellé mardi vient d'être présenté, le mercredi 5 juin après-midi, au parquet de Nîmes pour sa participation à une scène d'incendie volontaire du centre des Impôts de Nîmes. Un sinistre qui a causé 60 000 euros de dégâts. 

Un GJ est mis en cause pour "dégradation par moyen dangereux et dissimulation du visage lors d'une manifestation dans le but de troubler l'ordre public". 

Le parquet de Nîmes a requis le placement en détention provisoire de ce gilet jaune en attendant sa comparution immédiate, affirme le vice-procureur Alexandre Rossi. Cet homme nie totalement les faits. Il affirme avoir participé à la manifestation, mais en aucun cas à l'incendie du bâtiment public.

Pourtant les enquêteurs du groupe criminel de la Sûreté départementale de Nîmes sont remontés jusqu'à lui grâce aux images filmées par les caméras de l'hélicoptère des gendarmes qui survolait le ciel nîmois lors du rassemblement des gilets jaunes le 12 février dernier.

Disposant des images, les services de police ont diffusé en interne la photo du principal suspect. Ce dernier a été reconnu quelques jours plus tard par les policiers du palais de justice de Nîmes alors qu'il venait encourager un autre gilet jaune renvoyé devant la juridiction pénale pour des dégradations commises lors de cette même manifestation inter-régionale ou de nombreux débordements ont été constatés dans le centre-ville de Nîmes.

6 gilets jaunes condamnés pour l'incendie du centre des impôts le 31 décembre.

ACTION GJ

Dans la nuit du 31 décembre au 1 janvier dernier, la façade du centre des impôts de Nîmes était incendiée par un groupe de gilets jaunes.


Pendant près d'un mois, le centre des finances publiques du Gard est alors fermé. 
Bilan des dégradations près de 100.000 euros.

tribunal 

12 février 2019, au tribunal correctionnel de Nîmes, 6 prévenus étaient jugés pour cet incendie volontaire. La loi prévoit jusqu'à 10 ans de prison et un maximum de 150.000 euros d'amende pour les faits reprochés.

La salle d'audience de Nîmes était pleine à craquer. Beaucoup de gilets jaunes ont fait le déplacement pour soutenir les 6 accusés, 2 hommes et 4 femmes qui ont tous fait 48 heures de garde à vue. Beaucoup craignent que ce procès soit trop politisé. 

Lors de l'audience, la présidente du tribunal a martelé plusieurs fois aux prévenus que le montant des dégradations correspondait à 7 ans de SMIC. Ce que gagne la plupart d'entre eux. 

Le parquet a requis des peines allant de 8 à 12 mois de prisons assorties de sursis.

A 19h, les jugements sont tombés. Les 6 gilets jaunes gardois sont condamnés à des peines allant de 4 mois de prison ferme à 8 mois avec sursis, pour l'incendie volontaire d'un centre des impôts nîmois.

Une mère de famille âgée de 26 ans et jusque-là inconnue de la justice a écopé
de la peine la plus lourde. Un an de prison dont 8 mois avec sursis pour "complicité
de dégradation" et "association de malfaiteurs". Elle est considérée comme l'organisatrice, la nuit du réveillon du jour de l'an, de ce périple vers le centre des impôts au coeur de la ville de Nîmes. 

3 autres personnes ont été condamnées à 8 mois de prison, dont 6 avec
sursis, la peine réclamée par le parquet, toujours pour des infractions de "dégradations",
"complicité de dégradations" et "association de malfaiteurs".
Une femme a été condamnée à 10 mois de prison dont 8 avec sursis, pour complicité de dégradations et association de malfaiteurs, tandis que la dernière prévenue a écopé de 8 mois avec sursis.

2ième procès pour les autres GJ

les autres GJ tous relaxés.



report pour Roland Veuillet a 60 ans, il est CPE dans un collège dans le Gard et Gilets Jaunes.
Il n'a pas accepté.
Roland Veuillet, un GiJN, a été expulsé du tribunal.

Références

http://www.objectifgard.com/2019/06/05/nimes-demande-dincarceration-dun-gilet-jaune-reconnu-au-tribunal-alors-quil-venait-soutenir-ses-copains/
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/gard/nimes/nimes-6-gilets-jaunes-condamnes-incendie-du-centre-impots-31-decembre-1623305.html

samedi 6 juillet 2019 acte 34 St-étienne lyon Paris, un tour des villes; 3 policiers de la BAC exfiltrés par les gendarmes; Péages gratuits, opération plage, décoration en gilet jaune des monumets... Les Gilets jaunes passent à l'heure d'été

Paris place république

3 policiers de la BAC exfiltrés par les gendarmes - Gilets jaunes Acte 34 - 6 juillet 2019
voir la video de la stratégie de miss en place des bleus


Paris ballade

Saint-Etienne

~60 GJ
manif avec opération décoration des monuments de la ville.
Au 34 ième samedi après avoir été gazés matraqués, bloqués pendant des mois, on a pu atteindre la porte de la préfecture!!!
Y avait pas de bleus! Ils ont en vacances ;-)
 Juste 3 voitures  avec air conditionné très loin.


decoration à la mairie des statues
merci à Chantal et Bernard aux 2 GJ (prof univ et CNRS) de Givors d'être venus.

à la porte de la préfecture

à la porte de la préfecture

fin de la manif
à la porte de la préfecture
On voit les 2 traces d'oeufs colorés jaunes en haut à droite
de la porte de la préfecture
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video de Carlos de 2h
place chavanelle
puis pleins de monuments décorés

Lyon




~200 GJ à Lyon

ont essayé de prendre le magasin "printemps"

https://www.leprogres.fr/rhone-69-edition-lyon-metropole/2019/07/06/acte-34-une-cinquantaine-de-gilets-jaunes-rassembles-a-lyon-bellecour-manifestation
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Conclusion

Paris, Toulouse, Nantes... Pour leur acte 34, plusieurs villes ont accueilli des rassemblements de Gilets jaunes, réunissant au total quelques milliers de participants en France. Outre ces manifestations urbaines désormais plus modestes, des Gilets jaunes ont mené ce 6 juillet des actions locales plus originales à travers l'Hexagone, et parfois même au-delà de ses frontières.

«Péages gratuits» pour les vacances

Particulièrement prisées depuis les débuts du mouvement, des opérations «péage gratuit» ont été organisées sur plusieurs postes de péage autoroutier ce 6 juillet. «Barrières ouvertes, c'est départ en vacances», explique par exemple une participante de l'action menée de bon matin aux abords de Chignin (Savoie), dans une publication sur Facebook.

Dans le Calvados, une opération réunissant quelques dizaines de Gilets jaunes au poste de péage de Dozulé, non loin de Caen, a provoqué l'intervention des forces de l'ordre en début de matinée, selon une vidéo postée sur les réseaux sociaux. Au nord de la ville d'Annecy (Haute-Savoie), d'autres manifestants auraient investi le poste de péage d'Allonzier-la-Caille, selon une publication de Gilets jaunes sur les réseaux sociaux.

Des Gilets jaunes à la plage

Dans le département de l'Hérault, une cinquantaine de Gilets jaunes se sont mobilisés sur la plage de Carnon, près de Montpellier, afin de sensibiliser les vacanciers à leurs revendications. Les participants ont notamment pris contact avec les plagistes lors d'une distribution de tracts et d'un ramassage des déchets, comme le montre un reportage de France 3.

banderole à Bruxelles pour le Tour de France

«Et le peuple pédale dans la misère» : banderole à Bruxelles pour le Tour de France
En Belgique, des Gilets jaunes ont profité du départ du Tour de France pour déployer une banderole au niveau d'un pont bruxellois dominant un point de passage de la première étape des cyclistes. «Et le peuple pédale dans la misère», pouvait-on lire sur la bannière longue de plusieurs mètres.

https://francais.rt.com/france/63696-peages-gratuits-operation-plage-tour-de-france-gilets-jaunes-ete?

2019-07-01_samedi lille acte 33 Un homme en fauteuil roulant matraqué puis traîné à terre par la BAC






Dans une vidéo diffusée par le journaliste David Dufresne, il est possible de voir un homme, hors de son fauteuil roulant, matraqué et traîné peu délicatement par terre par les forces de l’ordre.

Le 33e samedi de mobilisation des Gilets jaunes à Lille a été émaillé par l’interpellation violente d’un homme handicapé, à en juger par des vidéos qui circulent sur Internet depuis lors. Sur l’une d’elles, publiée par le journaliste indépendant David Dufresne, on voit un homme en chaise roulante au milieu d’une foule de manifestants.

L’homme a été entouré et matraqué par des agents de police, puis a été sorti de son fauteuil roulant.

À en juger par d’autres vidéos filmées sous un autre angle, des policiers ont ensuite traîné l’homme handicapé par terre sur quelques mètres, puis l’ont levé et porté le long de la rue jusqu’à leur fourgon. La scène, dont les premiers instants restent inconnus, s’est déroulée sous les cris des manifestants indignés.

L’acte 33 s’est déroulé à Paris sous forme d’hommage aux blessés du mouvement et contre l’usage du LBD.

Auparavant, Brigitte Jullien, directrice de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), avait «totalement» réfuté le terme de «violences policières». Confirmant toutefois qu'au cours des manifestations il y a eu des blessures et des cas d'usage de la force par la police, Mme Jullien a indiqué que le travail de l’IGPN était «de chercher à savoir si cet usage était légitime et proportionné». D'après elle, 265 enquêtes judiciaires liées au mouvement des Gilets jaunes ont été ouvertes depuis novembre dernier. Environ un tiers d’entre elles portent sur l’utilisation de LBD.

https://www.alterinfo.net/notes/Un-homme-en-fauteuil-roulant-matraque-puis-traine-a-terre-par-la-police-a-Lille-lors-de-l-acte-33_b35242019.html


31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...