article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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vendredi 15 novembre 2019

préparation des 1an de l'anniversaire acte 53 ven15-sam16-dim-17nov, et qq news

Il y a beaucoup d'information sur notre " 1an".
150 actions déclarées, plus de 50 000intéressés...

La synthèse est difficile.
en gros, vendredi soir les péages, samedi manif, et dimanche les Rond-P.

Pour Paris l'idée principale  est que chaque région fixe un point de RDV pour éviter la nouvelle stratégie de nassage opérée à MPT samedi 9nov.
https://stef-mottin.blogspot.com/2019/11/compte-rendu-acte-52-samedi-9nov-st-e.html
L'idée traine que on se retrouve à divers points du périph ce qui permet de se garer.
Pour raison de sécurité je ne peux donner la localisation.

Certains GJ ont inventé un nouveau système pour connaitre la liste de toutes les actions "officielles"
https://drive.google.com/file/d/18GrXJXBgOVSSrXxdLRHfMIp7DFCWIkZd/view

à la fin de ce billet, je donne des détails sur qq villes

Pour st-é, la plaine, Givors et Lyon comme d'hab pour vend-sam. Tous sur les RP le dimanche!

st-é inauguration du tram T3 villars--Zenith--Soleil--chateaucreux: tous les moyens STAS gratuits ce week-end. et bcp d'animations
À l'occasion de l'inauguration du prolongement de la 3e ligne de tramway qui aura lieu samedi 16 novembre, le réseau STAS de Saint-Étienne Métropole sera entièrement gratuit (trams et bus) les samedi 16 et dimanche 17 novembre.
LE 16 NOVEMBRE, DÉCOUVREZ LA T3 ET SES QUARTIERS AVEC DES ANIMATIONS
Samedi 16 novembre, soyez les premiers à tester la nouvelle ligne de tramway ! Des animations festives et ludiques rythmeront cette journée d'inauguration. Montez à bord et vivez l’expérience T3…
A Saint-Étienne, la ligne T3 facilite vos trajets entre Chateaucreux et Bergson, le tout en moins de 15 minutes ! Dès le 16 novembre, le tramway vous emmène au travail au Technopôle, à un concert au Zénith, à un spectacle à la Comédie ou à un match au stade Geoffroy-Guichard.
Samedi 16 novembre dès 13h, cette nouvelle expérience commence ! 
Au programme, une journée inaugurale riche en festivités avec animations sportives, culturelles, historiques.
 les visites guidées de "Ville d'Art et d'Histoire" sont complètes mais vous pouvez profiter de toutes les autres animations dans les tramways et aux stations de la T3 !
A bord de chaque tramway, un happening permanent (groupes musicaux, magie, théâtre d'improvisation, lecture, …) sera assuré par une dizaine de compagnies locales.
A chaque nouvelle station participez à des animations toutes aussi surprenantes les unes que les autres :
1/ Station Châteaucreux gare : soyez les 1ers passagers de la T3
Imprimez votre sac aux couleurs de la T3
Concevez votre maquette de la T3 en origami
2/ Station Colonel Marey : la T3 entre dans l'histoire
Découvrez une exposition sur la Résistance (Colonel Marey) et prenez place dans le Trolley Bus 6 roues de 1950 pour assister à une projection de films retraçant l'histoire de notre tramway et du transport urbain.
3/ Station Bardot : l'envers du décor de la T3, tout un art !
Le collectif Arterisk a pris, avec La Volta Machina, des photos sous 4 angles différents. Résultat, une œuvre de plus de 45 mètres de long comportant les portraits d'hommes et femmes qui ont œuvré à la réalisation de la T3.
4/Station Soleil :  projecteur sur les habitants de la T3
Le photographe Bruno Vigneron met en lumière des portraits d’habitants du quartier du Soleil. Retrouvez des extraits d'échanges de ces derniers grâce aux QR codes sur les portraits. Une mémoire de l'évolution du quartier d'hier à aujourd'hui.
 5/Station Zénith - Comédie : la T3 vous divertit tout en douceur
Visitez les coulisses des grands établissements culturels : Le Fil (de 14 h à 18 h, toutes les 20 min) et la Comédie (de 13 h à 15 h, toutes les 30 min); Découvrez les transports doux autour de la T3 et fabriquez votre smoothie en pédalant.
 6/Station Technopôle - Christian Cabal : la T3 au cœur de l'innovation
Rencontrez des entreprises innovantes stéphanoises autour d’une exposition ludique pour tous. Profitez de cette halte pour savourer un café et quelques douceurs.
 7/Station Geoffroy-Guichard - Musée des Verts : vibrez sport avec la T3
Revivez de grands moments sportifs sur écran géant, initiez-vous aux sports avec l’école Municipale Multisports et assistez à des shows sportifs.
Visitez gratuitement le stade Geoffroy Guichard et le Musée des Verts (de 13h à 18h).

Lyon interdiction samedi 16nov

Mise en place de périmètres d’interdiction de manifestation le samedi 16 novembre 2019
Des appels à manifestation non déclarés ont été lancés pour le samedi 16 novembre 2019 dans le département du Rhône. Ces rassemblements sont susceptibles de générer d’importants troubles à l’ordre public. Afin de concilier ordre public, sécurité publique et liberté de circulation, Pascal MAILHOS, préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, préfet du Rhône, a mis en place par voie d’arrêtés plusieurs périmètres d’interdiction de manifestations le samedi 16 novembre 2019 :

Périmètre 1 « Centre-ville de Lyon » de 08h00 à 22h00 : rue du Puits Gaillot, place des Terreaux, rue d’Algérie, quai Saint-Vincent, quai de la Pêcherie, quai Saint Antoine, quai des Célestins, rue du Colonel Chambonnet, rue de la Barre, quai Jules Courmont et quai Jean Moulin (les quais Saint-Vincent, de la Pêcherie, Saint Antoine, des Célestins, Jules Courmont et Jean Moulin sont exclus de ce périmètre). Les cortèges, défilés et rassemblements revendicatifs sont également interdits rue Victor Hugo ;
Périmètre 2 « Givors » de 08h00 à 20h00 : route Rive de Gier du numéro 1 à l’intersection chemin de St Martin de Cornas, échangeur et rond-points de Givors ouest 10, rue de la Démocratie, rue de la Paix, rue de Montrond, rue Fleury Neuvesel, rue du Moulin, rue et impasse Platière, échangeur Givors centre 9.1, rue des Tuileries, promenade Thorez, rue Victor Hugo, échangeur et rond-point Givors centre commercial 9.3 elles-mêmes comprises dans le périmètre.
L’accès à ce périmètre ne sera pas filtré afin de faciliter les déplacements à proximité des rues de grande fréquentation et des commerces. Des contrôles seront toutefois effectués.

pas la place bellecour!
ils vont nous pousser via le pont vers Gerland.


 une mobilisation totale des forces de l'ordre à Paris le 16-17 novembre

2500 policiers dans Paris (TF1 JT 13h du 15nov)

publié le jeudi 14nov soir
C'est une petite note interne dont qq medias ont eu connaissance et qui illustre sans doute l'état d'esprit des autorités à quelques jours du premier anniversaire des 'gilets jaunes'. "L'acte I" était le 17 novembre 2018. Samedi et Dimanche prochain,  aura lieu "l'acte CIII" (53). 

Pour marquer l'événement, des appels ont été lancés. Des leaders du mouvement sont mobilisés, et la frange la plus radicale pourrait bien se retrouver une nouvelle fois dans les rues de Paris.

D'où l'inquiétude des forces de l'ordre et une petite note envoyée à toutes les unités leur demandant une disponibilité à 100 %. 
Le directeur de la sécurité de proximité lance un appel à toutes les unités. Seuls les congés prévus de longue date seront maintenus, prévient-il. Pour les autres, pas de repos ni samedi, ni dimanche.

Les services de police secours, les compagnies de sécurisation et d'intervention ou encore les Bridages anticriminalité de Paris et de la petite couronne seront mobilisées, même celles qui officient de nuit. Une mobilisation exceptionnelle selon le directeur, même si une inconnue subsiste, la capacité des "gilets jaunes" à mobiliser, et ce malgré la présence à Paris de personnalités emblématiques comme Éric Drouet ou Jérôme Rodriguez.

Selon les services de renseignement, certains manifestants seraient tentés de durcir les actions et de mener "une guérilla urbaine" à Paris. Sur les différentes pages Facebook, ils appellent la population à participer à ce qu'ils appellent "le soulèvement des 'gilets jaunes'."


En prévision des rassemblements attendus ce samedi 16 décembre à Paris, et notamment sur les Champs-Elysées, l'Arc de triomphe ne sera pas ouvert au public.
La préfecture de police de Paris a fait savoir que "tout rassemblement de personnes se revendiquant du mouvement des "gilets jaunes" sera interdit sur les secteurs suivants : Champs-Elysées et avenue de la Grande Armée, Assemblée Nationale, Hôtel Matignon, Trocadéro et tour Eiffel, Sénat, gare Saint-Lazare et « grands magasins », cathédrale Notre-Dame de Paris, bois de Boulogne et de Vincennes".

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nouveauté, CRS avec un fusil de précision Tikka de sniper le sam 9nov à MPT!

Selon une photo devenue virale sur Facebook, un CRS « sniper » était présent lors de l’acte 52 des « gilets jaunes » à Montpellier
Les forces de l’ordre ont-elles eu recours à des armes aussi dangereuses qu’inattendues pour faire face, samedi 9 novembre, aux « gilets jaunes »rassemblés à Montpellier, désignée comme « capitale de la résistance » de l’acte 52 ?
La photo a bien été prise à Montpellier, comme on peut le vérifier sur Google Street View – et plus précisément au croisement des rues de Verdun et de Clos René, près de la place de la Comédie.

Pour le service d’information et de communication de la police nationale (Sicop), le recours à un tel équipement n’a rien « d’extraordinaire » : « Depuis 2014, les CRS peuvent, dans le cadre du maintien de l’ordre, pour se défendre contre une attaque terroriste, se déployer en binôme observateur/tireur. C’est ce qui explique qu’ici le CRS équipé d’un fusil de précision Tikka ne soit pas en tenue complète de maintien de l’ordre : il se trouve normalement en réserve ou sur un point haut, en vue de protéger les policiers comme les manifestants. »
« Si la présence d’un G36 [le fusil d’assaut] est assez régulière, le recours à un fusil de haute précision est laissé à l’appréciation du chef de service, », conclut le Sicop.


Les préfets sur les dents, exemple Alès, et ailleurs

Un an après la mobilisation du 17 novembre 2018 et les blocages qui ont duré plusieurs semaines sur la rocade, le sous-préfet Jean Rampon se montre ferme.
Ne pas revivre des semaines, voire des mois de blocages comme en 2018. Tel est le mot d’ordre préfectoral, relayé à Alès par le sous-préfet Jean Rampon. Alors que des appels à manifester ont été lancés par différents groupes de “gilets jaunes”, le sous-préfet Jean Rampon a réuni ses services ce mercredi après-midi.

En amont de cette réunion, il a expliqué à Midi Libre que l’état ne laisserait pas une situation de blocage se remettre en place à Alès. "On n’est pas aveugle. On voit bien sur les réseaux sociaux qu’il y a des appels à manifester. On sent bien qu’il y aura une mobilisation, mais on n’arrive pas à cerner si elle est là pour durer ou pas."

Si la question des moyens policiers n’a pas été évoquée, Jean Rampon se veut clair: "On n’est pas là pour tolérer la reprise en otage des carrefours. On réagira immédiatement, en fonction des moyens que nous aurons à disposition. Y compris avec des amendes."...

Charleville: le préfet interdit la manifestation des gilets jaunes samedi comme dans de nombreux endroits


et de 11; 11 députés partis de la marche arrière ;-)

Elle est la onzième députée à claquer la porte.Jennifer de Temmerman, élue du Nord, quitte le groupe La République en marche (LRM) à l’Assemblée nationale. « La rupture est consommée », annonce-t-elle au Mondemercredi 13 novembre. Cette ancienne professeure de lettres classiques et gestionnaire de collège, novice en politique, avait été élue en 2017. Elle a expliqué sa décision, dont a été informé Gilles Le Gendre, président du groupe, dans un communiqué.

nombreux appels

De nombreux appels à manifester ce week-end ont été lancés par des «gilets jaunes» sur les réseaux sociaux à l’occasion du premier anniversaire du mouvement. Si des rassemblements sont prévus partout en France, c’est bien Paris qui concentrera le plus d’actions.
- Retour sur les Champs-Élysées
L’évènement Facebook, baptisé «Acte 53 Gilets Jaunes l’anniversaire sur les Champs-Élysées» , est celui qui réunit le plus de monde pour tout le week-end, avec environ 5000 personnes inscrites comme participantes et 6500 qui se déclarent intéressées. L’organisateur Thierry-Paul Valette, co-fondateur du collectif des «Gilets jaunes citoyens» dit avoir envoyé une demande de manifester à la préfecture mais s’attendait à un refus des autorités. Ces dernières ont interdit pour le week-end à venir de défiler sur la célèbre avenue, théâtre de violences et de saccages le 16 mars, ainsi que dans un large périmètre comprenant l’Élysée et l’Assemblée nationale. «Je maintiendrai mon appel, le droit de manifester est un droit légal, constitutionnel. On verra quel sera le rapport de force du gouvernement, ce que fera le ministère de l’Intérieur», a-t-il affirmé.
La préfecture de police a déjà refusé un parcours proposé par Priscillia Ludosky, l’une des figures du mouvement, le militant associatif Faouzi Lellouche et l’avocat David Libeskind. Il devait relier le parvis de la gare Saint-Lazare à l’esplanade des Invalides. «Les périmètres d’interdiction définis par arrêté préfectoral (...) seront considérablement élargis sur le centre, l’ouest et la rive gauche de la capitale», leur a répondu la préfecture, les invitant à proposer d’autres trajets, avec «un lieu de dispersion situé dans l’est» de Paris. «Une manifestation déclarée, ça sécurise le parcours. En nous interdisant, ils s’exposent à des manifestations sauvages qui se passent mal», a réagi David Libeskind.

Opposé aux manifestations déclarées, Éric Drouet, autre figure du mouvement, a lancé dans une vidéo diffusée lundi sur sa page Facebook un appel à une«opération escargot» sur le boulevard périphérique à partir de 10h00 puis sur les Champs-Élysées à partir de 14h00, à partir de samedi.

Un autre évènement Facebook appelle à occuper dimanche «un temple de la consommation», à l’image de l’action menée début octobre contre le centre commercial parisien Italie 2 par les militants écologistes d’Extinction Rebellion.

De nombreux rassemblements en région parisienne

À Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), une manifestation de «convergence des luttes locales et nationales» se tiendra près du métro Garibaldi samedi. À Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) le même jour, un barbecue sera organisé pour ceux «ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas aller sur Paris». Deux départs auront lieu depuis Montreuil (Seine-Saint-Denis) pour rejoindre la capitale. L’un à 8 heures et le second à 10 heures au métro de Chavaux.

La nouvelle technique des bleus: nassage de l'endroit du RDV et tabassage

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Priscillia Ludosky et un FB pour les "1 an"

https://www.facebook.com/groups/503848400182423/

qq twitter pour "1an"

https://twitter.com/hashtag/1andecol%C3%A8re
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Macron hué le 15 nov dans la Marne



#Macron reçu comme il se doit par les #GiletsJaunes aujourd'hui dans la Marne.
"On est là ! On est là !"
A samedi Manu. #1AnDeColère#Acte53 #16Novembre #hopitalpublic #MacronDestitution#17novembre

Macron dans sa visite dans la Marne qui "parle" de l'étudiant stéphanois de 22ans qui s'est immolé le 8 nov à lyon devant le CROUS: "c'est un cas particulier"!!!!!


14 nov: « Casse-toi de mon bar, casse-toi de ma ville, Benalla ! »

La vidéo qui circule sur les réseaux sociaux depuis quelques heures en atteste : non, tous les habitants de Saint-Denis n’accueillent pas Alexandre Benalla à bras ouverts.

Ce mercredi soir, l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron, qui cultive le suspense sur son éventuelle candidature à Saint-Denis, se trouvait dans un café en centre-ville. C’est là qu’il a été pris à partie par quelques personnes, et essuyé quelques railleries et invectives.

« On n’en a rien à foutre du programme de M. Benalla, à partir du moment où M. Benalla s’est déguisé en flic pour aller casser du gaucho place de la Contrescarpe », lance notamment une jeune femme, en allusion aux faits du 1er mai 2018, pour lesquels l’ancien conseiller du président est mis en examen. Face à elle, l’ancien garde du corps semble rester calme et garde le sourire.

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Montpellier

Pour célébrer le premier anniversaire du mouvement, un appel est lancé ce samedi 16 et dimanche 17 novembre pour occuper l’un des ronds-points où tout a commencé à Montpellier. Un “village jaune” est annoncé.
Du côté de Montpellier, plusieurs ronds-points seront bloqués dès 8 heures, avant une manifestation.

C’est là, à Montpellier, où tout a commencé. Lorsque "la goutte de carburant a fait déborder le vase", le 17 novembre 2018, de nombreux ronds-points ont été occupés, mais c’est particulièrement sur celui des Prés-d’Arènes que la mobilisation a pris corps dans l’Hérault. Parce qu’il est situé sur un axe majeur de la circulation, parce qu’il a aussi été le rendez-vous des plus irréductibles au fil des semaines qui ont suivi.

Alors, c’est là, forcément, que de nombreux “gilets jaunes” montpelliérains veulent célébrer le premier anniversaire de leur mobilisation ce week-end. "Nous pensons depuis le début que l’originalité et la force du mouvement résident dans le potentiel de maillage des rondspoints. C’est notre ADN, l’esprit “gilet jaune” s’y incarne avec son lien social recréé... Ceci explique notre indéfectible présence sur le rond-point des Prés-d’Arènes", décrivent sur Facebook, leur lieu de rendez-vous et de débat virtuel, les militants en jaune.
Du samedi à 9 h au dimanche à 19 h
Symboliquement, et même si des manifestations sont prévues en centre-ville, c’est là que les historiques veulent recréer leur village jaune, du samedi à 9 h au dimanche soir à 19 h. Au programme, tout au long de ces deux jours, du tractage, des débats sur leurs revendications, l’avenir du mouvement, la possible convergence des luttes. Et des repas pris en commun, midi et soir puisque l’appel propose de dormir sur place. "Visibilité, convivialité, fraternité, mais aussi avec nos revendications : justice sociale, fiscale et environnementale...", détaillent pour le menu les “gilets jaunes” des Prés-d’Arènes.
Déjà cet été, le week-end du 14 juillet puis le 17 août, un “village jaune” avait poussé à deux reprises au milieu du rond-point, attirant entre 100 et 200 personnes. Cette fois, pour cette date symbolique, ils espèrent être plus nombreux, réunissant des “gilets jaunes” des ronds-points de toute la région.
"C’est notre ADN"
"Nous pensons que notre avenir sera dépendant de nos capacités à organiser une coordination efficace avec les groupes de la région. Ce travail a été commencé par divers groupes, nous nous devons maintenant d’avancer tous ensemble pour concrétiser cet objectif", résume l’appel.
Ce qui fait aussi de cet anniversaire un test, pour ne pas dire un véritable enjeu. Quant au désormais traditionnel défilé du samedi en centre-ville, il pourrait être inférieur ou égal à celui de la semaine dernière, car il est aussi prévu dans d’autres villes du territoire en cette date symbolique.

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le Gard

Le rond-point des Angles sera occupé ce week-end du samedi 16 et dimanche 17 novembre. À Bagnols céze, ce sera dimanche.
Les “gilets jaunes” du Gard rhodanien se préparent à fêter le premier anniversaire du mouvement, ce week-end. La cinquantaine de membres qui compose l’association créée durant l’été prévoit de rejoindre le rond-point des Angles, samedi. " Samedi et dimanche, on va ralentir la circulation, mais sans la bloquer, les camions vont se garer à des places définies", explique Maryline Tison (lire ci-contre), figure du mouvement aux Angles. "J’ai déclaré la manifestation en préfecture. Samedi, on attend 500 personnes. Des “gilets jaunes” vont venir d’Uzès, de Remoulins…", sur le rond-point, carrefour stratégique pour passer du Gard au Vaucluse.
Le groupe bagnolais prévoit aussi une mobilisation au rond-point rebaptisé “gilet jaune” (rond-point de l’Europe) pour marquer le jour anniversaire du début du mouvement, dimanche 17 novembre. "On est en train de fabriquer un gâteau géant en carton, on distribuera les parts", expliquent-ils.
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À Toulouse, un acte en deux temps

Les manifestants retournent cette fois-ci aux sources du mouvement: les ronds points. «C’est ici que tout a commencé», expliquent les Gilets jaunes de Toulouse sur les réseaux sociaux. Cette journée anniversaire samedi sera organisée en deux temps. Le matin, les «Gilets jaunes» prévoient de se rassembler aux abords de multiples ronds-points dans la périphérie et dans le centre de Toulouse. Pour le deuxième temps de cette journée d’action, les«gilets jaunes»vont se rassembler dans le centre-ville de Toulouse, à partir de 14 heures.

À Bordeaux, un appel à bloquer le péage de Virsac

Point de blocage depuis le début du mouvement, le péage de Virsac avait été la cible de dégradations en novembre 2018. À partir de samedi 16 novembre, il pourrait être à nouveau bloqué. Dans le centre-ville, un rassemblement devrait également avoir lieu Place de la Bourse.

À Lille, une marche convergente

«Ce 16 novembre, date anniversaire du mouvement GJ, soyons tous uni·e·s, pour la justice sociale, pour lutter contre le dérèglement climatique», ont annoncé les participants, signataires d’un appel unitaire regroupant syndicats, partis politiques et organisations militantes. Depuis la place de la République à Lille, une manifestation aura lieu jusqu’à la Bourse du Travail le 16 novembre à 13 heures.

Nantes

À Nantes, dès 4 heures du matin vendredi, un blocage du rond-point du Canon est organisé, suivi samedi d’une manifestation à 13 heures le samedi puis d’un bal populaire.

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et partout, par exemple dans l'eure et loir
https://www.lechorepublicain.fr/chartres-28000/actualites/que-prevoient-les-gilets-jaunes-ce-week-end-en-eure-et-loir_13684229/

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16&17 novembre : opération VISIBILITÉ JAUNE 
aux FENÊTRES et PARTOUT ailleurs !!
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la carte classique


https://www.gilets-jaunes.com/carte-des-blocages

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mardi 12 novembre, saint-etienne, violences policières sans raison

Fin du rassemblement pour Anas, étudiant qui s'est immolé, et qui s'est transformé en manifestation. Le préfet n'a visiblement pas apprécié et a envoyé les fdo qui on gazé, frappé, et interpellé.
Alors que de nombreux stéphanois se sont rassemblés en hommage à l'étudiant qui s'est immolé par le feu la semaine dernière à Lyon, la police est venue en équipement anti-émeute perturber la manifestation pourtant pacifique.

En effet, après un rassemblement au bureau du CROUS de Saint-Étienne et une traversée d'un cortège au sein des locaux du Campus Jean Monnet, une manifestation s'est improvisée afin d'aller devant la préfecture, symbole de l'état : état coupable de cette tragédie !

A ce moment là la police est arrivée et sans aucune raison a frappé, poussé, gazé, alors que les gens étaient déjà en larmes de tristesse suite aux événements.
Ils interpellent brutalement ensuite deux jeunes étudiants, sans aucune raison légitime !
Placage violent, coup de matraque, écrasement au sol, course poursuite sur la route par un véhicule, placage au mur... La totale ...


mercredi 13 novembre 2019

mardi 12 nov 2019, procès incendie du rond-point de meons par 4 anti-gilets-jaunes


Je voudrai remercier tous les gilets jaunes qui m'ont soutenu certains par téléphone, SMS, réseaux et ceux qui ont pu venir en étant si nombreux.
La salle de l'audience étaient pleine.
Il y avait aussi FR3 Loire, et 3 journalistes.

J'étais convoqué à 13h30
Cet après-midi était chargé au tribunal...

Ce jour il y avait bcp de droits communs et aussi un jeune GL du rond-point du pays de giers qui est passé dans l'aprem. Il avait 2 pétards et une fusée multicouleur le sam 28 dec à Place Chavanelle en allant vers place du peuple à 14h10. Il a été controlé par les bleus. Il avait été mis en garde à  vue 1journée...
Le procureur a demandé 3 mois de prison avec sursis. Un mois par   "pétard".

Je suis passé le dernier et cela a fini à plus de 20h!

mon avocat a démontré que les enquêteurs avaient fait une enquête à charge: "mottin auteur et jamais "mottin victime" en relevant les incohérences de l'enquete et leur volonté "de coincer un GJ notoire".
Ils m'ont même chargé d'avoir brûlé la moto d'un GJ qui était sur le camp!!!

Le procureur:
1/relaxe pour le fait que la police et l'ancien  procureur m'avaient chargé de l'incendie de la moto;

2/6mois de prison avec sursis  sur 5ans d'épreuve pour "menace avec arme" 
(en fait j'ai eu 30jours d'ITT et coups et blessures, j'ai porté plainte et quand la jeune anti-GJ m'a aspergé d'essence et mis le briquet à 10cm de mon visage, j'ai du menacé de sortir mon couteau (pour manger sur le RP, et pas cran d'arrêt) en faisant le geste de le sortir du fourreau de 2cm).
Elle est sortie de son hystérie et a remis son briquet dans sa poche.

Ouf on n'a pas brûlé vifs!!!
Par de geste en restant calme et déterminé, j'ai sauvé ces 2 anti-Gj qui étaient dans la cabane avec 20litres d'essence aspergée et l'autre anti-GJ Marie-rose handicapée avec son petit chien qui s'était attaché au poteau de la cabane avec la laisse du chien pour qu'ils ne brûlent pas la cabane!
Je porte plainte pour cela, je crache du sang pendant tout janvier et mi décembre (l'essence ca brule l'estomae te les poumons). J'ai un doigt retourné par un anti-GJ... 
Et le gouvernement par la procureur demande 10mois de sursis, et eux rien!

3/interdit de porter un couteau pendant un an! 

requalification possibles pour les 4 anti-GJ (voir ci-dessous)

Délibéré le 12 décembre 2019.

Une seule accusée présente
Seule accusée présente au tribunal correctionnel mardi, une jeune femme de 19 ans a affirmé n'avoir pas directement participé ces actes de violence perpétrés vers 4 heures du matin dans l'imposante construction en bois d'une centaine de mètres carrés réalisée sur un rond-point par des Gilets jaunes de la région stéphanoise. Son avocate, Me Laurence Convers, a assuré qu'à cette époque cette fille de fonctionnaire (CRS)  était « folle amoureuse et sous l'influence d'un SDF de dix ans de plus qu'elle ».
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Le déroulé de l'affaire et des aspects policiers et judiciaires

début janvier 2019, vote et exclusion de 3 gilets jaunes du rond-point de méons car c'étaient des infiltrés 
la nuit du samedi 5 janvier au dimanche 6 janvier, Ces 4 anti-GL infiltrés (dont on a su après une fille de CRS et un gars de sécurité) viennent brûler le rond-point vers 5h30 du mat.
voir mon billet de janvier "le rond-point Méons, rue Necker des Gilets jaunes visé par un incendie criminel le dimanche 6 janvier 2019 et avec tentative d'assassinat" avec les photos de l'incendie:

avant

pendant ici à 6h10

après, ici vers 8h du mat

la le matin on essaie de nettoyer le petit chien de Marie-rose.
il était apeuré et noir de charbon
avec son harnais.
l'eau pendant plus de 5 fois était noire!
J'avais mi un GJ neuf sur le bord de l'évier 
pour éviter de mettre du noir de partout chez moi.
Il est allé plusieurs fois chez le véto
car il a été aspergé d'essence par les 2 filles anti)Gj
et haineuses contre marie-rose.
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à 4h45  nous sommes arrivés pour prendre notre tour avec le petit chien "poupette" de 18mois qui gardent le camps du rond-point pour notre tour de garde 5hAM-9hAM ce dimanche matin.



à 5h45 arrivée des 4 anti-GL armés de bidons d'essence et briquet

J'ai essayé de discuter de parlementer en restant calme et déterminé. Marie-rose était avec moi et s'est entourée autour d'un poteau près du poele à bois éteint avec la laisse du chien.
Ils nous ont menacé plusieurs fois. La plus grave menace ce fut en nous jetant de l'essence sur mes jambes de l'ordre de 1/2litre puis en tendant un briquet de couleur noir style "bic". 

Si elle allumait le briquet avec la concentration de la vapeur et tous les litres d'essence  déjà déversés, je ne pouvais sauver la dame handicapée  attachée avec son chien. Mon but était zero blessés et aussi de gagner du temps pour faire redescendre leur animosité. 

J'ai du montrer à ma ceinture mon "petit couteau pour manger".
Elle n'a pas appuyé sur le briquet. ouf!

Un des 2 hommes a exigé que cette vociférante fille parte dehors. Puis qq minutes après avec l'autre fille voyant que la dame GL s'était attachée,  elles ont devenues encore plus véhémentes. Elles ont bousculés cette femme en sachant qu'elle était gravement  handicapée. Puis elles ont versé de l'essence sur le derriere du chien, un petit Yorkshire Terrier femelle de 18mois qui était terrorisé et tremblant de tout son corps, et sur une manche de la dame GJ qui se protégeait le visage.

J'avais exigé fermement et calmement, avant de partir en dehors de la maison, d'enlever mes affaires. J'ai enlevé ma bouteille butane qui servait à faire cuire les pates/riz, puis un sac. Hélas je n'ai pas pu évacuer le reste, un des lits que j'avais prêté, deux fauteuilles tournant et où on pouvait régler la hauteur, et un sac avec des papiers et mon appareil pour mesurer ma glycémie pour mon diabète. 
J'ai essayé de sauver la moto yamaha 600 d'un GL de Méons qui était à côté de la maison mais trop lourde et dans la gadoue de début janvier.
Je n'ai pu que la déplacer de 2mètre. Elle brûlera hélas.
Celui qui allumera le feu a dit "pour la moto d'Alex, l'assurance paiera". J'ai répondu "jamais elle paiera". 
L'autre homme "gros-max" qui semblait donner des ordres a dit "c'est fini; on brûle tout".
Ils répétaient en étant de plus en plus véhéments: "on vous brûle avec la maison".
Et nous avons dû partir.
Le feu a démarré vers ~18h lors que nous n'étions qu'à 1mètre de la maison.

Puis ils sont partis et se sont garés pour voir la maison brûler pendant de nombreuses minutes en rigolant et se moquant de nous dans leur voiture.

Et quand les policiers étaient là, le pneu arrière de la moto éclatera comme une mini bombe, faisant peur à un policier qui était là (voir photo ci-dessous).

Quand je suis sorti de la cabane le dernier,  j'avais déjà les flammes de plus de 1mètre.

En 3minutes les flammes  atteignaient deux fois la hauteur de l'arbre dit des WC. Allez au rond-point cet arbre est reste cramé encore en ce nov 2019. L'incendie a duré plus de 30minutes. Les pompiers sont arrivés très tard car auparavant ils avaient reçu beaucoup d'appels du voisinage du fait que certains du camps brûlaient des pneux en jetant des bombes de peinture sous pression.

Dès le dimanche et en accord avec les porte-paroles du rond-point,  vers 11h30, j'ai porté plainte au commissariat dit le "99"  car ces 4 personnes étaient des infiltrés et donc nous connaissions leur visage et avons pu retrouver leur identité.
Les GL de Méons ont retrouvé leur cachette du soir du dimanche (un hotel sur St-é). 
certain,s voulaient les tuer.
ils ont tél à la police et sont partis dans 2 voitures de la bac sous des jets de pierre.

Ils ont été arrêté dans la soirée du dimanche. Puis ils ont avoué en se concertant l'aprem et en me chargeant.

En retournant au commissariat de Fauriel pour demander un document le mardi 8 janvier 2019,  j'ai été mis en garde-à-vue de 11h30 à 19h30!!!
Que c'est sale les cages des garde-à-vue et sans eau et sans nourriture, sans WC, sans mes médicaments malgré mes demandes, et pied nu sur le sol froid pendant tout ce temps, moi qui suit diabétique avec insuline! SOS medecin a du venir: la docteur a mesuré une tension à 18 et en post-hypoglycémie. Juste avant ils m'avaient donné 2 brique de jus de fruit en maugréant. L'hygiène et sécurité y est indigne. Cela mérite de porter plainte. Le cadre de travail des forces de l'ordre est pire qu'indigne pour notre pays 5ième puissance mondiale.
Une de mes nouvelles revendications GJ est que toutes les "cages" des garde-à-vue soient PROPRES et aérée, avec des WC et avec de l'eau.

En final du fait d'avoir porter plainte, je suis convoqué le 19 mars au tribunal pour deux "délits" retenus par la vice procureur. Certains au commissariat et des personnes habituées au tribunal de St-Etienne ont trouvé "étranges" ces décisions vis-à-vis de moi... (les 2 délits: "menace avec arme", et pour moi "volontairement détruit une moto par un incendie (...) en poussant la moto dans les flammes").
En outre elle a qualifié cette action des 4 anti-GJ  en "incendie  de palette".
In fine les 4 anti-GJ ont été relachés et sont convoqués le 19mars au même titre que moi!
Pendant une semaine j'ai du me cacher car il y avait des menaces de mort et vengeance à mon encontre par qq membres de leur famille. J'ai demandé une protection des forces de l'ordre. On m'a répondu "trop cher, voyez avec votre avocat!"

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19 mars 2019, demande renvoi demandé par mon avocat, accepté par le président

Article dans le progrès du 19 mars

« Pirate », un homme de 55 ans devenu célèbre pour son investissement sur le rond-point de la rue Necker, devait être jugé ce mardi aux côtés de quatre autres Gilets jaunes. Il a obtenu le report du procès au 12 novembre.

"Embrouilles" entre Gilets jaunes stéphanois : le 6 janvier, un incendie ravage le rond-point de la rue Necker, haut-lieu de la contestation à Saint-Etienne. Une moto aurait brûlé, l’un des protagonistes aurait été aspergé d’essence.

Pour ces faits, cinq prévenus, dont deux jeunes filles d’une vingtaine d’années, devaient être jugés ce mardi par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne pour « destruction du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes ».

Parmi eux, un homme de 55 ans surnommé « Pirate » , chercheur au CNRS, devenu célèbre pour son investissement dans le mouvement des Gilets jaunes ligériens.
L’homme, qui se prétend également victime dans cette affaire et affirme avoir subi une ITT de trente jours suite à l’incendie, a demandé le report de ce procès. Le temps pour son avocate de citer les autres prévenus pour des faits de violences volontaires sur son client.

Le tribunal a ordonné un renvoi au 12 novembre avec requalification "coup et blessure", le procureur a dit à l'audience que le dossier de la vice-procureur du 8 janvier 2019 était "incomplet" et a accepté la prise en compte des documents de médecine légale indiquant 30jours d'ITT contre Stéphane Mottin, dit le "pirate gilet jaune de Méons". Le président et les assereurs ont suivi mon avocat assurant ma défense.

Suivant notre organisation, je prenais de 5h à 9h du matin le quart pour garder la maison et allumer le foyer de la maison du RP de Méons.
Les 4 "anti-GJ infu-iltrés" sont arrivés le 6janvier à 5h45 du matin pour brûler la maison.
Je me suis opposé avec une autre GJ (personne handicapée) et son petit chien (voir post sur ce blog sur ce 6janvier 2019). Nous avons été aspergé d'essence et été menacés avec un briquet contre mon visage. Nous avons eu des atteintes des voies aériennes et pour ma part avec une atteinte à vie des poumons (sténose de la trachée). 

A la sortie de l'audience vers 15h45
12 gilets jaunes des RP de Méons et MTH dont une fillette de ~8ans d'un papa GJ de MTH (qui a été interdite de rester au tribunal suivant la loi) sont venus me soutenir en prenant une aprés-midi pour me soutenir. Certains enfants de MTH m'appelle "papi pirate", ce qui est sans doute le plus pur témoignage de l'affection entre GJ. 

A la sortie nous avons fait des photos souvenir pour célébrer cette première victoire avec ceux qui avaient un peu plus de temps à la fin (merci aux 6 autres qui ont du partir).

https://stef-mottin.blogspot.com/2019/03/19-mars-2019-renvoi-pour-le-proces-de.html

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traitement du procès par FR3 JT 19-20 du 12 nov 2019
en premier manif étudiant immolé 8nov  à lyon 2, puis mon procès

 FR3 JT 19-20 du 12 nov 2019 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/emissions/edition-proximite-saint-etienne

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Traitement du procès par certains journalistes  du progres le 12 novembre

Cinq prévenus étaient convoqués à la barre du tribunal correctionnel. Océane 19 ans, Maxime dit « PH » et Maxime dit « Gros Max », 26 ans, Maeva, 18 ans et Stéphane, 54 ans, dit « le Pirate », devaient répondre de l’incendie du camp des Gilets jaunes lea nuit du samedi 5 au dimanche 6 janvier au rond-point de Méons ainsi que d’une moto.

Publié le 12/11/2019 à 23:00

https://www.leprogres.fr/loire-42-edition-saint-etienne-metropole/2019/11/13/six-mois-de-prison-avec-sursis-requis-contre-le-pirate
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SAINT-ETIENNE

Des faits à requalifier ?

Le 12/11/2019 à 23:00
Au commencement de ce dossier, le Pirate avait fait valoir, le 7 janvier un certificat médical avec un jour d’ITT, (interruption temporaire de travail) puis, le 11 janvier de 3 jours d’ITT pour divers œdèmes sur les jambes et pieds et une irritation des bronches. C’est sur ces certificats que le parquet a monté son dossier et saisi le tribunal. Or, le 17 janvier un autre certificat médical a été produit après des examens plus approfondis. À l’audience, son avocat, Me Dupuy appuyait sur ce point : « On a aujourd’hui 30 jours d’ITT pour des lésions importantes sur la trachée. Ces blessures sont liées de façon très claire à l’incendie et aux vapeurs d’essence. »
Mme  la procureure reprenait à son compte ces observations et demandait au tribunal de « disjoindre le cas des quatre prévenus de celui du Pirate. On ne peut pas les juger aujourd’hui. On peut être sur des faits de nature criminelle. Le parquet doit pouvoir revoir ce dossier ».
Elle ne requérait aucune peine. Me Convert, avocate de la jeune Maeva, s’insurgeait : « C’est impensable de retirer ce dossier. Le droit pénal est strict, le tribunal est saisi d’une infraction. Aucune nouvelle citation n’est possible. »

https://www.leprogres.fr/loire-42-edition-saint-etienne-metropole/2019/11/13/des-faits-a-requalifier

le 11 novembre, l'article rédigé par Marie PERRIN du progres, Le 12/11/2019 à 06:00

Le 6 janvier, un site des Gilets jaunes avait été ravagé par un incendie. Les suspects? D'autres Gilets jaunes... Cinq d'entre eux devront s'expliquer devant les juges. Dont "Pirate", une figure du mouvement.

photo du vendredi 7 dec 2018  sur le rond-point de Méons
Mes mains sont noirs du fait de s'occuper du foyer du RP.

Stéphane M., un homme de 55 ans, chercheur au CNRS, s’est rendu célèbre dans le milieu des Gilets jaunes stéphanois pour son investissement, sous le surnom de « Pirate », sur le rond-point de la rue Necker.

Ce site a été ravagé, le 6 janvier 2019, par un incendie. Ce jour-là, une moto avait brûlé. Et l’un des protagonistes aurait été aspergé d’essence.

Embrouilles entre Gilets jaunes stéphanois ? Rivalités entre ronds-points ? Pour ces faits, Pirate devait être jugé en mars dernier, aux côtés de quatre autres prévenus dont deux jeunes filles, âgés de 20 à 26 ans, pour « destruction du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes ».

"Pirate" prévenu mais aussi victime
Mais son avocate, Me Charlotte Dupuy, avait demandé le report du procès. « À l’origine, c’est mon client qui a déposé plainte pour des faits dont il a été la victime. Aujourd’hui, il se retrouve prévenu. Il a été blessé, a bénéficié de trente jours d’ITT. Nous voulons poursuivre tous les autres prévenus, sur citation directe, pour des faits de violences volontaires sur mon client ».

Le tribunal ayant fait droit à cette demande, le procès a été renvoyé à ce mardi 12 novembre. Les cinq Gilets jaunes devront se représenter. Pirate comparaîtra comme prévenu, mais aussi en tant que victime.
https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/11/12/embrouilles-entre-gilets-jaunes-pirate-juge-mardi

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à l'époque du 8 janvier 2019, la presse par AFP

Quatre individus soupçonnés d'avoir incendié une cabane de "gilets jaunes" et d'en avoir aspergé les occupants de carburant dimanche à Saint-Etienne ont été interpellés dans la nuit de dimanche à lundi.


La garde-à-vue de ces deux couples, âgés de vingt à trente ans, a été prolongée lundi soir. Ils devraient être présentés au parquet ce mardi, en vue d'un jugement en comparution immédiate.

Ces deux hommes et leurs compagnes, interpellés dans un hôtel de la région stéphanoise, risquent des poursuites pour "dégradation par incendie" et "violence volontaire avec arme".

Selon la plainte déposée par l'un des deux occupants, les suspects auraient pénétré vers 6h dimanche dans la construction en bois d'une cinquantaine de mètres carrés - chauffée par un poêle à bois et éclairé par un groupe électrogène - avec des jerricans remplis de produit inflammable.

Les occupants et leur chien aspergés

Ils auraient déversé le liquide sur des éléments en bois de la cabane tout en ordonnant à l'homme et à la femme présents, âgés d'une cinquantaine d'années, de quitter les lieux.

Face à leur refus, ils les auraient également aspergés, ainsi que le chien appartenant à la femme, indique encore la plainte.

Devant la détermination affichée par leurs agresseurs, une des victimes présumées a raconté avoir rapidement "quitté le baraquement qu'ils ont aussitôt incendié".

Selon elle, les quatre individus ne sont pas inconnus des "gilets jaunes" du campement du quartier stéphanois de Méons puisqu'ils en auraient été exclus.

Avec AFP

https://www.radioscoop.com/infos.php?id=165200&z=search

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press nationale

Incendie d’une cabane à Saint-Etienne : quatre Gilets jaunes pourraient comparaître aux assises. Deux couples de Gilets jaunes sont accusés d’avoir brûlé une cabane et aspergé de carburant ses occupants le 6 janvier.

CE SONT DES ANTI-GILETS°JAUNES INFILTRES
et la presse nationale attaque le mouvement!!!!!

Par Le Parisien avec AFP
Le 12 novembre 2019 à 23h03

Le ministère public a requis mardi une requalification criminelle des poursuites engagées contre quatre Gilets jaunes qui avaient participé en janvier à l'incendie d'une cabane dont ils avaient été exclus à Saint-Etienne.

Ces deux couples âgés de 19 à 27 ans étaient poursuivis pour «destruction du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes» après avoir incendié la cabane et avoir aspergé de carburant ses occupants le 6 janvier dernier. Ils avaient été arrêtés par la police le soir des faits dans un hôtel de la région stéphanoise.

Un quinquagénaire atteint aux voies respiratoires
Constatant que 30 jours d'interruption totale de travail (ITT) avaient été prescrits à un Gilet jaune qui avait tenté d'empêcher cette destruction, le parquet a estimé nécessaire une « requalification criminelle des poursuites ».

Les voies respiratoires de cet homme de 55 ans ont notamment été endommagées par les émanations de fumée et du carburant a été versé sur lui à l'aide d'un jerrican.

Le tribunal correctionnel a mis sa décision en délibéré. S'il juge cette requalification et la saisine d'un juge d'instruction recevables, les accusés comparaîtront aux assises, encourant une peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle.

Les deux couples avaient été mis à l'écart du campement peu avant les faits à cause de leur comportement jugé dangereux.

Une seule accusée présente
Seule accusée présente au tribunal correctionnel mardi, une jeune femme de 19 ans a affirmé n'avoir pas directement participé ces actes de violence perpétrés vers 4 heures du matin dans l'imposante construction en bois d'une centaine de mètres carrés réalisée sur un rond-point par des Gilets jaunes de la région stéphanoise. Son avocate, Me Laurence Convers, a assuré qu'à cette époque cette fille de fonctionnaire était « folle amoureuse et sous l'influence d'un SDF de dix ans de plus qu'elle ».

De son côté, Me Charlotte Dupuy, représentante du quinquagénaire blessé, a déploré que « l'enquête ait été orientée pour que (son) client devienne auteur plutôt que victime ».

La représentante du parquet de Saint-Etienne a en effet requis six mois de prison avec sursis à son encontre, pour avoir exhibé son couteau de poche en direction d'un des agresseurs.






lundi 11 novembre 2019

compte rendu acte 52 samedi 9nov, st-é; bcp de villes; et news ; l'étudiant 22 ans de st-é qui s'est immolé. et aussi LES LIENS MILIEU DE LA RECHERCHE ET DE L'UNIVERSITE ET LA MACRONIE


ABSOLUEMENT A VOIR,
LA NOUVELLE STRATEGIE DE LA POLICE CONTRE LES GJ
UTILISEE A MONTPELLIER LE 9 NOVEMBRE 2019.
NASSAGE DE TOUS LES COTES DES LE DÉBUT
ET TABASSAGE:

TROUVONS
DES PARADES
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autre stratégie des RG
les GL notoires sont très surveillés:

Pour s’être arrêtées un court moment sur l’avenue parisienne, deux figures des gilets jaunes que nous avions sollicitées pour une interview ont écopé d’amendes. Un an après le début du mouvement, les policiers continuent de surveiller de très près ses leaders.

Faouzi Lellouche nous avait averti : « Un rendez-vous sur les Champs-Elysées, vous prenez un risque… » A l’occasion d’un reportage que nous préparons à l’approche du premier anniversaire du mouvement, nous avions sollicités plusieurs figures des gilets jaunes pour une rencontre. En milieu de matinée ce samedi 9 novembre, nous pensions pouvoir faire rapidement une photo avant de pouvoir échanger avec eux dans un café voisin. Mais les policiers identifient très vite Faouzi Lellouche, responsable associatif à Sevran qui a régulièrement organisé le service d’ordre des manifestations de gilets jaunes à Paris. Après vérification d’identité, ils décident de le verbaliser du simple fait de sa présence sur les lieux. Idem pour Fabrice Grimal, chef d’entreprise également gilet jaune, présent au même moment
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ven 8 novembre Lyon : en pleine rue, un étudiant de Lyon 2 originaire de st-étienne s'immole par le feu après sa publication d'une lettre sur la misère financière et l'épuisement d'un lutteur contre "le système"

Un drame s'est produit vendredi après-midi dans le 7e arrondissement de Lyon. Un étudiant de 22 ans  originaire de st-étienne s'est immolé par le feu en pleine rue, devant le bâtiment du Crous, rue Garibaldi.
Un étudiant de 22 ans s'est aspergé d'essence en pleine rue, vendredi après-midi, à Lyon. Devant le bâtiment du Crous, rue Garibaldi, il s'est immolé par le feu.

Les secours sont très vite arrivés sur place et le jeune homme a été transporté, en urgence et grièvement blessé et brûlé, au service des grands brûlés de l'hôpital Edouard Herriot, dans le 3e arrondissement de Lyon. Son pronostic vital reste engagé...

Anas, tiens bon!
On pense à toi très fort.
Tu t'étais si impliqué comme syndicaliste et comme acteur de changement dans ce monde de l'université pour la défense des droits des étudiants.

Il militait depuis trois ans au niveau local et national.
Le jeune homme est décrit par ses amis comme un «syndicaliste impliqué, toujours prêt à aider les autres, chaleureux, humain». Il a milité dans plusieurs structures avant de rejoindre le syndicat Solidaire...
Pour Leila Mathias, militante au sein du syndicat Solidaires auquel Anas K. appartient, "son acte terrible reflète la difficulté que beaucoup d'étudiants connaissent, à savoir simplement survivre".
"On est choqué par l'acte de notre camarde, mais on ne peut que le comprendre vu la dureté qu'est la vie d'un étudiant en situation de précarité", continue Leila Mathias.

Lyon : étudiant immolé, un appel au rassemblement mardi 12 nov 10h devant les Crous de Lyon 

Vendredi après-midi, un étudiant de 22 ans s'est immolé à Lyon. Il est entre la vie et la mort. Le syndicat Solidaires étudiants appelle à un rassemblement devant le Crous de Lyon mardi.
Un étudiant de 22 ans de l'Université Lyon 2, originaire de Saint-Etienne, s'est immolé par le feu vendredi après-midi devant un bâtiment du Crous, à Lyon (7e arrondissement). Grièvement blessé, gravement brûlé, il a été transporté en urgence au service des grands brûlés de l'hôpital Edouard Herriot, dans le 3e arrondissement de Lyon. Samedi matin, il était encore entre la vie et la mort
Le jeune homme, 22 ans, a posté un message sur Facebook avant de s'immoler. "Aujourd'hui, je vais commettre l'irréparable. Si je vise le bâtiment du Crous à Lyon, ce n'est pas un hasard, je vise un lieu politique, le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, et par extension le gouvernement", a-t-il notamment écrit.

La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, s'est rendue à Lyon ce samedi 9 nov. Pour rencontrer la présidente de l'université et des équipes du Crous. L'université Lyon 2 indique qu'une cellule d'écoute sera mise en place mardi à 14h au campus Porte des Alpes, à Bron.
Le jeune homme, 22 ans, était membre du syndicat étudiant "Solidaires étudiants Lyon". Le syndicat va appeler à des rassemblements dans toute la France devant les Crous le mardi 12 novembre. A Lyon, un rassemblement est d'ores et déjà prévu mardi à 10h devant le siège du Crous de l'académie de Lyon, rue de la Madeleine, là où le jeune homme s'est immolé vendredi après-midi.
voir site lyon2 https://etu.univ-lyon2.fr/
 C'est avec une grande tristesse que la Présidence de l'Université Lumière Lyon 2 a appris vendredi que l’un de ses étudiants a voulu mettre fin à ses jours. Il est aujourd’hui toujours hospitalisé ; son pronostic vital est engagé.

 L’Université lui exprime tout son soutien, ainsi qu'à sa famille, à ses proches et à tou.tes ses camarades.
Un dispositif de soutien psychologique a été mis en place avec les services d’urgence (numéro de téléphone : 15) pour toutes celles et ceux, étudiant.es et personnels, qui en éprouveraient le besoin durant cette fin de semaine. Une cellule d’écoute sera par ailleurs activée sur le campus Porte des Alpes à compter du mardi 12 novembre.

Le syndicat Solidaires appelle à des rassemblements devant les Crous mardi. À Lyon, la manifestation aura lieu à 10 heures, au 59 rue de la Madeleine (7e).
Pour ses camarades du syndicat Solidaire étudiant-e-s, «la précarité a un impact sur notre santé mentale, et quand on milite on est aux premières loges de la précarité».

Dans son message, l'étudiant accuse tour à tour le fascisme, qui divise, le libéralisme qui «crée des inégalités», les derniers présidents pour avoir créer des «incertitudes», «Le Pen» et les éditorialistes qui «créent des peurs plus que secondaires».

Solidaire étudiant-e-s a appelé à manifester devant tous les CROUS de France mardi 12 novembre. Le syndicat a publié avec SUD samedi 9 novembre un communiqué commun. Ce sont «ces institutions inhumaines, cette précarité, cette violence trop commune que l'Etat et l'Université [...] qui ont guidé son geste, profondément politique, acte désespéré mais aussi et surtout geste de lutte contre un système fascisant et raciste qui broie», souligne le communiqué.
Le syndicat Solidaires appelle désormais à manifester mardi devant les locaux des Crous partout en France ce mardi afin de dénoncer la précarité étudiante et a diffusé sur Twitter, le mot-dièse #LaPrécaritéTue.
Comme mes amis le savent j'utilise qu'un seul chiffre pour montrer l'extrême précarité de certains étudiants: l'évolution du taux de prostitution (d'aller jusqu'à "vendre" le respect de son corps). Diverses analyses sérieuses convergent vers 4 à 5% des étudiants contre moins de 1% il y a 20ans.
https://www.meltycampus.fr/prostitution-etudiante-les-chiffres-qui-choquent-a292565.html
C'est un sujet tabou: l'extrême précarité des étudiants qui a encore énormément augmentée depuis les 2ans 1/2 de la Macronie.
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sa lettre

Et signe de cet engagement, le jeune homme a conclu son billet de façon éloquente : «mon dernier souhait, c'est aussi que mes camarades continuent de lutter, pour en finir définitivement avec tout ça.

sa lettre à LIRE

ON VEUT VIVRE PAS SURVIVRE

Saint-Etienne

une 100aine de GJ ce samedi place peuple.

qq GJ sont allés au CROUS de St-étienne pour être présents et souffrir ensemble avec les amis d'Anas de st-é qui étaient une 20aine.

qq petits mots sur les vitres du Crous de st-é


les bleus étaient "loins"

sur la place jean-Jo, les bleus sont partis se garer


Une marche dans la grande rue en bloquant les tram du fait du nombre et de la place  puis encore vers la préfecture et les policiers avec la très chère belle voiture du commissaire Gonon et 4 camions de la police.

A la place jean-jo, Le commissaire GONON a choppé Marie violemment par derrière en la déplaçant  car elle empiétait un peu sur la route et menacé de GAV puis il a parlé violemment avec Carlos et l'a menacé de GAV et de pire.
Carlos a fait un malaise important.
Puis Gonon reste près du camion.
Ken lui a dit "c'est la culpabilité qui fait que vous restez!".
Il répond "vous me fatiguez".

Carlos est resté dans le camion des pompiers très longtemps.
Puis sans doute du fait de ces troubles, un passant a fait une crise d'épilepsie à 2mètres de nous et du camion des pompiers. et un deuxième camion des pompiers...


on voit le commissaire Gonon 
près du camion des pompiers


on attend des nouvelles de Carlos
après plus d'une demi-heure  dans le camion des pompiers.

Bcp d'entre-nous ont été choqué par le comportement de ce commissaire originaire de ST-Chamond et ce grave très long malaise de Carlos.
Bon rétablissement à Notre ami.

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Acte 52 des "gilets jaunes" à Montpellier : 14 interpellations, trois policiers et un manifestant blessés

~1200 "gilets jaunes" ont tenté de défiler en centre-ville, ce samedi 9 novembre, mais les policiers ont étouffé le cortège qui descendait vers la gare, peu après le début de la manifestation. 14 personnes ont été interpellées, et trois policiers et un manifestant ont été légèrement blessés. 

Montpellier avait été désigné point de rassemblement national pour l'acte 52 des "gilets jaunes", ce samedi 9 novembre. Les manifestants - 600 à 700 selon la préfecture - se sont réunis sur la place de la Comédie en début d'après-midi. Ils ont d'abord tenté de remonter vers la préfecture, mais ont été refoulés rue de la Loge.

trouvé sur un "manifestant" dixit la préfecture
Une de ces deux personnes était en possession d’une arme de poing


Les policiers ont chargé bcp fois.
Le cortège a ensuite essayé de descendre vers la gare, mais de nombreuses forces policières ne leur en ont pas laissé la possibilité. Les policiers ont chargé et fait usage de gaz lacrymogène, rue Maguelone, qui a été fermée aux piétons.

interpellation


et une autre; Un homme est arrêté par les CRS à Montpellier, le 9 novembre 2019.

Les manifestants se sont retrouvés cernés et certains ont alors tenté de s'échapper dans les rues adjacentes. Les "gilets jaunes" se retrouvaient divisés en petits groupes.


canon à eau

L'ensemble de la journée avec violence policières

Paris

y avait bcp de monde.
sur son tweeter, Charles a bien couvert la manif comme d'hab.


Vidéo de 3h:

Strasbourg

A Strasbourg, ~500 "gilets jaunes", dont beaucoup venus de la Lorraine voisine, ont aussi répondu samedi à un appel régional à manifester dans la capitale alsacienne.



Munis de pétards et de fumigènes, ils ont défilé bruyamment en début d'après-midi derrière une banderole proclamant "Vivre et non survivre, on ne lâche rien", en scandant des slogans hostiles à Emmanuel Macron et criant "ça va péter", "Révolution!"..."...

"Macron, j'ose même pas le dire, j'ai voté pour lui, je pensais qu'il allait gérer la France mais il fait tout le contraire, je suis très déçue", a expliqué à l'AFP Brigitte Bernhard, une aide-soignante à la retraite venue de Nancy pour manifester contre "les élus corrompus" et "les maternités qui ferment partout". 

La manifestation passe par la place Gutenberg, la place de l’Homme de Fer, elle se dirige ensuite vers la place de la République. Au rythme des slogans « Anticapitalistes », « Travaille, consomme, et ferme ta gueule », ou encore « Révolution », les manifestants marchent encadrés d’un important dispositif composé de policiers et de gendarmes. 


Vers 15h, rue de la Mésange, certaines personnes hésitent à tourner vers la place Kléber pour ne pas suivre le parcours déclaré de la manifestation. « Notre vie est déjà dictée, on va où on veut pendant la manif’ » entend-on. Une ligne de policiers se met en barrage. Les Gilets jaunes insistent. Les policiers sortent leurs matraques, frappent copieusement, aspergent les manifestants avec leurs bombes à gaz. Deux manifestants sont blessés à la tête à ce moment-là. Une bouteille, une canette et un pétard fusent en direction des policiers.

La manifestation continue vers la place de la République, les esprits sont échauffés. Vers 15h20, les militants en fin de cortège sont au contact des policiers qui ont blessé deux manifestants devant la place Kléber. Les forces de l’ordre sont en ligne et font avancer les Gilets jaunes en colère qui essayent de s’adresser à eux. Subitement, un coup de matraque est donné sur un homme d’une cinquantaine d’années qui se retrouve à terre. C’est le troisième personne blessée lors de la manifestation. Une bouteille est ensuite jetée vers les forces de l’ordre.



Les Gilets jaunes applaudis par de nombreux riverains
Après un quart d’heure de tergiversations, la manifestation reprend sa route en direction du quartier des Contades. Une vitre d’abribus est brisée. Un homme suspecté par la police d’avoir commis la dégradation est arrêté. Une autre personne suspectée d’avoir jeté une bouteille en direction des forces de l’ordre est aussi interpellée. 

On entre dans une phase plus calme de la manifestation. « On est là, même si Macron ne veut pas nous on est là, pour l’honneur des travailleurs, et pour un monde meilleur, nous on est là », chantent les manifestants. Ils vont jusqu’au Parlement européen et contournent l’Orangerie vers 17h pour se rediriger vers la place de l’Etoile en passant par l’Esplanade. Les Gilets jaunes, le plus souvent applaudis par les passants et par des personnes à leurs fenêtres, chantent à tue-tête et allument des fumigènes.

Arrivés au Rivétoile, certains manifestants tentent d’entrer dans le centre commercial. Toutes les grilles se ferment mais ils parviennent à en bloquer une. « C’est le symbole de la consommation, il faut qu’on crie quelques slogans à l’intérieur quand même ! » Finalement, les derniers manifestants convergent vers la place de l’Etoile et se dispersent vers 18h, mais ils appellent déjà à la convergence vers Paris la semaine prochaine, pour l’anniversaire des Gilets jaunes à Paris, et pour la grève générale du 5 décembre contre les réformes de l’assurance-chômage et des retraites.

Toulouse

A Toulouse, ~500 GJ ont manifesté dans le centre-ville. Le  cortège a d'abord emprunté des rues étroites pour éviter les forces de l'ordre mais après deux heures de mobilisation, une centaine de manifestants se sont dirigés vers un cordon de CRS. Après quelques dizaines de minutes de face à face et diverses sommations, les CRS ont tiré des grenades lacrymogène pour disperser les manifestants.

Bordeaux

A Bordeaux, qq centaines de "gilets jaunes" ont été rejoints par des manifestants kurdes. Aux "Assassin Erdogan, Rojava vivra, Rojava vaincra" répondaient des "Travaille, consomme et ferme ta gueule".

Nantes

Ce samedi 9 novembre, dans les rues de Nantes, qq dizaines à porter le gilet jaune. Tracts en main, ils appelaient à une « convergence des luttes », avant un rassemblement prévu le samedi 16 novembre, un an après le début du mouvement des Gilets jaunes.
Tracts à la main, Philippe tente d’engager la discussion avec les passants. Le gilet jaune qu’il porte ce samedi 9 novembre, à la croisée des trams, à Nantes, il l’a enfilé en décembre dernier.
« Après avoir d’abord observé le mouvement », très vite, il adhère « aux nombreuses revendications pour plus de justice sociale ». Et presque un an après, et « malgré la sensation que l’on a basculé depuis dans un état policier et liberticide », il distribue des prospectus, invitant à la convergence des luttes.  Avec extinction Rebellion, Attac et d’autres mouvements… Il faut rassembler plus largement, en vue d’une grève générale, le 5 décembre », explique-t-il.
L’un des tracts annonce d’ailleurs plusieurs rendez-vous, comme une assemblée générale, dès ce dimanche 10 novembre, à 14 h, au Lieu-dit La Muloche, à Châteaubriant, ou un sit-in, mardi 12 novembre, à Nantes. Avec l’objectif de remettre le jaune à la mode, avant la manifestation du 16 novembre, pour le premier anniversaire du mouvement.

Marseille

Entre 7 000 (préfecture) et 12 000 personnes ont défilé, de la rue d'Aubagne au Vieux-Port, pour cette marche de la colère, un an après le drame de la rue d'Aubagne  avec aussi les GJ de la région.
En queue de cortège, ce sont quelques gilets jaunes qui sont venus exprimer leur mécontentement "hebdomadaire" en se mêlant à la foule déjà bien compacte. Dans le quartier Belsunce, les manifestants s'arrêtent juste à côté des camions de police pour des prises de parole improvisées. Sans provocation apparente malgré la proximité des forces de l'ordre. Sur les pancartes tenues à bout de bras, on peut lire "Noailles en colère, sourde mais pas muette", "Qui sème le vent récolte la colère", "Habitants dignes face à l'indigne".

Marche contre le mal-logement à Marseille : des milliers de manifestants, une dizaine de personnes interpellées
Un policier a été blessé après avoir reçu un projectile à la gorge en marge de la manifestation.




bcp de villes "petites" se remettent à bouger

exemple Le Mans une régionale : 200-330 gilets jaunes pour une manifestation très encadrée par les forces de l'ordre

Seule une dizaine de manifestants a revêtu un gilet jaune dans tout le cortège qui a défilé dans les rues du Mans. Ils étaient 200-300 à répondre à l'appel national à converger au Mans, ce samedi. Certains sont venus de Vannes (56), un autre de Vendôme (41), mais la plupart des personnes présentes étaient sarthoises. 

Du quai de la gare SNCF au centre commercial des Jacobins
Avant de défiler dans les rues du centre-ville, les manifestants ont convergé vers la place des Jacobins. Des gilets jaunes y tenaient un stand pour faire signer la pétition pour organiser un référendum d'initiative populaire (RIP) sur la privatisation d'Aéroports de Paris. Ils ont récolté une vingtaine de signatures. Valérie était en charge de la pétition. "Quelle image on va donner si on est pas capable de signer le RIP ?" s'alarme-t-elle. Pour l'instant, 834 000 signatures ont été comptabilisées, selon les vérifications de Libération, sur les 4 717 396 nécessaires pour la mise en place du RIP. Ce stand devant le cinéma Pathé avait été autorisé par la préfecture. Par contre, la manifestation qui a suivi n'avait pas été déclarée.
Le cortège est parti de la place des Jacobins en direction de la gare du Mans, en passant par la préfecture. Plusieurs camions de CRS et véhicules de police étaient garés sur le parvis de la gare. Les gilets jaunes sont passés par un des quais en témoignant leur soutien au personnel de la SNCF. "On sera là le 5 décembre", leur crie un des manifestants. Ce jour-là, trois syndicats de la SNCF ont appelé à une grève nationale, reconductible par tranche de 24 heures. 
La manifestation est ensuite passée à travers le centre commercial des Jacobins, sous le regard médusé des commerçants et des acheteurs. Plusieurs boutiques ont baissé leur rideau, le temps que les manifestants sortent. En marge du cortège, cinq street medics veillait au bon déroulement de la manifestation. Parmi eux, Isabelle. Elle vient aux manifestations des gilets jaunes depuis les début du mouvement "parce que rien n'a changé". "Le carburant est toujours aussi cher, la vie est toujours aussi chère et les salaires n'augmentent pas", constate-t-elle.
6 camions CRS...
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comme à de nombreux endroits, avant l'anniversaire, des gilets jaunes de plus en plus nombreux au rond-point, ici celui de Montbard, cote d'or

Depuis deux semaines, les gilets jaunes sont une vingtaine à se rassembler au rond-point des Médaillés militaires de Montbard. Des gilets jaunes qui lancent un nouvel appel à mobilisation pour la semaine prochaine. En effet, le week-end du 16-17 novembre, cela fera un an que le mouvement existe. En attendant, les conducteurs des bus, des camions et des voitures montrent leur soutien en klaxonnant ou en faisant un signe de la main.

Sur la D817, à l'entrée nord de Muret, les Gilets jaunes tiennent le rond-point depuis 52 semaines

«On est les derniers résistants, les vrais. On ne lâchera rien». Au rond-point de Muret nord, dit «rond-point de Mercedes», en référence à une concession toute proche, ils sont une trentaine, ce samedi matin, à avoir dressé une table en plastique gris. Le rond-point de La Ramée à Tournefeuille ? Abandonné. Celui de Lalande, au nord de Toulouse ? Vide. Les ronds-points de Capens, Carbonne, Boussens ? «Il y a encore une dizaine de personnes», selon Johnny, 60 ans. Mais ici, ça tient. Grâce notamment à Yves, 71 ans, la cheville ouvrière du mouvement, qui a garé sa petite remorque sur le trottoir enherbé. À l'intérieur, il y a trois rôtis de porc pour le barbecue de midi, du camembert, de la saucisse «donnée par un client au supermarché», douze baguettes de pain, des jus de fruit et du vin rouge. Après 52 semaines de mobilisation, le soleil frais de ce 9 novembre réchauffe les cœurs. Johnny, retraité d'une grande entreprise de chauffage urbain, habite à Saint-Araille, dans la campagne, à 55 km de Muret. «Chaque samedi, on est là, de 8 heures à 20 heures, on se retrouve, on est une famille maintenant. Je viens aussi parfois avec mes filles, qui ont 33 et 36 ans. Je ne me mobilise pas pour moi, mais pour ceux qui sont dans la pauvreté, qui gagnent 700 €, ça me touche. Et puis, pour mes enfants et mes petits-enfants. Le gouvernement est sourd, les salaires sont trop bas, les pensions de retraite ne sont pas à la hauteur.» Quand on lui demande s'il n'a pas autre chose à faire de ses samedis, et ce qui le pousse au fond de lui à revenir ici, Johnnyavoue que c'est «un peu» pour les autres. «On est bien ensemble, c'est important.» Yves, lui, nous explique qu'il a fabriqué un système de chauffage, mais aussi qu'avec les autres «Gilets», ils ont pensé aux femmes, en bricolant des toilettes sèches abritées, installées sur la contre-allée. Et il y a le barnum, aussi, amené par… Yves, et qui sert d'abri en cas de mauvais temps. Le secret de la longévité ? «Peut-être», sourit l'ancien technicien de laboratoire dans un collège. «Je sais ce que vous pensez, que les Gilets jaunes, c'est fini, qu'on est une bande d'illuminés. C'est peut-être désespéré, mais moi, je ne veux pas m'écraser, dit Pierrot, 61 ans, retraité d'une entreprise de services informatiques. À la fin de l'été, le discours était partout : les Gilets jaunes, c'est terminé. Mais non. Macron, on l'emmerde encore, quand on l'oblige à mobiliser des policiers dans les manifs. On ne va pas lâcher comme ça.»

Pour l'anniversaire des Gilets jaunes, samedi prochain, les Muretains vont marcher, jusqu'au centre-ville. Dimanche, ce sera daube de sanglier, avant une grande revue d'effectifs des Gilets jaunes. Avec un gros gâteau d'anniversaire.

Encore 500-700 à Toulouse ce 9nov
À Toulouse, comme chaque samedi depuis bientôt un an, des Gilets jaunes ont inlassablement battu le pavé hier après-midi en plein centre-ville. Selon la préfecture, cette manifestation a réuni, au plus fort 700 personnes. Ils étaient encore 200, vers 18 h 30, à jouer au jeu du chat et de la souris avec les forces de l'ordre. Trois personnes ont été interpellées dont une pour outrage à personne dépositaire de l'autorité publique et deux pour dégradations de biens. Il n'y a pas eu de blessé. Les portes du CROUS, rue du Taur, ont été dégradées. Les forces de l'ordre, encore mobilisées avec un peu moins de 250 personnels, ont dû faire usage de grenades lacrymogènes.
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Violences Policières : L’échange d’emails entre la police et l’IGPN qui circule sur internet est authentique
Tiré d’une enquête de Mediapart, cet échange de mails entre la BRI et la police des polices de Marseille est bien authentique. Il soulève de nombreuses questions quant à la partialité de l’IGPN dans une affaire de violences policières.

Contactée par CheckNews, la journaliste confirme avoir «bien évidemment vérifié l’authenticité» de l’échange de mails et précise que «l’Intérieur et l’IGPN ont confirmé son existence». Par ailleurs, une source proche de l’affaire et le service de communication de la police nationale confirment auprès de CheckNews que ce document a bel et bien été versé au dossier judiciaire. Pour résumer, ce document sur lequel vous nous interrogez est donc authentique.

Bonjour,

Vous faites référence à un échange de mails relayé sur la page Facebook du Gilet jaune Jérôme Rodrigues le 6 novembre dans la soirée. Un document assorti du commentaire : «Du lourd ! Du très très lourd ! On règle cela à l’apéro ! Petits arrangements entre collègues ! A quand une entité indépendante et transparente pour enquêter sur les méfaits de la police nationale ?»

Cet échange, qui remonte au 17 juin, se tient entre Laurène Capelle, commissaire à l’IGPN de Marseille et Pascal Bonnet, commissaire divisionnaire, chef de la brigade de recherche et d’intervention (BRI), lui aussi à Marseille. Tous deux semblent évoquer un entretien qui s'est déroulé la semaine précédente. «Suite à ton audition la semaine dernière dans le dossier visé en objet, pourrais-tu me faire parvenir, via WhatsApp, comme la dernière fois, les photos de tes effectifs prises le jour des faits ? Je me charge de flouter les visages avant de les intégrer en procédure mais cela permettra de les discriminer formellement au vu de leurs tenues vestimentaires le jour des faits (le 08/12/2018)», demande la policière de l'IGPN. Réponse de la BRI : «Suite à ta demande, tu trouveras en pièces jointes les photos personnelles que j'avais prises le 08/12/2018 pour immortaliser ce "grand moment" de police judiciaire… Je me suis chargé de masquer les visages des fonctionnaires de mon service.»

Dossier judiciaire
Ce document est en fait tiré d'une longue enquête de Mediapart signée Pascale Pascariello. Cet article, publié le 5 novembre, porte sur les investigations de la police des polices quant au dossier d'une jeune femme, Maria, 19 ans, gravement blessée en marge d'une manifestation des Gilets jaunes à laquelle elle ne prenait pas part, le 8 décembre 2018 dans le centre-ville de Marseille. Elle accuse des policiers de l'avoir violentée, ce que viennent corroborer plusieurs témoins. Reste à savoir quels policiers.

Contactée par CheckNews, la journaliste confirme avoir «bien évidemment vérifié l'authenticité» de l'échange de mails et précise que «l'Intérieur et l'IGPN ont confirmé son existence». Par ailleurs, une source proche de l'affaire et le service de communication de la police nationale confirment auprès de CheckNews que ce document a bel et bien été versé au dossier judiciaire. Pour résumer, ce document sur lequel vous nous interrogez est donc authentique.

Il est un des éléments clés de Mediapart qui, dans cette enquête, entend démontrer «preuves à l'appui, la partialité de l'IGPN […], sa volonté d'enterrer les faits et nier les responsabilités». Et la journaliste de se demander pourquoi la police des polices à Marseille propose de flouter les visages des fonctionnaires de police, alors que l'enquête qui l'occupe vise justement à identifier la brigade et les agents présents sur les lieux ce jour-là. Elle cite notamment une source policière qui s'étonne d'un tel procédé : «Certes, les policiers de la BRI, comme le Raid, peuvent avoir leur identité protégée, mais dans le cadre d’une enquête judiciaire devant permettre l’identification des auteurs de violences, flouter les visages soulève une grande incohérence.»

Commission rogatoire
Pour Brice Grazzini, l'avocat de la jeune femme blessée, cet échange de mails «est l'illustration de tout le reste». Comprendre : d'une enquête IGPN «où tout est mesuré, où on prend beaucoup de temps, où on ne pose pas les questions qui fâchent. Dans les affaires qui ne concernent pas les policiers, ces précautions n'ont jamais lieu».

La forme de l'échange, d'abord, interroge. Elle pose la question d'une éventuelle proximité entre les deux interlocuteurs. Et donc de l'indépendance d'une antenne locale de l'IGPN enquêtant sur les policiers du même secteur. «Le service de la BRI est prestigieux, tout le monde a envie d'y aller, on ne sait pas ce qui se joue derrière. Tout cela ne me donne plus confiance en l'IGPN et pourtant, je suis arrivé dans cette affaire avec beaucoup de bienveillance», poursuit l'avocat auprès de CheckNews.

Sur le fond de la procédure, Brice Grazzini estime que la proposition de flouter les visages est sujette à interprétation. «Soit il s'agit de dire que, puisqu'ils sont hors de cause, on n'a pas besoin de mettre leur visage. Soit à l'inverse, on veut les cacher pour ne pas qu'ils soient mis en cause.» L'avocat remarque toutefois que cet échange «ayant été intégré à la procédure, n'est pas resté secret ou caché».

Côté police, on affirme à CheckNews que le floutage des visages serait justifié par la procédure : «Un arrêté protège l'anonymat de tous les officiers de la police judiciaire. Il s’agit d’une enquête préliminaire. Les agents sont anonymisés parce qu’il n’est pas établi qu’ils ont commis une faute. Dans un premier temps, une discrimination par les vêtements est effectuée. Si elle ne suffit pas ou qu’une faute est avérée, le parquet peut demander la levée de l’anonymat.» Un argument qui ne convainc guère l'avocat. Selon lui, l'arrêté en question ne serait valable qu'en droit de la presse.

Toujours est-il que de nouveaux développements sont attendus dans cette affaire. Une commission rogatoire, au cours de laquelle l'IGPN a été saisie pour enquêter cette fois au nom du juge d'instruction, est en cours. De nouvelles auditions, pourraient être menées dans ce cadre. Et aboutir éventuellement à des mises en examen.


Message entre Pascal Bonnet, chef de la BRI Marseille et Laurene Capelle, commissaire IGPN Marseille

https://www.liberation.fr/checknews/2019/11/08/violences-policieres-l-echange-de-mails-entre-la-police-et-l-igpn-qui-circule-sur-internet-est-il-au_1762315
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STRATEGIE: ACTION GJ A CHAQUE EVENEMENT DE LA PUTEBLIQUE EN MARCHE

Dans l'est les GJ agissent.

sam 9 nov; Ça a commencé bien avant l’arrivée de Stanislas Guerini et de Brune Poirson : des Gilets jaunes mais aussi des militants d’Extinction rébellion et d’Alternatiba avaient pris place dès midi devant l’entrée de la salle d’accueil de Montfaucon, gardée par des gendarmes. Résultat : des bousculades (des Gilets jaunes qui essayaient d’entrer) et un brusque moment de tension entre militants et forces de l’ordre. Conséquence : des affrontements et l’interpellation d’un jeune homme de 17 ans.

Les militants ont pu échanger avec le député et candidat LREM aux municipales de Besançon Éric Alauzet (mais sans être convaincus évidemment). Ils n’ont pas pu, en revanche, apostropher directement le délégué général de La République en Marche et la secrétaire d’État auprès de la ministre de la transition écologique : ces derniers, arrivés vers 13 h, sont entrés par une porte de derrière. Un petit air de déjà-vu pour Stanislas Guerini : lors de sa première venue à Besançon, en janvier dernier, des Gilets jaunes s’étaient invités à une réunion organisée par la République en marche dans le cadre du grand débat national.




« Ça me touche à chaque fois. C’est un crève-cœur, explique Stanislas Guerini. On vient justement ici pour réfléchir à des solutions et on devrait le faire en association avec les citoyens ». Aux yeux du délégué général de LREM cette « colère sourde » pose cependant les « enjeux pour un acte II du quinquennat : nous avons fait beaucoup de réformes. Maintenant il est temps de transformer l’essai ». D’où l’idée, dit-il, de ce « Tour de France des projets qui marchent » lancé par son parti dans le cadre des élections municipales de mars prochain. L’objectif : « partir du terrain » et s’inspirer des bonnes pratiques locales.

Ce samedi à Montfaucon, il était surtout question de transition écologique. L’occasion pour En Marche de souligner le bilan de la Ville et de l’agglomération en la matière : le maire et président de la Communauté urbaine Jean-Louis Fousseret (LREM) a évoqué la redevance incitative lancée en 2012 mais aussi la pépinière de maraîchers de l’agglo.

L’occasion d’un hommage appuyé de la part de la secrétaire d’État : « Jean-Louis Fousseret m’a énormément inspirée pour la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, affirme Brune Poirson. Les projets menés ici sont vraiment remarquables. Exemplaires. » Mais la secrétaire d’État était aussi, surtout, venue pour soutenir Éric Alauzet : un « candidat qui a l’écologie chevillée au corps depuis longtemps et qui est un spécialiste des questions que je porte au gouvernement ».

Manosque : les gilets jaunes s’invitent chez la députée 8nov

Hier matin, la députée des Alpes de Haute-Provence, Emmanuelle Fontaine-Domeizel organisait dans sa permanence de Manosque une réunion dans le cadre du Grenelle des violences conjugales. Une vingtaine de gilets jaunes s'est invitée. Au terme de la réunion, la députée est allée à leur rencontre. Après quelques minutes de discussion dans le calme, elle a promis de les rappeler pour organiser un rendez-vous prochainement.

Dormans, GJ

La banderole est apparue dans la nuit de vendredi à samedi sur l’une des arches du pont qui surplombe la Marne à Dormans. Un message pour le président Emmanuel Macron attendu dans la région le jeudi 14 novembre prochain.

Un mot d’accueil qui n’a pas été du goût de tout le monde. La banderole n’est restée accrochée que quelques heures. Les gendarmes sont intervenus dans la matinée pour l’enlever à l’aide d’une nacelle.


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LE MILIEU DE LA RECHERCHE & L'UNIVERSITE  ET LA MACRONIE

Saint-Etienne: l'ingénieur de recherche Magalie Viallon de l'unité de recherche CREATIS CNRS INSERM univ St-é et univ Lyon (mariée avec le co-directeur de de ce labo), qui s'était présenté pour être député,  quitte  LaREM avec fracas!

Comme vous le savez j'ai subi de très fortes répression de l'université de st-é et du CNRS pendant un an avec mise à pied puis depuis le 31 oct mon banissement de st-é et la volonté de la direction de m'envoyer très loin, à Marseille au 1er janvier 2020.

Certains de ce monde de la recherche sont connus pour ses très forts liens avec la Macronie.

Celle qui concourait pour être investie comme tête de liste pour les municipales aurait-elle du mal à accepter la défaite ? Quoi qu’il en soit, Magalie Viallon a annoncé ce mercredi 6 novembre qu’elle quittait ses fonctions au sein de LaREM Loire.

«Aujourd’hui j’ai annoncé à notre coordinateur régional LaREM que je souhaitais quitter toutes mes fonctions au sein de LaREM Loire, à savoir celles d’animatrice du comité de Saint-Etienne et de coordinatrice Europe. Je me suis longtemps battue en ayant la conviction qu’En Marche serait localement ce que nous serions capables d’en faire tous ensemble », écrit Magalie Viallon, que nous n’avons pas pu joindre, sur sa page Facebook.

Celle qui avait été battue de justesse aux législatives par Régis Juanico (Génération. s) en 2017, a, semble-t-il, bien du mal à accepter la désignation de Patrick Revelli par LaREM comme tête de liste pour les municipales , alors qu’elle était candidate elle-même au poste.

Patrick Revelli, né le 22 juin 1951 à Mimet, est un footballeur français aujourd'hui responsable commercial de l'AS Saint-Étienne, et un "ancien" PS très connu présenté par le PS à des élections et a été conseiller politique de l'ancien maire Mr Vincent.


l'ancien maire Mr Vincent

Maurice Vincent, né le 20 septembre 1955 à Saint-Étienne (Loire), est un homme politique et un professeur en Économie, membre du parti socialiste depuis 1980, il a été maire de Saint-Étienne du 21 mars 2008 au 4 avril 2014 et président de Saint-Étienne Métropole durant le même mandat. Il est sénateur de la Loire entre 2011 et 2017.
Son bras droit était Mr Florent Pigeon, professeur en physique de l'université de st-étienne, un ancien élu PS qui s'est tournée vers LREM, qu'il a quitté pour les municipales et récemment est redevenu PS mais en haute-loire! 
Il a été directeur de mon unité de recherche situé vers rue Bergson et a placé une de ses "amies" à l'actuelle direction. Il occupe des postes de vice-présidents dans l'université de st-étienne depuis de très nombreuse années. 

Jean-Luc Fugit est un chimiste, enseignant-chercheur de l'université de ST-Etienne a été élu député de la 11e circonscription du Rhône en 2017 sous l'étiquette La République en marche.
Il a été vice-président de l'université de Saint-Etienne et référent d'En Marche à Givors...

J'arrête ici de souligner les liens avec la Macronie qui sont si tentaculaires qu'il faudrait un ouvrage. Mon éloignement vers Marseille vise aussi à me faire taire.

Mr Vincent vient de publier deux lettres très complètes sur l'université de st-étienne et la volonté actuelle renforcée par la Macronie dont on sait que Lyon est une place forte notamment avec Mr Collomb. Collomb apporte son soutien très remarqué à Macron lors de l’élection présidentielle de 2017 et rejoint La République en marche. De 2017 à 2018, il est ministre d'État, ministre de l'Intérieur au sein des gouvernements Philippe I et II. Après une khâgne au lycée du Parc, où il fut l'élève de Jean Lacroix, puis des études supérieures à la Faculté des lettres de Lyon, Gérard Collomb devient professeur agrégé de lettres classiques en 1970. Franc-maçon depuis 1989 et membre du  GO (Grand Orient de France), il ne cache pas son appartenance à la franc-maçonnerie.
"Aujourd'hui, on vit côte à côte ; je crains que demain on ne doive vivre face à face. » Ces propos surprennent alors qu’il n’avait pas fait état publiquement d'une telle inquiétude lorsqu'il était ministre. Cependant, Valeurs actuelles rapporte le 30 octobre 2018 que Gérard Collomb déclarait dès février 2018 que la France « n’a plus besoin d'immigration », que « des communautés en France s'affrontent de plus en plus » et que « d'ici à cinq ans, la situation pourrait devenir irréversible ». 

les 2 lettres de début nov 2019 de l'ancien maire  Mr Vincent qui détaillent le plan de la Macronie sur la disparition de l'université de St-é, absorbée par univ de Lyon:


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Gilet noir

Menacée d'excision en Côte d'Ivoire, la petite Samira ne sera pas expulsée de France! Le droit au séjour de Samira, fillette ivoirienne de 10 ans et de son père, qui devaient être expulsés vers l'Italie, "va être réexaminé", a annoncé ce samedi le ministre de l'Intérieur, après une vaste mobilisation menée par l'eurodéputé Raphaël Glucksmann.



Elle est aujourd'hui une élève épanouie de CM2, s’émerveillant de passer chaque matin les portes de l’école de la république et d’y retrouver ses amis comme sa professeure.

Fuyant avec ses parents l’excision qui lui était promise en Côte d’Ivoire, elle a survécu à l’enfer de la Libye, puis a l’horreur des radeaux de la méduse de la Méditerranée, perdant sa mère au cours de la traversée. Elle a affronté ensuite la difficulté de la condition de migrante dans l’Italie de Matteo Salvini. Puis elle a enfin trouvé, en France, dans notre pays, un havre, un lieu où reconstruire sa jeune vie déjà si malmenée.

La question n'est pas résolue", a réagi Raphaël Glucksmann. "On ne sait pas s'ils vont leur donner un titre de séjour ou non. On attend de recevoir un document officiel et de connaître la nature du document administratif qui sera donné à Samira et son papa."

La fillette, scolarisée en Seine-et-Marne, a fui son pays avec ses parents "pour échapper à l'excision", selon le député européen de Place publique.
Arrivés en France en janvier, Samira et son père devaient être expulsés vers Venise le 12 novembre 2019, conformément au "règlement de Dublin" qui confie l'étude de la demande d'asile au pays d'entrée en Europe, en l'occurrence l'Italie.

Pétition : plus de 150 000 signatures
Sa situation a fait l'objet d'une vaste mobilisation. Après une pétition ayant recueilli plus de 150 000 signatures, près de 200 personnalités ont signé samedi une lettre ouverte adressée au président Macron pour empêcher l'expulsion. Parmi les signataires du texte publié sur le jdd.fr : la maire de Paris Anne Hidalgo, l'ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira, l'acteur Dany Boon, Michel Drucker, ou le footballeur Marco Verratti.

signer cette pétition; arrivons à 200 000:

Plan immigration de Macronie: résume des principales mesures ce 6 nov 2019

Voici les principales mesures présentées mercredi par le gouvernement en matière de "politique d’immigration, d’asile et d’intégration".
Immigration économique
- Des "objectifs quantitatifs ou des quotas" seront fixés pour "répondre aux besoins de main d’oeuvre des entreprises". Ces quotas, qui fonctionneront comme un "référentiel quantitatif" ou "une fourchette", ne seront "pas limitatifs" et ils seront débattus chaque année au Parlement à partir de 2020.
- La liste des métiers en tension, permettant une délivrance simplifiée des titres de séjour, sera révisée chaque année.
Couverture médicale
- Pour les sans-papiers, instauration d’un "délai de 3 mois de résidence en France" pour accéder à l’Aide médicale d’État. Réduction de la couverture maladie à six mois (au lieu de 12) après l’expiration du titre de séjour ou le rejet de la demande d’asile. Un certain nombre de soins et traitements "non-urgents" ne seront plus pris en charge par l’AME.
- Pour lutter contre la fraude, les caisses d’assurance maladie auront accès au fichier Visabio compilant les demandes de visas. La demande d’AME devra se faire "sur comparution physique". Contrôles renforcés sur les dettes hospitalières et prises en charge antérieures par l’AME.
- Pour les demandeurs d’asile, "un délai de carence de trois mois est envisagé" pour accéder aux soins (à l’exclusion des soins d’urgence) pour "éviter le détournement de la demande d’asile dans le seul but d’obtenir la prise en charge" médicale.
Demandeurs d'asile
- Fin de la possibilité de cumuler rétroactivement Ada (Aide des demandeurs d’asile) et RSA (revenu social d’activité).
- 200 agents supplémentaires affectés à l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides), incité à traiter en priorité les demandes de ressortissants de pays d’origine sûre. Création d’une nouvelle chambre à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA, où les déboutés peuvent faire appel).
Étudiants, immigration famille...
- Renforcer la lutte contre la fraude en matière d’immigration familiale (reconnaissance multiples de paternité...) même si "nous ne toucherons pas au regroupement familial".

les changements de la carte OFii le 5 nov 2019

je suis moins présent dans les actions GJ depuis 1mois car depuis le 17 oct les migrants ont reçu un sms de l'OFII  qu'ils ne pourraient plus avoir de cash à partir du 5nov 2019.

Hors la situation de ces plus précaires fait qu'ils ne peuvent pas signer un bail. Ils n'ont que le droit de circuler sur le territoire (récipissé "Dublin" ou "normal"; il faut au moins le récipissé d'acceptation et d'attente de la carte de séjour).
Donc ils paient en cash leur logement chez les marchands de sommeil...
Le mot d'ordre de ces femmes précaires est "back to street", la prostitution; et pour les hommes le deal de la drogue...
Dans les deux cas, la justice sera alors utilisée pour les expulser.

Voilà ce que la Macronie fait en silence

A partir du 5 novembre 2019, la carte de retrait de l’Allocation pour demandeurs d’asile (ADA) devient une carte de paiement. A compter de cette même date, la carte ne permet plus d’effectuer des retraits d’argent.
Le nombre de transactions mensuelles n’est pas limité : la carte est donc utilisable autant de fois que le demandeur d’asile le souhaite, sous réserve que la somme disponible sur la carte soit suffisante.
La carte est créditée au début de chaque mois, du montant de l’allocation à laquelle le demandeur d’asile a droit. Un SMS l’informe du chargement des sommes sur sa carte.
La carte de paiement est utilisable uniquement en France, auprès de tous les commerçants disposant d’un terminal de paiement électronique. Elle n’est pas utilisable en mode « sans contact ». Elle ne permet pas les paiements sur Internet et le demandeur d’asile ne peut pas demander le remboursement d’un achat sur la carte.

Pour toute autre question concernant la carte personnelle de paiement, le solde disponible ou la mise en opposition de la carte, une assistance téléphonique est assurée au 0811.041.041 (coût du service : 0,06 €/min prix appel). Elle répond du lundi au vendredi de 9h à 17h. Un serveur vocal est également disponible 7/7 jours et 24/24 heures. Des renseignements complémentaires figurent sur le courrier qui est remis avec la carte.
Pour plus d’informations sur les conditions d’utilisation de la carte personnelle de paiement :
Dépliant en français, 
en anglais 
Pour percevoir l’ADA, le demandeur d’asile doit remplir les conditions suivantes : 
  • être en possession de l’attestation de demandeur d’asile,
  • avoir accepté les conditions matérielles d’accueil proposées par l’OFII,
  • avoir au moins 18 ans,
  • avoir des ressources mensuelles inférieures au RSA (revenu de solidarité active)
Le montant de l’allocation de demandeur d'asile est de 6,80 € par jour pour une personne seule. 
Suivant mon expérience il faut attendre 45jours en moyenne pour recevoir la carte et le code (et plus d'1mois de plus si juillet ou aout).
L’ADA est versée pendant toute la durée de l’examen de la demande d’asile par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA). Pendant toute la durée du traitement de son dossier, le demandeur d’asile ne peut percevoir que l’allocation de demandeur d'asile (ADA) : il n’a droit ni aux allocations familiales, ni aux allocations logements, ni au Revenu de solidarité active (RSA). 

Un des buts de la Macronie avec ce 0-cash est de traquer les migrants:
avec ce changement OFII 0-cash, le gouvernement sait où et quant ils achètent et ce qu'ils achètent pour un certain montant.

Avec d'autres associations, nous travaillons à trouver une solution.
Ce week-end, j'ai proposé de faire des liens : par exemple quand vous avez besoin de faire le plein d'essence de 50€, vous y allez avec un migrant qui a sa carte (on vous met en contact avec ce migrant). Vous lui donnez 50€ de cash et il paie avec sa carte votre essence...
Luttez contre la félonie "fékonie" de la  Macronie est de + en + difficile!
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Publié le 9 novembre 2019, CRA de Saint-Exupery
La construction de 3 nouveaux CRA a été confirmée par Castaner à Bordeaux, Olivet (près d’Orléans), et à Lyon !

Pour rappel, les Centres de Rétention Administrative (CRA) sont utilisés pour emprisonner les étranger.e.s [jusqu’à 90 jours], à qui on ne reconnaît pas le droit de séjourner en France, dans l’optique de les expulser de force du territoire français.

Actuellement à Lyon, le CRA le plus proche se trouve à St-Exupéry qui est co-géré par la Police Aux Frontières et Forum Réfugiés.

Cela fait plusieurs mois que l’info circule sur la construction d’un nouveau CRA à Lyon mais on ignore encore sa localisation précise.
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31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...