Blog aussi sur les répressions contre mes activités "gilets jaunes" comme chercheur CNRS à l'université de St-Etienne. Voir les lettres officielles sur le côté droit—> Expériences et Analyses de "la stratégie de la tension choisie par le gouvernement depuis le début et de "surenchère" L. Mucchielli DirecteurRechercheCNRS.
article procès
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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm!
En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis.
Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures.
https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales
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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé
Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires
Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.
Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques.
Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.
Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.
Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.
Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?
Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.
compte rendu acte 52 samedi 9nov, st-é; bcp de villes; et news ; l'étudiant 22 ans de st-é qui s'est immolé. et aussi LES LIENS MILIEU DE LA RECHERCHE ET DE L'UNIVERSITE ET LA MACRONIE
ABSOLUEMENT A VOIR,
LA NOUVELLE STRATEGIE DE LA POLICE CONTRE LES GJ
UTILISEE A MONTPELLIER LE 9 NOVEMBRE 2019.
NASSAGE DE TOUS LES COTES DES LE DÉBUT
ET TABASSAGE:
TROUVONS
DES PARADES
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autre stratégie des RG
les GL notoires sont très surveillés:
Pour s’être arrêtées un court moment sur l’avenue parisienne, deux figures des gilets jaunes que nous avions sollicitées pour une interview ont écopé d’amendes. Un an après le début du mouvement, les policiers continuent de surveiller de très près ses leaders.
Faouzi Lellouche nous avait averti : « Un rendez-vous sur les Champs-Elysées, vous prenez un risque… » A l’occasion d’un reportage que nous préparons à l’approche du premier anniversaire du mouvement, nous avions sollicités plusieurs figures des gilets jaunes pour une rencontre. En milieu de matinée ce samedi 9 novembre, nous pensions pouvoir faire rapidement une photo avant de pouvoir échanger avec eux dans un café voisin. Mais les policiers identifient très vite Faouzi Lellouche, responsable associatif à Sevran qui a régulièrement organisé le service d’ordre des manifestations de gilets jaunes à Paris. Après vérification d’identité, ils décident de le verbaliser du simple fait de sa présence sur les lieux. Idem pour Fabrice Grimal, chef d’entreprise également gilet jaune, présent au même moment
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ven 8 novembre Lyon : en pleine rue, un étudiant de Lyon 2 originaire de st-étienne s'immole par le feu après sa publication d'une lettre sur la misère financière et l'épuisement d'un lutteur contre "le système"
Un drame s'est produit vendredi après-midi dans le 7e arrondissement de Lyon. Un étudiant de 22 ans originaire de st-étienne s'est immolé par le feu en pleine rue, devant le bâtiment du Crous, rue Garibaldi. Un étudiant de 22 ans s'est aspergé d'essence en pleine rue, vendredi après-midi, à Lyon. Devant le bâtiment du Crous, rue Garibaldi, il s'est immolé par le feu.
Les secours sont très vite arrivés sur place et le jeune homme a été transporté, en urgence et grièvement blessé et brûlé, au service des grands brûlés de l'hôpital Edouard Herriot, dans le 3e arrondissement de Lyon. Son pronostic vital reste engagé...
Anas, tiens bon!
On pense à toi très fort.
Tu t'étais si impliqué comme syndicaliste et comme acteur de changement dans ce monde de l'université pour la défense des droits des étudiants.
Il militait depuis trois ans au niveau local et national.
Le jeune homme est décrit par ses amis comme un «syndicaliste impliqué, toujours prêt à aider les autres, chaleureux, humain». Il a milité dans plusieurs structures avant de rejoindre le syndicat Solidaire...
Pour Leila Mathias, militante au sein du syndicat Solidaires auquel Anas K. appartient, "son acte terrible reflète la difficulté que beaucoup d'étudiants connaissent, à savoir simplement survivre".
"On est choqué par l'acte de notre camarde, mais on ne peut que le comprendre vu la dureté qu'est la vie d'un étudiant en situation de précarité", continue Leila Mathias.
Lyon : étudiant immolé, un appel au rassemblement mardi 12 nov 10h devant les Crous de Lyon
Vendredi après-midi, un étudiant de 22 ans s'est immolé à Lyon. Il est entre la vie et la mort. Le syndicat Solidaires étudiants appelle à un rassemblement devant le Crous de Lyon mardi.
Un étudiant de 22 ans de l'Université Lyon 2, originaire de Saint-Etienne, s'est immolé par le feu vendredi après-midi devant un bâtiment du Crous, à Lyon (7e arrondissement). Grièvement blessé, gravement brûlé, il a été transporté en urgence au service des grands brûlés de l'hôpital Edouard Herriot, dans le 3e arrondissement de Lyon. Samedi matin, il était encore entre la vie et la mort
Le jeune homme, 22 ans, a posté un message sur Facebook avant de s'immoler. "Aujourd'hui, je vais commettre l'irréparable. Si je vise le bâtiment du Crous à Lyon, ce n'est pas un hasard, je vise un lieu politique, le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, et par extension le gouvernement", a-t-il notamment écrit.
La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, s'est rendue à Lyon ce samedi 9 nov. Pour rencontrer la présidente de l'université et des équipes du Crous. L'université Lyon 2 indique qu'une cellule d'écoute sera mise en place mardi à 14h au campus Porte des Alpes, à Bron.
Le jeune homme, 22 ans, était membre du syndicat étudiant "Solidaires étudiants Lyon". Le syndicat va appeler à des rassemblements dans toute la France devant les Crous le mardi 12 novembre. A Lyon, un rassemblement est d'ores et déjà prévu mardi à 10h devant le siège du Crous de l'académie de Lyon, rue de la Madeleine, là où le jeune homme s'est immolé vendredi après-midi.
voir site lyon2 https://etu.univ-lyon2.fr/
C'est avec une grande tristesse que la Présidence de l'Université Lumière Lyon 2 a appris vendredi que l’un de ses étudiants a voulu mettre fin à ses jours. Il est aujourd’hui toujours hospitalisé ; son pronostic vital est engagé. L’Université lui exprime tout son soutien, ainsi qu'à sa famille, à ses proches et à tou.tes ses camarades.
Un dispositif de soutien psychologique a été mis en place avec les services d’urgence (numéro de téléphone : 15) pour toutes celles et ceux, étudiant.es et personnels, qui en éprouveraient le besoin durant cette fin de semaine. Une cellule d’écoute sera par ailleurs activée sur le campus Porte des Alpes à compter du mardi 12 novembre.
Le syndicat Solidaires appelle à des rassemblements devant les Crous mardi. À Lyon, la manifestation aura lieu à 10 heures, au 59 rue de la Madeleine (7e).
Pour ses camarades du syndicat Solidaire étudiant-e-s, «la précarité a un impact sur notre santé mentale, et quand on milite on est aux premières loges de la précarité».
Dans son message, l'étudiant accuse tour à tour le fascisme, qui divise, le libéralisme qui «crée des inégalités», les derniers présidents pour avoir créer des «incertitudes», «Le Pen» et les éditorialistes qui «créent des peurs plus que secondaires».
Solidaire étudiant-e-s a appelé à manifester devant tous les CROUS de France mardi 12 novembre. Le syndicat a publié avec SUD samedi 9 novembre un communiqué commun. Ce sont «ces institutions inhumaines, cette précarité, cette violence trop commune que l'Etat et l'Université [...] qui ont guidé son geste, profondément politique, acte désespéré mais aussi et surtout geste de lutte contre un système fascisant et raciste qui broie», souligne le communiqué.
Le syndicat Solidaires appelle désormais à manifester mardi devant les locaux des Crous partout en France ce mardi afin de dénoncer la précarité étudiante et a diffusé sur Twitter, le mot-dièse #LaPrécaritéTue. Comme mes amis le savent j'utilise qu'un seul chiffre pour montrer l'extrême précarité de certains étudiants: l'évolution du taux de prostitution (d'aller jusqu'à "vendre" le respect de son corps). Diverses analyses sérieuses convergent vers 4 à 5% des étudiants contre moins de 1% il y a 20ans. https://www.meltycampus.fr/prostitution-etudiante-les-chiffres-qui-choquent-a292565.html
C'est un sujet tabou: l'extrême précarité des étudiants qui a encore énormément augmentée depuis les 2ans 1/2 de la Macronie.
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sa lettre
Et signe de cet engagement, le jeune homme a conclu son billet de façon éloquente : «mon dernier souhait, c'est aussi que mes camarades continuent de lutter, pour en finir définitivement avec tout ça.
sa lettre à LIRE
ON VEUT VIVRE PAS SURVIVRE
Saint-Etienne
une 100aine de GJ ce samedi place peuple.
qq GJ sont allés au CROUS de St-étienne pour être présents et souffrir ensemble avec les amis d'Anas de st-é qui étaient une 20aine.
qq petits mots sur les vitres du Crous de st-é
les bleus étaient "loins"
sur la place jean-Jo, les bleus sont partis se garer
Une marche dans la grande rue en bloquant les tram du fait du nombre et de la place puis encore vers la préfecture et les policiers avec la très chère belle voiture du commissaire Gonon et 4 camions de la police.
A la place jean-jo, Le commissaire GONON a choppé Marie violemment par derrière en la déplaçant car elle empiétait un peu sur la route et menacé de GAV puis il a parlé violemment avec Carlos et l'a menacé de GAV et de pire.
Carlos a fait un malaise important.
Puis Gonon reste près du camion.
Ken lui a dit "c'est la culpabilité qui fait que vous restez!".
Il répond "vous me fatiguez".
Carlos est resté dans le camion des pompiers très longtemps.
Puis sans doute du fait de ces troubles, un passant a fait une crise d'épilepsie à 2mètres de nous et du camion des pompiers. et un deuxième camion des pompiers...
on voit le commissaire Gonon
près du camion des pompiers
on attend des nouvelles de Carlos
après plus d'une demi-heure dans le camion des pompiers.
Bcp d'entre-nous ont été choqué par le comportement de ce commissaire originaire de ST-Chamond et ce grave très long malaise de Carlos.
Bon rétablissement à Notre ami.
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Acte 52 des "gilets jaunes" à Montpellier : 14 interpellations, trois policiers et un manifestant blessés
~1200 "gilets jaunes" ont tenté de défiler en centre-ville, ce samedi 9 novembre, mais les policiers ont étouffé le cortège qui descendait vers la gare, peu après le début de la manifestation. 14 personnes ont été interpellées, et trois policiers et un manifestant ont été légèrement blessés.
Montpellier avait été désigné point de rassemblement national pour l'acte 52 des "gilets jaunes", ce samedi 9 novembre. Les manifestants - 600 à 700 selon la préfecture - se sont réunis sur la place de la Comédie en début d'après-midi. Ils ont d'abord tenté de remonter vers la préfecture, mais ont été refoulés rue de la Loge.
trouvé sur un "manifestant" dixit la préfecture
Une de ces deux personnes était en possession d’une arme de poing
Les policiers ont chargé bcp fois.
Le cortège a ensuite essayé de descendre vers la gare, mais de nombreuses forces policières ne leur en ont pas laissé la possibilité. Les policiers ont chargé et fait usage de gaz lacrymogène, rue Maguelone, qui a été fermée aux piétons.
interpellation
et une autre; Un homme est arrêté par les CRS à Montpellier, le 9 novembre 2019.
Les manifestants se sont retrouvés cernés et certains ont alors tenté de s'échapper dans les rues adjacentes. Les "gilets jaunes" se retrouvaient divisés en petits groupes.
A Strasbourg, ~500 "gilets jaunes", dont beaucoup venus de la Lorraine voisine, ont aussi répondu samedi à un appel régional à manifester dans la capitale alsacienne.
Munis de pétards et de fumigènes, ils ont défilé bruyamment en début d'après-midi derrière une banderole proclamant "Vivre et non survivre, on ne lâche rien", en scandant des slogans hostiles à Emmanuel Macron et criant "ça va péter", "Révolution!"..."...
"Macron, j'ose même pas le dire, j'ai voté pour lui, je pensais qu'il allait gérer la France mais il fait tout le contraire, je suis très déçue", a expliqué à l'AFP Brigitte Bernhard, une aide-soignante à la retraite venue de Nancy pour manifester contre "les élus corrompus" et "les maternités qui ferment partout".
La manifestation passe par la place Gutenberg, la place de l’Homme de Fer, elle se dirige ensuite vers la place de la République. Au rythme des slogans « Anticapitalistes », « Travaille, consomme, et ferme ta gueule », ou encore « Révolution », les manifestants marchent encadrés d’un important dispositif composé de policiers et de gendarmes.
Vers 15h, rue de la Mésange, certaines personnes hésitent à tourner vers la place Kléber pour ne pas suivre le parcours déclaré de la manifestation. « Notre vie est déjà dictée, on va où on veut pendant la manif’ » entend-on. Une ligne de policiers se met en barrage. Les Gilets jaunes insistent. Les policiers sortent leurs matraques, frappent copieusement, aspergent les manifestants avec leurs bombes à gaz. Deux manifestants sont blessés à la tête à ce moment-là. Une bouteille, une canette et un pétard fusent en direction des policiers.
La manifestation continue vers la place de la République, les esprits sont échauffés. Vers 15h20, les militants en fin de cortège sont au contact des policiers qui ont blessé deux manifestants devant la place Kléber. Les forces de l’ordre sont en ligne et font avancer les Gilets jaunes en colère qui essayent de s’adresser à eux. Subitement, un coup de matraque est donné sur un homme d’une cinquantaine d’années qui se retrouve à terre. C’est le troisième personne blessée lors de la manifestation. Une bouteille est ensuite jetée vers les forces de l’ordre.
Les Gilets jaunes applaudis par de nombreux riverains
Après un quart d’heure de tergiversations, la manifestation reprend sa route en direction du quartier des Contades. Une vitre d’abribus est brisée. Un homme suspecté par la police d’avoir commis la dégradation est arrêté. Une autre personne suspectée d’avoir jeté une bouteille en direction des forces de l’ordre est aussi interpellée.
On entre dans une phase plus calme de la manifestation. « On est là, même si Macron ne veut pas nous on est là, pour l’honneur des travailleurs, et pour un monde meilleur, nous on est là », chantent les manifestants. Ils vont jusqu’au Parlement européen et contournent l’Orangerie vers 17h pour se rediriger vers la place de l’Etoile en passant par l’Esplanade. Les Gilets jaunes, le plus souvent applaudis par les passants et par des personnes à leurs fenêtres, chantent à tue-tête et allument des fumigènes.
Arrivés au Rivétoile, certains manifestants tentent d’entrer dans le centre commercial. Toutes les grilles se ferment mais ils parviennent à en bloquer une. « C’est le symbole de la consommation, il faut qu’on crie quelques slogans à l’intérieur quand même ! » Finalement, les derniers manifestants convergent vers la place de l’Etoile et se dispersent vers 18h, mais ils appellent déjà à la convergence vers Paris la semaine prochaine, pour l’anniversaire des Gilets jaunes à Paris, et pour la grève générale du 5 décembre contre les réformes de l’assurance-chômage et des retraites.
Toulouse
A Toulouse, ~500 GJ ont manifesté dans le centre-ville. Le cortège a d'abord emprunté des rues étroites pour éviter les forces de l'ordre mais après deux heures de mobilisation, une centaine de manifestants se sont dirigés vers un cordon de CRS. Après quelques dizaines de minutes de face à face et diverses sommations, les CRS ont tiré des grenades lacrymogène pour disperser les manifestants.
Bordeaux
A Bordeaux, qq centaines de "gilets jaunes" ont été rejoints par des manifestants kurdes. Aux "Assassin Erdogan, Rojava vivra, Rojava vaincra" répondaient des "Travaille, consomme et ferme ta gueule".
Nantes
Ce samedi 9 novembre, dans les rues de Nantes, qq dizaines à porter le gilet jaune. Tracts en main, ils appelaient à une « convergence des luttes », avant un rassemblement prévu le samedi 16 novembre, un an après le début du mouvement des Gilets jaunes.
Tracts à la main, Philippe tente d’engager la discussion avec les passants. Le gilet jaune qu’il porte ce samedi 9 novembre, à la croisée des trams, à Nantes, il l’a enfilé en décembre dernier.
« Après avoir d’abord observé le mouvement », très vite, il adhère « aux nombreuses revendications pour plus de justice sociale ». Et presque un an après, et « malgré la sensation que l’on a basculé depuis dans un état policier et liberticide », il distribue des prospectus, invitant à la convergence des luttes. Avec extinction Rebellion, Attac et d’autres mouvements… Il faut rassembler plus largement, en vue d’une grève générale, le 5 décembre », explique-t-il.
L’un des tracts annonce d’ailleurs plusieurs rendez-vous, comme une assemblée générale, dès ce dimanche 10 novembre, à 14 h, au Lieu-dit La Muloche, à Châteaubriant, ou un sit-in, mardi 12 novembre, à Nantes. Avec l’objectif de remettre le jaune à la mode, avant la manifestation du 16 novembre, pour le premier anniversaire du mouvement.
Marseille
Entre 7 000 (préfecture) et 12 000 personnes ont défilé, de la rue d'Aubagne au Vieux-Port, pour cette marche de la colère, un an après le drame de la rue d'Aubagne avec aussi les GJ de la région.
En queue de cortège, ce sont quelques gilets jaunes qui sont venus exprimer leur mécontentement "hebdomadaire" en se mêlant à la foule déjà bien compacte. Dans le quartier Belsunce, les manifestants s'arrêtent juste à côté des camions de police pour des prises de parole improvisées. Sans provocation apparente malgré la proximité des forces de l'ordre. Sur les pancartes tenues à bout de bras, on peut lire "Noailles en colère, sourde mais pas muette", "Qui sème le vent récolte la colère", "Habitants dignes face à l'indigne".
Marche contre le mal-logement à Marseille : des milliers de manifestants, une dizaine de personnes interpellées
Un policier a été blessé après avoir reçu un projectile à la gorge en marge de la manifestation.
exemple Le Mans une régionale : 200-330 gilets jaunes pour une manifestation très encadrée par les forces de l'ordre
Seule une dizaine de manifestants a revêtu un gilet jaune dans tout le cortège qui a défilé dans les rues du Mans. Ils étaient 200-300 à répondre à l'appel national à converger au Mans, ce samedi. Certains sont venus de Vannes (56), un autre de Vendôme (41), mais la plupart des personnes présentes étaient sarthoises.
Du quai de la gare SNCF au centre commercial des Jacobins
Avant de défiler dans les rues du centre-ville, les manifestants ont convergé vers la place des Jacobins. Des gilets jaunes y tenaient un stand pour faire signer la pétition pour organiser un référendum d'initiative populaire (RIP) sur la privatisation d'Aéroports de Paris. Ils ont récolté une vingtaine de signatures. Valérie était en charge de la pétition. "Quelle image on va donner si on est pas capable de signer le RIP ?" s'alarme-t-elle. Pour l'instant, 834 000 signatures ont été comptabilisées, selon les vérifications de Libération, sur les 4 717 396 nécessaires pour la mise en place du RIP. Ce stand devant le cinéma Pathé avait été autorisé par la préfecture. Par contre, la manifestation qui a suivi n'avait pas été déclarée.
Le cortège est parti de la place des Jacobins en direction de la gare du Mans, en passant par la préfecture. Plusieurs camions de CRS et véhicules de police étaient garés sur le parvis de la gare. Les gilets jaunes sont passés par un des quais en témoignant leur soutien au personnel de la SNCF. "On sera là le 5 décembre", leur crie un des manifestants. Ce jour-là, trois syndicats de la SNCF ont appelé à une grève nationale, reconductible par tranche de 24 heures.
La manifestation est ensuite passée à travers le centre commercial des Jacobins, sous le regard médusé des commerçants et des acheteurs. Plusieurs boutiques ont baissé leur rideau, le temps que les manifestants sortent. En marge du cortège, cinq street medics veillait au bon déroulement de la manifestation. Parmi eux, Isabelle. Elle vient aux manifestations des gilets jaunes depuis les début du mouvement "parce que rien n'a changé". "Le carburant est toujours aussi cher, la vie est toujours aussi chère et les salaires n'augmentent pas", constate-t-elle.
6 camions CRS...
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comme à de nombreux endroits, avant l'anniversaire, des gilets jaunes de plus en plus nombreux au rond-point, ici celui de Montbard, cote d'or
Depuis deux semaines, les gilets jaunes sont une vingtaine à se rassembler au rond-point des Médaillés militaires de Montbard. Des gilets jaunes qui lancent un nouvel appel à mobilisation pour la semaine prochaine. En effet, le week-end du 16-17 novembre, cela fera un an que le mouvement existe. En attendant, les conducteurs des bus, des camions et des voitures montrent leur soutien en klaxonnant ou en faisant un signe de la main.
Sur la D817, à l'entrée nord de Muret, les Gilets jaunes tiennent le rond-point depuis 52 semaines
«On est les derniers résistants, les vrais. On ne lâchera rien». Au rond-point de Muret nord, dit «rond-point de Mercedes», en référence à une concession toute proche, ils sont une trentaine, ce samedi matin, à avoir dressé une table en plastique gris. Le rond-point de La Ramée à Tournefeuille ? Abandonné. Celui de Lalande, au nord de Toulouse ? Vide. Les ronds-points de Capens, Carbonne, Boussens ? «Il y a encore une dizaine de personnes», selon Johnny, 60 ans. Mais ici, ça tient. Grâce notamment à Yves, 71 ans, la cheville ouvrière du mouvement, qui a garé sa petite remorque sur le trottoir enherbé. À l'intérieur, il y a trois rôtis de porc pour le barbecue de midi, du camembert, de la saucisse «donnée par un client au supermarché», douze baguettes de pain, des jus de fruit et du vin rouge. Après 52 semaines de mobilisation, le soleil frais de ce 9 novembre réchauffe les cœurs. Johnny, retraité d'une grande entreprise de chauffage urbain, habite à Saint-Araille, dans la campagne, à 55 km de Muret. «Chaque samedi, on est là, de 8 heures à 20 heures, on se retrouve, on est une famille maintenant. Je viens aussi parfois avec mes filles, qui ont 33 et 36 ans. Je ne me mobilise pas pour moi, mais pour ceux qui sont dans la pauvreté, qui gagnent 700 €, ça me touche. Et puis, pour mes enfants et mes petits-enfants. Le gouvernement est sourd, les salaires sont trop bas, les pensions de retraite ne sont pas à la hauteur.» Quand on lui demande s'il n'a pas autre chose à faire de ses samedis, et ce qui le pousse au fond de lui à revenir ici, Johnnyavoue que c'est «un peu» pour les autres. «On est bien ensemble, c'est important.» Yves, lui, nous explique qu'il a fabriqué un système de chauffage, mais aussi qu'avec les autres «Gilets», ils ont pensé aux femmes, en bricolant des toilettes sèches abritées, installées sur la contre-allée. Et il y a le barnum, aussi, amené par… Yves, et qui sert d'abri en cas de mauvais temps. Le secret de la longévité ? «Peut-être», sourit l'ancien technicien de laboratoire dans un collège. «Je sais ce que vous pensez, que les Gilets jaunes, c'est fini, qu'on est une bande d'illuminés. C'est peut-être désespéré, mais moi, je ne veux pas m'écraser, dit Pierrot, 61 ans, retraité d'une entreprise de services informatiques. À la fin de l'été, le discours était partout : les Gilets jaunes, c'est terminé. Mais non. Macron, on l'emmerde encore, quand on l'oblige à mobiliser des policiers dans les manifs. On ne va pas lâcher comme ça.»
Pour l'anniversaire des Gilets jaunes, samedi prochain, les Muretains vont marcher, jusqu'au centre-ville. Dimanche, ce sera daube de sanglier, avant une grande revue d'effectifs des Gilets jaunes. Avec un gros gâteau d'anniversaire.
Encore 500-700 à Toulouse ce 9nov
À Toulouse, comme chaque samedi depuis bientôt un an, des Gilets jaunes ont inlassablement battu le pavé hier après-midi en plein centre-ville. Selon la préfecture, cette manifestation a réuni, au plus fort 700 personnes. Ils étaient encore 200, vers 18 h 30, à jouer au jeu du chat et de la souris avec les forces de l'ordre. Trois personnes ont été interpellées dont une pour outrage à personne dépositaire de l'autorité publique et deux pour dégradations de biens. Il n'y a pas eu de blessé. Les portes du CROUS, rue du Taur, ont été dégradées. Les forces de l'ordre, encore mobilisées avec un peu moins de 250 personnels, ont dû faire usage de grenades lacrymogènes.
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Violences Policières : L’échange d’emails entre la police et l’IGPN qui circule sur internet est authentique
Tiré d’une enquête de Mediapart, cet échange de mails entre la BRI et la police des polices de Marseille est bien authentique. Il soulève de nombreuses questions quant à la partialité de l’IGPN dans une affaire de violences policières.
Contactée par CheckNews, la journaliste confirme avoir «bien évidemment vérifié l’authenticité» de l’échange de mails et précise que «l’Intérieur et l’IGPN ont confirmé son existence». Par ailleurs, une source proche de l’affaire et le service de communication de la police nationale confirment auprès de CheckNews que ce document a bel et bien été versé au dossier judiciaire. Pour résumer, ce document sur lequel vous nous interrogez est donc authentique.
Bonjour,
Vous faites référence à un échange de mails relayé sur la page Facebook du Gilet jaune Jérôme Rodrigues le 6 novembre dans la soirée. Un document assorti du commentaire : «Du lourd ! Du très très lourd ! On règle cela à l’apéro ! Petits arrangements entre collègues ! A quand une entité indépendante et transparente pour enquêter sur les méfaits de la police nationale ?»
Cet échange, qui remonte au 17 juin, se tient entre Laurène Capelle, commissaire à l’IGPN de Marseille et Pascal Bonnet, commissaire divisionnaire, chef de la brigade de recherche et d’intervention (BRI), lui aussi à Marseille. Tous deux semblent évoquer un entretien qui s'est déroulé la semaine précédente. «Suite à ton audition la semaine dernière dans le dossier visé en objet, pourrais-tu me faire parvenir, via WhatsApp, comme la dernière fois, les photos de tes effectifs prises le jour des faits ? Je me charge de flouter les visages avant de les intégrer en procédure mais cela permettra de les discriminer formellement au vu de leurs tenues vestimentaires le jour des faits (le 08/12/2018)», demande la policière de l'IGPN. Réponse de la BRI : «Suite à ta demande, tu trouveras en pièces jointes les photos personnelles que j'avais prises le 08/12/2018 pour immortaliser ce "grand moment" de police judiciaire… Je me suis chargé de masquer les visages des fonctionnaires de mon service.»
Dossier judiciaire
Ce document est en fait tiré d'une longue enquête de Mediapart signée Pascale Pascariello. Cet article, publié le 5 novembre, porte sur les investigations de la police des polices quant au dossier d'une jeune femme, Maria, 19 ans, gravement blessée en marge d'une manifestation des Gilets jaunes à laquelle elle ne prenait pas part, le 8 décembre 2018 dans le centre-ville de Marseille. Elle accuse des policiers de l'avoir violentée, ce que viennent corroborer plusieurs témoins. Reste à savoir quels policiers.
Contactée par CheckNews, la journaliste confirme avoir «bien évidemment vérifié l'authenticité» de l'échange de mails et précise que «l'Intérieur et l'IGPN ont confirmé son existence». Par ailleurs, une source proche de l'affaire et le service de communication de la police nationale confirment auprès de CheckNews que ce document a bel et bien été versé au dossier judiciaire. Pour résumer, ce document sur lequel vous nous interrogez est donc authentique.
Il est un des éléments clés de Mediapart qui, dans cette enquête, entend démontrer «preuves à l'appui, la partialité de l'IGPN […], sa volonté d'enterrer les faits et nier les responsabilités». Et la journaliste de se demander pourquoi la police des polices à Marseille propose de flouter les visages des fonctionnaires de police, alors que l'enquête qui l'occupe vise justement à identifier la brigade et les agents présents sur les lieux ce jour-là. Elle cite notamment une source policière qui s'étonne d'un tel procédé : «Certes, les policiers de la BRI, comme le Raid, peuvent avoir leur identité protégée, mais dans le cadre d’une enquête judiciaire devant permettre l’identification des auteurs de violences, flouter les visages soulève une grande incohérence.»
Commission rogatoire
Pour Brice Grazzini, l'avocat de la jeune femme blessée, cet échange de mails «est l'illustration de tout le reste». Comprendre : d'une enquête IGPN «où tout est mesuré, où on prend beaucoup de temps, où on ne pose pas les questions qui fâchent. Dans les affaires qui ne concernent pas les policiers, ces précautions n'ont jamais lieu».
La forme de l'échange, d'abord, interroge. Elle pose la question d'une éventuelle proximité entre les deux interlocuteurs. Et donc de l'indépendance d'une antenne locale de l'IGPN enquêtant sur les policiers du même secteur. «Le service de la BRI est prestigieux, tout le monde a envie d'y aller, on ne sait pas ce qui se joue derrière. Tout cela ne me donne plus confiance en l'IGPN et pourtant, je suis arrivé dans cette affaire avec beaucoup de bienveillance», poursuit l'avocat auprès de CheckNews.
Sur le fond de la procédure, Brice Grazzini estime que la proposition de flouter les visages est sujette à interprétation. «Soit il s'agit de dire que, puisqu'ils sont hors de cause, on n'a pas besoin de mettre leur visage. Soit à l'inverse, on veut les cacher pour ne pas qu'ils soient mis en cause.» L'avocat remarque toutefois que cet échange «ayant été intégré à la procédure, n'est pas resté secret ou caché».
Côté police, on affirme à CheckNews que le floutage des visages serait justifié par la procédure : «Un arrêté protège l'anonymat de tous les officiers de la police judiciaire. Il s’agit d’une enquête préliminaire. Les agents sont anonymisés parce qu’il n’est pas établi qu’ils ont commis une faute. Dans un premier temps, une discrimination par les vêtements est effectuée. Si elle ne suffit pas ou qu’une faute est avérée, le parquet peut demander la levée de l’anonymat.» Un argument qui ne convainc guère l'avocat. Selon lui, l'arrêté en question ne serait valable qu'en droit de la presse.
Toujours est-il que de nouveaux développements sont attendus dans cette affaire. Une commission rogatoire, au cours de laquelle l'IGPN a été saisie pour enquêter cette fois au nom du juge d'instruction, est en cours. De nouvelles auditions, pourraient être menées dans ce cadre. Et aboutir éventuellement à des mises en examen.
Message entre Pascal Bonnet, chef de la BRI Marseille et Laurene Capelle, commissaire IGPN Marseille
STRATEGIE: ACTION GJ A CHAQUE EVENEMENT DE LA PUTEBLIQUE EN MARCHE
Dans l'est les GJ agissent.
sam 9 nov; Ça a commencé bien avant l’arrivée de Stanislas Guerini et de Brune Poirson : des Gilets jaunes mais aussi des militants d’Extinction rébellion et d’Alternatiba avaient pris place dès midi devant l’entrée de la salle d’accueil de Montfaucon, gardée par des gendarmes. Résultat : des bousculades (des Gilets jaunes qui essayaient d’entrer) et un brusque moment de tension entre militants et forces de l’ordre. Conséquence : des affrontements et l’interpellation d’un jeune homme de 17 ans.
Les militants ont pu échanger avec le député et candidat LREM aux municipales de Besançon Éric Alauzet (mais sans être convaincus évidemment). Ils n’ont pas pu, en revanche, apostropher directement le délégué général de La République en Marche et la secrétaire d’État auprès de la ministre de la transition écologique : ces derniers, arrivés vers 13 h, sont entrés par une porte de derrière. Un petit air de déjà-vu pour Stanislas Guerini : lors de sa première venue à Besançon, en janvier dernier, des Gilets jaunes s’étaient invités à une réunion organisée par la République en marche dans le cadre du grand débat national.
« Ça me touche à chaque fois. C’est un crève-cœur, explique Stanislas Guerini. On vient justement ici pour réfléchir à des solutions et on devrait le faire en association avec les citoyens ». Aux yeux du délégué général de LREM cette « colère sourde » pose cependant les « enjeux pour un acte II du quinquennat : nous avons fait beaucoup de réformes. Maintenant il est temps de transformer l’essai ». D’où l’idée, dit-il, de ce « Tour de France des projets qui marchent » lancé par son parti dans le cadre des élections municipales de mars prochain. L’objectif : « partir du terrain » et s’inspirer des bonnes pratiques locales.
Ce samedi à Montfaucon, il était surtout question de transition écologique. L’occasion pour En Marche de souligner le bilan de la Ville et de l’agglomération en la matière : le maire et président de la Communauté urbaine Jean-Louis Fousseret (LREM) a évoqué la redevance incitative lancée en 2012 mais aussi la pépinière de maraîchers de l’agglo.
L’occasion d’un hommage appuyé de la part de la secrétaire d’État : « Jean-Louis Fousseret m’a énormément inspirée pour la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, affirme Brune Poirson. Les projets menés ici sont vraiment remarquables. Exemplaires. » Mais la secrétaire d’État était aussi, surtout, venue pour soutenir Éric Alauzet : un « candidat qui a l’écologie chevillée au corps depuis longtemps et qui est un spécialiste des questions que je porte au gouvernement ».
Manosque : les gilets jaunes s’invitent chez la députée 8nov
Hier matin, la députée des Alpes de Haute-Provence, Emmanuelle Fontaine-Domeizel organisait dans sa permanence de Manosque une réunion dans le cadre du Grenelle des violences conjugales. Une vingtaine de gilets jaunes s'est invitée. Au terme de la réunion, la députée est allée à leur rencontre. Après quelques minutes de discussion dans le calme, elle a promis de les rappeler pour organiser un rendez-vous prochainement.
Dormans, GJ
La banderole est apparue dans la nuit de vendredi à samedi sur l’une des arches du pont qui surplombe la Marne à Dormans. Un message pour le président Emmanuel Macron attendu dans la région le jeudi 14 novembre prochain.
Un mot d’accueil qui n’a pas été du goût de tout le monde. La banderole n’est restée accrochée que quelques heures. Les gendarmes sont intervenus dans la matinée pour l’enlever à l’aide d’une nacelle.
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LE MILIEU DE LA RECHERCHE & L'UNIVERSITE ET LA MACRONIE
Saint-Etienne: l'ingénieur de recherche Magalie Viallon de l'unité de recherche CREATIS CNRS INSERM univ St-é et univ Lyon (mariée avec le co-directeur de de ce labo), qui s'était présenté pour être député, quitte LaREM avec fracas!
Comme vous le savez j'ai subi de très fortes répression de l'université de st-é et du CNRS pendant un an avec mise à pied puis depuis le 31 oct mon banissement de st-é et la volonté de la direction de m'envoyer très loin, à Marseille au 1er janvier 2020.
Certains de ce monde de la recherche sont connus pour ses très forts liens avec la Macronie.
Celle qui concourait pour être investie comme tête de liste pour les municipales aurait-elle du mal à accepter la défaite ? Quoi qu’il en soit, Magalie Viallon a annoncé ce mercredi 6 novembre qu’elle quittait ses fonctions au sein de LaREM Loire.
«Aujourd’hui j’ai annoncé à notre coordinateur régional LaREM que je souhaitais quitter toutes mes fonctions au sein de LaREM Loire, à savoir celles d’animatrice du comité de Saint-Etienne et de coordinatrice Europe. Je me suis longtemps battue en ayant la conviction qu’En Marche serait localement ce que nous serions capables d’en faire tous ensemble », écrit Magalie Viallon, que nous n’avons pas pu joindre, sur sa page Facebook.
Celle qui avait été battue de justesse aux législatives par Régis Juanico (Génération. s) en 2017, a, semble-t-il, bien du mal à accepter la désignation de Patrick Revelli par LaREM comme tête de liste pour les municipales , alors qu’elle était candidate elle-même au poste.
Patrick Revelli, né le 22 juin 1951 à Mimet, est un footballeur français aujourd'hui responsable commercial de l'AS Saint-Étienne, et un "ancien" PS très connu présenté par le PS à des élections et a été conseiller politique de l'ancien maire Mr Vincent.
Maurice Vincent, né le 20 septembre 1955 à Saint-Étienne (Loire), est un homme politique et un professeur en Économie, membre du parti socialiste depuis 1980, il a été maire de Saint-Étienne du 21 mars 2008 au 4 avril 2014 et président de Saint-Étienne Métropole durant le même mandat. Il est sénateur de la Loire entre 2011 et 2017.
Son bras droit était Mr Florent Pigeon, professeur en physique de l'université de st-étienne, un ancien élu PS qui s'est tournée vers LREM, qu'il a quitté pour les municipales et récemment est redevenu PS mais en haute-loire!
Il a été directeur de mon unité de recherche situé vers rue Bergson et a placé une de ses "amies" à l'actuelle direction. Il occupe des postes de vice-présidents dans l'université de st-étienne depuis de très nombreuse années.
Jean-Luc Fugit est un chimiste, enseignant-chercheur de l'université de ST-Etienne a été élu député de la 11e circonscription du Rhône en 2017 sous l'étiquette La République en marche.
Il a été vice-président de l'université de Saint-Etienne et référent d'En Marche à Givors...
J'arrête ici de souligner les liens avec la Macronie qui sont si tentaculaires qu'il faudrait un ouvrage. Mon éloignement vers Marseille vise aussi à me faire taire.
Mr Vincent vient de publier deux lettres très complètes sur l'université de st-étienne et la volonté actuelle renforcée par la Macronie dont on sait que Lyon est une place forte notamment avec Mr Collomb. Collomb apporte son soutien très remarqué à Macron lors de l’élection présidentielle de 2017 et rejoint La République en marche. De 2017 à 2018, il est ministre d'État, ministre de l'Intérieur au sein des gouvernements Philippe I et II. Après une khâgne au lycée du Parc, où il fut l'élève de Jean Lacroix, puis des études supérieures à la Faculté des lettres de Lyon, Gérard Collomb devient professeur agrégé de lettres classiques en 1970. Franc-maçon depuis 1989 et membre du GO (Grand Orient de France), il ne cache pas son appartenance à la franc-maçonnerie.
"Aujourd'hui, on vit côte à côte ; je crains que demain on ne doive vivre face à face. » Ces propos surprennent alors qu’il n’avait pas fait état publiquement d'une telle inquiétude lorsqu'il était ministre. Cependant, Valeurs actuelles rapporte le 30 octobre 2018 que Gérard Collomb déclarait dès février 2018 que la France « n’a plus besoin d'immigration », que « des communautés en France s'affrontent de plus en plus » et que « d'ici à cinq ans, la situation pourrait devenir irréversible ».
les 2 lettres de début nov 2019 de l'ancien maire Mr Vincent qui détaillent le plan de la Macronie sur la disparition de l'université de St-é, absorbée par univ de Lyon:
Menacée d'excision en Côte d'Ivoire, la petite Samira ne sera pas expulsée de France! Le droit au séjour de Samira, fillette ivoirienne de 10 ans et de son père, qui devaient être expulsés vers l'Italie, "va être réexaminé", a annoncé ce samedi le ministre de l'Intérieur, après une vaste mobilisation menée par l'eurodéputé Raphaël Glucksmann.
Elle est aujourd'hui une élève épanouie de CM2, s’émerveillant de passer chaque matin les portes de l’école de la république et d’y retrouver ses amis comme sa professeure.
Fuyant avec ses parents l’excision qui lui était promise en Côte d’Ivoire, elle a survécu à l’enfer de la Libye, puis a l’horreur des radeaux de la méduse de la Méditerranée, perdant sa mère au cours de la traversée. Elle a affronté ensuite la difficulté de la condition de migrante dans l’Italie de Matteo Salvini. Puis elle a enfin trouvé, en France, dans notre pays, un havre, un lieu où reconstruire sa jeune vie déjà si malmenée.
La question n'est pas résolue", a réagi Raphaël Glucksmann. "On ne sait pas s'ils vont leur donner un titre de séjour ou non. On attend de recevoir un document officiel et de connaître la nature du document administratif qui sera donné à Samira et son papa."
La fillette, scolarisée en Seine-et-Marne, a fui son pays avec ses parents "pour échapper à l'excision", selon le député européen de Place publique.
Arrivés en France en janvier, Samira et son père devaient être expulsés vers Venise le 12 novembre 2019, conformément au "règlement de Dublin" qui confie l'étude de la demande d'asile au pays d'entrée en Europe, en l'occurrence l'Italie.
Pétition : plus de 150 000 signatures
Sa situation a fait l'objet d'une vaste mobilisation. Après une pétition ayant recueilli plus de 150 000 signatures, près de 200 personnalités ont signé samedi une lettre ouverte adressée au président Macron pour empêcher l'expulsion. Parmi les signataires du texte publié sur le jdd.fr : la maire de Paris Anne Hidalgo, l'ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira, l'acteur Dany Boon, Michel Drucker, ou le footballeur Marco Verratti.
Plan immigration de Macronie: résume des principales mesures ce 6 nov 2019
Voici les principales mesures présentées mercredi par le gouvernement en matière de "politique d’immigration, d’asile et d’intégration".
Immigration économique
- Des "objectifs quantitatifs ou des quotas" seront fixés pour "répondre aux besoins de main d’oeuvre des entreprises". Ces quotas, qui fonctionneront comme un "référentiel quantitatif" ou "une fourchette", ne seront "pas limitatifs" et ils seront débattus chaque année au Parlement à partir de 2020.
- La liste des métiers en tension, permettant une délivrance simplifiée des titres de séjour, sera révisée chaque année.
Couverture médicale
- Pour les sans-papiers, instauration d’un "délai de 3 mois de résidence en France" pour accéder à l’Aide médicale d’État. Réduction de la couverture maladie à six mois (au lieu de 12) après l’expiration du titre de séjour ou le rejet de la demande d’asile. Un certain nombre de soins et traitements "non-urgents" ne seront plus pris en charge par l’AME.
- Pour lutter contre la fraude, les caisses d’assurance maladie auront accès au fichier Visabio compilant les demandes de visas. La demande d’AME devra se faire "sur comparution physique". Contrôles renforcés sur les dettes hospitalières et prises en charge antérieures par l’AME.
- Pour les demandeurs d’asile, "un délai de carence de trois mois est envisagé" pour accéder aux soins (à l’exclusion des soins d’urgence) pour "éviter le détournement de la demande d’asile dans le seul but d’obtenir la prise en charge" médicale.
Demandeurs d'asile
- Fin de la possibilité de cumuler rétroactivement Ada (Aide des demandeurs d’asile) et RSA (revenu social d’activité).
- 200 agents supplémentaires affectés à l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides), incité à traiter en priorité les demandes de ressortissants de pays d’origine sûre. Création d’une nouvelle chambre à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA, où les déboutés peuvent faire appel).
Étudiants, immigration famille...
- Renforcer la lutte contre la fraude en matière d’immigration familiale (reconnaissance multiples de paternité...) même si "nous ne toucherons pas au regroupement familial".
je suis moins présent dans les actions GJ depuis 1mois car depuis le 17 oct les migrants ont reçu un sms de l'OFII qu'ils ne pourraient plus avoir de cash à partir du 5nov 2019.
Hors la situation de ces plus précaires fait qu'ils ne peuvent pas signer un bail. Ils n'ont que le droit de circuler sur le territoire (récipissé "Dublin" ou "normal"; il faut au moins le récipissé d'acceptation et d'attente de la carte de séjour).
Donc ils paient en cash leur logement chez les marchands de sommeil...
Le mot d'ordre de ces femmes précaires est "back to street", la prostitution; et pour les hommes le deal de la drogue...
Dans les deux cas, la justice sera alors utilisée pour les expulser.
A partir du 5 novembre 2019, la carte de retrait de l’Allocation pour demandeurs d’asile (ADA) devient une carte de paiement. A compter de cette même date, la carte ne permet plus d’effectuer des retraits d’argent.
Le nombre de transactions mensuelles n’est pas limité : la carte est donc utilisable autant de fois que le demandeur d’asile le souhaite, sous réserve que la somme disponible sur la carte soit suffisante.
La carte est créditée au début de chaque mois, du montant de l’allocation à laquelle le demandeur d’asile a droit. Un SMS l’informe du chargement des sommes sur sa carte.
La carte de paiement est utilisable uniquement en France, auprès de tous les commerçants disposant d’un terminal de paiement électronique. Elle n’est pas utilisable en mode « sans contact ». Elle ne permet pas les paiements sur Internet et le demandeur d’asile ne peut pas demander le remboursement d’un achat sur la carte.
Pour toute autre question concernant la carte personnelle de paiement, le solde disponible ou la mise en opposition de la carte, une assistance téléphonique est assurée au 0811.041.041 (coût du service : 0,06 €/min prix appel). Elle répond du lundi au vendredi de 9h à 17h. Un serveur vocal est également disponible 7/7 jours et 24/24 heures. Des renseignements complémentaires figurent sur le courrier qui est remis avec la carte.
Pour plus d’informations sur les conditions d’utilisation de la carte personnelle de paiement :
Pour percevoir l’ADA, le demandeur d’asile doit remplir les conditions suivantes :
être en possession de l’attestation de demandeur d’asile,
avoir accepté les conditions matérielles d’accueil proposées par l’OFII,
avoir au moins 18 ans,
avoir des ressources mensuelles inférieures au RSA (revenu de solidarité active)
Le montant de l’allocation de demandeur d'asile est de 6,80 € par jour pour une personne seule.
Suivant mon expérience il faut attendre 45jours en moyenne pour recevoir la carte et le code (et plus d'1mois de plus si juillet ou aout).
L’ADA est versée pendant toute la durée de l’examen de la demande d’asile par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA). Pendant toute la durée du traitement de son dossier, le demandeur d’asile ne peut percevoir que l’allocation de demandeur d'asile (ADA) : il n’a droit ni aux allocations familiales, ni aux allocations logements, ni au Revenu de solidarité active (RSA).
Un des buts de la Macronie avec ce 0-cash est de traquer les migrants:
avec ce changement OFII 0-cash, le gouvernement sait où et quant ils achètent et ce qu'ils achètent pour un certain montant.
Avec d'autres associations, nous travaillons à trouver une solution.
Ce week-end, j'ai proposé de faire des liens : par exemple quand vous avez besoin de faire le plein d'essence de 50€, vous y allez avec un migrant qui a sa carte (on vous met en contact avec ce migrant). Vous lui donnez 50€ de cash et il paie avec sa carte votre essence...
Luttez contre la félonie "fékonie" de la Macronie est de + en + difficile!
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Publié le 9 novembre 2019, CRA de Saint-Exupery
La construction de 3 nouveaux CRA a été confirmée par Castaner à Bordeaux, Olivet (près d’Orléans), et à Lyon !
Pour rappel, les Centres de Rétention Administrative (CRA) sont utilisés pour emprisonner les étranger.e.s [jusqu’à 90 jours], à qui on ne reconnaît pas le droit de séjourner en France, dans l’optique de les expulser de force du territoire français.
Actuellement à Lyon, le CRA le plus proche se trouve à St-Exupéry qui est co-géré par la Police Aux Frontières et Forum Réfugiés.
Cela fait plusieurs mois que l’info circule sur la construction d’un nouveau CRA à Lyon mais on ignore encore sa localisation précise.
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