article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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vendredi 12 avril 2019

Une victoire: Le préfet de haute loire muté. Paris n'a pas apprécié le barbecue avec les portes de la préfecture.


"Face aux meutes/émeutes, avec ou sans gilet jaune, 
l’affirmation de l’autorité de l’Etat doit être sans faille. 
Je m’y suis attaché avec une certaine constance."
Voir le barbecue GJ à la préfecture ci-dessous.
Yves Rousset, ex-préfet de la Haute-Loire
de sept 2017 à avril 2019, moins de 2ans.
Victoire et honneur aux GJ.




Agé de 65 ans, père de 2 filles et grand-père de nombreux petits-enfants, il est arrivé des Bouches-du-Rhône où il était préfet délégué pour l'égalité des chances. Formé à Sciences-Po Paris puis à l'ENA, il a également été sous-préfet d'Argenteuil (Val d'Oise), sous-préfet à Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) et secrétaire général de la préfecture du territoire de Belfort.
Ce préfet enarque était connu comme féroce contre les gilets jaunes et toutes les formes de la liberté expression depuis le début de son mandat.

 décembre 2018 aura marqué les esprits en Haute-Loire.
Il a "provoqué une fracture entre la population altiligérienne, sa police et sa gendarmerie. Les attaques d’une rare violence contre les femmes et les hommes qui protégeaient l’édifice et les fonctionnaires qui y travaillaient - et qui étaient menacées de morts - ont laissé des traces indélébiles parmi les forces de l’ordre. Celles-là même qui garantissent la sécurité des populations et des manifestants." Yves Rousset, modifié pour le sujet ;-)
Les dégâts matériels sont importants pour un montant de 400 000 euros pour la préfecture, auquel il faut ajouter 234 000 euros pour les locaux de la Dirrecte et de l’Onac.

13 avril 2019, tous à Roanne; décision d'une amende de 135€ pour port du gilet jaune hors parcours!!! Ils sont devenus fous. Raphaële Rabatel femme du chef des péutés LREM nommer pour diriger la FDJ. Analyse de la loi "anti-cas-soeur" 

La manifestation régionale des Gilets jaunes aura lieu à Roanne ce samedi 13 avril à partir de 13 heures.
Yves Nicolin, maire de Roanne, a rencontré le sous-préfet le mercredi 10 avril. Il appelle à ce que les commerces restent ouverts et demande de la prudence aux boutiques présentes sur le parcours.
Il conseille d’enlever le mobilier présent sur les trottoirs.
Il annonce aussi que des amendes seront infligées aux manifestants portant un gilet en dehors du parcours : 
« Une amende de 135 euros sera délivrée en cas de port d'un gilet jaune en dehors du parcours déposé en sous-préfecture ». 
Un effectif particulièrement « nombreux » sera aussi présent pour assurer la sécurité.

https://www.leprogres.fr/loire-42-edition-roanne-roannais/2019/04/11/manifestation-regionale-a-roanne-une-amende-pour-port-du-gilet-jaune-hors-parcours
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Ils sont devenus fous!!

D'un côté la LREM-marche-arrière vient de nommer Raphaële Rabatel l'épouse du chef de file des députés LREM Gilles Le Gendre à la FDJ.
Raphaële Rabatel "a exercé des fonctions similaires" dans d’autres sociétés et "a été choisie pour ses compétences", a réagi l’entourage de Gilles Le Gendre auprès de l’AFP (sic).

Raphaële Rabatel, 56 ans, 
"prendra ses fonctions à compter du mois de mai, en tant que directrice de la communication et du développement durable, membre du Comité de direction générale du groupe FDJ",
 précise un communiqué du groupe publié mardi, qui rappelle ses diverses expériences dans la communication institutionnelle et financière (Paribas, Caisses d’Epargne, JC Decaux...)

Chez Gaz de France, également comme directrice de la communication, "elle a préparé et accompagné l’ouverture de capital en 2005, puis la privatisation et la fusion avec Suez (GDF Suez, aujourd’hui Engie), en 2007", ajoute la FDJ.

Le projet de loi Pacte de Bruno Le Maire, adopté définitivement jeudi par un ultime vote de l’Assemblée, prévoit le transfert au privé de la majorité du capital de la FDJ.

Le capital est actuellement détenu à 72% par l’Etat, celui-ci devant conserver "au minimum" 20% des parts. Ce projet est contesté notamment par la gauche, tout comme celui de la privatisation d’Aéroports de Paris.

Gilles Le Gendre a voté pour le texte et ne s’est donc pas déporté!!!
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51 associations demandent l’abrogation de la loi anti-cas-soeur" pseudo-anticasseurs officiellement entrée en vigueur ce jeudi 10 Avril 2019

Voir le texte de cette injuste LOI:
Fait à Paris, le 10 avril 2019 par:
Emmanuel Macron
Par le Président de la République :
Le Premier ministre,
Edouard Philippe
La garde des sceaux, ministre de la justice,
Nicole Belloubet
Le ministre de l'intérieur,
Christophe Castaner

Le texte, issu d'une proposition de loi émanant de la droite sénatoriale, avait cristallisé les tensions au sein même de la majorité LREM à l'Assemblée nationale. Cinquante députés LREM, notamment issus de l'aile gauche du mouvement, se sont abstenus, auxquels il faut ajouter quatre membres du MoDem où Brahim Hammouche, député de Moselle, a même voté contre.

Censure de la mesure phare de la loi

La loi, proposée pour encadrer les violences et adoptée dans le contexte du mouvement des gilets jaunes, était jugée particulièrement liberticide par ses détracteurs.

Il y a une semaine, le texte a fait l'objet d'une censure partielle par le Conseil constitutionnel, qui a déclaré non-conforme l'article 3 qui visait à instaurer des interdictions administratives de manifester, délivrées par le préfet et non une autorité judiciaire. Il s'agissait de la mesure phare du texte.

CE QUE PRÉVOIT LE TEXTE, les nouveaux délits

Malgré la censure du Conseil constitutionnel, la loi nouvellement promulguée prévoit notamment la possibilité par le préfet :
  • d'ordonner des fouilles de bagages et de véhicules, 
  • la délictualisation de la dissimulation du visage (un an de prison et 15 000€ d'amende encourus), 
  • le durcissement des interdictions judiciaires de manifester en certains endroits (possible sur toute la France sauf la Corse, là-bas les forces de l'ordre ont peur)
  • l'instauration du principe casseur/payeur.





mercredi 10 avril 2019

2019-04-26. Depuis le début de l’année 2019, 28 policiers dont 8 par pendaison ont mis fin à leurs jours, soit un tous les quatre jours.



Après la mort de deux policiers ce week-end de début avril 2019, le syndicat Alternative Police-CFDT avait appelé dimanche, à "des actes concrets" pour endiguer ce "fléau".

"Nous venons d'apprendre le 25e suicide d'un policier à Alès le 7 avril, par pendaison. Il avait disparu depuis le 1er avril. Son corps vient d'être retrouvé", a déclaré Denis Jacob, secrétaire général du syndicat Alternative Police-CFDT.

Cette organisation représentative précise, dans un communiqué, avoir appris "avec effroi, tristesse mais également avec une très grande colère que deux policiers se sont encore donné la mort" : une policière à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) et un policier à Alès (Gard).

Des "suspicions de suicide"

Selon Le Parisien, une fonctionnaire de la brigade de nuit de Conflans-Sainte-Honorine, âgée de 37 ans, se serait donné la mort avec son arme de service à Guainville (Eure-et-Loir), dans la nuit de samedi à dimanche.

Le corps d'un policier du commissariat d'Alès, âgé de 49 ans et disparu depuis une semaine, a quant à lui été retrouvé dimanche matin, lors d'une battue dans un bois dans le Gard, selon France Bleu Gard Lozère et La Dépêche du Midi.

Le service d'information et de communication de la police (SICoP) a confirmé ces informations, précisant toutefois qu'il ne s'agissait pour l'instant que de "suspicions" de suicides. Des autopsies doivent encore être réalisées.

Vint-cinq suicides 01janv-07avril2019

L'association "Mobilisation des policiers en colère" (MPC), qui se veut indépendante des syndicats, évoquait dans son dernier bilan diffusé vendredi 5 avril sur son site internet, un total de 23 suicides et un mort en service depuis le début de l'année dans la police nationale.

"Bien que les raisons du passage à l'acte restent multifactorielles, entre problèmes privés et situations professionnelles compliquées, il y a incontestablement une véritable souffrance des policiers confrontés quotidiennement à la misère sociale, à la pression hiérarchique et aux missions successives sans possibilité de repos régulier", estime Alternative Police-CFDT.

En mai 2018, Gérard Collomb, alors ministre de l'Intérieur, avait pourtant lancé un plan de mobilisation pour renforcer la prévention des suicides parmi les membres des forces de l'ordre. Une initiative que le syndicat juge trop timide "pour endiguer le fléau des suicides".

Alternative Police-CFDT précise ainsi avoir mis en place depuis le mois de février un groupe de travail sur les questions du suicide et des risques psychosociaux et avoir l'intention de faire des propositions sur le sujet au ministre de l'Intérieur Christophe Castaner au mois de mai.

Selon un rapport sénatorial publié en juin dernier, le taux de suicide dans la police est supérieur de 36% à celui observé dans la population générale.

https://www.leprogres.fr/france-monde/2019/04/08/suicide-chez-les-policiers-un-syndicat-appelle-a-endiguer-ce-fleau

mar 9 avril 2019: Le Sénat a annulé à la dernière minute une rencontre avec 5 gilets jaunes, dont le GiGN Eric Drouet


ANNULATION sur décision de la présidence du Sénat.

La présidente de la commission spéciale sur le projet de loi Pacte, Catherine Fournier (centriste), ainsi qu'un des co-rapporteurs, Jean-François Husson (LR), devaient recevoir une délégation de gilets jaunes au sujet de la privatisation programmée d'd'Aéroports de Paris (ADP).

Ils devaient être reçus à 10h au Sénat, ce mardi 9 avril. Mais quelques minutes avant le rendez-vous, Eric Drouet et 4 autres gilets jaunes se voient opposer une fin de non recevoir.

Selon eux, il ne fait aucun doute. La décision d'annuler la rencontre ne vient pas du Sénat, mais de plus haut.

Ce matin avant l'entretien, le ministre de l'économie Bruno Le Maire s'indignait déjà de voir Eric Drouet reçu à la Haute Assemblée.

Me Philippe de Veulle, cofondateur du collectif «Robes noires et gilets jaunes», qui faisait partie de la délégation, a lui aussi pointé «des motifs politiques de haut niveau, des interférences».
(certains le critiquent: https://desarmons.net/index.php/2019/01/27/philippe-de-veulle-qui-defend-plusieurs-blesse-es-gilets-jaunes-nest-pas-de-notre-gout/)




liberation

Une rencontre prévue ce matin au Sénat entre des sénateurs et une délégation de gilets jaunes, dont Eric Drouet, l'une des figures du mouvement, a été annulée à la dernière minute, du fait de «risque de trouble à l'ordre public».

Un rassemblement de gilets jaunes est prévu en début d'après-midi devant le Sénat. 

La présidente de la commission spéciale sur le projet de loi Pacte, Catherine Fournier (centriste), ainsi qu'un des co-rapporteurs, Jean-François Husson (LR), devaient recevoir une délégation de gilets jaunes au sujet de la privatisation programmée d'd'Aéroports de Paris (ADP).

Lundi soir, la délégation a rendue publique cette rencontre, entraînant sa médiatisation. Mardi un certain flottement a régné jusqu'au dernier moment sur le lieu où elle pourrait se tenir, avant qu'elle ne soit finalement annulée, sur décision de la présidence du Sénat.

https://www.liberation.fr/direct/element/le-senat-annule-a-la-derniere-minute-une-rencontre-avec-des-gilets-jaunes-dont-drouet_96166/

leprogrès

Une rencontre prévue ce mardi matin au Sénat entre des sénateurs et une délégation de gilets jaunes, dont Eric Drouet, l’une des figures du mouvement, a été annulée à la dernière minute, du fait de « risque de trouble à l’ordre public ».

« On ne peut pas dire encore si c’est ma présence ou pas qui dérange ou si c’est cette réunion-là en elle-même qui dérange au gouvernement », a réagi Eric Drouet sur BFMTV.

"Encore une fois, on s’oppose à un mur"
« On avait un rendez-vous à 10 heures qui a été annulé vingt minutes avant avec le motif de la trop grosse ampleur médiatique que ça a pris », a-t-il expliqué. « On est ouverts, on est présents, là, on a pris un rendez-vous, on était là, prêts à discuter. Et encore une fois, on s’oppose à un mur. Ça ne vient pas du Sénat je pense, mais plutôt du gouvernement ».

Me Philippe de Veulle, cofondateur du collectif « Robes noires et gilets jaunes », qui faisait partie de la délégation, a lui aussi pointé « des motifs politiques de haut niveau, des interférences ».

Un rassemblement de gilets jaunes est prévu en début d’après-midi devant le Sénat.

https://www.leprogres.fr/france-monde/2019/04/09/finalement-eric-drouet-n-a-pas-ete-recu-au-senat
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AFP

L’annulation « n’a rien à voir avec l’exécutif, sous aucune forme », a assuré sur LCI la secrétaire d’Etat Emmanuelle Wargon. Un peu plus tôt dans la matinée, son collègue Julien Denormandie s’était dit « heurté » par le fait qu’Eric Drouet est reçu au Sénat. « Qu’une délégation des gilets jaunes soit reçue au Sénat, je (ne) suis pas choqué. Que M. Eric Drouet soit reçu au Sénat, ça, ça me heurte. (...) Ça me heurte parce que cet individu, il a appelé à marcher sur l’Elysée ».

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9 avril 2019, Paris. Privatisation d'ADP : les "gilets jaunes" devant le Sénat. interview de certains GiJN Eric et 'l'éborgné'

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Nathan Arthaud, originaire de Saint-Romain-la-Mott, un roannais GJ tabassé et roué de coup par des CRS dans le Burger King est à inscrire comme GIJN. 8 Avril 2019: Un haut gradé reconnaît des violences

Gilet jaune roannais tabassé dans un fast food à Paris : un haut gradé reconnaît des violences

Cette vidéo a été tournée 
samedi 1er décembre, 
vers 19 heures 
avenue Wagram, dans le 17ème arrondissement parisien, 
en marge de la manifestation des Gilets jaunes, 
qui protestent contre l’augmentation de la taxe sur le carburant.

Une enquête de BFMTV, diffusée ce lundi 8avril 2019, revient sur les événements parisiens du 1er décembre, pendant l’Acte III des Gilets jaunes, particulièrement violent. Devant des images de manifestants, en premier lieu un Roannais de 26 ans, roués de coups par des CRS dans un fast food Burger King, un haut gradé de gendarmerie reconnait des violences policières. Une rareté depuis 5 mois.

Nathan Arthaud, originaire de Saint-Romain-la-Motte, matraqué par un CRS une vingtaine de fois dans un burger king.

« Triquez-les ! ». « Vous me les sortez, vous leur cassez la gueule ! ». L’enquête de la rédaction Grand Angle de BFMTV, Police : au cœur du chaos, diffusée ce lundi soir, risque de faire réagir. Elle revient sur les violences autour du mouvement des Gilets jaunes depuis 5 mois, notamment du côté policier, avec comme point de départ l’Acte III, le 1er décembre.

Parmi les séquences fortes, ce tabassage en règle de Gilets jaunes dans un Burger King par plusieurs CRS. Une vidéo tournée par les équipes de la chaîne Hors Zone Press, spécialisée dans les images au cœur des manifestations, montrait au premier plan un Gilet jaune au sol, matraqué aux jambes et aux bras, une vingtaine de fois. Un Roannais, Nathan Artaud, 26 ans, originaire de Saint-Romain-la-Motte, qui était venu manifester à Paris avec un ami originaire de Jas, près de Feurs.

Face à ces images, le colonel de gendarmerie Michaël Di Méo, commandant des gendarmes mobiles ce 1er décembre dans la capitale, délivre des paroles fortes devant les caméras de BFMTV : «  Quand les manifestants parlent de violences policières et quand je vois ces images, je ne peux aller que dans ce sens. Oui, ce sont des violences policières. »

Une forme de mea culpa inédit, sachant que le gouvernement ne veut pas entendre parler de violences policières. « Quand j’entends parler de brutalité inouïe et illégitime [de la police], je suis sidéré, et c’est le mot le plus poli que je trouve. », lâchait le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, lors d’un discours dans un centre de secours en Meurthe-et-Moselle, en janvier.

Nathan, lui aussi, est sidéré. Et reste poli. « C’est une petite satisfaction d’entendre un haut gradé reconnaitre ces violences. Cela consolide mon ressenti. Mais est-ce que ce n’est pas encore un coup médiatique devant un fait accompli ? Les responsables se renvoient la balle sans arrêt. Et le gouvernement lui-même ne reconnaitra jamais rien. »

Selon la DGPN (Direction générale de la police nationale), citée par Libération, 174 enquêtes judiciaires, en rapport avec le mouvement Gilets jaunes ont été confiées à l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) depuis le 17 novembre. Une vingtaine aurait été transmise au parquet de Paris. «  Quand on voit toutes ces images, combien de flics sont tombés depuis 5 mois ?, s’interroge Nathan. Le pourcentage est très faible. Je ne suis pas vraiment confiant pour la suite de ces enquêtes. Je suis pessimiste par la raison, optimiste par la volonté », glisse-t-il, empruntant une citation du communiste italien Antonio Gramsci.

Car Nathan se dit non violent. Tourné vers l’écologie, il avait participé à la marche pour le climat à Lyon. « Je suis retourné à Lyon le week-end dernier pour la première fois en tant que Gilet jaune. Mais je reste bien derrière… » S’il n’a pas eu de séquelles physiques à son passage à tabac, il souffre encore psychologiquement. « J’ai passé quelques nuits difficiles et fait des rêves étranges. En manif’, j’ai rapidement un sentiment de peur qui m’envahit.  Dès que je suis près des "Robocops ", je me mets en retrait. »

Une plainte contre X…sans suite
Revenu à Moulin, où il effectue une formation, il avait porté plainte contre X à la préfecture de Paris. « Je n’ai eu aucune nouvelle depuis. Silence radio. Je vais peut-être me diriger vers une autre instance. Je n’ai pas encore contacté d’avocat… » Car Nathan hésite. « Bien sûr, je suis la victime dans tout cela, mais je ne suis pas de nature procédurière. Je suis un peu inquiet des répercussions. Si je poursuis, ce n’est pas pour l’argent, mais juste pour que les policiers violents reconnaissent leur torts et soient punis. »

Le père de Nathan, Didier, habitant toujours Saint-Romain-la-Motte, a écrit au président de la République. « Je voulais des excuses privés présentées à mon fils de la part du ministère de l’Intérieur. » Il lui a répondu le 31 janvier en l’informant que le préfet, directeur général de la police nationale et le préfet de la Loire, avaient été saisis. Le 13 mars dernier, la préfecture de police de Paris l’a informé qu’une enquête IGPN avait été diligentée afin de « mettre la lumière sur les faits ». Sans réelles excuses. « J’encourage mon fils à poursuivre ses démarches pour que les policiers soient reconnus coupables de cette violence inouïe », a conclu Didier.

Référence

https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/04/08/gilet-jaune-roannais-tabasse-dans-un-burger-king-a-paris-un-haut-grade-reconnait-des-violences?

mardi 9 avril 2019

samedi 13 avril 2019, acte XXII, (s'échauffer avant le sam 22 avril "22 via les flics"): manifestation régionale à Roanne. Les gilets jaunes éviteront-ils l’hyper-centre de Roanne?


Ce sam 13 avril, il ne devrait pas y avoir de gilets jaunes rue Jean-Jaurès ou rue Charles-De-Gaulle comme les samedis habituels. Pour l’acte XXII du mouvement des gilets gaunes, la Ville de Roanne a été choisie comme lieu de manifestation régionale dont le parcours inédit de 6,5 km a été déposé en sous-préfecture.

La manifestation démarrera donc à 13 heures au rond-point des Canaux de Riorges et passerait notamment par la rue Mulsant, le cours de la République, le boulevard Baron du Marais ou encore le quai du Commandant Lherminier et le port de Roanne.

Les gilets gaunes termineraient leur cortège place des promenades, après avoir manifesté rue Alexandre Roche, avenue de Lyon ou encore place du Champ de Foire. De cette manière, les gilets gaunes éviteraient l’hyper-centre et ne perturberaient pas l’activité des commerçants.

Yves Nicolin, maire de Roanne, a rencontré le sous-préfet le mercredi 10 avril. Il appelle à ce que les commerces restent ouverts et demande de la prudence aux boutiques présentes sur le parcours.
Il conseille d’enlever le mobilier présent sur les trottoirs.
Il annonce aussi que des amendes seront infligées aux manifestants portant un gilet en dehors du parcours :
« Une amende de 135 euros sera délivrée en cas de port d'un gilet jaune en dehors du parcours déposé en sous-préfecture ». 
Un effectif particulièrement « nombreux » sera aussi présent pour assurer la sécurité.

Référence

https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/04/09/parcours-de-la-manifestation-regionale-les-gilets-jaunes-eviteront-l-hyper-centre-de-roanne

https://www.leprogres.fr/loire-42-edition-roanne-roannais/2019/04/11/manifestation-regionale-a-roanne-une-amende-pour-port-du-gilet-jaune-hors-parcours

inscrivez vous à l'action 'soutien Méons' pour le 17 Avril 2019, de création d'une association de soutien aux gilets jaunes blessés à vie, ou judiciarisés avec possibilité d'une peine ferme

AMS-GJ-blessé-judiciarisé-réprimé

Avec un collectif et toutes les bonnes volonté, nous proposons la création d'une association loi 1901 (ou une association droit local d’Alsace-Moselle).
 Le but est d'avoir des procédures judiciaires et des moyens pour le soutien aux gilets jaunes
  •  blessés à vie comme GJ ou passant-GJ-manif, ou
  •  judiciarisés avec possibilité d'une peine ferme ou
  •  réprimés par votre employeur.
Sans faire l'état de l'art, il existe d'autres assoc mais ici nous allons en premier proposer un soutien et un accompagnement dans les démarches judicaires et/ou médicales pour ces 3 types de problème et
les "blessures physiques ou mentales" qui recouvrent:

  • ce qui est liée au médecin légiste avec jours d'ITT,
  • ce qui est liée au procureur ou juge ou avocat ou huissier ou homme de loi lié aux assurances et banques,
  • ce qui est liée à son employeur "anti-gilet-jaune".


M'envoyer un courriel si vous voulez participer à cette action GJ:

 gilet.jaune.meons@gmail.com

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Il existe une particularité pour les associations d’Alsace-Moselle

La loi

Les associations ayant leur siège dans les départements du Haut-Rhin, Bas-Rhin ou Moselle sont régies exclusivement par les articles 21 à 79-3 du code civil local , maintenu en vigueur par la loi d'introduction de la législation civile française du 01/06/1924.
La loi du 1er juillet 1901  relative au contrat d'association n’est pas applicable  aux associations ayant leur siège en Alsace-Moselle .
Le fichier Différences CCL - Loi 1901 présente les principales différences entre les associations « loi 1901 » et les associations d’Alsace-Moselle régies par le code civil local.
http://www.bas-rhin.gouv.fr/Politiques-publiques/Jeunesse-sports-et-vie-associative/Vie-associative2/Les-associations-de-droit-local-en-Alsace-Moselle

quel intérêt

Dans les départements de Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, les règles relatives aux associations sont définies par le Code Civil Local de 1908. Héritier des Lois d’Empire, ce Code n’a pas été entièrement abrogé lors du retour de ces départements à la France en 1918 et en 1945 ; il est donc toujours en vigueur et s’impose obligatoirement dès lors que le siège de l’association est fixé dans l’un des trois départements alsaciens+Moselle.
en Alsace-Moselle, c’est le Tribunal qui tient le  fameux « registre des associations » qui fait pendant au registre spécial des associations 1901. Contrairement au reste de la France, les dirigeants associatifs n’ont pas à tenir eux-même ce registre au siège de leur association ; ils se contentent d’envoyer au greffe du Tribunal les documents requis pour chaque formalité.
http://association1901.fr/droit-association-loi-1901/creer-une-association-en-alsace-moselle/



Samedi 13 avril 2019_interdiction de manifester à Lyon par le Préfet Pascal Mailhos et remerciement de Collomb




"Je remercie le Préfet Pascal Mailhos d’avoir accepté d’interdire par arrêté toute manifestation ce samedi 13 avril dans un périmètre qui sera précisé ultérieurement." G. Collomb

date: 04:37 - 9 avr. 2019

https://twitter.com/gerardcollomb/status/1115579449368616960
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daté du 11 avril

Le préfet a signé un arrêté visant à interdire les manifestations dans l'hyper-centre de Lyon, ce samedi 13 avril, en prévision d'une nouvelle mobilisation des Gilets jaunes. Le secteur concerné englobe les abords de la rue de la République, de la place Bellecour à l'Hôtel de Ville.

Une amende de 135 € pour les contrevenants
Le périmètre d'interdiction, qui n'avait pas été précisé jusqu'à présent, vient d'être dévoilé ce jeudi matin par le préfet. Il sera donc interdit de manifester ce samedi de 12 h à 20 h dans l'hyper-centre de Lyon.

Le secteur concerné inclut la rue de la République, la place Bellecour, la rue Joseph-Serlin, la rue Paul-Chenavard, la rue de Brest, la rue Emile-Zola et la rue du Colonel-Chambonnet.

Toute personne ne respectant pas cette interdiction s'expose à une amende de 135 €, précise la Préfecture, qui rappelle que cet arrêté vise à "concilier ordre public, liberté de manifester et liberté de circulation pour tous".

Cette décision intervient alors que les commerçants de la Presqu'île dénoncent la baisse alarmante de leur chiffre d'affaires depuis le début du mouvement des Gilets jaunes. Le maire de Lyon, Gérard Collomb, reçoit ce jeudi matin les associations du centre-ville.



https://twitter.com/prefetrhone/status/1116247453299367936

https://www.leprogres.fr/rhone-69-edition-lyon-metropole/2019/04/11/interdiction-de-manifester-dans-la-presqu-ile-la-prefecture-devoile-le-perimetre-concerne

lundi 8 avril 2019

début avril 2019, enfin une enquête IGPN ouverte sur : 12janvier 2019 St-Etienne acte IX, un jeune de 14ans qui passait perd un œil à la suite d’un tir de LBD au moment de la dispersion du cortège par les forces de l’ordre entre les avenues Denfert-Rochereau et Libération, vers 17 h 30.


« Le samedi 12 janvier, il était avenue de la Libération à Saint-Etienne, mais ne manifestait pas avec les Gilets jaunes », indique Me Solange Viallard-Valézy, l’avocate de l’adolescent de 14 ans qui a perdu l’œil droit blessé par le projectile en caoutchouc d’un lanceur de balles de défense. Que s’est-il passé cette fin d’après-midi ?

« Une enquête, confiée à l’Inspection générale de la police nationale, par le procureur de la République David Charmatz, est toujours en cours », indique Me Viallard-Valézy.

Le garçon blessé est un réfugié syrien. « Avec sa famille, il venait d’arriver en France depuis six à huit mois » précise son conseil. Ce jour-là, une autre personne aurait été blessée au moment de la dispersion du cortège par les forces de l’ordre entre les avenues Denfert-Rochereau et Libération, vers 17 h 30.

Un trentenaire aurait été atteint à l’oreille par un projectile des forces de l’ordre.

Lors de cet acte IX, vingt-neuf personnes avaient été interpellées parmi les quelque 1 200 manifestants.

https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/04/05/manifestation-de-gilets-jaunes-a-saint-etienne-un-adolescent-de-14-ans-perd-un-oeil-a-la-suite-d-un-tir-de-lbd-une-enquete-ouverte

le rôle du procureur et du juge du tribunal de ST-Etienne ; le déni du procureur, du juge et des élus qui valident l'impunité du commissaire Benoit Leman; la nuit du 31 au 1er février . Bilan: 11 gilets jaunes du RP Méons mis en examen et 1 en détention provisoire 3Mois en prison

Appel à la solidarité 
avec ces 11 nouveaux résistants
gilets jaunes du rond-point de Méons St-Etienne
attaqués par le procureur:
Titi
VSD
Maïté
Steven
Cam
Geoffrey
Gros Ju
Nico

Yo, porte parole
le procureur a décidé qu'il était"meneur"
-->est à la Talaudière 
3mois avant procès
-->n' a pas co-opéré avec les bleus

& nos deux valeureuses
Jessica
Sarah 
qui a échappé à 3Mois à la Talaudière
pour raison de santé car dos bloqué
---
Osons dire le déni des élus de la Loire
qui acceptent la répression du Préfet de la Loire
et du procureur
et des gradés des forces de l'ordre.
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Vive les Ronds-points de St-Etienne!
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Pour une action de solidarité




Ils sont nos compagnons GJ
du rond-point de Méons, rue Necker, à Saint-Étienne,
Ils sont accusés de "bande organisé"
et d' avoir incendié 4 appareils "radar"
  • Cuzieux, 
  • Montrond-les-Bains, 
  • Saint-Étienne et 
  • à Veauche, où deux d'entre eux ont été pris en flagrant délit.

pour une revue de presse, voir

https://stef-mottin.blogspot.com/2019/04/31-janvier-2019-1er-fevrier-operation.html

article dans le Leprogrès 08/04/2019 à 13:11

Quatre radars brûlés en une nuit par des Gilets jaunes: «Le commando était très bien organisé».Des Gilets jaunes du rond-point de Méons, à Saint-Etienne, seraient passés à l’action dans la nuit du 31 janvier au 1er février.
Au total, onze individus ont été mis en examen, dont deux ont été placés en détention provisoire à la Talau.Pas des délinquants connus de la justice, mais un groupe de Gilets jaunes âgés entre 19 et 41 ans qui sont accusés d'avoir mené une « action coup-de-poing » contre l’Etat et « faire parler d’eux », selon le procureur de Saint-Etienne David Charmatz. 

une opération?

Dans la nuit du 31 au 1er février, entre 23 heures et 1 heures du matin, quatre radars ont été incendiés à Cuzieux, Montrond-les-Bains, sur la RN88 à Saint-Etienne dans le sens Firminy/Saint-Etienne et à Veauche.

C’est à cause du flagrant délit le 1er février 2019 sur le radar, avenue d’Andrézieux à Veauche, que les gendarmes de Montbrison auraient pu identifier l’ensemble des protagonistes, des Gilets jaunes qui se seraient organisés lors de « réunions de préparation » au rond-point de Méons.

Après les premiers incendies à Cuzieux et Montrond-les-Bains, les militaires du PSIG de Montbrison ont l’idée d’aller vérifier le radar de Veauche. Ils remarquent que des pneumatiques ont été placés tout autour. Ils décident d’installer une surveillance. C’est alors qu’une voiture arrive. Un individu, encagoulé, descend, et asperge le tout d’essence. Il est interpellé en flagrant délit. Le conducteur, qui a pris la fuite, est retrouvé peu de temps après.

Puis 9 individus seront interpellés 2 mois après, via une longue et minutieuse enquête.

Le progrès a publié: "en garde-à-vue, ils expliquent qu’il voulaient « mener une action forte contre l’Etat » et que les radars ne servent qu’à « rançonner le citoyen »."

Neuf autre individus sont interpellés mercredi 3 avril à 6h du matin lors d’une opération qui mobilise une soixantaine de gendarmes mobiles.
Un homme a été placé en détention provisoire puis en prison âgé de 25 ans présenté comme le « leader » du groupe et qui aurait coordonné tous les incendies menés en une seule nuit :
«  Ils se sont très bien organisés. Ils ont choisi les cibles, récupéré des moyens en amont, comme les pneus et l’essence. Ils ont juste pris un peu de retard pour le radars de Veauche. C’est comme ça qu’on a pu les prendre en flagrant délit », souligne Thierry Cassagnes-Gardon, commandant de compagnie à Montbrison.
Ces incendies, pour un préjudice évalué à  au moins 200.000 euros, viennent s’ajouter à la longue liste de dégradations de radars ( destructions, tags, peinture…) enregistrées depuis le début du mouvement des Gilets jaunes dans la Loire.

Quelques lignes d'explication

Le 30 janvier 2019, avec l'arrêté préfectoral n°2019-49 du 28janvier 2019, les policiers ont détruit la maison du rond-point de Méons de 7h30 à 11h du matin.
https://stef-mottin.blogspot.com/search?q=m%C3%A9ons

Etant un GJ du rond-point de Méons, mon action du 30 janvier 2019--1er février a été de m'occuper de faire venir un huissier concernant l'application de l'arrêté préfectoral du 28janvier 2019 dès 8h et de gérer l'après.

Ce matin 30 janvier 2019, le commissaire Benoit Leman a exécuté les ordres du Prefet de la Loire en oubliant les documents (forme papier) de l'arrêté préfectoral n°2019-49 du 28janvier 2019 comme l'a constaté l'huissier... Il est donc dans l'illégalité avec hélas impunité encore à ce jour du 25 avril 2019.


copie du procès verbal de constat
page n°4
de l'huissier de Justice Anne-Sophie Cartier
  • le déni des élus comme Gael Perdriau qui est venu sur le RP le samedi 15 dec 20918 à 9h10AM
  • l'impunité de ce commissaire, Benoit Leman, missionné par le Préfet de la Loire qui n'est pas un élu mais un nommé par l'Executif, et 
  • le refus de ce commissaire d'arrêter la destruction de la maison GJ  du Rond-Point de Méons comme constaté par l'huissier,
    •  occupation qui avait accueilli le maire et président St-Etienne Métropole le matin du samedi 15 janvier 2018 avec les interviews de TF1, et qui avait garanti sine die que son occupation ne serait pas attaquée,  
    • qui n'a pas montré les documents de l'arrêté préfectoral à l'huissier lors de ce matin du 30janvier 2019 comme l'exige la loi.
Tous ceux du RP de Méons étaient sous le choc de la destruction par l'état de notre maison ee Méons, des 3 mois d'émotion, d'une nouvelle famille... 
Nous ne sommes pas des voyous mais des militants qui aimont notre pays et voulons une vie meilleure pour nos enfants. 
Ils ne méritent pas d'être traités comme des criminels en bande organisé. 
Ils méritent au contraire notre soutien.

Avant le 8 avril, dans la presse

Sur les huit individus, âgé de 20 à 41 ans, mis en examen jeudi et vendredi pour «destruction en bande organisée du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes», un a été écroué «compte-tenu de son rôle majeur dans la commission des faits», note le parquet.
Les autres ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, avec interdiction de manifester.
Une femme a été remise en liberté pour des raisons de santé et sera convoquée ultérieurement par le magistrat instructeur, précise le parquet de Saint-Etienne.

« Ils assument leurs actes et revendiquent leur appartenance aux Gilets jaunes », indique le parquet de Saint-Etienne.

 condamnations qui peuvent aller jusqu’à trois ans de prison

Deux autres «gilets jaunes» de la Loire, de 22 et 28 ans, appartenant au même groupe, avaient déjà été mis en examen et écroués le 2 février, après leur interpellation en flagrant délit d’incendie d’un radar fixe.
https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/02/03/gilets-jaunes-deux-hommes-soupconnes-d-avoir-incendie-un-radar-ecroues

Au cours de l’instruction, les enquêteurs ont découvert que les personnes mises en cause auraient organisé une réunion préparatoire de "sabotage" de cinq radars, dont deux ont été totalement détruits,
Ils encourent des condamnations qui peuvent aller jusqu’à trois ans de prison, selon un enquêteur qui souligne que la valeur à neuf d’un radar fixe se situe autour de 50.000 euros.
Selon les derniers chiffres de Bercy, les dégradations, qui se sont amplifiées à la faveur de la crise des Gilets jaunes, laisseraient sur les seules années 2018 et 2019 un trou de plus de 660 millions d'euros dans les comptes publics.
Selon les Echos, qui rapporte des chiffres de Bercy, les seules dégradations de radars survenues en marge des mouvements de "gilets jaunes" coûteront plus de 660 millions d'euros à la France sur les années 2018 et 2019. En 2018, les services de l'état estimaient les pertes de recettes à 209 millions d'euros, et elles prévoyaient 455 millions de pertes supplémentaires en 2019. Le coût d'un seul radar s'élève à 50 000 euros en moyenne. Ces chiffres ne comprennent pas le coût supplémentaire des réparations.
Ces pertes impactent les budgets de divers organismes tel l'Afitf, qui finance les infrastructures de transport, de la sécurité routière ou des collectivités locales notamment.

Référence

https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/exclusif-les-destructions-de-radars-vont-priver-letat-de-plus-de-660-millions-de-recettes-1004653

Monsieur Benoît LEMAN commissaire (voir vidéo en 2014 il était alors Directeur Départemental Adjoint de la Sécurité Publique)

le 27 juin 2014, Journée Découverte de la Moto et du Scooter 2014
Une démonstration de déclenchement de gilet airbag a pu être proposée aux personnes présentes et en particulier à
  • Monsieur Claude LIOGIER, adjoint au maire, Ville de Saint Etienne, délégations : sécurité et tranquillité publique ainsi qu’à 
  • Monsieur Benoît LEMAN, Directeur Départementale Adjoint de la Sécurité Publique:




dimanche 7 avril 2019

30 mars 2019, Besançon: matraquage d'un Gilet Jaune de dos sans raison comme cela en passant (video à 3:23): bcp de sang...

juste 1/2s après le matraquage de dos de ce policier BAC 
(bandes bleues).
Il est en mode réflexe comme contre les voyous des cités
et donc commet une erreur.
C'est un manque de professionalisme
car ne sait pas évaluer la situation.
Les BACeux ne sont pas formés pour faire du maintien de l'ordre.


la video: matraquage à 3:23

samedi 6 avril à Lyon, acte XXI (aussi à Paris, à Rouen, les 13 GJ Corses de ce village avec un sketch de l'humoriste Pino). Nouvelle technique des forces de l'ordre contre les gilets jaunes pacifiques. Nous conduire comme des moutons avec les BACeux et les gendarmes à pied qui marchent et nous sur-gazent aussitôt que l'on sort du chemin

L’après-midi avait été émaillé de tensions, qui ont débuté vers 15 heures, quai Jean-Moulin.
L'erreur a été de traverser le Rhône en espérant atteindre la part-dieu.
On a été coincé contre le Rhône et empéché de revenir sur la presqu'île et gazé à fond à chaque pont.
A 16 h 30, les Gilets jaunes marchaient en direction de Gerland quand des motards, qui avaient rejoint le cortège rue Édouard-Herriot, ont voulu forcer un cordon de police bloquant l’accès au cours Gambetta. L’un d’eux est parvenu à ses fins. Pas les autres.

Alors que plusieurs dizaines de Gilets jaunes collaient à la roue des motards, cherchant à profiter de l’occasion pour passer eux aussi, les policiers les ont dispersés saturant l’air de gaz lacrymogènes. Et en faisant également usage de leur matraque.

Le motard interpellé, qui était venu manifester avec son fils, a été blessé à la tête. Il a été placé en garde à vue à l’hôtel de police, rue Marius-Berliet, où les pilotes qui l’accompagnaient se sont rassemblés. Ils ont renouvelé l’opération dimanche après-midi.

Samedi, les manifestants ont continué à défiler, rejoints par de nombreux gamins du quartier pendant leur progression agitée avenue Berthelot et avenue Jean-Jaurès. Le cortège, déjà étiolé, s’est finalement disloqué rue Felix-Brun sous la charge des forces de l’ordre.

En final, 3 personnes, un motard et 2 mineurs, ont été interpellées, samedi, pendant la manifestation des Gilets jaunes, à Lyon.
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Exemple de l'après gazage sur l'entrée d'un pont

j'étais en queue de manif à ce moment là.
je me suis pris une lacrymo 8palets, une 100m, sans raison, et je l'ai prise à fond dans le vent 
puis j'ai filmé car je pensais que j'allais être matraqué en essayant de passer le cordon de séparation pour pouvoir respirer sur le pont et éviter le nuage.

à la fin (à 0:38-0:41) remarquez que d'un seul coup 
un 'bleu' s'amuse avec sa matraque 
en me fixant,
et voyant que je filme
il reste en position
alors que j'étais à plus de 5mètres et suffoquant.
 J'ai continué mon chemin en reculant plus loin
pour respirer et eviter le nuage de lacrymo...




Après avoir respirer qq minutes
je reprend pour rattraper les copains.
On voit les policiers courir vers leurs camions
pour maintenir leur mobilité 
et nous contenir plus en avant.

Bref à partir de ce moment là j'ai été gazé plus de 5fois jusqu'à 18h et été visé 2 fois personnellement par leur lacrymo 100m. Un jeune devant moi et à 1mètre de moi, une cartouche explose sur son dos. Un hématome bien rouge a une forme d'ellipse de grand-axe ~20cm.

Plusieurs blessés lors du convoi, ici à la fin sous le pont on a été parqué pendant plus d'une 1/2 heure sans aller de l'avant ni retourner.
Lors du premier gazage, j'ai essayé de passer. Un gendarme m'a envoyé un petit coup de bobinette de lacrymo à plus de 4mètres pour me repousser. Une femme gendarme me dit "on ne passe pas".
On est resté 1/2 heure sous le pont de la place Macé pour nous interdire l'accès à la place.


un blessé GJ

le camion du samu  qui a mis du temps pour venir...

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voilà un petit echantillon de ce j'ai ramassé.
Sous le pont av Jean jaurès et place J. Macé.
Il y avait telment de lacrymo le long du convoi,
que des jeunes présents on laissé leurs affaires sur place
notamment un qui a utilisé ses gants pour renvoyer la lcrymo et a brûlé ses gants.
Il y a des trous...
Un autre son foulard de pirate
un autre sa casquette
un autre son bonnet, ou son masque...


cette video restrace très bien les violences de la police ce 6 avril à Lyon:

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une vidéo des GJ Grenoblois de Voreppe venus à Lyon

on y voit le début de la manif
remarquer que les bleus nous collent au basquet. C'est nouveau, ils manifestent avec nous?
Ils marchent au milieu de nous pour être très réactifs....
On voit les lacrymo arrivées sur  nous sans raison.


à Paris, même technique

Sur Paris on voit la même stratégie d'être au contact très proche et de marcher avec nous puis nous bloquer et charger:

même les voltigeurs sont au contact et parquent leur moto au contact, puis sont obligés de se retirer de la palce de la République

ici à République

à Rouen, même technique, ici des Gendarmes

en Corse

En Corse le 4 avril , même technique pour 13 GJ et une 50aine de gendarmes!!!
A regarder car c'est trop burlesque de faire des sommation dans ce contexte.

Je pense qu'il faut regarder les infos corses pour savoir si ces qq jours de mi-avril des casernes de gendarmes seront mitraillées et même certains des gendarmes sont à visage découvert reisquent d'avoir des soucis avec leur voiture personnelle.

Voir la magagne de Pido
Pour  se  détendre  et  rire  5  MN .
Cela  ne  fait  jamais  de  mal  de   rire:


Fin, non ! A samedi le 22 avril, '22 les flics'

 Vingt-deux » signifie couteau dans l’argot français du XIXe siècle. L’expression signifierait donc « tous à vos armes ». L’arme favorite des voyous du temps était le « couteau d’arsouille » avec sa lame de 22 centimètres.
En mai 68, quand les CRS arrivaient, les manifestants criaient « 22, v’là les flics ! » pour que tout le monde se munisse de pavés. Le calibre officiel à l’époque étant de 22 cm sur 22 cm sur 22 cm. Pourtant, l’expression est attestée dès 1874...
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quel fin? 

Sérieusement avec cette nouvelle stratégie de contact et de marcher proches de nous, ils sont très mobiles et empêchent les casseurs mais la probabilité que l'on s'entretuent est fortement augmentée surtout que nous sommes tous épuisés après plus de 4mois de manif. 
Le samedi 13 ou 22 avril avec le printemps, proches du 17 Avril, sera sans doute une étape très difficile.


31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...