article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


--- --- ---

------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

--- --- ---

27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

———————————————————————

IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

-------------------

REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

------------------------------------------------------

samedi 23 novembre 2019

vendredi 22 nov 2019 les GJ accueillent la ministre de la justice Belloubet à ST-ETienne. un compte-rendu...


La bad princesse de la Macronie

Nicole Belloubet, née le 15 juin 1955 à Paris, est une juriste, haute fonctionnaire et femme "politique".
Nicole Belloubet adhère au PS en 1983.
Docteur en droit en 1990 à l'université Panthéon-Sorbonne, avec une thèse intitulée : « Pouvoirs et relations hiérarchiques dans l'administration française »
Professeur des universités, elle enseigne le droit.
En tant que femme politique, elle est adjointe au maire de Toulouse, Pierre Cohen, puis vice-présidente du conseil régional de Midi-Pyrénées.
Elle est membre du Conseil constitutionnel de 2013 à 2017, année où elle est nommée garde des Sceaux, ministre de la Justice dans le deuxième gouvernement "Philoppe".
Le 30 mai 2017, elle participe à la délibération d'une décision sur une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) ayant pour effet d'augmenter significativement le temps de parole alloué dans les médias aux candidats à la députation du parti LREM.
Elle est au cœur d'une polémique en octobre 2019, après la publication par Le Canard enchaîné d'une note confidentielle dans laquelle son ministère envisage de maintenir ou supprimer des postes de juges d’instruction en fonction des résultats allant être obtenus par La République en marche aux élections municipales de 2020. Cette révélation intervient dans un contexte de doutes sur l’indépendance de la justice, avec la nomination contestée du nouveau procureur de Paris, la suspension du volet sur l’indépendance du parquet de la révision constitutionnelle et les perquisitions médiatisées au siège de La France insoumise
Lors de son entrée au gouvernement en juin 2017, Nicole Belloubet "omet" de déclarer une partie de ses parts liées à son patrimoine immobilier (maison de 184 m² dans l'Aveyron estimée à 800 € le m², et deux appartements à Paris, estimés entre 3 000 et 4 000 € le m²). En décembre 2017, elle rectifie sa déclaration auprés de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) et déclare détenir des parts pour ces trois biens pour une valeur totale de 336 000 euros!!!
 Mise en cause par Jean-Luc Mélenchon, Nicole Belloubet justifie ses oublis en déclarant que « ces biens-là n'étaient pas sous le même régime que les autres » ce qui est absurde pour une femme dont la perfidie égale son intelligente.
Nicole BELLOUBET, garde des Sceaux, 
et Pierre-Marie ADAM, Grand Maître de la GLDF, 
le 26 janvier 2019. 
Après le homard rôti aux épices d’Olivier Roellinger, crémeux de fèves et pois chiche et raisins, Nicole Belloubet planche sur la Justice en exposant ses quatre convictions.
https://blogs.lexpress.fr/lumiere-franc-macon/2019/01/27/diner-gldf-quand-belloubet-planche-sur-ses-4-convictions/

Nicole Belloubet est arrivée au palais de justice de Saint-Étienne sous les slogans des Gilets Jaunes



Nicole Belloubet est arrivée au palais de justice de Saint-Étienne 
sous les slogans des Gilets Jaunes et la corne de "Pirate"
(video via leprogrès)

Timing 

Talaudière

Elle est arrivée peu après 10h à la prison de la Talaudière
Vers 10h50 il y avait 6 camions de police (3 sont partis vers 11h)  et 2 motards police qui bloquaient la seule route qui conduit à la Talau.
On a rien pu faire!

Visiter  la prison de  La Talaudière et confirmer le lancement des travaux de rénovation de l'établissement ...   'Bâti vétuste , sanitaires hors d'âge, canicule estivale et froid hivernal, et parloirs en manque d'hygiène, tout le monde est d'accord, il faut absolument améliorer les conditions de vie.  Les familles des détenus qui attendent devant l'établissement sont très claires sur le sujet.

une cellule à la Talau.
On pense à nos GJ en Prison!

On n'a pas fait visiter le + crasseux à la Ministre.
voilà une video de FR3 sur l'état de la prison
https://www.facebook.com/france3rhonealpes/videos/425131268183048/
youtube me l'a refusée...

Du coté de la mairie de la Talaudière , on continue de regretter que ce soit l'option rénovation qui ait été choisie.
Surtout pour un budget de près de 12 millions d'euros, très loin sans doute des besoins réels de cette rénovation. C'est en tout cas l'avis que défend, Ramona Gonzalès-Grail, madame le maire de La Talaudière. "Moi je trouve que c'est une excellente chose qu'elle vienne Madame la Ministre pour qu'elle se rende compte de l'état dans lequel se trouve cette prison un état de délabrement avec des conditions de travail  qui sont épouvantable pour les surveillants pour les détenus n'en parlons pas" .
Cette visite ce sera sans doute le point final d'une histoire qui a beaucoup agité la sphère politique ligérienne durant 3 ans
Nouvelle prison dans un premier temps à Saint Bonnet les Oules et finalement rénovation de l'ancienne qui n'a encore convaincu personne. C'est  une véritable  saga qui entoure ce dossier de la nouvelle prison du sud Loire
On commence à en parler le 1er Novembre 2016.  Le préfet de la Loire confirme au maire de Saint Bonnet les Oules que la nouvelle prison sera bien construite sur son territoire pour 2023 avec 550 places et pour un budget de 60 à 70 millions d’euros.
La ministre de la Justice a donné quelques précisions sur l’enveloppe allouée à cette rénovation. Au total, 12 millions d’euros seront débloqués dès 2020 pour la seule rénovation des cellules qui seront dotées de douches.
Une autre enveloppe, dont le montant sera connu dans les prochaines semaines, sera destinée pour la sécurité périmétrique. Il s’agira d’améliorer la sécurité des abords afin d’éviter les nuisances sonores et visuelles subies par les voisins immédiats de la prison.
L’ensemble de ces travaux s’étaleront jusqu’en 2 022. Une seconde phase de travaux non budgétisée pour l’instant est prévue après 2 022. Elle concernera la réorganisation des services de la prison.
Au passage le budget passe de 70 millions à … 12 millions 
Aujourd’hui tout le monde est persuadé  que cette somme ne suffira pas à faire de la Talaudière une prison avec des conditions de vie dignes pour les prisonniers.
À ses côtés, se trouvent plusieurs élus locaux, notamment les députés Valéria Faure-Muntian, Jean-Michel Mis (LREM), Régis Juanico (Génération.s) et Dino Cinieri (LR), la maire de la Talaudière Ramona Gonzalez-Grail, le préfet de la Loire Evence Richard et le président du conseil départemental de la Loire Georges Ziegler.
La ministre Nicole Belloubet devra s’employer à convaincre les sceptiques et parmi eux le maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriau, qui a prévu de boycotter la visite ministérielle . il regrette l abandon du projet de Saint Bonnet les Oules et estime que les 12 millions d euros prévus sur la rénovation de la Talaudiere sont insuffisants. 

La surpopulation carcérale. A la Talaudière, 424 personnes sont détenues pour seulement 327 places. Chez les hommes, le taux d'occupation grimpe même à 143%, selon la direction. Pour y répondre, la ministre de la Justice défend sa réforme de la politique pénale. Celle-ci prévoit notamment d'encourager la diversification des peines c'est-à-dire d'avoir recours à des alternatives à la prison. ".... euh pas pour les GJ!

visite Tribunal

dès 12h30, 3 policiers et des barrières devant les marches
à 13h10 8 policiers nous bloquent et on reste dans l'angle.
à 13h 20 je suis fouillé mais ils n'ont rien trouvé et ils n'ont rien pris (j'ai déjà été fouillé plein de fois depuis 1 an ;-).

on me fouille

Elle arrive vers 13h40.

Dans le progrès
"En début d'après-midi, Nicole Belloubet s'est rendu au palais de justice de Saint-Etienne. Des gilets jaunes étaient là pour l'accueillir."
https://www.leprogres.fr/faits-divers-justice/2019/11/22/la-ministre-de-la-justice-annonce-une-rallonge-pour-la-prison-de-la-talaudiere

A la sortie de la Ministre, on a été poussé loin jusqu'à la rue Mi-carême.
Un des policiers, dégouté, nous dit "même nous on ne doit pas nous voir sur les medias!"
Je suis passé sur la gauche. j'ai été refoulé.
Je suis revenu vers le milieu. j'ai attendu. Le député Juanico est passé. je l'ai salué de loin. 
Puis quand elle est sortie je suis sortie de cette rue en retrait avec mon drapeau jaune et sonnez à fond.  3 policiers ont fonçé sur moi. j'ai couru. J'étais seul avec Rani et il a filmé et il a bien rigolé.
Puis j'ai filé sur la préfecture rejoindre les autres

la préfecture

A la préfecture de la Loire pour la remise des insignes de chevalier de l'ordre national du Mérite à Baptiste Bonnet, doyen de la faculté de droit de l'université de Saint-Étienne.

Un "représentant" du préfet en civil nous intime d'arrêter cette manifestation non autorisée et menace de prendre notre megaphone.





On est resté tard: après 17h.

6 camions de CRS de la compagnie 50 de la talau et ~30 CRS  avec bouclier pour protéger la pref en face de seulement ~30 GJ.

----



mardi 19 novembre 2019

2019-11-08, 12 jours après, quelques impacts de l'acte d'immolation de ANAS étudiant de Lyon 2 originaire de St-ETienne


Il est toujours en coma artificiel et son état “se stabilise”, ce 19 nov 2019.

ven 8 novembre Lyon : en pleine rue, un étudiant de Lyon 2 originaire de st-étienne s'immole par le feu après sa publication d'une lettre sur la misère financière et l'épuisement d'un lutteur contre "le système"

Un drame s'est produit vendredi après-midi dans le 7e arrondissement de Lyon. Un étudiant de 22 ans  originaire de st-étienne s'est immolé par le feu en pleine rue, devant le bâtiment du Crous, rue Garibaldi.
Un étudiant de 22 ans s'est aspergé d'essence en pleine rue, vendredi après-midi, à Lyon. Devant le bâtiment du Crous, rue Garibaldi, il s'est immolé par le feu.

Les secours sont très vite arrivés sur place et le jeune homme a été transporté, en urgence et grièvement blessé et brûlé, au service des grands brûlés de l'hôpital Edouard Herriot, dans le 3e arrondissement de Lyon. Son pronostic vital reste engagé...

Anas, tiens bon!
On pense à toi très fort.
Tu t'étais si impliqué comme syndicaliste et comme acteur de changement dans ce monde de l'université pour la défense des droits des étudiants.

Il militait depuis trois ans au niveau local et national.
Le jeune homme est décrit par ses amis comme un «syndicaliste impliqué, toujours prêt à aider les autres, chaleureux, humain». Il a milité dans plusieurs structures avant de rejoindre le syndicat Solidaire...
Pour Leila Mathias, militante au sein du syndicat Solidaires auquel Anas K. appartient, "son acte terrible reflète la difficulté que beaucoup d'étudiants connaissent, à savoir simplement survivre".
"On est choqué par l'acte de notre camarde, mais on ne peut que le comprendre vu la dureté qu'est la vie d'un étudiant en situation de précarité", continue Leila Mathias.

Lyon : étudiant immolé, un appel au rassemblement mardi 12 nov 10h devant les Crous de Lyon 

Vendredi après-midi, un étudiant de 22 ans s'est immolé à Lyon. Il est entre la vie et la mort. Le syndicat Solidaires étudiants appelle à un rassemblement devant le Crous de Lyon mardi.
Un étudiant de 22 ans de l'Université Lyon 2, originaire de Saint-Etienne, s'est immolé par le feu vendredi après-midi devant un bâtiment du Crous, à Lyon (7e arrondissement). Grièvement blessé, gravement brûlé, il a été transporté en urgence au service des grands brûlés de l'hôpital Edouard Herriot, dans le 3e arrondissement de Lyon. Samedi matin, il était encore entre la vie et la mort
Le jeune homme, 22 ans, a posté un message sur Facebook avant de s'immoler. "Aujourd'hui, je vais commettre l'irréparable. Si je vise le bâtiment du Crous à Lyon, ce n'est pas un hasard, je vise un lieu politique, le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, et par extension le gouvernement", a-t-il notamment écrit.

La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, s'est rendue à Lyon ce samedi 9 nov. Pour rencontrer la présidente de l'université et des équipes du Crous. L'université Lyon 2 indique qu'une cellule d'écoute sera mise en place mardi à 14h au campus Porte des Alpes, à Bron.
Le jeune homme, 22 ans, était membre du syndicat étudiant "Solidaires étudiants Lyon". Le syndicat va appeler à des rassemblements dans toute la France devant les Crous le mardi 12 novembre. A Lyon, un rassemblement est d'ores et déjà prévu mardi à 10h devant le siège du Crous de l'académie de Lyon, rue de la Madeleine, là où le jeune homme s'est immolé vendredi après-midi.
voir site lyon2 https://etu.univ-lyon2.fr/
 C'est avec une grande tristesse que la Présidence de l'Université Lumière Lyon 2 a appris vendredi que l’un de ses étudiants a voulu mettre fin à ses jours. Il est aujourd’hui toujours hospitalisé ; son pronostic vital est engagé.

 L’Université lui exprime tout son soutien, ainsi qu'à sa famille, à ses proches et à tou.tes ses camarades.
Un dispositif de soutien psychologique a été mis en place avec les services d’urgence (numéro de téléphone : 15) pour toutes celles et ceux, étudiant.es et personnels, qui en éprouveraient le besoin durant cette fin de semaine. Une cellule d’écoute sera par ailleurs activée sur le campus Porte des Alpes à compter du mardi 12 novembre.

Le syndicat Solidaires appelle à des rassemblements devant les Crous mardi. À Lyon, la manifestation aura lieu à 10 heures, au 59 rue de la Madeleine (7e).
Pour ses camarades du syndicat Solidaire étudiant-e-s, «la précarité a un impact sur notre santé mentale, et quand on milite on est aux premières loges de la précarité».

Dans son message, l'étudiant accuse tour à tour le fascisme, qui divise, le libéralisme qui «crée des inégalités», les derniers présidents pour avoir créer des «incertitudes», «Le Pen» et les éditorialistes qui «créent des peurs plus que secondaires».

Solidaire étudiant-e-s a appelé à manifester devant tous les CROUS de France mardi 12 novembre. Le syndicat a publié avec SUD samedi 9 novembre un communiqué commun. Ce sont «ces institutions inhumaines, cette précarité, cette violence trop commune que l'Etat et l'Université [...] qui ont guidé son geste, profondément politique, acte désespéré mais aussi et surtout geste de lutte contre un système fascisant et raciste qui broie», souligne le communiqué.
Le syndicat Solidaires appelle désormais à manifester mardi devant les locaux des Crous partout en France ce mardi afin de dénoncer la précarité étudiante et a diffusé sur Twitter, le mot-dièse #LaPrécaritéTue.
Comme mes amis le savent j'utilise qu'un seul chiffre pour montrer l'extrême précarité de certains étudiants: l'évolution du taux de prostitution (d'aller jusqu'à "vendre" le respect de son corps). Diverses analyses sérieuses convergent vers 4 à 5% des étudiants contre moins de 1% il y a 20ans.
https://www.meltycampus.fr/prostitution-etudiante-les-chiffres-qui-choquent-a292565.html
C'est un sujet tabou: l'extrême précarité des étudiants qui a encore énormément augmentée depuis les 2ans 1/2 de la Macronie.
--------------

sa lettre

Et signe de cet engagement, le jeune homme a conclu son billet de façon éloquente : «mon dernier souhait, c'est aussi que mes camarades continuent de lutter, pour en finir définitivement avec tout ça.

sa lettre à LIRE

ON VEUT VIVRE PAS SURVIVRE

sa petite amie parle sur BFM-TV


un reportage de 10minute le 18nov de mediapart: la précarité tue

sur arte


le premier pic médiatique de recherche sur les moteurs

c'est l'info brute

le deuxième pic médiatique de recherche sur les moteurs

c'est l'impact avec les appels aux actions par divers groupes y compris gilets jaunes qui luttent contre la précarité.

Je publie ce post car je viens de voir que ce deuxième pic retombe au niveau d'avant cet événement.





exemple d'un Débat (sur RMC)

Quatre jours après l'immolation d'Anas K, le syndicat Solidaires étudiant-e-s a organisé un rassemblement mardi pour dénoncer la précarité de nombreux étudiants. À Saint-Etienne, ville d'origine du jeune homme, ils étaient 150. À Bordeaux, dans l’après-midi, ils étaient quelques dizaines devant le bâtiment de la Victoire et plus d’une centaine devant le Crous. À Lyon, Lille ou Paris, ces rassemblements se sont soldés par des incidents. Comment interpréter la situation ? Faut-il s'en inquiéter ? - On en parle avec : Gilles-William Goldnadel, avocat. Fatima Aït-Bounoua, professeur de français en reconversion. Et David Dickens, directeur marketing. - Les Grandes Gueules, du mercredi 13 novembre 2019, présenté par Alain Marschall et Olivier Truchot, sur RMC et en simultané sur Numéro 23.

actions

Hollande exfiltré d'une université Lille 2 lors de sa présentation de son livre,

grille du ministère ens sup arrachée



https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/hollande-exfiltre-grille-du-ministere-arrachee-l-action-des-etudiants-est-elle-choquante-1311-1201162.html

À Caen, le Crous de Normandie visé par un incendie volontaire

INCENDIE - Les locaux administratifs du Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) de Normandie, à Caen, ont été visés par un “incendie volontaire” dans la nuit du dimanche 17 à ce lundi 18, a-t-on appris de sources concordantes.

Un tag “La précarité tue!” a été apposé sur un mur près de l’entrée du Crous, selon la police, qui a été alertée à 1 heures 50. Une enquête pour “dégradation volontaire par substance incendiaire” a été ouverte, d’après la même source.

“L’incendie a été maîtrisé, grâce à la réactivité des personnels de veille et des secours (...) Le hall du bâtiment est hors d’usage, mais le reste des locaux a pu être préservé”, indique le Centre national des œuvres universitaires et scolaires (Cnous) dans un communiqué, condamnant “avec la plus grande fermeté” cette “tentative d’incendie volontaire”.

Précarité étudiante : lun 18 nov,blocage à l'université Bordeaux-Montaigne, le campus fermé

"Le blocage étudiant se poursuivra le 19 novembre", a annoncé la présidente de l'université Hélène Vélasco-Graciet dans un message à l'attention des personnels et des étudiants, diffusé lundi en fin de journée sur Twitter. 

"Tous les bâtiments sont inaccessibles (...) aucune activité d'enseignement n'aura donc lieu", a ajouté la présidente dans un courrier à l'attention des personnels et des étudiants, diffusé lundi matin sur Twitter. 

vers le 5dec

Après un week-end marqué par le premier anniversaire de la mobilisation des "gilets jaunes", de nouvelles manifestations et de nouveaux blocages sont attendus dans la semaine. Cette fois, ce sont des étudiants qui doivent manifester pour dénoncer leur précarité, et maintenir la pression sur le gouvernement après l'immolation d'un étudiant à Lyon, il y a plus de dix jours. Des assemblées générales sont prévues un peu partout dans les universités cette semaine, et dès lundi à Saint-Denis dans le département des Sciences humaines, mardi à Nanterre, mercredi à Tolbiac, jeudi à Toulouse au Mirail et à la Sorbonne.

À Lyon 2, université où étudiait le jeune homme qui s'est immolé par le feu, il y aura lundi une journée d'action avec potentiellement des blocages à l'entrée des facs de la ville. Une grande manifestation est également prévue la semaine prochaine.

Vers une convergence des grognes le 5 décembre ?
Et si tous ces mouvements d'action doivent s’égrener sur les quinze prochains jours, c'est que les syndicats Unef et Solidaires veulent maintenir la pression étudiante jusqu'au 5 décembre, date de la journée de grève nationale contre la réforme des retraites.

14nov; Réponse d'E. Coquerel au ministre Darmanin qui donne pour déjà mort l'étudiant immolé à Lyon


--------

compte-rendu 1an anniversaire acte 53 samedi 16nov; 1000 GJ à St-é et actions sur la région; et qq news

anniversaire super bon,
on t'enterre crotte Macron!

300 actions ce week-end
et 300 gardes-à-vue ;-) dont 173 à PAris
une 30aine de comparutions immédiates...

A la une


Les propos hallucinants du préfet de police de paris!
Le préfet de police tient des propos incroyable, il admet être dans un camp différent, 
il ne faut, dès lors, ne pas s'étonner des bavures policières 
qui deviennent monnaie courante. 
Après tout c'est la guerre comme il le reconnaît lui même. 


Le préfet de police est normalement tenu à un devoir de réserve fixé dans le code de déontologie.
En cause, l’article R. 434-29 relatif au “devoir de réserve” des fonctionnaires de police.

 La scène tourne en boucle sur les réseaux sociaux, particulièrement sur les pages de gilets jaunes. Ce dimanche 17 novembre, BFMTV a diffusé la sortie du préfet de police de Paris, Didier Lallement, venu constater place d’Italie les dégâts commis la veille par des casseurs, à l’occasion du rassemblement pour le premier anniversaire du mouvement.
Alors que sa gestion de cette manifestation est contestée par plusieurs responsables politiques, le préfet de Paris a été interpellé sur place par une riveraine, qui lui explique être “gilet jaune”. Réponse de Didier Lallement: “eh bien, nous ne sommes pas dans le même camp, madame”.
“Les propos du préfet Lallement sont intolérables mais révélateurs. Il n’est pas un préfet au service de l’intérêt général, mais un militant pour qui cette citoyenne n’est pas dans le ‘même camp’ que lui. Si l’on ajoute son incompétence hier [samedi, NDLR], il est clair qu’il doit être remplacé”, a tonné dans un tweet le député de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière dans la soirée de dimanche. 
Même son de cloche ce lundi 18 novembre pour l’élu insoumis Eric Coquerel. Sur franceinfo, le député LFI a appelé à la démission du haut fonctionnaire.

“Monsieur Lallement ne se considère donc pas comme préfet de la République mais comme préfet d’un ‘camp’?  Pas acceptable”

https://www.huffingtonpost.fr/entry/gilets-jaunes-didier-lallement-pas-dans-le-meme-camp-indignent_fr_5dd255dbe4b02947481a2d9a
https://www.valeursactuelles.com/societe/gilets-jaunes-la-phrase-polemique-du-prefet-de-paris-112992
-------------
-------------

Saint-Etienne

samedi 16nov matin, qq actions

exemple décoration de RP:





décorations du rond-point de Méons 

samedi matin, les Gilets jaunes du Gier se sont retrouvés au rond-point du Sardon à Rive-de-Gier


St-é Départ de MTH 


dès 12h, 1 camion de bleusaille sur le RP
+ 2camions sur le parking de géant casino
+1 voiture BAC vers l'entrée du local MTH
+2 voitures police sur la route après le leader vers le centre.

On a nous piqué des pancartes !!!
et ils ont fait bcp de contrôles d'identité...

on démarre

on passe devant les impots
$
on se retrouve avec les GJ de la place du peuple


ensemble 

---
démarrage de la manif




crous
"honte au crous
qui supprime les bourses"
Pour Anas qui s'est immolé le ven 8nov

puis on revient vers le centre




On va essayer de revenir vers la préfecture mais les bleus tiennent toutes les rues
dès fois qu'à 7-8 policiers mais ils sont très hargneux et ont peur du fait que l'on soit nombreux avec ~1000GJ.


un GJ essaie de passer




 puis ça gaze beaucoup
une voiture recoit des galette de lacrymo.
Un Gj en reçoit sur le crâne
moi deux sur l'épaule...
avec mon drapeau jaune, 
qq secondes après avoir reçu
les galettes de lacrymo sur mon épaule.

puis on essaie plein de fois, mais on se disperse




des meedics soignent

on est alors qq groupes.
ici ~200 GJ.
On essaiera 3 fois de retourner à la place du peuple
en se repliant sur la place fourneyron.

Ce jour là en tout on a été gazé 8 fois
de 16h à 17h30!

ils bloquent le centre-ville
et nous empêchent d'aller 
à l'inauguration de la troisième ligne de tram...

puis le soir, on était encore une 60aine et nous sommes arrivés à la préfecture...


FR3 NATIONAL : MEME ST-ETIENNE RP pays giers

et le dimanche soir, àla préfecture soirée bruits de casseroles...
-----

 Lyon

~1000 GJ ont donc été recensées place Bellecour de Lyon, face à un important dispositif policier.
L'interdiction du nord de Bellecour a été violente.  bcp de lacrymo.

Les forces de l’ordre ont repris leurs tirs de gaz lacrymogène, qui n’avait plus inondé la Presqu’île depuis des mois. L’objectif était de repousser les départs sauvages , notamment vers les artères les plus passantes comme la rue Victor-Hugo.







Pour les 1 an du mouvement des Gilets Jaunes un RDV avait été donné à 14H place Bellecour à Lyon…
Encadré.e.s par un important dispositif policier (GM, CRS, BAC…) c’est environ 1500 manifestant.e.s qui s’élancent en direction de la Guillotière. De nombreux étudiant.e.s sont présent.e.s et une banderole unificatrice « Etudiant.e.s, Gilets Jaunes, La Précarité Tue, Solidarité » prend la tête du cortège.
Mais le cortège est bien décidé à ne pas subir, comme trop souvent ces derniers mois à Lyon, le parcours que les forces de l’ordre lui impose. En effet les FOrdre ont coutume de diriger la manifestation vers Gerland où ils répriment violemment les manifestant.e.s semaines après semaines.
Il suffira ainsi de quelques centaines de mètres pour qu’au pont de la Guillotière les manifestant.e.s tentent de prendre de vitesse les forces de l’ordre et de s’engager sur les quais devant l’Hotel Dieu.
Surprises, les FOordre se pressent et parviennent à repousser les manifestant.e.s : c’est le premier gazage. Le cortège lutte contre les gaz et insiste un moment avant de reculer face à l’arrivée des renforts de la BAC. Nous en profiterons pour remercier le policier ayant maladroitement tiré sa grenade dans le Rhône : on a bien rit !
Les manifestant.e.s reviennent à leur point de départ : Place Bellecour. Ils et elles y resteront une bonne partie de la journée. En effet les forces de l’ordre bloquent toutes les issues, c’est une nasse géante.
Par deux fois les manifestant.e.s tentent de prendre de vitesse les forces de l’ordre pour sortir de la place : rue Victor Hugo d’abord, bloquée in extremis par la BAC, puis rue du Colonel Chambonnet où ils et elles seront repoussé.e.s par les CRS postés sur le pont Bonaparte.
Le cortège toujours déterminé de plus d’un millier de personnes, restera ensuite un bon moment place Bellecour notamment à l’angle de la rue Gasparin où se sont concentrés pendant plus d’une heure les affrontements avec la ligne de GM rapidement rejoint par une équipe de police. S’enchaînent gazages sur gazages, tir tendu dans la tête, grenade dans les pieds de journalistes, deux petites charges, coups de matraque…
Vers 16H30 les reporters sont contraints de quitter la manifestation. Les manifestant.e.s tentent une nouvelle sortie de la place Bellecour. Puis pris en charge par la BAC un groupe de 200 personnes parvient à mettre en échec le dispositif policier et à remonter la rue de la République.
Des petites manifestations sauvages auraient ensuite eu lieu dans les rues de Lyon, faisant courir les FOrdre et résonner les chants de lutte dans les rues de la ville. Un cortège serait même arrivé jusqu’au centre commercial de la Part Dieu qui fermera à son arrivée.
D’après les informations, des blocages/opérations escargots auraient également eu lieu aux alentours de Lyon.
Durant cette journée de mobilisation lyonnaise on aura encore constaté une forte présence des forces de l’ordre certes, mais surtout un énorme regain de mobilisation des Gilets Jaunes rejoints par de nombreux étudiant.e.s. Ces dernièr.e.s bien décidé.e.s à reprendre la rue et à la tenir auront tenté de mettre en déroute le dispositif policier tout au long de l’après-midi et auront finalement réussi en début de soirée.

Dans le reste du département, plusieurs ronds-points ont été pris d’assaut par des gilets jaunes, notamment à Tarare et Givors.
----------

Gilets jaunes à Givors: un anniversaire entre joie et colère

Samedi matin, les CRS ont fait évacuer  ~200GJ rassemblés au rond-point de la zone commerciale à Givors. Un secteur interdit par arrêté préfectoral. Les Gilets jaunes ont ensuite partagé un gâteau d’anniversaire devant La Poste.

Un an après, ~80 Gilets jaunes dans les rues de Tarare

Villefranche-Limas : une ~50 de Gilets jaunes réunis, les forces de l'ordre prêtes à réagir

A 20 heures, ce vendredi 15nov, un dispositif dissuasif a été mis en place par les forces de l’ordre, à la barrière de péage de Villefranche-Limas, sur l’A6.

les GJ arrivent  vers 22h15
22h30 : ~50 de Gilets jaunes, d'abord réunis à l'Ave Maria, se rassemblent vers la barrière de péage de l'A6. A l'occasion des 1 an du mouvement, certains lancent "Joyeux anniversaire" !

 Montrond-veauchette péage

vendredi soir les Policiers empêchent...

RP villars, dimanche,  les policiers font dégager

-----

Savoie. Hommage à Chantal Mazet, morte lors du mouvement des gilets jaunes à Pont-de-Beauvoisin

Une manifestation de gilets jaunes est organisée ce dimanche 17 novembre 2019 à Pont-de-Beauvoisin, en Savoie, en hommage à Chantal Mazet. Cette retraitée de 63 ans est morte le premier jour du mouvement, renversée par une voiture sur un rond-point.

reportage FR3
----

Paris 

les médias ont bcp parlé de la place d'Italie et du nassage géant, et de la "casse".

pensons à nos blessés
vidéo en temps réel, Manu un GJ perd son oeil:


Alors qu'il était tranquillement en train de discuter lors d'un rassemblement des "gilets jaunes" place d'Italie à Paris, samedi 16 novembre, un manifestant a reçu un projectile en plein visage. Selon une source judiciaire, ce projectile s'apparente à "une grenade de type MP7". Normalement, elles sont utilisées lors de tirs en cloches ou semi tendus. Ce qui ne semble pas être le cas ici, car le projectile arrive à l'horizontale. Elles doivent exploser en l'air pour projeter plusieurs pastilles incandescentes qui se consument en dégageant du gaz lacrymogène.



2min de compte-rendu sur le we à Paris




un autre résumé



ACTE 53 - Arrestation d'un Gilet jaune à Barbès

Sinon mes copains m'ont dit que les champs étaient noirs de bleuseailles avec des contrôles sans cesse.
Ici dans cette video on voit la stratégie des policiers de faire une barrière continue entre manif et magasins.



23 min qui retrace bien le samedi

voilà la stratégie à faire, forcer les barrages:

Des manifestants forcent un barrage de gendarmes - Gilets Jaunes - Acte 53 - Paris - 16 nov. 2019




Dijon



 "reportage bizarre" FR3 nice: Comment travaille la police, lors d'une manifestation des "gilets jaunes"





reportage haut de france

bordeaux

Toulouse

bcp de lacrymo

montpellier


Ce samedi 16 novembre, les Gilets Jaunes fêtaient leur premier anniversaire dans toute la France. A Montpellier, plusieurs groupes menaient des actions différentes. Une manifestation dont le cortège rassemblait quelques milliers de personnes, partait à 14h de la place de la Comédie pour rejoindre le rond-point des Près d'Arène, occupé tout au long de la journée par plusieurs centaines de gilets.
Cependant, les forces de l'ordre étaient au rendez-vous pour "accompagner" les manifestants, et parsemer leur trajet de gaz lacrymogène. Ceux-ci, tentant de se rendre vers le centre commercial Odysseum, ont été fermement repoussés et ont donc revu leur itinéraire. L'action policière a mené à scinder et désorganiser plusieurs fois le cortège.

Juste avant d'arriver aux Près d'Arène, une nasse a même été mise en place sur la queue de celui-ci, où se trouvaient comme on s'en doute, les manifestants les plus lents et les moins "dangereux"... Ceux-ci ont été gazés et une interpellation a eu lieu.
Poursuivis, les manifestants finissaient par rejoindre le rond-point, lequel recevait lui aussi sa dose de gaz lacrymogène, alors que la manifestation qui s'y tenait avait été déclarée sans être interdite. D'autres interpellations avaient lieu, avant qu'une partie des Gilets Jaunes ne retourne vers le centre-ville.
Là, des scènes violentes, notamment d'interpellation, ont eu lieu, et comme à l'accoutumée, les forces de l'ordre ont semé le désordre sur la place de la Comédie, sous l'oeil effaré des badauds. Au total, une dizaine de personnes auraient été interpellées ce samedi, et d'autres le lendemain soir, suite à une action de blocage. Deux observateurs de la Ligue des Droits de l'Homme ont également subi une agression d'un policier, qui a planté ses doigts dans les yeux de l'un d'eux et lui a asséné un coup de pied au tibia.

Marseille




Plusieurs centaines de gilets jaunes ont manifesté pour le premier anniversaire du mouvement. Partis du Vieux-Port vers 14h30, les gilets jaunes se sont engagés sous le tunnel de la rampe Saint-Maurice en direction de l’avenue de la Corse. Des fumigènes ont été allumés et quelques pétards ont résonné sous la voûte. Le ton est ensuite monté avenue de la Corse. Les gendarmes, empêchant deux milliers de manifestants de s'approcher de la préfecture, les ont repoussés par un jet de lacrymogènes. De leur côté, des gilets jaunes ont mis le feu à des poubelles et un homme a été interpellé.

Nantes et le gd rond-point


les "gilets jaunes" sont de retour sur les ronds-points

les rassemblements en régions, un an après le début du mouvement, se déroulent dans une ambiance bien plus pacifique. A Avignon, à Toulouse, à Vannes ou encore à Montpellier, plusieurs centaines de "gilets jaunes" ont repris les ronds-points. En tout, ~300 actions en tout genre ont été réalisées dans le week-end, partout en France. 

une émission TV5monde

40 personnes ont perdu la vue en 1 an
dont 25 GJ

une émission canadienne sur les 1an de GJ


-------------

Les comparutions immédiates de lundi 18 nov 2019


Les audiences de comparution immédiate se déroulent toujours lundi au tribunal de grande instance de Paris. Une vingtaine de prévenus ont été présentés dans une ambiance tendue.
« Pas de justice, pas de paix ! »: les audiences de comparution immédiate de « gilets jaunes » interpellés samedi lors des violences qui ont émaillé les manifestations dans la capitale se sont déroulées dans une ambiance tendue lundi au tribunal de Paris.
Amélie, étudiante de 21 ans aux cheveux longs et au visage poupin, est en larmes dans le box. Le parquet vient de requérir contre elle dix mois de prison dont quatre mois ferme, avec maintien en détention.

Une partie de la salle proteste: « Honte à la France ! », « C’est un procès politique ». Les policiers demandent à des membres du public de quitter l’audience, ce qu’ils font dans le brouhaha. « Pas de justice, pas de paix », « police partout, justice nulle part », crient devant la salle d’audience ces « gilets jaunes », venus soutenir les personnes jugées lundi.

Trois salles réquisitionnées
« Ce sont des peines lourdes pour que les gens ne viennent plus manifester. Les enquêtes de l’IGPN (la police des polices, NDLR) n’avancent pas et pendant ce temps, nous, on est jugés en comparution immédiate ! », proteste Nathalia, venue des Yvelines.
Trois salles de comparution immédiate ont été dédiées aux « gilets jaunes » lundi au tribunal de grande instance de Paris, deux jours après les violences qui se sont déroulées samedi, principalement place d’Italie. Au moins vingt prévenus devaient comparaître.
L’étudiante de 21 ans, qui comparaissait notamment pour « rébellion », est finalement relaxée. 
Tonio, âgé de 18 ans, reconnaît, lui, avoir jeté des cailloux sur les policiers. « On s’est fait gazer, j’ai pris des cailloux, j’ai lancé », explique-t-il au tribunal.
De la prison avec sursis
Le jeune homme venu de Poitiers avec un ami prénommé Thomas, également jugé, affirme s’être fait insulter par des policiers. « Il n’en est pas fait mention dans le dossier », explique la présidente, déclenchant des rires ironiques dans la salle. « Il va place d’Italie parce qu’il sait que ça va chauffer. Quand il prend des cailloux, c’est quelqu’un de dangereux pour la société », affirme le procureur.
Protestations et commentaires dans le public : « C’est insupportable! », entend-on notamment. Les policiers doivent intervenir pour faire respecter le silence.
Tonio et Thomas sont condamnés à cinq mois de prison avec sursis et à une interdiction de séjour à Paris d’un an. Le parquet avait requis contre ces jeunes majeurs six mois de prison, avec maintien en détention et interdiction de séjour à Paris pendant trois ans.

-------------

Soirée "Spéciale Gilets jaunes" 6 décembre 2019


QUAND, OÙ ?
le 06/12/2019 à 20h30
Cinéma le Colisée
boulevard Cousin
Saint-Galmier
Voir le plan d'accès
ORGANISATEUR
Cinéma le Colisée
06.33.45.55.85
Publics concernés :
Seniors
Enfants (-de 12 ans)
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Accès adapté aux personnes à mobilité réduite
TARIFS
Plein tarif : 6.00 €
Seniors : 6.00 €
Jeunes (Pour les - de 14 ans) : 4.00 €

31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...