article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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samedi 26 octobre 2019

action GJ: Deux radars brûlés nuit du mercredi 23 au jeudi 24 octobre.

Deux radars ont été endommagés par les flammes dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 octobre. Le premier se trouve sur la rocade ouest du Mans, le second sur la D338, près de Laillé. Ce dernier venait d’être installé, il y a deux semaines.



Les pompiers sont intervenus dans la nuit de mercredi à jeudi vers 4 heures au Mans et vers 7 heures à Marigné-Laillé, où le radar tourelle de 4 m est à terre. Il avait coûté 40 000 €.
Un radar situé boulevard du général Patton, sur la rocade ouest du Mans, a pris feu dans la nuit de mercredi à jeudi. Les pompiers sont intervenus pour l’éteindre vers 4 h.

Même pas encore en service

Vers 7 h ce matin, ils ont aussi éteint celui qui avait été installé le 11 octobre sur la D338 à Marigné-Laillé, près d’Écommoy. Un radar tourelle de 4 m qui avait coûté 40 000 €. Il n’a même pas eu le temps d’être mis en service.

Il est ce jeudi matin couché, le mât sectionné et incendié. Ce radar devait flasher les véhicules par l’avant dans le sens Laillé-Écommoy (la vitesse est limitée à 70 km/h car les virages sont plus dangereux dans la descente) et par l’arrière dans le sens inverse, où la vitesse est limitée à 80 km/h.

Ce radar fixe nouvelle génération avait été installé il y a quelques jours, son prédécesseur avait flashé environ 1 500 fois par an mais dans un seul sens.

La préfecture

Selon la sous-préfète, l’augmentation du risque d’accidents de la route est lié à la dégradation des radars. Depuis le début de l’année, trente personnes ont perdu la vie sur les routes sarthoises.
Les souls-préfets: "LES GJ sont les responsables des morts sur la route"!

Pourtant au mois de septembre, les chiffres de l’année disaient qu’il y avait eût moins de morts sur les routes malgré tous ces pauvres petits radars qui étaient HS…..

Et nos 11 morts GJ tués par des anti-GJ sur la route?

2000 euros d’amende pour le policier Gilet jaune qui avait insulté voltigeurs le 21 septembremanifestation des Gilets jaunes à Paris.

Le 25 octobre 2019
Un capitaine de police, jugé pour outrage et rébellion après avoir traité ses collègues voltigeurs BACeux de « bande de pédales » lors d'une manifestation de Gilets jaunes, a été condamné ce vendredi à 2000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris.



Nicolas C., en poste au service informatique du ministère de l'Intérieur, n'était pas en service lorsqu'il défilait le samedi 21 septembre, sur l'avenue des Champs-Élysées.

Le gradé, qui s'est lui-même décrit pendant sa garde à vue comme un « sympathisant » du mouvement de contestation, a copieusement insulté une brigade de police motorisée lors de la manifestation.

Relaxé des faits de rébellion

Repéré et arrêté un peu plus tard, il opposera de la résistance selon les policiers qui sont intervenus, ce qu'il a contesté. Le tribunal l'a d'ailleurs relaxé des faits de rébellion et débouté les parties civiles de leur demande de dommages et intérêts.

Lors de l'audience le 11 octobre, le policier a expliqué avoir dit « de loin » ce qu'il pensait des « voltigeurs », terme utilisé pour désigner les policiers à motos lors des manifestations.

Nicolas C. a précisé les avoir qualifiés « probablement de branleurs, éventuellement de lopettes ». Il a également reconnu que l'emploi de l'expression « bande de pédales », figurant au dossier, pouvait « correspondre » à ses propos tout en se défendant d'être « homophobe ».

Procédure disciplinaire

Passé par la prestigieuse brigade criminelle du 36, quai des Orfèvres, les services de renseignement et de l'antiterrorisme, le prévenu, en dépression depuis deux ans, avait expliqué ressentir de la « tristesse » par rapport « à l'actualité.

l'extrême violence des policiers le 3juin, puis mensonge dans enquete, procès le 23 oct 2019, 3 "libérés" et renvoi 13 mai grâce à video

La séquence est brève mais ultraviolente. Ces images inédites révélées par Le Parisien montrent les violences subies par plusieurs réfugiés lors de l'évacuation houleuse d'un squat, le 3 juin à Bagnolet (Seine-Saint-Denis).
Juste pour évacuer un logement inhabité depuis 5ans.
La police traite les pauvres comme cela en 2019 en France.

Cette vidéo amateur prise par un riverain depuis sa fenêtre, et que nous diffusions, a depuis été versée à la procédure. Elle sera étudiée par la 18e chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Bobigny. On y voit bien plusieurs hommes littéralement tabassés à coups de matraque, de pied et de poing au visage.

Des policiers accusés de violences lors de l'évacuation d'un squat à Bagnolet
Le document ne figure pas dans le complément d'enquête menée par un officier de police judiciaire (OPJ) auprès des fonctionnaires présents le jour de l'évacuation.

La police a-t-elle caché ces images ?

Pourtant, il s'agissait bien, pour ce dernier, de réaliser « un album photographique des clichés les plus explicites pour comprendre les circonstances de l'interpellation des trois prévenus » qui devaient notamment comparaître mercredi pour « rébellion et incitation à la rébellion » contre des policiers — dont deux ont subi des blessures et plusieurs jours d'incapacité totale de travail.

Et pour cause : les documents envoyés par les policiers présents lors de l'évacuation correspondent à « un montage vidéo compilant un certain nombre de « moments forts » de cette évacuation « et non du film complet de l'intervention, ce qui empêche d'accéder à une compréhension de la totalité de la scène », indique l'enquêteur sur procès-verbal.

Et la version policière ne mentionne pas la scène que nous diffusons. L'enquêteur décrit en revanche une « séquence, d'une durée totale de treize minutes […] intitulée "Éviction Squatters Bagnolet" précisons qu'il ne s'agit pas d'un seul et même rush mais […] d'un assemblage de différents plans postérieurement au tournage de la vidéo […] ».

S'il n'évoque pas de « violences », comme le dénoncent les avocats des prévenus, l'OPJ chargé du dossier distingue en revanche « une situation de plus en plus confuse […] des individus qui refusent obstinément de descendre, se lient par les coudes, l'un d'eux retenu par ses mains, menaçant même de se jeter dans le vide ».

Il notera également : « Les effectifs de police (qui) décident alors d'intervenir et de défaire la chaîne humaine que les migrants ont essayé de constituer. Constatons que chaque individu est éloigné par plusieurs fonctionnaires, puis menotté et conduit à l'écart ».

Les avocats de la défense dénoncent un «montage» policier
Pour les avocats de la défense, « c'est clair : les effectifs sur place ont donc délibérément transmis un montage, sur lequel par ailleurs on ne voit aucune violence de la part des interpellés ».

En attendant le renvoi du procès, le 13 mai, et le visionnage de cette vidéo par le tribunal, le contrôle judiciaire des trois prévenus a été levé.

Solidarité et fraternité

Solidarité avec les migrants tchadiens qui passent en procès le mercredi 23 octobre à Bobigny, suite à l’expulsion du Transfo le 3 juin dernier.

Le 1er juin 2019, nous avons essayé d’occuper l’ancien squat du Transfo, au 57, avenue de la République à Bagnolet. Il était vide depuis 5 ans, il est toujours vide depuis. Deux jours après, la police et les gendarmes mobiles sont venus nous expulser et ont utilisé la force contre nous.

L’État français utilise la police et l’armée contre les pauvres en France, mais aussi partout dans le monde. Ils nous ont tabassés, torturés, humiliés devant tout le monde pendant l’expulsion et placés en garde à vue. En nous frappant, un commissaire s’est cassé un doigt et son chauffeur a cassé son pied. Ils nous accusent de les avoir tapés. 
Suite à cela, trois personnes passent en procès le 23 octobre au TGI de Bobigny à 13h.


Nous sommes un collectif de jeunes Tchadiens qui galèrent dans la rue, on a essayé d’occuper plusieurs bâtiments pour se loger et à chaque fois la police intervient pour nous expulser et nous tabasser. Même dans la rue, nous sommes harcelés par la police et les gendarmes.

jeudi 24 octobre 2019

préparation acte 50 samedi 26 oct, et news de cette semaine "gilet jaune" chargée. IMPORTANTES NEWS de la préfecture de st-é ce 24oct.

une copine GJ qui s'est faite pousser
par gendarmes à Paris le 3oct.
Bilan 1 nez cassé et autres.
Barbares avait dit Mélenchon.... 
Même les gendarmes sont fatigués!
la vidéo

préparation acte 50


st-étienne

ce jeudi soir 19h, il n' y a pas d'interdiction de la préfecture de la Loire...
mais à suivre demain...
https://twitter.com/prefecture42

Par contre la préfecture a publié de nombreuses documents officiels dites "interdictions"
LISEZ BIEN LES INTERDICTIONS CAR C EST la cause de divers délits et donc GAV (et non une infraction qui, elle, n'entraine que amende).
Sur son tweeter et sur son site,  nous faisons la "UNE":


 

Les 3 documents ci-contre:




ET POUR ACTIVER LA PEUR DES COMMERCANTS ET DES GENS:


Référence

http://www.loire.gouv.fr/manifestation-du-mouvement-des-gilets-jaunes-a7316.html

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notre page FB pour l'événement jaune de st-é acte 50:
https://www.facebook.com/events/2445008515772581
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Ce week-end à st-étienne

un concert toute la nuit du samedi

le groupe LES SALES MAJESTES, du fameux titre 

Sois pauvre et tais-toi !

A actualiser ... suffit de remplacer 
"pendant que Nicolas fait son footing au bois" 
par 
"pendant qu’Emmanuel fait shooting au flash-belle"
https://www.facebook.com/events/354960481957857/
samedi 26 oct de 20:30 à 01:00
Le Clapier, 2 Boulevard Pierre Mendès France, 42000 Saint-Étienne
web.digitick.com
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Saint-Etienne : PAS DE TRAM PAS DE BUS; les agents de la STAS appelés à la grève le 26 octobre après l'agression de deux contrôleurs

décidé le Mardi 22 octobre 2019

Les organisations syndicales de la STAS, le réseau de transports urbains de la métropole de Saint-Etienne, appellent à la grève le 26 octobre prochain. Ce préavis fait suite à l'agression de deux contrôleurs, le dimanche 20 octobre dernier.
L'agression a eu lieu vers 14h30, dans une rame du tram, lors d'une opération de contrôle menée entre les arrêts "hôtel de ville" et "Carnot".  Cinq agents ont commencé à contrôler les voyageurs. Parmi eux, six jeunes gens voyageant sans titre de transport. Trois d’entre eux ont refusé de donner leur identité. Ils ont également insulté et porté la main sur deux contrôleurs.
Les agresseurs ont été rapidement interpellés par la police et placés en garde-à-vue. Quant aux agents agressés, ils ont écopé de plusieurs jours d'ITT (incapacité totale de travail) et déposé plainte pour "menaces de mort et violence en réunion".
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salon tatou juste; c'est super. 

du 26 au 27oct;
https://www.tatoujuste.org/
on échange des habits , et tout...

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et la chambre de commerce fête:



https://www.helloasso.com/associations/jeune-chambre-economique-de-saint-etienne/evenements/soiree-de-gala-60-ans-jeune-chambre-economique-de-saint-etienne

et aussi toute la journée de samedi à Cours Fauriel:

https://www.facebook.com/events/cci-de-saint-%C3%A9tienne/cdr-saint-etienne-le-26-octobre/1182554428594529/
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Paris appel national spécial Bercy,  Ministère de l'Économie et des Finances

samedi de 12:00 à 19:00
Ministère de l'Économie et des Finances
https://www.facebook.com/Valentin75Paris
Les résistants républicains et citoyens
@Valentin75Paris
V. GJ de Paris
pour acte 50 
@Jean Christian Valentin et @Alexandre Langlois , @Christophe Guerreiro 
et d'autres GJ
et à l'appel aussi du collectif chilien « Frente Amplio »
ont fait enfin un acte convergence pour cette action.
BRAVO!
Départ de Bercy à 14h.
Trajet résumé: Bercy > Nation > Ménilmontant > Colonel Fabien
Trajet détaillé: Bercy > Bd de Bercy > bd de reuilly > pl Félix Eboué > bd de Reuilly > rue de Picpus > rue Fabre d'Eglantine > pl de la Nation > av Philippe Auguste > bd de Ménilmontant > bd de Belleville > bd de La Vilette > Pl du Colonel Fabien

Autres Actions déposées confirmées en province

44000 Nantes OK
76084 Havre OK
68000 Colmar         Les citoyens en colère OK
66024 Le boulou OK
69000 Lyon OK
16100 Cognac         gj cognac OK
6000 Nice OK
13700 Marignane       OK
91150 Etampes        Marie-Laure B.

Le 26 octobre, des habitant.es du Tarn et d’ailleurs organisent une journée contre la répression des mouvements sociaux et des classes populaires, après un an de lutte et de répression des Gilets jaunes, 5 ans après la mort de Rémi Fraisse et maintenant que le projet de barrage à Sivens refait surface.
Le collectif « Tant qu’il y aura des bouilles » relaie largement cet appel (cliquez ici pour en savoir plus). Le collectif Testet s’associe à cette journée contre la répression des mouvements sociaux et des classes populaires.
 https://www.collectif-testet.org/actualite-404-26-octobre-2019-sivens-acte-ii-gilets-jaune-acte-50.html

TOULOUSE tjrs très actif pour cette semaine et ce samedi acte 50
https://www.facebook.com/2185043444861390/posts/419580315465366/

MONTPELLIER
Gilets jaunes à Montpellier : occupation du rond-point de Port-Marianne ce jeudi 24oct, manif nocturne ce samedi acte 50
https://lepoing.net/gilets-jaunes-a-montpellier-occupation-du-rond-point-de-port-marianne-ce-jeudi-manif-nocturne-ce-samedi/

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et toujours, GIVORS RDV samedi 26 octobre 2019 à partir de 9h rond-point zone commerciale.
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Acte 51, Samedi 2 novembre 2019  : Appel National Lyon Réveil Toi !


NEW

Semaine débat sur "violences" Sciences po à Lyon

Le Vent Se Lève - Sciences Po Lyon
RÉCAPITULATIF DU PROGRAMME ET DES LIEUX :
L'entrée est libre ; nos événements sont ouverts à toutes et à tous.

 Lundi 21, 18h-20h : Quelle stratégie face à la crise écologique ? Avec Eric Piolle, Frédéric Le Manach, Pierre Goinvic.
Lieu : Grand Amphithéâtre de Sciences Po Lyon, rue Appleton (derrière la cour du Centre Berthelot, arrêt T2 Centre Berthelot).
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Mardi 22, 18h-20h : Gilets jaunes, et si on faisait un bilan ? Avec Priscillia Ludosky, Vincent Jarousseau, Raquel Garrido.
Lieu : Amphithéâtre Descartes de l'ENS de Lyon, 15 Parvis René Descartes (métro ligne B, tram T1 ou bus C22 arrêt Debourg).

2 videos :
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Mardi 22, 20h30-23h30 : Projection en avant première du film « Les Misérables » (Ladj Ly, 2019), suivie d'une relecture et d'un débat avec Michelle Zancarini-Fournel et Marcos Ancelovici.
Lieu : Cinéma Comoedia, 13 Avenue Berthelot.
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Jeudi 24, 18h-20h : Égalité des chances à l'école : zéro pointé. Avec Bernard Lahire.
Lieu : Salle D2-128 de l'ENS de Lyon, 15 Parvis René Descartes (métro ligne B, tram T1 ou bus C22 arrêt Debourg).
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 Vendredi 25, 18h-20h : Maintien de l'ordre et violences policières. Avec David Dufresne.
Lieu : Grand Amphithéâtre de Sciences Po Lyon, rue Appleton (derrière la cour du Centre Berthelot, arrêt T2 Centre Berthelot).
La conférence sera précédée d'une séance de dédicaces de son dernier roman : « Dernière Sommation ».
https://www.facebook.com/lvslmediaSPLyon

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bcp de violence par la justice anti-GJ cette semaine

voir mon post sur Clermont
https://stef-mottin.blogspot.com/2019/10/lundi-21-octobre-2019-les-9-gj-en-48h.html
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Cette semaine FORCE AUX GJ

mercredi 23 oct à la Réunion noble pays qui recevait Macrotte

Cette vidéo (lien ci-dessous) a été prise en fin de matinée sur la quatre voies de La Possession en direction de Saint-Denis le 23 oct. Un groupe d'amis s'amusent de voir sur leur même trajet un convoi de gendarmes mobiles sur le point de rejoindre comme eux le nord de l'île en vue de la visite présidentielle. Dans un geste à la fois provocateur et amusé, l'un des passagers brandit fièrement le symbole de la contestation de novembre 2018 : le célèbre gilet jaune tout le long du convoi!

A la Réunion, Macron se heurte aux Gilets jaunes

Emmanuel Macron le relève, son avion à peine posé sur le tarmac de Saint-Denis (La Réunion) : ici, la mobilisation des Gilets jaunes, née il y a près d'un an, fut l'une des plus vigoureuses. « Cette colère avait des explications, juge-t-il, ce sont les difficultés du quotidien. » Le président parle au passé, mais ils sont une grosse centaine à l'attendre non loin, sur le rond-point de Gillot. Difficile d'en quantifier l'ampleur, mais le mouvement demeure bel et bien actif sur l'île.
Mégaphone en main, une policière demande aux manifestants de « reculer » du rond-point de Gillot. La foule ne bouge pas et entonne une « Marseillaise ». Au même moment l'hymne national résonne aussi à l'aéroport Roland-Garros pour saluer l'arrivée du chef de l'Etat. Quelques centaines de mètres, deux mondes. Avant que le cortège présidentiel n'emprunte cette route, la foule est dispersée par des gaz lacrymogènes. Jets de projectiles en retour. Peu avant, certains avaient été jusqu'à brûler un portrait du président.
« Ils sont en train de faire en sorte que La Réunion prenne feu, lance Martine, auxiliaire de vie, en évoquant les policiers. On voulait juste parler, lui dire : on existe, on travaille, on paie des impôts et on n'a rien. » Cette mère de famille ne porte pas de gilet, mais tient des ballons jaunes. « Le président a montré qu'il était prêt à payer de sa personne dans les débats. Les problèmes qui sont soulevés, on 
La vie chère reste « le premier sujet de préoccupation », juge Zavier Zazalé, un pseudonyme emprunté au nom du rond-point du Tampon, transformé en « village » utopiste, sur lequel le trentenaire vit depuis « 300 nuits ». A La Réunion, le coût de la vie est de 7,1 % plus élevé qu'en métropole, selon l'Insee, mais le revenu médian inférieur de 30 %. En témoignent aussi ceux qui interpellent le président lors de son bain de foule place de la Victoire.
Les syndicats ont, eux, lancé un appel à la grève générale ce jeudi pour dénoncer « la situation sociale ». En un an, « il n'y a pas eu une énorme évolution », regrette Magalie Bassonville-Onesio, depuis son appartement de Saint-Denis, « Gilet jaune » aussi, mais pas sur le rond-point. Cette salariée du conseil départemental s'emploie, elle, à monter des listes dans plusieurs villes en vue des municipales.

La vie chère ? « La réponse elle est là, dans cette salle », fait valoir Macron à son arrivée au forum « Choose La Réunion », rassemblant investisseurs français et étrangers. « Créer plus d'emplois, plus d'activité et plus de concurrence pour baisser les prix », résume le chef de l'Etat, qui se réserve des annonces en matière d'insertion et d'agriculture. Malgré la promesse que des réponses seront apportées, les Gilets jaunes que nous avons rencontrés ce mercredi continuent de réclamer « du concret » et une démocratie plus participative. Auprès d'eux, le chef de l'Etat apparaît inaudible. Qu'attendre de sa visite ?  soupire Magalie Bassonville-Onesio, lorsqu'on lui soumet la question:  "Rien, parce qu'il ne nous offre rien".
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Impossible de couper le direct TV pour cacher les gilets jaunes aux français lors de la visite à la réunion!!!


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La Réunion : La statue de Mahy recouverte de peinture jaune pour saluer MAcritte


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Macron évoque une guerre civile

Devant des proches, Emmanuel Macron a mis en garde contre les « amalgames entre les questions d’immigration, de radicalisation, de communautarisme et de laïcité », selon les informations recueillies par franceinfo auprès de l’Elysée mercredi 16 octobre. Le président de la République a indiqué « qu’un tel amalgame conduirait à la guerre civile ».
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action GJ par détournement d'affiche publicitaire et migrant et autres ;-)


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Mouvements de protestations dans le monde : l’effet Gilet Jaune se répand-il ?

Dans sa chronique "Les indispensables", Jennifer Knock s'est intéressée ce mercredi 23 octobre 2019 à la révolte mondiale des classes moyennes.
Du Chili au Liban, en passant par Barcelone ou Hong Kong, les classes moyennes se révoltent. Quels sont les points communs de tous ces mouvements ? L’effet Gilet Jaune se répand-il ?
Ce mercredi 23 octobre 2019, Jennifer Knock, dans sa chronique "Les indispensables", fait le point. Cette chronique a été diffusée dans 24h Pujadas du 23/10/2019 présentée par Adrien Borne sur LCI.

"C'est la 'giletjaunisation' mondiale", affirme François Lenglet sur RTL

Des émeutes ont éclaté simultanément dans plusieurs grandes villes de la planète. Si leurs origines sont variées, tous ces soulèvements populaires possèdent de nombreux points communs.
epuis plusieurs jours, les émeutes se multiplient dans les villes, aux quatre coins de la planète. À Santiago du Chili, dans le pays modèle de l’Amérique du Sud, c’est la hausse du tarif des transports en commun qui a déclenché un soulèvement populaire. Avec incendie de 78 stations de métro et de supermarchés, les affrontements avec l’armée ont fait 11 morts. À Beyrouth, au Liban, c’est une taxe sur la messagerie Whats’app qui a provoqué la fronde et les débordements dans les rues.

À Hongkong, les manifestations violentes contre Pékin se sont poursuivies ce week-end. À Alger, c’était le 35ème vendredi de protestation contre le régime et la corruption. À Barcelone en Espagne, de violents troubles ont éclaté à l’occasion de gigantesques manifestations pour protester contre la condamnation des leaders indépendantistes catalans. En Amérique du Sud, au Moyen-Orient, en Asie, en Europe, les villes flambent.
C'est la "giletjaunisation" mondiale. Prenons les revendications économiques, il y a des éléments communs manifestes. Le refus des taxes, ou des augmentations de tarifs, en particulier sur les carburants, de la part de classes moyennes qui ont vu leur niveau de vie se détériorer, notamment à cause des prix de l’immobilier.

La contestation des intérêts économiques des multinationales, comme en Algérie, où les manifestants refusent la nouvelle loi sur les hydrocarbures. Le refus des réformes, en particulier des systèmes de retraite, comme au Chili... Et, plus globalement, le refus des inégalités économiques, qui se sont accrues dans la plupart de ces pays, au profit d'une petite élite jugée déconnectée du pays.

Des situations politiques différentes, mais des revendications communes
Il y a quand même des différences dans les situations politiques, elles sont d'ailleurs incontestables. À Barcelone, c'est la cause de l'indépendance qui déchaîne les passions. À Hongkong, les manifestants font face à une dictature, ça n'est pas le cas ailleurs. Mais remarquez bien que dans tous ces pays, par delà les différences de situation, la rue conteste toujours les élites politiques et économiques, en les accusant de s'enrichir éhontément et d'être corrompus.

Ensuite, ce sont des mouvements spontanés, qui échappent aux partis traditionnels et aux syndicats, récusés eux aussi, pour leur appartenance aux élites. Et enfin, il y a le poids des réseaux sociaux, qui sont les artères de ces contestations, et permettent de les organiser. Il y a un an, les Gilets jaunes français avaient stupéfié le monde entier. Aujourd'hui, ils ont fait des petits, sur tous les continents.

PAS DE JUSTICE

24 oct Besançon « Gilet jaune » matraqué : la plainte classée sans suite


Le 30 mars dernier, un homme de 22 ans a été violemment matraqué par un policier. Le préfet avait alors saisi l’IGPN. La police des polices a rendu son rapport en détaillant les faits, seconde par seconde. Au vu de ces éléments, le procureur de la République a choisi de classer la plainte
La vidéo a fait le tour des médias en quelques heures. Le 30 mars dernier, à la fin d’une manifestation organisée par les « gilets jaunes » à Besançon, un jeune homme de 22 ans, Mathias P., a été violemment matraqué au niveau de la tête, par un policier sans raison. Une scène qui s’est déroulée devant la caméra de Radio Bip. Blessé à la tête, il a porté plainte et le préfet a saisi l’IGPN. La police des polices, après des mois d’enquête, a rendu son rapport. Elle y détaille la scène et précise qu’il n’y a pas eu « d’intention coupable » de la part du policier. Le procureur de la République a choisi de classer la plainte.
La scène brutale s’est déroulée en une poignée de secondes. Elle a pu être analysée et séquencée grâce aux images d’une radio locale et à une caméra de vidéosurveillance dans la rue. « Il s’agissait d’une des manifestations les plus violentes du mouvement », précise le procureur de la République, Étienne Manteaux, pour contextualiser les faits. Aux alentours de 17 h 40, un homme qui a multiplié les jets de pierres, est pris en chasse par les forces de l’ordre. À 17 h 45 et 3 secondes, un fourgon de police arrive sur place pour soutenir leurs collègues. Six secondes plus tard, les agents se lancent aux troussent du fuyard. C’est lors de cette course que l’un des policiers va perdre sa grenade, à 17 h 45 et 11 secondes. « Monsieur P., à qui on ne reproche aucune exaction, rappelle Étienne Manteaux, effectue un geste en direction de cette grenade » Un agent qui court derrière son collègue, voit l’action et pense que le jeune homme s’arrête pour ramasser l’objet, comme il le précisera au cours de son audition. Cinq secondes plus tard, il assène un violent coup de matraque au jeune homme, qui est blessé à la tête. Dans la foulée, son collègue ramasse sa grenade et les deux hommes participeront ensuite à l’interpellation d’un casseur.
« Dans ce contexte objectivé par l’enquête, il y a un état de nécessité », estime le procureur de la République, qui a épluché attentivement le rapport de l’IGPN. Le magistrat a attendu d’avoir tous les éléments en main pour se prononcer sur cette affaire. « Monsieur n’avait pas l’intention de ramasser l’objet. Mais, de l’autre côté, il n’y a pas d’intention coupable de la part du policier. » En d’autres termes, l’agent n’a pas voulu blesser délibérément le « gilet jaune ». Il l’a frappé en pensant qu’il allait se saisir de la grenade. « Au vu de ces éléments objectifs, j’ai donc décidé d’un classement sans suite. » Une décision qu’il a souhaité annoncer lui-même à la victime. Deux recours sont désormais possibles pour le « gilet jaune » : une contestation devant le procureur général ou une citation directe, devant le tribunal correctionnel.
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Le Pompier qui a insulté Macron est suspendu, il l’apprend par le facteur 


« Je ne suis pas vraiment surpris, je m’y attendais suite à mon entretien avec mon chef de groupement, nous confie Nicolas B, que nous avons pu joindre par téléphone. Je l’ai su par le facteur, je n’ai pas eu de coup de fil. Toutes les informations que j’ai reçues viennent de mes collègues. Je n’ai pas de lien direct avec le Sdis. » 
Il comparaîtra prochainement devant le tribunal administratif de Versailles, où sera décidée son éventuelle révocation.
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5 Pompiers sur le toit pour soutenir les gilets jaunes: la hiérarchie cherche à identifier et sanctionner les cinq soldats du feu de Nancy 

Le commandement des pompiers cherche à identifier et sanctionner les cinq soldats du feu de Nancy qui sont montés sur le toit de la caserne Joffre pour soutenir la manif des gilets jaunes de ce samedi. Un syndicat s’insurge et prend la défense des cinq pompiers.


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22 oct procès à Rennes

Une Fougeraise qui participait à la manifestation du 27 avril 2019, devait être jugée ce mardi 22 octobre, à Rennes, pour outrage et rébellion. Le procès est renvoyé, l’inspection générale de la police nationale (IGPN) ayant été saisie pour enquêter sur le comportement des policiers.
La Gilet jaune déclare avoir reçu des coups et des insultes, alors qu’elle s’opposait au « tabassage, par la police, d’un jeune manifestant ». Un médecin lui a attribué 21 jours d’incapacité totale de travail. Les policiers disent avoir tenté de repousser la trentenaire, qui se montrait virulente, et qui serait tombée sur le dos.
Le procès est renvoyé au mardi 24 mars 2020.
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22 oct le GJ notoire Yannick Krommenacker d'Alsace est sorti de prison

Connu et souvent apprécié de la communauté des gilets jaunes, Yannick Krommenacker a été libéré ce matin devant une foule de GJ…

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Rouen : Toujours en tenue, Christophe Guerreiro une nouvelle fois verbalisé 

Mon arrestation à Rouen pour Controle de papier, verbalisation et interdiction de me promener en centre ville, je suis parti me déguiser en citoyen dans la voiture 🤣 avant de revenir 🤪, un policier a été charmant, il y avais longtemps que je n’en avais pas rencontré comme lui, il était militaire avant de rentrer dans la poulaille 🤣 la visite de la ville a été un peu écourtée. Prochain épisode à suivre

l'armée soutient les GJ
Merci à ces militaires qui soutiennent les #GiletsJaunes ! Contrairement aux policiers, l'armée (dont les gendarmes) est quasiment toujours du côté du peuple français.  Ce n'est pas pour rien que le pouvoir éloigne volontairement l'élite de notre armée par des primes macron de 50 000euros aux généraux.
l'armée soutient les GJ 
à voir

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La BAC voltigeur gaz un gilet jaune après avoir entendu ACAB lors de leur passage en dehors de manif dans la rue en passant!

Samedi 19 octobre 2019, vers 13h30  bien,avant la manifestation des Gilets Jaunes à Toulouse, les deux motos "voltigeurs" de la BAC s'arrêtent à hauteur d'un groupe de personnes après avoir entendu criée ACAB, c'est à dire "All Cops are bastards" que l'on peut traduire par "tous les flics sont des salauds". 
Un des agents gaz une personne à moins de 20 cm pour se venger. A priori ils ne savent pas qui a criée cela, ni même si cela vient bien de ce groupe. 

on voit bien l'état d'esprit des BAC-voltigeurs

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Le Gilet jaune Tristan Lozach de st brieuc hospitalisé après ses condamnations

Figure du mouvement des Gilets jaunes à Saint-Brieuc, Tristan Lozach a été victime d’un malaise peu de temps après les condamnations dont il a fait l’objet. Deux jours après le verdict du tribunal, samedi 19 octobre, le jeune homme a été victime d’un malaise qui a nécessité qu’il se présente aux urgences de l’hôpital Yves Le Foll. Suite à quoi il a été placé en maison de repos sur avis médical, « pour une fatigue généralisée », que Tristan attribue « aux pressions subies ».

C’est un tout. Le jugement de jeudi m’a mis un coup de massue mais il y a aussi la fatigue des onze derniers mois, le fait de m’être autant investi, d’avoir subi énormément de pressions judiciaires et policières, d’avoir reçu parfois des menaces…

Tristan Lozach devrait sortir de sa retraite d’ici quelques jours. Et préparer avec d’autres irréductibles de la région briochine de futures manifestations pour, notamment, célébrer le premier anniversaire du mouvement des Gilets jaunes courant novembre.
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Soutenons Louis 14ans GJ convoqué au commissariat 

Le 30 octobre à 10h , LOUIS est convoqué au commissariat pour être entendu pour avoir insulter le PRÉSIDENT JUPITER MACRON .
Louis à 14 ans et fait partie du mouvement gilets jaunes par sa détermination et son engagement . La RÉSISTANCE le considère comme le Gavroche de notre colère du Samedi JAUNE.



Doit -on intimider un adolescent uniquement par sa présence , dans des cortèges de gilets jaunes souvent déclaré en préfecture par une telle humiliation ?
J'ai honte  de cet acharnement contre cette jeunesse que l'on veut bâillonner et du silence des médias pour dénoncer cette dictature rampante orchestrée par des parasites qui nuisent à notre démocratie.

⚠️ RDV SAMEDI 26 OCTOBRE 12H
▪PARIS/BERCY .
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Quand les pompiers de Bruxelles aspergent de mousse la police 

A VOIR,
et à refaire!



mardi 22 octobre 2019

lundi 21 octobre 2019, les 9 GJ en 48h de garde-à-vue, comparution immédiate au tribunal : du ferme jusqu'à la relaxe pour 3 street-meedic


La dernière manifestation régionale de gilets jaunes dans le centre-ville de Clermont-Ferrand, en février 2019, s’était très mal passée. Plusieurs dizaines d’interpellations avaient eu lieu. De nombreux commerces avaient été dégradés.
Les forces de l'ordre avaient peur pour ce 19 oct 2019!

Le samedi 19 oct, acte 49, ~1000 GJ, TRES encadrés par les forces de l’ordre, ont manifesté à Clermont-Ferrand, choisie comme « capitale nationale/régionale » d’un 49eme acte dédié aux pompiers.
Ils ont bravé l’interdiction préfectorale de manifester place de Jaude, à Clermont-Ferrand.

A l’issue de cette journée, onze personnes ont été interpellées et placées en garde à vue : neuf pour « possession de boucliers et équipements de protection » et autres "délis", et deux autres suspectées d’avoir allumé des feux de poubelles.
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un tweet de la préfecture du 63

Contrairement à ce qui a été écrit par @lamontagne_fr , les #policiers n'ont pas fait usage de la force ni de gaz lacrymogène ce samedi à #ClermontFerrand #GiletsJaunes  https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/suivez-en-direct-la-manifestation-des-gilets-jaunes-a-clermont-ferrand_13667311/

Réponse de lamontagne

Nous maintenons que des gaz lacrymogènes ont bien été utilisés.

moi, je préfère les photos (merci Carlos)

photo du GJ de st-étienne Carlos  avec des meedics
à Clermont ce 20 oct, acte 49.
Ca fume, derrière?
+ chaud, + chaud  que la lacrymo!!!

Historique des GJ arrêtés

2 ligériens (KATE et son homme) avec un GJ nimois (arrivé à la gare de clermont qui a juste été emmené dans leur voiture pour l'amener sur le lieu de départ)
ont été arrêtés dès leur arrivée dans leur voiture.


La banderole renforcée a été trouvée et son déo (nivéa) considéré comme arme par destination (GAG!), et du matos de protection:


Les policiers ont décrété qu'ils étaient des black-blocks. Puis après enquête très très rapide le procureur a décidé comparution immédiate pour lundi en premier à 13h30 au TGI comme "guest-star" ("les stars invités") réactivant des cellules black-blocks dormantes SIC!!!
Le procureur a demandé 1 an de prison ferme!
L'avocate qui a bien plaidé a obtenu un renvoi.
Le juge :
 400€ de caution avec présentation chaque semaine à gendarmerie (contrôle judiciaire) et jugement le 27 novembre 2019 pour les 3.
ET comme d'hab des interdictions de manifester et de ... , et bientôt de pisser car jaune ;-)


Les 3 meedics arrêtés et GAV tout le WE et comparution immédiate ont vu leur matériel détruit!

5 autres GJ mis en GAV ont été "capturés" dès leurs arrivées avec fouille sacs et dans la voiture.

tribunal de 13h30 à 17h30

L’audience s’est terminée sur des applaudissements (à écoutez ci-dessous).

A 11H15 nous avons appris sur ST-é que Kate et son homme et les autres GJ n'étaient pas relâchés comme d'hab mais qu'ils étaient en comparution immédiate.
Dans la précipitation nous avons organisé une action GJ et nous sommes partis quelques GJ de st-é et un de la plaine. Nous sommes arrivés à clermont à 14h10.

Il y avait ~40GJ  qui étaient venus soutenir les Gilets jaunes jugés ce lundi 21 octobre en comparution immédiate devant le tribunal de Clermont-Ferrand. 

Interpellés lors de la manifestation organisée samedi à Clermont, ils étaient poursuivis pour « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ».
Onze personnes au total ont été interpellées. Au-delà des ”street medics”, trois devaient être jugées ce lundi en comparution immédiate. Elles ont demandé un délai (l’audience aura lieu le 27 novembre). Quatre sont convoquées au tribunal et l’enquête se poursuit pour le onzième.
Samedi, en début d’après-midi, ils ont été interpellés, pour les meedics, rue des Salles, à l’intérieur du périmètre interdit à la manifestation par la préfecture.
Ces trois street-meedics, un couple et un homme, étaient-ils de potentiels manifestants ? Dans la voiture où ils ont été contrôlés, les policiers ont trouvé du matériel : masque de ski, jambières, genouillères, gants, masques à gaz, casque de moto et casquette coquée. Dans les sacs, il y avait aussi du Maalox®, de l’Arnica®, du sérum physiologique, des compresses... La panoplie du secouriste par temps de manifestation a expliqué le couple.
Elle, 42 ans, fait de la « bobologie ». Son compagnon, 38 ans, se faufile entre les manifestants et les forces de l’ordre pour soigner : « J’extrais les personnes blessées. Il m’arrive de prendre des coups de matraque, des cailloux, des lacrymogènes. J’ai besoin de me protéger ». Le trentenaire l’affirme fort depuis le box vitré :
« Je ne suis ni Gilet jaune, ni Black block. Je ne revendique rien du tout. Je soigne aussi bien des manifestants que des policiers. Je suis neutre. Je soigne l’être humain »
Samedi, le couple, venu de Marseille, était accompagné d’un ami clermontois, qui, lui, assure que, samedi, il a seulement bu une bière en terrasse.  

« Vu le matériel, rien ne permet de démontrer que vous étiez venus là en anges secouristes »
ERIC MAILLAUD (Procureur de la République de Clermont-Ferrand)

Le trio n’était pas là que pour porter secours a accusé le procureur Eric Maillaud : « Il y avait fort peu de matériel de soin. Qu’on m’explique ce que faisait là le casque de moto ? Et la main coquée ? C’est fait pour agresser ou se défendre d’une éventuelle agression. Vu le matériel, rien ne permet de démontrer que vous étiez venus là en anges secouristes ». 

Devant les réquisitions du procureur - un mois de prison avec sursis pour le couple au casier vierge et six mois dont quatre mois ferme pour leur ami dont le casier comporte deux mentions (récidives de meedics en jnavier et février) - leurs avocates Me Saby et Me Dardat, ont fustigé : « On criminalise la solidarité ! » s’est emporté Me Dardat. « On veut faire de la répression politique ! ».
LA RELAXE POUR LES TROIS.
ON A GAGNE!!!
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Les autres GJ certains rappel à la loi...
Sauf un GJ qui aurait fait des soucis à la police au tribunal reste encore entre leurs mains...



A la sortie des 3 dont Kate,
enfin libres!
A droite on voit leur jeune et brillante avocate
qui parle avec les 2 GJ arrêtés avec Kate.


message de Kate sur son FB ce soir

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street-meedic dans l'aquarium du TGI


Les applaudissements pour la relaxe des 3 meedics.
Le juge était furieux!
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sortie à l'air libre 
du premier meedic "relaxé"

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news de ce lundi et mardi 22oct

POUR BIEN MONTRER LA NOUVELLE REPRESSION D'OCTOBRE, 
LES PREFETS ET PROCUREURS DÉCIDENT DES COMPARUTIONS IMMEDIATES;
VOILÀ A NANCY PAR EXEMPLE :

comparution immediate à Nancy

Une centaine de Gilets jaunes manifestait samedi après-midi à Nancy en soutien aux pompiers. Le cortège déambulait également boulevard Lobau avec, en souvenir de ce passage, quatre lettres « ACAB » - un acronyme hostile aux forces de l’ordre « All cops are bastards » - et « crève » peints en façade.

Peu après les faits, vers 15 h 15, des policiers interpellaient une suspecte, une Meusienne de 41 ans, domiciliée à Étain. La quadragénaire était placée en garde à vue. Il lui était également reproché un tag similaire sur La Poste, rue Charles-III. La direction départementale de la sécurité publique (DDSP) et La Poste déposaient plainte.

Présentée lundi matin au parquet, la Meusienne défendue par Me Émilie Boyé, était jugée en comparution immédiate dans l’après-midi. Le parquet avait requis une peine de six mois de prison avec sursis et une obligation d’effectuer 105 heures de travail d’intérêt général (TIG). Le tribunal la condamnera uniquement à 105 heures de TIG.
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21 oct, à Soissons, des Gilets jaunes reçoivent directement à leur domicile les notifications d’interdiction de manifester.Les Gilets jaunes prennent la manœuvre pour une tentative d’intimidation. La police parle communication. NOUVELLE FORME DE REPRESSION!!!

Karim Boudjema se sait fiché. Ancien syndicaliste qui a défendu ses collègues dans les conflits et lors de la fermeture qui a touché le centre d’appels Transcom, au parc Gouraud il y a un peu moins de 10 ans, ce Soissonnais est toujours aussi engagé et se dit « sympathisant de la cause des Gilets jaunes  ». Mais dans ses anciens combats syndicaux, il n’a jamais vécu ce qui s’est produit jeudi 17 octobre.

Deux policiers ont sonné à la porte de son domicile et lui ont notifié l’arrêté d’interdiction de manifester du préfet. Les « deux policiers, très courtois  », l’ont invité à signer un papier. L’intéressé s’est exécuté mais dénonce « une tentative d’intimidation et un coup de pression  ».

Administrateur d’une page Facebook « infos Gilets jaunes Soissons  », il relaie des informations locales et nationales sur le mouvement des Gilets jaunes mais aussi sur ceux des pompiers, par exemple. 

« On fait cela pour que l’information circule dans la communauté des Gilets jaunes. Ce n’est pas une sanction »
D’autres Soissonnais membres du mouvement se sont déjà vus notifier à leur domicile les arrêtés préfectoraux d’interdiction de manifester. Karim Boudjemaa trouve la démarche inadmissible : « Je suis dans un pays démocratique. En venant à mon domicile, c’est ma liberté d’opinion qu’on essaie d’atteindre. »

Le commissaire de police Emmanuel Libeyre, à l’initiative de cette démarche, précise : « On fait cela pour que l’information circule dans la communauté des Gilets jaunes. Ce n’est pas une sanction, c’est la notification d’une décision administrative. Quand il y a des organisateurs déclarés de manifestations, on les convoque pour leur notifier l’interdiction. Pour les Gilets jaunes, il n’y en a pas, donc on s’adresse à des gens qui sont régulièrement sur les ronds-points. Comme la plupart d’entre eux sont beaucoup sur les réseaux sociaux, ils peuvent la relayer  ». Selon le patron des policiers, trois ou quatre personnes différentes se voient notifier les interdictions de manifester chaque semaine. Cela vient en complément de l’affichage des arrêtés préfectoraux sur les ronds-points, et de leur diffusion dans la presse.
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A Manosque un anti-GJ condamné

À la barre, un citoyen britannique de 49 ans, employé d’Iter. Sur le banc des victimes, mais absent à l’audience, un gilet jaune de 20 ans. Ce 13 décembre 2018, la rencontre entre l’ingénieur et le préposé au barrage filtrant du rond-point de l’autoroute A 51 à Manosque ne se déroule pas sous le signe du fair-play. À grands moulinets de bras et moyennant le secours d’une interprète, l’automobiliste Britannique, qui voulait poursuivre sa route, décrit sa rencontre musclée avec le gilet jaune qui remet sur la chaussée les cônes que le prévenu vient d’enlever… On entend notamment un « fuck off » et un autre témoin évoque aussi et surtout un coup de poing façon boxe anglaise qui atteint l’arcade sourcilière du jeune préposé au barrage.

Les gilets jaunes qui se mobilisent alors autour de l’automobiliste virulent montrent aussi les dents et évoquent une ivresse manifeste de l’agresseur. « J’avais bu deux bières », reconnaît l’ingénieur d’Iter. Pas de quoi sombrer dans l’intempérance. Un médecin généraliste constate néanmoins la blessure assez sérieuse dont souffre le jeune homme. Un œil au beurre noir mais sans ITT. « C’est un dossier à l’image de ce mouvement qui génère un certain nombre de crispations. La justice doit remettre les choses à leur place, dit Thibault Rossignol, substitut du procureur de la République. Cette fois, c’est un gilet jaune qui est victime de violences et le prévenu ne peut se prévaloir de la légitime défense. » Il requiert 500 euros d’amende.
« La loyauté ne doit pas être un handicap », plaide Me  Lucien Simon évoquant l’attitude mal acceptée de l’Anglais qui veut déplacer les chicanes et se défendre face à la vindicte très populaire des gilets jaunes. D’ailleurs, le cadre d’Iter ne nourrit aucun ressentiment vis-à-vis de ses hôtes tricolores fussent-ils gilets jaunes. Il vient de demander la nationalité française.

Le tribunal, présidé par Géraldine Frizzi, condamne finalement l’automobiliste anglais à 500 euros d’amende ne retenant pas l’état d’ivresse manifeste mais seulement les violences.
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Le 21 oct l’IGPN est saisi pour le 6 oct où un jeune à moto est décédé à proximité d’un contrôle de police à Villiers-le-Bel 

Le 6 octobre dernier, un jeune homme s’est tué à moto à proximité d’un contrôle de police. Sa famille conteste la version des forces de l’ordre.
L’IGPN a été saisie dans le cadre de l’enquête sur le décès à moto d’un jeune homme à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise), à proximité d’une opération de police.
Les faits remontent au dimanche 6 octobre, vers 17 heures dans le quartier de la Cerisaie. Selon les premiers témoignages, le jeune motard, Ibrahima Bah, 23 ans, (na pas confondre avec le joueur de foot en belgique du même nom et presque du même âge) serait passé à moto au moment où des policiers avaient arrêté une voiture à un carrefour après des "infractions routières". 
"Un des fonctionnaires de police, par geste et par la voix, lui aurait fait signe de ralentir. Dans les circonstances que l’enquête devra déterminer, la moto et son conducteur chutaient, ce dernier percutait le poteau métallique d’un lampadaire".

Villiers-le-Bel  avait déjà été éprouvée par la mort en 2007 de deux adolescents tués dans une collision entre leur moto et une voiture de police. Leur décès avait donné lieu à l’époque à des émeutes urbaines et de violents affrontements avec les forces de l’ordre
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les pompiers refusent d’assurer la sécurité incendie de l’avion d’Emmanuel Macron mardi 22 oct

Emmanuel Macron, qui se rend mardi à Mayotte, est attendu sur la question de l’immigration clandestine, source d’inquiétude et de colère pour une partie de la population de ce jeune département français où la moitié des habitants sont étrangers. Mais en solidarité avec leurs collègues « victimes de jets et bombes lacrymogènes » lors de la mobilisation à Paris le 15 octobre dernier, les sapeurs-pompiers n’assureront pas sa sécurité lors de atterrissage.

Dans un communiqué en date du 18 octobre, la section aéroportuaire de Mayotte du Syndicat National des Sapeurs-Pompiers Professionnels indique qu’elle n’assurera pas « la sécurité incendie adéquate pour l’aéronef de Monsieur le Président de la République, soit une heure avant l’atterrissage jusqu’à 15 minutes après l’arrêt complet des moteurs ».

L’avion transportant Emmanuel Macron est attendu demain, mardi 22 octobre, à l’aéroport de Mayotte

Les pompiers de Mayotte assume cette exceptionnelle coup de menton, en solidarité avec leurs collègues « victimes de jets et bombes lacrymogènes » lors de la mobilisation à Paris le 15 octobre dernier. À la fin de la mobilisation parisienne, au cours de laquelle les forces de l’ordre avaient usé de canons à eau et de gaz lacrymogènes, des affrontements entre sapeurs-pompiers et policiers avaient éclaté et fait trois blessés.
Le Syndicat National des Sapeurs-Pompiers Professionnels précise que « la sécurité adéquate pour l’aéronef de Monsieur le président de la République » ne sera pas assurée « une heure avant l’atterrissage jusqu’à quinze minutes après l’arrêt complet des moteurs », et que leur activité à l’aéroport reprendra ensuite au complet.

https://twitter.com/SNSPP_PATS/status/1185215393494896641/photo/1?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1185215393494896641&ref_url=https%3A%2F%2Ffr.theepochtimes.com%2Fmayotte-les-pompiers-refusent-dassurer-la-securite-incendie-de-lavion-demmanuel-macron-mardi-1080451.html


Télé jaune présente cette semaine 14-20 octobre dite des pompiers avec les GJ en Bretagne:

télé jaune
C'est trop super!



dimanche 20 octobre 2019

samedi 19 oct, acte 49, compte rendu

après 11mois,
~10000 arrestations  et ~1000 condamnés "GJ"en France,
En sus des ~50 mutilés, ~2000 blessés...

Clermont

~1000 GJ encadrés par les forces de l’ordre, ont manifesté samedi à Clermont-Ferrand, choisie comme « capitale nationale/régionale » d’un 49eme acte dédié aux pompiers.
Plusieurs groupes venus du Puy-de-Dôme mais aussi du Cantal ou de la Creuse, se sont rejoints en début d’après-midi place de Jaude, à Clermont-Ferrand, toisant les forces de l’ordre déployées dans les rues adjacentes aux cris de « personne n'aime la police ».

19 oct à Clermont
bcp de bleus





Les Gilets jaunes se sont élancés de la place des Salins, ont traversé la place de Jaude puis se sont dirigés vers le plateau central. Très peu d’entre eux arborent le célèbre gilet jaune, en signe de ralliement. Pour le moment la manifestation se passe dans le calme et sous l’étroite surveillance des forces de l’ordre. A 15h, la police avait procédé à 9 interpellations depuis le matin. Ont été saisis « une banderole renforcée, des équipements de protection et des armes par destination ». EN tout une 20aine de GAV dont notre KATE (les bleus ont trouvé masque et une banderole). 

« Aujourd’hui, nous sommes venus dire notre soutien aux pompiers, on essaye d’avoir une convergence entre tous les métiers », explique Gilbert, boulanger venu du Centre. Une manifestation de pompiers mardi à Paris s’était conclue par des échauffourées avec les forces de l’ordre et au moins un pompier a été blessé à l’œil.

Le cortège de quelque 500 personnes, au plus fort de la manifestation selon la préfecture, a ensuite gagné l’emblématique cathédrale, avant de redescendre en direction du centre, où des feux de poubelle ont été allumés.

Quelques personnes seulement avaient revêtu un gilet jaune : « La police nous les confisque », affirme Alain, 58 ans, qui dit être là « parce que rien n’a changé depuis un an, l’essence est encore plus chère et le fossé grandit entre les riches et les pauvres ». Marie, 44 ans, a fait le déplacement depuis l’Eure-et-Loir : « Je suis maman solo et je n’y arrive pas ! Il faut montrer aux gens qu’on est motivés pour relancer le mouvement », dit-elle.

Un cordon de CRS leur a ensuite barré l’accès à la place de Jaude où la préfecture avait interdit toute manifestation. Au total, onze personnes ont été interpellées, selon la préfecture.

Dans le cortège, les Gilets jaunes scandent « On est toujours là » et « Police partout, justice nulle part ».
Certains manifestants ont tenté de pénétrer dans le centre Jaude mais ont été délogés par les CRS avec un peu de lacrymo...

Carlos n' a pas apprécié  que les bleus prennent les gilets jaunes y compris le sien!
Avec qq 30 GJ ils sont allés demander leurs gilets devant l'hotel de police. 25 BACeux sont arrivés.
A ma connaissance, ils n'ont pas rendu les GJ!

GIVORS

Le 18oct, Rond point de Givors 69  un acte de vandalisme avec de l'huile de vidange 
puis opération nettoyage: nous sommes là!

A VOIR
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En outre Burn-out au commissariat de Givors: «La situation est devenue trop difficile»
Depuis le jeudi 17 octobre au soir, l’ensemble de la brigade de nuit de la circonscription de Givors est en arrêt maladie. Neuf personnes en tout, selon le syndicat Alliance police nationale, qui dénonce, depuis des mois, un manque d’effectifs, de moyens et autres...
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St-Etienne,  à la fête du livre...
Juste une nouvelle Projet Serenicity de micros dans les rues de Saint-Etienne pour nous "écouter". La nouvelle Technopolice est en marche!
Ce projet, qui vise à l’installation de «capteurs sonores» dans les rues d'un quartier populaire de Saint-Etienne, Tarentaize-Beaubrun, pour détecter automatiquement les «bruits suspects»
Au conseil municipal de Saint Etienne du 16 septembre, un conseillé Nouvelle Gauche a posé la question de son devenir. Il a souligné les tergiversations de la mairie concernant la consultation de la CNIL, ainsi que la non prise en compte de l’avis de la population des quartiers concernés. 
https://framaforms.org/pas-dmicros-dans-nos-quartiers-1560002125
Pour ces quartiers de Tarentaize-Beaubrun, une plateforme numérique nommée Digital Saint-Étienne, élaborée par Suez, fusionne déjà les données collectées par la ville, la métropole, divers délégataires de services publics et des données issues des réseaux sociaux. Elle stocke des données liées aux consommations énergétiques publiques… mais aussi celles issues des vidéos. Celles collectées par Serenicity alimenteraient entre autres cette plateforme "en vue de la visualisation sur carte … pour constituer un outil d’aide à la décision concernant la tranquillité urbaine".
Il s’agit donc de la privatisation d’activités municipales au profit d’entreprises payées très cher par l’impôt. Par ailleurs, le rapprochement possible des données personnelles des habitants, notamment celles issues de gestionnaires divers liés à la ville ou à la métropole (offices d’HLM, compteurs électriques Linky installés par Enedis…) et celles des réseaux sociaux, peuvent conduire à un dispositif de surveillance. Ce sont d’ailleurs ces dangers que veut dénoncer la plateforme nationale lancée en septembre par La Quadrature Du Net. Elle permet de documenter des combats contre les excès de pouvoir de mairies.

Le projet Mon quartier smart pour Tarentaize-Beaubrun, dont le nom officiel est SOFT (pour Saint-Etienne - Observatoire des Fréquences du Territoire, Serenicity étant le nom de l’entreprise qui le propose) est à l’origine bien plus large que les seuls micros.  Les micros dits "intelligents" visent quant à eux à détecter des "anormalités sonores" : klaxons, bris de vitre, coups de feu, cris, bruits de perceuse, perforateurs, chocs, coups de sifflet, bombes aérosols (tags, bombe lacrymogène), crépitements (incendie), explosion, accidents… jusqu’au chant des oiseaux cité par un des responsables du fournisseur…
Dans ces quartiers actuellement déshérités, où les équipements collectifs sont soit inexistants soit délabrés et les salles de réunion fermées, la volonté du maire est de lancer une vaste opération de rénovation urbaine pour attirer une population plus aisée qui permettrait sa réélection future. Le caractère secret et volontairement opaque de cette mise en place est explicite dans les sources qu’a collectées La Quadrature Du Net : "il n’y aura pas de communication avec le grand public. Globalement, dans un premier temps l’objectif est l’expérimentation, puis dans un second temps, une communication adaptée sera mise en place".
Saint-Etienne n’a cependant pas le monopole de ces "innovations".
Pour les drones, d’autres l’ont précédé, notamment Istres pour laquelle Thierry Vallat, avocat, relève que leur déploiement, au départ prévu pour la surveillance des massifs forestiers (à la suite de nombreux feux), s’est en fait cantonné à 77% au survol des manifestations (des Gilets Jaunes notamment). 
A la Butte aux Cailles à Paris, c’est l’objectif de calmer les tensions entre les commerçants et les riverains qui a justifié l’installation de méduses (gerbes de 4 micros, couplées à des appareils photo à 360°), qui ont une visée "pédagogique" en direction des consommateurs dont les visages seraient floutés…
Jusque-là, les promoteurs de l’utilisation de ces outils de surveillance prétextaient qu’il y avait un "vide juridique" : d’après un responsable de Serenicity, "à partir du moment où on n’enregistre rien et que l’émetteur du son ne peut être identifié, on peut faire ce que l’on veut" ! C’était partiellement vrai car les règles étaient disparates mais, depuis septembre, plusieurs textes permettent d’y voir plus clair : règlement des drones à usages professionnels (par la DGAC, dont l'avis sur le projet stéphanois en a stoppé provisoirement le déploiement) ; guides de la CNIL sur l'usage des données personnelles par les collectivités territoriales et sur l'intervention des sous-traitants; dossier sur les assistants vocaux, étude juridique sur l’usage de la voix dans les systèmes numériques). 

Comme scientifique, j'alerte les citoyens que la reconnaissance par la voix est un terrible danger pour nos libertés

L’affirmation des responsables du projet de bloquer l’enregistrement des voix est une arnaque car personne ne contrôlera le traitement effectué sur les sons collectés. Or, J.F. Bonastre, professeur au laboratoire d’informatique d’Avignon, spécifie que la voix est un moyen d’identification des personnes dès le traitement de quelques secondes d’une même voix, "avec 1% d’erreurs" (le meilleur labo CNRS au monde est à Grenoble). "La voix porte beaucoup d’informations sur l’individu comme son sexe, ses origines, son éducation, ses ressentis, son état physique ou psychique et peut-être même ses intentions…". Plusieurs laboratoires se sont lancés dans la recherche de signes sur la consommation d’alcool ou de stupéfiants, sur la détection des émotions ou des attitudes émotives, l’évaluation de la sincérité…
Dans son analyse juridique, la CNIL rattache cet usage de la voix aux droits à la vie privée et à la protection des données personnelles, ainsi qu’au droit à l’image d’une personne physique (qui inclut le droit à sa voix). Le type de traitement appliqué à la voix est pour elle un traitement de données biométriques qui fait l’objet d’une protection des données sensibles concernant l'origine raciale ou ethnique, les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques, l’appartenance syndicale ou encore les données relatives à la santé ou à la vie sexuelle. Il y a donc une panoplie juridique classique qui peut être rattachée à la voix et permettre la sanction pénale des usages frauduleux.

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Vienne

Florence David, la candidate LREM aux élections municipales à Vienne, organisait ce samedi après-midi 19oct une conférence-débat sur la politique locale et le progressisme municipal au centre social vallée de Gère. Stanislas #Guerini, délégué général de LREM, devait co-animer le débat mais il a été retenu par la grève des trains.

En revanche, des invités surprises ont animé la réunion: les gilets jaunes viennois, présents en nombre, ont pris la parole pour dénoncer la politique gouvernementale et ses représentants.

bravo à nos amis GJ de Vienne

Lyon

A Lyon, une centaine de « gilets jaunes » étaient rassemblés place Bellecour en début d’après-midi, devant une bannière là aussi en « solidarité avec les pompiers ». Les forces de l’ordre étaient chargées de leur empêcher l’accès aux principales artères commerçantes du centre-ville, interdites aux manifestants par la préfecture. Aucun incident n’avait été signalé...



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PERPIGNAN : des routiers bloqués 30 heures sur l'A9 fermée par qq GJ surtout les catalans

En raison de manifestations, de la grève générale en Espagne et de la coupure de l’Autoroute AP7 côté espagnol, l’autoroute A9 a été totalement fermée à la circulation, durant plus de 30 heures, entre Perpignan et la frontière.
Elle a rouvert ce samedi vers 14h.

Toulouse

Plusieurs centaines de manifestants à Toulouse
A Toulouse également, il y avait plusieurs centaines de manifestants, selon un journaliste de l’AFP. Exceptionnellement, la manifestation n’a pas débuté dans le centre historique mais sur la rive gauche de la Garonne, dans le quartier de Saint-Cyprien. Les manifestants se sont arrêtés devant une caserne de pompiers en scandant « merci, merci » tout en applaudissant.

« Je n’ai pas l’impression d’exister aux yeux des hautes sphères. On a beau parler, demander des choses, il y a juste de la répression. Tu parles et tu te prends un coup de matraque », confiait Laurence, 43 ans, soigneuse animalière.
Acte 49 toulouse
toujours hyper actif
et super bcp gazé
et canon à eau.
voir le SOUTIEN des pompiers aux GJ.
DES CRS dans le métro!
Voir la provocation des BACeux qui font des coucou
puis un petit projectile à côté
puis ca dégénère avec leur lacrymo 
et violences policieres...

Montpellier

Montpellier : 1 gilet jaune interpellé, la foule crie « libérez nos camarades »

beau massage-nassage ;-)
écoutez la chanson 
"ma police matraque les pompiers"

 3 gilets jaunes convoqués au tribunal de grande instance de Montpellier cette semaine.

Première affaire lundi 14 octobre. Le gilet jaune, interpellé le 7 septembre, était accusé de dissimulation du visage, de participation à un attroupement en vue de commettre des violences et des dégradations et de jets de projectiles sur deux policiers, dont un CRS qui aurait écopé d’un jour d’ITT. Les avocats des policiers n’ont pas fait le déplacement. Le procureur a requis quatre mois de prison avec sursis accompagnés d’une interdiction de manifester, mais le prévenu, une fois n’est pas coutume, a été relaxé de l’ensemble des ses chefs d’inculpation.

Mardi, une gilet jaune, déjà blessée par un tir de LBD, était convoquée au tribunal pour outrage et entrave à la circulation. Le procès a été renvoyé au 19 novembre.

Enfin, jeudi, un gilet jaune a été condamné à 300€ d’amende pour avoir levé une barrière d’autoroute lors d’une action de péage gratuit.

PAU

Acte 49 Pau : Pompiers et urgentistes avec les gilets jaunes
Les #pompiers et les personnels de l'#Hopital en tête de cortège de l'#Acte49 des #GiletsJaunes a #Pau.
Il n'y a pas eu une telle mobilisation depuis mai dernier dans cette ville

Il y a plein d'endroit ou ca reprend; en préparation du 16-17nov.

Bordeaux

A Bordeaux, 600 fiÏ au plus fort (selon la police), une mobilisation légèrement en hausse par rapport aux samedis précédents. Pas d’incidents ni d’interpellations signalés en milieu d’après-midi.

« À présent que les "black blocs" ne sont plus là, on est bien mieux dans le mouvement, mais il faut continuer de manifester pour maintenir une pression constante. C’est seulement une pression constante depuis un an qui a permis d’obtenir quelques prises en compte par le gouvernement », explique Francis, 72 ans, cadre retraité.

Marseille



CARCASSONE

Dans la matinée de ce samedi 19 octobre, le collectif ‘‘Carcassonne en colère’’ a mené une opération péage gratuit à l’échangeur est de Carcassonne…

Touché par un nouvel acte volontaire anti-GJ sur leur QG au rond-point du lycée Charlemagne, le collectif de Gilets jaunes « Carcassonne en Colère » a mené une opération « péage gratuit » à l’échangeur de Carcassonne Est. Une action bon enfant et saluée, pour laquelle une cinquantaine de personnes a été mobilisée jusqu’en fin de matinée… Avant une opération « banderoles » sur les ponts qui surplombent l’autoroute A 61.

Nancy

Nancy : nouvelle manifestation de gilets jaunes en soutien aux pompiers, avec bcp de bleus
~200GJ

"On aime nos pompiers", "Sauvons nos pompiers, nos sauveurs", voilà ce que l'on pouvait lire sur les quelques pancartes brandies par les manifestants. Ils ont arpenté les rues du centre-ville avant de se diriger vers l'hôtel de police, boulevard Lobau. Le cortège est ensuite revenu à son point de départ devant le centre des congrès Prouvé avant de ses disperser dans le calme.
Alphonse lui veut continuer à se battre "ce n'est pas le moment de lâcher. ça va faire un an que je manifeste et notre mouvement va fêter dans quelques semaines ses un an. Je suis persuadé que ça va reprendre puis que rien n'a bougé depuis son déclenchement en novembre 2018. Nos situations n'ont pas changé, nous étions des salariés pauvres et nous le sommes toujours. Je suis toujours aussi déterminé".

Un nouvel appel à manifester a été lancé pour samedi prochain. Le rassemblement régional des gilets jaunes devrait avoir lieu à Epinal.

Rouen

nombreux GJ
manif non autorisée

Tours

Une centaine de Gilets Jaunes à Tours pour l'acte 49. — De Place Jean-Jaurès aux Deux-Lions

Nantes

Actes 49, Nantes, Manifestation en soutien aux pompiers

Belfort

convergence
Gilets Jaunes Belfort Acte 49 le 19/10/2019
Soutien aux salariées de GE avec les syndicats

Lille

 À Lille, >200 « gilets jaunes » ont manifesté: « CRS touche pas à mon pompier », « Pompiers gazés, police décorée », disaient les quelques pancartes disséminées dans la foule.
jolie courte video des GJ avec les pompiers 

Niort, une régionale

un exemple de ville "petite" où le mouvement redémarre très fort, ce qui est le cas un peu partout pour préparer les 1 an.

Le samedi 19 octobre 2019, à Niort, l'action a pris la forme d’un rassemblement régional autour d’un barbecue sans alcool, ~100 Gilets jaunes furent présents.

A l’heure de l’apéritif, sans alcool pour eux, ils se sont mis à chanter en ce jour d’acte 49 du mouvement citoyen : « On est là, on est là ! Même si Macron ne le veut pas, nous, on est là ! Pour l’honneur des travailleurs et pour un monde meilleur, nous, on est là ! »

A l’appel du groupe des Gilets jaunes habituellement installé sur le rond-point situé au niveau de la salle de spectacle L’Acclameur, avenue de Limoges à Niort, une soixantaine d’entre eux étaient rassemblés autour de ce giratoire décoré de banderoles pour un barbecue sans manifestation, ni blocage : ils venaient des Deux-Sèvres, mais aussi de Charente et de Charente-Maritime, d’autres de la Vendée et de la Vienne étant attendus. Car l’événement, qui s’est tenu de 10 h 30 à 18 h environ, était de dimension régionale (Il y avait aussi qq dizaines de Gilets jaunes réunis à Limalonges pour une autre action).

La présence policière était discrète, avec une douzaine de bleus : l’événement avait été déclaré en préfecture la semaine précédente. « Nous avons mis en place un périmètre de sécurité, précise Gérald, 51 ans, un GJ notoire, au nom du groupe des Gilets jaunes de L’Acclameur. Nous respectons les forces de l’ordre, nous sommes pacifistes. »

Évoquant 100 participants, cet homme père de quatre enfants à charge avec son épouse, le reconnaît : malgré onze mois de mobilisation, pause estivale incluse, « nous n’avons rien obtenu » quand « les fins de mois sont toujours plus difficiles. Plus ça avance, plus on est dans la merde… Moi, j’ai failli péter les plombs à un moment, parce que je n’arrivais plus à m’en sortir. »

Le Niortais Jean-Claude Bouffard, corne de brume autour du cou pour répondre aux automobilistes qui klaxonnent en guise de soutien, est à la retraite depuis 2004, sa pension mensuelle augmentant de « 20 € » en quinze années. Ce qui lui fait dire, face « à l’inflation », qu’« elle a diminué… On marche sur la tête ».
Jean-Claude Bouffard, un Gilet jaune de 75 ans de Niort continuera à manifester. Pas forcément pour lui d’ailleurs, mais pour « les futures générations », ses quatre enfants et, surtout, ses dix petits-enfants en tête. S’il a confiance en l’avenir, c’est en celui des Gilets jaunes : « On va aller au douzième mois. On n’a jamais vu un mouvement tenir aussi longtemps avec autant de monde ! »

Et peu importe, comme le pense la Melloise Marie-Noëlle Antolin, que les Gilets jaunes « n’ont plus complètement l’adhésion du grand public. On est entre nous maintenant. » « C’est une grande famille », assurait, plus tôt, Gérald. Avec ses « fêtes d’anniversaire », mais également ses « séparations », provisoires ou définitives. Et ses repas, donc.

GAP

Syndicats et gilets jaunes manifestent devant le Géant Casino
Opposés à l'ouverture de l'hypermarché le dimanche après-midi (effective depuis le 13 octobre), ~60 personnes environ se sont retrouvées devant les portes du Géant Casino de la zone Tokoro à Gap, cet après-midi. Représentants syndicaux et gilets jaunes sont présents.
A l'aide de conteneurs à poubelles, des manifestants bloquent l'accès au parking du Géant Casino de la zone Tokoro à Gap. Depuis 14 heures, une mobilisation rassemble des gilets jaunes et représentants syndicaux.

Paris

2 cortèges à Paris et diverses actions

A Paris, ils étaient 300GJ au siège de France Télévisions à La Défense dans le calme, encadrés par les forces de l’ordre: contre «la désinformation»

Prise du periph porte maillot
belle video de 1minute!

les 6h de video

Avec video live de Jérome:


INTERNATIONAL

Barcelone

Barcelone en #GiletsJaunes refuse la répression et montre après #HongKong que la diabolisation du mouvement n’a plus aucune prise à l’étranger.
Le combat contre l’injustice est international.
Barcelone annonce un soutien total aux Gilets Jaunes de France !
A VOIR

Equateur

l'armée défend le peuple contre la police en moto/voltigeurs


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jeudi 18oct, GAZ-TA-MERE 

Interrogé jeudi sur les blessures graves dont des « gilets jaunes » ont été victimes sans s’être eux-mêmes montrés violents au préalable, le ministre de l’intérieur a répondu à côté.

le fait

Onze mois après le début du mouvement des « gilets jaunes », le sujet des violences policières reste particulièrement sensible pour le gouvernement. Invité de l’émission « Vous avez la parole », sur France 2, jeudi soir, le ministre de l’intérieur Christophe Castaner a défendu son action et celle des forces de l’ordre face aux critiques. Mais il s’est montré très confus lorsqu’il a été interrogé sur la situation des manifestants qui ont été blessés par les forces de l’ordre alors qu’ils ne représentaient pas de menace particulière.

Ce qu’il a dit

L’émission de France 2 a notamment abordé le thème des violences policières commises lors de la mobilisation des « gilets jaunes ». Et Christophe Castaner y a été invité à réagir sur des propos, sur France Inter, du journaliste indépendant David Dufresne, qui a documenté les cas de blessures de manifestants tout au long du mouvement, et vient de publier un roman, Dernière sommation (Grasset), inspiré de cette expérience. M. Dufresne a déclaré lors d’un entretien sur France Inter, le 3 octobre :

« Vingt-quatre personnes ont perdu un œil, cinq une main, pour avoir manifesté. Aucune d’entre elles n’est poursuivie pour la moindre dégradation. C’est de ça dont on parle. »

Christophe Castaner interrompt alors le visionnage de la séquence, comme le format de l’émission l’y autorise. 

Sur le plateau de l’émission, le journaliste de France 2 l’interpelle et relit les propos tenus par David Dufresne. Le ministre de l’intérieur le coupe :

« C’est pour ça que j’ai buzzé, parce que c’est juste faux. Aujourd’hui, tous ces signalements ont fait l’objet d’une enquête de l’IGPN ou de l’IGGN. Un certain nombre de ces enquêtes sont judiciarisées. Et ensuite, il y a le temps de la justice. Il n’appartient ni à ce journaliste, ni à moi, ni à vous de dire le droit et la justice. »

Christophe Castaner n’a pas tort sur un point : de nombreuses enquêtes (plus de trois cents) en lien avec les manifestations des « gilets jaunes » ont été ouvertes par l’inspection générale de la police nationale (IGPN) et l’inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN). Certaines ont été classées sans suite, mais la plupart suivent encore leur cours.

En revanche, sa réponse interpelle parce que le ministre de l’intérieur ne répond pas vraiment à l’intervention de David Dufresne sur France Inter. Le journaliste indépendant insistait sur une réalité bien particulière : un certain nombre de manifestants blessés (y compris grièvement) lors des manifestations des « gilets jaunes » n’ont pas été, par ailleurs, inquiétés pour des violences ou dégradations qui auraient constitué une menace pour l’ordre public. Une enquête du Monde montre par exemple comment un manifestant, Olivier Beziade, a été gravement blessé à la tête à Bordeaux, le 12 janvier, par un tir de LBD (lanceur de balles de défense) qui l’a atteint à la tête alors qu’il prenait la fuite.

En cela, David Dufresne n’a rien dit de faux, et la réponse de Christophe Castaner était en décalage avec les propos sur lesquels il devait réagir. Contacté par Le Monde, l’entourage du ministre reconnaît qu’il y a eu « une confusion » involontaire de la part de ce dernier lors de cette séquence, tout en précisant que « même les journalistes ne l’ont pas relevée ».

Au ministère de l’intérieur, on ne conteste pas l’existence de blessés graves qui n’étaient pas eux-mêmes violents, sans livrer de chiffres (ceux avancés par David Dufresne sont le fruit de son propre décompte). Mais on insiste sur le fait qu’« en général », les policiers répliquent à des violences préalables de la part de manifestants. Les possibles manquements à la règle « font l’objet de suites judiciaires », précise-t-on au ministère.

31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...