article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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vendredi 10 mai 2019

2019-05-11_samedi_acte XXVI_Lyon_journée-nationale_article-très-complet-8videos

périmètres d'interdiction

des affiches partout dans lyon pour annoncer cette manif nationale

introduction sur les communiqués avant la manif

Ce 11 mai, une manifestation d’ampleur nationale est attendue. "Exceptionnellement" la Préfecture a mis en place 4 périmètres d’interdiction . Contre un seul les dernières fois.
Samedi dernier, dans la cortège lyonnais (environ 500 personnes ont défilé de la place Jean-Macé à la place Bellecour), les manifestants évoquaient beaucoup le « 11 ». Ce 11 mai, où Lyon sera le centre de la contestation nationale. Un appel national a été lancé pour "investir la capitale des Gaules" sur plusieurs groupes Facebook très actifs de Gilets jaunes. Les retours que nous avons de Gilets jaunes annoncent une très forte mobilisation dans la ville ce samedi. Bien supérieure aux samedis précédents. L'un des plus "gros samedis" à Lyon depuis le début du mouvement.

Cet acte XXVI s’annonce donc particulièrement suivi à Lyon. Des hébergements et covoiturages, en nombre, sont d’ores et déjà organisés pour ce week-end national lyonnais. Des figures des Gilets jaunes, comme Jérôme Rodrigues et Ramous, sont attendus dans la capitale des Gaules. Pour le lieu de rendez-vous, retour aux fondamentaux avec un rendez-vous prévu à la mi-journée place Bellecour, en plein cœur de Lyon. "Ce sera une marée jaune", narre un Gilet jaune de l'Ain, ce samedi.

Un dispositif exceptionnel prévu par la préfecture du Rhône

Pour faire face à ce samedi particulier, et redouté, à Lyon, la préfecture du Rhône a changé son dispositif. Ces 4 derniers samedis, seule la partie nord nord de la Presqu’île, en gros entre Bellecour et Hôtel de Ville, était interdite aux manifestations, notamment les très commerçantes rue de la République et rue Edouard Herriot, entre 12h et 20h.

La situation sera clairement différente ce 11 mai. Pas un seul mais quatre secteurs seront concernés par l’interdiction de manifestation. Outre le secteur "habituel" Hôtel de Ville-Bellecour, ceux concernant les quartiers de la Part-Dieu, Victor Hugo-Perrache et du Vieux-Lyon seront interdits aux manifestations. Et ce de 11h à minuit (voir les secteurs interdits ici).

Quatre secteurs interdits, une première !

"Au regard des éléments à notre connaissance, il y avait nécessité de protéger différents lieux de Lyon, notamment des secteurs où il y déjà eu des dégradations ou des affrontements", explique Kamel Amerouche, porte-parole de la Préfecture du Rhône. Les secteurs "interdits" sont les plus commerçants de la ville, et les plus fréquentés le samedi à Lyon. L’accès à ces périmètres ne sera pas contrôlé. En revanche, des contrôles seront effectués à l’intérieur de ces périmètres ???

références

https://www.leprogres.fr/rhone-69/2019/05/09/acte-xxvi-des-gilets-jaunes-quatre-perimetres-d-interdiction-de-manifester-a-lyon
https://www.leprogres.fr/rhone-69-edition-lyon-metropole/2019/05/09/gilets-jaunes-offre-canape-lit-pour-passer-la-nuit-a-lyon-avant-la-manif
https://www.lyoncapitale.fr/actualite/gilets-jaunes-une-mobilisation-de-grande-ampleur-a-lyon-ce-samedi-11-mai/

LE DEROULEMENT de la manif

Comme d'habitude et dans l'esprit que ce blog soit un réservoir de "sources historiques",  je retrace mon expérience.

mon arrivée vers Bellecour à 13h30

Je suis arrivé à 13h vers confluence pour y garer ma voiture.
J'ai été fouillé par une dizaine de CRS à bande jaune sur la place Carnot à Perrache
Un des CRS m'a dit que c'était interdit de mettre des protèges tibia (sic). J'ai du les enlever et les mettres dans mon sac.

Il m'ont obligé de prendre la rue Henri IV pour aller sur Bellecour.
J'ai encore été fouillé à l'arrivée sur Bellecour par des CRS.

Je suis arrivé à la statue sur Bellecour vers 13h30. J'ai remis mes protèges tibia car j'ai reçu une palette brûlante de lacrymo à l'entrée de la Place Carnot St-é le samedi 15 décembre 2018 au niveau de la jambe gauche au dessus de la cheville. Ca tournoit et ca rebondit beaucoup ces disques, et ca fait mal et ca met le feu aux habits  ;-) Merci Gaz-ta-mère!
Et en plus ca coûte cher et payé avec nos impôts.
Vous verrez à la fin de ce post la quantité énorme de lacrymo utilisée ce jour là.
Le gouvernement a attribué un marché de plus de 17 millions d’euros de fourniture de grenades et de fusils de lancement. L’avis d’attribution a été publié jeudi 24 mai 2018. Le contrat porte sur 17 544 153 euros de munitions, pour les 4 ans soit jusqu'en 2022 à venir, destiné à fournir la police et la gendarmerie en grenades lacrymogènes et en lanceurs, c’est le fructueux marché qui vient d’être attribué par le gouvernement à 3 entreprises. Gérard Collomb avait annoncé déjà à l'époque « si on veut garder le droit de manifester il va falloir que les manifestants arrêtent d’être les complices passifs des casseurs » mais la contestation ne faiblit pas et le gouvernement Macron se prépare en matériel de répression pour ses dernières quatre années. Et c'était avant les GJ! 
L’appel d’offre, passé le 5 août 2017, a été réparti entre 2 sociétés françaises, Nobel Sport, pour près de 12 millions d’euros, Aseltex, pour 5,3 millions d’euros, et une société allemande, Rheinmetall, pour 0,4 million d’euros. Alsetex, cette entreprise dans laquelle une employée avait perdu la vie suite à une explosion en 2014 avait déjà remporté en février 2016, un contrat d’un montant similaire portant sur la livraison de 5,5 millions d’euros de munitions. On peut donc supposer que, en 2 ans, la majorité de ce stock a dû être liquidé.
C’est que le gouvernement ne badine pas sur l’usage de ce gaz depuis longtemps avec Macron ca a empiré. À Notre-Dames-des-Landes, depuis le 9 avril 2018, début de l’évacuation, plus de 11.000 grenades avaient déjà été tirées par les gendarmes mobiles. Et c’est un type de new grenade qui a fait perdre la main à l’étudiant sur la ZAD le 25 mai 2018.  
L’usage de ces gaz lacrymogènes a été interdit en temps de guerre par la Convention internationale sur les armes chimiques de Genève, en 1993. Mais contre les manifestants cette arme s’avère très efficace comme tous nous pouvons le constater, ainsi que pour les civils elle reste autorisée.  Le marché mondial de ces armes "non-létales" lacrymo est estimé à plus de 1,6 milliard de dollars et les gouvernements français occupent une part de marché... 
L’un des derniers exemples en date –avant l’Afrique du Sud- est le Bahrein avec lequel la France avait signé en 2007 un accord de coopération en matière de sécurité intérieure et avait envoyé des CRS afin de former les forces anti-émeute. En contre partie cette entreprise française Alsetex, elle, vendait les bombes lacrymogènes. Durant les manifestations de 2011 au Bahrein, les gaz lacrymogènes très concentrés ont causé la mort d’au moins 39 personnes selon l’ONG Physicians for Human Rights. 
Nous verrons que la nouvelle stratégie depuis certains évènements sur les champs Elysée à Paris en avril contre les GJ est d'envoyer une quantité impressionnante de gaz, aussitôt qu'ils recoivent même un très petit projectile. Nous avons vécu cela ce samedi à Lyon plus de 5 fois. Personnellement j'ai été gazé fortement 4 fois après avoir traversé le rhône.

Bref à Bellecour, j'y ai retrouvé des stéphanois puis des roannais qui tous étaient venus très nombreux.
Il y avait des personnes de toute la France mais surtout de la région notamment de la Savoie, assez peu du sud sauf qq marseillais.

Une roannaise du groupe GJ sécurité de Félix.
Celle qui avait fait la sécurité entre la police et les GJ
lors du gazage place de l'église 
lors du samedi inter-régional
acte XXII  samedi 13 avril 2019.
17s de vidéo
elle salue avec un "coucou les stéphanois"

J'ai rencontré et parlé avec Jérôme Rodrigues qui a presque perdu l'usage de son œil gauche :




Avec Farida une GJ de St-Etienne au début de la manifestation.




"nous on est là, même si Macrote ne veut pas"
Début de la manif; vidéos de ~30s



les CRS qui bloquent une route...




Juste avant d'être très gazé.
Et Farida GJ de St-é a beaucoup souffert en suffoquant.
Elle était proche de tomber dans les pommes.
Elle a du quitter la manifestation.




un GJ blessé à ce moment là.
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Ils bloquaient toutes les rues pour contrôler le parcours de la manif
beaucoup de CRS et qq BACeux. 
pas de gendarmes à ce niveau de maintien de l'ordre.

On voit la BAC faire n'importe quoi
aller vers l'avant pour rien puis revenir, sur cette vidéo ci-dessous.
C'est une preuve que les ordres y étaient absurdes.


video de 6min avec des ralentis



Nous sommes restés à plus de 2000 personnes de tous les âges
parqués entre le pont et l'entrée de l'avenue Berthelot pendant plus d'une heure.
J'ai parlé 2 fois avce la représentante de l'autorité civile que l'on voit .
L'ordre était que nous allions vers gerland.
Je lui ai dit que ca commencait à s'échauffer 
et si il y avait des blessés ou des morts, elle serait responsable.
Les autres groupes et organisateurs n'ont pas voulu aller à "l'abattoir" de Gerland"
(abattoir comme les autres samedis).



video de 3min qui enregistre l'action des CRS 
qui rentrent dans un immeuble
et puis on est gazé.
C'est un "incident" que montre cette vidéo après 1h de tourner en rond
et attendre à l'entrée de avenue Berthelot.
Un groupe de CRS ont longé le mur et sont entrés dans un immeuble
puis qq a jeté une pierre qui a cassé une vitrine.
puis des personnes sont blessées...


video de 5minutes qui détaille les discussions 
entre le chef des meedics et la commissaire
reponsable de l'autorité civile (casque bleue la cinquantaine
et qui parle au micro sans cesse et écoute 55ans avec oreillette; 
on voit son visage par nous parler à video à 1:35, à 3:35...)
et des actions concernant les blessés


video de 2 min qui montre que les CRS nous obligent 
à aller vers "l'abattoir de Gerland".
Au début on voit 2 femmes GJ de MTH ST-é en hauteur qui observent les bleus 
au loin vers l'avenue berthelot.
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le barbecue et concert à Gerland
au max on était 400 GJ
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voilà les restes des cartouches Lacrymo utilisées 3 fois le long des quais
jusqu' à l'entrée de avenue Berthelot
et les 4 petites avec sa catouche en bas une autre fois près du bateau.
C'est une preuve scientifique 
que maintenant les policiers sur-saturent
et nous gazent énormément et que nous dépassons les seuils de toxicité.
Certains ont du quitter la manif car trop atteints.
Je n'ai pas tout récupéré, seulement ~50%.
2 personnes ont perdus leur masque lors de la nasse 
à l'entrée Av. Berthelot.
Il y avait bcp de vent.

Bref en fin de journée mon pédomètre indique  24kms à pied....


La préfecture a annoncé que 10 membres des forces de l'ordre ont été blessés et qq personnes avaient été interpellées. "Pour l'instant, nous ne sommes pas dans une phase d'interpellation mais de maintien de l'ordre. Les interpellations viendront après, c'est trop compliqué pour le moment", explique la préfecture qui dénonce les agissements de "personnes très violentes de l'ultra-gauche en amont du cortège".

La préfecture du Rhône avait annoncé un renforcement des effectifs, pour encadrer ce mouvement annoncé comme point de ralliement "national". Selon  leProgrés, près de 900 policiers et gendarmes étaient mobilisés. Les forces de l'ordre ont rapporté 7 interpellations à 17h45, dont 3 préventives, pour "port d'arme par destination", après avoir réalisé de multiples contrôles préventifs. Des cocktails molotov notamment ont été saisis. Des policiers avaient filtrés aléatoirement les accès aux gares, aéroports et péages autoroutiers notamment. Par ailleurs, de nombreuses forces policières étaient visibles dès la fin de matinée autour de la place Bellecour. Le préfet du Rhône avait interdit les manifestations sur plusieurs secteurs centraux de la presqu'ile et du Vieux Lyon, pour préserver notamment l'activité des commerces de centre-ville.




un résumé par FR3
On y voit les filles GJ de St-é au début qui chantent à Bellecour
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Dimanche 12 mai la marche des GJ femmes avec Jérôme Rodrigues





Après la manifestation nationale des Gilets jaunes hier, c’est au tour des "femmes Gilets jaunes" de manifester dans les rues de Lyon ce dimanche. Vers 14h, elles étaient près de 200 à s’être réunies devant le Palais de justice.
L’appel au rassemblement était régional et féministe. Au lendemain de la traditionnelle manifestation du samedi, les "femmes Gilets jaunes" ont souhaité manifester à leur tour en ajoutant aux revendications sociales et fiscales des considérations féministes. Elles étaient environ 200 réunies devant le Palais de justice aux alentours de 14h à Lyon, et ont entamé une marche pacifique qui avait auparavant été déclarée en préfecture. Précarité des femmes qui élèvent seules leurs enfants, féminicides et violences faites aux femmes, l’objectif du mouvement était de rappeler l’importance du combat pour l’égalité entre les hommes et les femmes, et la défense de ces dernières. Jérôme Rodrigues, figure des Gilets jaunes s’est également rendu sur place pour saluer les manifestantes.
Certaines ont pu parler longuement avec lui.

https://www.lyoncapitale.fr/actualite/lyon-pres-de-200-femmes-gilets-jaunes-manifestent-ce-dimanche/


Vendredi 10 mai après-midi

une formation de “street medic” 

Une formation de “street medic” est organisée ce vendredi après-midi à 16 heures à Villeurbanne, dans le cadre de l’université de printemps. Elle est ouverte à tous et ne nécessite pas des notions médicales. Pilotée par le collectif lyonnais de MédicAction, elle prodigue des clés pour mieux gérer, en urgence, les situations tendues au cours des manifestations. Une fonction plus exposée médiatiquement avec le mouvement des Gilets jaunes.

Les gestes de premier secours

"Cette formation aura pour but de se former aux méthodes de déplacement, de protection et de soins des victimes en manifestation et autres", indique un organisateur. Les participants apprendront les gestes de premier secours, "spécifiques aux cas rencontrés dans les manifestations, mais également, des techniques de déplacement, de coordination en équipe, de gestion de foule et de gestion psychologique des victimes" ajoute-t-il.

Pour connaître le lieu de la formation, écrire à :
universiteprintemps@protonmail.com.

reference

https://www.leprogres.fr/rhone-69-edition-villeurbanne-et-caluire/2019/05/09/une-formation-de-street-medic-ce-vendredi-apres-midi

Contexte

Plus de 5 000 personnes se sont dites intéressées par l'événement relayé sur Facebook baptisé "Acte 26: Contre la privatisation de nos biens publics", invitant à se réunir à 12 heures place Bellocour. A Nantes, un appel à une manifestation nationale a été lancé avec plus de 1 800 personnes intéressées sur la page Facebook. D'autres manifestations de gilets jaunes sont annoncées, notamment à Toulouse, Bordeaux et Montpellier.

Comme chaque samedi, des manifestations nationale de gilets jaunes ont lieu. Alors que Paris est souvent choisie, d'autres villes sont parfois le théâtre de ces rendez-vous nationaux. Pour cet acte 26, il semblerait que ce soit Nantes. La préfecture de la Loire-Atlantique fait l'objet d'un appel à manifester sur Facebook, baptisé assez explicitement "Acte 26 : Toute La France A Nantes". "Faisons un hommage a tous ses enfants gazés gratuitement, tout ses gilets jaunes frappés, passés et humilier sous l'œil rieur des force de l'ordre. Venez tous avec nous crier vos revendications et mettre fin a la répression excessive Nantaise", explique les administrateurs de la page.

la peur de Gaze-ta-mère

Christophe Castaner a confié à Paris Match sa crainte de voir certains gilets jaunes procéder à un blocage des urnes lors du scrutin des élections européennes, qui se tient le dimanche 26 mai prochain. "Il y a une vigilance autour d’un éventuel blocage des urnes par des gilets jaunes, comme pour toute menace qui pourrait perturber le bon déroulement des élections, telle qu’un attentat terroriste. Mais c’est une simple piste parmi d’autres", a précisé le ministre de l'Intérieur auprès de 20 Minutes.

Les forces de l'ordre

Auprès de France 3, un CRS de Toulouse, haut lieu des manifestations de gilets jaunes, a accepté de se confier anonymement. Son témoignage est assez éloquent sur le ras-le-bol ressenti de la part des policiers, plus de six mois après le début du mouvement. Le CRS toulousain dit ressentir "une fatigue physique et psychologique" liée à son travail, mais surtout liée aux violences dont lui et ses collègues sont victimes chaque samedi. "Moi en 20 ans de service, j’ai rarement vu autant de violences à l’encontre des forces de l’ordre. On ressent vraiment une haine anti-flic très profonde", explique-t-il.


jeudi 9 mai 2019

mercredi 8 mai 2019, tous au péage de Veauchette, et aussi pour l'Acte XXVI samedi 11 mai 2019



Entre une trentaine -cinquantaine de Gilets jaunes mènent à nouveau une opération barrières levées au péage de Veauchette. Ils viennent de Saint-Étienne, de Firminy, et des environs, mais aussi de Monistrol-sur-Loire et d'Yssingeaux.

« On continuera de venir tant qu'on pourra, même si ça nous coûte beaucoup de sacrifices », glisse une Altiligérienne, alors que les klaxons des véhicules passant gratuitement les péages couvrent ses mots.

« On s'attaque à Vinci, car c'est un symbole pour nous. Une grande entreprise cotée en bourse », enchérit un Gilet jaune, drapeau français levé, pour qui l'annonce de l'augmentation du pouvoir d'achat de 2% du Premier Ministre Édouard Philippe mardi ne suffit pas à calmer les ardeurs.

Ils resteront toute la journée, et comme samedi dernier, ont prévu d'allumer un barbecue à midi. Ils prévoient déjà de revenir pour l'Acte XXVI samedi 11 mai, et distribuent des tracts aux conducteurs, donnant rendez-vous à Saint-Étienne, à 14 heures place du Peuple. Comme chaque semaine depuis près de six mois.

https://www.leprogres.fr/loire-42-edition-forez/2019/05/08/nouvelle-operation-barrieres-levees-des-gilets-jaunes-au-peage-de-veauchette

mercredi 8 mai 2019

Vincent Bony de Sorbiers et de Alternatiba COP21 a arboré le portrait de Macrot le 1mai -->perquisition+garde à vue le 7 mai --> procès en décembre 2019


Vincent Bony du groupe Alternatiba Action Non-Violente COP21, arborant le portrait dérobé à la mairie de Sorbiers, dans la manifestation du 1er mai. Vincent Bony était convoqué à la gendarmerie de Sorbiers à 15h et est sorti de garde à vue quelques heures plus tard à 19 h 20 le mardi 7 mai 2019.
procès en décembre.

Premièrement, porter plainte pour un portrait, est disproportionné et inutile bien qu'il y ait "vol-symbolique". Secondo, bien des citoyens malgré le risque de sanctions exemplaires n'hésitent plus à franchir le pas. Bref la répression et ce type de violence par disproportion via le couple gendarme-justice  ne sert à rien, sinon à attiser les haines. La solution est politique et non sécuritaire.

DES SOUTIENS DEVANT LA GENDARMERIE

Vers 15 heures, Vincent Bony est arrivé à la gendarmerie de Sorbiers.

Une trentaine de militants du groupe Alternatiba ANV COP21 sont venus soutenir Vincent Bony devant la gendarmerie de Sorbiers. Ce dernier est accusé d'avoir dérobé le portrait d'Emmanuel Macron dans la mairie. Il va répondre aux question gendarmes. Il a été placé en garde à vue et son domicile a été perquisitionné.

la video de son entrée dans la gendarmerie de Sorbiers

https://www.dailymotion.com/video/x77nwn8

l'histoire

Le 26 avril 2019, des militants du groupe Alternatiba Action non-violente COP21, s’étaient emparés du portrait présidentiel de la mairie de Sorbiers. L’édile de la commune a porté plainte jeudi dernier et la gendarmerie a convoqué Vincent Bony pour «vol en réunion».

« Tant qu’il n’y aura pas d’action de la part d’Emmanuel Macron, nous continuerons de décrocher des portraits. Il n’y a pas de politique écologiste claire. C’est un tout système qui se nourrit de la course au pétrole. Les citoyens doivent prendre la relève », avait indiqué Vincent Bony, lors d’une opération menée en mairie de Roche-la-Molière le 15 mars.

Cette action de désobéissance civile, symbolique, s’inscrit au sein de la campagne #SortonsMacron pour mettre «en évidence l’absence de politique climatique à la hauteur des enjeux.» Le groupe écologiste demande entre autres au gouvernement d’engager davantage des mesures pour respecter l’objectif de rester sous le seuil de 1,5 degrés de hausse des températures.

Le militant écologiste sera auditionné sur cette action. Il pourrait être poursuivi. En France, d’autres militants seront jugés au cours de six procès pour le même acte au cours durant l’année.

référence

https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/05/07/sorbiers-un-militant-ecologiste-convoque-devant-la-gendarmerie-apres-avoir-derobe-le-portrait-de-macron

dimanche 5 mai 2019

2019-05-04_samedi_XXV_Saint-Etienne_Roanne_Lyon



Saint-Etienne et environs

Ils étaient, au plus fort de la manifestation, 200 à Saint-Etienne et 80 à Roanne, pour l'acte XXV du mouvement. A Saint-Etienne, la circulation sur la RN88 a été perturbée une partie de l'après-midi.
Au péage de Veauchette, les GJ étaient vers 60.

Dès Samedi matin et jusqu'à 20h , une 40aine le matin puis au max une 60aine de Gilets jaunes ont mené une opération barrières levées au péage de Veauchette, sur l'A72.
Les caméras de surveillance et de scan des plaques d'immatriculation ont été scotchées, et l'accès à l'autoroute est gratuit.
Une voiture sur 2 soutenait par des klaxons les GJ.
Plus de 2000 tracs ont été distribués.
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18 heures: le cortège se disperse à Saint-Etienne

Ils n'étaient plus qu'une cinquantaine à revenir vers la place du Peuple. La manifestation aura rassemblé, au plus fort, environ 200 personnes. Il n'y a pas eu d'incident.

La mobilisation était en baisse. Mais il est vrai que "beaucoup avaient déjà défilé cette semaine pour le 1er mai" souligne un participant.

17h15: à Saint-Etienne, retour vers le centre-ville

Après avoir rallié le centre commercial de Monthieu, le cortège remonte la rue de la Montat en direction du centre-ville.

16h40: les Gilets jaunes en direction de Monthieu à Saint-Etienne

La circulation se fait toujours au pas sur la RN88. Certains automobilistes sont à bout: «Vous pouvez vous décaler? Je n’ai plus d’essence» dit l'un.
Les manifestants marchent en direction de Terrenoire, vraisemblablement en vue de rallier le centre commercial de Monthieu. Ce ne serait pas la première fois que cet itinéraire a été emprunté.

A Roanne, la manifestation s'est terminée sans incident.

16h05: le cortège sous le tunnel du rond-point

Comme la semaine dernière, les Gilets jaunes empruntent le tunnel du rond-point. Le bruit des pétards fait trembler l’air: «Ce sont bien des pétards ou c’est autre chose?» s’inquiète une automobiliste obligée d’avancer au pas.

15h40: des Gilets jaunes sur la RN88


Malgré la présence des forces de l'ordre, certains manifestants ont réussi à accéder à la voie rapide. La circulation est ralentie à hauteur du tunnel du rond-point. Un gros ralentissement est constaté dans le sens Saint-Etienne/Clermont-Ferrand.

A Roanne, les manifestants sont de moins en moins nombreux dans le cortège. Ils ne sont plus qu'une trentaine qui, après avoir défilé dans le centre-ville, reviennent vers le point de départ, au pont du Coteau.

15h25: les policiers empêchent l'accès à la RN88

Comme prévu, à Saint-Etienne, les manifestants arrivent à proximité de la RN88. Mais des policiers bloquent l'accès pour les empêcher d'aller sur la voie rapide et de bloquer la circulation.

Confusion dans le cortège: certains veulent aller à l’affrontement avec les forces de l’ordre, d’autres refusent.

15 heures: feux de poubelles vite éteints à Saint-Etienne

Des individus ont mis le feu à des poubelles sur le parcours du défilé, rue Désiré-Claude. Ils sont rapidement éteints par des Gilets jaunes, qui n'hésitent pas à les traiter "d'abrutis."

Le cortège se dirige vers la place Bellevue en empruntant la Grand-rue, le long de la ligne de tramway, avec des voitures de police qui se tiennent à distance.

A Roanne, rue Charles-de-Gaulle, les manifestants font une pause pour chanter La Marseillaise.

 Des Gilets jaunes éteignent  des feux de poubelles allumés en début de cortège, rue Désirée Claude : « C’est vraiment des abrutis. » 

14h30: direction la Bourse du travail à Saint-Etienne

Après avoir brièvement bloqué la circulation des tramways, les manifestants prennent la direction de la Bourse du travail. Deux Gilets jaunes, un peu en retrait du cortège, constatent : « Il y a de moins en moins de monde, c’est peut-être le mauvais temps qui fait ça. Et puis il y a eu le 1er Mai, deux manifestations la même semaine, ça fait beaucoup. »

A Roanne, le défilé a emprunté la rue Jean-Jaurès avant de se diriger vers les rues piétonnes.

14 heures: faible participation dans les deux villes

A Saint-Etienne, ils ne sont qu'une centaine à être rassemblés place du Peuple. Certains veulent partir tout de suite vers Centre II. « C’est trop tôt » hurle un Gilet jeune de la première heure.
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https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/05/04/des-gilets-jaunes-menent-une-operation-barrieres-levees-au-peage-de-veauchette

https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/05/04/gilets-jaunes-en-direct-suivez-les-manifestations-a-saint-etienne-et-roanne

Lyon

17h30 La manifestation est terminée, les manifestants se sont dispersés place Antonin-Poncet.

16h25 Premiers tirs de lacrymo, place Bellecour, à la suite de quelques tensions entre CRS et un petit groupe de manifestants. La tension est retombée.

16h15 Le cortège a rejoint la place Bellecour. Un groupe marche vers la rue de la République et stoppe devant les gendarmes. Certains entonnent une Marseillaise devant le mur mobile des gendarmes dressé rue de Barre. Puis viennent les slogans: "Même si Macron ne veut pas, on est là".

16h Selon nos comptages, environ mille manifestants se dirigent vers la place Bellecour.

15h35 Temps d'arrêt devant l'hôtel de ville. Tandis que le tracé officiel passe par la rue Serlin, un petit groupe hésite au niveau de la rue de la République, bloquée par des CRS. Finalement, le cortège suit le tracé officiel. Cap vers les Terreaux.

15 h  Suivant un cortège emmené par quelques motards avenue de Saxe, ils sont nombreux  à  être en jaune et vert. "Il faut arrêter de se diviser", lance Florence, arborant les deux couleurs. "C'est le même combat"

14h40 Aux cris de"anticapitalistes" et en chantant "Même si Macron ne veut pas, on est là pour un monde meilleur et pour les travailleurs ! "

14h15 "Gilets jaunes, climat, c'est le même combat". Place Jean-Macé, les premiers manifestants, environ 500 personnes, en jaune et en vert, s'élancent. C'est parti pour l'acte 25 à Lyon, sous le signe de la convergence des luttes.

https://www.leprogres.fr/rhone-69-edition-lyon-metropole/2019/05/04/gilets-jaunes-acte-25-retrouvez-les-images-de-la-manifestation-a-lyon

https://www.leprogres.fr/rhone-69-edition-lyon-metropole/2019/05/04/manifestations-a-lyon-deux-corteges-sont-prevus-ce-samedi-suivez-les-en-direct

31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...