article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


--- --- ---

------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

--- --- ---

27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

———————————————————————

IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

-------------------

REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

------------------------------------------------------

jeudi 23 mai 2019

film de 50minutes sur la répression d'état contre les Gilets


2019-05-07. Le comble de la répression policière et de l' haine-justice à Toulouse: procès 16 mai «Gilets jaunes»: un fauteuil roulant jaune est-il une arme? Procès reporté au 11 octobre.

Le 16 mai, une figure historique des gilets jaunes devait comparaître devant le tribunal correctionnel de Toulouse. Le procès de la militante pour les droits des handicapés et «gilet jaune», Odile Maurin, pour outrage et violences envers des policiers commis avec une «arme», son fauteuil roulant, a été reporté au 11 octobre prochain, a-t-on appris auprès de son avocat.

Le procès a été reporté à la demande de la défense, qui n’a toujours pas reçu le dossier d’accusation, a précisé Me Pascal Nakache, qui défend cette quinquagénaire, présidente de l’association Handi-social et passionaria des «gilets jaunes» toulousains.

Odile Maurin, qui se déplace en fauteuil électrique, mène depuis plusieurs mois des actions coups de poing contre la loi Elan qui restreint notamment la proportion de logements accessibles aux handicapés dans le neuf.
Depuis décembre, elle participe également activement aux manifestations des «gilets jaunes» dans la ville rose et doit répondre de faits qui ont eu lieu le 30 mars.
«Ce jour-là, la police nous a empêchés de poursuivre notre marche alors que le cortège était totalement pacifique», a-t-elle indiqué à l’AFP, déplorant l’usage par les forces de l’ordre «de grenades lacrymogènes et du canon à eau».
L’activiste, qui avait alors décidé de bloquer seule le canon à eau de la police en interposant son fauteuil, a découvert avec stupéfaction dans sa convocation qu’elle était poursuivie pour avoir «volontairement commis des violences» sur deux policiers, «avec l’usage d’une arme» qui n’est autre que «son fauteuil roulant», a précisé l’avocat.
Très active sur Facebook, elle est par ailleurs accusée d’avoir outragé la commissaire qui commandait le dispositif de maintien de l’ordre le 30 mars, et dont elle avait publié la photo dans un post.
https://www.liberation.fr/depeches/2019/05/16/gilets-jaunes-un-fauteuil-roulant-est-il-une-arme-proces-reporte-au-11-octobre_1727397

Plusieurs qualifications visent la présidente d'Handi-social, Odile Maurin. Outrage, c'est relativement "classique". En revanche, une autre poursuite est moins "habituelle". Odile Maurin va comparaître pour des violences envers des policiers "avec usage et menace d'une arme". L'arme en question a 4 roues. Il s'agit d'un fauteuil roulant.

La chute d'un policier

Odile Maurin reconnaît la chute d'un policier. Une chute intervenue, pendant une manifestation, lors d'une évacuation manu militari par les forces de l'ordre. Mais, pour la militante handicapée, la sortie de route est liée à une seule chose : la conduite de l'un des fonctionnaires. Un CRS aurait actionné le joystick du fauteuil. L'avocat de la militante, Me Pascal Nakache précise :
" Madame Maurin a été bloquée par la police et, ne voulant pas forcer le passage, a cherché à plusieurs reprises à contourner les policiers. A ce moment là, un policier a manipulé le joystick ou le bras de Madame Maurin faisant accélérer et dévier brutalement le fauteuil, qui a fini sa course dans un véhicule de police fasisant tomber au passage un policier".

Odile Maurin affirme disposer de videos confirmant sa version des faits.

Le fauteuil n'est pas le seul véhicule en cause. Mais celui-ci appartient au service public. Odile Maurin est accusée d'avoir entraver la circulation d'un camion à eau.

L'entrave d'un camion CRS 

Pour Odile Maurin, rien à voir avec un véhicule de pompiers. Il s'agit d'un camion à eau, utilisé par les CRS pour le maintien de l'ordre. En revanche, le Parquet considère que la manifestante a "entravé volontairement l'arrivée des secours...en se positionnant devant un camion à eau, l'empêchant de poursuivre son action en vue de stopper un incendie".

qq vidéos de notre GJ bien aimée





interview

Certains anti-GJ ont dit qu'elle était ceci cela.
La preuve que c'est faux voici une autre personne moins connue en fauteil violentée à Toulouse:

La police de Toulouse déteste les handicapés: un autre gilet en fauteil jaune aspergé à fond de lacrymo à courte distance avec la bonbinette à main.




APPEL 1er juin NOUVELLE FORME DE REPRESSION: ANNULATION DE LA Manifestation nationale des Gilets jaunes au Puy-en-Velay. un GRAND message sur la RN88. 6 mois jour pour jour après le moment où préfecture avait été incendiée.




Depuis ce mercredi, un message est peint sur le pont de "Montferrat", à Saint-Etienne-Lardeyrol : "1 juin faite garder vos gamins ".

Bien visible pour les automobilistes qui circulent sur la RN88 dans le sens Saint-Etienne/Le Puy-en-Velay, cette inscription fait référence au rassemblement national des Gilets jaunes prévu le samedi 1er juin dans la cité ponote.

Cette manifestation arrivera six mois jour pour jour après les débordements de l'acte III où la préfecture avait été incendiée. Peu d'informations sur le nombre de personnes attendues et le déroulé de la journée sont pour l'instant connues, à une dizaine de jours de ce rassemblement.

LA JOURNEE NATIONALE AU PUY A ETE ANNULEE.
Le communiqué commun des Gilets jaunes de Haute-Loire vient de tomber. Ils dénoncent des pressions, la volonté de ne pas nuire à la foire-exposition du Puy-en-Velay, et annulent donc purement et simplement l'événement.

Voici le communiqué de la coordination des manifestants en Haute-Loire :

" Le contexte de la foire au Puy en Velay qui se déroulera le 01 Juin, donne lieu à de nombreuses pressions de la part des autorités sur notre mouvement défendant l’égalité pour la justice, sociale, fiscale et climatique. La coordination des Gilets jaunes de Haute Loire décide donc d'annuler la manifestation nationale prévue le 1er Juin au Puy en Velay.

La date du 1er juin a été décidée et votée sans savoir que cette foire aurait lieu à la même date. En effet, cela ne nous permet pas d'organiser un tel événement en assurant la sécurité de tous les manifestants. La présence policière, nous menace-t-on , sera très importante ce jour là, et mettrait autant les manifestants que les visiteurs de la foire, dans une situation à risque. Risques que nous ne voulons faire courir à personne. Chose dont nous aurions aimé parler si le préfet avait accepté de nous rencontrer comme nous l'avions demandé. Nous avons tous le souvenir de la nationale du 9 mars, où il a été démontré que nous oeuvrions pour la sécurité de tous. Il en aurait été de même pour cette nationale.

" Ces dernières semaines, notre mouvement a subi une large vague de répression destinée à nous museler, nous empêchant d'assurer cette "sécurité" et le bon déroulement de cette manifestation ".

Mais ces dernières semaines, notre mouvement a subi une large vague de répression destinée à nous museler, nous empêchant d'assurer cette "sécurité" et le bon déroulement de cette manifestation. Dans ce contexte, nous avons donc décidé d'annuler cette manifestation. L’heure est grave, la liberté d’opinion et de manifester est aujourd’hui bafouée en France. A ce jour, en vue de la manifestation nationale du 1er juin prévue au Puy, les Gilets Jaunes de la coordination du département subissent des fortes pressions. Certains d’entre nous ont eu la visite de la BAC ou de la gendarmerie à leur domicile (...)

Notre sens  civique et des responsabilités  nous pousse vers cette annulation, mais ne vous y trompez pas le mouvement des Gilets jaunes de la Haute-Loire reste bien vivant et décidé. Nous ne lâcherons rien. Après 6 mois de luttes le combat n’est pas terminé.
26 milliardaires ont autant d'argent que la moitié de l'humanité  mais à ce combat s’est ajouté le combat pour la liberté de l’exprimer haut et fort sans y risquer sa vie !".

Référence

https://www.leprogres.fr/haute-loire-43/2019/05/22/manifestation-nationale-des-gilets-jaunes-au-puy-en-velay-un-message-enigmatique-sur-la-rn88

jeudi 23 mai: injures antisionistes d'un "GJ" contre Finkielkraut, six mois de sursis requis contre le gilet jaune

Un homme était jugé ce mercredi à Paris pour avoir proféré des injures à caractère antisémite envers le philosophe Alain Finkielkraut en marge d'une manifestation de gilets jaunes en février. Le parquet de Paris a requis six mois de prison avec sursis.



Le parquet de Paris a requis mercredi six mois de prison avec sursis contre un gilet jaune mulhousien, jugé pour avoir proféré des injures à caractère antisémites contre le philosophe Alain Finkielkraut en marge d’une manifestation parisienne du mouvement en février.

Il s’agit là d’une "véritable et rapide démonstration de haine et d’antisémitisme", a lancé la procureure, dénonçant "un antisémitisme qui se cache derrière un antisionisme".

Il est reproché au prévenu d'avoir crié plusieurs insultes et invectives à l'adresse du philosophe: "Espèce de sioniste", "grosse merde", "elle est à nous, la France", ou encore "sale race" ou "t'es un haineux et tu vas mourir".

Cité à comparaître par le parquet de Paris, le prévenu âgé de 36 ans devait répondre d'"injure publique en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion". Une qualification de ses actes qu'il conteste.

Le jugement mis en délibéré
Cet homme de 36 ans, cheveux ras, barbe et fines lunettes, a assuré avoir injurié le philosophe en raison de ses positions «sionistes» mais contesté le caractère antisémite de ces propos.

Dans des explications parfois confuses, ce vendeur en téléphonie en Alsace a expliqué avoir, à la vue du philosophe, été aiguillonné par sa "cause de cœur", "la cause palestinienne". "Je voulais lui dire mes prises de position", s’est-il justifié - sans s’excuser. Au sein des gilets jaunes, "il y a des gens d’extrême gauche, d’extrême droite" mais ils "sont aussi contre le lobby sioniste" dont l’académicien est, selon lui, une figure de proue, a-t-il affirmé.

Alain Finkielkraut, qui ne s’est pas constitué partie civile, est cependant venu témoigner devant la 17ème chambre du tribunal correctionnel. Se disant "sioniste" au sens large du terme tout en expliquant militer "depuis 1981 pour la solution à deux Etats", israélien et palestinien, l’académicien a estimé que "l’antisionisme peut dans certains cas être une forme d’antisémitisme: on veut coudre sur la poitrine des juifs non plus l’étoile jaune mais la croix gammée".

Le jugement, ainsi que la décision du tribunal sur plusieurs recours de la défense, est mis en délibéré au 12 juillet.

L'accusé connu des services de renseignement
Le philosophe avait été violemment invectivé par des manifestants en marge de l'"acte 14" du mouvement à Paris, le samedi 16 février. La scène avait suscité une vague de condamnations par l'ensemble de la classe politique.

Barbu, gilet jaune sur le dos, visiblement très énervé, le prévenu, un vendeur de téléphones du Haut-Rhin, est l'homme le plus reconnaissable sur les vidéos qui ont circulé. Selon l’Alsace, ce Mulhousien de 36 ans est connu des services de renseignement. Il aurait "évolué en 2014 dans la mouvance islamiste radicale".

Il a perdu son emploi dans la téléphonie en Suisse en raison de cette affaire et "vivote" aujourd'hui avec sa propre entreprise en Alsace.

mercredi 22 mai 2019

mardi 21 mai: on nous a enlevé la cabane GJ Villars construite ce dimanche 19 mai de 19h à 21h après l'opération Veauchette.

Dimanche 19 mai après l'OP stade veauchette de 19 ç 21 h, on a reconstruit une cabane voir les photos

hier mardi 21 mai soir j'y suis allé et elle aurait été détruite et complètement enlevée le mardi matin
sans doute par les services municipaux de la mairie...




On lâche rien
ON RECONSTRUIRA SAMEDI OU DIMANCHE 
(sans fixer au sol, donc classé "mobilier")
mais 
sans que personne puisse la détruire facilement.
La parcelle cadastrée à cet endroit appartient au réseaux ferrés
donc à tous les citoyens.



mardi 21 mai: un GJ, Mehdi 53 ans, condamné à 2x4 mois sursis devenus du ferme pour 2 fois "outrage" les samedi.

Un Gilet Jaune originaire de Romilly-sur-Seine a été condamné, en comparution immédiate ce lundi à Reims, à 4 mois de prison ferme (et 4 mois supplémentaires en révocation de sursis). 



L’homme de 53 ans avait été interpellé lors la manifestation nationale des Gilets Jaunes samedi dans la cité des sacres. Mehdi a été condamné pour outrages à agent. Le manifestant avait traité 5 policiers de la Bac (brigade anti-criminalité) de « moutons ». Il était alcoolisé au moment des faits (contrôlé à 0,47 g/l). 

L’Aubois ne dort cependant pas derrière les barreaux, un rendez-vous doit être programmé avec le juge d’application des peines. 

Après plusieurs participations à des manifestations d’ampleur nationale (Toulouse, Paris...), le Gilet Jaune condamné avait rejoint Reims pour l’acte 27 du mouvement de contestation sociale. Il est en outre condamné à verser 150 € de dommages et intérêts à 5 policiers. 

Malgré sa condamnation, Mehdi ne compte pas abandonner les cortèges.
on lâche rien dvant cette répression d'état.

http://www.canal32.fr/thematiques/societe/sujet/manifestation-des-gilets-jaunes-a-reims-4-mois-de-prison-ferme-pour-un-romillon-du-20-mai-2019.html

mardi 21 mai : Enquête ouverte après des prélèvements sanguins lors de manifestations de gilets jaunes

Ces prises de sang auraient été réalisées pour vérifier une potentielle intoxication au cyanure liée à une exposition prolongée aux gaz lacrymogènes. Tout a été fait "dans le respect des protocoles", assure un médecin.


Une enquête préliminaire a été ouverte après des prélèvements sanguins effectués dans la rue sur des manifestants pendant des rassemblements de gilets jaunes. Cette enquête a été ouverte jeudi pour "violences volontaires aggravées" et "mise en danger de la vie d’autrui", a précisé le parquet de Paris.
Renaud Fiévet, qui se présente comme médecin anesthésiste originaire de Belgique, a affirmé avoir organisé ces prises de sang "sur une quinzaine de manifestants" pour vérifier une potentielle "intoxication au cyanure causée par une exposition prolongée aux gaz lacrymogènes" tirés par les forces de l’ordre. Selon lui, ces prélèvements ont été pratiqués lors des manifestations du 20 avril et du 1er mai à Paris.

Les prélèvements ont été faits "dans le respect des protocoles", à l’initiative d’un groupe composé de deux "médecins" et un "docteur en biologie", a affirmé Renaud Fiévet. "Des ordonnances ont été établies pour ces prélèvement et les personnes prélevées ont signé un consentement écrit", a-t-il précisé.

Pour l’Ordre des médecins, ces prélèvements ne sont pas interdits dans la mesure où ils sont effectués "par un professionnel qualifié et identifié" et si la "personne consent à un prélèvement biologique pour des motifs qu’elle connaît".

Début mai, un groupe de "street medics", des bénévoles qui apportent les premiers soins en cas de blessures pendant les manifestations, avait dénoncé ces pratiques considérées comme "dangereuses", ainsi que "l’usurpation du terme et des couleurs de street medics". Selon eux, plusieurs personnes, vêtues de T-shirts de "street medics" ont pratiqué ces prises de sang.
"Des personnes complètement étrangères à la Coordination se sont permises de pratiquer des gestes médicaux dans la rue", avait dénoncé dans un communiqué le groupe de soigneurs de rue baptisé "Coordination 1er Secours". "Nous conseillons vivement aux victimes de ne pas accepter de se faire prélever dans de telles conditions", avait-il mis en garde.

Des rumeurs de risque d’intoxication au cyanure par les gaz lacrymogènes circulent sur les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines. Selon les spécialistes, il n’y a pas d’éléments scientifiques prouvant qu’une exposition prolongée aux gaz lacrymogènes peut entraîner une intoxication au cyanure.

mardi 21 mai: 4mois de prison avec sursis et de 125 heures de travail d’intérêt général à un GJ lyon


Le tribunal a prononcé une peine de quatre mois de prison avec sursis et de 125 heures de travail d’intérêt général.
L’individu, gilet jaune des premières heures, a été interpellé après la manifestation de ce samedi. Il avait été repéré par les forces de l’ordre à 14h, au cœur de la foule, quand il aurait lancé un pavé en direction du commissaire de police place Antonin Poncet (Lyon 2e).
Le manifestant aurait également mis le feu à un panneau publicitaire dans l’après-midi.
L’homme, âgé de 20 ans, a donc été condamné à quatre mois de prison avec sursis et à 125 heures de travail d’intérêt général qu’il devra effectuer dans un délai d’un an et demi.

mardi 21 mai: Christophe Dettinger, l’ex-boxeur Gilet jaune, suspendu de son poste par la mairie d’Arpajon (à la demande de gaz-ta-mère?)

Nouveau rebondissement dans l’affaire de Christophe Dettinger. L’ex-boxeur professionnel, condamné à un an de prison, aménageable en semi-liberté, pour avoir frappé des policiers lors de l’acte VIII de la manifestation à Paris, a été suspendu par son employeur.
L’homme de 37 ans, est employé comme agent de la voirie à la mairie d’Arpajon. Celui-ci s’est vu être condamné à un mois d’exclusion par le centre interdépartemental de la gestion de la grande couronne de la région d’Ile-de-France.
interview de fin mars 2019 
à BALANCE TON POST ! 
qui est un magazine hebdomadaire de débats, 
animé par Cyril Hanouna.

Je ne regrette pas d'avoir défendu cette femme  GJ agée.
La première violence vient de la police.
Ils nous avaient bloqués et forcés à aller sur le pont.

https://actu.fr/ile-de-france/arpajon_91021/essonne-christophe-dettinger-lex-boxeur-gilet-jaune-suspendu-poste-arpajon_23894639.html

Pensons à nos 23 éborgnés gilets jaunes

mardi 21 mai; Le tribunal de Lyon relaxe un Gilet jaune accusé de violences sam 6 avril; sam 13 avril banderole motard--Wamende; Les policiers ont été déboutés de leurs demandes d'indemnisation.


Un motard Gilet jaune, jugé pour des violences sur des policiers lors d’une manifestation en avril, a été relaxé mardi par le tribunal de Lyon, où il est plutôt apparu comme la victime d’une interpellation musclée.

Le 6 avril, Didier M., 47 ans, employé de la Poste et père de famille, participe au cortège lyonnais avec son fils de 17 ans.

La fin de journée tourne mal : interpellé par des agents de la brigade anticriminalité (BAC), il est d’abord conduit à l’hôpital, où un médecin lui accorde cinq jours d’ITT, avant de passer 48 heures en garde à vue. On lui reproche d’avoir donné des coups en forçant un barrage de police. Poursuivi également pour rébellion, il comparaissait mardi.

Les deux membres de la BAC s’étaient constitués partie civile. Leur avocat, Me Laurent Bohé, habitué à plaider pour des policiers, a dû en faire venir un en urgence devant le tribunal, quand il a su que le parquet plaiderait la relaxe.

Le policier, qui portait une caméra ce jour-là, a assuré à la barre avoir vu le prévenu porter des coups, ce qui a conduit à son interpellation, «propre» bien que le motard ait tenté d’échapper aux menottes une fois plaqué au sol, selon lui.

Pour Me Bohé, la vidéo montre des «coups de boxeur» administrés par le mis en cause. Mais la procureure n’est pas de cet avis: «Franchement, je l’ai regardée dix fois, je ne le vois pas porter de coups (...) Il y a trop de faiblesses dans ce dossier».

"Je ne me suis jamais battu avec personne"

«Je ne me suis jamais battu avec personne», lâche de son côté Didier M. en retournant les accusations : «Quand j’ai vu mon fils se faire projeter au sol et se faire matraquer par des policiers, je suis allé vers eux pour leur demander pourquoi ils faisaient ça. Et les coups ont commencé à pleuvoir sur moi».

«C’est le dossier de la mauvaise foi, si ce n’est du mensonge», a tonné son avocate, Me Amandine Fabrègue.

Le tribunal a relaxé Didier M. en déboutant les policiers de leurs demandes d’indemnisation. «On est soulagés mais on ne devrait pas car la victime, c’est lui», glissait un proche du prévenu après l’audience.

Le 13 avril, une semaine après les faits, les motards «gilets jaunes» avaient déployé sous les yeux de la BAC une banderole l’accusant de «lynchages». Une dizaine d’entre eux ont reçu, depuis, des amendes pour des infractions au code de la route qu’ils auraient commises lors de cette manifestation.

Manifestant borgne oeil droit syndicat SUD-santé de 48ans par une grenade déflagrante type GLI F4 (ou SAE 810) lié à la loi Travail le 15 septembre 2016 : un CRS renvoyé aux assises

Un CRS a été renvoyé lundi aux assises pour y répondre d’un "lancer injustifié" d’une grenade de désencerclement, dont l’explosion a causé la perte d’un oeil d’un manifestant lors d’un rassemblement contre la loi Travail le 15 septembre 2016.

Exemple d'un cas de l'assemblée des blesses par les forces de l'ordre.
https://desarmons.net/index.php/tag/assemblee-des-blesses/
Un des fondateurs était venu nous expliquer cette assoc à la richelandière à St-é.
voir la conférence du samedi 27 avril soir.
https://stef-mottin.blogspot.com/2019/04/2019-04-27samedisaint-etienne.html



Le policier-CRS de 50 ans doit être jugé pour "violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente" sur Laurent Theron, un militant syndical SUD de 48 ans "définitivement aveugle de l’oeil droit", selon l’ordonnance des juges d’instruction. L’avocat du CRS a annoncé vouloir faire appel de cette décision.

Les faits se sont produits ce jour-là peu avant 17h00, alors que les forces de l’ordre dispersaient les gens sur la place de la République à Paris, au terme d’une manifestation marquée par de violents heurts avec la police, ciblée notamment par des cocktails Molotov. Le brigadier-chef, qui avait été mis en examen en janvier 2017, est accusé d’avoir lancé à ce moment-là une grenade de désencerclement (GMD) "hors de tout cadre légal et réglementaire", concluent les juges.

Le policier et sa compagnie n’étaient alors "ni assaillis, ni encerclés, ni même réellement pris à partie", ce qui exclut la justification de la légitime défense ou de la sauvegarde de son intégrité physique ou de celle d’autrui.

Le policier n'était pas habilité pour cette arme

Le policier se voit aussi reprocher d’avoir "agi de sa propre initiative, sans recevoir d’ordre", contrairement à la doctrine d’emploi des GMD, écrivent les juges. Enfin, le policier n’était pas habilité pour cette arme puissante qu’il aurait, selon l’hypothèse privilégiée par l’enquête, lancée en cloche et non au ras-du-sol comme exigé.

"Cette décision le marque beaucoup ; s’il a fait une erreur, il n’a pas l’impression néanmoins d’avoir commis un crime", a réagi son avocat Me Laurent-Franck Liénard. "Il est persuadé d’avoir lancé une grenade pour se protéger, lui et ses collègues. Elle a atteint la victime par accident", a ajouté l’avocat, qui entend "contester l’appréciation juridique" des faits.

Les juges n’ont pas suivi le réquisitoire du parquet de Paris, qui demandait un renvoi devant le tribunal correctionnel, contestant l’existence d’une infirmité permanente "en l’état des certificats médicaux au dossier et dans l’intérêt d’une bonne administration de la justice".

"Le parquet a tenté de gommer cette infirmité pour éviter les assises, sans l’accord de la partie civile, probablement vu le contexte de contestations de ce matériel dangereux", s’est étonné Me Julien Pignon, l’avocat de Laurent Théron.

Le recours aux GMD ainsi qu’aux lanceurs de balles de défense (LDB), à l’origine de dizaines de blessés et mutilés lors du récent mouvement des gilets jaunes, fait l’objet d’une vive controverse en France.

lundi 20 mai 2019

vendredi soir 17 mai 2019 au Mans pour l'anniversaire! Un GJ a du mordre un commissaire. 8 street medics ont un PV de 135€

Ce vendredi soir 17 mai 2019, des Gilets jaunes se sont regroupés à partir de 21h30 place Washington au Mans pour une manifestation nocturne six mois après le début du mouvement.
Le rendez-vous était fixé place de la République mais la préfecture avait pris un arrêté pour interdire toute manifestation dans un large périmètre du centre-ville.

Près de 200 manifestants se sont donc réunis place Washington, pour ensuite manifester dans différentes rues.

Vers 22 heures, les policiers ont procédé à l’interpellation d’un homme pour rébellion. Ce dernier, âgé de 53 ans, tentait de s’interposer lors d’une interpellation alors que des manifestants essayaient de forcer un barrage de police, selon les premiers éléments de l’enquête. L’homme a mordu le policier qui le menottait puis, une fois menotté, a donné un coup de tête à un autre policier. Il a été placé en garde à vue et celle-ci a été prolongée ce samedi soir.

Un peu plus tard, neuf personnes ont été verbalisées pour participation à une manifestation interdite par le préfet de la Sarthe.

Une verbalisation que conteste Raphaël Martin, responsable des street medics 72 Sarthe (des volontaires qui prodiguent les premiers soins lors des manifestations).

« Nous étions huit street medics place de la République. Nous ne manifestions pas et il n’y avait d’ailleurs pas de manifestant, explique Raphaël Martin. Nous étions regroupés ici, nous étions assis, quand les forces de l’ordre nous ont encerclés. Nous avons chacun eu un PV à 135 €. Nous envisageons de contester l’amende ».

la video des amendes en direct



https://www.lemainelibre.fr/actualite/le-mans-gilets-jaunes-une-interpellation-et-neuf-verbalisations-18-05-2019-246834


2019-05-25, APPELS samedi 25 mai, manif veille élection. prevoir procuration. manif nationales Paris. Amiens ville de naissance de Macron.

marche pour le climat le vendredi 24 mai à Lyon

Après le succès de la grève scolaire du 15 mars, le 24 mai aura lieu une grève mondiale pour la planète, à l’initiative de nombreux collectifs. Le compte à rebours est lancé pour la prochaine marche de Youth For Climate Lyon qui aura lieu le 24 mai prochain à 14h00 place Bellecour !

APPELS pour le sam 25 mai

Sur Facebook, Eric Drouet, l'une des figures des Gilets jaunes, a notamment évoqué l'idée d'une mobilisation nationale à Paris ce jour-là. Un événement Facebook a été créé, intitulé 'Acte 28, ultimatum 3 {après celui du 16 mars ou le Fouquet's a brûlé et du 20 avril}. Appel mondial à Paris. Non déclaré!". Mardi midi, 2.400 personnes se disaient prêtes à participer et 12.000 étaient intéressées ce mardi 21 mai.

Un événement prévu à Amiens, lieu de naissance d'Emmanuel Macron
D'autres Gilets jaunes veulent, eux, se réunir à Amiens, ville de naissance d'Emmanuel Macron. Une affiche circule sur les réseaux sociaux où on voit le chef de l'Etat grimé en Louis-Philippe devant la cathédrale Notre-Dame de Paris. Sur le visuel, on peut lire : "Amiens, ville natale du roi [...] On vient te chercher chez toi", allusion à une phrase prononcée par Emmanuel Macron durant l'affaire Benalla


Les principaux rendez-vous Gilets jaunes à Paris:

Lieu à préciser:
« Acte 28 Ultimatum 3 Appel Mondial A Paris ! »
Nous cherchons des précisions sur ce rv.
Facebook: total 3 900 participants + intéressés
Pages: lien, lien
Cimetière du Père-Lachaise: rendez-vous à 10h (lieu exact à préciser)
« Acte 28 Les Gilets jaunes ne lâcheront pas la démocratie! »
A l'appel de « Décla ta manif »
Trajet prévu (à confirmer): Père Lachaise > Bastille > Sacré Coeur
Facebook: total 2 000 participants + intéressés
Pages: lien
Lieu à préciser:
« Acte 28 Paris : Pour La Victoire Du Peuple ! »
Nous cherchons des précisions sur ce rv.
Facebook: total 550 participants + intéressés
Pages: lien
Les lieux de rendez-vous seront ajoutés ici au fur et à mesure

Rendez-vous national Gilets jaunes hors Paris:

Amiens: rendez-vous à 9h à la Gare d'Amiens
« Le 25 mai à Amiens : "On vient chez toi ! ". Prenons la ville à Macron »
9h: gare d'Amiens
10h: parc de la Hotoie
Facebook: total 3 600 participants + intéressés
Le 25 mai à Amiens : « On vient chez toi ! ».
Prenons la ville à Macron

RDV 9h devant la gare d'Amiens pour le début de la journée.

https://paris.demosphere.net/rv/70466

---
Actuellement, les Gilets jaunes de la Haute-Loire sont concentrés sur la grande mobilisation nationale prévue le samedi 1er juin au cœur de la cité ponote.
---

2019-05-20: interview du président du syndicat police VIGIE Langlois qui soutient les Gilets jaunes. Gaz-ta-mère soule les bleus!


Comme depuis maintenant six mois, des milliers de policiers et gendarmes ont été mobilisés le 18 mai afin d’encadrer l’Acte 27 des Gilets jaunes. Des heurts ont encore éclaté dans plusieurs villes. Sputnik France a demandé à Alexandre Langlois, secrétaire général du syndicat de police Vigi, de nous livrer son sentiment sur ce semestre en jaune.

Vitres brisées, mobiliser urbain dégradé, poubelles en flammes. Mais aussi nouvelles polémiques sur les violences policières. L'Acte 27 des Gilets jaunes, le plus faible en mobilisation selon les chiffres du gouvernement, sentait encore le soufre. Il a surtout marqué les six mois du mouvement. Le temps d'un bilan est venu. Avec du recul.

Le policier Alexandre Langlois et son syndicat Vigi ont été en première ligne durant cette période agitée. Critiquant notamment les choix faits en termes de maintien de l'ordre, son organisation et lui-même s'en sont pris à de nombreuses reprises à la chaîne de commandement de la police et à sa tête: le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. Le policier lanceur d'alerte s'est confié à Sputnik France. Avec, comme à son habitude, un dédain certain pour la langue de bois. 

Interview.

putnik France: l'acte 27 des Gilets jaunes a marqué les 6 mois de la mobilisation. Diriez-vous qu'elle a changé la France?
Alexandre Langlois: «Dans un certain sens, oui. Concernant la police, ces six mois ont été le théâtre de choses que l'on n'avait pas vu depuis très longtemps sur le maintien de l'ordre, avec notamment une escalade de la violence et un emploi massif de gaz dit lacrymogène. Sans parler du retour des "voltigeurs". Les autorités disent avoir mis en place de nouvelles méthodes de maintien de l'ordre, alors qu'elles ne font que recycler d'anciens procédés catastrophiques et l'on arrive à des choses assez graves. Autre point important: les "fake news" lancées par Christophe Castaner, qui s'emmêle souvent les pinceaux lors de ses prises de parole, avant d'être obligé de se justifier. Pour le reste et concernant les policiers, ils ont continué à faire des heures supplémentaires et à être opposés à la population. Nos collègues ont bien compris que ce gouvernement se moquait de nous. Il commence à regarder vers les retraites, il n'a pas tenu sa parole concernant les augmentations de salaire, il ne veut toujours pas discuter avec l'ensemble des policiers, nos collègues continuent de se suicider sans que rien ne soit fait pour les protéger. Ils ont donc bien compris que rien ne serait fait par ce gouvernement pour améliorer la situation.»

Sputnik France: De nouveaux heurts ont éclaté entre force de l'ordre et manifestants lors de l'acte 27. Quel est le sentiment de vos collègues par rapport au mouvement? A-t-il évolué au fil des samedis?

Alexandre Langlois: «Au début, quand c'était encore assez bon enfant, nos collègues étaient assez dubitatifs, sans trop d'avis sur la question. Ensuite, la violence perpétrée par des groupes extérieurs qui sont venus se greffer aux manifestations les a poussés à vouloir rester sur le terrain et défendre les citoyens. Le tout avec les ordres incohérents que l'on a pu recevoir et qui ont pu aboutir à des situations catastrophiques, aussi bien pour les policiers que pour les manifestants, voire pour les riverains qui n'ont rien demandé. Concernant les Gilets jaunes, dans le cas où ces derniers seraient encore maîtres de la rue et non les groupes violents et infiltrés, les policiers pourraient envisager de poser le casque et le bouclier. Malheureusement, le gouvernement a laissé ces groupes composés de black blocs et de délinquants pourrir les manifestations. Quand des individus ont ciré "suicidez-vous!" aux policiers sur la place de la République le 20 avril, le ministre de l'Intérieur s'est scandalisé. Mais la place était nassée. On aurait pu les interpeller. Cependant, les ordres n'ont pas été donnés. Si ces groupes d'extrémistes et de fanatiques qui perturbent à la fois l'expression d'un mouvement social et vont à l'encontre des forces de l'ordre étaient contenus ou interpellés, le soutien de nos collègues aux Gilets jaunes serait majoritaire.»
Sputnik France: Comment vous placez-vous sur le débat des violences policières, une polémique qui n'a fait qu'enfler depuis le début du mouvement?

Alexandre Langlois: «Il y a toujours une distinction à faire entre la violence légitime, celle dont on peut user dans le cadre de notre mission de protection des citoyens et la violence illégitime, qui doit être sanctionnée encore plus gravement que lorsqu'elle est le fait d'un civil. Le problème vient de notre ministre, qui a été dans le déni de tout ce qui a pu se passer sur le terrain et qui a nié les violences avant qu'on ne lui mette les choses sous le nez. Cela a créé des dissensions. Chez Vigi, nous avons toujours demandé à ce que les policiers soient plus blancs que blancs. Mais l'individu qui est à la tête du ministère de l'Intérieur préfère l'opacité et fait semblant de soutenir ses troupes en laissant faire tout et n'importe quoi. Tout cela a pour résultat de compliquer la tâche de tous les policiers qui veulent assurer leur mission de façon honnête et républicaine.»
Sputnik France: Votre avez alerté sur le danger potentiel de l'exposition prolongée, semaine après semaine, au gaz lacrymogène, qui touche manifestants comme policiers, passants comme journalistes. Où en êtes-vous de vos recherches?

Alexandre Langlois: «Nous continuons à creuser. D'ici quelques jours, nous publierons un document au sujet des conséquences qu'une telle exposition peut avoir à moyen et long terme. Selon nos recherches, basées sur le travail d'experts américains, ce type de gaz peut être appelé "lacrymogène" quand le taux de concentration ne dépasse pas 3% de gaz dit CS. Les grenades commandées par la France avant 2017 contenaient 15% de ce gaz. Après cela, on ne sait pas, car le gouvernement a cessé de communiquer sur le contenu de ces engins. Au-delà de 3% de gaz CS, c'est un produit qui attaque gravement la santé des gens. Une agence de l'Union européenne classe d'ailleurs l'agent CS dans les produits très dangereux. C'est une catastrophe de l'utiliser encore. Pour le moment, ce que nous avons trouvé ne va pas dans le bon sens et l'on pourrait envisager de graves conséquences sanitaires dans les prochaines années.»

Sputnik France: Votre syndicat a beaucoup fait parler de lui lors de ces six premiers mois de mobilisation. Vous-même avez été convoqué en conseil de discipline pour manquement au devoir de loyauté, notamment pour avoir dénoncé ce que vous qualifiez de dysfonctionnements majeurs au sein de la police nationale. Vous avez même interpellé le ministre de l'Intérieur sur une affaire d'agressions sexuelles perpétrées par un médecin de la police. Qu'est-ce que le mouvement des Gilets jaunes a fait apparaître du fonctionnement de la police et du ministère de l'Intérieur?

Alexandre Langlois: «Il a juste mis en exergue ce qui existait déjà. Nous avons un ministre totalement en roue libre, qui couvre tout et n'importe quoi. Avant, les choses se faisaient de manière beaucoup plus feutrée. Le gouvernement n'assumait pas de façon aussi claire de tirer sur son peuple avec du gaz et de couvrir la hiérarchie quand elle fait tout et n'importe quoi. Il y avait un minimum de décence. Quand c'était trop, les ministres revenaient à la raison. Nous sommes dans une mauvaise surenchère. Le mouvement des Gilets jaunes a permis de mettre tout cela en évidence, mais pas de le corriger. La preuve est que nous avons un ministre de l'Intérieur qui est toujours là, malgré toutes ses casseroles, malgré ses "fake news", alors que c'est son propre gouvernement qui a fait une loi pour lutter contre. Et cela n'empêche pas le Premier ministre Édouard Philippe de renouveler sa confiance à Castaner. Tout ceci est aberrant et pas vraiment républicain à notre sens.»
Sputnik France: l'acte 27 a marqué la plus faible mobilisation depuis le début du mouvement, selon les chiffres officiels. Un acte 28 est d'ores et déjà prévu le samedi 25 mai, week-end des élections européennes. Comment voyez-vous la suite du mouvement?

Alexandre Langlois: «Je ne veux pas me mettre à la place des Gilets jaunes. Vigi a toujours été solidaire du mouvement sans s'y associer officiellement, pour éviter toute polémique de récupération. Au début, les Gilets jaunes avaient réussi à obtenir une large adhésion de la population sur la thématique des taxes et du pouvoir d'achat qui touche le plus grand nombre, policiers compris. Ensuite, d'autres revendications plus clivantes ont fait leur apparition. Puis les choix faits par le gouvernement et les ordres que l'on a reçus ont fait que des éléments extérieurs type black blocs, délinquants ou criminels sont venus perturber les cortèges. Résultat: il est aujourd'hui risqué de venir manifester. Sans parler de tout ce qui a été dit par la majorité pour criminaliser les manifestants avec des phrases comme "complices des casseurs" ou Aurore Bergé qui parlait de "terrorisme urbain". Je pense que les Gilets jaunes doivent trouver d'autres modes d'expressions pacifiques de façon à faire plier le gouvernement, afin qu'il entende la colère de la rue. Le Grand débat n'a abouti sur rien comme mesures prises pour faire face à cette crise. Après les Européennes, nous espérons que le mouvement saura se structurer et s'organiser pour rassembler le plus possible. Le tout en évitant les violences et les pièges tendus par le gouvernement afin que l'on débatte sur le fond et pas sur la forme. Les policiers aussi veulent vivre mieux à la fin du mois.»

Draguignan : écroué avec un complice pour destruction de radars, un Gilet jaune a ses biens immobiliers saisis et en mandat de dépot avec casier vierge; et une nouvelle forme de répression!!!

Interpellés le 13 mai, deux Gilets jaunes ont été incarcérés pour destruction par incendie en bande organisée deux jours plus tard. La justice les soupçonne d'avoir détruit sur l'autoroute des radars, et une station essence. Le juge d'instruction requiert une saisie du patrimoine de l'un d'eux.

Le 13 mai dernier, deux Gilets jaunes ont été interpellés, à l'issue d'une enquête de la brigade de recherches de Draguignan menée dans le cadre d'une information judiciaire selon nos confrères de l'hebdomadaire Le Point.
Il s'agissait d'identifier les responsables de la destruction de radars automatiques et d'une station-service situés sur l'autoroute A8, dans le département du Var, entre le 26 décembre et le 8 mars. Vidéo-surveillance, relevés d'ADN, téléphonie, géolocalisation, tout a été utilisé pour permettre cette identification.

À l'issue de leur garde à vue, les deux hommes ont été mis en examen et placés en détention provisoire.
Par aileurs, le juge d'instruction a requis auprès du parquet la saisie à la valeur du patrimoine de l'un des Gilets jaunes, estimée à 175 000 euros. Il est propriétaire de trois appartements achetés à crédit.


https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/var/draguignan/draguignan-ecroue-complice-destruction-radars-gilet-jaune-ses-biens-immobiliers-saisis-1672411.html


il faut écouter son avocat. C'est incroyable le niveau de répression:



dimanche 19 mai 2019

un "leader" lyonnais du mouvement des Gilets jaunes arrêté. convoqué le 18 juin au tribunal pour « recel de vol aggravé, organisation de manifestations non déclarées, apologie de crime, outrage à agent de la force publique, enregistrement et diffusion d’images violentes ».


Un quadragénaire de Vaulx-en-Velin Gilet jaune a été arrêté mardi par les policiers pour une série d’infractions.

Il lui est reproché d’avoir exposé sur les réseaux sociaux un menu dérobé au restaurant parisien « Le Fouquet ‘s » lors des événements du samedi 16 mars qui entraînaient l’incendie partiel de l’établissement des Champs-Elysées. L’enquête de police a prouvé qu’il était bien à Paris ce jour-là.


On lui reproche également d’avoir déclaré sur les réseaux sociaux « souhaité pour le chef de l’Etat un destin similaire à celui du président Kennedy ». Troisième infraction : le 1er mai, il a filmé et relayé la vidéo d’un policier victime d’un jet de cocktail Molotov à Lyon.

Placé en garde à vue, le Vaudais a nié l’apologie de crime

Le 8 mai, à l’issue de sa comparution immédiate et sa condamnation à 3 mois d’emprisonnement pour outrage et participation à une manifestation non autorisée, il outrageait les policiers sur Facebook. Enfin, il aurait organisé six manifestations non déclarées entre les 26 mars et 15 avril à Lyon et Saint-Cyr-au-Mont-d’Or.

Placé en garde à vue, le Vaudais a nié l’apologie de crime, le recel, expliquant avoir obtenu la photo du menu du Fouquet’s par un tiers mais a reconnu l’organisation de trois manifestations ainsi que la diffusion des images violentes.

Âgé de 48 ans, il sera convoqué le 18 juin au tribunal pour « recel de vol aggravé, organisation de manifestations non déclarées, apologie de crime, outrage à agent de la force publique, enregistrement et diffusion d’images violentes ».

Ref

https://www.leprogres.fr/rhone-69-edition-lyon-metropole/2019/05/16/un-gilet-jaune-arrete-il-detenait-un-menu-du-fouquet-s-et-avait-souhaite-la-mort-de-macron-il-avait-deja-ete-condamne-en-mai-a-3-mois-de-prison-pour-outrage-et-participation-a-une-manifestation-non-autorisee

31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...