Le procès a été reporté à la demande de la défense, qui n’a toujours pas reçu le dossier d’accusation, a précisé Me Pascal Nakache, qui défend cette quinquagénaire, présidente de l’association Handi-social et passionaria des «gilets jaunes» toulousains.
Odile Maurin, qui se déplace en fauteuil électrique, mène depuis plusieurs mois des actions coups de poing contre la loi Elan qui restreint notamment la proportion de logements accessibles aux handicapés dans le neuf.
Depuis décembre, elle participe également activement aux manifestations des «gilets jaunes» dans la ville rose et doit répondre de faits qui ont eu lieu le 30 mars.https://www.liberation.fr/depeches/2019/05/16/gilets-jaunes-un-fauteuil-roulant-est-il-une-arme-proces-reporte-au-11-octobre_1727397
«Ce jour-là, la police nous a empêchés de poursuivre notre marche alors que le cortège était totalement pacifique», a-t-elle indiqué à l’AFP, déplorant l’usage par les forces de l’ordre «de grenades lacrymogènes et du canon à eau».
L’activiste, qui avait alors décidé de bloquer seule le canon à eau de la police en interposant son fauteuil, a découvert avec stupéfaction dans sa convocation qu’elle était poursuivie pour avoir «volontairement commis des violences» sur deux policiers, «avec l’usage d’une arme» qui n’est autre que «son fauteuil roulant», a précisé l’avocat.
Très active sur Facebook, elle est par ailleurs accusée d’avoir outragé la commissaire qui commandait le dispositif de maintien de l’ordre le 30 mars, et dont elle avait publié la photo dans un post.
Plusieurs qualifications visent la présidente d'Handi-social, Odile Maurin. Outrage, c'est relativement "classique". En revanche, une autre poursuite est moins "habituelle". Odile Maurin va comparaître pour des violences envers des policiers "avec usage et menace d'une arme". L'arme en question a 4 roues. Il s'agit d'un fauteuil roulant.
La chute d'un policier
Odile Maurin reconnaît la chute d'un policier. Une chute intervenue, pendant une manifestation, lors d'une évacuation manu militari par les forces de l'ordre. Mais, pour la militante handicapée, la sortie de route est liée à une seule chose : la conduite de l'un des fonctionnaires. Un CRS aurait actionné le joystick du fauteuil. L'avocat de la militante, Me Pascal Nakache précise :" Madame Maurin a été bloquée par la police et, ne voulant pas forcer le passage, a cherché à plusieurs reprises à contourner les policiers. A ce moment là, un policier a manipulé le joystick ou le bras de Madame Maurin faisant accélérer et dévier brutalement le fauteuil, qui a fini sa course dans un véhicule de police fasisant tomber au passage un policier".
Odile Maurin affirme disposer de videos confirmant sa version des faits.
Le fauteuil n'est pas le seul véhicule en cause. Mais celui-ci appartient au service public. Odile Maurin est accusée d'avoir entraver la circulation d'un camion à eau.
L'entrave d'un camion CRS
Pour Odile Maurin, rien à voir avec un véhicule de pompiers. Il s'agit d'un camion à eau, utilisé par les CRS pour le maintien de l'ordre. En revanche, le Parquet considère que la manifestante a "entravé volontairement l'arrivée des secours...en se positionnant devant un camion à eau, l'empêchant de poursuivre son action en vue de stopper un incendie".qq vidéos de notre GJ bien aimée
Certains anti-GJ ont dit qu'elle était ceci cela.
La preuve que c'est faux voici une autre personne moins connue en fauteil violentée à Toulouse:
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