article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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dimanche 29 décembre 2019

compte-rendu acte 59 samedi 28 dec 2019, et révélations des affaires macronies

Mon objectif : 
montrer ce que les médias ne montrent pas
et essayer de comprendre
la politique des 3P
 Pourissement
ré-Pression 
Prison
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un dessin d'enfant gilet jaune

Depuis Macrotte ministre puis président, c'est  100 000 000 000 (cent milliards) d’euros du CICE. Que sont-ils devenus ? car même en retenant le chiffre fantaisiste d’un million d’emplois créés, cela fait cher le CDD hyper-fexible.
Depuis cinquante-neuf semaines, les Gilets Jaunes dénoncent tout cela —malgré les insultes et les attaques infondées et répétées, on est toujours là—, rejoints depuis trois semaines par de nombreux autres manifestants, fonctionnaires, salariés, retraités, étudiants, chômeurs, hospitaliers, avocats, dans la contestation de ce système capitaliste inhumain aux mains des banques.
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TOUS sur les champs pour le nouvel AN JAUNE
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Paris


Les gilets jaunes se rassemblent place de la Bourse pour l'acte 59 | AFP Images

Les "gilets jaunes" se rassemblent place de la Bourse à Paris à l'occasion de l'acte 59 du mouvement. Ils se sont place de la République puis rejoindre la manifestation des cheminots en grève contre la réforme des retraites qui part de la gare du Nord.

Un moment les CRSde la compagnie C3 ralentissent la manif déclarée et bloquent puis tapent.
Faouzi Lellouche relate l'altercation 
entre les forces de l'ordre et le Gilet jaune Jérôme Rodrigues. 

Jérôme Rodrigues a été blessé encore à l'oeil par un coup de bouclier.
Altercation entre la police et Jérôme Rodrigues : «Ils savaient que c'était lui»...

une video de la violence CRS contre un GJ notoire



le contexte et une vue d'ensemble des CRS partout
Éborgné par un tir de LBD en janvier dernier, dans les premiers mois de la crise des gilets jaunes, Jérôme Rodrigues s'est joint ce samedi au cortège de manifestants s'opposant à la réforme des retraites. 
Une figure des gilets jaunes notoire à participer à la manifestation parisienne de ce samedi contre la réforme des retraites, Jérôme Rodrigues a été légèrement blessé à l'œil ce samedi.

La scène s'est déroulée boulevard Magenta. Alors qu'il discutait avec des CRS, Jérôme Rodrigues a été touché par le bouclier d'un membre des forces de l'ordre. La rangée de CRS qui précédait les manifestants s'est arrêtée et Jérôme Rodrigues, qui marchait en tête, a reçu un coup de bouclier. L'homme a été atteint à l'arcade droite, soit celle de l'œil qu'il a perdu en janvier dernier, durant les premiers mois de mobilisation des gilets jaunes, puis gazé à la bonbonne à main...

Selon plusieurs témoignages recueillis sur place, les esprits se sont échauffés. Des insultes ont été proférées et les policiers ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule. Jérôme Rodrigues aurait été "incommodé par le gaz". Il s’est écroulé avant d’être pris en charge pour soins par des "street medics".

"Qu'est-ce que je leur ai fait ? Je prône le pacifisme. Je demande à ce qu'on manifeste (...), la police mutile", a déclaré à la presse après l'incident Jérôme Rodrigues, légèrement blessé au coin de son oeil invalide.

À l'heure actuelle, le manifestant porte un bandage à l'œil, près duquel se trouve désormais une plaie saignante. Jérôme Rodrigues a par ailleurs réintégré le cortège parisien, dirigé par des syndicalistes.

les 2 manif se rejoignent, ~2000GJ qui chantent à fond +5000 syndic




Policiers matraquent 2 jeunes filles gilet jaune très violemment sans raison


Tensions près du centre Pompidou

Près du centre Georges-Pompidou, devant le théâtre du Renard des manifestants, encagoulés, ont ensuite dressé des barricades avec des barrières de chantiers et mis le feu à des poubelles.

Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour répliquer à des jets de projectiles et dégager les barricades.

Les forces de l'ordre ont également utilisé des drones pour visualiser les mouvements de foule dans les rues étroites entre le centre Pompidou et l'hôtel de ville.


qq feux,
"on est là"


Pour un joyeux noël, un GJ lance un sapin sur les forces de l'ordre ! 
Manif Gilets Jaunes Acte 59



La situation semblait revenue à la normale vers 16 heures alors que les manifestants arrivaient en nombre place du Châtelet, où ils se sont finalement dispersés. Six personnes ont été interpellées, selon la préfecture de police.


et 4h30 de video complète


Ailleurs en France GJ+syndicats

Ailleurs en France, la mobilisation contre la réforme des retraites a rassemblé quelque 900 manifestants à Nancy (Meurthe-et-Moselle), selon l'Est Républicain. Des manifestants ont été repoussés par les forces de l'ordre place de la République.

Une centaine de manifestants se sont par ailleurs rassemblés à Saint-Etienne et dénombré 500 par préfecture.

A Aulnoye-Aymeries (Nord), environ 500 personnes ont défilé, selon SUD-Rail. « Pour un week-end en période de fêtes, c'est pas si mal que ça », a réagi Marc Lambert, délégué de ce syndicat, qui « attend que tout le monde s'y mette, et pas seulement les cheminots, pour obtenir le retrait de la réforme».

À Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), ils étaient 1100 selon la police, 2200 d'après les syndicats. Venu de Dax (Landes), Gilberto, 58 ans et « au chômage depuis 4 mois », s'interroge : « Est-ce que notre société veut s'occuper des vieux, leur donner une fin de vie décente? Notre modèle de société fait qu'il y a des gens qui crèvent de faim et, moi, c'est quelque chose que je ne peux pas supporter ». 

En Bretagne, des mobilisations importantes ont eu également eu lieu à Saint-Brieuc et à Carhaix, selon Ouest-France. 

À Bordeaux, « au moins 200 personnes » étaient présentes au départ de la manifestation, rapporte France Bleu Gironde.

LYON

~70 GJ ont tenté de se rassembler en début d'après midi place Bellecour, dans le centre de Lyon. La police a verbalisé six personnes.
 Aucun gilets jaunes sur les épaules des manifestants, seuls un brassard par-ci ou un casque de moto par là affichaient du jaune.

La police est rapidement intervenue pour empêcher tout regroupement. Elle a également procédé à plusieurs verbalisations en rapport avec l'interdiction de manifester prononcée par le préfet. Les personnes verbalisées se voient citées à comparaître devant le tribunal.

Dispersés en petits groupes de 2 à 4 personnes aux quatre coins de la place, les manifestants ont crié à tout de rôle des slogans hostiles à la police...

MONTPELLIER




TOULOUSE


AMIENS

Syndicats et gilets jaunes en soutien aux cheminots dans la gare d'Amiens

Valence

Nancy


Marseille

(là c'était le 5dec)

Montargis

On se baladait et tout à coup on était bloqué d
ans un magasin par les gilets jaune qui eux étaient déviées par les crs.
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Les Ferracci, Macron et les affaires; et un "nouveau FLNC jaune"

Pierre Ferracci, né en 1952, est un dirigeant français corse (de Suartone Corse-du-Sud), expert en politique sociale et dirige le groupe de conseil Alpha qu'il a fondé (a participé à la « commission Attali » ). Il est président du Paris Football Club depuis 2012...
Il est également le père de Marc Ferracci, brillant économiste anti-social/libérae et ami très proche d’Emmanuel Macron (ils ont été témoins de mariage l’un de l’autre).
Et sa belle-fille Sophie fut chef de cabinet de M. Macron quand il était ministre de l’économie, puis de la ministre de la santé et des solidarités, Agnès Buzyn.
Marc et Sophie Ferracci, le couple stratégique de la campagne d’Emmanuel Macron (https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/04/26/marc-et-sophie-ferracci-les-epoux-strateges-de-la-campagne-d-emmanuel-macron_5117922_4854003.html)
C'est une des branches visibles de l’oligarchie de la Macronie. Ferracci est « pote avec Jacques Attali, Alain Minc, Christine Lagarde, Benoît Hamon, François Hollande et bien d’autres » (Le Canard enchaîné, 18/12/2019).

Après c'est la "justice" du continent qui va essayer de masquer les fraudes de cette famille proche de Macron et empêcher la destruction de villas+piscine construites de manière illégale

Edifiées en 2013 près de son village natal il a deux villas de plus de 300 mètres carrés chacune, ainsi qu’une piscine, sur un terrain dominant la superbe anse de Rondinara, une des plus belles plages d’Europe.

Le 8 février 2016  pour la construction illégale de magnifiques villas à proximité de la baie de Rondinara, la société civile immobilière de Pierre Ferracci (Tour de Sponsaglia) est condamnée par le tribunal correctionnel en première instance, à 1 000 000 €, la peine maximale pour ce type d'infraction.

Le 6 juillet 2017, la cour d’appel de Bastia confirme le jugement de première instance en ne demandant pas la démolition des constructions ; elle ne se prononce pas sur l’amende, puisque Pierre Ferracci n’a pas fait appel31.

La décision de la cour de cassation du 19 mars 2019 pour les villas Ferracci à Bonifacio délivre un autre message : une amende d'un million d'euros ne dédouane pas d'un permis illégal. Le principe de réparation intégrale des espaces naturels est supérieur. La plus haute juridiction a annulé l’arrêt de la cour d’appel de Bastia lui reprochant notamment de ne pas avoir ordonné la remise en état de la zone où ont été construites les deux villas. Une zone classée remarquable.
Le dossier a été renvoyé devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence, l’association U Levante peut donc redemander la démolition des bâtiments. Le jugement est prévu dans >trois ans...

Le 20 décembre 2019, les villas "Ferracci" sont la cible d'un attentat aux bouteilles de gaz. BOUM

Le 23 decembre 2019 attentat revendiqué par le FLNC.
Il s'agit de la première action violente assumée par ce groupe nationaliste corse depuis qu'il a annoncé s'engager dans un « processus de démilitarisation », en mai 2016.
Une forme de justice corse style "gilets ultra-jaunes"; enfin elles sont "démolies"!

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Et les riches de + en + riches: 2 exemples

A quelques jours du passage à 2020, le S&P500, le Dow Jones et le Nasdaq affichent des hausses annuelles de 29%, 23% et 36%. Les cours ont été soutenus par la croissance et par la politique accommodante de la banque centrale.
Le Nasdaq a franchi la barre symbolique des 9.000 points jeudi soir, pour la première fois de son histoire.

Comment Arnault est devenu le plus riche du monde, devant Bezos et Gates
Une affaire en or: en rachetant, pour 16,2 milliards de dollars, le joaillier américain Tiffany, l'homme d'affaires français Bernard Arnault serait devenu l'homme le plus riche du monde, selon Challenges.
Il était jusqu'ici, cette année, à la quatrième place du célèbre classement Forbes des plus grandes fortunes du monde, publié en mars dernier. Avec ses 76 milliards de dollars, il se trouvait encore derrière Jeff Bezos (1er avec 131 milliards de dollars), Bill Gates (2e avec 96,5 milliards), et Warren Buffett (3e, avec 82,5 milliards).

Sauf que... D'abord, Jeff Bezos a divorcé, cet été. Une séparation qui lui a coûté... 38 milliards de dollars! Si l'action d'Amazon s'est, depuis, envolée, son emblématique patron a tout de même perdu quelques plumes dans l'affaire. Il dispose désormais d'une fortune de 108,3 milliards de dollars.
pour voir l'évolution des milliardaires; voir ce système
https://public.flourish.studio/visualisation/1003524/

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Une chanson pour la fin


Le fric se ramasse à la pelle
Sitôt qu’on devient président
Et les poings levés vers le ciel, à genoux
Les petits fainéants
Avant de fermer les paupières
Font une dernière prière
Petit Papa Macron
Arrête de prendre mon pognon
Pour le filer aux grands patrons
Je crois bien qu’tu m’prends pour un con
Fais gaffe, ça va partir
On va tout te démolir
Un jour, tu t’en mordras les doigts
Quand on va te virer de là
Il me tarde tant que la France se lève
Et commence enfin à lutter
Qu’elle fasse des manifs et des jours de grève
Ça va finir par péter
Petit Papa Macron
Arrête de prendre mon pognon
Pour le filer aux grands patrons
Je crois bien qu’tu m’prends pour un con

Tes lois scélérates sont passées
Nous étrangler, c’est ton credo
Tu fais voter tes députés
Comme un seul homme, ces godillots
Tu dis « mon peuple », tu t’en grises
Mais on sait que tu nous méprises

Va falloir descendre de ton beau nuage
Viens par là, entendre raison
Tu vas prendre quelques claques au passage
Et on d’mand’ra pas pardon

Petit Emmanuel
Arrête de prendre mon oseil
Pour le filer aux grands patrons
Je crois bien qu’tu m’prends pour un con

samedi 28 décembre 2019

préparation acte 59 sam 28 dec et dim 29dec. cabane GJ haute loire brûlée à Noel! et news et une bonne rigolade des slogans de la LREM eux municip


En introduction de ce post, mon avocat m'a prévenu hier vendredi 27dec que les 4 anti-GJ qui avaient cramé le rond-point de Méons le sam 5janv et m'avaient cramé aussi à l'essence n'ont pas demandé de recours ni d'appel...

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Interdiction sur LYON et GIVORS



ATTENTION samedi dernier, pleins de GJ ont eu 135euros d'amende sur la place bellecour. La dernière fois c'était la première fois qu'une partie de la place bellecour était interdite et ils recommencent!


Alors qu'une nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites a été la Part-Dieu le vendredi 27dec, le préfet du Rhône et de région a annoncé, par communiqué, la mise en place de périmètres d'interdiction de manifestation ce week-end -samedi 28 et dimanche 29 décembre 2019).

"Depuis plusieurs mois, des manifestations revendicatives se déroulent dans le centre-ville de Lyon ainsi qu’aux abords de certains pôles de commerce et de loisirs. Ces manifestations ont régulièrement fait l’objet de scènes de violences et ont engendré de nombreux troubles à l’ordre public.

En parallèle, l’hyper-centre de Lyon et les zones commerciales connaîtront une affluence importante ce week-end, en période de fêtes de fin d’année et d’ouverture des commerces le dimanche.

Afin de prévenir les dégradations et les violences de certaines personnes présentes dans les cortèges dans des zones très fréquentées, Pascal Mailhos, préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, préfet du Rhône, a pris des arrêtés interdisant tout défilé ou rassemblement revendicatif .

Voici les périmètres concernés

Samedi 28 décembre
A Lyon:
le samedi 28 décembre 2019, à Lyon, de 8 heures à 22heures dans les périmètres suivants :
Périmètre 1 dit « Presqu’Île » : la rue du Puits Gaillot, la place des Terreaux, la rue d’Algérie, le quai Saint Vincent, le quai de la Pêcherie, le quai Saint Antoine, le quai des Célestins, le quai Tilsitt, la rue Antoine de Saint Exupéry, la chaussée Sud Bellecour, la rue Victor Hugo, la chaussée Sud Bellecour, la place Antonin Poncet, le quai Gailleton, le quai Jules Courmont et le quai Jean Moulin. Les quais Saint-Vincent, de la Pêcherie, Saint Antoine, des Célestins, Tilsitt, Gailleton, Jules Courmont, Jean Moulin sont exclus de ce périmètre.
Périmètre 2 dit « Part-Dieu » délimité par l’angle de la rue Garibaldi et du cours Lafayette, rue Garibaldi, rue du Docteur Bouchut, rue du Lac, rue Desaix, boulevard Marius Vivier-Merle, avenue Georges Pompidou, rue de la Villette et cours Lafayette. La rue Garibaldi est exclue de ce périmètre.
Périmètre 3 dit « Confluence » délimité par le quai Rambaud, la rue Montrochet, le cours Charlemagne et le cours Bayard. Le cours Charlemagne est exclu de ce périmètre.

A Givors

le samedi 28 décembre de 8 heures à 20 heures dans le périmètre délimité par les voies suivantes:
route Rive de Gier du numéro 1 à l’intersection avec le chemin de St Martin de Cornas, échangeur et rond-points de Givors ouest-10, rue de la Démocratie, rue de la Paix, rue de Montrond, rue Fleury Neuvesel, rue du Moulin, rue et impasse Platière, échangeur Givors centre 9.1, rue des Tuileries, promenade Thorez, rue Victor Hugo, échangeur et rond-point Givors centre commercial 9.3 (ensemble des voies elles-mêmes comprises dans le périmètre).

Dimanche 29 décembre

A Lyon
de 8 heures à 22heures, dans les périmètres suivants :

Périmètre 1 dit « Presqu’Île » : la rue du Puits Gaillot, la place des Terreaux, la rue d’Algérie, le quai Saint Vincent, le quai de la Pêcherie, le quai Saint Antoine, le quai des Célestins, le quai Tilsitt, la rue Antoine de Saint Exupéry, la chaussée Sud Bellecour, la rue Victor Hugo, la chaussée Sud Bellecour, la place Antonin Poncet, le quai Gailleton, le quai Jules Courmont et le quai Jean Moulin. Les quais Saint-Vincent, de la Pêcherie, Saint Antoine, des Célestins, Tilsitt, Gailleton, Jules Courmont, Jean Moulin sont exclus de ce périmètre.
Périmètre 2 dit « Part-Dieu » délimité par l’angle de la rue Garibaldi et du cours Lafayette, rue Garibaldi, rue du Docteur Bouchut, rue du Lac, rue Desaix, boulevard Marius Vivier-Merle, avenue Georges Pompidou, rue de la Villette et cours Lafayette. La rue Garibaldi est exclue de ce périmètre.

A Givors

de 8 heures à 20 heures dans le périmètre délimité par les voies suivantes :

route Rive de Gier du numéro 1 à l’intersection avec le chemin de St Martin de Cornas, échangeur et rond-points de Givors ouest-10, rue de la Démocratie, rue de la Paix, rue de Montrond, rue Fleury Neuvesel, rue du Moulin, rue et impasse Platière, échangeur Givors centre 9.1, rue des Tuileries, promenade Thorez, rue Victor Hugo, échangeur et rond-point Givors centre commercial 9.3 (ensemble des voies elles-mêmes comprises dans le périmètre).

"Le préfet appelle par ailleurs à la vigilance et au sens des responsabilités de chacun. Il convient de respecter l’itinéraire des manifestations déclarées et de s’éloigner de toutes les personnes commettant des actes violents ou délictueux."

VOIR LES ARRETES

http://www.rhone.gouv.fr/Actualites/PERIMETRES-D-INTERDICTION-DE-MANIFESTATION-LES-SAMEDI-28-ET-DIMANCHE-29-DECEMBRE-2019
https://twitter.com/prefetrhone

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A st-é, comme d'hab

Paris

Manifestation à Paris des Gilets jaunes
Acte 59

Principaux rendez-vous Gilets jaunes:
Place de la Bourse: rendez-vous à 11h, départ à 11h30 (ou 12h)
« Acte 59 : ralliement général, tous ensemble »
Trajet: Place de la Bourse > République > Gare du Nord
Jonction à Gare du Nord avec la manifestation intersyndicale retraites


Face à la répression:
Coordination antirépression Paris-IdF:
Interpellation, violences policières, proches sans nouvelles:
Numéro d'urgence: 07 52 95 71 11
Non urgent: stoprepression@riseup.net

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la cabane des Gilets jaunes érigée à côté du giratoire des Fangeas, à Solignac-sur-Loire, a été détruite en 2 fois par un incendie le mardi 24 dec. 



Incendie qui a tout l'air d'être criminel.
En ce mardi matin, une poignée de Gilets jaunes se sont rassemblés sur le terrain qu'ils occupent depuis plusieurs mois, à côté du giratoire des Fangeas, à Solignac-sur-Loire. Ils sont "les bâtisseurs" de la jolie cabane. Ou plutôt, ce qu'il en reste.

La veille, dans la nuit noire, la maisonnette au bord de la nationale a été détruite par un incendie. Les sapeurs-pompiers ont été appelés à deux reprises pour éteindre les flammes : à 20 h 45 d'abord, puis sur les coups de 22 heures.

La première fois, le feu a pris sur les palettes stockées à proximité de la cabane. Le sinistre, bien qu'éteint par les soldats du feu, a repris de plus belle une heure plus tard. A l'arrivée des secours, la cahute était, cette fois, totalement embrasée. Elle a été réduite en poussière.

"C'est la deuxième fois qu'elle est détruite", déplorent les bâtisseurs venus constater l'ampleur des dégâts mardi 24 décembre, au lever du jour. S'ils ne soupconnent personne en particulier, ils en sont sûr, l'incendie est "criminel".

Reconstruire ? Les Gilets jaunes l'envisagent. Ils devaient en discuter ensemble, mardi matin. Mais ça ne se fera pas aujourd'hui. En ce jour de fête, comme beaucoup d'autres Français, ils avaient "d'autres projets" sur le feu...

ON LACHE RIEN!
ON VOUS SOUTIENT LES GJ de Haute-Loire

https://www.leveil.fr/solignac-sur-loire-43370/actualites/gilets-jaunes-la-cabane-des-fangeas-a-solignac-sur-loire-a-brule-dans-la-nuit_13713466/
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« Gilets jaunes » à Nancy : condamné à Trois ans  de prison ferme pour un manifestant GJ papa d'un nourrisson...

L’année s’achève sur une peine de prison ferme pour ce « gilet jaune ». L’homme de 35 ans, accusé d’avoir blessé trois policiers avec un engin explosif lors d’une manifestation à Nancy en décembre 2018, a été condamné vendredi 27 décembre par le tribunal correctionnel de Nancy à 3 ans et demi de prison, dont 6 mois avec sursis. Il a également été reconnu coupable d’avoir dégradé deux radars en Meurthe-et-Moselle, avec un second prévenu, âgé de 31 ans. Ce dernier a été condamné à quatre mois avec sursis.

« Il s’agit de jeunes gens normaux, qui, très rapidement, se sont radicalisés » et pour qui le mouvement de protestation sociale « était l’occasion de faire n’importe quoi », a relevé le procureur, François Pérain. Suite à ces incidents, l’enquête s’était intéressée au trentenaire après son contrôle, en possession notamment de pétards et d’artifices de type mortier, le 29 décembre 2018 lors d’une nouvelle manifestation de « gilets jaunes ». Condamné à huit mois de prison pour ces faits, il doit être rejugé prochainement en appel.

A l’audience, le prévenu, autoentrepreneur dans la réparation de deux-roues et père d’un nourrisson, a nié les faits. Craignant que son client soit « un bouc émissaire », son avocate a demandé la relaxe, sauf pour la fabrication de l’engin explosif. Du matériel pour la confection de bombes artisanales avait été saisi lors de perquisitions.

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La répression s'intensifie, je donne que cet exemple:

Nîmes : le gilet jaune notoire très actif Roland Veuillet remis en liberté sous contrôle judiciaire


Roland Veuillet a été remis en liberté sous contrôle judiciaire ce jeudi. Ce gilet jaune nîmois a obligation de pointer tous les deux jours en semaine et le samedi. Il lui est également interdit de sortir du département et de manifester jusqu’au jour de son procès, prévu le 9 janvier.
"Fatigué, très amaigri mais toujours aussi déterminé !" C'est ainsi que Maître Ottan, l'avocat de Roland Veuillet, décrivait son client, ce jeudi soir.

Incarcéré depuis le 12 décembre dernier pour outrage aux forces de l'ordre et à la justice, ce gilet jaune très actif dans le mouvement à Nîmes a perdu une douzaine de kilos derrière les barreaux en faisant une grève de la faim.
Libéré, il devra néanmoins se présenter à la gendarmerie tous les deux jours en semaine et le samedi.
Il lui est également interdit de sortir du département et de manifester jusqu’au jour de son procès, prévu le 9 janvier.

La justice lui reproche plusieurs faits comme des manifestations illégales, entrave à la circulation sur des ronds points, outrages, rébellion, tentative d'intimidation sur les forces de l'ordre....

Lui estime plutôt être dans le viseur de la police. Son comité de soutien parle de "procès politique".

Le mardi 26 novembre à midi, Roland Veuillet avait contacté la rédaction de France 3 Occitanie car il avait eu la surprise de trouver la porte de son appartement barrée par des planches de bois en rentrant chez lui.

Je n’étais pas chez moi la veille au soir, j’ai d’abord cru à un cambriolage alors j’ai sonné chez mon voisin et c’est lui qui m’a expliqué que c’était des policiers. Ils sont venus perquisitionner à 6h du matin, nous déclarait-t-il. Tout est sens dessus–dessous chez moi. Je ne comprends pas pourquoi la police ne m’a pas prévenu en voyant que je n’étais pas chez moi. J’aurais pu revenir et leur ouvrir la porte.
J’ai porté plainte auprès du procureur de la République de Nîmes contre un policier très agressif envers des manifestants. J'ai demandé à sa hiérarchie policière de sanctionner ce fonctionnaire. Le commissariat a mes coordonnées, je me suis toujours rendu à leurs convocations, alors cette façon de perquistionner est une mesure d’intimidation à mon encontre.

Contacté, le procureur de la République de Nîmes, Eric Maurel, nous avait confirmé il y a quelques jours qu’il y avait bien une procédure en cours contre Roland Veuillet et que cette perquisition avait été réalisée "très probablement dans ce cadre de cette procédure et que des policiers avaient porté plainte contre Roland Veuillet."

Prochain épisode, le 9 janvier 2020 au tribunal correctionnel de Nîmes.

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bcp de GJ ont fêté Noel sur des rond-point

exemple; Les Gilets jaunes périgourdins fêtent noël sur un rond point à Périgueux
Une vingtaine de Gilets jaunes ont passé le réveillon de noël, ce mardi 24 décembre, sur un rond point à Périgueux. Ils ont partagé une soupe et des toasts avant de se donner rendez vous le 9 janvier pour une nouvelle manifestation contre la réforme des retraites.
Enfants, parents, retraités, salariés, fonctionnaires se sont réchauffés autour d'un feu d'appoint. Ils ont partagé des amuse-bouche, de la soupe et de quoi trinquer pour ce réveillon particulier. Pour Marie, enseignante à Périgueux, cette soupe populaire est tout un symbole. Elle montre que le mouvement n'est pas mort et qu'une communauté s'est créée avec des liens forts.

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Les forces de l'ordre au bout du rouleau aussi à St-Etienne

Sous-effectifs et rappels fréquents: les policiers de la Loire en surmenage
Sur le millier d’agents qui compose la délégation départementale de sécurité publique (DDSP) de la Loire, de très nombreux policiers sont en arrêt de travail. Les syndicats dénoncent le manque de fonctionnaires et les changements d’horaires à la dernière minute.


le 5dec2019, le "99" célèbre pour ces belles gardes-à-vues.
et sa cellule "gilet jaune" de la sureté nationale
avec les 2 enqueteurs...

En interne, on évoque même le chiffre de 40 arrêts de travail en ce moment. Une situation que suivent de près les délégués syndicaux dans le département. « Oui, il y a beaucoup d’arrêts en ce moment. C’est un engrenage. Il y a des rappels incessants, les horaires sont décalés au dernier moment. C’est difficile d’organiser une vie familiale quand le vendredi, on vous dit que vous devez changer vos horaires le samedi » déplore Ghislain Micol, secrétaire départemental de l’UNSA Police 42.
es organisations syndicales s’unissent pour dénoncer un manque d’effectif et la multiplication des efforts des sur la durée. « La gestion humaine n’est pas bonne. Ce sont toujours les mêmes qui sont rappelés comme la section intervention ou le groupe de sécurité de proximité. La souplesse, on peut l’accepter un moment mais là, ça dure », poursuit le délégué qui certifie toutefois que le dialogue avec la direction n’a jamais été rompu à ce sujet.

Début décembre, une cinquantaine de policiers s’étaient mobilisés devant le commissariat du cours Fauriel à Saint-Étienne. En distribuant des tracts sous forme d’amende, ils dénonçaient la dégradation de leurs conditions de travail dont des locaux vétustes et la baisse des effectifs. « Pour le moment, les collègues ont besoin de repos et de retrouver une structure familiale cohérente » conclue Ghislain Micol.

Contactée par des journalistes, la direction départementale de la sécurité publique n’a pas souhaité s’exprimer.

« On ressent une haine anti-flic très profonde »

Surcharge de travail, stress, insécurité et vie privée bouleversée : sept policiers ligériens expérimentés ont accepté de témoigner anonymement de leur quotidien pour tirer la sonnette d’alarme.

faut pas nous gazer, nous frapper, nous crever les yeux, nous castrer, nous mettre en GAV pour rien, nous pîquer nos gilets jaunes, nous détruire nos cabanes...
battez en retraite!
qui sème la Haine, la récolte!

retraites policiers

RETRAITES – En visite officielle en Côte d’Ivoire, le président de la République a assuré que les militaires ne seraient pas touchés par la réforme des retraites, au même titre qu’une majorité de gendarmes. Des propos qui ont attisé la colère des syndicats de police, qui y voient un "mépris".

Rassurer les uns sans froisser les autres, telle était la volonté d’Emmanuel Macron devant les militaires, samedi en Côte d’Ivoire, en évoquant la réforme des retraites. Pari manqué. En assurant aux militaires et aux gendarmes qu’ils ne seraient pas concernés par la réforme, le chef de l’État s’est attiré les foudres des syndicats de police. "Alliance Police Nationale et l’UNSA Police rappellent que les policiers exercent un métier difficile avec le risque létal tout autant que les gendarmes, et qu’à ce titre ils doivent légitimement être considérés de la même manière", ont dénoncé les deux syndicats dans un communiqué publié samedi.
Lors de son discours prononcé pour le Noël des troupes dans le camp de Port-Bouët, en Côte d’Ivoire, ce week-end, Emmanuel Macron avait déclaré que "quand on est militaire, on ne touche pas la retraite, on a une pension, c’est différent", laissant entendre qu’ils ne seraient pas concernés par la réforme. Plus tôt dans la semaine, la ministre des Armées Florence Parly avait assuré aux gendarmes "qu’aucun sous-officier ne basculerait dans le régime universel".
Alors qu’ils avaient obtenu des avancées il y a quelques semaines, notamment le maintien de leur régime dérogatoire dans le régime universel, les policiers remettent désormais en doute la volonté du gouvernement sur leur situation. "Nous demandons à être traités sur le même pied d’égalité que nos collègues militaires et gendarmes", continue Stanislas Gaudon, qui menace d'un nouveau mouvement de protestation. "Il est clair que s’il n’y a pas de réponse favorable et rapide à notre demande, nous allons reprendre les actions : absence de PV, fermeture symbolique des commissariats, contrôles renforcés...", prévient-il. Plusieurs syndicats de police appellent d’ailleurs l’ensemble des organisations représentatives à se réunir en intersyndicale le lundi 6 janvier prochain.

Les anti-GJ , un exemple


Alors que les gilets jaunes, CGT, sud rail, bloquaient la base d'Intermaché 
à Anais en Charente le lundi 23 décembre 2019, 
un chauffeur routier tente d'écraser un groupe de Gilets Jaunes situés sur la route. 
Face à ce chauffard un gendarme à du dégainer son arme à feu. 
Voici les images. Le Média Indépendant.

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ATTENTION

La vitesse sera modulée sur l'A72 à partir du 23 décembre

Au total, 84.000 usagers empruntent cet axe chaque jour.

La préfecture de la Loire vient d'annoncer que le dispositif de vitesses variables sur l'A72 entrera en vigueur à partir du 23 décembre.

Ce système permet d'adapter les limitations de vitesses en fonction du trafic ou d'incident en temps réel. Le but est d'améliorer la sécurité des usagers (et augmenter le nombre d'amende).

Contrôles de vitesse à répétition: un rodage avant la nuit du réveillon

Vendredi 27dec après-midi, les gendarmes de la Loire ont procédé à une vaste opération de contrôle de vitesse sur la RD498 à hauteur de Saint-Marcellin-en-Forez. 33 excès de vitesse ont été signalés.
Ils étaient à peine installés sur le point de contrôle, vendredi après-midi, que la présence des gendarmes était déjà signalée sur les réseaux sociaux et autres applications d’aide à la conduite. Peu importe pour les forces de l’ordre, pour qui leur présence est dissuasive.

« C’est la partie préventive, ça a toujours son utilité » indiquent les militaires. Et pour preuve, une nouvelle fois, le contrôle de vitesse sur la rocade de Saint-Marcellin-en-Forez a permis de relever 33 excès de vitesse de plus de 20 km/h, sur une portion délimitée à 110 km/h. Le record est revenu à un conducteur contrôlé à 170 km/h. Il s’est vu immédiatement suspendre son permis de conduire.
En cette fin d’année, les contrôles se multiplient à une période de déplacements fréquents. « La circulation est plus intense avec les départs et les retours de vacances, rappelle le préfet de la Loire, Evence Richard, présent durant le contrôle. Il y a aussi l’effet de la grève de la SNCF ».

QAUND LE PREFET NE SE CACHE PLUS, IL FAUT NOUS LE DIRE!

Au cours du contrôle, les gendarmes ont également été confrontés à un automobiliste qui, vexé, d’avoir été sanctionné, est revenu avec du renfort sur les lieux dans une tentative d’intimidation. Une scène qui s’est terminée par la verbalisation du chauffeur, garé la une bande d’arrêt d’urgence utilisée pour l’interception des véhicules.
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pour finir en rigolant, sur une candidate dela répu en marche arrière


À Bezons (PAris), le slogan d'une candidate aux municipales fait rire
La campagne des municipales à Bezons, commune du Val d'Oise, a connu un retentissement insolite après que Sophie Stenström, candidate soutenue par la République en marche, a dévoilé son slogan de campagne : «Bezons de toutes nos forces !»
Il y a certaines phrases qu'il vaut mieux prononcer à voix haute pour éviter des doubles sens coquins, voire grivois. Le slogan de campagne de Sophie Stenström en fait partie.

Cette candidate aux municipales de 2020 à Bezons (Val d'Oise) a dévoilé juste avant Noël son affiche de campagne, avec le slogan suivant : «Bezons de toutes nos forces !

Il y a certaines phrases qu'il vaut mieux prononcer à voix haute pour éviter des doubles sens coquins, voire grivois. Le slogan de campagne de Sophie Stenström en fait partie.

Cette candidate aux municipales de 2020 à Bezons (Val d'Oise) a dévoilé juste avant Noël son affiche de campagne, avec le slogan suivant : «Bezons de toutes nos forces !



il faut lire:
Baisons de toute nos forces ........ les GJ et les pauvres.
Merci Sophie!
On savait déjà ;-)


Et sa réponse:










samedi 21 décembre 2019

préparation de l'acte 58 samedi 21 décembre 2019 (zones d'interdiction sur Lyon et Givors!) et des news

Bonjour fluo à tous,
désolé mais du fait que j'ai du partir "en vacances" pour m'occuper de ma mère qui a 77ans, j'ai été moins présent. Ce ven et samedi, je suis à l'université de Corse et donc un réseau rapide et non achuré...
J'espère revenbir début janvier fêter ma relaxe. J'attends encore les documents officiels et si les 4 anti-GJ infiltrés vont faire une recours.

Bonne lecture

acte 58 samedi 21 décembre 2019 

Plusieurs zones interdites aux manifestants ce week-end à Lyon et Givors

Le préfet de région Auvergne-Rhône-Alpes et préfet du Rhône Pascal Mailhos a pris un nouvel arrêté interdisant les manifestations dans quatre périmètres différents à Lyon et Givors, ces samedi 21 et dimanche 22 décembre, de 8 heures à 22 heures.

« Tout défilé ou rassemblement revendicatif » est interdit dans l’hypercentre lyonnais, aux abords des centres commerciaux de la Part-Dieu et de Confluence à Lyon et autour de la zone commerciale de Givors, alors qu’une affluence importante est attendue ce week-end, à l’approche des fêtes de fin d’année.

« Depuis plusieurs mois, des manifestations revendicatives se déroulent dans le centre-ville de Lyon ainsi qu’aux abords de certains pôles de commerce et de loisirs. Ces manifestations ont régulièrement fait l’objet de scènes de violences et ont engendré de nombreux troubles à l’ordre public », met en avant la préfecture.

À Lyon, les Gilets jaunes appellent néanmoins à « reprendre les traditionnels rendez-vous du samedi », ce 21 décembre, place Bellecour, pour un « Noël jaune ».




Mes copains m'ont dit aussi RDV 14h samedi gare  brotteaux pour une action.


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St-Etienne, comme d'hab



qq photos de manif 17dec st-é




Samourai, tu as raison!








Plus d'une dizaine de jours après le début de la grève, les rues de Saint-Étienne ont encore une fois été massivement remplies de manifestant.e.s. Après les annonces du gouvernement vis-à-vis de la réforme des retraites, après leur prise de position de ne pas revenir sur la réforme, après plus d'une année de lutte et de nombreuses revendications des GJ et d'autres manifestant.e.s qui sont ignorées, le peuple tout entier se hâte pour se rebeller. La mobilisation d'aujourd'hui dépasse même celle du 5 décembre. À Saint-Étienne c'est plus de 30 000 personnes qui se sont rassemblées, et plus de 1,8 millions de personnes sur l'ensemble de la France !
Le rendez-vous est donné au CCI (Chambre de Commerce et d'Industrie), Cours Fauriel. Déjà même avant le début de la manifestation, les rues de Saint-Étienne sont comparables à une fourmilière, avec d'innombrables manifestant.e.s qui convergent vers le lieu de rendez-vous. Lorsque le départ est donné, chacun.e peut constater l'envergure des cortèges. Ceux-ci recouvrent la quasi-totalité du Cours Fauriel, presque du CCI jusqu'à la rue Étienne Mimard.
De nombreux.ses militant.e.s, syndicats et groupes politiques répondent présent.e.s. Mais avant tout, l'appel à un cortège uni et multi-lutte, a bien été entendu et se révèle être un véritable succès. Malgré un début timide avant de se retrouver dans cette foule, de nombreuses personnes de tous bords convergent derrière une banderole avec inscrit "la précarité tue, le capitalisme tue, prenons la rue". Militant.e.s féministes, anticapitalistes, antifascistes, anarchistes, écologistes, communistes, syndiqué.e.s et bien plus, s'unissent dans la colère.
Mais à ce moment le cortège est isolé vers la fin du défilé, entre les cortèges de la FO et la FSU. La volonté de rejoindre les gilets jaunes en tête de manifestation a créé de manière spontanée un véritable mouvement et déplacement au pas de course du cortège, remontant ainsi tous les cortèges syndicaux.
À l'arrivée du cortège uni vers l'avant, l'accueil des gilets jaunes et des cheminot.e.s est très enthousiaste ! Tous se rangent derrière la même banderole. Plusieurs fumigènes partent en fumée, de nombreux chants puissants sont entonnés, des jets de peinture sur les devantures des banques sont observés... Le cortège est dynamique, vivant et déterminé ! Les forces de police, surprises par les événements, sont inquiétées et dépêchent des équipes dans les rues adjacentes.

Un arrêt est marqué devant la préfecture, afin d'attendre les forces syndicales qui en font le tour. Lorsque le cortège repart, de nombreux chants retentissent à l'encontre de la BAC qui suit, en civil et de très près, la tête de cortège. 
Alors que la tête de manifestation atteint le bout de la place de l'hôtel de ville, l'on peut encore une fois constater la grandeur de l'événement. La fin de manifestation n'est pas encore au bout de la rue de la République, que les cortèges sont continus de chaque côté des deux places (Hôtel de ville et Jean Jaurès des deux côtés), en passant même derrière la préfecture. Arrivée à la place du Peuple, et après des prises de parole, la manifestation prend peu à peu fin.
La présence d'un cortège uni de tête a vraiment été un acteur fort de la mobilisation aujourd'hui. Le fait de se rassembler de manière dynamique et insurrectionnelle permet réellement de faire bouger les manifs, et surtout d'inquiéter directement le gouvernement et les représentant.e.s de l'État ! Un grand bravo à tous les groupes ou indépendant.e.s qui ont répondu présent.e.s à cet appel. L'on peut d'ores et déjà se donner rendez-vous à l'avant des prochaines manifestations, afin de monter un nouveau bloc de déterminé.e.s !

La mobilisation contre la réforme du régime des retraites ne faiblit pas. Dans les rues stéphanoises et roannaises la foule était impressionnante ce mardi 17 décembre.
pour le timing :

Roanne et le nord de la Loire

bravo les GJ 


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Manifestation à Paris des Gilets jaune

Bastille: rendez-vous à 11h, à l'entrée du bd Richard-Lenoir, départ à 13h
« Acte 58 - Appel du peuple pour le peuple »
Manifestation déclarée par Inda Inda et Nejeh Ben Farhat
Trajet: Bastille > Grands Boulevards > Blanche > Porte de Clichy

Le pre-rendez-vous est aux alentours du Pont-Neuf
(et non pas autour de Montparnasse, interdit par la préfecture)
Le lieu précis sera dévoilé au dernier moment.
« Goûter d'anniversaire de Macron »
Organisé par « Opérations Spéciales GJ »

LES INTERDICTIONS SONT NOMBREUSES:


y a 5 pages!!!
voir le document pdf complet:

signé préfet  de Paris "on n'est pas dans le même camp" le 19dec


Versailles: rendez-vous à 11h devant le château
Manifestation en cours de déclaration par « Decla ta manif »
« Les GJ ne te souhaitent pas un bon anniversaire Manu ! »

Montreuil: rendez-vous à 11h, Place J. Duclos (Pl. de la Mairie)
Gilets jaunes, interpro, chômeurs, précaires
Rassemblement avant de partir rejoindre les manifestations à Paris

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Montpellier

58 ème samedi de mobilisation des gilets jaunes, on ne lâche rien !
Tandis que le mouvement de grève contre la reforme ultra libérale des retraites voulue par la Macronarchie ne faiblit pas, organisons la lutte !
La seule reponse aux mouvements sociaux n’est plus qu’une répression historique, signe d’une montée du fascisme dans notre pays !
Contre le fascisme, contre le capital : notre lutte est légitime !
On maintient le cap, RDV à 14h Place de la Comédie.
Est ensuite proposé une soirée Dub, concert avec bar à prix libre, dès 22h à la Soucoupe (agropolis museum), lieu ouvert par des gilets jaunes il y a peu, dans le cadre de l’ADA. Les fonds seront reversés à une association enfants GJ.



----------------------- LES NOUVELLES FORMES DE REPRESSION

Jacques Toubon dénonce des interpellations de « gilets jaunes » déguisées

Le 2 janvier 2019 à Paris, 43 « gilets jaunes » avaient été empêchés de manifester. Le Défenseur des droits Jacques Toubon a qualifié les contrôles d’identité d'« interpellations déguisées », avant de recommander des sanctions contre la hiérarchie policière.

C’est désormais au parquet de Paris d’ouvrir ou non une enquête judiciaire pour des « atteintes à la liberté par personne dépositaire de l’autorité publique ». « Le commissaire divisionnaire A et sa hiérarchie ont donné l’ordre de faire transporter 43 personnes d’urgence et de procéder à des « contrôles d’identité déportés », en dehors de toute procédure légalement prévue et sans que l’autorité judiciaire, garante des libertés individuelles, n’en soit informée », constate Jacques Toubon dans une décision anonymisée rendue le 10 décembre.

La fin des contrôles d’identité délocalisés ?
Les manifestants, qui tentaient de gagner les Champs-Élysées, avaient été emmenés au commissariat du 13e arrondissement et « privés de liberté » pendant deux à trois heures, estime le Défenseur des droits. En conséquence, il « recommande l’engagement de poursuites disciplinaires à l’encontre du commissaire » et de sa hiérarchie.

Jacques Toubon recommande aussi au ministre de l’Intérieur « de mettre fin à la pratique des contrôles d’identité délocalisés », qualifiée de « récurrente ». « Cette décision totalement inouïe étrille les pratiques policières à l’œuvre et qui sont un stratagème pour dissuader de la liberté », a commenté auprès de l’AFP Me Vincent Brengarth, un des avocats des manifestants.

« Elle est un signal extrêmement fort adressé au ministère de l’Intérieur, qui plus est dans un contexte de fortes mobilisations sociales », a-t-il ajouté. Autorité indépendante chargée, entre autres, de veiller au respect de la déontologie des forces de sécurité, le Défenseur des droits avait traité 1.228 saisines sur ce sujet en 2017.
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Les faces cachées de « rappel à la loi »

Vous venez de vous taper une interpellation, une garde à vue d’au moins 24h, on vous emmène au palais de justice pour être jugé, mais finalement, vous sortez avec un « rappel à la loi » assorti d’une interdiction de séjour… Une mesure scélérate à laquelle on peut refuser ensemble de se soumettre.

Depuis quelques mois, de nombreuses personnes arrêtées dans le cadre d’un mouvement social ou d’une simple manifestation pensent avoir juste passé un mauvais moment entre les mains de la machine répressive. Interpellation, garde à vue, déferrement au palais de justice… Mais finalement, ouf, elles sortent « libres » — finies les emmerdes, juste un petit « rappel à la loi », un RAL comme on dit dans le jargon… Libres ? Pas tout à fait. Ce RAL, qui est déjà un avertissement qui vous pend au nez pendant des années, s’accompagne de plus en plus d’une sympathique « interdiction de paraître » dans une ville entière pour maximum six mois. Cette contrainte de « liberté surveillée » s’abat de manière industrielle depuis que la loi a changé, en mars 2019.
La loi en question, c’est celle de Nicole Belloubey, garde des Sceaux — toujours prompte à protéger les pratiques d’arrestations préventives des préfets aux ordres de Castaner. Loi n°2019-222 du 23 mars 2019 (« réforme pour la justice relative aux alternatives aux poursuites, aux poursuites et au jugement »). Le texte d’origine prévoyait cette disposition : modifier l’article 41-1 du code de procédure pénale (CPP) qui encadre le rappel à la loi. Un 7e point est ajouté au dispositif, nouveau pouvoir confié au seul procureur et à ses sbires :

« 7° Demander à l’auteur des faits de ne pas paraître, pour une durée qui ne saurait excéder six mois, dans un ou plusieurs lieux déterminés dans lesquels l’infraction a été commise ou dans lesquels réside la victime. »

Cette loi a été discutée à partir d’avril 2018, presque un an avant son adoption… En fouillant un peu dans les débats parlementaires, rapports de commission, dépôts d’amendements, etc., on n’a trouvé aucune intervention — y compris parmi les soi-disant parlementaires de « gôche » — pour dénoncer ce 7e point, qui figurait dans l’article 38 du projet de loi (et dans l’art 59 une fois la loi promulguée). Faut dire que ce énième chantier de « réforme » de la justice a ravagé encore plus les droits de la défense. Les « alternatives à la poursuite », ce sont ces gadgets de procédure qui visent à « désengorger les tribunaux », pour des faits soi-disant « mineurs ». Ce sont les funestes CRPC (plaider coupable, « reconnaissance de culpabilité »), ou autres « transaction », « médiation » ou « composition pénale ». Avec ces gadgets, c’est moins de procès, mais toujours plus de condamnations. Pas de procès, ce n’est surtout pas d’audience publique, donc pas de soutiens, et pas d’accès au dossier pénal ! Tout bénef pour la justice d’abattage.

Pour revenir au RAL punitif en liberté surveillée, pas difficile de comprendre le stratagème : inciter les gens à rester tranquilles, distiller la crainte d’exprimer sa colère en sortant dans la rue. La vérification d’identité de 4h (ou plus…), la garde à vue de 24 ou 48h, sont devenus des moyens déguisés de refouler les gens des manifestations. Le rappel à la loi avec interdiction de séjour, c’est une autre cartouche pour dissuader l’exercice du droit de protester.

Pourtant, interdire à une personne de circuler librement, c’est plus qu’un avertissement avec sursis, ça devient une peine, une condamnation. Dans ce cas de figure, on est donc condamné·e sans procès, sans procédure contradictoire, sans que l’on puisse connaître les faits exacts qui ont motivé l’arrestation… Cerise pourrie sur le gâteau de merde : impossible de faire appel ou de refuser la mesure. Aucun recours possible ! Pas de procès, donc pas de cour d’appel non plus. Circulez ! Enfin, rentrez chez vous, et n’en sortez que pour faire les courses ou aller au turbin…

Alors, comment faire pour contrer cette fourberie ? Tout simplement en ne la respectant pas ! La loi dit que le proc’ « peut demander » l’interdiction de séjour, mais aucune peine n’est prévue si on refuse de s’y soumettre. Pour pas mal de juristes, cette mesure ne tient pas face aux principes du « procès équitable ». En gros, si vous vous faites choper dans la zone interdite, en manif ou pas, le proc’ pourra juste réengager des poursuites à votre encontre. Poursuites portant sur les premiers faits, pas du tout sur cette interdiction. Alors bien sûr, ne pas respecter l’interdiction rendra les juges — toujours à l’écoute des procs’ en pareils cas — plus véner en cas de procès, mais vous ne risquez pas plus qu’après un simple rappel à la loi qui n’aurait pas été assorti de la fameuse interdiction…


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Dans les violences policières, « un cap a été franchi », selon un expert du CNRS

Sebastian Roché, directeur de recherches au CNRS, auteur De la police en démocratie (Grasset) sur les violences policières
Depuis plusieurs mois, les manifestations se font sous tension. Présence de casseurs, affrontements avec les forces de l’ordre, utilisation de LBD… Dans un récent article, de nombreux lecteurs de 20 minutes affirment d’ailleurs avoir renoncé à se mobiliser, de peur d’être victimes de violences policières. A la veille d’une nouvelle mobilisation ce mardi  contre la réforme des retraites, 20 Minutes a interrogé Sebastian Roché, directeur de recherches au CNRS, auteur De la police en démocratie (Grasset).

Comment expliquer que de nombreuses personnes n’osent plus aller manifester ?
Les pouvoirs publics ont rendu plus compliqué la participation à ces manifestations, avec la multiplication des contrôles préventifs, parfois très en amont de lieux de mobilisation. Cela peut freiner la participation. Le deuxième effet de dissuasion est la quantité d’armes utilisée pour maintenir l’ordre. Il y a eu 20.000 tirs de LBD d’après l’IGPN [en 2018, les policiers ont tiré 19.071 munitions de lanceurs de balle de défense et lancé 5.420 munitions de grenades de désencerclement], une quantité jamais vue à l’échelle de l’Union européenne.

Les blessures se sont aussi multipliées. On parle de blessures irréversibles et de mutilations, la perte d’un œil, des mains arrachées, sur 30 personnes, c’est du jamais vu en seulement quelques mois. Les vidéos de violences relayées sur les réseaux sociaux ont participé à un phénomène d’identification : les gens ont alors craint pour leur propre sécurité.

Estimez-vous qu’un cap a été franchi depuis le début du mouvement des « gilets jaunes » ?
Il faut reconnaître que nous ne sommes pas dans la France du début du XXe siècle, où c’était l'armée qui faisait le maintien de l'ordre. En revanche, par rapport aux vingt dernières années, un cap a été franchi dans l’autorisation par le gouvernement d’un certain degré de violence. Le ministre [Christophe Castaner] a même décoré certains policiers soupçonnés de violences. Bien sûr, il ne s’agit que de certains agents, il ne faut pas tous les mettre dans le même sac. Il faut aussi prendre en compte l’épuisement physique et le stress des policiers, sous tension depuis un an.

Mais par la quantité de projectiles utilisés et l’attitude des responsables politiques, je dirais qu’un cap a été franchi. Un exemple : en Catalogne, l’équivalent des LBD a été interdit après avoir fait plusieurs blessés [seules les polices régionales en Catalogne et au pays Basque ont renoncé à l’utilisation de balles en caoutchouc après deux incidents en 2012]. En France, le pouvoir politique soutient l’utilisation de ces armes, de type LBD. Elles étaient pourtant réservées au départ à des brigades d’intervention d’élite, comme le GIGN. Elles ont ensuite été étendues aux BAC (Brigade anti-criminalité), puis généralisées comme outils de maintien de l’ordre au fil des crises.

Le ministère refuse pour sa part de parler de « violences policières ». Pourquoi ?
C’est une stratégie de communication. Il y a l’idée que ce sont les « gilets jaunes », les black blocs qui sont les méchants, on parle même d’ultra-jaunes ou de jaunisation des manifestations désormais, comme pour expliquer qu’ils mériteraient la violence qu’ils reçoivent. Le fait de ne pas reconnaître ces actes est une manière de protéger la police et donc, de se protéger soi-même, cela n’a rien d’exceptionnel. Est-on un bon ministre de l’Intérieur quand on éborgne plusieurs Français ?

Les black blocs sont régulièrement présents et participent à une forme de violence lors des mobilisations. N’y a-t-il pas une radicalité plus forte aussi de la part de certains manifestants ?
Bien entendu, certains utilisent les manifestations pour dénoncer le capitalisme, détruire des banques, des fast-foods. Ça n’explique pas pourquoi certains policiers ont tiré sur des mères de famille, pourquoi des journalistes ont été blessés. Il y a une plus grande tolérance à la violence policière chez les responsables politiques. L’utilisation des armes est pourtant très codifiée, les agents doivent aussi porter des matricules RIO. Ces violences sont le résultat d’une absence de volonté politique de corriger le tir.

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Un Gilet jaune condamné pour avoir menacé de mort Emmanuel Macron sur Facebook.

Sur notre page nous vous avons prévenu plusieurs fois cette année, attention à vos commentaires!
Alors beaucoup plaisantent ou laissent exprimer leur colère dans les commentaires mais la justice, elle, ne plaisante pas.
▪Mardi 10 Décembre 2019, un habitant de Chevrières, au sud de Compiègne, a été condamné à 3 mois de prison avec sursis pour des menaces de mort à l’encontre du président de la République, Emmanuel Macron. « Foutez-lui une balle dans la tête, que sa mort soit longue et douloureuse », avait-il lancé sur un groupe Facebook.
Alerté par des fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, les gendarmes ont interpellé l’homme de 31 ans, placé en garde à vue en début de semaine. Jugé dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), le Gilet jaune de l’Oise a reconnu les faits et évoqué un commentaire écrit dans un contexte de « déferlement médiatique ».

▪Au mois de septembre, c’est un habitant de Saint-Sauveur qui avait été condamné par le tribunal correctionnel de Compiègne pour avoir proféré des menaces de mort sur Facebook à l’encontre du président de la République ainsi que la secrétaire d’Etat chargée de l’Égalité entre les hommes et les femmes, Marlène Schiappa.
Également Gilet jaune, il promettait « une balle » au président et projetait également de « couper la tête » de Marlène Schiappa.
Le tribunal l’avait condamné à 800 € d’amende dont 400 € avec sursis.


---------les macronistes sont les pires politiques 
16 ont du quitter le gouvernement en 2an1/2 dont 8 pour "fraudes"

20dec Darmanin résume la France populaire : « des gens qui boivent de la bière et mangent avec les doigts »

Le ministre des Comptes publics a une drôle de façon de résumer "la France populaire".
POLITIQUE - Emmanuel Macron parlait des “gens qui ne sont rien”, voilà désormais Gérald Darmanin qui parle de ceux qui “mangent avec les doigts”. Dans un long portrait que lui consacre Paris Match, le ministre des Comptes publics, originaire de la ville de Tourcoing et dont la mère est femme de ménage, comme il se plaît à le rappeler régulièrement, revient sur le profil sociologique de ceux qui entourent le chef de l’État. 

“Le diagnostic de l’élu du Nord est sans appel: l’entourage présidentiel est trop parisien, trop bourgeois, trop techno, trop strauss-kahnien”, résume l’hebdomadaire.

“Des gens qui boivent de la bière et mangent avec les doigts”
Et l’ancien député LR, qui revendique ses origines populaires, de préciser sa pensée, dans un style direct qu’on lui connaît bien: “Il manque sans doute autour de lui des personnes qui parlent à la France populaire, des gens qui boivent de la bière et mangent avec les doigts. Il manque sans doute un Borloo à Emmanuel Macron”, assure l’ex-maire de Tourcoing (Nord), en référence à l’ancien maire de Valenciennes (Nord), Jean-Louis Borloo.

Ce n’est pas la première fois que Gérald Darmanin parle vite et sans filtre. En novembre 2018, ces propos sur les restaurants parisiens lui avaient été vivement reprochés: “Nous devons entendre et comprendre, ce que c’est de vivre avec 950 euros par mois quand les additions dans les restaurants parisiens tournent autour de 200 euros lorsque vous invitez quelqu’un et que vous ne prenez pas de vin”, selon une retranscription de l’AFP à l’époque.

Beaucoup lui opposaient alors sa propre déconnexion. Il avait assumé, comme sans doute il assumera ceux-ci et comme, sans aucun doute, Nicolas Sarkozy “son père”, selon les mots qu’il a confiés à Paris Match, les aurait lui aussi assumés. 

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Jean-Paul Delevoye tu t'en vas, tu es fini comme de rugy

Successivement membre du RPR, de l'UMP et de LREM, il est entre 1982 et 2014 maire de Bapaume, parlementaire, président de l'Association des maires de France, ministre de la Fonction publique et médiateur de la République.

Il est nommé haut-commissaire à la Réforme des retraites en 2017, puis entre au gouvernement Édouard Philippe en septembre 2019 en tant que haut-commissaire aux Retraites auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé pour conduire la réforme des retraites. Face à la polémique sur son omission de déclarer dix mandats à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, il démissionne du gouvernement en décembre 2019.

Jean-Paul Delevoye présente le 16 décembre 2019 sa démission, qui est acceptée par l'exécutif. Il est remplacé le 18 décembre 2019 par le député LREM Laurent Pietraszewsk.

 Le Monde indique que treize mandats au total, dont onze toujours actifs, contre seulement trois initialement déclarés, et des revenus révisés à la hausse, se trouvent dans la nouvelle version de la déclaration d’intérêts envoyée le 13 décembre par Jean-Paul Delevoye à la HATVP. Le jour de sa démission du gouvernement, le 16 décembre, un quatorzième mandat à la Fondation Brazzaville, non déclaré, avec une rémunération de 6 330 € nets par mois est révélé par Marianne, ainsi que le fait qu'il se soit trompé sur sa déclaration de patrimoine.

Le 18 décembre, les membres de la HATVP dont son président Jean-Louis Nadal estiment les faits suffisamment notables pour signaler le faits à la Justice au titre de l'article 40 du Code pénal. 

Laurent Pietraszewski, nouveau « M. Retraites », a touché 71 000 € d’Auchan alors qu’il était député 

Reste donc une question : pourquoi Laurent Pietraszewski a-t-il touché plus de 70 000 l’été dernier en tant que « Responsable Département Ressources Humaines Auchan France » ? A quoi correspond cette somme ? Dans sa précédente déclaration à la HATVP, il indiquait toucher environ 60 000 euros de rémunération par an entre 2012 et 2017 (32286 € net pour cette dernière année). Il n’a rien déclaré pour l’année 2018, ce qui laissait penser qu’il avait cessé toute collaboration avec Auchan depuis son élection en juin 2017.

et une autre affaire

"Cela a été d'une violence sans nom" : quand Laurent Pietraszewski a mis à pied une caissière qui avait offert un pain au chocolat à une cliente
Lorsqu'il était à la direction des ressources humaines du groupe Auchan, le nouveau "monsieur retraites" du gouvernement a appelé la police et fait placer en garde à vue l'une de ses caissières "pour une histoire de petit pain".

Laurent Pietraszewski, député LREM du Nord, a été nommé mercredi 18 décembre secrétaire d'État aux retraites en remplacement du démissionnaire Jean-Paul Delevoye. À 53 ans, Laurent Pietraszewski est un novice en politique : issu de la société civile, il a passé 17 ans au sein du groupe Auchan, dont sept au service des ressources humaines.

À l'époque, le nouveau "monsieur retraites" du gouvernement n'a pas laissé que de bons souvenirs lorsqu'il était à la direction des ressources humaines du groupe Auchan. En 2002, un incident éclate alors qu'il est responsable des ressources humaines dans le magasin Auchan de Béthune, dans le Pas-de-Calais. Une caissière, qui est par ailleurs à l'époque déléguée syndicale CFDT, offre à une cliente un pain au chocolat qui était trop cuit. Immédiatement mise à pied, elle est placée en garde à vue pour vol. "Cela a été d'une violence sans nom", témoigne sur franceinfo Guy Laplatine, à l'époque délégué régional pour la CFDT. 

Laurent Pietraszewski, député LREM du Nord, a été nommé mercredi 18 décembre secrétaire d'État aux retraites en remplacement du démissionnaire Jean-Paul Delevoye. À 53 ans, Laurent Pietraszewski est un novice en politique : issu de la société civile, il a passé 17 ans au sein du groupe Auchan, dont sept au service des ressources humaines.

À l'époque, le nouveau "monsieur retraites" du gouvernement n'a pas laissé que de bons souvenirs lorsqu'il était à la direction des ressources humaines du groupe Auchan. En 2002, un incident éclate alors qu'il est responsable des ressources humaines dans le magasin Auchan de Béthune, dans le Pas-de-Calais. Une caissière, qui est par ailleurs à l'époque déléguée syndicale CFDT, offre à une cliente un pain au chocolat qui était trop cuit. Immédiatement mise à pied, elle est placée en garde à vue pour vol. "Cela a été d'une violence sans nom", témoigne sur franceinfo Guy Laplatine, à l'époque délégué régional pour la CFDT. 

Vous voyez le traumatisme que cela a été pour ma collègue qui est partie entre deux flics pour une histoire de petit pain.

"Cela a fini par s'arranger et notre collègue a été réintégrée", poursuit Guy Laplatine. "C'est une erreur de jeunesse, après, il s'est calmé", assure-t-il. De son côté, Laurent Pietraszewski assume : "Mon rôle a été d'examiner des éléments objectifs. Après avoir sollicité l'inspection du travail, j'ai pris cette décision. La collaboratrice ne l'a pas contesté aux prud'hommes", explique-t-il dans le journal L'Humanité.

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Macron  devant les soldats français le 20 décembre 2019 à Port-Bouët en Cote d'Ivoire: "les militaires n'ont pas de retraite mais une pension". C'EST UN BRICOLAGE MACROTTIEN de plus; ta réforme universelle, c'est mortelle!

20dec 2019; Emmanuel Macron a fait une brève allusion au dossier des retraites vendredi en s’adressant en Côte d’Ivoire à un millier de soldats français, et a souligné de nouveau que les militaires touchaient une pension précisant ainsi qu’ils n’étaient pas concernés par la réforme envisagée.

«Quand on est militaire on ne touche pas la retraite, on a une pension. C’est différent», a déclaré le chef de l’Etat au cours d’un discours prononcé pour le Noël des troupes dans le camp de Port-Bouët peu après son arrivée en Côte d’Ivoire.
En répétant des propos qu’il avait déjà tenus en présentant ses voeux aux armées à Toulouse en janvier, Emmanuel Macron a envoyé «un message de réassurance pour répondre à une inquiétude latente chez les militaires», selon son entourage.
Le Premier ministre Edouard Philippe a affirmé le 11 décembre que les militaires, comme les policiers ou les pompiers, allaient garder le bénéfice de dérogations d’âge sur le départ à la retraite, car ils sont » exposés à des fonctions dangereuses dans le cadre des missions régaliennes».

Les cotisations retraite des militaires

Comme l'ensemble des régimes de retraite des fonctionnaires, le régime des pensions militaires est alimenté par une cotisation salariale et une cotisation « employeur », à la charge de l'État.

La part «militaire» s'élève à 10,89 % en 2019. Elle augmente chaque année depuis 2010 pour s'aligner sur le niveau de cotisations des salariés du régime général. En 2020, elle atteindra 11,10 %.

La part «État» représente 126,07 % de la rémunération brute en 2019. Cette part peut-être réajustée chaque année pour tenir compte de l'entrée en retraite des générations du baby-boom. Elle est stable depuis 2013.

À noter : les gendarmes cotisent davantage que les autres militaires. Comme les policiers, ils perçoivent une prime appelée « indemnité de sujétions spéciales de police », qui compte pour le calcul de la retraite, et qui peut représenter jusqu'à 26 % du traitement. Pour en tenir compte, les gendarmes cotisent 2,2 % supplémentaires.

une pension c'est un peu autrechose

Le montant de la pension militaire
Le mode de calcul est assez similaire à celui des fonctionnaires.

Pension = Solde des 6 derniers mois x 75 % x (trimestres acquis / nombre de trimestres requis)
Les règles de la retraite à taux plein dépendent des limites d'âge applicables aux différentes catégories de militaires. Depuis 2015, ces durées s'échelonnent de 47 à 67 ans suivant les statuts.

Avant le 1er juillet 2011, ces limites d'âges allaient de 45 à 65 ans. Pour les militaires qui ont atteint ces anciennes limites entre le 1er juillet 2011 et 2015, l'âge applicable dépend de l'année au cours de laquelle le militaire concerné atteint l'ancienne limite d'âge .

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070302&idArticle=LEGIARTI000006362849&dateTexte=&categorieLien=cid
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si vous voulez savoir les nouveautés sur la science du climat : 1°C par 15ans et non 20ans

L'intervention de Frédéric Hourdin aux côtés de Francois_Ruffin à la bourse du travail.
qui est directeur CNRS
20minutes de video très claires

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pour la fin, Ma copine Nadia avec jerome 

trop fun cette GJ sur la retraite
on t'aime Nadia,
voir à 7min.

et le meilleur pour la fin, le 17dec des BACeux qui pleurent sous la lacrymo de leur copains




et le 17dec, Le CAC 40 au-dessus des 6.000 points pour la première fois depuis 2007!!!!!!!!!

31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...