article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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vendredi 5 avril 2019

suite-acte XX de ST-Etienne, le gazage à MTH à 18h et les insultes des BAC, et qq photos et videos de la journée


Samedi 30 mars, il est un peu plus de 18h. La manifestation régionale des gilets jaunes est terminée. 
Compte tenu du nombre impressionnant de manifestants (plus de 3500), en dehors de petits incidents (quelques feux de poubelles, des guichets et des abribus détruits parfois par des lanceurs de balles de défense des forces de l’ordre) et certaines frictions entre les CRS et les manifestants du côté de la gare de Châteaucreux et de Carnot où les policiers ont déjà lancé des grenades lacrymogènes et utilisé des LBD, la journée a été relativement calme. La manifestation s’est déroulée dans un esprit bon enfant. Les gilets jaunes de la région stéphanoise avaient tout fait pour qu’elle se passe de manière festive même si le préfet et les différentes autorités de la ville craignaient de nombreux débordements. Il n’y en a pas eus.

Il est donc un peu plus de 18h, ce jour-là, quand une centaine de manifestants se retrouvent du côté de Monthieu. Certains ont préparé un buffet. Après, les émotions de l’après-midi, ils sont heureux de retrouver leurs familles, de manger un morceau et de boire un coup ensemble. L’ambiance est encore à la fête malgré la présence de plus d’une cinquantaine de camions de CRS sur et autour du rond point de Monthieu. Des enfants jouent au ballon au pied des tours. Certains mangent des crêpes autour des stands. Les personnes discutent de ce qu’elles ont vécu et du contraste entre l’ambiance joyeuse de la manifestation et les réactions toujours plus vives des policiers. Zitoume raconte son incompréhension devant ce qu’elle a vu: « Place Saint François, une mamie s’est fait gazer alors qu’elle promenait simplement son chien et que les manifestants s’en allaient. » Elisabeth, 55 ans, témoigne : « J’ai été gazée sans que je comprenne pourquoi. J’ai failli me faire opérer de la thyroïde. On nous interdit les masques ! » Un street medic me confie que deux jeunes ont reçu des tirs de LBD, l’un dans la gorge, l’autre dans la jambe et qu’un troisième a fait une crise d’épilepsie. D’autres personnes, qui sont maintenant à Monthieu, sont soulagées de pouvoir se poser car les forces de l’ordre les ont fait descendre la rue de la Montat aux pas militaires. « Quand des manifestants, essoufflés, voulaient ralentir leurs marches, des policiers les bousculaient avec leurs matraques ! » témoigne un soignant. Enfin, maintenant, tout est calme autour des stands et chacun se restaure !

Quand soudain, sans que personne ne comprenne ce qu’il se passe, les 200 CRS présents à Monthieu lancent des grenades lacrymogènes. Damien me confie : « Je n’ai pas compris les réactions des policiers ! Nous étions tranquillement en train de boire un coup, quand ils se sont mis à nous bombarder ! » Samy témoigne: « une petite fille de 3 ans était là avec sa maman. Elle a été gazée ! » Damien ajoute : « Nous n’étions même pas sur la voie publique. Nous nous trouvions en bas de chez nous ! » une dame m’explique que « peut-être un jeune a lancé un projectile sur les forces de l’ordre ? En tous cas, si c’est cela, la riposte des policiers a été complètement disproportionnée ! » Isis, mère de 4 enfants, est encore sous le choc : « tout s’est passé très vite. Si il y a eu des sommations, je ne les ai pas entendues par contre, certains policiers de la BAC, un peu plus loin, criaient : « On est là pour vous baiser ! «  C’était horrible ! » Marie, invalide, témoigne à son tour : « Nous étions tranquilles. Les policiers ont gazé toute la nourriture ! Les policiers devraient avoir honte quand des gens crèvent de faim et et que d’autres luttent pour pouvoir manger jusqu’à la fin du mois ! » Au bord des larmes, elle me confie qu’elle est encore bouleversée par ce qu’il vient de se produire. Plusieurs personnes autour d’elles ne trouvent pas les mots tellement elles sont choquées. « Pourquoi ont-ils fait cela ? Ils ont même jeté des grenades lacrymogènes au milieu du parc où jouaient des enfants ! » s’indigne Christelle « j’ai crié aux policiers qu’il y avait des enfants mais ils m’ont dit de « fermer ma gueule » et de les « laisser travailler » ! Comment est-ce possible ? » Un street medic me confirme ce que je viens d’entendre : « Oui, les forces de l’ordre ont lancé des grenades lacrymogènes sans se préoccuper des enfants présents. Nous ne savons toujours pas pourquoi ils ont agi ainsi ! C’est terrible ! Avec mes collègues des street medics, nous constatons chaque semaine l’intensification des violences policières ! Nous sommes écoeurés ! »

Le préfet et le maire de Saint Etienne auront-ils des explications à donner aux personnes qui ont subi ces jets de bombes lacrymogènes ou feront-ils comme si rien ne s’était produit ?

Référence


qq photos et videos de la journée

superwomen gilet jaune et autres couleurs

les fameux gateaux 'gilet jaune'


autre superwoman avec sa 'batman gilet jaune'

Enes et sa femme, 
ancien porte-parole du Rond-point Pays de Gier

samedi 6 avril 2019 à Valence: manif en trotinette; mardi 26 mars 2019, convergence des luttes GJ et les soignants. Ils ont envahi les bureaux de l'administration et chanté.

samedi 6 avril 2019: manif en trotinette

Les gilets jaunes de Valence chamboulent leur routine et changent complètement leur parcours de manifestation. Ce samedi 6 avril, ils partiront de Guilherand-Granges équipés de vélos, trottinettes et over-boards « afin de montrer au gouvernement que le climat et la protection animale [les] concernent aussi et que ceux-ci font aussi partie de [leurs] revendications. »

Ils ont ainsi déclaré en préfecture un trajet allant du parking du stade de rugby proche de la clinique Pasteur, en Ardèche, traversant le pont Frédéric-Mistral, faisant une halte au Champ de Mars, à Valence, et prenant la direction de la préfecture. Ils s’éparpilleront ensuite dans les rues de la ville avec leur véhicule, sur un tracé lui aussi déclaré.

Rendez-vous est fixé à 13 heures à Guilherand-Granges pour les personnes souhaitant manifester sur deux roues, puis vers 14 heures sur le Champ-de-Mars à Valence, pour ceux qui préfèrent marcher.

https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1704493335087775285#editor/target=post;postID=8920002496048427838;onPublishedMenu=allposts;onClosedMenu=allposts;postNum=0;src=postname

mardi 26 mars 2019, convergence des luttes GJ et les soignants. Ils ont envahi les bureaux de l'administration et chanté.


En déficit de près de 8 millions d'euros, le centre hospitalier de Valence prévoit une cinquantaine de suppression de postes. Avec des GJ, 250 soignants ont manifesté ce mardi 26 mars au centre hospitalier de Valence où se tenait un conseil de surveillance de l'hopital.

En décembre dernier la cour régionale des comptes avait épinglé la gestion du centre hospitalier. La direction avait multiplié par 2 son recours à l'intérim notamment pour des médecins, payés le plus souvent plus cher que les titulaires.

Le conseil de surveillance du centre hospitalier de Valence, réuni ce mardi 26 mars, a du avoir un peu de mal à se concentrer. L'organisme de décision de l'hopital devait entériner un plan de retour à l'équilibre prévoyant une cinquantaine de suppression de postes à partir du 1er mai, en majorité des dépârts à la retraite non-remplacés et des postes de contractuels supprimés. Une réforme qui entrainerait une fusion de services comme la chirurgie et la médecine et même des fermetures de lits, selon l'intersyndicale SUD, FO et CGT.

Les syndicats représentatifs du personnel soignant s'inquiètent d'une nouvelle dégradation des conditions de travail et de l'accueil des patients, déjà problématiques. Ils estiment actuellement à au moins 1 heure la 1ere prise en charge des patients adultes aux urgences et à 18 jours l'absence d'une équipe médicale au complet pour le mois de mars 2019.

Une cinquantaines de salariés et avec essentiellement de gilets jaunes ont envahi les bureaux de l'administration, demandant à être reçus par la direction (comme l'a constaté Yaëlle Marie de France 3 Rhône-Alpes).

Une vidéo avec le chant "on est là":
https://twitter.com/Yaellemarieftv/status/1110544613750853633



https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/drome/valence/valence-mobilisation-soignants-gilets-jaunes-contre-plan-economies-hopital-1645040.html

jeudi 4 avril 2019

Samedi 6 avril 13h à Grenoble: Les Gilets Jaunes Isère organisent une journée d'actions avec un appel aux blocages routiers.


Je suis arrivé à Grenoble vers 13h30.
De nombreux grenoblois GJ sont allés sur Lyon et sur Bourg-de-Péage.

Ils étaient entre 200 et 300 sur la place de la Tour Perret pour faire des barages filtrant et tracter sur l'évasion ficale style Cahuzac...



 Cette action ci-dessous a été annulée juste avant le samedi.
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Nous vous invitons à nous rejoindre à 13 h (pronto !)  à la Tour Perret (45° 11′ 05″ N, 5° 44′ 07″ E) ce Samedi 6 avril, lieu où les modalités d'actions seront divulguées. Pour déjouer la répression, suivez ces conseils :
  • Arrivez à l'heure pile, et pas avant.
  • Enfilez votre gilet au dernier moment
  • Rien dans la voiture permettant de se prendre un délit...
Nous rappelons que tous les moyens d'actions sont complémentaires. Cessons donc d'opposer le pacifisme à la violence pour éviter de tomber dans des débats stériles. Notre objectif et de reprendre, occuper la rue et construire ensemble la résistance à ce monde de la pensée cro-macron de l'ENA.

"Déjà plus de 100 kilomètres de marche !
Pour ma part, plus de 300km en 4mois et perdu 9kg. C'est le régime GJ...

Après avoir repris les RP, il est maintenant temps de reprendre les routes.

Les gilets jaunes de Grenoble invitent ceux et celles qui trouvent ce monde abjecte à les rejoindre et à organiser des blocages routiers pour la journée du 6 Avril.

Toutes les initiatives restent les bienvenues, le but étant de rencontrer les gens et d'impacter l'économie. Vous pouvez agir par vous-même, ou à quelques uns pour des opérations escargots, des tractages devant les supermarchés, en klaxonnant sur une musique jaunée dans la rue, ou bien d'autres moyens encore.

https://fr-fr.facebook.com/groups/602597793476259/

https://www.facebook.com/groups/2198270573748074/

http://www.ici-grenoble.org/agenda/evenement.php?id=7848

Remarque

Édifice emblématique de la ville, c'est aussi la première tour en béton armé construite en Europe.

Les 5, 6 et 7 avril 2019, Saint-Nazaire, près de Nante, accueillera, après Commercy, la 2ième assemblée des assemblées des Gilets Jaunes


Environ 250 délégations sont attendues à la « Maison du Peuple de Saint-Nazaire », ancien bâtiment du Pôle emploi occupé depuis la fin novembre.

La « Maison du Peuple » est un lieu de vie auto-organisé de 900 m2, né d’une frustration démocratique, le 24 novembre dernier. Les Gilets Jaunes racontent volontiers « leur » histoire.

Les temps en assemblée plénière seront retransmis en direct sur internet.

https://lemouvement.info/2019/04/04/gilets-jaunes-acte-xxi-de-saint-nazaire-a-montpellier/

https://www.facebook.com/pages/category/Band/Maison-du-Peuple-de-Saint-Nazaire-et-alentours-272152786819209/


quelques nouvelles des GJ de Lyon de fin mars 2019. Procès contre des GJ le 19 avril 2019. Et Une interpellation musclée... Place République 14h pour le samedi 6 avril.

Mardi 26 mars, en début de soirée, une action était organisée au niveau du péage de TEO. 60 gilets jaunes se sont donnés rendez-vous a proximité. La rumeur annonçait que Gérard Collomb (et même Castaner !) devait venir voir les employés et la direction du péage. Comme TEO avait été une place forte du mouvement à Lyon, les gj envisageaient de rendre une petite visite à l’ancien ministre macroniste.

Sur place, pas mal de flics sont présents (ainsi que les renseignements territoriaux) et les gj se tâtent. L’action ne va-t-elle pas avortée sous la pression policière. Après un peu d’attente et quelques éclaireurs envoyés, des effectifs de police commencent à lever le camp et les gilets,jaunes tentent leur chance. Ils arrivent groupés sur les lieux du racket. Un policier, gazeuse à la main, s’approche pour parlementer. Finalement la police choisit de ne pas empêcher l’action ("vu le nombre que vous êtes, on va vous laissez faire, soyez prudents et mettez tous vos gilets") et très vite les gj se répandent sur tout le péage, levant les barrières, schotchant les caméras sous les acclamations sonores des automobiles.

(Selon les chiffres de Bercy, les radars détruits ou endommagés représentent un manque à gagner au niveau des ammendes de 660 millions d’euros.)

Ce même mardi 26 mars, 3 gilets jaunes ont été interpellés et placés en garde-à-vue. Tout remonte au matin du 26 janvier, à l’occasion de l’acte XI. Des employés de la métropole de Lyon (espaces verts) découvrent des bouteilles incendiaires planquées Place Antonin-Poncet. Dans un esprtit pas très gilet jaune, ils préviennent la police. Une enquête est ouverte par la cellule d’enquête lyonnaise dédiée aux gilets jaunes (créée le 7 janvier).
La police scientifique et technique pavient à identifier des empreintes digitales et de l’ADN sur le scotch et les bouteilles. Trois individus sont alors identifiés : deux hommes et une femme.
Après leur gardav’, tout va très vite : la femme va passer en maison de justice et du droit. Les deux hommes sont passés mercredi en comparution immédiate. L’un d’eux a demandé un délai pour préparer sa défense et les deux gilets jaunes ont été incarcérés par les juges en attendant leur procès qui se tiendra dans quelques semaines (le 19 avril).

Depuis le début du mouvement, 4 personnes (au moins) ont été incarcéré dans le cadre du mouvement des gilets jaunes.

Histoire d'une Interpellation le samedi 23 mars

Samedi 23 mars 2019, mon fils V, 19 ans, non violent, participait à la manifestation des gilets jaunes à Lyon. A ce moment-là, il était rue de la République. Un policier lui a fait une balayette, V est tombé et a reçu des coups de matraque sur la tête, la nuque, les jambes. La généraliste qu’il a vu par la suite a constaté des marques sur la hanche et une bosse à la tête. Ensuite, il a été plaqué contre un mur. Il a été fouillé. Des policiers l’ont emmené jusqu’à leur camion, en le tenant par le col devant les manifestants et en lui suggérant que ce serait drôle s’il se faisait caillasser.

Il a été placé en garde à vue au commissariat du 8ème. Les policiers qui l’avaient interpellé ont porté plainte contre lui pour violence. Ce n’est que lundi midi que V a eu le soulagement d’apprendre que la plainte n’était pas retenue. Plusieurs entretiens ont eu lieu, afin de lui faire comprendre qu’il était dans de mauvais draps mais en restant évasifs. Normal, quelle faute pouvait-on objectivement lui reprocher ? Aucune, à part une participation pacifique à un rassemblement. En théorie, le gardé à vue a droit à 30 minutes de communication avec des proches. Mais V s’étant vu confisquer son téléphone, il n’avait pas notre numéro. Il a demandé qu’on cherche celui du fixe de son père, mais les policiers ont eu la flemme de chercher dans les pages blanches. Une « avocate » a été désignée. Mais elle passait son temps à dire à V qu’il lui cachait sans doute quelque chose, et elle a déclaré qu’elle n’avait pas le droit de contacter les proches.
On a demandé à V de consentir à un prélèvement ADN et de communiquer son code PIN. Il a refusé. Mais des lois récentes y obligeant, ça y était, la police tenait enfin un motif de garde à vue.

De notre côté, nous étions très inquiets de ne l’avoir pas vu rentrer. Le lendemain après-midi, j’ai obtenu à la gendarmerie l’information selon laquelle mon fils avait été placé en garde à vue, et qu’il aurait une audience au Tribunal de grande instance le lundi. Sans autre détail, par exemple sur les raisons. Donc, même si je sais que V n’est pas violent, j’ai pu tout imaginer !

Deux nuits en garde à vue, dans une cellule individuelle pourvue de : un matelas, une petite couverture, un robinet et des WC à la turque. Pour le PQ, réclamer ! Ni savon ni autre frivolité. Nourriture minimale. Sous-entendus moqueurs ou menaçants. Solitude, temps terriblement long où on doit envisager les pires scénarios. A tel point qu’une esquisse de sourire d’un gardien rappelle un instant que la chaleur humaine, ça existe, mais pas là... Refus de donner son livre à V (« C’est pas un centre de vacances ! »). Son pull avait été rangé dans son sac mis sous scellé, alors il reste en T-shirt tout ce temps.
Lundi 25 mars, nous l’avons attendu toute la journée au TGI, apprenant en début d’après-midi qu’il passerait en correctionnelle en juin, et les charges contre lui, grâce à sa nouvelle avocate (par chance, la première n’était plus disponible). C’est cette nouvelle avocate qui a obtenu qu’il ne soit pas placé sous contrôle judiciaire jusqu’en juin. V est sorti enfin à 17h. Sans son portable, gardé sous scellé. Ses amis, son père et moi avons eu l’immense joie de le prendre dans nos bras.

Reste à préparer sa défense pour juin, afin d’éviter, je l’espère, l’inscription au casier judiciaire et le sursis.

Réference

https://rebellyon.info/Manif-des-Gilets-jaunes-Interpellation-le-20477

Samedi 6 avril

une manifestation de gilets jaunes aura lieu ce samedi 6 avril sur Lyon. Un événement Facebook annonce un rassemblement place de la République à partir de 14 heures. Pour l'heure, plus de 1000 personnes se sont déclarées intéressées par l'événement sur le réseau social.




mercredi 3 avril 2019

suite de l'acte XX à St-ETienne, David Japiot, qui n’est pas un casseur cagoulé, GJ de 33ans, prend 8 mois ferme + la levée du sursis de 2mois.


le Gilet jaune qui a caillassé des policiers part en prison pour huit mois


La vidéo, filmée samedi depuis un barrage de policiers barrant la rue Charles-de-Gaulle Gare Carnot, ne laisse aucune place au doute: un individu se détache du cortège de Gilets jaunes qui défile sur le boulevard Jules-Janin. Drapeau jaune sur le dos, il jette trois pierres en direction des forces de l’ordre. Il est interpellé dans la foulée.

Jugé mercredi en comparution immédiate, David, 33 ans, ne se défausse pas. « Oui, c’est moi. J’ai dérapé total ». Il avait bu. « Six bières fortes » avoue-t-il.

« Vous étiez venu pour quoi ? » demande le juge. « Pour marcher » répond le prévenu. « Quand on vient manifester en marchant, on ne se met pas par plaisir des pierres dans le sac à dos » constate le magistrat. D’autant que le dernier projectile pesait plus de 700 grammes…

 Le procureur est intraitable: « Les auteurs de violences sur les forces de l’ordre doivent savoir que les portes de la prison leur sont grandes ouvertes. Il est ivre, il agresse délibérément les policiers, qui étaient statiques dans une rue perpendiculaire ». Il veut huit mois ferme, avec maintien en détention.

L’avocate de la défense contre-attaque: « Que des personnes s’infiltrent dans le mouvement des Gilets jaunes pour casser, c’est insupportable. Mais ce n’est pas son cas. Il n’est pas un casseur cagoulé ».

Le tribunal condamne David Japiot  à six mois ferme, auxquels s’ajoute la révocation d’un sursis de deux mois. Il est maintenu en détention.

Reference

https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/04/03/saint-etienne-le-gilet-jaune-qui-a-caillasse-des-policiers-part-en-prison-pour-huit-mois

mardi 2 avril 2019

4 avril 2019, Macron et la Corse avec la journée du grand débat "des bas" avec les maires à Cozzano--> la même approche que le GJ; ne pas y participer et boycotte, et en plus "isola morta"



Rappel: la collectivité de Corse a négocié avec les gilets jaunes dès novembre 2018


Aiacciu, u 27 di nuvembre di u 2018

CUNSIGLIU ESECUTIVU DI CORSICA Presidenza di u Cunsigliu
CUMUNICATU DI STAMPA

LE CONSEIL EXECUTIF DE CORSE DEMANDE LE GEL DU PRIX DU CARBURANT EN CORSE ET L’INSTITUTION D’UNE CONFERENCE SOCIALE VISANT A COMPRENDRE ET COMPENSER LA CHERTE DU PRIX DU CARBURANT EN CORSE

voici le texte en Français:

Le Conseil exécutif de Corse, réuni ce jour à Aiacciu, a abordé la situation politique, économique, et sociale créée par la décision du Gouvernement d’augmenter la fiscalité appliquée au carburant à partir de janvier 2019, et fait le point sur les échanges intervenus au cours des derniers jours avec des membres des « gilets jaunes » insulaires, ainsi qu’aujourd’hui avec les représentants du Collectif «Agissons contre la cherté du carburant en Corse ». Il réaffirme dans un premier temps son attachement à la transition énergétique et à la construction d’un modèle économique et social fondé sur le développement durable.
Dans cette perspective, la fiscalité écologique peut être un instrument utile et adapté, dès lors que son utilisation s’inscrit dans une cohérence d’ensemble prenant en compte les difficultés rencontrées par les citoyens au quotidien, et particulièrement celles et ceux qui sont frappés par la précarité et la pauvreté.
Le Conseil exécutif de Corse constate à cet égard que la décision d’augmentation brutale du prix du carburant prise par le Gouvernement est, sur la forme et le fond, impossible à accepter et supporter pour une majorité de foyers. Il exprime sa solidarité avec les principes du texte en date du 27 novembre signé par les Présidents de région, visant à impliquer les régions françaises de droit commun dans la construction d’un nouveau modèle économique et social.
Il rappelle que la Corse est frappée beaucoup plus durement que d’autres collectivités et territoires par la cherté du prix du carburant et ce pour plusieurs raisons :

  • le taux de pauvreté, avec plus de 20% de la population vivant au-dessous du seuil de pauvreté;
  • le cloisonnement interne de la Corse, et son caractère d’île-montagne;
  • le caractère proportionnellement moins développé que sur d’autres territoires des moyens de transport en commun;
  • enfin et surtout, le fait que le prix du carburant était déjà, en amont de la hausse du carburant projetée par le Gouvernement, très supérieur au prix moyen avec le continent français : en juillet 2018, + 12,88 centimes d’€ de différence entre le prix moyen par litre pour le SP 95 et +11,55 centimes d’€ de différence pour le gazole (source : Corsica Statistica observation du prix des énergies, juillet 2018).

Cette situation est d’autant plus anormale que la Corse bénéficie d’un taux réduit de carburant de TVA, fixé à 13% contre 20% sur le continent, ce différentiel ne profitant  pas in fine au consommateur. De plus, la fiscalité préférentielle mise en place pour inciter à la consommation des  bio-carburants ne profite pas aux automobilistes de Corse, les dits bio-carburants n’étant pas distribués en Corse. Enfin, la situation de surprix actuel conduit à annihiler les efforts faits par la Collectivité de Corse qui a choisi, bien que durement frappée par la limitation des dotations de l’Etat, de ne pas augmenter sa fiscalité propre, et notamment la part lui revenant sur la Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques, y compris lorsque de nombreuses régions l’ont fait. Ce choix de ne pas augmenter la fiscalité, maintenu jusqu’à aujourd’hui malgré les difficultés budgétaires et financières héritées des gestions passées, est un choix  politique du Conseil exécutif de Corse et de la majorité territoriale, afin de ne pas aggraver les difficultés rencontrées par les ménages et entreprises insulaires du fait de la situation économique et sociale.
Cette situation d’ensemble vécue par la Corse et les Corses appelle donc des mesures fortes, à la mesure du désarroi, de l’incompréhension, et quelquefois de la colère manifestés légitimement par une grande majorité d’insulaires.
 Le Conseil exécutif de Corse demande donc solennellement au Gouvernement de ne  pas appliquer à la Corse les hausses du prix du carburant prévues à compter du 1er janvier 2018, et ce au double motif d’une part de la solidarité que la Collectivité de Corse exprime avec les régions de droit commun et régions et territoires d’Outre-Mer se reconnaissant dans cette revendication, d’autre part de la singularité de la situation de la Corse, qui est déjà dans une situation d’inégalité par rapport au prix moyen du carburant.

Le mépris de Macron vis-à-vis des élus de l'Assemblée de la Corse

Macron été invité à l'Assemblée. Gilles Siméoni a appris par la presse qu'il déclinait cette invitation.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/gilles-simeoni-jean-guy-talomoni-invitent-emmanuel-macron-assemblee-corse-1649478.html

 Pourquoi les élus autonomistes, par deux fois élus, ne vont pas aller à Cozzano, cette commune du sud de Palneca?



Le président autonomiste du conseil exécutif corse Gilles Simeoni ne «participera pas en l'état» au grand débat jeudi dans l'île entre les maires et le président Emmanuel Macron, mais reste «disponible pour le dialogue», a-t-il indiqué aujourd'hui. Estimant que «la venue du président Emmanuel Macron en Corse s'inscrit dans un climat tendu», Gilles Simeoni craint dans un communiqué que la «situation de crise économique et sociale structurelle et de blocage politique ne p(uisse) conduire qu'à la résurgence de la logique de conflit, et donc à une impasse, aussi bien pour la Corse que pour l'Etat».

«Il est de notre devoir commun, en Corse comme à Paris, de rompre cette spirale funeste, d'ouvrir enfin un réel dialogue, et de construire une perspective politique acceptable pour toutes les parties», ajoute-t-il. Estimant que «dans son format actuel» le dernier épisode du grand débat national organisé jeudi à Cozzano (Corse-du-Sud) entre Emmanuel Macron et les maires insulaires sera «une nouvelle occasion manquée» pour avancer sur les revendications nationalistes (prisonniers, langue, autonomie fiscale...), il indique qu'il ne «participera pas en l'état» à cette rencontre, tout en assurant que «la majorité territoriale reste disponible pour le dialogue».

«Je considère, avec l'ensemble de la majorité territoriale, que tout doit être tenté pour que la venue du chef de l'Etat dans l'île marque l'ouverture d'un nouveau cycle dans les relations entre la Corse et l'Etat», écrit-il. Concernant l'appel de la coalition nationaliste Pè a Corsica, formée de son parti (Femu a Corsica), de celui de Jean-Guy Talamoni (Corsica Libera) et de celui de Jean-Christophe Angelini (PNC) à une demi-journée «Isula Morta» (Ile morte) jeudi entre 12h et 18h, Gilles Simeoni souhaite que cette opération soit «un acte de protestation symbolique» visant à «témoigner massivement de notre refus de la situation actuelle».

Vendredi, le président indépendantiste de l'Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni avait déjà indiqué à l'AFP qu'il «n'irait pas à Cozzano», assurant que les nationalistes ne pratiquaient «pas une politique de la chaise vide» mais que «cette visite n'a(vait) strictement aucune chance de déboucher sur un dialogue». Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni ont précisé être à Paris aujourd'hui pour s'entretenir avec le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer. Le syndicat des travailleurs corses (STC) a déposé plusieurs préavis de grève pour jeudi, notamment pour les Chemins de Fer et la Collectivité de Corse.

Cozzano

http://www.cozzano.corsica/

Référence

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/macron-en-corse-gilles-simeoni-ne-participera-pas-au-debat-20190401

L'interview à Corse-matin de Macron

https://www.corsematin.com/article/derniere-minute/emmanuel-macron-accorde-un-entretien-exclusif-a-corse-matin

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Un des plus grave blessés des GJ par les forces de l'ordre est un roannais de 40ans via une grenade de désencerclement au niveau du thorax



La mobilisation des "gilets jaunes" du samedi 1er décembre à Paris aurait pu coûter la vie à un habitant de Vougy âgé de 40 ans. C'est en tout cas le ressenti de Félix Altobelli, organisateur du déplacement d'environ 65 habitants du Roannais vers la capitale samedi, via un bus et cinq voitures, partis à 2 h 30 du matin du nord de la Loire. Le Riorgeois de 26 ans témoigne : "Philippe a pris une grenade de désencerclement au niveau du thorax, avec un bout de ferraille se logeant entre l'artère et le coeur. Il saignait beaucoup et on lui a fait un gros point de compression. La blessure aurait pu être mortelle."

Fort heureusement, le quadragénaire est aujourd'hui hors de danger : " Son opération a été un succès et il n'aura pas de séquelles", rassure Félix Altobelli. Ce dimanche 2 décembre soir, le blessé souffrait toutefois encore beaucoup. Il doit passer cinq jours au sein de l'hôpital parisien pour y recevoir des soins.


J'ai vu Félix lors du samedi XXième à ST-Etienne:
Ce blessé va mieux et se reconstruit...

référence

Liste des GiJN

Comment les médias peuvent parler d’un mouvement qui revendique une absence de représentants ?


La question n’est pas nouvelle ; elle fut un des éléments de mai 68 et quand les médias ont choisi trois hommes, les mêmes ont ensuite pu dire que les femmes étaient peu présentes ! Ici, il s’agit d’une étude qui concerne seulement BFMTV, France 2 et TF1 pour la période entre le 25 novembre et 6 décembre.

Sur BFMTV, 34 représentants différents, sur TF1 et 14 sur France 2. Sur BFMTV 654 reprises (dont 469 rediffusions) de porte-parole de gilets jaunes.

Surprise : sur 40 noms seulement 5 femmes et s’il y a un gilet jaune homme à côté d’une gilet jaune femme, elle a du mal à en placer une !

Socialement : il est difficile de faire le tri.

France 2 l’indique, ils ont tout fait pour éviter des représentants des extrêmes. C’est sans doute vrai pour les autres chaînes. Il existe un grand écart entre ceux qui bloquent et ceux qui parlent comme il existe un grand écart entre ceux qui bloquent et ceux qui manifestent.



1 ) Eric Drouet, 116 apparitions : 33 ans, domicilié à Melun (Seine-et-Marne) en fait, il s’agit de rediffusions de son compte facebook et non de présences officielles sur les plateaux. La différence ? Sur le plateau il faut répondre aux questions.

2 ) Benjamin Cauchy, 91 apparitions, un cadre com-mercial de 38 ans de Toulouse que France 3 régional a évité d’interroger.

3) Christophe Chalençon, (54 apparitions). Dès le 14 novembre, son nom apparait déjà dans la presse comme «porte-parole des gilets jaunes du Vaucluse», bien que décrié par d’autres Vauclusiens du mouvement pour des prises de position clivantes. Il est invité sur les plateaux. BFMTV… car il est très présent dans les médias. Comme Benjamin Cauchy, il signe la tribune du JDD le 2 décembre, donc ses apparitions sur la chaîne augmentent considérablement (31 fois en quatre jours).

4) Julien Terrier, le disparu (50 apparitions), entrepreneur en Isère. Il est au départ puis plus rien.

5) Jason Herbert, «l’ancien» porte-parole (41 apparitions) Invité à Matignon vendredi 30 novembre, il en est parti au bout de quelques minutes car Edouard Philippe ne lui a pas permis de diffuser l’entrevue en direct sur Facebook. À l’origine, ce chargé de communication de 26 ans au sein d’une médiathèque de la communauté d’agglomération du Grand Angoulême faisait partie des huit délégués nationaux. La révélation de son appartenance à la CFDT, alors que les représen-tants officiels sont censés être apolitiques et non syndiqués, le fragilise.

6) Priscillia Ludosky, l’initiatrice effacée (38 appari-tions). Même si elle est mentionnée régulièrement, Priscillia Ludosky disparaît ensuite complètement des médias. Les 38 apparitions recensées consistent en fait en des rediffusions de son rendez-vous au ministère, et des rediffusions d’anciennes apparitions. Cette dernière n’intervient sur aucun plateau, a contrario de son acolyte Eric Drouet. Un autre gilet jaune, Jean-François Barnaba, confiait ainsi à Libé n’avoir «plus de nouvelle» : «Personne n’arrive à la joindre. Certains disent qu’elle est à l’étranger, au Canada je crois.»

7) Jacline Mouraud, la revenante (37 apparitions) Très largement médiatisée au début du mouvement, Jacline Mouraud est complètement absente des chaînes étudiées du 25 novembre au 2 décembre. Qualifiée «d’égérie» des gilets jaunes elle réapparaît le 25, à l’occasion de la publication de la tribune cosignée avec, notamment, Christophe Chalençon et Benjamin Cauchy. Le retour de Jacline Mouraud, décrite comme l’une des leaders des «gilets jaunes libres» ou modérés, est une véritable percée médiatique : en cinq jours, elle apparaît à 37 reprises. 22 de ses 35 interventions sur BFM sont des rediffusions. Néanmoins, depuis qu’elle a déclaré, avec Benjamin Cauchy, avoir reçu des menaces de mort, sa présence se manifeste presque exclusivement à travers des duplex.

7 ex-aequo) Paul Marra, le représentant malgré lui (37 apparitions). A chaque fois il précise qu’il ne représente personne.

9) Jérémy Clément : 25 apparitions

10) Tristan Lozac’h et Hayk Shahinyan: 20 apparitions chacun.

12) Jean-François Barnaba : 19 apparitions

13) Benoit Julou : 12 apparitions

14) Marine Charette-Labadie et Laetita Dewalle : 9 apparitions chacune

16) Sebastien Burlion : 7 apparitions

17) Cédric Guémy : 6 apparitions

18) Alain Bouché : 5 apparitions

19) Filipe Cardoso, Jean-Michel Durand et Olivier Bruneau : 4 apparitions chacun

22) Mohamed El Hassani, Luis Cascales, Ghislain Coutard et André Lannée: 3 apparitions chacun

26) Patrick de Perglas, Yves Garrec, Kamel Amriou, Stéphane Beiner, Anais Kuhn, Guillaume Diego: 2 apparitions chacun

32) Nicolas Coquisart, Jerome Torterat, Karl Toquard , Benjamin Jézéquel, Marc Escobar et Pascal Grenouilloux: 1 apparition



Parmi eux, Jérémy Clément présenté pour la première fois le 27 novembre comme gérant d’une entreprise de bâtiment à Amilly (Loiret) revient 25 fois. Après être apparu en plateau à deux reprises, il ne revient plus, «dégoûté» par les détériorations des casseurs selon un autre gilet jaune. Dernière apparition le 3 décembre.

Dans les Côte-d’Armor, on découvre par exemple Tristan Lozac’h, présenté en voix off comme l’initiateur du mouvement à Lamballe et Saint-Brieuc. Dans la Loire, c’est Félix Altobelli qui devient une figure incontournable de la chaîne. Gilet jaune de Roanne, souvent interrogé dans les reportages, il devient le porte-parole attitré du lieu après avoir organisé le transport en bus de certains gilets jaunes pour les manifestations à Paris.

Outre les très médiatisés Christophe Chalençon, Eric Drouet et Jacline Mouraud, TF1 a aussi choisi de donner la parole à une interlocutrice plutôt ignorée par les autres chaînes. Ingrid Levavasseur (qui apparaît 3 fois) occupe une place particulière sur la chaîne. Elle est aussi fortement sur la 5. Présentée comme l’une des figures des gilets jaunes dans l’Eure, elle est celle qui cumule le plus de temps de parole notamment en duplex, dépassant la minute attribuée aux autres représentants. Pur produit TF1, elle n’apparaît jamais sur BFMTV mais restera 55 minutes sur le plateau de France 2, sa seule apparition sur la chaîne, lors de l’émission spéciale.

Référence

en date du 13 décembre 2018
http://viedelabrochure.canalblog.com/archives/2018/12/13/36939614.html

dimanche 31 mars 2019

samedi 30 mars 2019 les gilets jaunes à Saint-Etienne pour une rencontre régionale, Acte XX. On a été énormément gazé. photos des blessés et des preuves du fort gazage.


à MTH à l'arrivée des GJ de la région.
Bienvenue à ST-é 
et merci pour être venus nombreux



nous étions plus de 3000 à St-Etienne

qq chiffres et nos blessés

Au total, 723 policiers et gendarmes ont été mobilisés, soit un ration de 1FDO pour 4manifestants:

  • 6 unités de la gendarmerie mobile, 
  • 4 escadrons de gendarmerie, 
  • 2 compagnie de CRS, 
  • les BAC avec des comportements non professionnels,
  • 1 hélicoptère de la gendarmerie et 
  • un lanceur d’eau qui n’a pas été utilisé.


Acte XX à Saint-Etienne: 44 interpellations et 11 à 9 gardes à vue

Quatre policiers ont été blessés, dont un policier de la BAC qui a été touché assez gravement à la main. Par ailleurs, on a dénombré trois blessés, du côté des manifestants :

  • Un qui a été légèrement blessé au niveau de la jambe gauche par l'intérieur de la cuisse par flash-ball à Carnot alors qu'il était les bras levés (j'étais à 5 mètres de lui derrière) car il s'est approché à 10lètres de la barrière des 60 Forces de l'ordre,
  •  et deux autres (2 jeunes de MTH Alexis et Rian) qui ont été réciproquement en malaise vagal et crise épilepsie et état de choc par la très forte quantité de gaz lacrymogène. 

Rue de la Montat, à 17h40 (gazage à ~17h30): les 2 blessés allongés au sol après avoir inhalé trop de gaz lacrymogène sont secourus par les streetmedics en attendant l’arrivee des secours.
Un Gilet jaune harangue les secours qui interviennent auprès des deux blessés, rue de la Montat : «Les gars, vous avez mis 20 minutes pour venir ! Normalement, cela doit être 3 minutes. »

La photo de celui a pris le flash-ball (en bas à gauche avec son drapeua jaune) lors des premiers soins juste après avoir que je lui ai dit de s'assoir car il tremblait de ton son corp et avoir dit d'enlever son pantalon:



Voici mes 2 photos rue Montat 10' après le fort gazage:




Suite à cela, j'ai décidé de récupérer les preuves de ce fort gazage 
qui a été effectué sans réelle nécessité:


Les restes que j'ai récupérées rue de la Montat...
La cartouche grise à doite contient les galettes 
qui pour une fois sont restées à l'intérieur.
En haut à gauche les 5 "cartouches blanches" 
viennent de MTH près de la station essence.
Bref de l'ordre de 4kg.
Merci gaz-ta-mère!!!

on me voit avec mon gros sac vert plein
après 5minutes de collecte
et être revenu vers les blessés
en attendant le samu qui a tardé.

Référence

https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/03/30/manifestations-a-saint-etienne-les-forces-de-l-ordre-multiplient-deja-les-controles

Ma journée comme "source" au sens historique

Vers 9h du matin, il y avait déjà de très nombreux cars de CRS et aussi des camions "police"vers le commissariat rue barrouin.

Je suis arrivé à MTH vers 13h pour accueillir les GJ qui venaient de loin.
J'ai constaté que la majorité des magasins du centre commercial étaient ouvert sauf un:


Les vigiles ont essayé de me faire peur en me disant d'enlever mon foulard "gilet jaune".
je suis resté calme et déterminé.
J'ai affirmé "C'est simple ce que vous faites est un délit. Ce gilet jaune est-il devenu une étoile jaune? Je fais venir un huissier. Ca va me couter 250€ mais je porterai plainte et je gagnerai. Je suis venu faire des courses et je suis seul comme vous le voyez". Le chef de la sécu est venu puis a discuté via son oreillette. Vous comprenez ca fait de la panique parmis vos clients... Je ne suis pas d'accord. Ils paniques en me voyant dans la galerie depuis 10minutes? Bref près 20minutes, ils m'ont laissé rentrer... Jamais je n'aurai enlever mon foulard jaune que j'ai depuis le 20 nov (j'en ai consommé 5 gilets jaunes depuis...).

Je suis parti 40min après le départ de MTH pour accueillir 2 voitures, une de Tarare/Balbigny et l'autre de Grenoble qui ont été fouillées complètement et les FDO ont pris lunettes, gants, necessaire contre les lacrymo y compris les serums phy...

Arrivé à place du peuple puis la marche... Le premier gros accrochage a été vers la place Carnot puis vers la gare du fait des ordres que les GJ y soient interdits:


Sinon le retour à MTH où on a été gazé (voir photo des cartouches ci-dessus).

Revue presse

SUIVEZ LA MANIFESTATION EN TEMPS REEL:

https://www.francebleu.fr/infos/societe/acte-20-des-gilets-jaunes-plus-de-2-000-manifestants-a-saint-etienne-1553954150
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Sur les 44 personnes interpellées au cours de la journée, huit étaient en garde-à-vue samedi soir.
Le préfet, Evence Richard, a déclaré au cours d’une conférence de presse que quatre personnes, un policier, un passant et deux manifestants, ont été blessés durant cette manifestation, qui a pris fin vers 19 heures, deux heures après le début de sa dislocation devant la gare de Châteaucreux par les forces de l’ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène.
http://www.activradio.com/de-1-700-a-1-800-manifestants-a-saint-etienne-selon-la-prefecture/
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Acte XX des Gilets jaunes à Saint-Etienne: trois individus toujours en garde à vue dont un mineur de 14 ans


Trois individus, interpellés en marge de l’acte XX des Gilets jaunes samedi à Saint-Etienne, sont toujours en garde à vue dimanche soir. Deux d’entre eux  seront présentés lundi devant le parquet pour participation à un groupement armé – des pierres ont été retrouvées dans leur sac à dos - et violences sur les policiers.

Le troisième, un mineur de 14 ans, sera présenté devant un juge pour enfant pour avoir mis le feu à des poubelles. Quatre autres individus ont été relâchés mais feront l’objet de poursuites en justice.

40 conteneurs poubelles brûlés et 6 abribus

Par ailleurs, la mairie de Saint-Etienne a fait dimanche l’inventaire des dégâts de la veille :  plus de 40 conteneurs poubelles brûlés, trois points de recyclage pour le verre éventrés, ainsi que six abribus et sept panneaux publicitaires, a fait savoir la direction des services de Saint-Etienne Métropole. La municipalité déplore également un nombre important de feux de végétation le long des voies ferrées et de la gare de Châteaucreux, ainsi que de nombreux tags. Ce qui a nécessité un gros travail des agents de nettoyage.
https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/03/31/acte-xx-des-gilets-jaunes-a-saint-etienne-trois-individus-toujours-en-garde-a-vue-dont-un-mineur-de-14-ans
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Acte XX à Saint-Etienne: la vidéo des apprentis casseurs devient virale

Samedi, la manifestation régionale des Gilets jaunes a réuni près de 2000 manifestants à Saint-Etienne. Dans les rangs des contestataires, des casseurs plus ou moins "efficaces". Trois d'entre eux ont suscité l’intérêt des internautes sur l'une de nos vidéos publiée sur Twitter. Elle a été visionnée plus de 350 000 fois en vingt-quatre heures.
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Acte XX des Gilets jaunes à Saint-Etienne: plusieurs fichés S contrôlés en amont de la manifestation

Trois individus, un mineur de 16 ans et deux hommes de 19 et 32 ans, devront passer rapidement devant le tribunal correctionnel.
Trois individus, en garde à vue depuis l’acte XX des Gilets jaunes à Saint-Étienne, ont été déférés lundi 1er avril devant le parquet. Parmi eux, un adolescent de 16 ans pour avoir mis le feu à un container poubelle.

Les deux autres, âgés de 19 et 32 ans, sont poursuivis pour des jets de pierre sur les forces de l’ordre et doivent passer prochainement en comparution immédiate.

Appartenance à des mouvements anarcho libertaires
Quatre autres individus, relâchés dès dimanche,  feront également l’objet de poursuites en justice. Dont un jeune homme de 19 ans qui transportait une matraque télescopique. Par ailleurs, des enquêtes préliminaires ont été ouvertes à l’encontre de plusieurs autres individus.

De plus, les contrôles des escadrons de gendarmerie sur les axes routiers, comme au péage de Veauchette ou sur la RD1082 (col de la République) ont permis aux forces de l’ordre d’identifier un certain nombre de fichés S pour leur appartenance à des mouvements anarcho libertaires.

Au total, les forces de l’ordre ont procédé à 44 interpellations samedi 30 mars.
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Saint-Priest-en-Jarez: encagoulés et marteaux à la main, ils saccagent le McDo

L’expédition punitive a duré cinq minutes à peine aux alentours de 21 h 20, samedi soir. Elle pourrait être liée à l’ultragauche, présente dans le cortège des Gilets jaunes pour l’acte XX.

Il était 21h20, samedi, lorsqu’une dizaine de casseurs encagoulés, armés de marteaux, pénètrent dans le McDo de Saint-Priest-en Jarez au milieu d’employés et de clients affolés.

Une véritable tornade : bornes tactiles détruites, vitrines brisées, poubelles renversées... Les casseurs sont ensuite passés par les cuisines pour tout saccager. Avant de filer comme si de rien n’était.

Une enquête a été ouverte par la Sûreté départementale mais l’identification des auteurs sera difficile.

Il semble néanmoins que le groupe de casseurs fasse partie de l’ultragauche présente, samedi après-midi, dans le cortège de l’acte XX des Gilets jaunes à Saint-Etienne. Le groupe McDonalds est régulièrement vilipendé par les mouvements anticapitalistes.

Dimanche 31 mars, le fast-food est toujours fermé au public. Le drive -service à emporter- a repris dimanche à 17 heures.

« Il faut s’imaginer la peur qu’on peut ressentir lorsqu’on voit débouler une horde de sauvages encagoulés alors qu’on est tranquillement en train de manger en famille. » Gérard Rebattu, propriétaires de plusieurs McDonald’s franchisés dans la Loire, dont celui de Saint-Priest-en-Jarez, est atterré après l’attaque de son établissement, samedi soir : « Ils ont vandalisé tout ce qu’ils ont trouvé. Il y avait des débris de verre partout. Le restaurant va rester fermé plusieurs jours. Au moins jusqu’à mardi. Mais on a rouvert le drive dimanche à 17 heures. »

Pour l’entrepreneur, un tel épisode de casse est inédit : « J’ai déjà vu des restaurants vandalisés ou bloqués durant des manifestations mais une horde sauvage comme ça, jamais. Le dernier qui avait fait du bruit, c’est José Bové, il y a une quinzaine d’années, sur un restaurant pas encore ouvert. »

Gérard Rebattu estime les dégâts à au moins 100 000 euros : « Mais le pire, c’est le traumatisme que ça laisse sur des gens qui n’avaient rien demandé. »
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31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...