article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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samedi 9 novembre 2019

préparation acte 52 samedi 9 novembre, et qq news de la semaine

préparation acte 52

St-é 14h place du peuple

Givors et Lyon comme d'hab

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Paris

Manifestation déclarée par « Les résistants républicains et citoyens »

Paris 17e: rendez-vous à 12h, devant le Métro Porte de Clichy, départ à 14h
Trajet: Porte de Clichy > Av de Clichy > Pl de Clichy > Bd de Clichy > Bd de Rochechouart > Bd de la Chapelle > Bd de la Villette > Stalingrad
Place Saint-Pierre: rendez-vous à 10h, départ entre 11h30 et 12h

Manifestation déclarée par « Decla ta manif »

Trajet: Pl. St Pierre > rue Seveste > bd Rochechouart > bd Magenta > rue des Vinaigriers > qua de Valmy > bd Jules Ferry > bd Richard Lenoir > bd Voltaire > pl. Léon Blum > av Ledru Rollin > rue du Faubourg Saint-Antoine > rue Crozatier > pl du colonel Bourgoin > rue de Charenton > av de Daumesnil > rue de Charenton > bd de Bercy > Métro Bercy
https://framaforms.org/acte-52-gilets-jaunes-appel-aux-signataires-1571171885

Départ collectif - Femmes Gilets jaunes

Palais de la femme: rendez-vous à 12h, 94 rue de Charonne, M° Charonne
Pantin: départ à 13h du Métro Église de Pantin
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Appels nationaux, Montpellier

rendez-vous à 13h, place de la Comédie
https://www.facebook.com/events/montpellier-france/acte-52-appel-national-montpellier-capitale-de-la-r%C3%A9sistance-/2343531169099346/
Groupe covoiturage hébergement Montpellier : https://www.facebook.com/groups/316708472342660/

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Apples régionaux/nationaux: Strasbourg

Acte 52 des Gilets jaunes : ce samedi, les luttes du Grand Est convergent à Strasbourg
Deux manifestations ont été déclarées. La première, statique, aura lieu place d’Austerlitz. Anti-GCO, soutiens du référendum d’initiative citoyenne, militants pour le droit au logement ou agriculteurs de la Confédération paysanne… Ils tiendront en tout une dizaine de stands entre 11h et 18h sur cette place de la Krutenau.
Les organisateurs de la seconde manifestation appellent au rassemblement place de l’Étoile dès 11h. La marche commencera à 13h. Elle passera par la place Kléber, puis la place de Bordeaux, avant d’atteindre le Parlement européen. Elle reviendra ensuite place de l’Étoile, après un passage par l’llée de la Robertsau.
« L’écologie, c’était pas ma première préoccupation au début du mouvement. Mais les derniers mois, on s’est rendu compte que tout est lié et qu’il fallait se mettre ensemble pour lutter contre ce système qui privilégie l’argent à l’humain et au climat. »
Voir l’événement Facebook : « Acte 52 – Strasbourg – Manif’ Grand Est Gilets jaunes »
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APPELS à prendre des batiments désaffectés comme les GJ st Nazaire 

Des gilets jaunes ont investi le 37 rue Albert-de-Mun à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique)
Un groupe de gilets jaunes a investi, jeudi 7 novembre 2019, un immeuble désaffecté du centre-ville de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
Une 20aine de GJ, certaines issues de l’ex-Maison du peuple, ont pris possession, « sans effraction », assure-elles, du 37 avenue Albert-de-Mun.
Désormais propriété de la Ville, via sa société d’aménagement la Sonadev, l’ensemble a accueilli, outre des logements, autrefois un cinéma, puis un restaurant asiatique.
La police s’est rendue sur place jeudi 7 novembre faire des constatations.
A l’instar de l’ancienne Maison du peuple, boulevard Maupertuis, dont les locaux ont été démantelés en mai pour construire des logements, ce lieu se veut un « espace de rencontre, de lien social et d’éducation populaire ».
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news

8 nov; NANCY | TRIBUNAL, Relaxe pour le gilet jaune qui avait outragé le préfet

En février, ce quadragénaire avait écrit sur Facebook qu’Eric Freysselinard, le préfet de Meurthe-et-Moselle, était « le descendant de Maurice Papon ». Il était aussi poursuivi pour « menace de crime à l’encontre d’un dépositaire de l’autorité publique ». Son avocate a décroché la relaxe.

Ce vendredi, Yvan, 47 ans, a comparu devant le tribunal correctionnel de Nancy pour des outrages et des menaces de mort « à l’encontre d’un dépositaire de l’autorité publique ».
En février dernier, alors qu’il surfait sur la page Facebook des gilets jaunes de Lorraine qui pestaient contre Eric Freysselinard, le préfet de Meurthe-et-Moselle, qui avait rappelé que les manifestations non déclarées pouvaient être sanctionnées d’une amende, le quadragénaire a posté le message suivant, ponctué de trois smileys rigolards : « Ce préfet, ce n’est pas un descendant de Maurice Papon ? Il veut finir comme le préfet Erignac ? Au moins, on sait à quel genre de criminel le préfet ressemble le plus… ».
À la barre, Yvan, célibataire et auto-entrepreneur sans le sou, explique qu’atteint d’une « maladie rare », il a le sentiment « de ne pas être aidé ». « Comme les gilets jaunes, en fait. Ce sont des gens qui ont besoin d’aide et ils n’en reçoivent pas. Je n’ai rien contre le préfet ou contre la police mais je pense que la République a lâché une partie de ses citoyens ».
On ne titille pas le président Gastaldi sur ce sujet. Le magistrat, au prévenu : « - Et vous, donc, vous ne bénéficiez pas d’aides ? »
Yvan, penaud : « - Bah, si. Pour survivre… ».
Le président : « - Et vous voudriez quoi ? Qu’on vous donne 2.000 € par mois ? »
Pour le parquet, la référence au préfet Claude Erignac, abattu de trois balles à Ajaccio en février 1998, est clairement « un appel au meurtre ». « Il y a la liberté d’expression et ce que l’on ne peut pas dire », souffle Maud Parmentier. « La meilleure forme d’expression en démocratie, ce n’est pas de se lâcher sur les réseaux sociaux, c’est d’aller voter lors des élections ! ». La magistrate réclame un mois de prison avec sursis.
Me Émilie Boyé plaide la relaxe. Pour elle, quand il écrit cette fameuse phrase sur le préfet Erignac, son client « n’annonce pas son intention de tuer » Eric Freysselinard. Par ailleurs, l’avocate estime que les outrages « ne sont pas constitués » car ils figuraient sur une page Facebook publique. « Il aurait fallu que mon client soit poursuivi sur un délit de presse. Vous ne pourrez que relaxer ». Ce que le tribunal s’empresse de faire…

6 nov, après Cinq mois après le samedi noir des gilets jaunes à Reims, un meneur arrêté, et comparution immédiate  et écroué 18mois de ferme!

Identifié cinq mois après le « rassemblement national » des gilets jaunes qui avait semé le chaos en ville, un jeune meneur jugé en comparution immédiate a été condamné à 18 mois de prison ferme.

6nov. Fréjus : le camp des Gilets Jaunes incendié

Le feu aurait dévasté ce camp de Gilets jaunes dans la nuit de dimanche à lundi. Les manifestants se disent tristes, mais toujours très déterminés.

De ce camp de Gilets jaunes de Fréjus, il ne reste plus rien. Depuis un an, le Gargalon est le lieu de raliement des manifestants de cette partie du Var et il est situé non loin du  péage de l’A8 en direction de Nice.


Tous se demandent comment le feu a pu débuter et se propager. Autre question : pourquoi la chaîne et son cadenas qui fermaient l'abri ont été cisaillés. 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/var/frejus-et-saint-raphael/frejus-camp-gilets-jaunes-incendie-1745579.html

Une dame prête son terrain aux gilets jaunes, elle se retrouve chez les gendarmes

Ils voulaient reformer un camp de base pour poursuivre leur combat.

En accord avec la propriétaire, les Gilets jaunes se sont donc installés sur un terrain en bordure d’une départementale à Hargnies.

Sauf que la mairie a déposé plainte, la responsable a été entendue par les gendarmes.

https://www.lavoixdunord.fr/659507/article/2019-10-31/hargnies-elle-prete-son-terrain-aux-gilets-jaunes-et-se-retrouve-poursuivie-en#&VP=0

Immédiatement convoquée à la gendarmerie
La propriétaire, nous explique que le jour même « les gendarmes de bavay se sont présentés à mon domicile, dont j’étais absente et s’adressant à son fils, ont demandé à ce que je me présente pour 14h30 en leurs bureaux, faute de quoi je risquais un garde à vue ».

Elle nous déclare donc s’y être rendu à l’heure prévue avec en poche son titre de propriété et le document fait entre elle, son frère et les gilets jaunes.
Elle à ensuite fait face à un « interrogatoire »éprouvant d’environ 2h30.
Au premier abord le second adjoint au Maire, Monsieur Michel Beriot, était aussi présent dans les locaux, il était alors persuadé que ce terrain était la propriété de la commune.

https://thevoxpopulichanel.com/2019/10/31/gilets-jaunes-avesnois-la-proprietaire-dun-terrain-mis-a-leur-disposition-convoquee-les-autorites-ont-elles-decide-den-finir-avec-le-mouvement/


Mediapart accuse l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) de partialité dans l’enquête sur les violences subies par une jeune femme lors d’une manifestation de Gilets jaunes en décembre à Marseille.

Le 8 décembre 2018, une jeune femme de 19 ans a eu la tête fracassée par des policiers en marge d’une manifestation de Gilets jaunes à Marseille. Elle s’est écroulée après avoir été touchée à la cuisse par un tir de LBD. Elle aurait ensuite été violemment matraquée et aurait reçu des coups de pied, entraînant un traumatisme crânien et une grave hémorragie.


​En avril, le procureur de la République de Marseille a lancé une enquête préliminaire pour «violences aggravées par personnes dépositaires de l’autorité publique, en réunion». Une enquête de l’IGPN a également été ouverte.

Onze mois après les faits, Mediapart, qui a pu consulter des pièces du dossier, accuse la «police des polices» de chercher à «dédouaner les responsables» et à «ne retrouver sous aucun prétexte les auteurs du tir et des coups qui ont changé la vie» de la jeune femme

Mediapart affirme notamment que deux policiers identifiés sur les images d’une vidéo amateur n’ont «toujours pas été entendus». L’un d’entre eux a eu le temps de disparaître avant l’ouverture de l’enquête grâce à un congé maladie et des vacances prolongées.
Dans le même temps, des preuves — comme le rapport faisant état de l’ensemble des interventions des policiers la journée du 8 décembre — ont disparu, alors qu’elles auraient pu être exploitées par la justice, indique Mediapart.

Contacté par le média, l’avocat de la victime, Brice Grazzini, accuse l’IGPN de ne pas aller au bout des choses et d’éviter de «poser les questions qui fâchent».

Vingt agrafes et dix points de suture
Une photo prise après son opération le 19 décembre et publiée par Mediapart, montre deux très longues cicatrices sur le crâne de la victime, avec une vingtaine d’agrafes et une dizaine de points de suture.

​Fin avril, la jeune femme a porté plainte contre la police pour «tentative d’homicide» et «violences volontaires».

Lilian, 15 ans, a été blessé le 12 janvier au visage par un LBD. IGPN, sans suite...

Lilian, 15 ans, a été blessé le 12 janvier au visage par un LBD et a eu la mâchoire broyée en marge de la manifestation des Gilets jaunes à Strasbourg, à laquelle il ne participait pourtant pas. Dix mois plus tard, la plainte de sa mère a été classée sans suite, le responsable de la blessure n’ayant pas été identifié, selon l’avocat de la famille.

Le parquet de Strasbourg a classé sans suite la plainte déposée par la mère de Lilian, adolescent de 15 ans qui a été gravement blessé au visage par un tir de LBD en marge de la manifestation des Gilets jaunes à Strasbourg le 12 janvier 2019, a indiqué le 5 novembre l’avocat de la famille à 20 Minutes, confirmant ainsi les informations communiquées par Rue 89.

Cette décision judiciaire a été prise parce que l’IGPN n’a pas réussi à identifier le policier dont le tir est à l’origine de la blessure de Lilian. Il n’est donc pas possible de lancer un procès, toujours selon la même source.

Joue trouée et mâchoire broyée
Cependant, l’enquête a reconnu que Lilian ne participait en effet pas à la manifestation des Gilets jaunes, l’adolescent rentrant chez lui après avoir fait du shopping lorsqu’il a été blessé.

C’est cette version que Lilian avait avancée dans une interview diffusée en janvier par France 3. L’adolescent avait alors expliqué qu’il ne manifestait pas mais que son ami et lui avaient entendu des cris alors qu'ils attendaient un tram et étaient allés voir ce qui se passait. Suite à quoi l'accident s'était produit.

Le tir de LBD a troué sa joue et broyé sa mâchoire. Concernant cette dernière, l’adolescent a un rendez-vous avec le médecin prévu pour le mois décembre. Il ne sent plus si les boissons sont chaudes ou froides du côté de la blessure, toujours selon sa mère, laquelle avait passé plusieurs semaines à l’hôpital aux côtés de son fils.

«Et pour sa cicatrice [à la joue, ndlr], comme il est encore en croissance, il devra attendre deux ans pour une opération de chirurgie esthétique», a-t-elle expliqué.
Aujourd’hui, la famille réfléchit à donner suite à la décision judiciaire, soit avec un recours ou une indemnisation au civil.

La popularité du hashtag #MacronDestitution a pris son essor sur Twitter en français ce 1er novembre. Il s’est positionné entre les deuxième et troisième places pendant la journée. En soirée, le hashtag avait été utilisé plus de 26.000 fois.


À deux semaines de l’anniversaire du mouvement des Gilets jaunes, le hashtag appelant à destituer le Président français, #MacronDestitution, a atteint ce 1er novembre la deuxième place au classement des hashtags les plus populaires sur Twitter en français. La position du hashtag dans le classement a changé au cours de la journée, oscillant entre les deuxième et troisième places.

À l'heure de la publication de l'article 1 nov, la popularité du hashtag est retombé à la cinquième place, avec un total de plus de 26.000 utilisations.

Les utilisateurs du réseau social accompagnent le hashtag de différents clichés, plaisanteries, vidéos et mèmes.

La possibilité de destituer le chef d’État français a déjà été évoquée par plusieurs médias et partis politiques. Ainsi, le quotidien Libération avait abordé cette question dans un article paru en juillet 2018, en expliquant les possibilités juridiques et avançant des raisons pour entamer cette procédure.

L’Union populaire républicaine (UPR) du Rhône a également publié le 23 décembre 2018 un dossier d’appel à lancer une procédure de destitution du Président de la République.

La présidence d’Emmanuel Macron est marquée par l’apparition et la prolifération d’un mouvement social de protestation, appelé les Gilets jaunes, dont la première mobilisation a eu lieu le 17 novembre 2018. Initialement déclenché par l’augmentation de la taxe sur les carburants, le mouvement met en avant différents problèmes au sein de la société française, notamment au niveau politique.

Les manifestations ont lieu tous les samedis dans de nombreuses villes à travers l’Hexagone. L’une des figures du mouvement, Jérôme Rodrigues, a promis que les 16 et 17 novembre 2019, date de l’anniversaire des Gilets jaunes, «seront énormes».

Plus de six Français sur 10 (62%) estiment que l'élection d'Emmanuel Macron en mai 2017 a été «une mauvaise chose» pour le pays et la plupart des personnes interrogées doutent de sa capacité à changer la France, d’après un sondage Elabe réalisé à mi-mandat et diffusé le 30 octobre 2019. Seuls 37% du panel ont exprimé une opinion favorable envers son élection.

Selon les remontées des parquets, plus de 3 000 gilets jaunes ont été condamnés entre novembre et juin. Un tiers d'entre eux a écopé de prison ferme.

Bonjour,

Vous nous aviez demandé, en avril dernier, combien de gilets jaunes avaient été condamnés depuis le début du mouvement. Six mois plus tard, CheckNews met à jour ce bilan.

Au total, entre le début du mouvement en novembre et la fin juin, un millier de personnes ont été condamnées à de la prison ferme, indique le ministère de la Justice à CheckNews. Ce chiffre était de 762 en avril dernier. Il s’agit des remontées des parquets vers la chancellerie, et non d’un chiffre exhaustif. Ce qui signifie que certaines condamnations de gilets jaunes ont pu ne pas être prises en compte dans ces chiffres.

Sur ces peines d’emprisonnement ferme, 400 ont été prononcées avec mandat de dépôt, et 600 sans mandat de dépôt. Ce qui signifie que ces dernières peuvent être aménagées (port d’un bracelet électronique ou régime de semi-liberté par exemple, selon l’article 723-15 du code de procédure pénale), en cas de condamnation à une peine inférieure à deux ans (ou un an en cas de récidive). En général, la durée des peines de prison varie de quelques mois à trois ans maximum, avec une part de sursis.

En plus de ces 1 000 condamnations à de la prison ferme, plus de 1 230 autres gilets jaunes ont été condamnés à des peines de prison avec sursis, et plus de 900 à d’autres peines, comme des travaux d’intérêt général ou des jours-amendes. Sur ces plus de 3 000 condamnations au total, la plupart ont été prononcées dans le cadre de comparutions immédiates. C’est le cas pour 1 995 d’entre elles. Plusieurs dossiers de comparution immédiate ont par ailleurs été renvoyés.

20% des gardes à vue classées sans suite
Mais la chancellerie précise qu’il s’agit d’un bilan provisoire, car de nombreux dossiers doivent encore être jugés dans le cadre de comparutions sur procès-verbal (ce qui doit avoir lieu six mois après une garde à vue), de convocations devant un tribunal correctionnel ou encore dans le cadre d’une procédure de reconnaissance préalable de culpabilité, le «plaider-coupable» à la française.

Au total, 10 852 gilets jaunes ont été placés en garde à vue dans toute la France. Plus de 2 200 de ces procédures se sont terminées sur un classement sans suite, et un quart sur des mesures alternatives aux poursuites, comme les rappels à la loi.

Dans un dossier analysant 700 peines prononcées contre des gilets jaunes, publié fin septembre, Bastamag précise que le motif retenu dans la grande majorité des peines d’emprisonnement prononcées est celui des «violences contre les forces de l’ordre». Les «jets de projectiles» arrivent largement en tête de ces violences. Depuis le vote de la loi «anti-casseurs» le 10 avril dernier, introduisant un délit de dissimulation du visage, plusieurs personnes ont été condamnées pour ce motif, note Bastamag.

Enfin, la quasi-totalité des condamnés sont des hommes, selon le magazine en ligne qui note que «sur les 450 condamnés dont on connaît le genre, seules 24 sont des femmes. Ils et elles sont de tous âges : de 18 à 69 ans.» Une analyse conforme à ce qu’indiquait la chancellerie en avril, qui précisait que 95% des prévenus étaient des hommes.
Mise à jour vendredi 8 novembre à 11h30: ajout de la précision sur les mesures alternatives aux poursuites

https://www.liberation.fr/checknews/2019/11/08/un-millier-de-gilets-jaunes-condamnes-a-de-la-prison-ferme-depuis-le-debut-du-mouvement_1762173



mercredi 6 novembre 2019

compte rendu acte 51 samedi 2nov, bcp de villes; et news de la 1ere semaine de novembre ;

au RP de Givors 
le samedi 2 nov, acte 51
vers 14h30.

Forte hausse du nombre de blessures aux yeux 
depuis le mouv des gilets jaunes
l’étude de la revue médicale britannique The Lancet 
menée auprès des hôpitaux de France recense 25 cas de blessures oculaires en 2018, 
contre deux en 2016 et un en 2017. 
VOIR dans ce post ci-dessous l'article
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Je passe au tribunal le 12 nov à 13h30; j'ai RDV avec mon avocat à 13h.

J'ai vu mon avocat aujourd'hui  6 nov à 17h.
Ce sera la juge, la même que pour les 6GJ dont 2 ont pris du ferme le 5nov.
Elle a dit que ce sera compliqué pour mon cas.
J'irai sans mon chapeau de pirate...
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pour les 6 JG, le délibéré du 5nov 13h30 tribunal de st-e 

18mois ferme pour Houcine , 3mois ferme+6mois sursis pour Greg, 
les autres 6mois à 3mois de sursis sur 5ans...

Six «gilets jaunes » auteurs d'une action, fin mars, d’un restaurant McDonald's de Saint-Priest-en-Jarez ( Loire) ont été condamnés ce mardi à des peines allant de trois mois de prison avec sursis à 18 mois ferme.

Un homme de 38 ans, considéré à tord comme l’auteur principal du saccage et dont le casier judiciaire comportait déjà 23 mentions, a été condamné à 18 mois de prison. Un autre membre du groupe a écopé de neuf mois de prison, dont six avec sursis, alors que les quatre autres, dont deux femmes, ont été condamnés à des peines avec sursis de trois à six mois.
Des dégâts matériels chiffrés à 41.000 euros
Les six condamnés devront verser solidairement 2.500 euros au restaurant, seule partie civile. La somme correspond à la franchise de son assurance. Les dégâts matériels ont été chiffrés à plus de 41.000 euros. Au procès, le ministère public avait requis de trois à 20 mois de prison contre les prévenus.
Le 30 mars, quelques heures après la fin d’une manifestation de « gilets jaunes » à Saint-Étienne, une dizaine d’entre eux avait répondu positivement à la proposition d’aller « bloquer un McDo », formulée autour d’un barbecue à MTH.
L’expédition devait prendre la forme d’un « flash mob », a expliqué à l’audience l’un des prévenus, artisan de métier. Elle a pris une tournure plus violente lorsque le meneur du groupe a méthodiquement cassé caisses, machines à boissons, vitres et bornes de commande à coups de marteau.
Revendiquant sa motivation « anticapitaliste » devant le tribunal, il avait tenté de rassurer les consommateurs présents le jour des faits en leur lançant : « N’ayez pas peur, ce n’est pas un braquage, on en veut juste à McDo qui ne paie pas ses impôts en France ».

Pendant le procès, les six prévenus âgés de 19 à 40 ans avaient exprimé des regrets et présentés des excuses aux personnes présentes dans l’établissement.

pour visiter Houcine et les GJ en prison:


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compte rendu acte 51

LaPartDieu à Lyon à 9H le samedi 2, c'était un fake news. 

givors

J'ai soutenu les actions du rond-point de Givors.
voilà qq de mes photos/vidéos.


tot le matin vers 10h


la marche verte pour permettre au famille de venir le samedi
car depuis dec, à cause des violences et flash-ball
les familles GJ ne viennent plus.

Voir l'organisation de cette marche de convergence des GJ de Givors et de cette région


je suis à la fin du cortège à ce moment.
on voit au loin la longue file des GJ
à loire sur rhone.
On était 80 GJ avec 6 enfants.
A l'arrivée au RP de Givors  vers 13h 
on était on était ~150 GJ en tout.

 on a décoré Givors

sur le poteau une mascotte GJ qui pleure et qui vole au vent


arrivée à Givors, pont du Giers


on arrive vers 14H au RP




Carlos était dégoûté de l'histoire du 9h du mat et est resté sur le RP de Givors.
Puis vers 12h30 des GJ de st-é se sont arrêtés puis ont filé sur Bellecour Lyon pour des actions.

Carlos et moi avons notre facebook bloqué par facebook!


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pour les photos samedi des GJ sur st-é, voir le FB de Linda-R
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Lyon

La préfecture n’a dressé aucun périmètre d’interdiction de manifester comme elle en avait pris l’habitude ces samedis précédents.
Sur les réseaux sociaux il y a bien eu un appel à une mobilisation nationale, mais aucun groupe lyonnais n’a revendiqué en être à l’origine, on peut lire l’avertissement sur différents pages, "un événement FB appelant à une manifestation nationale à Lyon ce samedi circule. Ni Lyon centre ni aucun autre groupe du département N'ORGANISE NI N’APPEL à cet événement FB"

« Il y a eu beaucoup de fausses rumeurs pour aujourd’hui avec un appel national à 9h mais tout était faux », explique l’un d’entre eux. Les quelques manifestants s’étonnent de la présence des CRS venus en nombre. « Visiblement eux s’attendent à un gros truc ! »



Bcp de lignes de bus du réseau TCL sont perturbées. A 16h par exemple, TCL annonçait sur Twitter que les arrêts de Edgar-Quinet à Cordeliers, sur la ligne L27, ne seraient pas desservis avant 20h.
Idem pour la LC3, où le bus ne s'arrête pas entre Cordeliers et Saint-Paul.
Plusieurs autres lignes sont partiellement assurées sur le réseau en raison de la manifestation des Gilets jaunes et de celle en soutien au peuple kurde.
Ces perturbations concernent notamment les lignes L27, L31, L35, L40, LC3, LC5, LC9, C4, C12, C14 et C20. Toutes devraient retrouver un trafic normal aux alentours de 20h.
Lignes de bus perturbées :
La L40 est terminus Pont Bonaparte, les arrêts Bellecour Chambonnet, Bellecour Le Viste et Bellecour St Exupéry ne sont pas desservis.
La C20 /C20E est terminus Vieux Lyon, les arrêts Bellecour St Exupéry et Bellecour le Visite ne sont pas desservis. La reprise des voyageurs se fait Quai Tilsitt.
La LC9 est terminus Saxe Préfecture.
La C12 est terminus arrêt Jean Macé, les Arrêts de Université Jean Jaurès à Bellecour le Visite/A. Poncet ne sont pas desservis.
La C14 est terminus arrêt Jean Macé, les Arrêts de Terreaux La Feuillée à Jean Macé ne sont pas desservis.
La L31 est terminus arrêt St Vincent. La reprise des voyageurs se fait arrêt St Paul direction Cité Herriot.
La L35 les arrêts de Université Jean Jaurès à Bellecour Charité ne sont pas desservis.
La LC3 est terminus arrêt Saxe Lafayette, les arrêts de Cordeliers à St Paul ne sont pas desservis.
La L27 est terminus arrêt Foch, les arrêts Edgar Quinet à Cordeliers ne sont pas desservis.
La C4 est terminus arrêt Jean Macé, les arrêts Edgar Quinet à Jean Macé ne sont pas desservis.
La LC5 est terminus arrêt Parc Tête d’Or Churchill. La reprise des voyageurs se fait arrêt Pont Delattre.

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A la fin, 40aine de GJ "déters" avec des stéphanois
ont pris la gare de perrache...

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qq villes

Plusieurs centaines de "gilets jaunes" ont défilé samedi dans plusieurs villes de France, pour leur 51ème samedi de mobilisation, alors que leur "Assemblée des assemblées" destinée à discuter de l'avenir du mouvement, se tenait à Montpellier.

A Paris, ~-700 "gilets jaunes" ont défilé entre la place d'Italie et la gare du Nord, où ils sont arrivés à 16H00.
La marche s'est déroulée sans incident, accompagnée d'un important dispositif policier, comme c'est désormais le cas à chaque fois pour les rassemblements parisiens. Les manifestants ont repris les slogans habituels visant Emmanuel Macron ou la police et certains tenaient des banderoles faisant référence au Chili, où un important mouvement social est en cours.

A Bordeaux, plus de 300 GJ, selon un journaliste de l'AFP - une centaine selon la préfecture -, étaient au rendez-vous ce samedi. Quelques-unes portaient un gilet jaune mais davantage portaient des parapluies, la pluie s'étant mise à tomber sans discontinuer à partir de 15H00.
Une poignée de drapeaux, une pancarte RIC (référendum d'initiative citoyenne), des slogans habituels - "On est là, on est là", "Bordeaux, Bordeaux, soulève-toi !" - ont ponctué cette manifestation. Mais la mobilisation a été en léger retrait par rapport aux derniers samedis.
L'invité surprise à Bordeaux était Jérôme Rodriguès, l'un des "gilets jaunes" ayant subi une blessure à l'oeil lors d'une manifestation. Il a déclaré : "Peu importe le nombre, l'important c'est d'être toujours là, vous les +déter+ (minés). Il y a énormément de Français, même s'ils ne sont pas gilets jaunes, qui nous regardent, croient en nous, nous disent +c'est super ce que vous faites+. Ils sont à deux doigts (de nous rejoindre), il faut aller les chercher".
"On sent une convergence, une effervescence, à l'approche du 1er anniversaire. Il n'y a pas +d'idéologie+ ou de +lubies+ gilets jaunes, il y a juste l'envie partagée par les citoyens, d'arriver à manger en fin de mois. C'est une lubie, ça ?", a-t-il ajouté.
Aucun incident ni interpellation n'avait été signalé par la préfecture vers 17H00.

Enfin, à Rennes, 400 "gilets jaunes" ont manifesté dans le centre-ville. Un centre commercial a été fermé 1h environ après l'intrusion d'une trentaine de manifestants.

Toulouse. Le défilé, qui a eu lieu en partie sous la pluie, a été marqué par quelques échauffourées avec les forces de l'ordre, qui ont fait à plusieurs reprises usage de grenades lacrymogènes. bcp de GJ à Toulouse. BRAVO; + Chaud que la lacrymo!
Environ 800 personnes ont défilé, sous la pluie, et dans le calme, ce samedi après-midi. 4 personnes ont été interpellées. La préfecture de Haute-Garonne indique qu'une personne a été arrêtée pour violence sur personne dépositaire de l'autorité publique, une pour outrage, une pour jet de projectile et une pour dissimulation de visage et participation à un attroupement en vue de commettre des violences. Un policier a été blessé.
Les manifestants avaient pour mot d'ordre : "Les peuples du monde se réveillent, continuons", en référence aux mouvements sociaux qui secouent le Chili, le Liban, l'Algérie, etc. 
news de la 1ere semaine de novembre

et bcp de GJ commencent à reprendre les RP et bloquer filtrant

par ex, les Gilets jaunes bloquent le rond-point des Vaches, à Saint-Étienne-du-Rouvray
150 gilets jaunes ont bloqué le rond-point des Vaches à Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen, samedi 2 novembre 2019 en matinée. La circulation a été ralentie.
A Tourville également
Ils étaient tôt ce matin, vers 8h, aux abords du centre commercial de Tourville-la-Rivière avant de rejoindre le rond-point des Vaches. 
Les Gilets jaunes brûlent quelques pneus de voiture. Ils scandent que le rond-point est à eux. « On nous interdit de manifester en ville, alors nous reprenons les rond-points »



Les Gilets Jaunes du Boulou descendent à Perpignan pour rallumer la flamme de la mobilisation
andis que plusieurs de leurs émissaires étaient à Montpellier pour participer à l'assemblée générale du mouvement, une quinzaine de Gilets jaunes du Boulou faisaient la tournée des médias ce samedi pour "renouer le contact" et sensibiliser sur l'An II de leur mobilisation qui s'amorce. 
Ils promettent des actions pacifiques ("Beaucoup d'entre nous en ont marre de se faire taper dessus"), et plus tournées vers l'entraide pour cet An II de la lutte "pour que chacun puisse vivre dignement de son travail". 
Mais à quelques jours du premier anniversaire de l'Acte I des Gilets Jaunes, le 17 novembre dernier, leur mobilisation est intacte, assurent les militants du Boulou. Ce samedi matin, ils sont venus en ville, à Perpignan, tenter de faire passer le message de leur nouvel état d'esprit : plus organisés -même s'ils refusent toujours d'afficher des chefs-, et plus solidaires que jamais.

Montés en association Loi 1901, fédérés autour de leur mission de propagation de la flamme de l'Espoir, qui se répand déjà à travers plus d'une centaine de ronds-points en France, ils fourmillent de projets. Dès l'anniversaire du mouvement passé, ils promettent ainsi de se consacrer à la mise en place, au Boulou, d'un point de collecte et de distribution de jouets et vêtements d'enfant pour Noël. À retrouver sur leur site préféré : le rond-point du Néoulous. 
une video:

Dole : un an après, les gilets jaunes de Dole commémorent l'anniversaire de leur mobilisation

Le 2 novembre 2018, ils furent les premiers à se mobiliser pour la hausse du prix des carburants. 
Un an après, ce qu'il reste des gilets jaunes est à nouveau dans la rue ce samedi 2 novembre 2019. Une marche de 8 km est prévue dans les rues de Dole. 
 "On ne lâche rien". "Le pouvoir au peuple, pour le peuple, par le peuple, oui au RIC, le référendum d'initiative citoyenne" peut-on lire sur les pancartes. Ils sont environ 300 au départ de la manifestation place de la Commanderie. Ce samedi, les gilets jaunes dolois accompagnés de gilets jaunes venus de Dijon ou Lons-le-Saunier avaient  prévu de parcourir 8 km dans la ville, avec un arrêt devant l'hôpital, la gare SNCF, la sous-préfecture, la mairie. Peu avant 15 heures, un groupe de gilets jaunes a envahi le magasin E.Leclerc de Dole aux cris de "anti-capitalisme" ont constaté notre équipe de journalistes sur place. Ils sont restés un quart d'heure sans incidents à l'intérieur de la grande surface avant de poursuivre la manifestation dans le calme. 

Si depuis le printemps le mouvement est en perte de vitesse, pour ces manifestants de la première heure, la colère est toujours présente. "Je vais continuer jusqu'à ce qu'on obtienne quelque chose.On ne peut pas vivre décemment avec le SMIC aujourdhui ou avec une retraite à 800 euros" explique une manifestante. 
Ils s'étaient rassemblés à Dole tôt le matin pour dénoncer la flambée des prix des carburants et ce quelques jours avant la mobilisation nationale du 17 novembre 2018. 
Plus de 400 véhicules ont bloqué les rues de Dole pendant quelques heures sur un trajet de 10 kms. Plus que pour l'essence, certains voulaient exprimer un ras le bol général. "Tout augmente sauf les salaires" confiait un manifestant.
Difficile ce jour là pour les automobilistes pris au piège au milieu du cortège de comprendre la volonté des manifestants.
Le mouvement né d'un groupe sur Facebook avait rassemblé plus de 40.000 internautes en quelques jours seulement. Fabrice Schlegel était alors l'initiateur du mouvement. 

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ADA montpellier

du 1er nov jusqu’au dimanche 3 novembre.

Cette « Assemblée des assemblées » a vocation à faire vivre la mobilisation dans la perspective des municipales, et de préparer des actions.
À l’entrée du bâtiment de l’Agropolis Museum, à Montpellier, les graffitis témoignent de l’abandon du site depuis plusieurs années. Ils côtoient désormais les grandes lettres jaunes peintes par les bénévoles. Depuis vendredi, l’Assemblée des assemblées se déroulent dans l’enceinte de ce musée désaffecté, autrefois consacré à l’agriculture et à la nourriture. 700 participants arrivent de toute la France, issus de 200 délégations de rond-points. Quatrième assemblée depuis le début du mouvement, après Commercy, Saint-Nazaire et Monceau-les-Mines, cette édition intervient à la veille de l’anniversaire du mouvement, né le 17 novembre.

L'assemblée des "gilets jaunes" appelle à rejoindre la grève du 5 décembre
Cette instance "appelle les 'gilets jaunes' à être au cœur de ce mouvement, avec leurs propres revendications et aspirations, sur leurs lieux de travail ou sur leurs ronds-points, avec leurs gilets bien visibles !" écrit un communiqué, dimanche.

MOT d'ordre de ADA4:  ALLONS MANIFESTER DANS LES BANLIEUX

NEWS

Roger, un gilet jaune de Haute-Loire, raconte le moment où il cherche à entraver le convoi du président de la République au Puy-en-Velay. MACRON a eu peur! 

https://www.bfmtv.com/static/nxt-video/embed-playerBridge.html?video=6100451438001&account=876450610001

Quand des gilets jaunes cherchaient à arrêter le convoi dans lequel circule Emmanuel Macron au Puy-en-Velay
à voir

Rouen : Le gendarme soupçonné d’avoir renversé des « gilets jaunes » jugé en janvier

ENQUETE Le gendarme mobile n’était pas en service au moment des faits
Le gendarme mobile soupçonné d’avoir renversé trois « gilets jaunes » qui manifestaient à Rouen en février va être jugé, apprend-on ce mercredi. Son procès se tiendra devant le tribunal correctionnel de Rouen, le 30 janvier 2020.

Agé de 29 ans, le suspect sera jugé pour « blessures involontaires », « au vu des éléments recueillis par l’enquête », a indiqué le procureur de la République de Rouen Pascal Prache. Trois personnes avaient été blessées le 16 février 2019, en milieu d’après-midi, par un véhicule qui tentait de traverser la manifestation et avait été pris à partie par des « gilets jaunes ».

« Projeté au-delà de la voiture »
Le conducteur, un gendarme mobile, n’était pas en service au moment des faits, selon une source policière. Il avait d’abord pris peur et quitté les lieux avant de se présenter au commissariat où il a été placé en garde à vue.
« Le prévenu s’est retrouvé pris dans une manifestation avec sa femme et son enfant. Des manifestants ont tapé sur la voiture, lui ont demandé de mettre un gilet jaune sur son tableau de bord. Il a pris peur et il a accéléré bêtement », a indiqué une autre source policière. « Trois hommes ont été blessés et se sont vu prescrire de 15 jours à trois mois d’incapacité totale de travail (ITT) », a précisé Chloé Chalot, avocate d’une des trois victimes.

« Je ne comprends pas comment la décision de démarrer le véhicule, à une vitesse suffisamment importante pour que mon client soit projeté au-delà de la voiture, peut être qualifiée de comportement involontaire », a-t-elle encore fait valoir.

Tir de LBD sur Lilian, 16 ans : la plainte de sa mère classée sans suite

Selon une source proche du dossier, le parquet de Strasbourg a classé sans suite la plainte contre X concernant le tir de LBD ayant touché le jeune Lilian qui sortait d’un magasin de vêtements un jour de manifestation des Gilets jaunes en janvier 2019. Sa mère, Flaure Diesse, dénonce une « décision lamentable ».

Nimes

Nos amis gilets de Nîmes brûlent leurs amendes "gilets jaunes"  en signe de contestation devant la préfecture.
"C''est un droit légitime, constitutionnel, nous demandons donc à ce que le préfet annule ces PV".

31 oct GILETS JAUNES : LES DEUX-TIERS DES 313 ENQUÊTES IGPN TRANSMISES AUX PARQUETS

L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie de 313 enquêtes judiciaires pour des violences policières présumées lors des manifestations de gilets jaunes et a transmis, à l'heure actuelle, les deux-tiers d'entre elles à la justice, selon le ministère de l'Intérieur.
Depuis la première mobilisation des gilets jaunes il y a un an, l'Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) a quant à elle été saisie de 23 enquêtes dont cinq ont été transmises aux parquets.
L'IGPN comme l'IGGN sont saisies pour les enquêtes judiciaires par le parquet qui décide après des suites de la procédure. «On ouvre une enquête pour deux raisons : parce qu'un usager conteste l'usage de la force exercée sur lui ou parce que des blessures sérieuses ou graves sont recensées», explique un cadre de la «police des polices».

Fin mai, le procureur de Paris Rémy Heitz avait assuré que des policiers mis en cause pour des violences lors de manifestations de «gilets jaunes» seraient renvoyés devant le tribunal correctionnel «d'ici la fin de l'année».

Lors de la présentation du bilan annuel de son service en juin, la patronne de l'IGPN Brigitte Jullien avait reconnu que les gilets jaunes avaient eu «un gros impact sur l'organisation» de l'IGPN. «On a pris notre temps pour travailler car j'estime que ces enquêtes ne doivent pas se faire dans la précipitation», avait-elle souligné.

Parmi les dossiers les plus «médiatiques», celui de Jérôme Rodrigues, «gilet jaune» blessé gravement à l'œil le 26 janvier, a abouti à l'ouverture d'une information judiciaire pour «violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique avec arme».

Aubagne : les gilets jaunes font leur "Yelloween"

"Gilet jaune, colère noire", le slogan sur le drapeau coloré brandi depuis un camion, est explicite. Les gilets jaunes sont toujours là et veulent le faire savoir. Hier matin, ils étaient une cinquantaine à défiler entre le rond-point Ambroise Croizat et la campagne Roux. Sur la route, ils ont distribué des tracts, salués par de nombreux klaxons, fait une halte devant la gare. "On va passer devant le centre hospitalier, pour manifester notre soutien à l'hôpital public", annonçait Ahmed avec son micro.Dernière halte, avec la Marseillaise entonnée de concert, au centre de secours, pour soutenir les pompiers.

"La semaine dernière, on manifestait à Toulon, aujourd'hui, on fait une "Yelloween" à Aubagne, avant le grand rendez-vous pour l'anniversaire du mouvement, le 16 novembre à Marseille et le 17, à Pont de L'Etoile", a expliqué Sylvie, masquée, les cheveux, les lèvres et les paupières jaunis par du maquillage. Comme elle, certains étaient costumés, portaient des loups et des capes... donnant un air de carnaval à la manifestation. Mais les revendications sont inchangées, et concernent toujours en priorité le pouvoir d'achat. Alain, 53 ans, 26 ans de grande distribution, et payé 1250 € par mois, regrettait que "davantage de personnes ne se soient pas mobilisées".

Après ces 5 km de marche et un pique-nique revigorant, l'après-midi était consacré à des ateliers citoyens pour comprendre le RIC (référendum d'initiative citoyenne) et signer les pétitions pour le RIP (référendum d'initiative partagé) contre la privatisation d'ADP (Aéroport de Paris).

NEWS de la semaine sur leprogrès st-é

on saura bien d'accueillir ;-)


mon côté gilet noir






sam 2nov
Un radar tourelle scié à la base dans les Côtes-d’Amor
et gazé en noir!
Avec leurs 4 mètres de haut, les radars tourelles 
sont supposés être plus résistants et défier toute forme de vandalisme…
À peine installés, de suite sciés ! En Côtes-d’Armor, selon France bleu, 
les radars tourelles tombent comme des mouches.
La nuit dernière sur la route nationale 64, 
l’appareil a été visiblement découpé à la meuleuse.
Le week-end dernier, un radar tourelle tout neuf avait également été neutralisé.
Ces appareils nouvelle génération enregistrent plus d’infractions : 
téléphone au volant, feux non respectés, contrôle de vitesse, 
probablement l’assurance ainsi que le dépassement.
bravo les GJ ;-)

 LBD et blessures

Forte hausse du nombre de blessures aux yeux depuis la crise des gilets jaunes
l’étude de la revue médicale britannique The Lancet menée auprès des hôpitaux de France recense 25 cas de blessures oculaires en 2018, contre deux en 2016 et un en 2017. 

Le nombre de blessures oculaires suspectées d’avoir été causées par les lanceurs de balle de défense (LBD) est en forte hausse depuis la crise des gilets jaunes, relève une étude menée auprès des CHU de France et publiée dans la revue médicale britannique The Lancet.

Deux cas sont recensés en 2016, un seul en 2017, mais 25 en 2018 (année du début de la crise des gilets jaunes) et 15 sur la période étudiée de 2019. L’âge moyen des victimes est de 26 ans. Il y a 38 hommes et cinq femmes. 

Sur le total de 43 cas étudiés, 20 ont été traités à Paris par l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris, dont le patron Martin Hirsch a tweeté vendredi un lien vers l’article du Lancet, qu’il a qualifié de « premier bilan publié dans une revue scientifique ».

Neuf patients énucléés 
Vingt-cinq patients présentent des blessures ouvertes au globe oculaire et 18 d’autres traumatismes, notamment à la rétine (10 cas). Il y a 25 cas de fractures orbitales, 12 de fractures de la face et deux de dommages au cerveau. Trente des 43 patients ont dû être opérés, à une ou plusieurs reprises. Parmi eux, neuf ont dû être énucléés.

Les auteurs de l’étude « blessures oculaires causées par des armes non-létales en France » ont fait parvenir cette « enquête rétrospective » à tous les CHU de France, où sont traités les patients les plus gravement atteints. Le but, recenser les cas suspectés de blessures oculaires par LBD sur la période allant de février 2016 à août 2019.
Les auteurs, médecins et chercheurs français, soulignent que la législation ne prévoit pas de collecte de données systématique sur les blessures causées par ces armes, utilisées notamment pour le maintien de l’ordre.
Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, une polémique a éclaté sur les méthodes d’intervention et les violences attribuées aux forces de l’ordre. 2 500 manifestants et 1 800 membres des forces de l’ordre (quand ils tapent, ils se blessent aussi) ont été blessés depuis le 17 novembre 2018, selon le ministère de l’Intérieur.


données de l'article 
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31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...