article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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samedi 20 avril 2019

20 avril 2019, 23e samedi des Gilets jaunes, a vu plusieurs journalistes être empêchés de couvrir correctement la mobilisation. deux journalistes interpellés, d'autres violentés ou blessés


https://www.lci.fr/social/gilets-jaunes-deux-journalistes-interpelles-d-autres-violentes-ou-blesses-lors-du-23e-acte-2119016.html

31 janvier 2019-1er février: opération des radars du rond-point de Méons. Interview du procureur de la République de Saint-Etienne. le pourquoi du "crimininel en bande organisée" et aucun n'a un casier judiciaire.


Le Chef d’escadron de la gendarmerie, Thierry Cassagnes-Gourdon, et 
le procureur de la République de Saint-Etienne, David Charmatz

C’est lors d’un point presse, ce lundi 8 avril au matin, que le procureur de la République de Saint-Etienne, David Charmatz, a décortiqué les faits qui ont mené à l’interpellation de Gilets Jaunes du camp de Méons. Ils sont poursuivis pour « destruction en bande organisée du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes ». Il s’agit sans aucun doute du plus important coup de filet concernant la vague d’incendies de radars en France.

Tout a commencé dans la nuit du 31 janvier au 1er février. Des gendarmes sont envoyés sur des feux de radars à Cuzieu et Montrond-les-Bains. Les militaires filent ensuite vers Veauche, imaginant que le radar automatique du secteur a lui aussi été la proie des flammes. Finalement, ce n’est pas le cas, mais des pneus se trouvent autour de l’appareil. Les gendarmes décident donc de se faire discrets et patientent. Ils n’auront pas à attendre longtemps. Une voiture arrive, se gare à proximité du radar. Encagoulé, le passager descend et asperge les pneus d’essence. Un geste qui permettra de justifier son interpellation. Le conducteur, lui, prendra la fuite avant d’être identifié et arrêté le lendemain.

Lors des auditions, les deux suspects, de 22 et 28 ans, ont reconnu les faits, ajoutant à leur « tableau de chasse »  le radar de la RN88 à Saint-Etienne. Ils ont été placés en détention provisoire dans la foulée. L’un d’eux a depuis été libéré sous contrôle judiciaire.

L’enquête a aussi pris d’autres directions, car le « plan de destruction » des radars de la Loire ne pouvait être imputé qu’à ces deux hommes. Huit nouveaux Gilets Jaunes, âgés de 19 à 50 ans, ont ainsi été mis en examen début avril, dont le leader supposé du groupe qui a été écroué. Une neuvième personne, une femme, a été remise en liberté pour des raisons de santé et sera convoquée ultérieurement par le magistrat instructeur.

En résumé, deux personnes sont en prison, huit autres sont mises en examen et le sort d’une femme sera réglé plus tard.

Au cours de l'instruction, les enquêteurs ont découvert que les mis en cause avaient organisé une réunion préparatoire aux sabotages. Ils encourent des condamnations qui peuvent aller jusqu'à 10 ans d’emprisonnement, voire 20 ans si l’instruction appuie sur l’aspect criminel de leurs actes. La valeur à neuf d'un radar fixe est d’environ 50.000 euros.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/incendies-radars-gilets-jaunes-loire-poursuivis-1652088.html


8 membres des "gilets jaunes" de la Loire ont été mis en examen jeudi 4 et vendredi 5 avril pour leur implication dans l'incendie de plusieurs radars fixes en plus des 2.
Les 8 individus sont des hommes âgés de 20 à 41 ans. L'un d'entre eux a été écroué "compte-tenu de son rôle majeur dans la commission des faits", explique le parquet. Les autres ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, avec interdiction de manifester. Par ailleurs, une neuvième personne, une femme, a été remise en liberté pour des raisons de santé et sera convoquée ultérieurement par le magistrat instructeur, précise le parquet de Saint-Etienne.
Ces individus ont été mis en examen pour "destruction en bande organisée du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes". Au cours de l'instruction, les enquêteurs ont découvert que les personnes mises en cause avaient organisé une réunion préparatoire au sabotage de 5 radars. Il apparaît que 2 radars ont été totalement détruits, sur un rond-point de Saint-Etienne.
Les accusés encourent des condamnations qui peuvent aller jusqu'à 3 ans de prison, selon un enquêteur. 
2 autres "gilets jaunes" de la Loire, de 22 et 28 ans, appartenant au même groupe, avaient déjà été mis en examen et écroués le 2 février, après leur interpellation en flagrant délit d'incendie d'un radar fixe. Par ailleurs, des interpellations pour des faits similaires ont été rapportées dernièrement sur le territoire national. Ainsi en Haute-Marne, 9 "gilets jaunes", dont un des leaders locaux du mouvement, ont été mis en examen fin mars, suite à des dégradations de radars, horodateurs ou pompes à carburant de stations-service à Saint-Dizier. 

30 mars 2019; Un Gilet jaune brûle un chèque pour le téléthon: ce qu'il s'est vraiment passé; l'association téléthon a refusé au dernier moment que la presse soit présente car elle avait honte des gilets jaunes lors de la remise de chèque par lesGJ!


Une vidéo, publiée samedi 30 mars sur Twitter, a depuis fait le tour de l’Hexagone. On y voit une Gilet jaune de Brioude détruisant un chèque destiné au Téléthon. Entre émoi, incompréhension et emballement médiatique, les images nécessitent un décryptage.

« Tous les médias qui se sont approprié l’affaire ont indiqué que le Téléthon avait refusé le chèque car il provenait des Gilets jaunes. Ce qui est totalement faux. » L’histoire commence bien avant ce samedi 30 mars, où des milliers d’internautes ont pu voir une femme, baudrier jaune sur le dos, brûlant un chèque au profit de l’association caritative et générant au passage des réactions de soutien ou, au contraire, de dégoût.

« Dès le début du mouvement, des dames avaient décidé de tricoter des gilets jaunes format porte-clés pour les vendre deux euros. Un euro cinquante était prévu pour le Téléthon et cinquante centimes pour rembourser les frais engagés. Ainsi, nous avions réussi à récolter 300 euros pour l’association », poursuit Julien.

Une fois le stock de porte-clés épuisé, les Gilets jaunes contactent la structure concernée. « Jean-Guy Andréoletti (coordinateur départemental du Téléthon, N.D.L.R.) s’entend parfaitement avec nous », continue Julien. « Il est d’accord pour recevoir le chèque devant les presses locales et les Gilets jaunes.

Le jour J, un maximum de manifestants se sont réunis pour l’occasion. Et juste avant l’heure du rendez-vous, on reçoit un message pour nous dire que l’association Téléthon n’est plus d’accord pour que la presse soit là ».

Après un vote entre les personnes présentes, il est décidé que le chèque ne serait finalement pas remis au Téléthon mais à un autre organisme. « En fait, le Téléthon voulait bien le chèque mais en refusant de montrer qui était leurs donateurs. Cela nous a blessés particulièrement. »

20 avril 2019, 23ième samedi, les policiers stéphanois épuisés, deux gradés témoignent. Analyse scientifique probabiliste des suicides des forces de l'ordre.

données en ce 20 avril 2019

comparaison avec de la géomatique

comparaison avec des données démographiques

comparaison sur long-terme

évolution par classe d'âge

évolution avec le genre


Soumis à une charge de travail énorme dans un contexte social plus que tendu, de nombreux fonctionnaires luttent pour poursuivre leur travail sans craquer. C’est notamment le cas de Jean-Michel, gradé dans la police stéphanoise qui avoue être « épuisé ». « Je me dois de tenir pour nous, mais aussi pour vous, car si nous n’avons plus de police, c’est l’anarchie », avoue-t-il.

Pour lui, la situation s’est réellement détériorée depuis 2015. « On a vécu des choses que l’on n’avait pas connues même en 20 ou 25 ans de police. Le degré de violence sur Saint-Etienne a atteint un niveau que l’on n’avait jamais vu auparavant, on est réellement devenus des cibles ». Si aucun suicide ne s’est pour le moment produit dans le département, Jean-Michel reste sur ses gardes. « Il faut être prudent, et plus s’ouvrir aux autres en cas de mal-être ».

Notre rédaction est allée à la rencontre de Sylvia Vaudou, secrétaire départementale d’Alliance Police nationale dans la Loire.

Peut-on qualifié la situation actuelle de dramatique ?

« Oui c’est dramatique, car nous avons 28 collègues qui se sont donné la mort. En si peu de temps, le nombre est énorme, cela n’avait jamais été le cas auparavant. Aujourd’hui, on peut voir que les collègues sont usés, fatigués. Avec tout ce qui leur est demandé, ils n’ont plus de temps de repos er sont à bout de souffle et il va vraiment falloir prendre des mesures. Le fait que certains en arrivent à se donner la mort est extrêmement horrible pour notre profession. »

Quel type de mesure a pu être instauré pour aider les policiers ?

« Sur la DDSP de la Loire, une cellule psychologique a été mise en place. Nous n’avons pas eu de cas de suicide dans le département, peut-être grâce à cette dernière. Mais il faut que les collègues comprennent également qu’ils doivent aller voir des psychologues et que notre hiérarchie mette aussi en place un système plus automatique. A chaque fois qu’il y a un problème lors d’une intervention compliquée, il faut que les policiers puissent aller voir un psychologue. Cela est fait dans les hôpitaux ou pour les pompiers, chez nous cela ne se fait pas assez. On pense que le policier a une carapace liée à son statut et qu’il peut tout absorber. Cela n’est pas vrai, comme le montrent les 28 suicides depuis le début de l’année. »

Comment fonctionne cette cellule psychologique ?

« C’est une cellule que l’on a mis en place avec un psychologue qui peut intervenir à tout moment. Mais très peu de collègues demandent cette intervention car c’est toujours un peu mal vu. On estime que la personne va être fragilisée alors qu’on a un travail où on nous demande d’être forts. En réalité, il n’y a aucune raison pour que cela ne soit pas fait automatiquement au sein de la police. »

Quel est le nombre de policiers ligériens qui ont déjà fait appel à cette cellule psychologique ?
« A Saint-Etienne, très peu, peut-être un ou deux collègues. Malgré tout, ils savent qu’elle existe et je pense que le fait de savoir qu’on puisse être aidé à tout moment nous a fait éviter le pire. Notre hiérarchie doit inciter et prendre en charge les personnes qui doivent être suivies par un psychologue. Petit à petit il va falloir que cela devienne systématique. Il est important de faire un débriefing de groupe après chaque grosse intervention pour que tout le monde explique son ressenti même si ce n’est pas dans les mœurs. »

Référence

https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/04/19/les-policiers-a-bout-de-souffle-un-grade-stephanois-temoigne

jeudi 18 avril 2019

samedi 20 avril Lyon, le préfet reconduit l'interdiction de manifestation en Presqu'île

Pascal Mailhos, préfet de la région Auvergne Rhône-Alpes, préfet du Rhône, avait pris un arrêté qui interdisait les manifestations dans un périmètre limité et pour une durée déterminée.

Cet arrêté avait soi-disant pour objectif de concilier trois libertés individuelles :

  • liberté d’aller et venir, 
  • liberté de commercer et 
  • liberté de manifester. 

Selon la préfecture, cette mesure s’est avérée efficace, les manifestations ont pu se tenir malgré les répressions et 3individus aient été interpellés pour "violences", dont un en possession d’une massue.


Des contrôles seront mis en place

Le préfet a décidé de reconduire cette mesure et d’interdire, par voie d’arrêté, toutes les manifestations ce samedi 20 avril, de midi à 20 heures dans le périmètre suivant : rue de la République, place de la République, rue Joseph-Serlin, rue Paul-Chenavard, rue de Brest, rue Émile-Zola, rue Colonel-Chambonnet (excepté les rues Joseph Serlin et Colonel Chambonnet). Comme la semaine dernière, l’accès à ce périmètre ne sera pas contrôlé afin de faciliter les déplacements à proximité des rues de grande fréquentation et des commerces.

Des contrôles seront effectués dans ce périmètre et les manifestants contrevenants seront verbalisés par les forces de l’ordre (amende de quatrième classe, soit 135 €).

le prix d'achat du gilet jaune standard sur Amazon depuis 4 mois est-il un indice de popularité?



Le prix du gilet jaune numéro 1 des ventes sur le site Amazon est-il révélateur de l'état du mouvement des gilets jaunes en France ? La question peut prêter à sourire... et pourtant.

Le 17 octobre 2018, le modèle de gilet jaune numéro un des ventes sur Amazon (référence Gilet EN47, infroissable, lavable, taille standard) ne coûtait que 3,52 euros.

Après une première hausse à plus de 5,90 euros fin octobre, puis une baisse à 4,44 euros début novembre 2018, le prix de ce modèle de gilet jaune a grimpé jusqu'à atteindre les 6 euros le 17 novembre 2018... jour de l'acte 1 des Gilets jaunes, et même 7,80 euros le 25 décembre dernier, soit une hausse du prix de 122% par rapport au 17 octobre 2018 !

Nouvelle hausse mi-avril 2019

Le prix est ensuite redescendu progressivement jusqu'à 6,50 euros mi-janvier, 6,17 euros le 27 janvier avant de remonter à 6,51 euro le dimanche 3 février, de redescendre à 6,09 euros le 28 février avant une nouvelle hausse à 6,37 euros le samedi 2 mars.

6,07 euros, c'était le prix d'achat de ce gilet jaune toute cette semaine, jusqu'à une nouvelle hausse du prix de 4,3% ce dimanche, portant le prix du gilet jaune à 6,33 euros, au lendemain de la dernière journée de mobilisation des gilets jaunes et à la veille de la prise de parole du président de la République... soit un prix 80% plus élevé que le prix de vente du 17 octobre 2018.

Référence

https://www.leprogres.fr/france-monde/2019/04/14/gilets-jaunes-la-crise-n-est-pas-terminee-le-prix-du-gilet-grimpe-sur-amazon

26 avril 9h, vendredi, mis à pied avec 3mois sans salaire? Avec sans doute suivi de l'expert. Répression du CNRS et université contre mes activités marche et lutte climat et Gilet jaune depuis 7 mois. Utilisation de mon burn-out de 2006 bien que zéro arrêt maladie depuis 08/2013 ;-)


vous pouvez cliquer 
sur toutes les photos de ce blog
pour les lire en grand...

La technique  de répression utilisée contre un fonctionnaire

Après 3mois de 'congé maladie forcée- mise-à-pied' 
(voir les lettres officielles sur le côté de ce blog et les publications de ce blog), 
le passage à 3mois de plus de congé de maladie ordinaire (ou pire comme invalidité
implique "demi-salaire" automatiquement sans qu'ils l'écrivent. 



lundi 15 avril 2019

14 avril 2019, un 25ième suicide dans les forces de l'ordre. Une année noire?



Depuis début janvier 2019, 24 policiers se sont suicidés.
Le 25ième en ce 15 Avril 2019...

En 2018, ils étaient 35 policiers et 33 gendarmes, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.

Un gardien de la paix appartenant à la Direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC) a été retrouvé mort à son domicile du XIIIe arrondissement de Paris.

Selon des informations de BFMTV, son arme de service a été retrouvée à ses pieds.
https://www.bfmtv.com/police-justice/un-policier-retrouve-mort-chez-lui-la-these-du-suicide-privilegiee-1673100.html

Inquiet de ne pas avoir de ses nouvelles, son cousin l’a retrouvé mort, selon Le Parisien.

Âgé de 27 ans, il suivait un stage pour devenir officier de police judiciaire.

La thèse du suicide est privilégiée, il aurait "des problèmes d’ordre personnel". Si elle se confirme, ce policier serait le 25e à s'être donné la mort depuis le début de l'année.

Le "chiffre hors norme" des suicides depuis le début de l’année, selon un responsable de la sécurité publique, fait craindre une "année noire" comme celle qu’avait connue la police en 1996, quand 70 suicides avaient été recensés. Un triste record, pour l’instant jamais égalé.

Pour 2019, des collectifs policiers insistent sur la surmobilisation des fonctionnaires dans le cadre du mouvement social des gilets jaunes pour expliquer la recrudescence des passages à l’acte.


lutte pour le Climat et la justice sociale : 16 personnalités appellent à un "sursaut politique"


'ancien ministre Nicolas Hulot, appellent, dans une tribune publiée par le Journal du dimanche, à "un profond sursaut politique"

LES 16 SIGNATAIRES

- Nicolas Hulot, président d'honneur de la FNH
- Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT
- Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre
- Claire Hédon, présidente d'ATD Quart Monde
- Orlane François, présidente de la Fage
- Philippe Jahshan, président du Mouvement associatif
- Véronique Fayet, Présidente du Secours Catholique-Caritas France
- Michel Dubromel, Président de FNE
- Patrick Doutreligne Président de l'Uniopss
- Laurent Escure Secrétaire général de l'Unsa
- Jean-Michel Ducomte, Président de la Ligue de l'enseignement
- Jean-Baptiste de Foucauld, Coordinateur du Pacte civique
- Bernard Chevassus-au-Louis, Président de Humanité et biodiversité
- Morgane Créach, Directrice générale du Réseau action climat
- Pierre Segura, Président de la Fédération nationale des Francas
- Pierre Henry, Directeur général de France terre d'asile

La rigueur budgétaire n'est pas non plus un projet économique, sauf à considérer comme un médecin de Molière que, quel que soit le mal, seule compterait la saignée. 

https://www.lejdd.fr/Politique/tribune-de-nicolas-hulot-et-laurent-berger-le-quinquennat-a-quitte-ou-double-3891224



dimanche 14 avril 2019

13 avril 2019-XXII-22_samedi-roanne-régional, on était 1200 (comptage par le responsable de la manif Félix). détails techniques des BAC-eux lacrymo pour tenir une rue et quel effet de les voir suffoquer de leur propre lacrymo; 2bus pour tous-à-Paris le 20avril. 9 personnes interpellées dont 2 en immediat


Il y avait des GJ de plus loin que Clermont, et du sud jusqu'à Langogne, de plus de 7 départements.
C'est une réussite car c'est juste avant "tous à paris le 20 avril".
Toute la très grande région était représentée.

Les stéphanois et les alto-ligériens étaient venus assez nombreux car certains avaient décidé de filer sur Toulouse pour la nationale, et sur Lyon pour prendre la presqu'ile et Bellecour interdite par le préfet.

3 cars ont été stoppés à Balbigny avec les fouilles via la nouvelle loi scélérate dite "anti-cas-soeur" de "Mad-max-cron" et de "gaz-ta-mère". Voir video FR3 ci-dessous.

Pour la préparation de ce samedi régional, voir:
https://stef-mottin.blogspot.com/2019/04/samedi-13-avril-2019-acte-xxii-22-via.html

La blague des roannaises en Image 



excellent, non?
vive les gilets jaunes

A 14h le début du convoi avec Carlos de St-Etienne en tête et quelques stéphanois dont Enes et moi qui prend les photos au rond-point des Canaux de Riorges.





A droire Carlos


début du convoi GJ avec la voiture
Carlos avec son age-gardien.
Carlos a été appellé par les flics du 99 cette semaine:
il est convoqué.


le début : on passe devant cette brasserie ou il y avait très peu de monde.


Roanne était quasiment une ville morte
avec des petits mots d'excuse de leur décision de fermer.


un RG avec son œreillette sur la place des promenades.
je suis allé au contact sans parler à ce genre de bad creep. 
Il est parti lentement.

belle brochette pour garder cette rue
à la place des promenades

Une policière très jolie avec son brassard rouge 
entourée de beaux colosses CRS
m'a très souvent filmé sur la place des promenades
en me suivant longuement avec sa camera...
J'aurai du l'inviter à faire un film ensemble ;-)

Je lui ai montré mes jambières de quick-bossing
et je lui crié si elle faisait du karaté ou de la boxe françoise
puis en la flattant qu'elle avait de belles jambes
mais elle est restée
imperturbable.
snif!!!
J'aurais dit lui dire que je suis un fonctionnaire comme elle
et chercheur à l'université ;-)
Si des policiers lisent mon blog,
un petit email
je suis interessé pour boire un coup avec elle 
en toute galanterie
et lui enseigner l'optique P-)

quelques incidents


un enfant  GJ blessé

un arbre en feu sur la place St-ETienne


la première lacrymo "100m" lancée au début de cette rue
après 3 petits cailloux sur eux

Il y a eu de l'ordre de 7 lacrymo "100m" lançées le samedi 
sur la place église st-etienne place Georges-Clémenceau,
mais ils avaient le vent contre eux heureusement.
Puis ils ont tirés plus loin et on a dégusté,
surtout une jeune fille qui était au contact à gauche et qu'il leur parlait fort
et qui était contre le magasin.
Elle a été à terre avec un jeune homme pendant plus de 8minutes.

Deux personnes étaient à terre lorsque ces BAC-eux ont encore lançé 4 autres "100m" 
empêchant d'aller les aider.
La troisième a explosé mais les 8 galettes ne sont pas enflammées 
lorsqu'elle a touché le sol à 3mètres de moi.
et 2 ont été récupérées par 1 black box qui demandait un briquet, 
et il les a renvoyées 
car les BAC-eux avaient le vent contre eux de + en +.
Merci St-Etienne qui veillait sur nous sur sa place de l'église ;-)

Donc ils ont utilisés de l'ordre de 7x8= 56 galettes de lacrymo 
sur ce petit espace 
en 2minutes.

Moi j'ai récupéré parterre qq restes
et ils m'ont vidé un tir de LBD à une distance de 25mètres.
C'est passé à 1mètre de ma jambe gauche avec le reflet dans la vitre du magasin.
Mais impossible de récupérer la balle du LBD 
car elle a rebondit très loin après.
Je me suis protégé 20s puis je revenu récupérer mon butin:


Mon petit butin du samedi 13 avril en 4min ce qui a été envoyé 
place de l'église St-Etienne à Roanne
Il y a eu de l'ordre de 7 "100m" lançées.
La troisième a explosé mais les 8 galettes ne sont pas enflammées
vous en voyez une qui n'a pas explosé 
en bas à gauche avec la couleur orange autour du trou
que j'ai gardée en souvenir. 
Je n'ai pas pu prendre les grosses cartouches des 100m
car elles sont restées vers la rue proche des BAC-eux.
Mais en essayant de m'approcher un peu 
le BAC-eux cow-boy pointait.
A courte distance un LBD c'est très dangereux...

Voilà le BAC-eux ci-dessous qui m'a tiré dessus sans raison 
car je ramassais leur pollution de lacrymo.
Et j'avais juste harangué par 2 fois:
"servir, servir qui? Servir Benalla et le préfet Bonnet.
Vous servez Benalla et le préfet Bonnet.
Les BAC-eux sont des mauvais professionnels
car ils blessent."

Un étude de cas du comportement de ces BAC-eux pour tenir une rue interdite.


puis 10s après , 
4s de gaz bobinette sur le GJ grand à gauche
qui était légèrement véhément
mais très costaud

puis 3s après  première lacrymo revenue sur eux
La jeune recrue sursautait au moindre pétard.
Elle se cachait sans cesse derrière un grand BAC-eux.
Ce fut sans doute son baptême de feu.


C'est une de mes plus belles vues depuis novembre 
car au même moment 
je n'ai pas pu aider la jeune fille GJ qui suffoquait 
à terre gazée 2 fois qui étaient couchée 
contre le mur d'un magasin
dans une entrée à droite des images (et donc + gaz concentré)
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prises par un journaliste 
lors de notre arrivée sur la place
et pour continuer vers cette rue
et juste avant d'être gazé par ceux de droite à la bobinette à main
puis lacrymo.


on voit une jeune fille au centre du groupe 'sécurité' de Félix
faire la sécu entre les GJ et les BAC-eux.
C'est une jeune fille très déterminée et calme lors des premiers GJ
arrivant dans cette rue. 


Un journaliste du progrès était derrière eux à ce moment là
et il a bien confirmé plus tard qu'il y avait eu 3 projectiles.
et eux  ~56 gallettes envoyées et 2 tirs LBD...

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Bref on a visité Roanne en evitant le centre interdit. Nous avons marché 12km.
Mais les GJ roannais étaient contents de la mobilisation de certains venus de très loin.
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La répression  par la police-"justice"

  • Un Roannais âgé de 22 ans sera jugé ce lundi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Roanne. Il sera notamment poursuivi pour détérioration de biens publics, en l’occurrence un abri bus, et jets de pierres sur les forces de l’ordre. Ayant agi le visage dissimulé, il entre dans le cadre de la loi anticasseurs portée par le gouvernement entrée en vigueur jeudi 11 avril. L’article 6 crée un délit de dissimulation volontaire du visage puni d'un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende.
  • Un autre homme de 30 ans, lui aussi domicilié dans le Roannais, sera jugé ce lundi en comparution immédiate pour des jets de pierres sur les policiers, confirmait dimanche soir le procureur de la République de Roanne.
  • Outre ce 2 hommes jugés en comparution immédiate, dont la garde à vue a été prolongée, 
    • une femme a été remise en liberté et 
    • 6 autres personnes
      feront l’objet de compositions pénales, de procédure sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), ou de comparution devant le tribunal correctionnel après remise d’une convocation par officier de police judiciaire (COPJ).
  • Des suites judiciaires liées à des infractions liées à pour détention de produits stupéfiants, port d’arme prohibée, en l’occurrence un couteau pour une adolescente de 16 ans, ou encore rébellion et jets de projectiles.
Au total, neuf personnes ont été interpellées dans le cadre de cet Acte XXII des Gilets jaunes. Il s’agit de personnes âgées de 16 à 34 ans, quasiment tous de Roanne et du Roannais. Toutes ont été placées en garde à vue au commissariat de police de Roanne dont elles sont ressorties entre samedi, en fin d’après-midi, et ce dimanche.

Deux individus étaient jugés ce lundi pour des actes commis lors de la manifestation de samedi. Ils ont demandé un délai pour préparer leur défense.

Deux hommes interpellés samedi, à Roanne, lors de la manifestation régionale des Gilets jaunes, ont demandé un délai afin de préparer leur défense.
Les deux hommes, âgés tous les deux de moins de 30 ans, faisaient l'objet d'une comparution immédiate ce lundi après-midi. Ils étaient poursuivis, l'un pour avoir jeté un caillou sur un policier, l'autre pour avoir commis des violences sur des policiers, dégradé du mobilier urbain et manifesté le visage masqué ce qui rentre dans le cadre de la loi anticasseur.
Le procureur a demandé un placement en détention provisoire pour les deux prévenus.
L'homme poursuivi pour détérioration de biens publics, en l’occurrence un abri bus, et jets de pierres sur les forces de l’ordre, restera en détention jusqu'au procès du 15 mai. 
Le deuxième prévenu est place sous contrôle judiciaire.

https://www.leprogres.fr/loire-42-edition-roanne-roannais/2019/04/15/roanne-les-deux-gilets-jaunes-juges-ce-lundi-ont-demande-un-delai-pour-preparer-leur-defense

reference

revue presse

leprogrès

Pour l’acte XXII du mouvement des Gilets jaunes, la Ville de Roanne a été choisie comme lieu de manifestation régionale dont le parcours inédit de 6,5 km a été déposé en sous-préfecture. Quelques incidents ont éclaté et les forces de l'ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule.
il y a le déroulé de l'ensemble de la manif et des photos et des video dont le gazage à la place st-étienne et aussi l'interview de Félix:


L'afp et leprogres avaient envoyé du monde pour couvrir l'aprés-midi...

Gilets jaunes: les temps forts de la mobilisation dans le Roannais depuis le début des GJ


Le Roannais a compté jusqu’à 8 points de rassemblement, sur des giratoires, et aux péage de Saint-Germain-Laval et de Balbigny. La mobilisation a été très forte jusqu’à Noël et reste très forte.
Les organisateurs ont essayé de créer un collectif pour rassembler les différents rond-points. A l'origine, Raphaël Pessoa, 30 ans, ajusteur-monteur et instigateur sur Facebook du mouvement du 17 novembre Roannais, était une des figures de proue des Gilets jaunes avec Félix qui organise notamment les bus pour Paris tous les samedi.



un haut gradé reconnait les violences policières contre lui

reference

https://www.leprogres.fr/loire-42-edition-roanne-roannais/2019/04/12/gilets-jaunes-les-temps-forts-de-la-mobilisation-dans-le-roannais

FR3 ce 13 avril


autres pour ce 13 avril

WebTVRoanne


film de 15 minutes pour ce 13 avril 2019 à Roanne

31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...