« Tous les médias qui se sont approprié l’affaire ont indiqué que le Téléthon avait refusé le chèque car il provenait des Gilets jaunes. Ce qui est totalement faux. » L’histoire commence bien avant ce samedi 30 mars, où des milliers d’internautes ont pu voir une femme, baudrier jaune sur le dos, brûlant un chèque au profit de l’association caritative et générant au passage des réactions de soutien ou, au contraire, de dégoût.
« Dès le début du mouvement, des dames avaient décidé de tricoter des gilets jaunes format porte-clés pour les vendre deux euros. Un euro cinquante était prévu pour le Téléthon et cinquante centimes pour rembourser les frais engagés. Ainsi, nous avions réussi à récolter 300 euros pour l’association », poursuit Julien.
Une fois le stock de porte-clés épuisé, les Gilets jaunes contactent la structure concernée. « Jean-Guy Andréoletti (coordinateur départemental du Téléthon, N.D.L.R.) s’entend parfaitement avec nous », continue Julien. « Il est d’accord pour recevoir le chèque devant les presses locales et les Gilets jaunes.
Le jour J, un maximum de manifestants se sont réunis pour l’occasion. Et juste avant l’heure du rendez-vous, on reçoit un message pour nous dire que l’association Téléthon n’est plus d’accord pour que la presse soit là ».
Après un vote entre les personnes présentes, il est décidé que le chèque ne serait finalement pas remis au Téléthon mais à un autre organisme. « En fait, le Téléthon voulait bien le chèque mais en refusant de montrer qui était leurs donateurs. Cela nous a blessés particulièrement. »
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