article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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samedi 10 août 2019

ce que les GJ avons vécu le samedi 10 aout 2019, acte 39 à ST-Etienne, (et Lyon, et Paris...)

ST-Etienne, le Programme jaune amedi 10 aout 2019, acte 39 

11h-14h picnic au parc de l'Europe

une 20ain de GJ et 7 enfants;
fait qq décorations GJ et
donner qq centaines tracts...

14h-20h20 manif de la place du peuple au parc de l'Europe ( 30aine GJ) en passant 
par Fauriel 

70aines de GJ
certains sont restés à la place du peuple
et d'autres: puis le commissariat dit le "99" où on a manifesté 30min
puis on est  allé sur le  rond-point 
puis on a été vidé par les bleus, 
puis on retourne au parc.

j'ai dormi 15 min sur le rond-point (après 10min sur ce RP).
voila la photo de mon"beau" réveil à 17h10.

10 bleus pour 10 jaunes.
Ils ont pris l'identité de chacun
puis on a du partir.

Merci au commissaire Frédéric Gonon 
qui nous a pris en photo chacun de nous...

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Lyon

En attendant la rentrée et plus particulièrement le 14 septembre, date annoncée d’une mobilisation nationale dans la Capitale des Gaules, les Gilets jaunes étaient de sortie pour l’Acte 39, « afin de maintenir une continuité, de ne pas donner l’impression que cela s’arrête »

La cible : Bank of China

Néanmoins, à l’instar de ces dernières semaines, ils étaient peu nombreux, une soixantaine environ, à se retrouver ce samedi à 14 heures sur la place Antonin-Poncet. Une semaine après une action sur la permanence parlementaire du député Thomas Rudigoz, les Gilets jaunes avaient cette fois un autre objectif.

Après avoir emprunté la rue de la République au son des "Anti, anti, anticapitalistes", sans escorte policière, ils se sont arrêtés longuement devant la Bank of China, située au 1, rue de la République.

Sur la façade, ils ont accroché des banderoles et collé des affiches en français, en anglais et en chinois. On pouvait notamment lire « Lyon soutient les gilets jaunes de Hong-Kong » ou « Gilets jaunes, ce monde est le nôtre ».

Une manière de marquer le soutien des Gilets jaunes locaux au mouvement de protestation qui agite Hong-Kong depuis maintenant deux mois. Des militants pro-démocratie s’opposent au pouvoir central chinois. « Forcément, c’est une lutte qui nous parle », Micka


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Paris

 des affrontements lors de l’acte 39 avec CRS


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sinon 5h46 de manif:

2 blessés GJ dont un meedic par les bleus...
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ailleurs

Quelques centaines de Gilets jaunes se sont rassemblés ce samedi à Bordeaux, à Toulouse et à Paris où ils brandissaient des pancartes en lien avec l’affaire Steve Maia Caniço. À Montpellier, la devanture de la permanence du député LREM Patrick Vignal a été aspergée de peinture jaune.

Une centaine de Gilets jaunes ont dégradé ce samedi 10 août la permanence d’un député LREM à Montpellier, tandis que des défilés ont eu lieu à Toulouse, Bordeaux ou encore Paris.
À Montpellier, la devanture de la permanence du député LREM Patrick Vignal, qui vise également la mairie de Montpellier aux prochaines municipales, a été aspergée de peinture jaune. Le cortège d’une centaine de gilets jaunes a ensuite défilé dans la ville, bloquant notamment le tramway.

À Toulouse, quelque 250 manifestants ont pris part au cortège des Gilets jaunes, dont beaucoup de quinquagénaires et plus, a constaté l’AFP. Une heure après le début de la manifestation, les CRS ont chargé et tiré des gaz lacrymogènes, blessant légèrement deux femmes à la tête, à l’approche de la place du Capitole, interdite aux Gilets jaunes depuis mars.
En milieu d’après-midi et sans nouvel incident, les manifestants poursuivaient leur déambulation dans le centre, aux cris notamment de « Police partout justice nulle part », derrière une banderole proclamant « Macron dehors, soutien aux blessés, stop à la répression ».
« Tous les policiers ne sont pas les mêmes mais beaucoup sont allés trop loin, surtout ceux de la BAC », commentait Khedidja, une auxiliaire de vie de 49 ans, mère notamment d’un policier.
À Paris, quelques centaines de Gilets jaunes ont défilé dans l’Ouest, entre Villiers et le parc André-Citroën, avec pour mot d’ordre « On lâche rien !!! Pouvoir d’achat, logement, santé, éducation, emploi, retraite, chômage, RSA, AAH, APL, RIC… ».
Ils brandissaient notamment des pancartes de soutien aux manifestants de Hong Kong ou en lien avec l’affaire Steve Maia Caniço, retrouvé mort après sa disparition la nuit d’une intervention controversée de la police pendant la Fête de la musique à Nantes.

et puis les classiques comme à Tours:
Depuis 39 semaines, ils ne quittent pas leur banc de la place Jean Jaurès 
Qu'il vente, qu'il neige ou qu'il fasse un écrasant soleil, ils sont sur la place Jean Jaurès de Tours avec leur gilet jaune et leurs illusions.
A force, Daniel Dupeuple aurait bien pris un coup de solel sur le nez. Depuis le debut du mouvement, le 17 novembre 2018, ce trentenaire souriant n'a pas quitté le banc de la place Jean Jaurès. Et comme ces dernières semaines, le soleil a été généreux... Avec dix à quinze copains aux tempes largement argentées, il revient tous les samedis pour rappeler au gouvernement qu'il est issu d'un peuple qui souffre beaucoup.

Présence gratuite et symbolique qui ne pèsera d'aucun poids dans l'avenir du mouvement social, il le sait, mais présence incontournable pour ce militant qui compte sur l'impact de l'image pour marquer les esprits. Et puis, à force de se retrouver avec les mêmes personnes, tous les samedis, des liens se sont tissés qui fabriquent une petite famille de gilets jaunes. La famille des samedis après-midi. De celles qui ont décidé que le mouvement des Gilets jaunes était un mouvement perpétuel.



mercredi 7 août 2019

organisation du samedi 10 août 2019, Acte 39, sur St-Etienne et les environs (et infos sur manif sur Paris.

Les Gilets jaunes ligériens, alti-ligériens et lyonnais pour le Samedi 10 août 2019

dès 11H picnic au parc de l'Europe rond-point (rue de Lougansk et rue Claudinon, 42100 st-é) en apportant ses "grenades comestibles". On amène donc son panier repas sans faire "master chef".

Au programme de la journée, les enfants et les jeunes pourrons s'y amuser
et pour les + grands, on prévoit


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lors de l'Acte 37 Gilets Jaunes à Nice avec Md Genevieve Legay
contre "les médailles de la honte"

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Manifestation à Paris des Gilets jaunes (pour ceux qui auraient envie d'y monter)

Samedi 10 août 2019 à 9h
Lieu : Paris 17e
Place Prosper Goubaux
Métro Villiers

Manifestation déclarée par Inda Inda et Nejeh Ben Farhat, Jean Christian Valentin

Rendez-vous à 9h, départ vers 11h30

Trajet résumé :
Villiers > Porte Maillot > Porte d'Auteuil > Hôpital Pompidou > Parc A. Citroën

Trajet détaillé : Place Prosper Goubaux > Bd de Courcelles > place de la République Dominicaine > rue de Prony > place du maréchal Juin > Bd Pereire > place de la Porte Maillot > av Malakoff > av Foch > place du Maréchal de Lattre de Tassigny (pause) > bd Lannes > pl de Colombie > bd Suchet > place de la Porte d'Auteuil > bd Exelmans > pont du Garigliano > quai d'Issy-les-Moulineaux > pl du Moulin de Javel > rue Leblanc > Parc André Citroën


Revendications

Baisse des taxes, meilleur pouvoir d'achat, justice fiscale et sociale, meilleure démocratie…
l'arrêt immédiat de la répression d'État
La démission de Monsieur Castaner

ref

https://paris.demosphere.net/rv/72208
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 news: les GJ du "mac-do" convoqués au 99 depuis jeudi  7 aout-->procès le 14 octobre.

les lettres sont personnalisées avec divers chefs d'inculpation avec le mot "aggravé" qui revient...

RAPPEL

L’expédition punitive avait duré cinq minutes à peine aux alentours de 21 h 20, samedi soir d l'acte XX (30 mars; la régionale de st-é).


Il était 21h20, samedi, lorsqu’une dizaine de GJ encagoulés, armés de marteaux, pénètrent dans le McDo de Saint-Priest-en Jarez au milieu d’employés et de clients.

Une véritable tornade : bornes tactiles détruites, vitrines brisées, poubelles renversées... Les GJ sont ensuite passés par les cuisines pour tout saccager. Avant de filer comme si de rien n’était.

Une enquête a été ouverte par la Sûreté départementale mais l’identification des auteurs aura été difficile.

Il semble néanmoins que le groupe fasse partie des GJ, samedi après-midi, dans le cortège de l’acte XX des Gilets jaunes à Saint-Etienne. Le groupe McDonalds est régulièrement vilipendé par les mouvements anticapitalistes.

Dimanche 31 mars, le fast-food est toujours fermé au public. Le drive -service à emporter- a repris dimanche à 17 heures.

Pour l’entrepreneur, un tel épisode de casse est inédit : « J’ai déjà vu des restaurants vandalisés ou bloqués durant des manifestations mais une horde sauvage comme ça, jamais. Le dernier qui avait fait du bruit, c’est José Bové, il y a une quinzaine d’années, sur un restaurant pas encore ouvert. »
Gérard Rebattu estime les dégâts à au moins 100 000 euros.

Contrairement aux bleus dans les mac-do, burger k., ici il n' y a eu aucun blessé.

15 juin

Saccage du McDonald’s à Saint-Priest-en-Jarez: le principal suspect s’est rendu

Six personnes ont déjà reconnu les faits, qui s'étaient produits le 30 mars au soir, quelques heures après une manifestation régionale des Gilets jaunes émaillée de violences à Saint-Etienne.

après une longue enquête de deux mois menée par la sûreté départementale et la police judiciaire, une dizaine de personnes avaient été interpellées dans le cadre du saccage du restaurant McDonald's à Saint-Priest-en-Jarez, le 30 mars dernier.

Les suspects, presque tous originaires de la Loire, ont reconnu les faits de vandalisme. A l’issue de leur garde à vue, six ont été mis en examen et seront reconvoqués prochainement devant la justice.

L’enquête était loin d’être terminée : celui qui était considéré comme le principal suspect dans cette affaire était toujours dans la nature.

Vendredi en fin d’après-midi, se sachant activement recherché, il s’est rendu de son propre chef à la brigade territoriale de gendarmerie à Andrézieux-Bouthéon.

L’homme en question, qui aurait entre 35 et 40 ans et réside à Andrézieux-Bouthéon a été remis à la police. Il a été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat de police du cours Fauriel à Saint-Etienne.

Le 30 mars en soirée, en marge d’une manifestation des Gilets jaunes à Saint-Etienne, le suspect principal et ses comparses auraient pris pour cible « spontanément » l’enseigne McDonald's pour « s’attaquer » à un symbole du capitalisme.

Particulièrement actif dans cette action violente, il aurait cassé de nombreuses bornes tactiles.
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Du 17 novembre 2018 au 17 juillet, 2 948 personnes majeures dites "GJ" ont fait l’objet d’une garde à vue.
https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/07/17/la-justice-face-aux-gilets-jaunes-une-activite-hors-norme-a-paris_5490162_1653578.html

un exemple de violence de la "justice" dès l'étiquette "gilet jaune"

Le 2 aout, un "gilet jaune" condamné pour avoir divulgué l'adresse d'un magistrat sur Facebook. condamné à huit mois de prison, dont cinq avec sursis, par le tribunal correctionnel de Vesoul.

"La contestation se fait à travers les urnes, au cours de manifestations encadrées. On ne s'en prend pas à la vie privée d'un procureur", s'est indigné Emmanuel Dupic, procureur de la République de Vesoul avant de requérir 9 mois de prison, dont 6 avec sursis, assortis de l'obligation d'effectuer un stage de citoyenneté. "Mon client a agi en contestation d'un jugement prononcé contre l'un de ses amis gilet jaune. Il n'a pas réfléchi", avait plaidé Me Valérie Grandmougin pour la défense du prévenu.

"les médailles de la honte": le policier de Rouen, qui est sous le coup d’une enquête pénale pour avoir "violé" un homme lors d'un RDV "galant" au commissariat, a été médaillé par GAZ-TA-MERE. syndicat Unité SGP Police FO

Le choix des policiers médaillés en Normandie fait polémique
Le choix des policiers médaillés pour leur engagement durant le mouvement des Gilets jaunes fait polémique, même dans les rangs de la police.

C’est le syndicat Unité SGP Police FO qui a mis le doigt sur la polémique en Seine-Maritime. Dans la liste des 5 000 policiers médaillés pour leur engagement durant le mouvement des Gilets jaunes, publiée le 16 juin 2019, figure un brigadier de Rouen (Seine-Maritime), qui est sous le coup d’une enquête pénale.

la liste des 5 000 policiers médaillés pour leur engagement durant le mouvement des Gilets jaunes:
https://www.documentcloud.org/documents/6205370-Arrete-Medailles-Ministre-De-L-intéRieur.html

Des enquêtes administratives en cours

En mai 2019, ce policier avait donné rendez-vous au commissariat de Rouen à un homme rencontré sur internet. Et il a fait monter la mauvaise personne dans son bureau, lui faisant baisser son pantalon. La victime a déposé plainte pour agression sexuelle. Une enquête administrative est en cours, l’inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie.

Pour Frédéric Desguerres, le secrétaire régional du syndicat Unité SGP Police FO, « ce n’est pas exemplaire ». Le syndicat demande à ce que cette médaille lui soit retirée. La demande a été prise au sérieux, « notre hiérarchie a prévenu le ministère », assure le syndicaliste.

Mais plus largement, Frédéric Desguerres déplore cette « promotion Gilets jaunes ».

Je ne sais pas comment ils ont choisi cette liste de médaillés mais c’est incompréhensible. Certains collègues ont travaillé 13 week-ends de suite et ne sont pas dans la liste… Il fallait médailler les blessés graves ou tout le monde. Sinon, cela n’a pas de sens.

Les médailles de la discorde

Certains policiers, par solidarité avec leurs collègues non médaillés, ont même décidé de refuser cette décoration.
  « Certains, qui n’ont quasiment pas été sur le terrain, ont eu la médaille alors que d’autres, qui étaient dans la rue tous les samedis ne l’ont pas, c’est n’importe quoi… », souffle un policier de Rouen, qui souhaite rester anonyme.

De son côté, Médiapart  pointe du doigt d’autres policiers, également sous le coup d’enquêtes administratives de l’IGPN, présents dans cette liste de médaillés.
Notamment un policier auditionné dans le cadre de l’enquête sur Steve, le jeune homme retrouvé mort après être tombé dans la Loire à Nantes, lors d’une intervention policière, le soir de la fête de la musique, le 21 juin 2019.
Également pointé, un des policiers auditionnés dans le cadre de l’enquête sur le décès de Zineb Redouane, survenu à Marseille après avoir été touchée au visage par des éclats de grenades lacrymogènes lancées dans son appartement le 1er décembre.

« Pour les blessés et les actions exceptionnelles »

Une source judiciaire, proche de ces dossiers, précise que pour l’heure, ces personnes sont « présumées innocentes ». Avant d’assurer que « les médailles leur seront retirées, s’ils sont condamnés ».
Pour rappel, la médaille de la sécurité intérieure a été créée par le décret n° 2012-424 du 28 mars 2012. Pour obtenir une médaille, les policiers devaient remplir plusieurs critères : « Il s’agit des blessés et de ceux qui ont effectué des actions exceptionnelles, positives ou hors du cadre normal », précise cette même source judiciaire.
« Cette médaille est destinée à récompenser le personnel du ministère de l’intérieur ainsi que tout autre personnel, volontaire ou bénévole, œuvrant dans le domaine de la sécurité intérieure, pour les services particulièrement honorables, notamment un engagement exceptionnel, une intervention dans un contexte particulier, une action humanitaire ou l’accomplissement d’une action ponctuelle ou continue dépassant le cadre normal du service », poursuit la préfecture de Seine-Maritime.
Pour les fonctionnaires de police, « c’est la direction générale de la police nationale qui centralise les propositions d’attribution de la médaille et qui les transmet au comité de la médaille de la sécurité intérieure », continue la préfecture. « C’est ensuite le ministre qui valide en dernier lieu cette liste », ajoute cette même source judiciaire.

Une deuxième liste de médaillés ?

5 000 policiers, dont 160 en Normandie, figurent dans l’arrêté du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. « Ce n’est pas impossible qu’une nouvelle liste de médaillés soit créée, continue notre source. Car ces médailles portent sur la période de novembre à mai. Comme le mouvement des Gilets jaunes a continué, une nouvelle liste pourrait éventuellement être envisagée. »
Pour l’heure, les médailles n’ont pas été distribuées en Normandie. « Mais il n’y aura pas forcément de cérémonie officielle, ces médailles peuvent être remises à différentes occasions », conclut la source judiciaire.

Ref

https://actu.fr/normandie/rouen_76540/mouvement-gilets-jaunes-choix-policiers-medailles-normandie-fait-polemique_26333628.html

Une action contre les "les médailles de la honte"

Acte 37 Gilets Jaunes Nice "les médailles de la honte"

mardi 6 août 2019

Toulouse samedi 3 aout : trois observateurs l’Observatoire des violences policières (OPP) agressés par les forces de l'ordre lors de la manifestation des Gilets jaunes

Chasuble bleu et jaune sur le dos, depuis mars 2017, ils sont de toutes les manifestations à Toulouse. Chaque samedi depuis le début des Gilets jaunes, les membres de l’Observatoire des violences policières (OPP) sillonnent la ville en tête de cortège. Trois d’entre eux affirment avoir été agressés par les forces de police le week-end dernier. « Matériel de protection (masque et lunettes) arraché violemment, coups de matraque sur l’épaule, tentative de mise à terre par balayage avec coups et jet à terre de son casque de protection », énumère l’OPP dans un communiqué.

Pascal Gassiot, est l’un des trois hommes concernés. Il raconte : « C’était une manifestation classique. A Esquirol, nous avons tourné rue Saint-Rome, il y avait des slogans centrés sur les violences policières et sur Steve (noyé à Nantes lors de la Fête de la musique N.D.L.R.). Une fois à hauteur de la rue Baour-Lormian, dernière rue à droite avant le Capitole, il y avait une équipe mixte CRS/CSI. Il y a eu quelques invectives mais pas d’agression physique. Les forces de l’ordre ont fait une sommation, les manifestants sont restés. Alors que la situation n’évoluait pas, d’un coup, la lacrymo a été lancée ».

L’observateur raconte s’être réfugié avec un collègue dans l’alcôve d’une vitrine. « Des CRS nous ont arraché les masques et repoussé. On veut bien leur laisser le bénéficie du doute, peut-être que dans le tas, ils n’ont pas vu notre gilet. Mais le troisième observateur, dont nous avons été séparés, a été frappé après avoir indiqué qui il était ».


"Se maintenir sur les lieux après les sommations est constitutif d'un délit"

De son côté, la préfecture de la Haute-Garonne précise que la manifestation de samedi n’était pas déclarée, et que les membres de l’OPP « ont simplement déclaré qu’ils seraient présents ». Elle précise : « Un arrêté préfectoral interdisait toute manifestation ou rassemblement revendicatif du mouvement des Gilets jaunes sur la place du Capitole. Par deux fois, les manifestants sont allés au contact des forces de l’ordre pour y accéder. Après sommations réglementaires et ordre de dispersion, les forces de l’ordre ont dû faire usage de la force pour empêcher les manifestants de progresser. Il est rappelé qu’après les sommations réglementaires, toutes les personnes présentes dans la zone doivent quitter les lieux. Le fait de se maintenir sur les lieux, malgré les sommations et ordres de dispersion, est constitutif d’un délit ».

Dans son communiqué, l’OPP affirme que depuis la publication de son rapport en avril, ses observateurs sont soumis à une pression et à des insultes régulières de la part de certains membres des forces de l’ordre. Il « exige que ses membres clairement identifiables et dont la présence est systématiquement déclarée puissent mener à bien, en toute sûreté et liberté la mission qui leur a été confiée ».

Ref

https://www.ladepeche.fr/2019/08/05/toulouse-trois-observateurs-affirment-avoir-ete-agresses-par-les-forces-de-lordre-lors-de-la-manifestation-des-gilets-jaunes,8347867.php

rapport OPP

Un rapport accuse les policiers de Toulouse de «violences, à la limite de la bavure»
Après deux ans d’enquête, les membres de l’observatoire des pratiques policières de Toulouse dénoncent « un usage immodéré et disproportionné de la force publique » envers les manifestants. La préfecture de Haute-Garonne répond.

Deux ans d’observation, 50 manifestations, 24 observateurs et au final un rapport corrosif qui n’est pas tendre avec les forces de l’ordre toulousaines. Dans leur rapport rendu public ce mercredi matin, l’Observatoire des pratiques policières de Toulouse fustige les violences policières, et en particulier celles commises par la Brigade anti-criminalité. La liste de leurs récriminations est longue.

Les observateurs, parmi lesquels des chercheurs, des avocats et des militants de la Ligue des droits de l’Homme ou de la Fondation Copernic, dénoncent notamment « un maintien de l’ordre disproportionné et dangereux pour les libertés publiques lors des manifestations ». Des violences qui seraient progressivement montées d’un cran, et dont l’acmé aurait eu lieu samedi dernier. « Les manifestants ont été empêchés de défiler. En à peine une demi-heure, la manifestation a été nassée et gazée de façon très intense. Ça a été comme ça toute la journée. C’est un véritable scandale ! » s’insurge Pascal Gassiot, membre de l’observatoire.

« Criminaliser les Gilets jaunes »

De façon plus générale, les observateurs regrettent l’utilisation d’armes offensives comme les grenades pendant les manifestations, des armes utilisées sans que le contexte ne s’y prête, et à l’origine de nombreuses blessures chez les manifestants, comme chez les observateurs. En guise de preuve, les observateurs ont diffusé un film enregistré début mars à Toulouse montrant des policiers de la BAC lançant une grenade lacrymogène au pied des journalistes et observateurs, alors que rien ne le justifiait. Les accusations des observateurs sont graves : pour eux, la stratégie mise en place par l’Etat vise à « criminaliser les Gilets jaunes, les blesser et les insulter, afin de leur faire peur et de les dissuader de revenir manifester. » 

« Le désordre est créé par les forces de l'ordre »

« L’ONU a demandé à la France d’enquêter sur l’usage excessif de la force », rappelle Marie Toustou, de la Ligue des droits de l’Homme. Sur le plan juridique aussi, les dérives sont notables, accuse Benjamin Francos, avocat au barreau de Toulouse : « Les personnes sont condamnées sur la seule base des déclarations des policiers. On peut également s’interroger sur la création d’une justice d’exception : les Gilets jaunes qui sont jugés le sont avec une grille tarifaire, il n’y a aucune prise en compte du parcours de la personne. Nous sommes dans une stratégie du chaos : le désordre est créé par les forces de l’ordre elles-mêmes, pour mieux légitimer les mesures répressives et la délégitimation du mouvement. »

L’avocat souligne qu’avec 39 condamnations, Toulouse est la deuxième ville la plus répressive de France. Les observateurs préconisent l’interdiction des grenades, le retrait de la police pénale (Bac), non formée au maintien de l’ordre, et la mise en œuvre d’un audit indépendant.

Dans un document communiqué en fin de journée, le préfet d’Occitanie, dénonce le rapport de l'Observatoire et estime que l'usage de la force par les policiers est « proportionné » et « encadré par la loi ». « Les très nombreuses manifestations qui se sont répétées en Haute-Garonne ont été très fréquemment l’occasion de voies de fait, d’atteintes aux biens et de destructions ainsi que de violences volontaires », ajoute le préfet.
https://www.ladepeche.fr/2019/04/17/un-rapport-accuse-les-policiers-de-toulouse-de-violences-a-la-limite-de-la-bavure,8137729.php

l'extrême fatigue des policiers, un preuve des insultes d'un beau vers les jaunes

Le policier qui menaçait des manifestants dans une vidéo pendant l’acte 38 du mouvement des Gilets jaunes à Paris, samedi 3 août, a admis avoir «été con». Une enquête administrative avait été ouverte à son encontre.
Pendant la manifestation des Gilets jaunes à Paris, samedi 3 août, un policier s’est filmé sur Instagram alors qu’il traitait les manifestants d’«abrutis», menaçant de « leur casser la bouche».

Acte 38 des Gilets jaunes à Paris, 3 août 2019
La vidéo, publiée sur le compte Instagram du fonctionnaire, samedi 3 août, n’est plus disponible, car il s’agit d’une storie qui s’efface au bout de 24 heures.

Une voiture de police bloquée à Paris pendant l’acte 38 des Gilets jaunes - vidéos
Après cet incident, la préfecture de police de Paris a ouvert une enquête administrative pour «manquement aux règles de la déontologie de la fonction policière», rapporte CheckNews.
Pourtant, le policier qui est l’auteur de cette vidéo a contacté CheckNews pour expliquer ces actions.

D’après le contenu de la vidéo, filmée depuis un autre portable, un policier remercie les «CRS pour le repas», montrant la photo d’une barquette de riz et de poulet. Et la vidéo suivante montre un fonctionnaire en uniforme qui s'est filmé de face et a menacé les Gilets jaunes: «Ça commence à défourailler là, ces abrutis de Gilets jaunes, on va leur casser la bouche», a-t-il déclaré. Ensuite, le policier tourne la caméra pour montrer une rue parisienne.

CheckNews indique que le compte Instagram qui a publié cette vidéo a été supprimé.

La préfecture de police de Paris, contactée par le quotidien, a confirmé qu’un de leurs policiers, présent à la manifestation des Gilets jaunes, samedi 3 août, à Paris, s’est filmé et a partagé cette vidéo, «dont le contenu est inacceptable», sur les réseaux sociaux.


pour voir la video:
https://fr.sputniknews.com/france/201908061041878218-le-policier-qui-voulait-casser-la-bouche-des-gilets-jaunes-dit-avoir-ete-con/
Un "gilet jaune", interpellé après des dégradations, est en garde à vue. Il est soupçonné d'avoir tagué la permanence du député LREM des Yvelines Didier Baichère à Versailles. Sur le local du député, on pouvait lire "les gilets jaunes triompheront" ou encore "CETA gueule de vaincu", des inscriptions écrites à l'encre jaune. En Ile-de-France cinq permanences ont été taguées en quelques jours.



L'homme aurait aussi tracé des inscriptions sur une palissade près de l'Assemblée nationale à Paris. Il a été arrêté, en flagrant délit, dans la nuit de dimanche à lundi, devant le Palais Bourbon, indique une source proche de l'enquête.

Le suspect s'était aussi filmé dimanche en train de taguer des murs devant l'Hôtel des Menus-Plaisirs à Versailles, lieu de réunion des Etats généraux de 1789. Il avait ensuite posté la vidéo sur Facebook.  

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/un-gilet-jaune-en-garde-a-vue-pour-des-tags-sur-une-permanence-de-depute-et-pres-de-l-assemblee-1565012819

Jugement de Yannick Kromennecker GiJN Strasbourg: 4 mois fermes. Justice à 3 vitesses: pour le riches payant avocat--> rien; pour les autres -->gilets jaunes, du ferme; et les délinquants relâchés

Vendredi 2 août 2019 a eu lieu la comparution immédiate de Yannick Krommenacker, Gilets Jaunes connus pour une vidéo controversée, le jeune homme s'est retrouvé devant le juge, suite à une convocation au commissariat de police le 1er août concernant son live le 29 juillet 2019 où il portait un t shirt et un brassard Police. 

Lors du jugement 
—il a demandé un report d'audience qui a été accepté et aura lieu le 11 septembre 2019 à 14h00 
—il a également été décider d'un mandat de dépôt à son encontre pour les 4 mois de prison ferme aménageable d'une précédente condamnation que la juge d'application des peines a choisi de révoquer, il a était déféré à la maison d'arrêt d'Elsau à Strasbourg.

SATURONS LE COURRIER DE CETTE PRISON EN LUI ECRIVANT




la réaction des GJ après le jugement au tribunal 
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traitement par les médias locaux 

L’agitateur du net bas-rhinois, figure des gilets jaunes, régulièrement condamné, Yannick Krommenacker a de nouveau fait parler de lui. En début de semaine, le trentenaire a posté une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle il s’affiche avec un T-shirt noir floqué « Police » ainsi qu’un brassard. Outre des outrages proférés contre les forces de l’ordre, il y invective un cycliste en train de téléphoner lui faisant croire l’espace de quelques secondes qu’il est policier. 
Or « le port d’un uniforme ou l’usage d’un insigne distinctif réservé aux fonctionnaires de la police nationale de nature à causer une méprise dans l’esprit du public » est une infraction punie de six mois d’emprisonnement. 
Mercredi, une patrouille s’est donc rendue à son domicile pour l’appréhender. En son absence, les fonctionnaires lui ont adressé une convocation pour le lendemain. Yannick Krommenacker s’est présenté avec quelques proches ce jeudi matin à l’hôtel de police. Comme à son habitude, il en a profité pour immortaliser la scène. Placé en garde à vue, il a été entendu par l’unité de recherches judiciaires (URJ) de la sûreté départementale.
À l’issue, le parquet de Strasbourg a décidé de son défèrement en vue d’une comparution devant le tribunal correctionnel ce vendredi après-midi.

31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...