article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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vendredi 13 septembre 2019

petit-jean le 9 septembre 2019 à Genève interview complet pour l'ensemble des opérations "promises" : crime de guerre par la police en France; demande de la carte du ministère de l'intérieur avec un statut proche des pompiers avec possibilité d'intervention en Europe.

gilets blancs

demande de la carte du ministère de l'intérieur 
avec un statut proche des pompiers avec possibilité d'intervention en Europe. 

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voir
WhataBeautifulWorld Youtube Channel

steve, un mort et IGPN rien, mais IGA : le commissaire Grégoire Chassaing, sera muté en attendant le résultat de l’enquête judiciaire. Steve 24 ans mort à cause de mettre "porcherie" de Bérurier Noir lors de la fête de la musique.

Ce post vise à essayer de comprendre les conséquences de la politique sécuritaire de MAcrotte et GAZ-TA-MERE

POUR MOI, IL FAUT LA GENERALISATION DES CAMERAS PIETON SUR TOUS LES POLICIERS.


La décision est tombée après les conclusions de l’IGA, annoncée par le ministre de l’Intérieur, ce vendredi 13 septembre. Le responsable des opérations présent quai Wilson la nuit où Steve Maia Caniço a disparu, le commissaire Grégoire Chassaing, sera muté en attendant le résultat de l’enquête judiciaire. Y compris pour sa sécurité. Retour sur son parcours à Nantes.


« Cela va sans aucun doute se terminer par une mutation, lâchait début août un cadre expérimenté en lien avec le ministère de l’Intérieur. Son nom a été livré en pâture, il est trop exposé. Heureusement que ce commissaire aspirait déjà à partir. »

C’est ce qui s’est produit. Dans la tourmente depuis début juillet, le commissaire nantais Grégoire Chassaing a été muté « pour l’intérêt du service ».

Le commissaire dirige depuis l’été 2015 le service d’intervention d’aide et d’assistance de proximité (SIAAP ancien SSP) de la police de Nantes. Corrézien, il a débuté en région parisienne avant de prendre les commandes d’une circonscription en Haute-Savoie.

Avant Nantes, il a dirigé à Tours la sûreté départementale d’Indre-et-Loire pendant trois ans et demi. Passé par l’Égypte et le Cambodge où il était attaché de sécurité intérieure auprès de l’ambassade, Grégoire Chassaing se disait satisfait, en 2015, de retrouver à Nantes une mission « au plus proche du terrain et des citoyens ».

le commissaire Grégoire Chassaing
le commissaire Grégoire Chassaing a reçu 
la médaille d'argent de la police nationale.
Depuis six ans, il n'avait plus posé ses valises durablement en métropole. Depuis peu, le commissaire Grégoire Chassaing, 41 ans, vient de s'installer en Touraine pour prendre la tête de la sûreté départementale et de ses 70 hommes.
Il arrive de loin, du Cambodge, mais a vu le jour en Corrèze, avec un berceau familial du côté d'Argentat, de Monceaux-sur-Dordogne. Après le bac passé à Brive, il ne part pas à Limoges comme beaucoup de Corréziens mais à Toulouse, puis à Paris pour préparer le concours de commissaire.
« Ce métier a du sens pour moi. Il est au service du public, avec un résultat parfois dans l'immédiateté lorsqu'une affaire est vite résolue », explique ce policier issu d'une famille de médecins et de militaires.
Après ses EOR (élève officier de réserve) à Coëtquidan (Morbihan), il effectue son service militaire à Sarrebourg (Allemagne) dans l'infanterie mécanisée. Une expérience riche, même si, à l'origine, il rêvait plutôt d'un régiment para.
Après deux ans d'école à Saint-Cyr-au-Mont-D'or (Rhône), il prend son premier poste à Antony (Hauts-de-Seine) en tant que chef de circonscription pendant cinq ans : « La ville de Bagneux connaissait déjà d'importants problèmes de drogue, avec des dealers de substances dures dans la rue depuis les années 1970. C'est l'une des premières villes de cette taille dans lesquelles il y en a eu. »
Quelques permanences de nuit l'ont marqué. Premières montées d'adrénaline. Même s'il n'est pas fan, un concert de Johnny à Sceaux lui laisse un autre bon souvenir. De 2002 à 2005, il part près du lac Léman, avec Thonon-les-Bains et Evian-les-Bains (Haute-Savoie) dans sa circonscription. Le lendemain de son arrivée, le GIPN de Lyon débarquait pour interpeller « 10 objectifs », après de violentes émeutes urbaines. Mais le moment fort reste le G 8 de 2003, avec tous les chefs d'États à l'Hôtel royal d'Évian.
Il embraye ensuite sur une première expérience à l'étranger avec trois ans passés au Caire en tant qu'attaché à la sécurité intérieure, au sein de l'ambassade. Outre des actions de coopération et de formation, ses missions portaient surtout sur l'émigration et le terrorisme, avec des Français venus se former pour des missions kamikaze en Irak.
Il rempile ensuite pour trois ans au Cambodge où il occupe le même poste mais s'intéresse aussi à la contrefaçon de médicaments. Sur le tard, le Corrézien ne résiste pas à se lancer dans le rugby, sport pratiqué sur place en plus de la course à pied et du tennis.
Marié à une avocate qui a mis sa carrière entre parenthèses, Grégoire Chassaing est père de six enfants, dont deux sont nés à l'étranger. Heureux de revenir en métropole, le nouveau commissaire retrouve le travail en équipe avec des effectifs très différents de ceux dont il disposait au Caire et à Phnom Penh.
Dès son deuxième jour, il a été confronté aux recherches de la jeune collégienne à Saint-Cyr-sur-Loire. Voir la cohésion entre les différents services - police, gendarmerie et pompiers - l'a réjoui tout comme l'issue heureuse de cette première affaire tourangelle.

Il était aux commandes le soir de la Fête de la musique

Juillet 2019 : la situation n’est plus la même pour lui. La disparition de Steve Maia Caniço, la nuit de la Fête de la musique, fait grand bruit. L’intervention policière qu’il a dirigée cette nuit-là quai Wilson est pointée du doigt par l’opinion. Le jeune homme sera retrouvé noyé le 29 juillet.

Le nom du commissaire s’affiche alors sur les murs de la ville à travers des propos haineux. « Peut-être faudrait-il que l’intéressé fasse l’objet d’une suspension à titre conservatoire ou qu’il soit au moins déplacé ne serait-ce que pour sa sécurité et celle de sa famille, énonçait début août un policier nantais. Le souci, c’est que l’écarter équivaudrait aux yeux de l’opinion publique à reconnaître une forme de culpabilité et cela, c’est inacceptable. »

C’est pourtant la décision prise, ce vendredi 13 septembre, par le ministère de l’Intérieur. Après la révélation du rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA) qui évoque «un manque de discernement» dans l’intervention de police, Christophe Castaner a pris la décision de muter le commissaire.
Le 25 juin 2019, le syndicat de police SGP-FO 
met en avant dans un communiqué
 « la responsabilité d’un chef de service » et un « ordre aberrant ». 

Responsabilité

Le rapport de l'IGA présenté par le ministre de l'Intérieur avait été commandé après celui très critiqué de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), dévoilé en partie fin juillet. Il y a plus d’un mois, si la police des polices (IGPN) dédouanait l’opération engagée par les forces de l’ordre, elle interrogeait déjà la stratégie adoptée par le responsable des opérations présent sur le site. Fallait-il faire cesser à tout prix la musique quai Wilson au petit matin du 22 juin ?

Dès le 25 juin, le syndicat Unité SGP Police avait pointé « la responsabilité » du commissaire Grégoire Chassaing, l’accusant d’avoir « commis une faute grave de discernement » en donnant à ses troupes « un ordre aberrant ». Le secrétaire départemental du syndicat avait déjà alerté la hiérarchie au sujet du commissaire Chassaing qui, disait-il, « expose régulièrement les collègues par ses prises de décisions et sa vision exclusivement musclée de la sécurité ».

« Mesuré » ou « impulsif » ?

Le syndicat Alliance décrit ce commissaire comme « quelqu’un de mesuré ». Mais dans les couloirs de Waldeck-Rousseau, des voix évoquent « un homme peut-être trop impulsif », voire « sanguin ». « On s’est mis à dos la hiérarchie et le préfet mais on est à l’aise dans nos baskets, soutenait début août Stéphane Léonard, secrétaire départemental d’Unité SGP Police. Il y a des règles dans la Police nationale, des choses qui se font, d’autres non. Il faut assumer les responsabilités quand ça m… »

Le commissaire Chassaing, confiait alors le responsable syndical, « aurait pu imaginer que les fêtards du quai Wilson n’allaient pas obtempérer facilement alors qu’ils étaient en train de s’amuser. Est-ce qu’il était judicieux d’intervenir à ce moment-là ? Pourquoi a-t-il donné l’ordre d’agir aussi rapidement sans attendre les renforts de CRS ? »

« C’est le meilleur commissaire en termes de gestion de l’ordre public », avait alors défendu le préfet Claude d’Harcourt. Un éloge partagé par un procureur capé au tribunal de Nantes. Jacques Schneider de l'IGA, organe de contrôle du ministère de l'Intérieur, précise qu’il s’agit d’«un excellent fonctionnaire, apprécié de sa hiérarchie» qui gère «depuis 5 ans» la Fête de la musique et a été «fortement impacté» par la gestion de 19 week-ends de mobilisation de «gilets jaunes».

Si la question de sa responsabilité n’est pas établie à ce jour, son départ de Nantes, qui peut être perçu comme une sanction, la première prise depuis cette Fête de la musique, devrait apaiser les esprits dans un premier temps.

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L'enquête de la police judiciaire vient contredire le rapport de l'IGPN sur les circonstances de la mort de Steve Maia Caniço le soir de la fête de la musique à Nantes.
Le téléphone de Steve Maia Caniço, mort le soir de la fête de la musique à Nantes, "bornait au moment de l'intervention policière", ont affirmé ce mardi des sources proches de l'enquête confirmant une information du Canard Enchaîné. 

Dans son rapport administratif daté de juillet sur l'intervention policière controversée, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) écrivait que le "téléphone déclenchait un relais téléphonique à 3 h 16", soit plus d'une heure avant l'action des forces de l'ordre, mais n'avait pas fait mention d'un bornage plus tard dans la nuit. 

Selon le Canard enchaîné, le dernier bornage de son téléphone a été relevé à 4 h 33 sur le Quai Wilson, où les forces de l'ordre avaient utilisé gaz lacrymogènes et lanceurs de balle de défense. 

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L’un d’eux a transmis à Presse Océan un document dans lequel un policier en charge de l’enquête livre quelques états d’âme. Concernant l’intervention dans la nuit du 21 au 22 juin, quai Wilson, à Nantes, le policier ne cache pas son désarroi face « à la grosse pression politique » qui entoure le dossier et déplore la communication hâtive de l’État cet été : « C’est la première fois qu’un dossier de l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) est publié ainsi ».
Des agents de la protection civile, présents sur les lieux, s’agacent également de découvrir toutes leurs observations critiques amendées ou tout simplement supprimées. « Je suis le dernier à cracher sur les policiers, ils font un job qui n’est pas facile, tonne l’un de ces sauveteurs. Mais selon moi, l’opération n’était pas appropriée. L’intervention me paraît totalement disproportionnée. Un tel déploiement de grenades juste pour de la musique, dans un secteur sans habitation, me paraît incroyable. »

Enfin, autre grief relevé : pas un seul entretien avec l’un des 89 fêtards ayant porté plainte contre X pour « mise en danger de la vie d’autrui et violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité publique » ne figure au dossier de l’enquête administrative.
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Selon le rapport de l'IGPN, à l’heure fixée par les autorités, soit 4 h du matin, une vingtaine de policiers de la compagnie départementale d'intervention (CDI ou SDI) et de la Brigade anti-criminalité (BAC) sont dépêchés sur les lieux afin de mettre fin aux festivités. Neuf sound systems coupent le son mais un autre, situé en bordure du quai, à un endroit sans parapet, refuse. Après 15 minutes de discussion, ils finissent par s'exécuter et les policiers se replient. Selon le rapport de l'IGPN, à 4 h 15, « les deux derniers DJ appellent à se rassembler et à s’opposer à l’arrêt de la musique ». Ils éteignent le son une première fois, et c'est à 4 h 20 que les policiers se retirent. Toutefois, peu de temps après, la musique reprend avec la chanson « Porcherie » de Bérurier Noir. Les policiers reviennent dès lors sur les lieux.
(Selon la police, les policiers auraient subi des jets de projectiles en tous genres ainsi que des coups, selon les déclarations de Johann Mougenot, directeur de cabinet du préfet de Loire-Atlantique. Leur action qui s'en est suivie aurait donc été en riposte. Selon les fêtards, ce sont les policiers qui ont lancé les hostilités avec des tirs de grenades lacrymogènes)

Steve 24 ans mort à cause de mettre "porcherie" de Bérurier Noir lors de la fête de la musique.

un live de la chanson « Porcherie » de Bérurier Noir
en 1989, 
j'avais 24ans comme Steve (lui en 2019; 30ans d'écart)

--- paix à son âme et, paix et justice pour sa famille


Policier suspendu à Sevran par le préfet Lallement le 13 sept non accepté par le DGPN directeur général Mr Morvan de la police nationale; Lamine Ba, 34 ans, médiateur respecté : acte raciste? ; des syndicats police appellent l à une mobilisation 2 octobre Paris...

Ce post vise à essayer de comprendre les conséquences de la politique sécuritaire de MAcrotte et GAZ-TA-MERE

POUR MOI, IL FAUT LA GENERALISATION DES CAMERAS PIETON SUR TOUS LES POLICIERS.

LA POLICE craque de + en +. Ils sont à bout et au bout de la violence de la pauvreté et de l'injustice de notre société.

L'impact des efforts techno de l'optique avec des cameras de qualité partout dans la société et les développements des réseaux sociaux permettent une nouvelle forme des liens entre les autorités et les citoyens.
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le directeur général Mr Morvan de la police nationale ne suspend pas le fonctionnaire concerné suite à la demande du préfet 

Lamine Ba, 34 ans, médiateur respecté 
et connu du quartier des Beaudottes
qui n'accepte pas le comportement déplace d'un policier
et est obligé de se "rebeller"

Après la diffusion d'une vidéo montrant un policier frapper à plusieurs reprises un homme à Sevran (Seine-Saint-Denis), le directeur général de la Police nationale a décidé de ne pas suspendre le policier mis en cause, selon des informations de BFMTV. Jeudi soir, la préfecture de police de Paris avait pourtant ordonné la suspension "immédiate" du fonctionnaire, suscitant la colère des syndicats policiers.
"Il n'aurait jamais dû être suspendu", a réagi sur BFMTV Fabien Vanhemelryck, secrétaire général délégué du syndicat Alliance Police nationale. "Il n'est pas suspendu, de source sûre et policière, parce qu'il est en arrêt", a-t-il affirmé. "Notre collègue a pris un coup de poing. A partir du moment où il est en arrêt, la suspension ne peut pas être notifiée. Le (directeur général de la police nationale) ne le souhaite pas, c'est encore mieux."
Mercredi 11 sept, peu avant 18h30, une équipe "de la circonscription de sécurité de proximité d’Aulnay-sous-Bois" a procédé à l’interpellation, pour outrage, d’un individu sur la voie publique, expliquait le communiqué de la préfecture.

L'interpellation a dégénéré, d'après une vidéo filmée par un habitant et dont la diffusion sur les réseaux sociaux a suscité l'indignation de nombreux internautes. Le fonctionnaire semble s'en prendre violemment au suspect et lui donne plusieurs coups de poing. C'est finalement un second policier qui met un terme à l'affrontement à l'aide d'un pistolet de type Taser, qui immobilise l'individu.
Le préfet de Police Didier Lallement avait également demandé jeudi soir la saisine administrative de l’Inspection Générale de la Police Nationale.

https://www.bfmtv.com/police-justice/seine-saint-denis-le-policier-mis-en-cause-pour-une-interpellation-controversee-a-sevran-ne-sera-finalement-pas-suspendu-1766702.html

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Vu son nom "Lamine Ba" et sa corpulence, je pense qu'il est d'origine sénégalaise et woloff (ou peu probable gambienne ou mauritanienne). 
Ce peuple est un peuple valeureux depuis longtemps:
Au début du xiiie siècle, les Wolofs fondent l'empire du Djolof qui regroupe à son apogée les États du Waalo, du Cayor, du Baol, du Sine, du Saloum, le Fouta-Toro, le Niani, le woulli et le Bambouk. La tradition orale chante même que les bourba djolof auraient dominé tout le Sénégal actuel.
Le plus connu actuellement ce sont les célèbres "tirailleurs-sénégalais".
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French policeman is "suspended" after fist-fight in the street with black community leader
A French policeman has been suspended and faces criminal charges after being filmed repeatedly punching a black community leader in a troubled Paris suburb.

Disturbing video posted on social media shows Lamine Ba, 34, being pulled to the ground and scuffling with the unidentified officer.

The policeman then punches Mr Ba full in the face, as an impromptu boxing match breaks out in the street in Sevran, a town in the Seine-Saint-Denis department, north east of Paris.

It is the latest in a series of alleged racist attacks by police that has caused outrage around the high-immigrant estates that surround the French capital.

Video shared on social media shows the police man speaking, left, with black community leader Lamine Ba, dressed in light trousers, before tackling him to the floor, right, and punching him during an altercation in Sevran, a town north east of Paris, on Wednesday

A spokesman for the local prefecture said: 'The altercation took place at 6.25pm on Wednesday when officers arrested a man.

'The officer seen hitting the arrested man has since been suspended and details of the incident passed to prosecutors in Bobigny.'

The file has also been passed on to the IGNPN, the General Inspectorate of the National Police, which investigates misconduct among French police officers.

Mr Ba is a highly respected community leader on the Beaudottes estate - a series of housing estates with a population of more than 10,000.

He frequently mediates with police over problems in the area, especially those involving young people who claim they are discriminated against because of their ethnic origin.

Mr Ba was accused by the officer who punched him of 'showing contempt' and 'responding aggressively' when originally questioned.

The officer, who has since been suspended, hits Mr Ba several times, left and right, and the community leader also throws some punches during the incident. A police union has criticised authorities for acting based on 'Twitter pressure' before they knew the 'exact facts'

After being punched he was tasered and then taken to hospital, where he was later 'released from custody for medical reasons,' according to the prefecture.

Other police have reacted with anger to the suspension of the officer, with some protesting outside the Commissioner's officer in nearby Aulnay-sous-Bois on Thursday night.

Mr Ba, pictured far left during the incident with the police man, was tasered during the arrest and taken to hospital

Linda Kebbab, of the SGP police union, said the officer had been doing his duty and was solely suspended because of a 'truncated video'.

Grégory Goupil, regional secretary of the Alliance 93 union, said: 'The officer did his job, he was trying to arrest an invidual.'

Mr Goupil said there had been 49 suicides among French police officers this year and pressure on them was mounting.

And Frédéric Lagache, of the Alliance Union, said: 'Before knowing the exact facts, the administration is acting on Twitter pressure. This is new proof of the dehumanization of the police system.'

Last year video emerged of a plainclothes policeman beating up a 14-year-old schoolboy while threatening his friends with a revolver in Aulnay-sous-Bois.

It was also in Aulnay that a 22-year-old man had a police telescopic truncheon inserted in his anus during an arrest.

Such attacks have led to protests by activists who regularly accuse the police of being racist.
https://theworldnews.net/uk-news/french-policeman-is-suspended-after-fist-fight-in-the-street-with-black-community-leader
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Bruno Pomart, président de RAID Aventure Organisation, 
revient sur l'interpellation musclée à Sevran, le 11 septembre, 
dont la vidéo a fait le tour du web. 
Le préfet de police de Paris avait ordonné le lendemain 
la suspension du policier accusé de violences. 
Cependant, devant la levée 
de boucliers des fonctionnaires et des syndicats, 
le DGPN a refusé cette décision.

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la police fait une manif pour défendre ce policier sans doute raciste, le 12 sept

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Policier suspendu à Sevran par le célèbre préfet Lallement  et pas par DGPN; réaction d'un syndicat police

En 2012, le maire de Sevran avait réclamé des casques bleus pour rétablir l’ordre dans sa ville, allant même jusqu’à la grève de la faim, avant de finalement jeter l’éponge face aux gangs de dealers et à un Etat totalement impuissant.

Aujourd’hui, une banale vidéo dans laquelle on voit un grand frère de la cité, embauché et payé par la ville de Sevran, refuser son interpellation et se battre à coups de poings avec un policier, confirme de quel côté se place la puissance publique.

La dictature des réseaux sociaux et du tweet, la lâcheté et l’instrumentalisation politico-médiatiques auront, une fois encore, eu la peau de l’un de nos collègues.

Doit-on rappeler l’usage de la force ordonné par les pouvoirs publics à l’encontre des Gilets jaunes : des milliers de blessés et des dizaines de manifestants mutilés avec le soutien sans faille et les encouragements du gouvernement, jugeant les blessures de guerre infligées au peuple, légitimes ?

Mais quand il s’agit du grand frère de la cité, du gentil caïd qui maintient la paix sociale en échange du retrait de la République du quartier, là, touche pas à mon grand frère..

Doit-on rappeler la pénétration des narcotrafiquants dans la vie municipale en banlieue ? De Bagnolet en passant par Sylvie Andrieux en PACA, tous ces mécanismes sont parfaitement connus et identifiés.. Mais silence radio..

Bilan ? Le caïd est dehors avec le statut de victime et notre collègue est suspendu avec le statut d’auteur..
Comme quoi en France, il vaut mieux être dealer que Gilet jaune ou flic..
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Ref
https://france-police.org



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quelles actions pour l'Acte 44, samedi 14 sept 2019, et des news de la "justice" bcp de condamnations...

appel national a été lancé pour l’acte 44 des Gilets jaunes, à LYON

Sans préciser de quels genres de groupes ils s’agissaient, la préfecture Auverge-Rhône-Alpes annonces des groupuscules violents pour l’acte 44 des gilets jaunes à Lyon.

ATTENTION quasiment TOUT est interdit!

DONC TOUS A BELLECOUR avant 12H; 10H30 pour les stéphanois et ceux de Givors. Certains altiligériens actifs filent sur MPT pour qqchose de non publiée...

covoiturages au dernières nouvelles:
vers 11h Villars
vers 12h Montrond

Meme Carlos file sur LYON ;-)
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Manifestation des Gilets jaunes : le préfet interdit le forum des associations du 2e arrondissement de Lyon
la Journée mondiale des premiers secours prévue samedi annulée à Lyon est aussi annulée.

Le forum des associations du 2e arrondissement programmé ce samedi 14 septembre de 14h à 18h, place Antonin Poncet a été annulé. Il sera reporté à une date ultérieure. En cause, les appels à manifester lancés par les Gilets jaunes, qui ont poussé la préfecture d'Auvergne-Rhône-Alpes à mettre en place une interdiction de manifester dans le centre-ville de Lyon.
La Journée mondiale des premiers secours, qui devait avoir lieu, samedi 14 septembre, place des Célestins, à Lyon 2e, est finalement annulée.
Cette journée était à l'initiative de la Croix-Rouge française, premier opérateur pour la formation aux gestes qui sauvent.

j'ai mis à jour pour la manif du 7sept sur Lyon et des suites

https://stef-mottin.blogspot.com/2019/09/compte-rendu-du-samedi-3-septembre-acte.html

Arrivé place Carnot, samedi 7 sept, des éléments de la BAC s’infiltrent sur les flancs du cortège, pendant qu'une section, lourdement équipée, se met à tirer du lacrymo sur les manifestants. Dans la confusion des premiers tirs, les FdO arrêtent Rémy, un de nos jeunes déter.
48 h. de garde à vue, de samedi 16.30h à lundi 18.00h.
Condamné pour insultes aux forces de l'ordre à :
Pour une période de 5 ans:
2 mois avec sursis, interdiction de manifester.
Et 150 € de dédommagement à verser aux trois fonctionnaires de la BAC concernés.
Dans le cas de notre camarade, le processus 
Isoler/Criminaliser /Neutraliser a parfaitement fonctionné. 

appel national a été lancé pour l’acte 44 des Gilets jaunes, à Nantes

Un appel national a été lancé pour l’acte 44 des Gilets jaunes, à Nantes, samedi 14 septembre. Cette manifestation « contre le pouvoir en place » fédère d’autres luttes, notamment « contre la police » après la mort de Steve Maïa Caniço. Les messages violents et la présence de groupes radicaux inquiètent les autorités. Une grande partie du centre-ville est interdite aux manifestants.

La bande-annonce, qui circule sur les réseaux sociaux, se veut guerrière et menaçante. Un monstre, au milieu de hordes sauvages, scande : « Les gilets jaunes sont là, amenez-moi la BAC »(brigade anticriminalité). Des affiches placardées en ville, avec le symbole du homard font plus subtilement un clin d’œil à l’affaire De Rugy.

« La menace est importante » ???
Cette manifestation fait peur. La crainte de débordements est réelle. À l’image des dernières manifs Gilets jaunes au printemps, avec quelques centaines de participants, terminées sous les fumées des gaz lacrymogènes. Les autorités sont en alerte et ne dévoilent rien de leur dispositif de sécurité et de surveillance. « Des appels violents d’envergure nationale circulent, avec la participation d’individus extrêmement radicaux de type Blacks blocs »,observe la préfecture. « La menace est importante », met en garde le chef de la sécurité publique en Loire-Atlantique.

LENS

Ils sont de retour dans le Pas-de-Calais ! Les Gilets jaunes organisent une manifestation à Lens ce samedi 14 septembre 2019.
Même si des représentants sont souvent présents dans les cortèges à Lille, cela faisait plusieurs semaines que les Gilets jaunes n’avaient pas été présents dans le département pour une manifestation.
Lire aussi : Lille. Manifestation des Gilets jaunes : quelques incidents et des tensions avec les syndicats
Centre-ville interdit

Cela ne sera toutefois pas dans le centre-ville puisque le préfet a pris un arrêté l’interdisant. Le préfet justifie cette décision par un risque de blocage de tout le centre-ville mais aussi et surtout « l’absence de dispositif de sécurité et de secours suffisant des organisateurs et le manque d’expérience dans l’organisation » d’un tel mouvement.
Les organisateurs annoncent en effet la participation de plusieurs milliers de personnes. Un chiffre qui semble un peu démesurée alors même que, selon nos estimations, ils étaient moins d’un millier à Lille la semaine passée (1 500 selon plusieurs Gilets jaunes).
Enfin, le préfet justifie son interdiction du centre par « le risque d’actes de violences et de dégradations et le risque manifeste de trouble à l’ordre public ».
À noter que les organisateurs ont appelé à quitter le gilet jaune pour une tenue noire. Le départ est prévu à 14 h du parking du stade Bollaert.

News

Main arrachée d’un gilet jaune à Tours, sa plainte classée sans suite ce 13 sept 2019

Ayhan a eu la main arrachée par une grenade GLI-F4 le 1er décembre 2018 lors de la manifestation des gilets jaunes à Tours. En s’appuyant sur l’enquête menée par l’IGPN, le parquet de Tours a décidé de classer sans suite.

GLI F4. C’est le nom de la grenade lacrymogène qui a arraché la main d’Ayhan le 1er décembre 2018 lors de la manifestation des gilets jaunes à Tours. Une grenade lacrymogène « instantanée », mais qui ressemble à s’y méprendre à la grenade lacrymogène classique, dont la dangerosité est inférieure. Comme cela est écrit dans le rapport conjoint de l’ IGPN et de l’IGGN de novembre 2014, « lancée à main ou tirée au LGGM COUGAR, la GLI F4 combine un effet lacrymogène et explosif » et est « susceptible de mutiler ou de blesser mortellement un individu ».

un gilet noir GN

Le 11 septembre dernier, un Villeurbannais de 27 ans avait été interpellé.

le GN  s'était attaché avec un antivol pour moto de type U passé autour du cou -sans en avoir les clés-, était vêtu d'un slip et portait une cagoule.

Il était en possession de lames de rasoir, et a menacé de se trancher la gorge si les autorités n'accédaient pas à sa demande. En effet, ce dernier a déclaré militer  GN pour obtenir un logement pour une famille de SDF et surtout tous les enfants SDF.

Un examen psychiatrique?
Les négociations s'étant révélées vaines, la BAC l'a maîtrisé de deux coups de pistolet à impulsion électrique. Les forces de l'ordre lui ont retiré les lames de rasoir, les sapeurs-pompiers ont coupé l'antivol à l'aide d'une pince hydraulique et d'une disqueuse.

Il a été conduit à l'hôpital Édouard-Herriot pour un examen psychiatrique. Il a reconnu les faits et est convoqué au tribunal correctionnel le 8 avril 2020.

Deux policiers jugés pour des violences volontaires sur des étudiants lyonnais

À la suite d’une plainte déposée fin février 2019  par deux étudiants lyonnais, deux policiers sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Lyon pour « violences volontaires par personne ayant autorité dans l’exercice de ses fonctions ».

Alors qu’ils rentraient d’une soirée, l’un des étudiants a indiqué avoir été frôlé par une voiture de police et s’être écrié « oh, attention ».
Cette remarque serait à l’origine d’une intervention musclée, place Saint-Nizier à Lyon (2e). L’un des jeunes gens a subi une fracture du poignet occasionnant cent jours d’ITT.

Les deux fonctionnaires de 33 ans "risquent" jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.

13 sept 2019;  Policiers jugés pour des violences à Lyon: le parquet réclame du sursis

Estimant que leur intervention était « hors cadre », le parquet a réclamé ce vendredi deux et quatre mois de prison avec sursis contre les fonctionnaires.

les FdO sont très fatigués.

LA justice? trois mois de prison ferme pour un jaune qui jette un oeuf sur un bleu!

Pour dissimulation de son visage et violences avec arme par destination lors de l'acte 23 des gilets jaunes à Bordeaux (Gironde), un manifestant a été jugé à de la prison ferme le 10 sept 2019.

le jeune homme de 23 ans a reconnu devant le tribunal correctionnel de Bordeaux avoir caché son visage avec une capuche et des lunettes de soleil, et « jeté un œuf sur les policiers ».

L’accusé a écopé de trois mois de prison ferme , même si aucun représentant des forces de l’ordre n’a été blessé.


UN GJ devait répondre, entre autres, d’outrage et de violence sur trois agents de police.

Les faits se sont déroulés durant une manifestation de gilets jaunes, le 25 janvier 2019, au niveau de la gare de Dunkerque.


Une patrouille repère tout de suite le prévenu dans la foule : ce dernier a été vu en train de jeter des barrières de chantier....

le 9 sept 2019, ce gilet jaune a écopé de six mois de prison avec sursis et une amende de 100 euros à verser à chaque policier.

Chalon, à la fin d'une contestation d'amende. On rigole dans cette histoire jaune ;-)

Il avance le bras et redresse sa main, pour que le président Deruelle soit assuré de la parfaite sincérité de son propos : il s’apprête à dire quelque chose mais ça ne concerne pas du tout le juge. « Pas vous, hein ! Mais certains nous prennent pour des cons, au niveau de la police et de la gendarmerie. » Il a 60 ans, il est retraité, il s’est investi à fond dans le mouvement des gilets jaunes, et il est convoqué ce mercredi 11 septembre devant le tribunal de police parce qu’il conteste une amende.

Il n’a pas mis son gilet jaune pour venir, non, il a carrément une parka haute visibilité. Il ne fait pas les choses à moitié, il est comme ça. La presse était venue pour lui. Trois journalistes d’un coup en salle d’audience, ce n’est pas souvent d’une manière générale, et, au tribunal de police, c’est exceptionnel. Tout le monde a patienté pendant presque quatre heures que son tour arrive mais il n’a déçu personne et il a fait le show. Le 11 novembre dernier, à Chamforgeuil, il stationne sa voiture en plein rond-point et dans le sens opposé à celui de la circulation. La police lui demande de dégager la voie, il refuse. La police le prévient qu’elle verbalise. Il reçoit une amende à payer et aussi sec fait une requête en exonération : le véhicule désigné est bien le sien, mais « sur la D906 » c’est imprécis, rien ne dit qu’il était sur un rond-point et en plus « quand je m’arrête je mets un gyrophare sur le toit et mes feux de détresse ». Un gyrophare ? « On ne voit pas bien pourquoi, et êtes-vous habilité à en avoir un ? – C’est pour la sécurité ! » rétorque le monsieur qui lorsqu’il parle, parle très fort. Rien à moitié.

Parce que le manifestant a contesté l’infraction qu’on lui reproche, le commandant de police a demandé un rapport détaillé en complément du procès-verbal initial. Le président Deruelle lit : « stationnement dans un rond-point ». Le prévenu, qui envoie du sonore à chaque fois, s’exclame : « Ah ben je l’ai pas eu ! C’était pas marqué ça sur ce que j’ai eu ! Et en plus, pendant la manifestation des gilets jaunes, je m’occupais de la sécurité ! »

Le président lui lit le récit du major de police. « Moi je dis c’est du n’importe quoi ! C’est faux ! Et de la part de la police, c’est un abus de pouvoir. Je conteste encore. » Il est retraité, perçoit 1200 euros par mois, « et je fais du social dans toute la France. Je dis que le gouvernement ne s’occupe pas des personnes âgées ». Le président reste doux pour lui rappeler que « le tribunal n’est pas une tribune, monsieur ». Et c’est là que son vis-à-vis lui lance que certains les prennent « pour des cons ». Le ministère public, représenté par le commandant Gauthier, requiert une amende forfaitaire de 135 euros. « Qu’en dites-vous, monsieur ? – Ça ! Je ne connais pas le code pénal par cœur… Le commandant de police ne va pas aller contre ses hommes, ça serait de mauvais sens. Mais je ne suis pas d’accord. »

« Et qui se met des sous dans les poches ? C’est toujours les mêmes »

Le tribunal le condamne à une amende de 135 euros. L’huissier d’audience lui passe la décision et lui demande de la signer. Le prévenu compare la composition du jour à celle qu’il a connue lors de son précédent passage, et il arrache quelques sourires. « Pour moi, on est tous des hommes (il désigne le juge, la greffière, le commandant). Mais moi je relève l’injustice. – Merci pour cette part d’humanité » répond le président, au moment où le gilet jaune en parka tique sur le montant de ce qu’on lui réclame… « Il y a 31 euros de frais d’audience, lui explique le juge. C’est l’Etat qui impose… - Aaaah il peut se la couler douce, là-haut, au palais de l’Elysée ! » Puis il morigène l’huissier qui le presse un peu : « Vous me laissez pas le temps de lire ! Moi je vais pas signer n’importe quoi. »

Il lève le nez à nouveau vers le juge : « Et si on veut pas signer, ça se passe comment ? – Le Trésor public va… - Ah ben le Trésor public il me doit de l’argent, et qui se met des sous dans les poches ? C’est toujours les mêmes. » On passe de sourires amusés à une franche hilarité à travers laquelle les quatre heures écoulées à passer près de 40 dossiers se détendent un peu. « Au revoir ! On se reverra sur la route avec les gilets jaunes ! Au-revoir messieurs-dames. »

http://www.info-chalon.com/articles/faits-divers/2019/09/11/45619/tribunal-de-chalon-gilet-jaune-il-avait-use-de-son-vehicule-lors-d-une-manif-a-champforgeuil/

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GILET VERT

Pourquoi la raffinerie de Feyzin a activé ses torchères ce vendredi 13 sept ?

Total indique qu’un incident sur un « poste électrique » a nécessité l’utilisation des torches du site: flammes et fumées étaient visibles de loin durant une heure.

Nouvelle utilisation des torchères à la raffinerie de Feyzin. Ce vendredi après-midi, Total a confirmé avoir eu recours à ce dispositif (toujours aussi spectaculaire et décrié par les riverains) entre 15h30 et 16h30 après un « incident sur un poste électrique du réseau externe ».

Il s’agit en fait d’une conséquence de l’incendie qui s’est déclaré sur un transformateur d’Air Liquide.

D’après le groupe pétrolier, « les équipes d’exploitation ont immédiatement pris toutes les dispositions pour limiter la durée de leur utilisation. La situation est rapidement revenue à la normale ». La direction de plateforme assure s’excuser « pour la gêne occasionnée. »

Pourquoi la torchère est activée ?
Le recours à cette installation fait partie des « procédures » de la raffinerie lors de la mise à l’arrêt d’une unité de production :

« D’importantes quantités de gaz – qui servent habituellement de combustibles – doivent être vidangées des capacités. Ces gaz ne peuvent être stockés sur le site et pour des raisons de sécurité, ils ne peuvent être émis en l’état dans l’atmosphère. Il est donc nécessaire de leur faire subir une combustion. Il s’agit d’un procédé classique et maîtrisé. Dans le cas d’un fort débit de gaz, la combustion peut être imparfaite et générer des fumées », indique Total.

La raffinerie qui précise : « Bien que l’usage des torches puisse parfois s’avérer spectaculaire, les produits émis sont des oxydes de carbone et de la vapeur d’eau. Ils ne participent que très faiblement à la pollution atmosphérique ».

La dernière utilisation des torchères remonte à moins d’un mois : le 16 août, en raison d’un incident sur une pompe.

la planète brûle et se réchauffe ;-(


lundi 9 septembre 2019

«Pas de violences irréparables» contre les Gilets jaunes ? Les propos de Macron d'aout 2019 font scandale. Il cherche à provoquer pour qu'un jaune tue un bleu et nous criminaliser en "terroristes"

En 10 mois ~5000 blessés en additionnant manifestants et forces de l'ordre, et les blessés par des anti-GJ.
MAcrotte et son GAZ-TA-MERE font tuer des français par des français quelque soit la couleur du gilet.
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Peu après le G7, "Emma-nue-elle MAcrotte" a abordé la gestion du mouvement des Gilets jaunes, lors duquel le pire a selon lui «été évité». Il a ajouté qu'il n'y avait pas eu de «violences irréparables». Des personnalités lui ont rappelé certains faits.

Invité du journal télévisé de France 2 le 26 août, quelques heures après la clôture du G7 à Biarritz, L'homme de Paille  s'est livré à l'exercice traditionnel, de l'«en même temps». Objectif : tenter d'expliquer les centaines de blessés (parfois graves, voire mutilés) survenus en marge du mouvement des Gilets jaunes.

Evoquant une «folie collective» qui serait apparue lors de certains épisodes de la mobilisation, le président de la République affirme : «La violence était telle qu'il n'était pas possible de dire, d'un seul coup : "On arrête les LBD, on désarme" [...] Il fallait quand même que l'ordre soit tenu. Et il n'a pas été tenu d'une manière où il y a eu ce que j'appellerais des violences irréparables. Le pire a été évité grâce [au] professionnalisme [des forces de l'ordre].»

Et le chef d'Etat-de-nuire d'évoquer, en même temps, les «blessures [...] inacceptables» survenues parmi les forces de l'ordre et les manifestants, appelant à mener des enquêtes et à prendre d'éventuelles sanctions le cas échéant. «Tout au long de cet période, il n'y a pas eu de mort à déplorer», poursuit-il, mettant toutefois de côté l'affaire Steve, «entre les mains de la justice», et la «mort suspecte» de Zineb Redouane, octogénaire décédée à Marseille après avoir été touchée au visage par des morceaux de grenade lacrymogène alors qu'elle se trouvait à sa fenêtre, un jour de manifestation.

qq Réactions

Interrogé par France Info le 27 août, Arié Alimi, avocat membre du bureau national de la Ligue des droits de l'homme et conseil de plusieurs Gilets jaunes, a évoqué des «mots terribles et profondément dangereux» de MAcrotte. «Que penseriez-vous d'un homme qui, face aux familles de ces personnes mortes, mutilées, qui ont perdu un membre ou un œil, leur dirait qu'il n'y a pas eu de violences irréparables ?», a-t-il aussi questionné.

L'avocat et conseiller régional Nouvelle Aquitaine Europe-Ecologie Les Verts Jean-François Blanco s'est également scandalisé : «Ainsi perdre une main, perdre un œil ne serait pas "irréparable". La novlangue insupportable de MAcrotte pour évoquer les "mutilations" infligées aux victimes des violences policières.»

Le chef de file du parti Gauche démocratique et sociale Gérard Filoche a lui publié une photo montrant les portraits de dizaines de blessés lors des mobilisations des Gilets jaunes, avec Emmanuel Macron au premier plan.


La conseillère de Paris LFI Danièle Simonnet s'interroge elle aussi : «Pour Macron, la police n'a pas commis de «violences irréparables» durant le mouvement des Gilets jaunes ? Et Zineb Rédouane ? et les yeux en moins à cause des LBD ?»

Le journaliste David Dufresne qui tient à jour le nombre de manifestants blessés depuis le mois de novembre 2018 a réagi sur Twitter : «"Inacceptables mais pas irréparables", vraiment ? Rappelons : - deux morts, - 24 éborgnés, - 5 mains arrachées, - des estropiés, des lycéens blessés déscolarisés, des mutilés désocialisés, etc.» (et des castrations par les forces de l'ordre).

Fiorina Lignier, éborgnée lors d'une manifestation parisienne des Gilets jaunes (et qui a par ailleurs été numéro deux sur la liste identitaire de Renaud Camus «La Ligne claire» pour les européennes de 2019), a diffusé sur Twitter un cliché de son scanner du crâne, en affirmant : «Macron parle de violences "inacceptables mais pas irréparables". J'ai perdu un œil et mon visage n'est plus le même, ce n'est pas "réparable".»


Le 8 septembre 2019, Marine Le Pen a dénoncé les «dérives antidémocratiques» et «impardonnables» du gouvernement lors des manifestations des Gilets jaunes, les «mutilations des manifestants» constituant selon elle la «marque indélébile du quinquennat Macron».
En pleine rentrée politique dans son fief d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) ce 8 septembre, la présidente du Rassemblement national (RN) a vivement critiqué la gestion gouvernementale de cette «crise sociale», dénonçant «l'arrogance des dirigeants et le mépris de classe» qui ont, ces derniers mois, «profondément divisé» les Français selon elle.
«Des mots blessants, on est passé au fil des mois aux actes blessants. Par la brutalité de son programme le pouvoir a heurté et inquiété. Par ses méthodes, il a humilié, brutalisé», a-t-elle poursuivi.
«Les mutilations des manifestants de l'année dernière, tragiques faits d'armes de l'indigne [Christophe] Castaner, restent une marque indélébile du quinquennat Macron», a-t-elle lancé. «Derrière les sourires de jeunes premiers [...] c'est l'image de notre pays qui a a été abîmée. Les gardes à vue préventives, les campagnes de diffamation d'Etat contre les opposants ou les manifestants, panoplie des régimes autoritaires, n'ont pas grandi l'image de nos gouvernants», a-t-elle encore critiqué.
«On a vu des chars dans Paris, des policiers armés de pistolets-mitrailleurs, pour faire face à des Français», a regretté la présidente du RN, assurant : «Ces dérives antidémocratiques constituent une faute éthique, une faute impardonnable que nous ne voulons plus revoir.»


En neuf mois de manifestation des Gilets jaunes, le bilan est de 11 morts (la plupart lors d'accidents de la route; https://www.liberation.fr/checknews/2019/01/30/qui-sont-les-11-morts-du-mouvement-des-gilets-jaunes-mentionnes-par-emmanuel-macron_1706158) selon Libération et de plus de 4 100 blessés selon Mediapart (en additionnant manifestants et forces de l'ordre).https://www.mediapart.fr/studio/panoramique/allo-place-beauvau-cest-pour-un-bilan

André Bercoff : « On envoie les policiers casser du Gilet Jaune et pas du trafiquant »

écoutez aussi à 8:00

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Et aussi lors du G7, ONG et journalistes dénoncent des contrôles abusifs et des arrestations arbitraires.
Le 24 août dans la ville de Biarritz

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dimanche 8 septembre 2019

compte rendu du samedi 7 septembre acte 43, la national de Montpellier; Toulouse, Bordeaux, Rouen, Paris, Le puy, Givors, Lyon, et___ Montbrison; et Genève. L'ambassadeur de France en Suisse est venu voir pett-jean à 16H le 6 sept 2019: fin de sa grève de la faim.

Montpellier

Près de 3.000 «gilets jaunes» ont répondu à un appel national du mouvement à Montpellier pour l'acte 43 ce 7 septembre 2019.



L'après-midi a été marqué notamment par l'incendie volontaire d'une voiture de la police municipale stationnée dans la rue Saint-Guilhem. Le feu a pris sur la devanture du commerce devant lequel elle était garée. Des manifestants ont tenté de l'éteindre avec des extincteurs avant l'arrivée des pompiers.

il ne faut pas se faire brûler


pendant

après


Par ailleurs, plusieurs vitrines de banques et d'assurances, notamment, ont été la cible des "casseurs" sur le boulevard du Jeu de Paume.

Dans un communiqué publié hier soir, le nouveau préfet de l'Hérault, Jacques Witkowski, "déplore et condamne avec la plus grande fermeté ces comportements très agressifs."

"Jets de pierres, d'engins pyrotechniques, dégradations de biens publics, de vitrines et, plus grave encore, incendie d'une voiture de la police municipale qui, sans l'intervention rapide de personnes présentes puis des sapeurs-pompiers, aurait pu dégénérer et se propager aux habitations avec des conséquences potentiellement dramatiques."

Huit membres des forces de l'ordre ont été légèrement blessés pendant la manifestation.
Neuf personnes ont été interpellées.

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Toulouse

À Toulouse en Haute-Garonne, les organisateurs annoncent 1 500 participants à l’acte 43 où La Dépêche évoquent la présence de 500 manifestants.
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Bordeaux

À Bordeaux, un temps « place forte » du mouvement, plusieurs centaines de Gilets jaunes ont manifesté. Certains manifestants ont regretté de n'avoir pu approcher le Parc des expositions, au nord de la ville, où se tient pendant deux jours, sous une très haute surveillance policière, le campus des territoires de La République en marche (LREM). « On voulait débattre pacifiquement avec LREM », selon David Poulain, qui préside un groupe de « Gilets jaunes constructifs ».

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Rouen, une régionale

À Rouen en Seine-Maritime, environ 700 Gilets jaunes ont manifesté soutenus par le bureau départemental de la CGT. 21 verbalisations ont eu lieu et 2 individus ont été interpellés pour des violences contre les policiers. Là aussi, des dégradations se sont produites et les forces de l’ordre ont fait l’objet de jets de projectiles.
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Paris

À Paris,  ~1500 Gilets jaunes sont descendus dans les rues. Le trajet prévu lors de la déclaration de la manifestation n’a pas été suivi. Là encore, des heurts ont eu lieu avec les forces de l’ordre engagées sur ce dispositif.
La préfecture de police annonce 55 verbalisations, dont celle d’Éric Drouet qui a été filmée.
107 interpellations ont eu lieu.



Gilet Jaune notoire, t'en prends plein la poire!
Keuf te teuf


A peine démarrée la manifestation devient "sauvage" : changement d'itinéraire! 

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Toulon

Une vingtaine de gilets jaunes s'étaient réunis samedi pour manifester dans le centre-ville de Toulon.
Après avoir déambulé dans les rues de Toulon, le groupe s'est rendu devant le commissariat, avenue Vauban.

Un des individus présent aurait alors proféré des injures à l'encontre d'un des membres de forces de l'ordre.

Immédiatement interpellé, il a été placé en garde à vue dans les locaux toulonnais.

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À Strasbourg, ~400 Gilets jaunes selon la préfecture manifestaient depuis la mi-journée dans le centre-ville. À Dijon, la manifestation déclarée en préfecture, qui a rassemblé ~300 personnes, s'est déroulée sans incident.
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le puy

Jérôme Batret, un GiJN du mouvement dans le département, a été placé en garde à vue pour avoir asséné un violent coup de poing à un autre "pseudo-manifestant" samedi 7 sept.
C'est une figure locale des gilets jaunes en Haute-Loire. Jérôme Batret, 47 ans, a été interpellé samedi et placé en garde à vue pour avoir asséné un violent coup de poing à un autre manifestant lors d'un rassemblement au Puy-en-Velay, selon une source policière contactée par l'AFP, confirmant une information d'Europe 1.

Les faits se sont déroulés en marge d'un défilé de gilets jaunes qui a réuni 150 personnes. Selon les premiers éléments, ce référent du mouvement dans le département n'aurait pas apprécié que l'autre manifestant dise du mal de sa femme. Selon Europe 1, la victime serait âgée de 32 ans et aurait été fortement alcoolisée au moment des faits.

Jérôme Batret a envoyé un coup de poing à sa victime qui est allée se fracasser contre une vitrine. Transportée en milieu hospitalier avec un pronostic vital engagé, son état de santé s'est amélioré dans la nuit et elle est désormais hors de danger, selon une source policière.

Le mis en cause a fait valoir son droit au silence, a ajouté la même source. Sa garde à vue "a été levée", a indiqué ce dimanche le parquet du Puy-en-Velay, confirmant la rixe mais sans vouloir donner davantage de précisions.
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Givors

"On sent encore un mécontentement général". Jérôme, Gilet jaune de Givors
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Lyon

A Lyon, une manifestation tendue
 les Gilets jaunes étaient ~400. D'abord rassemblé place Bellecour, le cortège s'est déplacé dans les rues de Lyon avec une bonne part d'improvisation.
 Quelques tensions ont été observées près de la préfecture du Rhône, sous bonne garde des CRS.
soutien aux enfants scolarisés expulsables
les GJ avec les gilets noirs

Squat Maurice-Scève (Lyon 4e) : “Si ça s’arrête ici, on va partir où ?”

C’est l’un des plus importants squats de Lyon. Depuis septembre 2018, entre 200 et 300 jeunes migrants, principalement en provenance d’Afrique de l’Ouest, vivent dans l’ex-collège Maurice-Scève. Près de la moitié seraient des mineurs isolés. Ils semblent avoir trouvé une forme de stabilité, mais la situation reste préoccupante dans un contexte où le manque de place se fait sentir et où la métropole réclame que les lieux soient vidés d’ici à fin août.

Comme gilet noir, j'ai apporté de la nourriture à un autre squat des ~50 de roumains vers place Jean Macé la semaine dernière (du maïs frais des fermes et d'autres choses). Il y a ~4 femmes enceintes de ~4-6mois  qui ont ~18-25ans dont deux qui se prostituent à Gerland qui m'ont témoigné que des belles voitures avec des homme en costume les préféraient et payait un 100 euros pour "faire ce qu'ils veulent avec leur corps". Les macroniens rendent les gens de plus en plus pauvres pour qu'ils acceptent l'inacceptable.

"Les élites affligeantes prospèrent sur l'apathie des peuples à tolérer l'inacceptable." 
                                                                                                Souleymane Boel, 1976
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Des nouvelles de Rémy :
48 h. de garde à vue, de samedi 16.30h à lundi 18.00h.
Condamné pour dégradation d'un véhicule de police et insultes aux forces de l'ordre à :
Pour une période de 5 ans
2 mois avec sursis, interdiction de manifester.
Et 150 € de dédommagement à verser aux trois fonctionnaires de la BAC concernés.

Dans le cas de notre camarade, le processus
Isoler/Criminaliser /Neutraliser 
a parfaitement fonctionné.

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En ce samedi 07/09, premier samedi du mois de septembre et acte 43 du mouvement, les Gilets Jaunes de région lyonnaise s'étaient rassemblés à l’appel des groupes habituels.
Avant de rejoindre le périmètre de la préfecture, les Gilets Jaunes se sont installés devant le Crédit Mutuel de la place Bellecour. Il s'agissait de défendre un salarié, licencié dans des conditions indignes par la banque.
A la suite de cette action, les GJ empruntèrent la rue de la République jusqu'au Cordeliers pour se diriger sur la préfecture...

Sur place, une fort cordon de policiers barre le passage au cortège. Pendant une demi-heure, un face à face tendu s'installe entre CRS et manifestants.
Quand trois véhicules de police prennent position sur leurs arrières, les GJ, sentant venir un nassage en règle abandonnent le terrain.
Reparti en centre-ville, la manif remonte la rue Victor Hugo dans une ambiance bon enfant.
Arrivé place Carnot, des éléments de la BAC s’infiltrent sur les flancs du cortège, pendant qu'une section, lourdement équipée, se met à tirer du lacrymo sur les manifestants. Dans la confusion des premiers tirs, les FdO arrêtent Rémy, un de nos jeunes déter.
Saturés de Gaz, risquant l'encerclement, les GJ se replient sur la place Bellecour en empruntant une nouvelle fois la rue Victor Hugo.
Une personne, se présentant comme un commerçant, tente d'agresser les gilets Jaunes avec une bombe lacrymo de grand format. Compréhensifs mais fermes, les GJ, après lui avoir confisqué sa gazeuse, l'évacueront diligemment des abords de la manifestation.
Une dernière remontée de la rue de la Ré sera marquée par des agressions dues aux agents de sécurité du Monoprix sur le plus âgé d'entre nous, Alain, 76 ans. Devant la colère des manifestants, le magasin baisse son rideau, isolant les nervis à l'extérieur. Ils seront finalement exfiltrés par les organisateurs du cortège.
Arrivée à Hotel-de-ville vers 17.30, la manif se dispersa peu après.

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Les manifestants comptent sur une mobilisation plus importante les semaines à venir, notamment autour de la réforme des retraites.
Le prochain rendez-vous national aura lieu le 14 septembre à Lyon. 
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Montbrison


Montbrison: ~50  Gilets jaunes ont défilé sur le "plus beau marché de France".







et la + belle photo pour la fin.
Vous êtes trop belles en jaune super-active !

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Puy-de-Dôme, à Ennezat

Dans le Puy-de-Dôme, à Ennezat, les Gilets Jaunes ont repris position sur le rond point à l'entrée de la commune. Des tracts ont été distribués pour relancer le mouvement. Le pouvoir d'achat et la réforme des retraites sont au cœur des revendications.
Partout dans des villages, les gilets jaunes refleurissent les rond-points!
"Et voilà, on a de l'électricité". Le groupe électrogène est relancé, comme le mouvement, ici, dans la plaine de la Limagne. Rémy s'affaire pour tout mettre en place. "Comme ça nos enfants ne pourront pas dire qu'on n'a pas fait quelque chose, quand ils vont devoir travailler jusqu'à 65 voir 70 ans, et quelle retraite ils vont avoir" s'inquiète cet employé dans la sidérurgie.
"Quand, à notre époque, on voit des gens qui travaillent et qui ne peuvent pas se loger, et qui mangent un seul repas par jour, moi j'en connais au boulot, ils ne mangent pas le midi, car ils n'ont pas les moyens".
Le pouvoir d'achat reste au cœur des revendications. "Je me remets en place pour voir si le mouvement peut reprendre" explique Florence. Après quatre semaines passées sur le point de Saint Beauzire, elle a décidé de revenir sur le terrain. "Parce que ce combat, il vaut peut-être le coup". Plus de 1000 tracts ont été imprimés. Une caravane, une planche de paddle en guise de comptoir, les Gilets Jaunes sont de retour ici. Et veulent le faire savoir.
Plus de la moitié des français semble favorable à la reprise du mouvement, selon les sondages. Un constat qui se vérifie sur le rond-point d'Ennezat. Un camion passe en klaxonnant, et le chauffeur agite son gilet jaune. Une voiture s'arrête : c'est un conseiller municipal de Maringues, la commune voisine. 

La réforme des retraites est aussi un motif de mécontentement. "Moi je suis particulièrement concernée" poursuit Florence, "je suis né en 1964, il va falloir travailler un ou deux ans de plus, avoir plus de trimestres, il faut se mobiliser". Un mouvement qui va se poursuivre, symboliquement, ici, au moins deux fois par mois.

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Genève

Voici un compte rendu du mon voyage à Genève après l'action de samedi dernier acte 42 aussi à Genève où nous étions >1500 GJ.
Là nous étions une 20 aine à soutenir petit-jean pour son anniversaire de ses 49ans.
Voir le post de ce blog sur le samedi de l'acte 42:
https://stef-mottin.blogspot.com/2019/09/compte-rendu-sur-les-actions-gj-du.html

L'ambassadeur de France en Suisse est venu le voir à 16H le 6 sept 2019.
Les promesses :
  • Les stress-meedics, les secouristes volontaires  auront une carte d'attestation et seront protégés (par la police ;-) )
  • Petit-Jean aura 1/2h de prise de parole à l'ONU
  • le dossier GJ des blessés et de toutes les violences policières a été transféré à l'ONU ce mardi 3 sept ans toujours en attente de RDV pour l'ONU.
En conséquence Petit-Jean a décidé d'arrêter la grève  de la faim le vendredi 6 sept à 17h.

Voici ses explications que j'ai filmées et postées sur youtube:

vidéo de 4minutes
enregistrée le samedi 7 septembre 2019 à 11h du matin 
devant les Unités Nations Nations Unies 
place des Nations à Genève.

un souvenir

En outre il a décidé de rentrer sur Marseille après ces actions qu'il doit encore assurer à Genève puis d'aller à l'ADA de MPT en octobre.

Allez le soutenir aussi sur son facebook: Jeannot.dvd.france.

Si vous avez été blessé par des violences policières surtout il lui manque  des  primo-certificats médicaux des castrations par LBD ou grenades ou matraques télescopiques métalliques. Le contacter par Messenger en appel vocal.
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Dans leprogrès, nous avons fait une belle rentrée

4 grands articles

7 sept Saint-Etienne: «On a déjà gagné, nous avons des bébés Gilets jaunes»
https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/09/07/on-a-deja-gagne-nous-avons-des-bebes-gilets-jaunes
et marché Montbrison et Gilets jaunes
2sept marché de Montbrison et gilets jaunes

2 sept Monistrom chomette "les Gilets jaunes se préparent pour une reprise du mouvement"
https://www.leprogres.fr/haute-loire-43-edition-monistrol/2019/09/02/les-gilets-jaunes-se-preparent-pour-une-reprise-du-mouvement
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et toujours la Répression par l'extrême violence et sévérité de "justice" dite exemplaire

Montauban : quatre mois de prison avec sursis et 1300€ à payer pour le gilet jaune André Rothqui avait écrit "flic suicidé à moitié pardonné" sur sa camionnette 

Le gilet jaune, André Roth, comparaissait ce vendredi 6 septembre 2019 devant le Tribunal de Grande Instance de Montauban pour avoir inscrit sur sa camionnette "Flic suicidé à moitié pardonné". Il a plaidé la bêtise devant le juge. Il a été condamné à 4 mois de prison avec sursis.
"De la bêtise", c'est l'explication qu'a donné ce vendredi 6 septembre André Roth au juge du tribunal correctionnel de Montauban. L'homme de 69 ans, au casier judiciaire vierge, comparaissait pour "outrage sur personne dépositaire de l'ordre public". Il avait inscrit sur sa camionnette au mois d'avril "Flic suicidé à moitié pardonné".

Lors de son passage à la barre, celui qui se revendique gilet jaune a expliqué avoir repris ce slogan vu la veille. Selon lui, ce message n'est "ni un appel au meurtre, ni au suicide, ni à rien du tout. C'est une bêtise" a-t-il indiqué. Un argument qui ne semble pas avoir convaincu le juge qui, agacé, lui a demandé par la suite s'il était un "mouton" et s'il avait "un cerveau".   

André Roth a été condamné à quatre mois de prison avec sursis. Il va aussi devoir verser 800 € au syndicat de police Alliance, partie civile, au titre du préjudice moral, un montant auquel il faut rajouter 500 € pour le remboursement des frais de justice.  

"Evidemment on aurait préféré une peine plus lourde mais je pense qu'elle est juste, reconnait Philippe Lavenu, secrétaire régional du syndicat Alliance. Mais ce qui me choque, c'est qu'il est juste venu nous expliquer qu'il ne savait pas pourquoi il avait fait ça. Il s'est juste dédouané en disant qu'il avait été bête. En attendant, il n'a pas montré des regrets, des remords, pas d'excuse auprès des forces de l'ordre et des familles de policiers."

Mais pour l'un des avocats d'André Roth, Me Laurent Mascaras, son client ne voulait pas blesser l'ensemble des policiers. "Un slogan c'est avant tout une provocation, défend-il. Alors c'est sûr que c'est une violence pour ceux qui la reçoivent. Mais c'était une manière de dire : "on en a marre. On voudrait être respecté, que les services de police soient mieux intégrés, qu'ils fassent plus attention à nous". Ce n'est pas être idiot, ce n'est pas ne pas avoir de cerveau. C'est juste une homme qui se sert des slogans pré-établis par les réseaux sociaux."

Près de 200 policiers ont manifesté devant la tribunal de Montauban 

Un peu plus tôt dans la matinée, près de 200 policiers s'étaient réunis devant le Tribunal de Grande Instance de Montauban pour dénoncer cette "haine anti-flic". Le rassemblement avait aussi pour but de rendre hommage à leurs collègues qui se sont donnés la mort récemment. 

Voilà comme la police met la pression sur le Justice aux yeux de tous. 
Il n'y a plus de séparation entre les pouvoirs ce qui est LE fondement de la démocratie suivant les idées de Montesquieu et de la révolution de 1789. 1789->2019, 230 ans retour de la "tyrannie" terme utilisé par Montesquieu pour décrire la non-séparation des pouvoirs.
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nouvelles infractions anti-jaunes

Invraisemblable, nous avions déjà vu des amendes pour port du gilet jaune, pour port de cravate jaune et même pour le fait de porter un pull jaune … mais jamais encore nous avions vu un honnête citoyen verbalisé pour le transport d’un pin’s « oui au RIC » au fin fond de son sacs à dos en allant boire un café sur les champs.
Le pin’s jaune s’ajoute à la longue liste des "armes par destination", après les #GiletsJaunes et les ballons de baudruche...

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31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...