Montpellier
L'après-midi a été marqué notamment par l'incendie volontaire d'une voiture de la police municipale stationnée dans la rue Saint-Guilhem. Le feu a pris sur la devanture du commerce devant lequel elle était garée. Des manifestants ont tenté de l'éteindre avec des extincteurs avant l'arrivée des pompiers.
Par ailleurs, plusieurs vitrines de banques et d'assurances, notamment, ont été la cible des "casseurs" sur le boulevard du Jeu de Paume.
Dans un communiqué publié hier soir, le nouveau préfet de l'Hérault, Jacques Witkowski, "déplore et condamne avec la plus grande fermeté ces comportements très agressifs."
"Jets de pierres, d'engins pyrotechniques, dégradations de biens publics, de vitrines et, plus grave encore, incendie d'une voiture de la police municipale qui, sans l'intervention rapide de personnes présentes puis des sapeurs-pompiers, aurait pu dégénérer et se propager aux habitations avec des conséquences potentiellement dramatiques."
Huit membres des forces de l'ordre ont été légèrement blessés pendant la manifestation.
Neuf personnes ont été interpellées.
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Toulouse
À Toulouse en Haute-Garonne, les organisateurs annoncent 1 500 participants à l’acte 43 où La Dépêche évoquent la présence de 500 manifestants.---
Bordeaux
À Bordeaux, un temps « place forte » du mouvement, plusieurs centaines de Gilets jaunes ont manifesté. Certains manifestants ont regretté de n'avoir pu approcher le Parc des expositions, au nord de la ville, où se tient pendant deux jours, sous une très haute surveillance policière, le campus des territoires de La République en marche (LREM). « On voulait débattre pacifiquement avec LREM », selon David Poulain, qui préside un groupe de « Gilets jaunes constructifs ».---
Rouen, une régionale
À Rouen en Seine-Maritime, environ 700 Gilets jaunes ont manifesté soutenus par le bureau départemental de la CGT. 21 verbalisations ont eu lieu et 2 individus ont été interpellés pour des violences contre les policiers. Là aussi, des dégradations se sont produites et les forces de l’ordre ont fait l’objet de jets de projectiles.---
Paris
À Paris, ~1500 Gilets jaunes sont descendus dans les rues. Le trajet prévu lors de la déclaration de la manifestation n’a pas été suivi. Là encore, des heurts ont eu lieu avec les forces de l’ordre engagées sur ce dispositif.La préfecture de police annonce 55 verbalisations, dont celle d’Éric Drouet qui a été filmée.
107 interpellations ont eu lieu.
Toulon
Une vingtaine de gilets jaunes s'étaient réunis samedi pour manifester dans le centre-ville de Toulon.Après avoir déambulé dans les rues de Toulon, le groupe s'est rendu devant le commissariat, avenue Vauban.
Un des individus présent aurait alors proféré des injures à l'encontre d'un des membres de forces de l'ordre.
Immédiatement interpellé, il a été placé en garde à vue dans les locaux toulonnais.
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À Strasbourg, ~400 Gilets jaunes selon la préfecture manifestaient depuis la mi-journée dans le centre-ville. À Dijon, la manifestation déclarée en préfecture, qui a rassemblé ~300 personnes, s'est déroulée sans incident.
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le puy
Jérôme Batret, un GiJN du mouvement dans le département, a été placé en garde à vue pour avoir asséné un violent coup de poing à un autre "pseudo-manifestant" samedi 7 sept.C'est une figure locale des gilets jaunes en Haute-Loire. Jérôme Batret, 47 ans, a été interpellé samedi et placé en garde à vue pour avoir asséné un violent coup de poing à un autre manifestant lors d'un rassemblement au Puy-en-Velay, selon une source policière contactée par l'AFP, confirmant une information d'Europe 1.
Les faits se sont déroulés en marge d'un défilé de gilets jaunes qui a réuni 150 personnes. Selon les premiers éléments, ce référent du mouvement dans le département n'aurait pas apprécié que l'autre manifestant dise du mal de sa femme. Selon Europe 1, la victime serait âgée de 32 ans et aurait été fortement alcoolisée au moment des faits.
Jérôme Batret a envoyé un coup de poing à sa victime qui est allée se fracasser contre une vitrine. Transportée en milieu hospitalier avec un pronostic vital engagé, son état de santé s'est amélioré dans la nuit et elle est désormais hors de danger, selon une source policière.
Le mis en cause a fait valoir son droit au silence, a ajouté la même source. Sa garde à vue "a été levée", a indiqué ce dimanche le parquet du Puy-en-Velay, confirmant la rixe mais sans vouloir donner davantage de précisions.
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Givors
Lyon
A Lyon, une manifestation tendueles Gilets jaunes étaient ~400. D'abord rassemblé place Bellecour, le cortège s'est déplacé dans les rues de Lyon avec une bonne part d'improvisation.
Quelques tensions ont été observées près de la préfecture du Rhône, sous bonne garde des CRS.
C’est l’un des plus importants squats de Lyon. Depuis septembre 2018, entre 200 et 300 jeunes migrants, principalement en provenance d’Afrique de l’Ouest, vivent dans l’ex-collège Maurice-Scève. Près de la moitié seraient des mineurs isolés. Ils semblent avoir trouvé une forme de stabilité, mais la situation reste préoccupante dans un contexte où le manque de place se fait sentir et où la métropole réclame que les lieux soient vidés d’ici à fin août.
Comme gilet noir, j'ai apporté de la nourriture à un autre squat des ~50 de roumains vers place Jean Macé la semaine dernière (du maïs frais des fermes et d'autres choses). Il y a ~4 femmes enceintes de ~4-6mois qui ont ~18-25ans dont deux qui se prostituent à Gerland qui m'ont témoigné que des belles voitures avec des homme en costume les préféraient et payait un 100 euros pour "faire ce qu'ils veulent avec leur corps". Les macroniens rendent les gens de plus en plus pauvres pour qu'ils acceptent l'inacceptable.
"Les élites affligeantes prospèrent sur l'apathie des peuples à tolérer l'inacceptable."
Souleymane Boel, 1976
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Des nouvelles de Rémy :
48 h. de garde à vue, de samedi 16.30h à lundi 18.00h.
Condamné pour dégradation d'un véhicule de police et insultes aux forces de l'ordre à :
Pour une période de 5 ans
2 mois avec sursis, interdiction de manifester.
Et 150 € de dédommagement à verser aux trois fonctionnaires de la BAC concernés.
Dans le cas de notre camarade, le processus
Isoler/Criminaliser /Neutraliser a parfaitement fonctionné.
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En ce samedi 07/09, premier samedi du mois de septembre et acte 43 du mouvement, les Gilets Jaunes de région lyonnaise s'étaient rassemblés à l’appel des groupes habituels.
Avant de rejoindre le périmètre de la préfecture, les Gilets Jaunes se sont installés devant le Crédit Mutuel de la place Bellecour. Il s'agissait de défendre un salarié, licencié dans des conditions indignes par la banque.
A la suite de cette action, les GJ empruntèrent la rue de la République jusqu'au Cordeliers pour se diriger sur la préfecture...
Quand trois véhicules de police prennent position sur leurs arrières, les GJ, sentant venir un nassage en règle abandonnent le terrain.
Reparti en centre-ville, la manif remonte la rue Victor Hugo dans une ambiance bon enfant.
Arrivé place Carnot, des éléments de la BAC s’infiltrent sur les flancs du cortège, pendant qu'une section, lourdement équipée, se met à tirer du lacrymo sur les manifestants. Dans la confusion des premiers tirs, les FdO arrêtent Rémy, un de nos jeunes déter.
Saturés de Gaz, risquant l'encerclement, les GJ se replient sur la place Bellecour en empruntant une nouvelle fois la rue Victor Hugo.
Une personne, se présentant comme un commerçant, tente d'agresser les gilets Jaunes avec une bombe lacrymo de grand format. Compréhensifs mais fermes, les GJ, après lui avoir confisqué sa gazeuse, l'évacueront diligemment des abords de la manifestation.
Une dernière remontée de la rue de la Ré sera marquée par des agressions dues aux agents de sécurité du Monoprix sur le plus âgé d'entre nous, Alain, 76 ans. Devant la colère des manifestants, le magasin baisse son rideau, isolant les nervis à l'extérieur. Ils seront finalement exfiltrés par les organisateurs du cortège.
Arrivée à Hotel-de-ville vers 17.30, la manif se dispersa peu après.
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Les manifestants comptent sur une mobilisation plus importante les semaines à venir, notamment autour de la réforme des retraites.
Le prochain rendez-vous national aura lieu le 14 septembre à Lyon.
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Montbrison
Montbrison: ~50 Gilets jaunes ont défilé sur le "plus beau marché de France".
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Puy-de-Dôme, à Ennezat
Dans le Puy-de-Dôme, à Ennezat, les Gilets Jaunes ont repris position sur le rond point à l'entrée de la commune. Des tracts ont été distribués pour relancer le mouvement. Le pouvoir d'achat et la réforme des retraites sont au cœur des revendications.Partout dans des villages, les gilets jaunes refleurissent les rond-points!
"Et voilà, on a de l'électricité". Le groupe électrogène est relancé, comme le mouvement, ici, dans la plaine de la Limagne. Rémy s'affaire pour tout mettre en place. "Comme ça nos enfants ne pourront pas dire qu'on n'a pas fait quelque chose, quand ils vont devoir travailler jusqu'à 65 voir 70 ans, et quelle retraite ils vont avoir" s'inquiète cet employé dans la sidérurgie.
"Quand, à notre époque, on voit des gens qui travaillent et qui ne peuvent pas se loger, et qui mangent un seul repas par jour, moi j'en connais au boulot, ils ne mangent pas le midi, car ils n'ont pas les moyens".
Le pouvoir d'achat reste au cœur des revendications. "Je me remets en place pour voir si le mouvement peut reprendre" explique Florence. Après quatre semaines passées sur le point de Saint Beauzire, elle a décidé de revenir sur le terrain. "Parce que ce combat, il vaut peut-être le coup". Plus de 1000 tracts ont été imprimés. Une caravane, une planche de paddle en guise de comptoir, les Gilets Jaunes sont de retour ici. Et veulent le faire savoir.
Plus de la moitié des français semble favorable à la reprise du mouvement, selon les sondages. Un constat qui se vérifie sur le rond-point d'Ennezat. Un camion passe en klaxonnant, et le chauffeur agite son gilet jaune. Une voiture s'arrête : c'est un conseiller municipal de Maringues, la commune voisine.
La réforme des retraites est aussi un motif de mécontentement. "Moi je suis particulièrement concernée" poursuit Florence, "je suis né en 1964, il va falloir travailler un ou deux ans de plus, avoir plus de trimestres, il faut se mobiliser". Un mouvement qui va se poursuivre, symboliquement, ici, au moins deux fois par mois.
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Genève
Voici un compte rendu du mon voyage à Genève après l'action de samedi dernier acte 42 aussi à Genève où nous étions >1500 GJ.Là nous étions une 20 aine à soutenir petit-jean pour son anniversaire de ses 49ans.
Voir le post de ce blog sur le samedi de l'acte 42:
https://stef-mottin.blogspot.com/2019/09/compte-rendu-sur-les-actions-gj-du.html
L'ambassadeur de France en Suisse est venu le voir à 16H le 6 sept 2019.
Les promesses :
- Les stress-meedics, les secouristes volontaires auront une carte d'attestation et seront protégés (par la police ;-) )
- Petit-Jean aura 1/2h de prise de parole à l'ONU
- le dossier GJ des blessés et de toutes les violences policières a été transféré à l'ONU ce mardi 3 sept ans toujours en attente de RDV pour l'ONU.
Dans leprogrès, nous avons fait une belle rentrée
4 grands articles
7 sept Saint-Etienne: «On a déjà gagné, nous avons des bébés Gilets jaunes»https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/09/07/on-a-deja-gagne-nous-avons-des-bebes-gilets-jaunes
et marché Montbrison et Gilets jaunes
2sept marché de Montbrison et gilets jaunes
2 sept Monistrom chomette "les Gilets jaunes se préparent pour une reprise du mouvement"
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et toujours la Répression par l'extrême violence et sévérité de "justice" dite exemplaire
Montauban : quatre mois de prison avec sursis et 1300€ à payer pour le gilet jaune André Rothqui avait écrit "flic suicidé à moitié pardonné" sur sa camionnette
Le gilet jaune, André Roth, comparaissait ce vendredi 6 septembre 2019 devant le Tribunal de Grande Instance de Montauban pour avoir inscrit sur sa camionnette "Flic suicidé à moitié pardonné". Il a plaidé la bêtise devant le juge. Il a été condamné à 4 mois de prison avec sursis."De la bêtise", c'est l'explication qu'a donné ce vendredi 6 septembre André Roth au juge du tribunal correctionnel de Montauban. L'homme de 69 ans, au casier judiciaire vierge, comparaissait pour "outrage sur personne dépositaire de l'ordre public". Il avait inscrit sur sa camionnette au mois d'avril "Flic suicidé à moitié pardonné".
Lors de son passage à la barre, celui qui se revendique gilet jaune a expliqué avoir repris ce slogan vu la veille. Selon lui, ce message n'est "ni un appel au meurtre, ni au suicide, ni à rien du tout. C'est une bêtise" a-t-il indiqué. Un argument qui ne semble pas avoir convaincu le juge qui, agacé, lui a demandé par la suite s'il était un "mouton" et s'il avait "un cerveau".
André Roth a été condamné à quatre mois de prison avec sursis. Il va aussi devoir verser 800 € au syndicat de police Alliance, partie civile, au titre du préjudice moral, un montant auquel il faut rajouter 500 € pour le remboursement des frais de justice.
"Evidemment on aurait préféré une peine plus lourde mais je pense qu'elle est juste, reconnait Philippe Lavenu, secrétaire régional du syndicat Alliance. Mais ce qui me choque, c'est qu'il est juste venu nous expliquer qu'il ne savait pas pourquoi il avait fait ça. Il s'est juste dédouané en disant qu'il avait été bête. En attendant, il n'a pas montré des regrets, des remords, pas d'excuse auprès des forces de l'ordre et des familles de policiers."
Mais pour l'un des avocats d'André Roth, Me Laurent Mascaras, son client ne voulait pas blesser l'ensemble des policiers. "Un slogan c'est avant tout une provocation, défend-il. Alors c'est sûr que c'est une violence pour ceux qui la reçoivent. Mais c'était une manière de dire : "on en a marre. On voudrait être respecté, que les services de police soient mieux intégrés, qu'ils fassent plus attention à nous". Ce n'est pas être idiot, ce n'est pas ne pas avoir de cerveau. C'est juste une homme qui se sert des slogans pré-établis par les réseaux sociaux."
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