article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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vendredi 27 septembre 2019

ven 27 sept, le mans: jugement de « Marlène Schiappa et les 6 Gilets jaunes », 500 à 1 500 € d’amendes et interdiction de manifester en Sarthe

Dans l’affaire « Marlène Schiappa et les Gilets jaunes », le délibéré est tombé ce vendredi 27 septembre 2019 au tribunal du Mans. Des peines symboliques allant de 500 à 1 500 € d’amendes ont été prononcées.
Le tribunal correctionnel du Mans a rendu son délibéré ce vendredi 27 septembre dans l’affaire « Marlène Schiappa et les Gilets jaunes ».

Six personnes étaient poursuivies. Toutes ont été condamnées à des peines allant de 500 à 1 500 € d’amendes par le tribunal du Mans. Le tribunal n’a pas retenu l’injure publique en raison du sexe. Un des mis en cause, Gilet jaune de la première heure, a l’interdiction de manifester en Sarthe. Tous devront verser un euro de dommages et intérêts aux victimes.

une "corse" (razza) esclave de Macron
porte plaine

« Une ligne rouge » pour des jaunes ??

Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, n’avait pas apprécié la visite des Gilets jaunes devant son domicile, au Mans, dans la nuit du 24 au 25 mai 2019.

Un peu avant une heure du matin, « une quarantaine de gilets jaunes furieux ont déboulé devant chez nous, sous nos fenêtres, en hurlant des slogans agressifs, des menaces de mort, en jetant des pétards vers la maison avec outils, sifflets… », écrivait sur Facebook l’élue mancelle. Elle décidait alors de porter plainte, expliquant : « Je peux subir un certain nombre de choses avec résistance et résilience. J’ai une ligne rouge. On ne touche pas aux enfants. »

« Les enfants ont été perturbés plusieurs jours », confirmait le mari de Marlène Schiappa, Cédric Bruguière, le jour du procès.

Le 24 juillet 2019, six gilets jaunes, cinq hommes et une femme âgés de 25 à 51 ans, comparaissaient devant le tribunal de grande instance du Mans. La défense évoquait alors des « convocations excessives » pour une manifestation de 3 min 30 devant le domicile de la secrétaire d’État.

Relaxe plaidée

« Dans ce dossier, il y a beaucoup de bruit pour pas grand-chose », lâchait Me Leslie Perez. On reprochait à son client d’avoir joué de la pibole au cours de cette manifestation trop sonore.

Deux gilets jaunes étaient poursuivis pour trouble à la tranquillité d’autrui par agressions sonores ; deux autres pour organisation d’une manifestation sans organisation ; et les deux derniers pour injure publique en raison du sexe et pour outrage. Les avocats avaient plaidé la relaxe.

la science, et les "erreurs" de la macronie sur les "MIGRANTS"; pour les élections et faire oublier lesbpb comme retraite, bioethique, grève urgence...

Commencons par la science et les stat de l'INSEE

MOMENT d'ordre 0: le nombre COMPLET. Combien y a-t-il d’immigrés ou d’étrangers en France ?

En 2018, 6,5 millions d’ immigrés vivent en France, soit 9,7 % de la population totale. 2,4 millions d’immigrés, soit 37 % d’entre eux, ont acquis la nationalité française.

La population étrangère vivant en France s’élève à 4,8 millions de personnes, soit 7,1 % de la population totale. Elle se compose de 4,1 millions d’immigrés n’ayant pas acquis la nationalité française et de 0,7 million de personnes nées en France de nationalité étrangère.

1,7 million de personnes sont nées de nationalité française à l’étranger. Avec les personnes immigrées (6,5 millions), au total, 8,2 millions de personnes vivant en France sont nées à l’étranger, soit 12,3 % de la population.



Note : Données provisoires, issues d’estimations avancées de la population
Champ : France
Source : Insee, estimations de population 2018

Après le nbr, de qui parle-t-on? LA GEOGRAPHIE: Où sont nés les immigrés vivant en France ?

En 2018, 46,1 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique. 33,5 % sont nés en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l’Algérie (13,0 %), le Maroc (11,9 %), le Portugal (9,2 %), la Tunisie (4,4 %), l’Italie (4,3 %), la Turquie (3,8 %) et l’Espagne (3,7 %). La moitié des immigrés sont originaires d’un de ces sept pays (50,3 %).

En 2017, 261 700 immigrés sont arrivés en France. Parmi eux, 36,8 % des immigrés arrivés en France en 2017 sont nés en Afrique et 35 % sont nés en Europe. Les immigrés arrivés en France en 2017 sont plus souvent nés au Maroc (8,6 %), en Algérie (7,6 %), en Italie (4,5 %), au Royaume-Uni (3,7 %), en Espagne (3,5 %), en Tunisie (3,4 %), en Chine (3,2 %), en Roumanie (3,1 %) ou au Portugal (3,0 %).

Entre 2006 et 2017, le nombre d’immigrés arrivés en France est passé de 193 400 à 261 700. 
le flux augmente fortement.
Ainsi nous avons à considérer toujours l'équation classique des 5grandeurs:
Entrées-Sorties="Accumulation"-Décès+Génération(iciNaissance).
Les sorties d’immigrés sont relativement modestes au regard de leurs entrées. En moyenne, quatre immigrés entrent sur le territoire lorsqu’un en sort. 
Il s’agit essentiellement d’étudiants étrangers quittant la France à la fin de leurs études, de départs à l’issue d’une période d’emploi de quelques années ou encore de retours au pays au moment de la retraite. Au total, le solde migratoire des immigrés a baissé légèrement entre 2006 (+ 164 000) et 2009 (+ 133 000) avant de croître pour atteindre + 188 000 personnes en 2015.

Comment évolue la population étrangère et immigrée en France sur 50ANS?

La population immigrée en France progresse en effectif et en pourcentage de la population totale depuis 1946. Elle correspond à 10% % de la population vivant en France en 2018, contre 7,4 % en 1975 et 5 % en 1946.
donc DOUBLER SUR 5ANS

Jusqu’au milieu des années 1970, les flux d’immigration étaient majoritairement masculins, comblant les besoins de main-d’œuvre nés de la reconstruction d’après-guerre, puis de la période des Trente Glorieuses. En 1974, dans un contexte économique dégradé, un frein est mis à l’immigration de travail et l’immigration familiale se développe. Depuis cette date, la part des femmes dans les flux d’immigration est croissante, qu’il s’agisse de regroupement familial ou non. En 2018, 52 % des immigrés sont des femmes, contre  45 % en 1946.

plus d'infos? Données et chiffres détaillés

 – Ensemble de chiffres clés sur les immigrés et descendants d’immigrés (origine géographique, niveau de diplôme, structure par âge, csp…) :

– Étrangers – Immigrés : pays de naissance et nationalités détaillés

– Chiffres détaillés d’Eurostat, auxquels l’Insee contribue pour la France

 Travaux récents de l’Insee ou auxquels l’Insee a contribué
 – Article sur la fécondité des immigrés « La France a la plus forte fécondité d’Europe. Est-ce dû aux immigrées ? »

– Rapport de France stratégie sur « L’impact de l’immigration sur le marché du travail, les finances publiques et la croissance »

– Dossier Insee Références sur « Le rôle des origines dans la persistance des inégalités d’emploi et de salaire »

– Insee Focus n°145 « En 2017, la moitié des personnes arrivées en France sont nées en Europe »

– Insee Première n°1717 « L’insertion des immigrés, de l’arrivée en France au premier emploi »

– Fiche « Immigrés et descendants d’immigrés » dans l’édition 2018 de Insee Références France Portait Social

– Insee Première n°1634 « Être né en France d’un parent immigré »

– Insee Première n°1524 « Les immigrés récemment arrivés en France »
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Lyon 11 sept 2019: deux mois de prison pour un Tunisien avec casier vierge refusant de retourner dans son pays

un cas parmi des milliers:
L'homme, au casier judiciaire vierge, résidait de manière irrégulière en France depuis un an.

Il a expliqué vouloir recevoir sa paie d'un travail effectué au noir, pour aider ses parents malades, avant de repartir. En début de semaine, un immigré de 28 ans a été condamné à deux mois de prison ferme, avec mandat de dépôt, et d'une interdiction de territoire français de trois ans pour avoir refusé à deux reprises de quitter la France.

L'homme n'a commis aucun délit dans sa vie et était donc inconnu des services de police. Diplômé d'un CAP en électricité, il a expliqué, à travers un traducteur, être arrivé seul il y a un an depuis l'Italie, pays où il avait laissé son passeport. Venu dans l'hexagone pour travailler, il a œuvré pour un artisan au noir, mais ce dernier ne l'a jamais payé.

Placé en centre de rétention depuis le 10 juillet, l'homme a expliqué lors de son audience vouloir simplement gagner un peu d'argent pour apporter des médicaments à ses parents. Il souhaitait également récupérer ses papiers et ses affaires avant de rentrer en Tunisie.

Malgré la bonne volonté affichée de l'individu, le tribunal a décidé de condamner ce dernier à de la prison ferme et espère que l'individu quittera le territoire une fois sa peine purgée.

https://www.lyonmag.com/article/103138/lyon-deux-mois-de-prison-pour-un-tunisien-refusant-de-retourner-dans-son-pays

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macronie et les gilets noirs

voir mes post sur "gilets noirs"

en tant que gilet noir, qu'une revendication:
"des papiers pour travailler" pour tous, 
des papiers pour les sans papiers.


pendant 1an 
et j'ajoute l'état doit permettre de faire passer gratuitement le DELF B2
En outre le DELF B2 est nécessaire pour un futur étudiant étranger pour s'inscrire dans une université française.
http://www.delfdalf.fr/level-b2-cefr-common-european-framework-of-reference-for-languages.html
The global scale of the common reference of the CEFR defines level B2's user capable of the following linguistic skills:

  • Can understand the main ideas of complex text on both concrete and abstract topics, including technical discussions in his/her field of specialisation.
  • Can interact with a degree of fluency and spontaneity that makes regular interaction with native speakers quite possible without strain for either party.
  • Can produce clear, detailed text on a wide range of subjects and explain a viewpoint on a topical issue giving the advantages and disadvantages of various options.
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jeudi 26 sept; mélanchon, et la manif des policiers non déclarée, les gilets jaunes présents ont gagné!

Pour rappel : selon le décret-loi du 23 octobre 1935, une manifestation doit être déclarée en préfecture au minimum "trois jours francs avant la manifestation". L'article 431-9 du code pénal prévoit le cas échéant "une sanction de six mois d'emprisonnement et 7500 euros d'amende" pour les organisateurs du rassemblement.
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Jean-Luc Mélenchon participait mardi à la manifestation à Paris contre la "réforme" des retraites. Interpellé par des manifestants sur les violences policières, le député de Marseille a lâché :

"C'est des barbares, soyez prudents parce qu'ils ne s'arrêtent plus maintenant !"


video de 1 minute

Des propos qui n'ont pas manqué de faire réagir : les plateaux de télé et de radio ne parlent plus que de ça, le ministre de l'Intérieur GAZ-TA-MERE a réclamé hier des excuses publiques à Jean-Luc Mélenchon et différents syndicats de police se sont indignés.

Fait inédit, le syndicat majoritaire de la police, Alliance, classé très à droite, a appelé mercredi soir ses adhérents à se rendre à 11h le jeudi devant le siège de la France Insoumise pour protester contre cette déclaration de Jean-Luc Mélenchon.

La France Insoumise a réagi dans un communiqué :
Le syndicat Alliance qui représente l'extrême-droite dans la police appelle demain à une manifestation sauvage devant le siège de la France Insoumise [...] Nous demandons la protection de la gendarmerie nationale [...].
Jean-Luc Mélenchon a également appelé à une opération "siège mort" en réponse à cet appel du syndicat Alliance : "S'ils veulent casser, ils cassent tout, mais ce sera sans nous" a-t-il déclaré hier soir lors d'un Facebook Live.

11h Le camion qui apporte le matériel du syndicat Alliance est arrivé. Assez peu de policiers manifestants sur place pour le moment

une 50aine de policiers

11h30; Des contre-manifestants présents: des gilets jaunes pour l'arrêt des violences policières

Une trentaine de contre-manifestants (dont le Gilet jaune Thierry-Paul Valette, placé en G.A.V. lors de la manifestation du 21 septembre) font face avec des chants à la petite centaine de policiers rassemblés.


Le rassemblement reste à l'intersection du boulevard Magenta et de la rue de Dunkerque. Toujours pas de sécurité déployée pour encadrer la manifestation : policiers contestataires et manifestants pro-LFI ou Gilets jaunes sont nez à nez.
Le syndicat UNSA Police, qui avait lui-aussi dénoncé les propos de Jean-Luc Mélenchon, n'a pas répondu à l'appel pour ce rassemblement. Le seul syndicat présent est l'organisateur Alliance Police (le syndicat majoritaire dans la police nationale).

Les pancartes "La République, c'est nous" ou encore "La Police est sacrée" d'Alliance police font face à celles des Gilets jaunes : "Violence d'état, macronie coupable !"

le 2 octobre

Un membre du syndicat Alliance nous annonce une "marche de la colère" des policiers pour le 2 octobre. Ce dernier nous affirme que le rassemblement a été autorisé en urgence hier soir par la préfecture de Paris.

11h40

Des journalistes  constatent que certains policiers portent leurs armes de service. Pour rappel, c'est suite aux attentats de novembre 2015 qu'une disposition légale avait permis aux policiers de porter leur arme en dehors du service. D'abord temporaire, cette disposition a été pérennisée par un arrêté du 4 janvier 2016.
Le rassemblement est prévu jusqu'à 12h30, nous indique un membre du syndicat Alliance. Les deux camps se fixent toujours sans échanger, des chants "Gilets jaunes" d'un côté, le silence et les pancartes "La République c'est nous" de l'autre.

12h

Tentative de dialogue entre le Gilet jaune Thierry-Paul Valette et Fabien Vanhemelryck, secrétaire général du syndicat Alliance Police :

12h10

Une femme témoigne des violences policières au mégaphone. Elle dit son soutien aux propos de Jean-Luc Mélenchon et réaffirme qu'il y a selon elle "des barbares dans la police", mais refuse de faire des amalgames et exhorte les policiers à "faire le ménage chez eux".

12h15

Le camion du syndicat Alliance fait marche arrière. Ils remballent, rassemblement terminé ! Les policiers s'en vont escortés par les chants des Gilets jaunes.
"Dernière sommation, rentrez chez vous !" : des Gilets jaunes escortent les policiers jusqu'à la gare du Nord :



conclusion de David Dufresne

David Dufresne était lui aussi présent à la "manifestation" des policiers. Pour lui, Alliance a raté son coup : "On s'est retrouvé avec des policiers encadrés par des manifestants, et c'est les manifestants qui gagnent à la fin".



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jeudi 26 septembre 2019

jeudi 26 sept, grève des urgentistes inédite par sa durée – bientôt six mois – et son ampleur, qui aggrège d'autres mouvements

Saint-Etienne

Les urgentistes appellent à se rassembler ce jeudi dans la France entière.
Cela fait presque 6 mois que 250 services se mobilisent, dont les urgences de Saint-Etienne : le rassemblement est donné en ce début d’après midi à 14h sur le rond point de l’Hôpital Nord.


ou Nancy
Les sapeurs-pompiers solidaires
Les pompiers du SDIS 54  se joindront aux urgentistes, 
ce jeudi 26 septembre 2019 
devant l’Agence régionale de santé (ARS), 
pour témoigner leur solidarité 
avec ceux qui portent secours et assistance aux personnes.
Les quelque 500 pompiers professionnels 
du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) 
de Meurthe-et-Moselle se sont déclarés en grève en août 2019. 
Leurs revendications sont celles exprimées au niveau national. 
Mais en septembre, le mouvement s’est durci. 
En cause ? Un projet d’une nouvelle baisse des effectifs, 
notamment de nuit, dans les cinq prochaines années.
« C’est la goutte d’eau » explique Valentin Martet, 
caporal-chef à la caserne Joffre de Nancy 
et membre du Syndicat Autonome de Meurthe-et-Moselle. 
Nous avons placé des banderoles sur les murs et sur les engins. 
Face à cette levée de boucliers, la direction a fait machine arrière. 
Le projet est pour l’instant suspendu…
Valentin Martet constate que 
« le mouvement est porté par l’ensemble des sapeurs-pompiers du SDIS 54, q
u’ils soient syndiqués ou non. 
Nous avons aussi le soutien de certains politiques et d’intellectuels 
comme Michel Onfray qui s’est exprimé lors de sa vue au Livre sur la Place. »

Plus d’effectifs, plus de lits

Malgré les annonces récentes de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, les personnels réclament des lits supplémentaires, une revalorisation salariale et plus d’effectifs. Le collectif Inter-Urgences invite l’ensemble des professionnels de santé à rejoindre le mouvement ce jeudi.

Le 12 septembre 2019, Les rangs de la grève des urgences n’en finissent pas de grossir, et il s’agit de soutiens de poids. L’Association des médecins urgentistes de France (AMUF) et l’intersyndicale de praticiens hospitaliers Actions praticiens hôpital (APH) ont décidé, jeudi 12 septembre, de se rallier au mouvement mené aux urgences depuis près de six mois par les personnels paramédicaux, réclamant comme eux « réouvertures de lits », embauches et revalorisations salariales. Avec l’AMUF, le mouvement est ainsi rallié par une première organisation de médecins.

« On n’est pas du tout d’accord » avec les mesures dévoilées mi-sept par le gouvernement et chiffrées à 750 millions d’euros jusqu’en 2022, a ainsi annoncé devant la presse le président de l’AMUF, Patrick Pelloux, accompagné d’Hugo Huon, responsable du collectif Inter-Urgences à l’origine de la grève. 
« Cet argent est totalement inadapté. Nous demandons aux médecins urgentistes de se déclarer grévistes dans les services déjà en grève », a ajouté M. Pelloux, lançant « un appel aux autres syndicats [de médecins hospitaliers] pour qu’ils prennent leurs responsabilités ».

Message reçu pour l’intersyndicale Action praticiens hôpital qui a décidé jeudi en conseil d’administration de se joindre au mouvement, a annoncé son vice-président, le Dr Renaud Péquignot.

« Le 26 septembre on appellera chaque médecin [pas seulement les urgentistes] à rejoindre les actions localement prévues » par le collectif Inter-Urgences et « on se joindra à une journée de grève nationale dont la date doit être décidée avec le collectif pour la mi-octobre », a-il précisé.

« On veut la réouverture des lits, la réembauche de tout le personnel qui a été supprimé au fil du temps et une revalorisation qui corresponde simplement au rattrapage de dix ans de blocage de salaires », a expliqué le Dr Péquignot. « Le problème des urgences, c’est celui de l’hôpital tout entier », a justifié le président d’APH, le Dr Jacques Trévidic.
« Les temps d’attente sont inadmissibles » reconnaît Camille Séroux, infirmier depuis 12 ans et aux urgences depuis sept à Nancy, adhérent du Collectif Inter-Urgences.  «Les patients attendent jusqu’à 10 ou 12 heures pour voir un médecin. Cela génère de l’angoisse et de l’agressivité. C’est compréhensible. »
Si les urgences sont saturées, c’est par manque de lits à l’hôpital. En attendant qu’un lit se libère, le patient reste aux urgences. D’où une prise en charge supplémentaire qui suppose davantage de personnel. Or, les urgences manquent cruellement de personnel. D’où saturation, d’où angoisse et agressivité. 
750 millions d’euros jusqu’en 2022: il n’y a pas d’enveloppe supplémentaire. Il s’agit d’une redistribution sur trois ans d’un budget déjà octroyé à la Santé.

L’entrée des médecins en grève ouvre de nouvelles possibilités

« L’entrée des médecins en grève nous ouvre de nouvelles possibilités pour marquer la contestation », s’est félicité Hugo Huon, partisan d’une extension du mouvement à tous les services hospitaliers.

Face à une grève inédite par sa durée – bientôt six mois – et son ampleur (250 services touchés mardi, selon le collectif Inter-Urgences), la ministre de la santé, Agnès Buzyn, avait présenté mardi un plan de « refondation » doté de « plus de 750 millions d’euros » puisés dans des crédits prévus d’ici 2022.

Cette enveloppe doit notamment financer la création d’un nouveau « service d’accès aux soins » pour réguler les appels aux secours et de filières « d’admissions directes » sans passage aux urgences pour les personnes âgées. Mais les revalorisations salariales de 300 euros net mensuels ni les lits et effectifs supplémentaires réclamés par le collectif, qui a voté mardi la poursuite du mouvement.

« Ce plan est inutile et délétère, il ne répond pas aux problèmes qu’on a depuis des années », s’est agacé M. Pelloux, déplorant notamment le futur service d’accès aux soins, « irréalisable compte tenu des problèmes de recrutement dans les SAMU ».

« On sait pertinemment que cet argent est pris aux autres », a ajouté M. Pelloux, plaidant pour une prise en compte de « la problématique globale de l’hôpital ».

https://www.lemonde.fr/sante/article/2019/09/12/l-association-des-medecins-urgentistes-de-france-rejoint-la-greve_5509640_1651302.html


mercredi 25 septembre 2019

SIGNER LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD, on est proche de 200 000 ... et liste avec circonstances des mutilés GJ

https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

Pour Macron, nous sommes tous de la chair à canon. Jaune, vert ou giro bleus. de la politique sécuritaire avec bcp d'ordres aberrants pour récupérer les voix de "droite"...

Refusons d'utiliser les LBD achetés aux suisses (et le multicoup Penn Arms PGL 65 de l'américain Combined Syst) & les MDCP munition française d'Alsetex à Précigné dans la Sarthe qui étaient réservés qu'aux unités spécialisées. l'appel d'offre de 2016 marché 5,6 millions d'euros portant sur la fabrication et la vente des MDCP de calibre 40 mm pour la gendarmerie, la police et l'administration pénitentiaire soit 120.000 munitions de ce type par an... 

Un projectile de type LBD40 (au départ lancé à 90m/sec (324 km/h)) a une force d’impact de ~200 joules à 6m: c’est comme ~parpaing de 20kg lancé d’une hauteur de 1m !


En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. 

Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis...

les protestations des assoc, des syndicats, des instances de l'Europe, de  l'ONU---> rien!!!!

Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. 

Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. 
https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

gilet jaune


  • Le 19 novembre 2018, Richie A. a perdu son œil gauche à Saint-Paul (La Réunion) lors d'un rassemblement du mouvement des Gilets jaunes, à la suite d'un tir de LBD.
  • Le 27 novembre, pendant le mouvement des Gilets jaunes, Cédric P. a perdu l'œil gauche à La Possession (Réunion).
  • Le 1er décembre, pendant le mouvement des Gilets jaunes, à Paris, 
    • Frank D. a perdu un œil, 
    • Anthony a été blessé à l'œil, 
    • Lionel J. a été blessé à la tempe (7 points de suture + 1 plan sous-cutané). 
    • Guy B., environ 60 ans, a eu la mâchoire fracturée à Bordeaux. 
    • Benoît, touché à la tempe à Toulouse, a fait un œdème cérébral et a été placé en coma artificiel dont il est sorti quelques jours plus tard, et 
    • Roméo B., fracture ouverte du tibia. 
    • Maxime I. a eu une double fracture de la mâchoire à Avignon. 
    • Mathilde M., à Tours, blessée à l’oreille, a eu 25 points de suture, acouphènes, lésions internes légères avec troubles de l’équilibre91.
  • Le 3 décembre, à Grenoble, Doriana, 16 ans, lycéenne, a eu le menton fracturé et des dents cassées.
  • Le 5 décembre, à Garges-lès-Gonesse, 
    • Issam, 17 ans, lycéen, a eu la mâchoire fracturée, à Saint-Jean-de-Braye, 
    • Oumar, 16 ans, lycéen, a eu le front fracturé.
  • Le 6 décembre, à Béziers, 
    • Jean-Philippe L., 16 ans, a perdu son œil gauche. 
    • Ramy, 15 ans, a perdu son œil gauche à cause d'un LBD 40 (ou d'une grenade GLI-F4).
  • Le 8 décembre, à Dijon, pendant le mouvement des Gilets jaunes, 
    • Antonin, 15 ans, a eu la mâchoire et la mandibule fracturées. 
    • À Paris, Thomas, 20 ans, étudiant, a eu le sinus fracturé et 
    • Denis a eu le maxillaire fracturé et la lèvre arrachée. 
    • Fiorina Lignier, 20 ans, a perdu son œil gauche. 
    • Antoine C. a perdu son œil gauche, 
    • Nicolas C. a eu la main gauche fracturée. 
    • Alexandre F. a perdu son œil droit, Fabien a eu la pommette fendue et le nez fracturé. 
    • Emeric S., 22 ans, a eu le poignet fracturé avec déplacement du cubitus. 
    • Hichem B. a eu la main gauche fracturée. 
    • Hannibal V. a été blessé à l’œil. À Bordeaux, 
    • Jean-Marc M. a perdu son œil droit. À Mondeville, 
    • Constant a eu le nez fracturé, 
    • Marien a eu une double fracture de la main droite. 
    • À Toulouse, Yann a eu le tibia fracturé. 
    • À Nantes, Philippe S. a été gravement blessé aux côtes, avec hémorragie interne et fracture de la rate.
  • Le 29 décembre, à Toulouse, pendant le mouvement des Gilets jaunes, un homme a perdu un œil.
  • Le 12 janvier, 
    • à Strasbourg, un adolescent de 15 ans a été blessé à la mâchoire en marge de la manifestation des gilets jaunes. 
    • À Bordeaux, Olivier, pompier de 47 ans, a été touché dans le dos, il a été opéré d'une hémorragie cérébrale puis placé en coma artificiel.
  • Le 26 janvier, Jérôme Rodrigues affirme avoir reçu un tir de LBD, à l’œil droit, lors de la 11e manifestation des Gilets jaunes à Paris. Néanmoins, cette hypothèse est réfutée le lendemain par le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, qui a indiqué qu'il excluait « totalement l'usage du tir de lanceur de balles de défense ». Dans un premier temps, les seules images disponibles pouvant prouver un éventuel tir de LBD sont celles de la victime supposée, Jérôme Rodrigues ; les propres images de la Police étant inexploitables à la suite de « dysfonctionnements des batteries » et d'« objectifs obstrués ». Le 29 janvier 2019, l'émission Quotidien diffuse de nouvelles images, de deux angles différents, et des bande-sons supplémentaires, et affirme qu'un tir de LBD a bien eu lieu sur la place de la Bastille au moment où Jérôme Rodrigues a été touché à l’œil droit, en précisant que l'on ne voit pas « si M. Rodrigues a été atteint par une grenade de désencerclement ou par un tir de LBD ». Le 30 janvier 2019, un policier reconnait, au moment des faits, « avoir tiré mais sans toucher Rodrigues », dans un document qui a été transmis à l'Inspection générale de la Police nationale. Le mercredi 13 février 2019, Jérôme Rodrigues annonce sur son compte Facebook avoir définitivement perdu son oeil.
  • Le 2 février 2019, Louis Boyard, président de l'Union nationale lycéenne (et GJ), est touché au pied par un tir de LBD, qui lui cause un œdème.
  • Le 2 mars 2019, un homme est gravement blessée au visage par un tir de LBD en marge du 16e rassemblement des Gilets jaunes à Paris. Les faits se sont produits avenue de Wagram.
  •  la liste est trop longue... 
Que les maires fassent des arrêtés même symboliques et décident de porter plainte pour TOUS les tirs de LBD sur leur commune.

et qu'en plus du"nombre" de manifestants et de bleus, soient publiés le coût du "maintien de l'ordre" et du nombre des lacrymos et des tirs chaque samedi GJ (suivant les directives indiquées dans le programme TRANSPARENCE SERVICE PUBLIC du ministère intérieur).






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25 sept, Un GJ dijonnais, Cinq mois de prison avec sursis pour avoir diffusé une vidéo de manif (sur des mauvais gendarmes), Et 3GJ à du ferme...

Un Gilet jaune dijonnais a été condamné à 5 mois de prison avec sursis pour avoir filmé et diffusé sur le web une vidéo des affrontements qui avaient eu lieu devant la caserne Deflandre pendant l’acte 8 des Gilets jaunes, le samedi 5 janvier 2019.

Suite à des "provocations" des gendarmes qui menaçaient le cortège avec leurs LBD, des manifestants leur avaient lancé des projectiles et une cinquantaine de mètres de la grille d’enceinte avaient été arrachés.

Dix jours plus tard, quatre personnes avaient été interpellées pour avoir participé à cet accrochage, et jugées en comparution immédiate.

Deux habitants de la Côte-d’Or, âgés de 30 et 33 ans, avaient été condamnés à deux ans de prison, dont un avec sursis et mise à l’épreuve. 
Un troisième, âgé de 21 ans, avait été condamné à dix-huit mois de prison dont douze avec sursis et mise à l’épreuve, tout comme le dernier mis en cause, âgé de 25 ans et originaire de l’Yonne. 
Tous les quatre avaient également été condamnés à une interdiction de manifester pendant deux ans.

Le vidéaste a quant à lui été condamné à cinq mois de prison avec sursis, 1 100€ de dommages et intérêts à verser aux gendarmes, et un stage de citoyenneté à ses frais pour avoir simplement filmé et diffusé une vidéo de ces affrontements.

la fameuse vidéo de 6minutes
acte 8 des Gilets jaunes, le samedi 5 janvier 2019
A VOIR: tirs de LBD à courte distance pour rien!!!


FO et GJ, Le syndicat se mobilisera aux côtés des Gilets Jaunes le samedi 5 octobre 2019 à 14h00 Place de la Révolution à Besançon.

Le syndicat se mobilisera aux côtés des Gilets Jaunes le samedi 5 octobre 2019 à 14h00 Place de la Révolution à Besançon.

« Arrêtons le massacre », peut-on lire dans le tract diffusé par FO Conseil régional Franche-Comté-Bourgogne.

Le syndicat s’indigne notamment de

  • La « destruction des services publics,
  • La réforme des retraites,
  • La réforme de l’assurance chômage.
Force Ouvrière dénonce les agissements du gouvernement et de « la finance » qui « continuent d’appauvrir la grande majorité de la population (salariés, fonctionnaires, retraités, chômeurs) ».
Lors de la dernière manifestation du 24 septembre 2019, Claude, un Gilet jaune de 60 ans, nous confiait « attendre ce moment de convergence » avec les syndicats. « On est tous dans la rue pour le même combat, syndicats, gilets jaunes, tout le monde est concerné ».

https://www.macommune.info/force-ouvriere-du-conseil-regional-appelle-a-la-mobilisation-le-5-octobre/

24 sept, le GJ d'Aix Laurent Vicente a été relaxé; le parquet avait à nouveau requis 12 mois d’emprisonnement

Laurent Vicente a été relaxé. La cour d’appel d’Aix-en-Provence a rendu son arrêt ce mardi 24 septembre. Elle a jugé que ce gilet jaune de 47 ans n’était pas coupable d’acte d’intimidation envers et de provocation non suivie d’effet à commettre un crime envers la députée Emmanuelle Fontaine-Domeizel (LREM). 
Jugé le 7 mai en correctionnelle à Digne-les-Bains, le Bas-Alpin avait déjà été relaxé pour des faits remontant à mars et avril, notamment à Sisteron.
En appel, le 2 juillet, le parquet avait à nouveau requis 12 mois d’emprisonnement avec sursis.


Une centaine de gilets jaunes était venue soutenir Laurent Vicente lors de l’audience à Digne.

une video qui montre l'extrême violence des bleus à Paris la nationale, acte 45, 21 sept 2019

(Paris acte 45 violences policières ) 
Grenades de désencerclement 
et coups de matraques qui semblent non justifiés 
sur des manifestants ! 
pour rappel l’article 431 -3 du Code pénal, 
« la force déployée doit être proportionnée 
au trouble à l’ordre public 
et doit prendre fin lorsque celui-ci a cessé ».

18 septembre reprise de rond-point à ALès

Des gilets jaunes ont occupé le très symbolique rond-point de la RN 106 ce mercredi en début de matinée à Alès. Ils étaient une trentaine à vouloir signifier qu"ils étaient "toujours là". Ils ont fini par être évacués par les forces de l'ordre vers 10h.



Surprise ce mercredi matin à Alès. Vers 6h30, les gilet jaunes ont repris position sur un rond-point emblématique du mouvement à Alès, dans le Gard. Ils étaient environ une trentaine sur ce point stratégique de la route nationale 106 . Les gilets jaunes avaient installé des palettes, ils ont filtré la circulation, sans toutefois complètement bloquer le passage des voitures. Seuls les camions transportant de l'alimentaire ont été invités à faire demi-tour.

as d'embouteillage monstre sur le rond-point de la RN 106, mais de forts ralentissements. Quelques timides coups de klaxon de soutien mais aussi beaucoup d'invectives. "On sait très bien que notre action peut déranger les gens" dit ce gilet jaune mais "il faut qu'ils comprennent qu'on se bat aussi pour eux". L'action symbolique de ce mercredi matin a été aussi l'occasio n de mesurer l'état des forces. "Il est clair, que nous sommes loin du compte".

Les forces de l'ordre sont finalement intervenues pour "libérer" le rond-point
Une vingtaine de policiers sont intervenus aux alentours de 10H. L'évacuation des gilets jaunes d'Alès s'est passée sans crispation. Une gilet jaune a quand même été interpellée et ramenée au commissariat. Remise en liberté, on lui a signifié une "entrave à la liberté de circuler" qui l’amèneront devant le tribunal correctionnel. Des faits commis en récidive.

préparation des actions GJ, acte 46, ven 25 nuit, et samedi 28 septembre 2019: défense service public et retour au NON hausse des prix du carburant!

Rappel: Le 28 septembre 2019, Handicap International fêtera les 25 ans des Pyramides de chaussures, face au scandale des mines antipersonnel.

Région auvergne-rhone-alpes

péage Boisset-Montrond

vendredi 27 septembre 18h30
on tient presque toute la nuit
une 30aine de GJ y étaient
ca repart fort !
en octobre on verra pour Veauchette.... 

St-é 14h samedi place du peuple

venez nombreux puis on filera sur Mably dès 17h30 pour les courageux

Mably, nord de Roanne

grand rassemblement le soir du samedi
bcp ont dit qu'ils y montaient pour organiser octobre et le 17 novembre
sur toute la LOIRE.

co-voiturage de st-é


Lyon

comme d'hab bellecour

https://www.facebook.com/events/1213032528868732/

Givors

comme d'hab:

OYONNAX

samedi 28 à #OYONNAX , ville de la résistance,
Cérémonie de passation du drapeau de la résistance !
⚪Le rdv est à 11h à l'hôtel de ville.
(Soyez en avance absolument)
Un rendez-vous exceptionnel qui n’a lieu dans notre ville qu’une fois tous les 18 ans !


NICE NATIONALE; POUR ZINEB

https://www.facebook.com/events/653735758442692/
28 sept 10h place Massena

Pour l'hébergement, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin sur le groupe facebook : #NiceSouléveToi - hébergement : https://www.facebook.com/hashtag/nicesoul%C3%A9vetoi

Chateauroux "National" (à l'est de Poitiers)

Appel National Chateauroux le Samedi 28 Septembre
13h30
https://www.facebook.com/events/2327756967477154/

Reprendre les ronds-points le 26 Septembre

Les Gilets Jaunes toulousains appellent à reprendre les ronds-points le 26 Septembre
Appel national le jeudi 26 septembre pour la reprise des rond-points dès 20h partout. Le message:  » on s’organise, on met des banderoles , nos revendications mais c’est aussi l’occasion de discuter et de réfléchir pour la suite. Revenons à notre solidarité en se retrouvant pour échanger. On est tous important , on a tous des compétences alors profitons jeudi soir et que les rond-points reviennent en force !! »

Manifestation à Paris des Gilets jaunes Acte 46

Rendez-vous Gilets jaunes non-déclarés:

Champs Élysées: rendez-vous autour de 20h

Manifestations Gilets jaunes déclarées:

Luxembourg: rendez-vous à 9h (lieu à confirmer)

Manifestation en cours de déclaration par Inda Inda et Nejeh Ben Farhat

Place Joffre: rendez-vous à 9h30
Manifestation en cours de déclaration par « Decla ta Manif »
Trajet déposé (très susceptible de changer): Place Joffre > Sacreé Coeur

Autres rendez-vous 

Quai F. Mitterrand : rv à 12h, départ à 16h
« Techno Parade en hommage à Steve »
Trajet: Quai F. Mitterrand > Quais > Pont d'Austerlitz > Place d'Italie
Facebook: total 31 000 participants + intéressés

Réference

https://paris.demosphere.net/rv/73061
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Toulouse

Christophe Guerreiro connu pour son béret bleu ONU a annoncé son intention de participer à l’acte 46:
Changement de direction Toulouse au lieu de Nice mais c est le 12 octobre la national à Toulouse...

https://www.facebook.com/christophe.guerreiro.98
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Dieppe

Une marche solidaire à Dieppe le 28 septembre
Gilets jaunes. Des associations, partis politiques et groupes de Gilets jaunes de Dieppe et d’Arques appellent à un défilé commun.

Le rendez-vous est fixé à partir de 9 h 30, devant la gare SNCF, pour un départ à 10 h. La marche passera devant l’hôpital, le centre des impôts, la mairie, le palais de justice. « Elle se terminera au rond-point des Canadiens pour un repas partagé », giratoire Auchan, point névralgique des premières concentrations de Gilets jaunes, en 2018.
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Hautes-Pyrénées, très forte répression par le préfet

Communiqué de la Préfecture des Hautes-Pyrénées. En raison des appels à manifestations et des risques de troubles à l’ordre public et à la tranquillité publique, des mesures particulières sont prises par les autorités.

Du samedi 14 septembre 2019 à 08h00 au lundi 16 septembre 2019 à 08h00, 
du samedi 21 septembre 2019 à 08h00 au lundi 23 septembre 2019 à 08h00, 
du samedi 28 septembre 2019 à 08h00 au lundi 30 septembre 2019 à 08h00 et d
u samedi 5 octobre 2019 au lundi 7 octobre 2019, et sur l’ensemble du territoire du département des Hautes-Pyrénées.

L’achat et la vente au détail, l’enlèvement ou le transport de carburant, de produits chimiques inflammables ou explosifs (en particulier : essence, acide chlorhydrique, acide sulfurique, soude, chlore de soude, alcool à brûler et solvants) par jerricans, cubitainers, bidons, flacons ou récipients divers sont interdits dans les points de distribution.

La vente au détail de boissons alcooliques à emporter et la consommation de boissons alcoolisées sont interdites sur les voies, places, parcs, parkings, jardins publics.

La vente, la cession, le transport, le port et l’utilisation des artifices de divertissement des catégories F1 à F4, les articles pyrotechniques des catégories T1, T2, P1 et P2 et les dispositifs de lancement de ces produits sont interdits.

Par ailleurs, le port et le transport, sans motif légitime, d’armes de chasse et de munitions et d’objets pouvant constituer une arme au sens de l’article 132-75 du code pénal sont interdits du samedi 14 septembre 2019 à 08h00 au lundi 16 septembre 2019 à 08h00, du samedi 21 septembre 2019 à 08h00 au lundi 23 septembre 2019 à 08h00, du samedi 28 septembre 2019 à 08h00 au lundi 30 septembre 2019 à 08h00 et du samedi 5 octobre 2019 au lundi 7 octobre 2019 sur la commune de Tarbes.

Pyrénéesinfo en Hautes-Pyrénées, Communiqué.
http://pyrenees-infos.over-blog.com/2019/09/hautes-pyrenees-avec-les-giltes-jaunes-les-interdictions-reviennent/pyrenees-infos.html
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Monpellier tres forte répression par la "justice"

À Montpellier, les condamnations judiciaires des gilets jaunes sont quasiment quotidiennes. Les juges envoient des manifestants en prison pour « participation EN VUE de commettre des dégradations » ou sur la base des paroles de policiers qui prétendent avoir été blessés ou insultés, sans fournir la moindre preuve. Pour les policiers, ces procès sont un moyen de se faire de l’argent. La comédie jouée par les juges et les procureurs est morbide : quand ils demandent au prévenu s’il avait son gilet jaune sur lui pendant la manifestation et qu’il répond oui, alors ça prouve qu’il est coupable, mais s’il répond non, alors ça veut dire que c’est un black bloc, et il est aussi coupable…

Quand on est seul face au juge, c’est dur de relever la tête. Alors il faut qu’on soit le plus nombreux possible devant et dans les tribunaux pour faire pression sur les juges, documenter la répression et pour montrer notre solidarité sans faille avec les prévenus !

À Montpellier, des procès de gilets jaunes sont prévus à 14h au tribunal de grande instance (place Pierre Flotte) les 23 et 25 septembre et les 1, 2, 14, et 21 octobre. Malheureusement, cette liste risque de s’allonger d’ici peu… Et si des personnes sont interpellées un samedi lors d’une manifestation, alors il faut se rassembler le lundi d’après à 14h au TGI pour les séances de comparution immédiates.

FACE À LA RÉPRESSION, LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME ! RASSEMBLONS-NOUS DEVANT LES TRIBUNAUX ! "

https://www.facebook.com/events/922087574821027/

Forbach régionale

Sur les réseaux sociaux, un rassemblement régional des Gilets jaunes est annoncé pour ce samedi 28 septembre à Forbach. Le rendez-vous est donné à 13 h au rond-point du Mc Donald’s, sur la zone commerciale du Carrefour de l’Europe. Cet endroit est le QG des Gilets jaunes depuis le début du mouvement, en novembre dernier. Il semblerait que ce rassemblement prenne la forme d’une marche vers le centre-ville, jusqu’au carrefour de Schœneck, avant un retour vers la zone commerciale.

Restrictions de stationnement

Des restrictions de stationnement et de circulationA cet effet, la Ville de Forbach a pris des dispositions, via un arrêté municipal. Le stationnement de tous les véhicules sera interdit samedi de 10 h à 19 h dans la portion de la rue Bauer située entre l’avenue Saint-Rémy et la rue Nationale, ainsi que dans la rue des Ecoles entre la rue Bauer et la place du marché. De plus, la circulation des véhicules sera interdite de 12 h à 19 h dans la même portion de la rue Bauer, où est située la permanence du député Christophe Arend, dégradée à trois reprises depuis le mois

Dernier rassemblement le 6 avril

Reste à savoir si cette manifestation va attirer du monde. L e dernier rassemblement régional à Forbach date du samedi 6 avril. Ce jour-là, un bon millier de Gilets jaunes s’était élancé du rond-point du Mc Donald’s vers la frontière allemande, à la Brême d’or. Aucun incident majeur n’avait été constaté, si ce n’est le décrochage d’un drapeau européen devant l’hôtel de ville. Le drapeau avait été brûlé.
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lundi 23 septembre 2019

23 sept, répression contre les GJ belges de Liège

Ce lundi matin, en région liégeoise, la police a mené quatre perquisitions dans le milieu des gilets jaunes.

En février 2019, des horodateurs de la Ville de Liège ont été détruits pour un préjudice de 8.000 euros. Les enquêteurs tentent d'identifier les auteurs des actes de vandalisme. Ils doivent dégager les éventuelles responsabilités des uns et des autres.

En accord avec le juge d'instruction qui dirige les devoirs judiciaires, le parquet de Liège ne souhaite pas communiquer pour le moment.

https://www.rtbf.be/info/regions/liege/detail_liege-quatre-perquisitions-menees-ce-matin-chez-des-gilets-jaunes?id=10322678

23 septembre, le CSA met en demeure France Télévisions pour Retouche d'une photo de manifestation GJ pour avoir enlevé "Macron dégage"

Le CSA a estimé que France Télévisions avait manqué à ses obligations en matière d'honnêteté et de rigueur de l'information, après la diffusion fin 2018 par France 3 d'une photo retouchée, censée illustrer la mobilisation des Gilets jaunes.

Selon une information dévoilée ce 23 septembre par le syndicat FO de France Télévisions, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a estimé que le groupe France Télévisions avait manqué à ses obligations en matière d'honnêteté et de rigueur de l'information, après la diffusion, neuf mois plus tôt par France 3, d'une photo d'une manifestation de Gilets jaunes retouchée pour masquer une inscription «Macron dégage».

La séquence mise en cause remonte au samedi 15 décembre 2018. Plusieurs internautes s'étaient alors étonnés de la diffusion d'une photo de presse tronquée pour illustrer la mobilisation des Gilets jaunes à Paris lors de l'édition nationale du 19/20 de France 3.

L'épisode avait suscité un tollé sur les réseaux sociaux. De nombreux téléspectateurs et l'auteur de la pancarte, Jean-Baptiste Reddé, alias «Voltuan», militant connu pour ses nombreuses pancartes brandies en manifestations, avaient saisi le CSA. Il avait décrit la retouche de l'image comme un «acte de censure» qui «donne une mauvaise image des journalistes».

La photo originale prise devant l'Opéra Garnier.

Comme le rapporte l'AFP, dans sa décision prise cet été, le CSA a estimé que «la diffusion d'une photographie ainsi modifiée, altérant sa signification dans un contexte particulièrement sensible», constituait «un manquement à l'exigence d'honnêteté de l'information» qui s'impose à France Télévisions et «un manquement à l'obligation de rigueur dans la présentation et le traitement de l'information».

Le CSA a cependant estimé qu'il n'y avait pas lieu d'infliger une sanction au groupe public, qui «ne conteste pas l'existence de ce manquement, a immédiatement pris l'initiative d'informer les téléspectateurs et les acteurs du secteur audiovisuel de l'erreur commise et de s'en excuser», et a en outre affirmé avoir «mis en œuvre une série de mesures [...] pour éviter, à l'avenir, la réitération de manquements de cette nature».

22 sept, nouvelle forme de répression: un artiste peintre médaille d'or du grand palais interdit d'exposition par un maire car oeuvres trop "gilets jaunes"




à Aimargues, dans le Gard. La mairie a annulé une exposition de peinture en invoquant la réserve électorale en cours depuis le 1er septembre. Le gilet jaune artiste victime de cette décision "injustifiée" selon lui parle de censure politique.

50 croquis font polémique sur les 80 oeuvres exposées du peintre Jean-François Galéa.

Le vernissage était programmé vendredi soir dans une salle municipale d'Aimargues, dans le Gard. Mais l'exposition a été annulée par la mairie.
Les dessins en cause sont des caricatures d'Emmanuel Macron et ils mettent en valeur le mouvement des Gilets jaunes.



4ième "assemblée des assemblées" gilet jaune à Montpellier les 1, 2 et 3 Novembre 2019



Suite aux retours des différents groupes ayant pu s'exprimer quand au vote du lieu de la prochaine ADA,
Montpellier avait été retenue pour la rentrée.

Le lundi 23 septembre 2019, la nouvelle est enfin arrivée

Nous sommes heureux de vous informer que les inscriptions pour la 4ème Assemblée des Assemblées des Gilets Jaunes à Montpellier 

Vendredi 1,  SAMEDI 2 et dimanche 3 Novembre 2019

 seront officiellement ouvertes à partir du 24 Septembre !

Retrouvez les informations utiles à votre participation sur notre site :
https://www.facebook.com/assembleedesassemblees/

Nous espérons que de nombreux groupes de Gilets Jaunes se retrouveront pour échanger et travailler sur les sujets importants du mouvement.

Le Vendredi 1er Novembre est un jour férié, ce qui devrait faciliter la présence des personnes qui travaillent.

Une cagnotte vient également d'être mise en place pour nous aider à concrétiser ce grand rendez-vous https://www.paypal.com/pools/c/8ioE4VcrLV

Les groupes déjà inscrits aux ADA précédentes seront contactés par email.



dimanche 22 septembre 2019

17-22 sept 2019, Contrôles dans les vignes du Beaujolais: un vaste réseau de traite d'êtres humains démantelé

Après les opérations de contrôles réalisées en début de semaine, notamment à Villié-Morgon, trois Bulgares et un Français ont été mis en examen.



Ce mardi 17 septembre, plusieurs opérations de contrôles se sont tenue dans les vignes du Beaujolais. L'objectif ? Vérifier que tous les travailleurs employés par les viticulteurs, en cette période de vendanges, sont bien déclarés.

L'enquête, confiée à l’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI), vient d'aboutir à la mise en examen de trois Bulgares et un Français, dirigeants ou intervenants au sein d’une société fictive de travail temporaire. Âgés d’une « trentaine à une soixantaine d’années » et déjà connus de la justice pour des « faits mineurs », les quatre interpellés sont poursuivis notamment pour « travail illégal en bande organisée », « traite des êtres humains aux fins d’exploitation par le travail en bande organisée » et « association de malfaiteurs ».

167 victimes présumées

Selon le parquet à Sofia, 167 victimes présumées de ce trafic de personnes ont été dénombrées dans le cadre d’une double enquête ouverte en France, en février dernier par la Juridiction inter régionale spécialisée (JIRS) de Lyon et en juin en Bulgarie, grâce à l’unité européenne de coopération judiciaire Eurojust.

Au total, plus de 80 enquêteurs ont été mobilisés ces derniers mois pour démanteler le réseau franco bulgare.

« Pauvres et illettrés, ils signaient des contrats en français qu’ils ne comprenaient pas avec la promesse d’être payées soixante euros par jour (...) Les organisateurs du réseau retenaient ensuite la plus grande partie de leurs salaires qu’ils investissaient en immobilier et dans le commerce », a ajouté .

Travaillant pour « quatre employeurs français de la région de Lyon », ces vendangeurs étaient installés dans des tentes, dans le département du Rhône, selon la même source.

Les investigations vont se poursuivre entre la Bulgarie, la région lyonnaise et la Saône-et-Loire. La responsabilité des viticulteurs ayant fait travailler ces ouvriers devrait être étudiée.

« LA MOITIÉ DU VIGNOBLE BEAUJOLAIS EST RAMASSÉE PAR DES BULGARES »

Après les contrôles réalisés mardi 17 septembre, le président d’Inter-Beaujolais avait déclaré : « L’atmosphère administrative est pesante, mais ça fait des années. La moitié du vignoble beaujolais est ramassée par des Bulgares. »

Car dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, les viticulteurs sont obligés de se tourner vers l’étranger pour recruter. Et notamment les pays de l’Est. Les viticulteurs passent par des sociétés d’intérim basées dans ces pays.


Le 26 septembre à Saint-Gaudens a lieu le procès de quatre militants gilets jaunes, militants écologistes inculpés suite à une manifestation pour le climat qui a eu lieu en mars 2019. Un rassemblement de soutien a lieu a 8h devant le tribunal.





Suite à la Marche pour le Climat du 16 mars 2019 qui a convergé avec les gilets jaunes du Comminges au rond-point de l’autoroute (à Saint-Gaudens), convocation de 14 personnes en gendarmerie pour des faits d’entrace et attroupement sans armes :
- 2 personnes n’étaient pas présentes à la manif’ mais ont quand meme été fichées (photos et empreintes et une placée en garde à vue, pour rien).
- 8 personnes vont recevoir un "rappel à la loi" (mais on ne sait à l’heure actuelle ce qui va etre "rappelé" vu le vide du dossier)
- 4 autres personnes ont subi une garde à vue et sont convoquées au Tribunal Correctionnel le 26 septembre !

23 sept 2019, le traitement judiciaire des gilets jaunes interpellés ? 440 mandats de dépôt

Gilets jaunes face à la justice : 3000 condamnations prononcées, 1000 peines de prison ferme

« Macron démission ! » Les mots résonnent dans le tribunal de Bordeaux. Le président de la chambre dédiée aux comparutions immédiates vient de demander à un prévenu « gilet jaune » s’il avait un dernier mot à dire. La réponse a fusé, comme un cri de soulagement concluant six mois de poursuites. L’avocate s’approche de son client, lui suggère qu’il aurait pu s’éviter cette réflexion.

La conclusion va néanmoins lui être favorable. Interpellé au motif de violences contre la police et de « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences », en janvier lors de « l’acte 8 » des manifestations, l’homme est relaxé. Malgré le témoignage du commissaire divisionnaire qui assure l’avoir vu jeter des projectiles sur les policiers, les vidéos fournies au juge et analysées par la police ont montré qu’il n’a rien lancé. Six mois d’inquiétudes judiciaires qui se terminent bien pour ce gilet jaune.



Tous les militants poursuivis n’ont pas eu cette chance. Selon le ministère de la Justice, plus de 3000 condamnations ont été prononcées, dont un tiers ont donné lieu à des peines d’emprisonnement ferme. Début juillet, comme le souligne Streetpress, environ 440 mandats de dépôt avaient été délivrés sur l’ensemble du pays [1]. Au sein de petits tribunaux, comme celui de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) 44 dossiers liés aux gilets jaunes ont été étudiés entre novembre et juillet. Selon le procureur Pascal Marconville, « la majorité concernaient des personnes majeures qui n’avaient aucun casier judiciaire ». A Tarbes (Hautes-Pyrénées), 86 personnes ont été poursuivies. A Paris, principal lieu des manifestations, selon le Monde le parquet a engagé des poursuites contre 626 personnes, après presque 3000 gardes à vue.

Plus de 700 condamnations analysées

Depuis plusieurs mois, nous compilons dans une base de données les condamnations de gilets jaunes documentées par la presse ou des militants [2]. Après une première analyse de ces données, à la fin du mois de mars, nous avons renouvelé l’exercice et recensé plus de 300 condamnations à des peines de prison, sursis comme ferme. Ces nouvelles condamnations ne concernent pas seulement des manifestations ou actions s’étant déroulé depuis le mois d’avril, mais également des affaires concernant des manifestations de l’hiver. Ainsi, l’activité du tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand de février à juin s’est largement concentrée sur les faits qui se sont déroulés lors du 23 février, l’« Acte 15 » des Gilets jaunes. Plusieurs milliers de manifestants avaient alors défilé dans la ville. Les condamnations les plus récentes ont été aidées par les images de vidéo-surveillance ou celles tournées lors des manifs.

Un homme de 28 ans poursuivi pour violences aggravées et outrage a été condamné fin juin à 18 mois de prison, dont douze ferme. Les vidéos le montraient train de briser un parement de pierre pour jeter des projectiles sur les policiers. « J’avais entendu dire qu’il y aurait du grabuge ce jour-là, alors j’ai décidé d’y aller, a-t-il témoigné lors de son procès. Je ne fais partie d’aucun groupe, mais je suis anti-flics depuis tout petit. » Comme pour ce condamné de Clermont-Ferrand, ou pour le relaxé de Bordeaux évoqué plus tôt, l’image a joué un rôle important. Un homme a ainsi retracé l’intégralité de son parcours dans la manifestation du 12 janvier à Bar-le-Duc (Meurthe-et-Moselle) grâce aux vidéos tournées, pour prouver son état paisible, et l’absence d’outrage pour lequel il était poursuivi. Il a finalement été relaxé.

Violences contre les forces de l’ordre : le principal motif de condamnation

Les violences contre les forces de l’ordre et les dégradations restent les principaux motifs de condamnation à de la prison parmi celles que nous avons compilées. « Nous avons eu des poursuites pour violences contre les forces de l’ordre, la plupart du temps niées, constate Muriel Ruef, avocate au barreau de Lille qui a défendu de nombreux gilets jaunes. Ce sont souvent des gens qui n’ont pas de casier. Les condamnations ne sont pas délirantes. Mais il y a une sorte de systématisation à partir de la seule parole de la police. Les condamnations ne sont pas sévères, ça ne pousse pas à faire appel, mais ça reste quand même des condamnations de personnes qui se disent innocentes. »


Selon notre décompte, les condamnés à des peines de prison sont très majoritairement des hommes : sur les 450 condamnés dont ont connaît le genre, seules 24 sont des femmes. Ils et elles sont de tous âges : de 18 à 69 ans. Notons que, parmi les faits condamnés, il n’y a pas seulement des faits commis lors de manifestations. Une trentaine de condamnations concernent des incendies et dégradations de radars, pour des peines allant de quatre mois de prison avec sursis à un an de prison ferme.

Premières condamnations pour visages dissimulés

Les condamnations les plus récentes montrent également les premières conséquences de la loi « anti-casseurs » du 10 avril 2019, votée en quelques semaines par l’Assemblée nationale, et censurée partiellement par le Conseil constitutionnel. Elle crée notamment un délit de dissimulation du visage, et facilite les interdictions de manifestation. Le nouveau délit a rapidement été employé contre des manifestants arrêtés. Un Toulousain a été condamné à deux mois de prison ferme pour simple dissimulation du visage en avril. Deux mois fermes également pour un manifestant lyonnais. D’autres ont vu la dissimulation s’ajouter à la « participation à un groupement en vue de commettre des dégradations ou violences » avec ou sans arme, et autres « outrages » et « violences » contre des agents des forces de l’ordre.

« L’objectif de cette mesure n’est pas d’obtenir des résultats judiciaires, rappelle Raphaël Kempf, avocat parisien qui a défendu de nombreux gilets jaunes. C’est un outil du maintien de l’ordre, qui permet de placer des gens en garde à vue pour une simple dissimulation. Le but est avant tout d’empêcher quelqu’un de manifester. »

« C’est un outil de plus utilisé, de manière totalement idiote, note de son côté l’avocate Muriel Ruef. Des policiers passent leur temps à regarder des vidéos pour identifier des gens au moment où ils se cachent le visage et les convoquer ensuite. Alors que c’est un réflexe de n’importe quel manifestant : lorsqu’il y a des tirs de gaz lacrymogène, vous vous mettez quelque chose sur le nez. »

« L’exemple typique d’une loi scélérate »

La répression des gilets jaunes a cependant connu ses revers. A Lisieux, le tribunal a annulé les poursuites visant trois hommes contrôlés au péage de Dozulé (Calvados) le 8 décembre. Les réquisitions du procureur, qui ont permis le contrôle préventif, ont été annulées pour « défaut de motivation ». Les contrôles préventifs ont depuis été facilités, notamment aux abords des manifestations, avec la loi du 10 avril. Mais certains ont été annulés depuis. À Paris mi-août, la justice a annulé des réquisitions du procureur de Paris pour les manifestations du 25 mai, au motif que celles-ci couvraient un territoire trop important. « Ces mesures, là encore, n’ont qu’un seul but : empêcher les gens de manifester, insiste Raphaël Kempf. Cette loi est l’exemple typique d’une loi scélérate, votée à la va-vite, sur la base d’un consensus impossible à remettre en cause. »

L’avocat revient dans son ouvrage Ennemis d’État (éditions La Fabrique, 2019) sur ces lois engendrées par la République en temps troublés. Il donne les pistes et les armes pour les identifier. « Une fois qu’on a identifié les lois scélérates, on doit en demander l’abrogation. Il est nécessaire de rappeler l’importance du combat pour les libertés. La revendication de l’abrogation d’un loi est une revendication fondamentale. »

Les condamnations, elles, ne sont pas prêtes de s’arrêter. Le ministère de la Justice rappelle que « de nombreuses enquêtes sont toujours actuellement en cours, généralement dans le cadre préliminaire », et que des informations sont ouvertes « afin d’identifier les auteurs des faits les plus graves, par exemple les dégradations commises à l’Arc de Triomphe, l’incendie de la préfecture du Puy-en-Velay ou encore la tentative de lynchage de motards de la police sur les Champs Élysées. » D’autres jugements sont également annoncés pour les semaines qui viennent.

Du côté des policiers, l’IGPN a été saisie de 313 enquêtes pour des suspicions de violences policières, dont la moitié a été transmise aux parquets. Aucune poursuite n’a encore été engagée.

Référence

Alexandre Léchenet, avec Simon Gouin
Infographies : Christophe Andrieu
https://www.bastamag.net/gilets-jaunes-champs-elysees-justice-repression-condamnations-violences-police-loi-anti-casseurs-prison

voir aussi un rapport d'avril:
https://www.bastamag.net/Un-rapport-denonce-un-maintien-de-l-ordre-disproportionne-et-dangereux-a

21 sept 2019 , acte 45, le maire de Vienne décrocheur du portrait de Macrotte; 17 sept Un juge lyonnais a estimé que l’urgence climatique était un « motif légitime » au décrochage

Les "gilets jaunes" se sont mêlés aux marcheurs pour le climat ce samedi 21 sept à Vienne (Isère). En tête de cortège, les manifestants ont brandi un portrait du président de la République qui leur a été prêté par le maire Thierry Kovacs.

A Vienne, les "gilets jaunes" ont défilé avec un portrait du président de la République la tête à l'envers, samedi 21 septembre. Un mode d'action rendu célèbre par les "décrocheurs de portrait d'Emmanuel Macron" qui les subtilisent dans les mairies, notamment en Haute-Savoie, pour alerter sur l'urgence climatique. Mais cette fois dans le Nord-Isère, les manifestants n'ont pas eu besoin d'aller décrocher le portrait eux-mêmes... puisque c'est le maire qui le leur a "prêté".




"C'est une attaque aux symboles de la République", dénonce Florence David, candidate La République en marche (LREM) à Vienne pour les élections municipales de 2020, pointant une action "grave pour un élu". La candidate a quitté la manifestation en voyant le portrait d'Emmanuel Macron brandi par les "gilets jaunes" en tête de cortège, agacée par la "récupération politique de la marche pour le climat".

En guise de réponse, le maire (LR) de Vienne Thierry Kovacs s'est exprimé dans une longue publication Facebook où il répond à des propos "démesurés par rapport au fait dont il est question". L'édile n'a fait, dit-il, qu'accepter la demande d'associations militant pour la protection de l'environnement et de "gilets jaunes" qui lui avaient demandé ce portrait pour dénoncer les poursuites entamées contre les "décrocheurs" et "le non-respect des engagements de la France dans la lutte contre le réchauffement climatique".

Et ce prêt n'était pas sans condition : "pas de geste déplacé, obscène contre le chef de l’Etat et pas de dégradation", avait demandé Thierry Kovacs, ce qui a été respecté, du moins à sa connaissance. Mais pour sa rivale à la mairie de Vienne, tolérer de telles actions revient à "s'habituer à cracher sur les symboles de la République", dit-elle, dénonçant sa "récupération électorale".

"Celui qui fait le plus de mal à la République, ce n'est pas moi en prêtant un portrait du président, répond l'actuel maire. C'est plutôt Richard Ferrand qui refuse de démissionner de son poste de président de l'Assemblée nationale malgré sa mise en examen."

L'action a fait bondir à tous les étages chez LREM. La députée de l'Isère Caroline Abadie déclare dans un tweet accusateur : "Ses intentions sont limpides : il fait de bas calculs électoralistes sur le dos du climat et abîme les institutions de la Ve République".

Mais Thierry Kovacs reste sur ses positions, affirmant qu'il s'agit de "concilier une demande légitime d’expressions d’une partie de la population et la nécessité de préserver la tranquillité publique dans notre ville", vantant un bilan "sans heurts ni violence" à Vienne lorsque les manifestations de "gilets jaunes" battaient leur plein.
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les deux militants écologistes n’ont écopé d’aucune condamnation.

Le 17 sept 2019 Un juge lyonnais de 1ère instance  a estimé que l’urgence climatique invoquée par les prévenus était un « motif légitime » au décrochage du portrait d’Emmanuel Macron.
Il aura fallu moins de 24 heures au parquet pour faire appel de cette décision. Ce lundi, le juge Marc-Emmanuel Gounot est peut-être entré dans l’Histoire judiciaire française en décidant de relaxer deux prévenus poursuivis pour « vol en réunion ». Jugés pour avoir décroché le portrait du président de la République en février dernier à la mairie du 2e arrondissement de Lyon, les deux militants écologistes n’ont écopé d’aucune condamnation.

Au-delà du seul jugement, les motivations invoquées par le juge dans sa décision sont inédites. S’il reconnaît que « l’infraction de vol est matérialisée », il a estimé que face à l’inaction climatique de l’Etat pointée par les prévenus et démontrée par des éléments scientifiques, les citoyens se devaient d'« inventer d’autres formes de participation dans le cadre d’un devoir de vigilance critique ». Un moyen de juger légitime le décrochage des portraits d’Emmanuel Macron, prôné par plusieurs collectifs écologistes.

Le magistrat reconnaît effectivement que l’infraction de vol est caractérisée. Mais l’infraction n’est pas le seul élément pris en compte par le juge. Au contraire. En préambule de son jugement, il explique que les prévenus et leurs avocats ont plaidé la relaxe « au nom d’un état de nécessité légitimant un acte délictueux proportionné à l’éloignement d’un danger grave et imminent ». « L’état de nécessité », intégré au Code pénal depuis le XIXe siècle, permet de juger quelqu’un pénalement « non responsable d’une infraction si elle est commise face à un danger actuel ou imminent et si c’est un acte nécessaire à la sauvegarde d’une personne ou d’un bien ».

La logique avancée par les militants est simple : le péril représenté par le changement climatique est tel et l’inaction de l’Etat si forte qu’ils nécessitent des actions de désobéissance civile, à savoir ici le décrochage du portrait d’Emmanuel Macron. Une logique à laquelle le juge lyonnais a visiblement adhéré puisqu’il écrit dans sa décision :

« Face au défaut de respect par l’État d’objectifs pouvant être perçus comme minimaux dans un domaine vital, le mode d’expression des citoyens en pays démocratique ne peut se réduire aux suffrages exprimés lors des échéances électorales mais doit inventer d’autres formes de participation dans le cadre d’un devoir de vigilance critique ; des messages à l’adresse du gouvernement peuvent ainsi être diffusés au moyen de rassemblements dont les organisateurs et les autorités s’efforcent de limiter le trouble à l’ordre public »
Et le magistrat va plus loin. Dans son jugement, il estime que le décrochage des portraits d’Emmanuel Macron résulte aussi d’un « dialogue impraticable entre le président de la République et le peuple ».

Est-ce courant ?

Non. C’est la raison pour laquelle cette décision a largement surpris, au-delà des seuls cercles militants. « Sur les questions environnementales, c’est la première fois qu’on a une jurisprudence sur "l’état de nécessité" climatique. En 2016, une décision de la chambre criminelle de la cour de Cassation a considéré – a contrario – que la destruction de plantations OGM commise par des militants n’avait pas été commise face à un danger imminent », Laura Monnier, juriste pour Greenpeace France.

31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...