article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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samedi 20 juillet 2019

2, 5 juillet 2019; plus de 70 personnes en situation irrégulière, retenues dans le Centre de Rétention de Lyon Saint-Exupéry, dénoncent leurs conditions de vie à l'intérieur du site et commencent une grève de la faim.

Dans une lettre ouverte datée du 2 juillet, plus de 70 personnes en situation irrégulière, retenues dans le Centre de Rétention de Lyon Saint-Exupéry, dénoncent leurs conditions de vie à l'intérieur du site. Elles affirment avoir commencé une grève de la faim.

« Ceci est un appel au secours ». Dans une lettre ouverte, datée du mardi 2 juillet, et transmise à des visiteurs bénévoles du Centre de Rétention Administrative (CRA) de Lyon-Saint-Exupéry, plusieurs dizaines de migrants dénoncent leurs conditions de vie à l'intérieur du site.



grève de la faim 

La lettre, signée par plus de 70 migrants, est adressée "aux policiers de la PAF", et a été transmise aux pouvoirs publics, à certains medias et organismes associatifs. Les auteurs, qui affirment s'exprimer "au nom de tous les retenus du centre de rétention administratif", veulent alerter sur leur situation. Ils évoquent des "violences physiques", disent subir "des insultes répétitives" ou des "refus de soins" et autres "saisies de matériels médicaux". Ils réclament "un changement de situation" et disent avoir commencé une grève de la faim générale. Ils appellent enfin à une visite de responsables au sein du centre, "afin de constater [leurs] dires".

Des refus ponctuels de "plateau-repas"?

Contactés, les services de la préfecture du Rhône reconnaissent une situation difficile dans le centre, avec des locaux mal adaptés notamment, et assurent faire en sorte "que ce soit le moins difficile possible sur place". Mais la préfecture nuance le mouvement de protestation, contestant formellement toute grève de la faim. Les personnels indiquent ainsi avoir constaté "qu'ils ont refusé de prendre leur plateau-repas" mercredi soir.

Assane Nadaw, Directeur adjoint en charge des centres de rétention auprès de l'association Forum Réfugiés, qui intervient régulièrement sur le site, invite lui aussi à la prudence sur le sujet : "il y a clairement un mouvement de protestation, et il y a eu un mouvement général de refus de plateaux, mais dans des mouvements de masse comme celui-là, il faut être prudent sur le terme de "grève de la faim". Selon les zones du site et les moments, certains ont refusé des repas, d'autres non."

Une montée des tensions

La Police Aux Frontières et les autorités indiquent par ailleurs qu'elles doivent faire face à un public particulièrement difficile, dont "la grande majorité" présenterait "un passé carcéral très lourd. Pour beaucoup, ce sont des personnes violentes, avec souvent des tensions inter-ethniques et une défiance vis à vis des forces de l’ordre, qui ont régulièrement des scènes d’émeutes à gérer," ajoutent les services de l'état.

Pour les associations qui interviennent sur place, la situation dans ce type de centre devient de plus en plus tendue, notamment suite à une durée de rétention allongée. Suite à la loi "Collomb" appliquée depuis le début de l'année 2019, celle-ci est en effet passée de 45 à 90 jours.
MERCI MACROTTE

Assane Nadaw, de Forum Réfugiés, évoque des conditions de rétentions qui se dégradent largement, et un climat général de plus en plus tendu. "Même nos propres intervenants, qui étaient bien accueillis jusque-là, font parfois l'objet d'insultes", constate-t-il.

Informations

A notre connaissance, aucune plainte ni aucun signalement n'ont été relevés en lien avec les faits relatés dans cette lettre ouverte. L'IGPN (Inspection Générale de la Police Nationale) n'a pas été saisie, en l'absence de "faits fondés" ou de démarche judiciaire lancée par des personnes retenues dans le centre. Elles peuvent théoriquement le faire par le biais d'associations ou d'avocats, auxquels elles ont accès au sein du centre de rétention.

Interrogée sur le sujet, l'association Forum Réfugié nuance : "nous n'avons pas été témoins de violences. Des retenus nous en parlent, mais ils ne veulent pas forcément porter plainte, pour diverses raisons, soit par peur, soit parce qu'il est très difficile d'aller au bout de ces procédures."

 110 personnes retenues au CRA de Lyon

Le Centre de Rétention Administrative de Lyon Saint-Exupéry, situé à proximité de l'aéroport du même nom, est destiné à retenir des personnes avant leur expulsion du territoire français en vue d'une reconduite dans leur pays d'origine. Il assure une capacité de rétention de 110 personnes, retenues pour une durée plus ou moins longue avant leur expulsion, en fonction de l'évolution des démarches administratives qui les concernent. ​​​​​​​Ce centre, unique dans la région Auvergne Rhône-Alpes, dont les locaux sont réputés inadaptés à leur fonction, fait l'objet d'un programme de réhabilitation, et sa capacité doit atteindre 140 places d'ici à 2021.

Les personnes retenues dans de tels centres sont en situation irrégulière, notamment après avoir été déboutées d'une demande d'asile, et font l'objet d'une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF), assorti d'une décision préfectorale d'éloignement. Cette mesure peut être appliquée dans différents cas, notamment après une interpellation liée à des infractions. Des personnes jugées instables, parfois sous tutelle, peuvent y être retenues également.

En début d'année, d'autres mouvements de protestation de masse et de grèves de la faim avaient été menées par des personnes placées en rétention, dans différents centres d'ile de France. Ces mouvements n'avaient pas été suivis de changements notables dans la gestion des centres concernés.
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https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/migrants-du-centre-retention-lyon-denoncent-leurs-conditions-vie-1695698.html


samedi 20 juillet 2019, violences policières lors de la fête de la victoire de l'Algérie à la CAN à st-Etienne (et aussi Lyon ou 1 oeil crevé par LBD, 20ans). Gazé plus de 10fois et bcp de tirs de flashballl.

Ce post veut dénoncer un scandale.
Comme scientifique j'apporte des preuves.

Le traitement par la presse locale est de passer sous silence les graves heurts et les provocations de la police comme nous le verrons ci-dessous.

Voilà ce que j'ai ramassé de 00:15 à 02:00 le samedi 20 juillet 2019:



en bas à gauche en dessous du paquet de cigarette (pour l'échelle)
la première lacrymo en face de la Préfecture (voir videos ci-dessous).

J'apporte la preuve ici de la violence des policiers de minuit à 2h du matin.
Je n'ai pas pu tout récupérer mais j'estime à ~50% ce "butin".
12 flash balls présents ici.
Il n'est pas facile de les récupérer car elles rebondissent partout et très loin.
mais j'en ai récupérer 5.
Aucune n'avait du sang ou de la chair.

Sinon 12 culots de lacrymo grand format+1 petit format.
Je n'ai pas tout récupéré les lacrymo (noirs) 
mais dans l'ensemble elles ont très bien brûlé
car il faisait chaud avec la canicule.

Je peux témoigner que des policiers sur la place de Mairie 
ont pris du plaisir à tirer au flash ball pour rien;
juste des jeunes qui tapaient du tambour sur l'inoxydable de la fontaine...
Pas de lancement de projectiles à ce moment.


les traces à 1h30 du mat qui montrent le petit caillasse 
réalisé vers minuit à la préfecture 
car les policiers (10 camions)
étaient en rang avec casque en mode "attaque".
voir photo/vidéos ci-dessous.
leur position.
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la position des gilets bleus
à la préfecture dès 11h.
Là c'est avant minuit
c'est la fête à Jean-JO.
Les premiers gazages viendront vers minuit 10minutes.


Les premiers gazages viendront vers minuit 10minutes.
La foule vient de fuir et il reste qq jeunes moins peureux.
Des enfants et des familles ont été gazé...

A la fin de la video je joue "MACRON DEMISSION"
et l'air de Dark vador l'Imperator de la marche arrière
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la place de la Mairie

juste après les gazages






Sur la place de mairie
en haut 2 (ou 4) policiers qui observent perchés en haut.
en haut à gauche du deuxième "rond" sur le toit.
(en traitant l'image, on peut les voir mieux)
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ajout de cette video le 29 juillet réalisé le Sam 20 juillet
où on voit les bleus se mouvoir
et où  je récupère les culots des flashballs LBD40.
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 Lyon

Lyon : un jeune supporter perd un oeil après la victoire de l'Algérie

Soufiane, 20 ans, aurait été touché au visage par un tir de LBD dans la nuit de vendredi à samedi en marge de la victoire de l'Algérie en CAN. Le jeune homme, hospitalisé à l'hôpital Édouard Herriot, a perdu son oeil.

France 3 rapporte qu’un jeune supporter de l’Algérie a perdu un œil ce vendredi 19 juillet au soir, à la suite de ce qui semble être un impact de balle de défense tiré par la police. Soufiane, jeune intérimaire originaire de Sain-Bel faisait partie de la foule qui est descendue dans les rues de Lyon pour fêter la victoire de l’Algérie en CAN ce vendredi soir. Vers 2h du matin, alors qu’il s’apprêtait à récupérer sa voiture du côté de l’Hôtel Dieu, le supporter aurait reçu un tir de LBD en plein visage. Selon la police, qui indique avoir ouvert une enquête, la blessure aurait été occasionnée à la suite d’un affrontement entre forces de l’ordre et supporters violents. Les médecins de l’hôpital Édouard Herriot ne sont pas parvenus à sauver l’œil de Soufiane, trop gravement touché. La famille de la victime a décidé de porter plainte.

Traitement media "rien" sur les lacrymo et falshball par leprogrès, et même la presse nationale et TV

CAN 2019 : les supporters de l'Algérie fêtent la victoire à Saint-Étienne et Roanne

Les footballeurs algériens ont remporté la finale de la Coupe d'Afrique des Nations, ce vendredi, face au Sénégal. Pour fêter cette performance, des milliers de supporters font exploser leur joie dans les rues de Saint-Étienne et de Roanne.

Peu avant minuit, les supporters se sont déplacés sur la place Jean-Jaurès :les forces de l'ordre sont présentes mais restent discrètes. Les supporters continuent de chanter et lancer des pétards.
mais rien d'écrit  sur l'après minuit...

https://www.leprogres.fr/loire-42-edition-saint-etienne-metropole/2019/07/19/can-2019-les-supporters-de-l-algerie-fetent-la-victoire-a-saint-etienne-et-roanne


Des policiers caillassés et 250 personnes verbalisées après la victoire de l’Algérie à Saint-Etienne et Saint-Chamond
Il fallait être sourd, jeudi soir, dans les rues du Saint-Etienne pour ne pas entendre les scènes de liesse qui se sont succédé une bonne partie de la soirée. L’Algérie s’est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
La soirée, qui aurait dû être festive, a été agitée pour les forces de l’ordre. Des supporters (ou pseudo) de l’Algérie ont dérapé à Saint-Étienne et Saint-Chamond après la victoire de leur pays.

Un foyer dégradé

Les premières scènes de violence ont eu pour cadre un foyer, hébergeant des jeunes d’Afrique subsaharienne, rue Elysée-Reclus à Saint-Etienne. Vers 21 heures, des supporters Algériens se sont introduits dans ce local associatif pour en découdre. L’altercation a fait deux blessés. Les vitres et la porte d’entrée du foyer ont été la cible de multiples dégradations.

Les forces de l'ordre prises à partie

Selon la police, près de 500 supporters ont provoqué d’importants embouteillages dans le quartier Tarentaize-Beaubrun à Saint-Etienne. Au total, près de 250 procès-verbaux électroniques pour diverses infractions au code de la route (stops et feux rouges grillés, des véhicules à contresens, téléphone au volant, absence de ceinture de sécurité...) ont été dressés par les policiers municipaux et nationaux.

Les forces de l’ordre ont été prises à partie par des jets de projectiles vers 23 heures. Des individus ont tenté d’ouvrir les portières d’une voiture banalisée de la BAC, dont la carrosserie a été vandalisée. Des policiers ont également reçu des crachats.

Trois hommes âgés de 23 et 30 ans ont été placés en garde à vue. L’un d’entre eux roulait malgré l’annulation de son permis, le second a refusé d’obtempérer. Un troisième a été interpellé pour outrages avant d’être relâché.

Des poubelles brûlées à Saint-Chamond

À Saint-Chamond, la situation était tendue aussi jeudi soir. Une quarantaine de pseudo-supporters ont incendié des poubelles sur le boulevard Delay, bloquant ainsi toute circulation sur le secteur.

La police a dû intervenir. Lors de cette opération de maintien de l’ordre, un homme a fait une chute. Les forces de l’ordre ont aussi été caillassées à plusieurs reprises. Un homme de 20 ans a été interpellé.
https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/07/12/des-policiers-caillasses-et-250-personnes-verbalisees-apres-la-victoire-de-l-algerie-a-saint-etienne-et-saint-chamond
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Peu d’incidents et une vingtaine de voitures incendiées en marge de la victoire de l’Algérie
https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/07/20/peu-d-incidents-et-une-vingtaine-de-voitures-incendiees-en-marge-de-la-victoire-de-l-algerie

par France info

Finale de la CAN : les supporters fêtent la victoire de l'Algérie, peu d'incidents et seulement 13 interpellations en région parisienne
Les Algériens n'avaient plus remporté la compétition continentale depuis 1990.
Peu d'incidents après le match. De nombreux supporters algériens se sont réunis pour fêter la victoire à Paris, Marseille ou encore Lyon. Des célébrations qui se déroulaient sans incidents majeurs, même si des images montraient que l'interdiction des fumigènes et des pétards n'était pas respectée partout. "La soirée se déroule bien", a ainsi tweeté la préfecture de police de Paris, qui a fait état, à minuit, de 13 interpellation à Paris et dans la petite couronne.



samedi 13 juillet, les gilets jaunes de Lyon investissent la gare de la part-dieu.


un journaliste donne des faits pour dénoncer la France-Mali et la France-Niger, et les intérêts de la France.


le parlement européen expose la répression ignoble des gilets jaunes


vendredi 19 juillet 2019

15 juillet 2019, Hérault : un commando gilet jaune COP21 décroche le portrait officiel marotte-macrotte (117ème décrochage sur le territoire français) de la mairie d'Assas. "Où est Macron?" C'est l'inscription retrouvée.




"Où est Macron?" C'est l'inscription retrouvée sur une affiche accrochée à la mairie d'Assas, dans l'Hérault, en lieu et place du portrait officiel du chef de l'Etat. L'action "commando" était pilotée par une quinzaine de personnes. Ils dénoncent l'urgence sociale et climatique.

Il est 14h30, lundi 15 juillet. La Marianne d'Assas dans l'Hérault cuit sous le soleil estival quand une quinzaine de personnes vient troubler la quiétude de ce village du Grand Pic Saint-Loup.

Les militants entrent en trombe dans la mairie et décrochent le portrait officiel du président Emmanuel Macron. C'est à ce moment là que surgit monsieur le maire.

L'action à peine terminée, des photos sont publiées sur Internet.
Après la Bretagne ou l'Alsace, ce vol, ou plutôt réquisition d'un portrait d'Emmanuel Macron, est le 117ème sur le territoire français, le premier dans l'Hérault. Toujours le même mode opératoire non violent, toujours le même objectif.

Quand on décroche un portrait, on laisse un vide symbolique dans la mairie. Il représente le vide de l'action climatique du gouvernement" explique Lewis, décrocheur du portrait d'Emmanuel Macron.

Peu après avoir témoigné sur France 3, Levis, le décrocheur, a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Clapiers, ce mercredi 17 juillet. Un comité de soutien s'est créé et un rassemblement avec sa famille a lieu devant le gendarmerie depuis le début d'après-midi.


sur la région, bcp de groupes très actifs
toi aussi décroche Macron
où est Macron?


https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/herault-commando-anti-macron-decroche-son-portrait-officiel-mairie-assas-1700412.html

vendredi 19 juillet 2019, la politique et la finale Algérie Sénégal de la CAN: sur 46 joueurs, 24 sont des bi-nationaux français soit 52%.et en + l'entraîneur Djamel Belmadi, sélectionneur des Verts Beaucoup de bruit via Gaz-ta-mère et les peurs...

Le duel entre le Sénégal et l’Algérie pour le titre de champion d’Afrique va faire réagir des millions de personnes dans les deux pays du continent africain, mais pas que. Les nombreux membres des deux communautés présentes en France seront également derrière les Lions ou les Fennecs.

la politique des jeteurs de l'huile sur le feu 

Le président de Debout la France (DLF) Nicolas Dupont-Aignan s'en est pris vendredi aux jeunes qui "préfèrent l'Algérie" et "ne respectent pas la France", leur conseillant de "retourner en Algérie", à quelques heures de la finale de la Coupe d'Afrique des Nations contre le Sénégal.

Paris, Lyon, Marseille mais aussi Montbéliard ou les départements de l'Ain ou la Côte-d'Or ont pris des mesures préventives pour la finale de la CAN afin d'éviter les débordements qui ont suivi les deux précédents matchs de l'Algérie.

Dans la soirée de dimanche, un total de 282 personnes avaient été arrêtées, principalement lors d'incidents dans plusieurs villes de France au moment de célébrations de la victoire de l'Algérie contre le Nigeria en demi-finale et des festivités du 14 juillet.

"Comme tous les Français, j'ai été meurtri de voir des Français arracher le drapeau français, brandir le drapeau algérien, ça pose un problème", a dénoncé M. Dupont-Aignan sur France 2.

Le député de l'Essonne n'a pas précisé à quel incident il faisait référence. A Tours, seul incident visant un drapeau français recensé à ce stade, il y a eu le 11 juillet une tentative de mettre le drapeau algérien à la place du drapeau français sur une place de la ville mais le mineur qui s'apprêtait à le faire a été interpellé avant, avait expliqué une source policière à l'AFP.

"J'ai envie de dire à ces jeunes qui sont une minorité je l'espère : la France, elle vous a accueillis, elle vous a nourris, elle vous a éduqués, elle vous a soignés, mais si vous préférez l'Algérie, si c'est mieux l'Algérie que la France, mais retournez en Algérie!", a poursuivi M. Dupont-Aignan.

"Est-ce qu'on est obligé de saccager pour manifester une identité? Il y a beaucoup de gens qui ont la double nationalité et qui ne cassent pas les Champs-Élysées", a-t-il souligné, en ajoutant qu'"on peut aimer son pays d'origine tout en respectant la France".

"Ceux qui cassent les Champs-Élysées, ceux qui n'aiment pas la France, personne ne les retient en France", a-t-il insisté, estimant que "les Français, à un moment, doivent se faire respecter".

"Est-ce que ces gens sont des Français à part entière ou est-ce que ce sont des Français de papier? Ce sont des Français de coeur ou ils sont des Français de CAF", a accusé le maire de Béziers proche du RN Robert Ménard sur LCI.

C'est selon lui, "la preuve concrète, physique, matérielle, visible de l'échec de l'intégration".

Le porte-parole du Rassemblement national (RN) Sébastien Chenu avait dénoncé lundi un "14-juillet de la honte", estimant que "leurs victoires sont nos cauchemars".
https://actu.orange.fr/politique/finale-can-2019-si-vous-preferez-l-algerie-retournez-en-algerie-declare-dupont-aignan-CNT000001hji9h.html

les entraineurs aussi

Les joueurs présents à cette finale partagent quasiment tous un lien avec la France : certains y ont sont nés, d’autres y ont grandi tandis que le reste a évolué dans l’Hexagone grâce au football.

 Les entraîneurs des deux sélections sont également rattachés à la France. Djamel Belmadi, sélectionneur des Verts est né et a grandi à Champigny-sur-Marne, dans le Val-de-Marne.
Aliou Cissé, son homologue sénégalais, est né au Sénégal, avant de rallier le France à ses 9 ans.

les joueurs

Sur les 46 joueurs qui seront présents sur le banc et sur le terrain ce vendredi soir, 24 d’entre eux sont nés en France : 14 Algériens et 10 Sénégalais. Ces derniers possèdent tous la double-nationalité et ont parfois dû faire un choix entre l’équipe de France et leur sélection d’origine. Youssouf Sabaly, né dans les Yvelines, a évolué avec les équipes de jeunes des Bleus avant de choisir de jouer pour les Lions.

Le cas d’Andy Delort avait fait énormément de bruit ces derniers mois. Le natif de Sète a opté pour la sélection algérienne et a obtenu la nationalité en avril dernier. Un choix qui pourrait laisser croire à une solution de facilité pour le joueur de 27 ans, qui a affirmé son amour pour l’Algérie en apprenant les origines algériennes de sa mère en début d’année.

Référence

http://sport24.lefigaro.fr/football/can/actualites/senegal-algerie-une-finale-de-la-can-a-l-accent-francais-966329

post-scriptum, quand j'étais un jeune joueur de foot...

j'ai joué au foot de 7 à 14 ans.
J'ai perdu la demi-finale de Corse à 14 ans, je n'ai plus jamais joué ;-(

j'ai été un ACA bandes rouges blanches d'Ajaccio:
https://www.corsefootball.fr/aca/historique/1976-1995/

honneur aux anciens, et à cette belle époque qui n'était pas pourrie par le foot-fric

A C A SAISON 1976-1977

Debout : ouhiri_Burazer_Pisano_Cau José_Farina Mario_Cucchi JL. Accroupis : :Leonelli_Scala Toussaint_Nari_Ruiu_Bordez_Meloni Antoine

A C A SAISON 1977-1978

Debout : Toussaint Martinetti, Louis Secchi, Mario Farina, José Cau , Jean Luc Cucchi , Burazer
Accroupis de G a D
Dume Pisano, Boualem Boubou Akalai, Pierre Cau , Jean Casile ,Jean Arru , François Paoli

debout de G à D
Rodolphe Schroeder, Louis Secchi, Jean Arru , José Cau, JL Cucchi, Mario Farina
Accroupis de G à D
Pierre Cau, Guy Riu, Boualem, François Paoli, Toussaint Martinetti



samedi 20 juillet; acte 36, NATIONAL convergence À BEAUMONT-SUR-OISE ! Le 20 juillet 2019 à Beaumont-sur-Oise, cela fera trois ans qu’Adama Traoré est mort assassiné par la police.

20 JUILLET – APPEL À ACTE NATIONAL À BEAUMONT-SUR-OISE ! MARCHONS POUR ADAMA & RIPOSTONS À L’AUTORITARISME !

CONVERGENCE

APPEL OUVERT À SIGNATURE COLLECTIFS/ORGAS JUSQU’AU 20 JUILLET.
Envoyez votre signature à
retrouversouffle@riseup.net

Ce combat, c’est aussi le combat pour Ali, Lamine, Wissam, Amine, Gaye, Angelo, Babacar, et des dizaines de personnes tuées par la police au cours des dernières décennies, dans le silence et le mépris. Cibles de la violence d’État parce qu’elles sont racisé-e-s, parce qu’elles sont banlieusardes. Et c’est aussi le combat pour Zineb, Rémi, Malik, Vital et toutes les personnes tuées, mutilées, blessées par la répression féroce des manifestations. Après 8 mois de mobilisations gilets jaunes, nous comptons plus de 2500 blessés, 24 personnes éborgnées, 5 mains arrachées, le meurtre de Zineb Redouane, plus de 10000 gardes à vues, 2000 condamnations, 390 incarcérations... 


Le 20 juillet 2019 à Beaumont-sur-Oise, cela fera trois ans qu’Adama Traoré est mort assassiné par la police. 

Trois ans que sa famille et ses proches se soulèvent pour demander la justice et la dignité dans la rue, dans les tribunaux, dans les médias. Trois ans qu’un quartier entier est soumis au harcèlement judiciaire, policier, et aux patrouilles militaires.

Le 20 juillet 2019, nous, gilets jaunes, habitants de quartiers populaires, collectif de soutien aux exilé-e-s, habitants de territoires en lutte, syndicalistes, collectifs écologistes, paysan-ne-s, anti-nucléaires, collectifs antifascistes, organisations nationales, appelons tout le monde à converger à Beaumont-sur-Oise pour un énorme acte national en soutien au « combat Adama ».

Au cours des dernières décennies, seules les révoltes des banlieues en 2005 ont été plus réprimées.

Il n’y a plus lieu de parler de « bavures » ou de « dérive autoritaire ». Utilisons les bons mots : nous entrons dans un régime autoritaire. La violence d’État auparavant réservée aux quartiers populaires se généralise à toute la société. Beaumont-sur-Oise, Mantes-la-Jolie, Calais, Bure, Briançon, et jusqu’aux Champs-Élysées : aucun foyer de contestation, aucune aspiration à la transformation sociale n’est épargnée. Face à cette situation, nous ne devons pas céder mais renforcer nos solidarités et tisser des alliances durables pour riposter.

En décembre 2018, le comité Adama a été l’un des premiers à prendre la rue, appeler à mettre « les quartiers en gilets jaunes », et tendre la main pour créer ces alliances entre divers secteurs de la société. En mai 2019, il a co-organisé les rencontres inter-collectifs « Ripostons à l’autoritarisme » au cœur de Paris. Le 20 juillet 2019, il est temps d’organiser le « match retour » ! Pour riposter contre l’autoritarisme, nous appelons à un acte national historique à l’occasion de cette troisième « Marche pour Adama ». Tous et toutes à Beaumont-sur-Oise !

RDV le 20 juillet 2019 à Beaumont sur Oise à partir de 14h30 au départ de la gare de Persan Beaumont
Départ en bus à partir de Gare du Nord
Train direct en direction de Gare du Nord

Nous demandons :
• la vérité et la justice pour Adama Traoré et toutes les victimes de crimes policiers en France
• la fin du harcèlement judiciaire, policier et militaire dans les quartiers populaires
• l’interdiction du LBD-40, des grenades offensives et des techniques d’interpellation meurtrières
• l’amnistie pour les prisonniers et condamnés politiques qui luttent contre ce système injuste et/ou qui n’ont pas la bonne couleur de peau

Construisons partout une alliance de luttes, de collectifs et d’organisations pour résister et riposter à l’autoritarisme qui se généralise à toute la société !
Pour celles et ceux qui ne peuvent pas se rendre à Beaumont-sur-Oise, nous appelons à des rassemblements et des manifestations partout en France devant les tribunaux et les commissariats, et tout autre geste qui paraîtra pertinent !
Lien Marche Adama III
https://www.facebook.com/events/655397708205789/?ti=icl

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PROGRAMME INDICATIF DE LA JOURNÉE
14H – 16H – Manifestation
16h – 17h – Prises de parole sur scène
17h – 20h – Rencontres « Ripostons à l’autoritarisme » !
À partir de 20h – Concerts

17 juillet, 2 faucheurs volontaires d’OGM du Pilat (Carinne Dumont, Norbert Bossu) convoqués par la gendarmerie de Bourg-en-Argental et Pélussin

Deux faucheurs volontaires d’OGM du Pilat convoqués par la gendarmerie

Ils sont suspectés d’avoir arraché un champ de Tournesol OGM, le 15 août 2018 à Druelle dans l’Aveyron.


Le 15 août 2018, 70 faucheurs volontaires ont investi un champ de tournesol OGM pour procéder à son arrachage sur la commune de Druelle en Aveyron.

La société RAGT, propriétaire du champ, avait déposé plainte contre cette action de destruction.

11 mois après les faits, deux habitants du Pilat, ayant été identifiés comme faisant partie de cette opération coup de poing, ont été convoqués par la gendarmerie. Mercredi matin, Carinne Drumont, présumée faucheuse volontaire, a été auditionnée par les gendarmes de Bourg-en-Argental pour connaître son implication dans ce dossier.

Dans l’après-midi, Norbert Bossu, suspecté aussi d’avoir participé à cette action du 15 août 2018, a été interrogé par les militaires de Pélussin pour le même motif.

Une quarantaine de sympathisants sont venus soutenir Carinne Dumont devant la gendarmerie de Bourg-Argental. Désormais, les deux faucheurs présumés attendent la suite judiciaire qui sera donnée à cette affaire.

18 juillet 2019, le domicile de François de Rugy tagué à Orvault près de Nantes

"Escroc on te fera payer" : le domicile de François de Rugy tagué à Orvault
Le Parti communiste maoïste a revendiqué cet acte, selon Presse Océan.



"De Rugy escroc on te fera payer" : un message en lettres capitales rouges a été tagué ce jeudi sur la façade du domicile de l'ancien ministre de la Transition écologique. Le tag est accompagné d'une faucille et d’un marteau, ainsi que des initiales "PCM".

Ce message a été tagué sur "la façade arrière de l’immeuble abritant l’appartement loué par François de Rugy, quartier du Petit-Chantilly à Orvault" près de Nantes, rapporte Presse Océan.

Le média local a indiqué que le Parti communiste maoïste a revendiqué cet acte dans un mail envoyé à la rédaction : "Les parasites comme De Rugy qui se goinfrent de homard, vivent dans le luxe et profitent de logements sociaux grâce à l’argent volé aux travailleurs doivent être dénoncés et combattus !", est-il écrit.

François de Rugy a démission mardi à la suite des révélations sur des dépenses excessives, notamment l'organisation de dîners fastueux lorsqu'il était président de l'Assemblée nationale.

jeudi 18 juillet 2019

18 juilllet, Des médailles de la sécurité intérieure ont été décernées de façon exceptionnelle dans le cadre de la « promotion exceptionnelle médaille de la sécurité intérieure “gilets jaunes” » par Gaz-ta-mère. Grégoire Chassaing, commissaire divisionnaire Nantes, de "ou est Steve"; le capitaine Bruno Félix lié au décès de Zineb; le commissaire Rabah Souchi qui.a fait charger sur Geneviève Legay; le commandant du Burger king; .

Grégoire Chassaing, commissaire divisionnaire à Nantes
où-est-steve?

Cette distinction, censée récompenser un comportement « honorable », semble avoir été dévoyée par le ministre de l’intérieur.

Selon le site d’investigation Mediapart, Christophe Gaz-ta-Mère a remis le 16 juin 2019 des médailles à des fonctionnaires de police impliqués dans des affaires de violences policières commises principalement lors des différentes mobilisations des « gilets jaunes ».

Ces médailles de la sécurité intérieure, habituellement remises les 1er janvier et 14 juillet, ont, cette fois, été décernées de façon exceptionnelle dans le cadre de la « promotion exceptionnelle médaille de la sécurité intérieure “gilets jaunes” ».

Dans un communiqué, le ministère de l’intérieur confirme que des médailles ont bien été remises à plus de 9 000 fonctionnaires de police intervenant dans le cadre des mobilisations des « gilets jaunes ».

La place Beauvau précise que ces distinctions peuvent être retirées « en cas de condamnation définitive pour un crime ou un délit, ou de sanction disciplinaire du récipiendaire ».

Cette distinction, créée en 2012, récompense ainsi « les services particulièrement honorables », « un engagement exceptionnel », ou encore « des actions revêtant un éclat particulier », rapporte un décret cité par Mediapart. En mai, les pompiers actifs lors de l’incendie de Notre-Dame avaient déjà été récompensés lors d’une « promotion exceptionnelle ».
Le texte précise que cette récompense, qui comporte trois échelons (bronze, argent et or), intervient dans les domaines suivants :
« La défense des institutions et des intérêts nationaux, le respect des lois, le maintien de la paix et de l’ordre public, la protection des personnes et des biens et la prévention, la médiation, la lutte contre l’exclusion, l’aide aux victimes. »
A cet égard, les gendarmes intervenus lors du crash de la Germanwings, qui a causé la mort de 149 passagers, dans les Alpes, en mars 2015, ont été récompensés.

Critères élargis

Cette fois, le parcours de certains fonctionnaires distingués dans ce palmarès « gilets jaunes », comptant 9 000 médaillés, est bien moins reluisant.

On trouve notamment Grégoire Chassaing, commissaire divisionnaire à Nantes, chargé des opérations de sécurité le 21 juin, lors de la Fête de la musique. Unité SGP-Police assure qu’il a donné l’ordre de disperser la foule à grand renfort de gaz lacrymogènes, entraînant la chute de quatorze personnes dans la Loire, dont Steve Maia Caniço, toujours porté disparu.

Egalement décoré, le capitaine Bruno Félix a été auditionné dans le cadre de l’enquête sur le décès de Zineb Redouane, atteinte au visage par une grenade lacrymogène à la fenêtre de son appartement lors d’une manifestation de « gilets jaunes » à Marseille, le 1er décembre.

Responsable des opérations de maintien de l’ordre, lors desquelles Geneviève Legay, une militante de 73 ans, a été gravement blessée à Nice, le commissaire Rabah Souchi a lui aussi reçu les félicitations de Christophe Castaner. Tout comme sa compagne, également commissaire, présente sur place le jour des opérations, et chargée des investigations sur les causes des blessures de la manifestante pacifiste.

Autre médaille : un commandant divisionnaire, membre de la brigade de policiers venue déloger à coups de matraques et à coups de pieds des manifestants retranchés dans un Burger King, lors de l’acte III des « gilets jaunes ». « Là, on est sur de la bavure policière », avait ainsi reconnu le colonel Di Meo, interrogé sur BFM-TV.

S’agissant du processus de recrutement de ces fonctionnaires récompensés d’une médaille de bronze, Mediapart fait savoir que plusieurs appels à candidature ont été passés, notamment par la direction des ressources humaines des CRS, recherchant en premier lieu des « fonctionnaires blessés dans le cadre du mouvement des “gilets jaunes” », et ayant fait l’objet d’une incapacité totale de travail (ITT). Habituellement, cette distinction récompense des policiers « méritants », précise le décret.
Faute d’obtenir suffisamment de candidats, les critères ont été élargis, à plusieurs reprises, pour finalement arriver à une sélection très élargie, incluant les « non méritants ».

Seuls sont exclus les policiers ayant reçu un blâme ou étant passés en conseil de discipline. Pas ceux visés par des enquêtes de l’IGPN ou des procédures judiciaires. Sur ce point, le ministère de l’intérieur a précisé dans son communiqué : « Les enquêtes disciplinaires ou judiciaires s’effectuent de manière indépendante, à charge et à décharge, et il n’appartient pas à des tiers de désigner nommément des personnels pour des faits qui ne sont pas définitivement établis. »

Référence

mercredi 17 juillet 2019

10, 17-18 juillet 2019, Bande d'macronie, bande d'abruti: Benjamin Griveaux dévoile les dessous des magouilles macronienne pour l'investiture pour les municipales de 2020.

Ces propos très graves et le parcours de Mr Griveaux démontrent un esprit de LREM c-a-d bobo arrogant où tout est fait d'avance par Jupiter.

Après la fuite de propos insultants le 18 juillet, Benjamin Griveaux s'excuse auprès de ses rivaux En marche.
Benjamin a qualifié d'"abrutis" ses rivaux pour l'investiture En marche aux municipales à Paris, parmi d'autres propos peu amènes rapportés mercredi 17 juillet par le Point. Le candidat En Marche à la mairie de Paris a tout de suite tenté d'éteindre l'incendie en appelant les personnes visées pour s’excuser.
Dans les semaines précédant l'annonce de l'investiture, alors qu'il était jusqu'ici donné grand favori, il doit faire face à une dynamique en faveur de Cédric Villani chez les militants et dans les sondages. Il obtient finalement l'investiture face à Villani et Hugues Renson le 10 juillet 2019. Alors que la direction de LREM a écarté l'idée d'une primaire, de nombreuses critiques présentent ce processus de désignation comme verrouillé pour permettre la nomination de Griveaux.
Une semaine plus tard, Le Point révèle ses propos privés peu aimables envers les autres compétiteurs de LREM à l'investiture, qualifiants tous ceux-ci d'« abrutis », et un d'entre eux de « fils de pute ». Il aurait aussi déclaré concernant sa candidature que « cela est très réfléchi depuis le début », confirmant la faible indépendance de la comission d'investiture de LREM.

Il laisse entendre par ailleurs que le ministre de la culture Franck Riester serait entré au gouvernement pour neutraliser les concurrents d'Agir à la mairie de Paris, notamment Pierre-Yves Bournazel.

Pourquoi le président a-t-il semblé encourager le candidat Cédric Villani  ? « Emmanuel [Macron] m'envoie des SMS en disant : Cédric n'a pas compris ce que je lui ai dit. » De toute façon, « Cédric, il n'a pas les épaules pour encaisser une campagne de cette nature. Il ne verra pas venir les balles, il va se faire désosser ! »

Puis,
"Benjamin Griveaux déplore qu'une conversation privée se retrouve dans la presse", a réagi auprès de l'AFP son entourage, qui assure que "dès qu'il en a pris connaissance, il a appelé les personnes citées pour s'excuser auprès d'elles".


nouveaux slogans gilet jaune:

Benjami Griveaux, têt'de veau, 
Retourne à Rodamco 
Avec tes 17000euros.

Benjami Griveaux, 
têt'de veau
on va te cherchez chez toi.

Benalla, Gaz-ta-mère, Griveaux, de Rugy,
bande d'macronie,
bande d'abruti.

qui est Benjamin Griveaux?

Benjamin Griveaux est né le 29 décembre 1977 à Saint-Rémy (Saône-et-Loire).

Il est diplômé de Sciences Po Paris en 1999 (section « Service public ») et d'HEC Paris en 2001 (programme Grande École) mais échoue au concours d'entrée de l'ENA ce qu'il commente en affirmant que ses diplômes et son CV, fils de notaire ayant reçu une éducation jésuite, ne pouvaient pas plaire au jury « chevènementiste » (ce qui témoigne d'un déni et d'une arrogance). En 2003, il fonde le cabinet de conseils en recrutement Médiane Conseil, dont il est également le gérant et membre du conseil d'administration entre 2006 et 2013.

D'abord "militant" du Parti socialiste suivant sa maman:
il est repéré en 2000 par Bettina Laville, ancienne conseillère de François Mitterrand et de Lionel Jospin. Par l'intermédiaire d'Olivier Ferrand, il rejoint les cercles « rocardo-strauss-kahniens ». Engagé au Parti socialiste (PS), il milite vers 2003 dans le 3e arrondissement de Paris. Selon Pierre Aidenbaum, alors maire PS de l’arrondissement, « il est arrivé avec une dizaine d’autres issus des cercles DSK » qui « tentaient de noyauter la section ».

parcours en 7 points


  1. de 2003 à 2007 il est collaborateur de Dominique Strauss-Kahn , puis exerce différents mandats locaux en Saône-et-Loire de 2008 à 2015 (conseiller municipal de Chalon-sur-Saône, vice-président de l'agglomération de Chalon-sur-Saône, vice-président du conseil général de Saône-et-Loire). 
  2. de 2012 à 2014 il est membre du cabinet de la ministre de la Santé Marisol Touraine , Il intègre en 2012 le cabinet de la ministre de la Santé Marisol Touraine. À cette occasion, il est repéré pour sa défense des territoires ruraux face à la capitale, n'hésitant pas à déclarer : « Paris n'est pas la France, on souffre trop du monde médiatique qui se nourrit de députés franciliens ».
  3. de 2014 à 2016 puis directeur de la communication et des affaires publiques d'Unibail-Rodamco. Sa mission consiste, selon le journaliste Vincent Jauvert, pour un revenu de 17 000€ mensuels, à « contrôler que personne au ministère des Finances ou au Parlement ne propose d’abolir » une niche fiscale favorable à l'entreprise...
  4.  à partir de 2015, il devient un Proche d'Emmanuel Macron, et il participe à la fondation d'En marche et devient porte-parole du mouvement.
  5. en 2017 , il est élu député dans la cinquième circonscription de Paris et devient secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances au sein du gouvernement Édouard Philippe II. 
  6. De 2017 à 2019, il est rattaché au Premier ministre et exerce la fonction de porte-parole du gouvernement.
  7. 2019--> ; il démissionne du gouvernement pour se présenter aux élections municipales de 2020 à Paris, pour lesquelles il obtient l'investiture de La République en marche.

Sur un plan privé,

Benjamin Griveaux est le fils d'un notaire, et d'une avocate de Chalon-sur-Saône (Patrick Griveaux, Katherine Griveaux).
Celle-ci, rocardienne, milite au Parti socialiste unifié, tandis que son père tend à soutenir Raymond Barre1.
Enfant, il veut devenir joueur de tennis professionnel et travaille avec l'ancien entraîneur de David Wheaton.

Il est marié à Julia Minkowski, petite-fille du pédiatre Alexandre Minkowski, nièce du chef d'orchestre Marc Minkowski et avocate qui a participé à l'élaboration du programme justice d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle de 2017. Elle est également chargée de mission au ministère de la Justice. Le couple est parent de trois enfants.

Référence

https://www.lepoint.fr/politique/exclusif-benjamin-griveaux-et-les-abrutis-17-07-2019-2325185_20.php




mardi 16 juillet 2019

14 juillet à Paris, une belle video GJ où la couleur jaune est interdite à Paris.




exemples de "La Fatigue" de la police et de son abandon par l'état: Yvelines 30 juin: un policier écroué pour le meurtre de son ex-compagnon; Yvelines 16 juillet: un policier traîné par une voiture tire deux coups de feu; Rouen. L’âge moyen des véhicules de police est passé de 5,5 à 7,4 ans entre 2012 et 2018.

"Vous êtes des pauvres en bleu, nous sommes des pauvres en jaune" »
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Ce dimanche de fin juin, un policier a été écroué alors qu'il est soupçonné d'avoir porté les coups de couteau qui ont coûté la vie à un gardien d'immeuble vendredi dans les Yvelines, un jeune homme avec qui il avait eu une relation amoureuse, a indiqué dimanche le parquet de Versailles.

Le fonctionnaire de police âgé de 24 ans, qui travaillait en Seine-Saint-Denis, a été mis en examen pour homicide volontaire sur conjoint ou ex-conjoint et placé en détention, a précisé le parquet. Placé en garde à vue vendredi, il a reconnu avoir porté des coups de couteau au gardien d'immeuble de 25 ans à Jouars-Pontchartrain dans les Yvelines.

L'agression s'est déroulée peu avant 2H00 dans la nuit de jeudi à vendredi, dans une ruelle, tout près de l'immeuble où travaillait la victime depuis quelques mois. Blessée d'une trentaine de coups de couteau, la victime a succombé à ses blessures peu après sa prise en charge par les pompiers et le Samu. 

Les deux hommes, qui se connaissaient depuis l'adolescence, ont été en couple et le passage à l'acte s'est déroulé dans le "contexte d'une rupture", mais les circonstances restaient floues dimanche, a souligné le parquet.

Le suspect a été interpellé près de Bar-le-Duc (Meuse) vendredi en fin de matinée par la Section de recherches de Versailles, chargée de l'enquête, avec l'appui du GIGN et d'unités de gendarmerie locales, avait indiqué une source proche du dossier. S'il avait pu sembler prendre la fuite, il avait en réalité rejoint des proches, a précisé le parquet.

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le 16 juillet,
Un policier a été traîné sur plusieurs mètres par le conducteur d'une voiture volée avant de se dégager en tirant deux coups de feu, au terme d'une course-poursuite dans les Yvelines dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris de sources policières et auprès du parquet. Peu avant 3 heures du matin, une voiture de police a commencé à suivre deux véhicules qui roulaient "en convoi" sur l'autoroute A13, l'un d'eux, de type tout-terrain, semblant être volé, a indiqué une source policière.

Une autre voiture de police banalisée, située plus loin sur l'autoroute, a ensuite rattrapé les véhicules au niveau de la barrière de péage menant au tunnel Duplex de l'A86, à Vaucresson, a précisé une autre source. Un policier de la brigade canine départementale est descendu et a sorti son arme, tenant en joue le conducteur. Ce dernier lui a alors saisi le bras pour "l'attirer dans l'habitacle en essayant de saisir l'arme". Le conducteur a ensuite "accéléré", traînant le policier sur "une dizaine de mètres" pour qu'il "percute" le béton au niveau de l'entrée du tunnel, selon cette source policière.

Le fonctionnaire a réussi à se dégager en tirant deux coups de feu dans le pare-brise et a été légèrement blessé. La voiture a pris la fuite et n'avait pas été retrouvée mardi matin. Ses propriétaires, dont l'adresse a été identifiée grâce à l'immatriculation, ont confirmé qu'elle avait été volée.

La seconde voiture du "convoi" a cependant été arrêtée par les forces de l'ordre et les trois personnes présentes à l'intérieur, âgées de 19 et 17 ans et habitant à Argenteuil, ont été placées en garde à vue.

Une enquête a été ouverte pour "tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique", "refus d'obtempérer" et "vol en bande organisée", a indiqué le parquet de Versailles. L'enquête a été confiée à la sûreté urbaine de Saint-Germain-en-Laye.
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Rouen, vendredi 12 juillet 2019
Un policier du commissariat de Rouen souhaitait inviter son "rendez-vous coquin" à une visite guidée sur son lieu de travail. Mais un quiproquo insensé a conduit cette histoire vers une plainte pour agression sexuelle.

L'histoire fait apparemment le tour du commissariat de Rouen depuis le mois de mai. Et même tous ceux du département de Seine-Maritime. Tout commence il y a environ deux mois. Un policier rencontre un homme via un site de rencontre. Ils décident de se retrouver sur le lieu de travail du gardien de la paix. Jusque-là, rien d'anormal. Objectif du policier : transformer cette première rencontre en "rendez-vous coquin" dans les bureaux officiels du commissariat.

Le fonctionnaire de police, le fameux jour venu, croit reconnaître l'homme du site de rencontre à l'accueil. Il l'invite à le suivre, bien décidé à ce que le rapport entre les deux hommes devienne intime le plus rapidement possible. Seulement, l'homme à l'accueil n'est pas celui qu'il était censé retrouver.

Une enquête de l'IGPN en cours...

"Il lui a fait baisser son pantalon et lui a palpé le sexe. Il a commencé à baisser son propre pantalon. C'est là que l'homme s'est dit qu'il y avait quelque chose d'anormal. Il avait pensé que baisser son pantalon faisait partie de mesures de sécurité dans le cadre du Plan Vigipirate, au début il ne s'est pas méfié", a expliqué une source policière à France Bleu. Il se trouve que cet homme, qui a depuis porté plainte, se rendait au commissariat de Rouen afin d'être auditionné. Il avait été témoin d'une rixe dans les jours qui précédaient.

Le policier, brigadier, a lui tenu à présenter ses excuses à la victime présumée via Paris-Normandie. "J'ai compris qu'il y avait une grosse méprise de ma part, que je m'étais trompé de personne. Immédiatement, je me suis excusé, j'étais très gêné et j'ai raccompagné ce monsieur à l'accueil en m'excusant à nouveau." Il fait aujourd'hui l'objet d'une enquête de l'IGPN, la "police des polices", et se trouve en arrêt maladie. À son retour, il comparaîtra devant un conseil de discipline.
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"Une cascade d’arrêts maladie chez les CRS qui devaient assurer le déplacement de Schiappa et Nuñez"; vendredi 26 avril

À Tours, ce 25 avril, les secrétaires d’État Marlène Schiappa et Laurent Nuñez inaugurent un dispositif d’accueil pour les femmes victimes de violences. Néanmoins, selon un journaliste de Ouest-France, une majorité des CRS devant les protéger lors du déplacement seraient en arrêt maladie.

Alors que la secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa, ainsi que le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez, sont à Tours ce jeudi 25 avril pour l’inauguration d’une structure d’accueil de femmes victimes de violences, un message est apparu sur Twitter concernant le dispositif assurant la protection des politiciens.

Selon le journaliste de Ouest-France Jean-François Martin, « il y aurait une cascade d’arrêts maladie chez les CRS qui devaient assurer le déplacement de Marlène Schiappa et Laurent Nuñez à Tours ».

« Selon nos informations, le déplacement de Laurent Nuñez et Marlène Schiappa à Tours risque d’être sacrément perturbé. 48 des 61 CRS de la CRS 51 qui devaient assurer la sécurité des secrétaires d’État seraient en arrêt maladie. »

La secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa sera à Tours (Indre-et-Loire) le 25 avril : tout d’abord au centre LGBT de Touraine puis à l’inauguration de l’Espace d’accueil et d’orientation de femmes victimes de violences. Lors de cette visite ministérielle, elle sera accompagnée par Laurent Nuñez, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur.

Un peu d'histoire
À Béziers, le 18 juin 1907, les soldats du 17ème Régiment d’infanterie (les « pioupiou s ») refusent de tirer sur une manifestation de vignerons et mettent la crosse en l’air. Ils seront déportés au bataillon disciplinaire de Gafsa en Tunisie.
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Un ex-CRS de Longpont témoigne : "La police de Castaner provoque les manifestants"
 dimanche 3 mars 2019
voir la video:
https://www.facebook.com/loeilmediatique/videos/2286974771517970/?v=228697


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Une commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur « les missions et les moyens des forces de sécurité » a passé 5 mois en immersion chez les forces de l’ordre et a procédé à 250 auditions pour évaluer les conditions de travail de la police et de la gendarmerie. Le rapport parlementaire est sans appel et évoque un système proche de la rupture.

Les deux auteurs du rapport, les députés Christophe Naegelen (UDI-Agir) et Jean-Michel Fauvergue (LREM), ancien patron du RAID, ont passé 5 mois auprès des forces de l’ordre. Ce dernier évoque « des conditions [de travail] déplorables, générées notamment par la vétusté des bâtiments et un manque de moyens logistiques et techniques ». Jean-Michel Fauvergue s’alarme d’une situation « critique de moyens maintes fois dénoncée ».

« L’immobilier des forces de sécurité intérieure est dégradé, au point parfois de nuire à leur capacité opérationnelle et d’offrir des conditions indignes d’accueil », peut-on lire dans ce rapport révélé ce mardi par Le Figaro.

70% des policiers se disent peu ou pas satisfaits de leur lieu de travail

La commission a réalisé un sondage auprès de 13 700 policiers et gendarmes. Là encore, le résultat est sans appel, le malaise est grand. 70% des policiers se disent peu ou pas satisfaits de leur lieu de travail. Dans le même temps, 60% des gendarmes se disent mécontents de leur logement en caserne.

Le rapport cite notamment le cas du commissariat de Fontainebleau : « Le risque de chutes de pierres a imposé la condamnation des vestiaires. De nombreuses infiltrations ont conduit à condamner certains bureaux, dans l’attente de l’expertise sur le risque d’effondrement du plafond. »

« Un sentiment d’abandon »

La direction générale de la Police nationale (DGPN) estime qu’il y a 22% d’immeubles vétustes, ainsi que 28% pour la préfecture de police. Le rapport parlementaire a de son côté estimé à 720 le nombre de sites ayant besoin d’une réhabilitation, précisant ne pas pouvoir se satisfaire « d’une situation dans laquelle un commissariat sur quatre est considéré comme vétuste ». Jean-Michel Fauvergue évoque « un sentiment d’abandon ».

Concernant les véhicules, ce n’est guère mieux. L’âge moyen des véhicules de police est passé de 5,5 à 7,4 ans entre 2012 et 2018. Les véhicules blindés à roues (VBRG) de la gendarmerie mobile ont quant à eux, 45 ans en moyenne.

Deux casques pour quinze gendarmes

La commission explique en outre que les « agents sont insuffisamment protégés dans un contexte opérationnel intense et évolutif ».

mardi 16 juillet, Disparition de Steve à Nantes : le procureur de la République saisit l'IGPN après la plainte collective de 89 personnes



 L’Inspection générale de la police nationale a été saisie après la plainte collective déposée par 89 personnes qui ont participé à la free party organisée sur l'Île de Nantes (Loire-Atlantique) le 21 juin dernier, lors de la Fête de la musique.

Ce soir-là, 14 personnes sont tombées à l'eau. Steve Maia Caniço, l'un des participants à la fête, est depuis introuvable. Une enquête a également été ouverte à la suite de dix plaintes de policiers.

Deux nouvelles enquêtes après la disparition de Steve Maia Caniço le 21 juin dernier.  La première enquête annoncée mardi fait suite à "dix plaintes de policiers qui ont été blessés lors des événements de la Fête de la musique et qui ont déposé plainte pour des violences sur personne dépositaire de l'autorité publique", a déclaré le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès, à l'AFP, indiquant avoir également saisi l'IGPN après la plainte collective contre X déposée le 3 juillet dernier par 89 personnes pour "mise en danger de la vie d’autrui et violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité publique" après la free party organisée le 21 juin dernier.

Une enquête préliminaire a été ouverte pour tenter de déterminer les circonstances de l’intervention policière survenue aux alentours de 4 heures du matin et au cours de laquelle 14 personnes sont tombées dans la Loire avant d'être repêchées par les secours. Steve Maia Canico, qui était présent à cette free party sur l'Île De Nantes, est porté disparu depuis. Un appel à témoins a été lancé pour tenter de le retrouver.

"C'est bien le dépôt de plainte regroupant près d'une centaine de personnes qui a déclenché l'ouverture de la procédure judiciaire au sein de l'IGPN, police des polices", explique Me Marianne Rostan, qui représente les 89 plaignants. "Maintenant, j'espère que l'enquête va être bien menée et que des responsabilités vont être déterminées. Je considère qu'il y a des infractions pénales qui ont été commises dans le cadre de cette intervention policière. Celles-ci doivent faire l'objet de poursuites et éventuellement de condamnations judiciaires."

Mercredi 10 juillet, on apprenait que le Défenseur des droits s'était "saisi d'office" afin d'enquêter sur la disparition de Steve Maia Caniço. Le parquet de Nantes avait déjà ouvert une information judiciaire sur la disparition du jeune homme de 24 ans, et l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a également été saisie pour enquêter sur les conditions de l'intervention policière.

Plus de trois semaines après la disparition du jeune homme, éducateur de profession, ce dernier était toujours introuvable. "Tout le monde attend aujourd'hui des explications. La famille de Steve bien sûr, mais aussi les centaines de participants qui étaient présents à cette fête. Nous espérons les avoir un jour, le plus vite possible", ajoute Me Rostan.

nuit lundi 15-16juillet, violence des anti-gilets-jaunes: Le QG des Gilets jaunes de Saint-Avold a été, une fois de plus, la cible de vandales qui ont tenté de l’incendier. De gros dégâts sont à déplorer.

Le QG des Gilets jaunes de Saint-Avold a été, une fois de plus, la cible de vandales qui ont tenté de l’incendier. De gros dégâts sont à déplorer. Ce qui devait miner les irréductibles du 17 novembre renforce encore plus leur détermination.



Qui s’en prend au campement des Gilets jaunes de Saint-Avold ? Une fois encore, le site a été la cible de "vandales" qui ont tenté de l’incendier. Le cabanon en fer a résisté mais tout ce qui était autour a été réduit en cendres. Un barnum où le public et les manifestants se retrouvaient a été détruit. Idem pour le mobilier qui se trouvait à l’extérieur, tout comme le placard où étaient rangés les outils.
Le ou les auteurs des faits ne se sont pas contentés de mettre le feu, ils ont tagué le baraquement avec des slogans anti-Gilets jaunes, anti-policiers, le tout signé de symboles anarchistes (les anti-GJ font croire à qqchose; sans doute des barbouzes avec la même technique que sous le préfet Bonnet?). Une énième provocation à l’égard de ce mouvement né le 17 novembre dernier ? Raymond, l’un des porte-parole, annonce : « On ne va pas se mettre à traquer ces individus. Et ce n’est pas de cette façon qu’ils vont nous anéantir pour nous rendre invisibles. Bien au contraire, ces actes renforcent notre détermination ».

La preuve : l’élan de solidarité qui s’est spontanément constitué lorsque la nouvelle s’est répandue. Une vingtaine de personnes se sont aussitôt mobilisées pour déblayer tout ce qui avait été rendu hors d’usage. Le brise-vue de fortune carbonisé a été démonté. Les sols, fabriqués à partir de palettes, arrachés. Le mobiliser calciné, évacué : « tout cela va partir à déchetterie, affirme Raymond.  Car nous tenons à ce que ce lieu où nous accueillons du public reste propre et convivial. » Une fois cette étape terminée, les Gilets jaunes ont décidé de remettre un coup de peinture sur leur cabanon, histoire de faire disparaître les inscriptions injurieuses. «  Nous sommes sur un terrain privé que le propriétaire nous a mis à disposition. Il est de notre devoir de l’entretenir et le laisser toujours propre. » 
Raymond effectue un tour d’horizon du site : « Nous nous occupons des espaces verts, ramassons les déchets et nous avons même construit un escalier sur le talus qui prédomine pour permettre aux gens de pouvoir accéder en toute sécurité à la zone commerciale de Longeville-lès-Saint-Avold. »

Le QG naborien, depuis son implantation fin novembre dernier, semble cristalliser toutes les attentions.
1/ Le 20 décembre dernier, alors que ce n’était qu’un abri de fortune, le camp a été démantelé par les gendarmes. Il a aussitôt été rebâti,
2/ mais six jours plus tard, le 26 décembre, il a été détruit par le feu. Les Gilets jaunes s’étaient alors procuré un abri de chantier.
3/Mais en février, ce bungalow a été récupéré par son propriétaire. Ce qui a contraint les irréductibles à s’en procurer un autre qu’ils ont désormais acquis.
4/Un bungalow pris pour cible par des tagueurs une première fois en avril dernier avant ce nouvel épisode.

https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-saint-avold-creutzwald/2019/07/17/le-qg-des-gilets-jaunes-encore-une-fois-tague-et-incendie

Les élections municipales auront lieu les dimanches 15 mars pour le 1er tour et 22 mars 2020

annonce du mardi 16 juillet 2019

Les élections municipales auront lieu les dimanches 15 mars pour le 1er tour et 22 mars 2020 pour le second tour, a annoncé ce mardi le ministère de l’Intérieur.

Ces dates feront l’objet à la rentrée d’un décret de convocation des électeurs en Conseil des ministres.

Les demandes d’inscription sur les listes électorales devront être déposées au plus tard le vendredi 7 février. Le dépôt des candidatures s’achèvera le jeudi 27 février.

Les électeurs votent pour élire leurs conseillers municipaux, qui ensuite élisent eux-même le maire de la commune au sein du Conseil municipal.

Les électeurs des communes de plus de 1 000 habitants éliront aux mêmes dates leurs conseillers communautaires (qui siègent aux communautés de communes).

Les conseillers municipaux sont élus pour six ans, selon un mode de scrutin de liste qui varie selon la taille des communes. Les listes doivent comporter autant de noms que de sièges à pourvoir et être paritaires, femmes/hommes.

Les ressortissants d’un autre Etat membre de l’Union européenne peuvent voter et sont éligibles aux élections municipales, à condition d’être inscrits sur les listes électorales complémentaires pour ces élections, avant la même date du 7 février.

Les arrestations des "gilets jaunes notoires et moins notoires" lors du défilé du 14-Juillet étaient-elles légales ?

A Paris, 169 personnes ont été arrêtées. Parmi elles, trois figures du mouvement : Eric Drouet, Maxime Nicolle et Jérôme Rodrigues. Leurs interpellations font polémique, mais l'arrêté préfectoral, pris en prévision de la fête nationale, constitue "une base juridique solide", selon un avocat spécialiste du droit public. mais bcp ont été arrêtés en dehors du périmètre.

L'arrêté préfectoral prévoyait en effet
"l'interdiction pour toute la journée du dimanche 14 juillet de tout rassemblement de personnes se revendiquant du mouvement des 'gilets jaunes'" 
dans un périmètre délimité au sud par le Champ-de-Mars et les Invalides, au nord par l'avenue de Villiers et la rue de Londres, à l'ouest par la porte Maillot et à l'est par le Louvre.

pour lire le pdf de l'arrêté:
https://drive.google.com/file/d/1Z7QItu1G1wmmrLgvSZsL6p8WsiVaa2Lc/view?usp=sharing

la zone concernée:
Paris interdit aux personnes se revendiquant du mouvement des 'gilets jaunes'"

Cet arrêté est absurde car que signifie "personnes se revendiquant du mouvement des 'gilets jaunes'"?
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Reference

pour plus de détails:
https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/les-arrestations-des-gilets-jaunes-lors-du-defile-du-14-juillet-etaient-elles-legales_3536963.html

14-Juillet : 50 manifestants gilets jaunes ont-ils été "parqués" dans un "entrepôt" avec barbelé après les sifflets des Champs-Elysées !

En marge du défilé du 14-Juillet, plusieurs personnes ont été arrêtées et transportées en bus dans un "entrepôt". Les manifestants qui ont filmé leur voyage parlent d'une "rafle" et d'un "centre de détention de Gilets jaunes". Qu'en est-il réellement ?

Dimanche 14 juillet, lors du défilé de la fête nationale, Emmanuel Macron a été chahuté lors de sa remontée des Champs-Elysées. Malgré l'interdiction de manifester par la préfecture de Police, des dizaines de Gilets jaunes, sans leur chasuble, ont sifflé le Président de la République. En outre, une fois la parade militaire terminée et l'avenue rouverte, des dizaines de manifestants ont occupé le haut de l'avenue. Des poubelles ont été incendiées et des barrières métalliques mises à terre, contraignant les forces de l'ordre à riposter. Au total, 175 personnes ont été interpellées en marge des festivités.

Dans ce contexte tendu, plusieurs personnes ont été emmenées vers des commissariats parisiens, notamment pour des vérifications d'identité. Or, des vidéos et des images pour le moins surprenantes ont circulé sur les réseaux sociaux. On pouvait y voir des manifestants transportés en bus et débarqués devant un grand bâtiment, décrit comme un entrepôt désaffecté et "entouré de barbelés".


https://twitter.com/EnCausee/status/1150392372146122753




https://www.lci.fr/police/14-juillet-des-manifestants-ont-ils-ete-parques-dans-un-entrepot-apres-les-incidents-des-champs-elysees-2127026.html

Version de la police

Le commissariat rue Evangile du 18ème arrdt @Paris n'est ni un centre de rétention, ni un camp de concentration ni une copie du vel d'hiv !

Le commissariat rue Evangile du 18ème arrdt @Paris accueille les personnes dans la dignité et le respect. Locaux propres, neufs ; cour sécurisée avec sanisettes !!!


https://pbs.twimg.com/media/D_le-UoXYAE2aP7.jpg



14 juillet à Paris, Sophie Tissier : 8 heures de garde à vue pour avoir agité des ballons jaunes

Sophie Tissier : 8 heures de garde à vue pour avoir agité des ballons jaunes

Pour avoir agité deux ballons en chantant « on est là ! » 8h de gav! J’ai particulièrement de grosses pensées de soutien pour mes deux compagnes de cellule Emilie et Aurore qui sont deux jeunes street medics pacifiques arrêtées arbitrairement aussi avec deux autres jeunes à côté de st Lazare ! Ils sont dans le comico du 5ème place maubert !! Je ne peux pas aller les soutenir j’espère qu’elle sortiront avant la nuit.

Carole gilet jaune blessée au visage sur les champs le 14 juillet; l'oeil est sauvé!





Paris 16 juillet, La police arrête un gilet jaune avec sa femme, un avocat réagit sur place et il sont libérés.



plusieurs analystes politiques, l’approche ultra-répressive ordonnée aux policiers face aux Gilets jaunes a servi les intérêts électoraux de la Macronie aux élections européennes, permettant ainsi à LREM de siphonner une bonne partie de l’électorat LR, séduit par la réponse particulièrement musclée du gouvernement vis-à-vis de ses opposants politiques.; voir le site de france-police.org


de rugby, Mediapart reste l’un des derniers contre-pouvoirs 

Quoi qu’on pense d’Edwy Plenel, Mediapart reste l’un des derniers contre-pouvoirs dans un pays où les opposants politiques sont étouffés.

Pendant que nos politiciens vivent comme des nababs, les policiers eux, circulent dans des véhicules épaves et travaillent dans des locaux poubelles.

Pas d’argent pour payer les retraites des policiers qui vont devoir travailler jusqu’à 67 ans contre 52 ans aujourd’hui mais des millions d’euros pour que nos politiciens se gavent de homards, boivent des grands crus classés et rénovent leurs somptueuses demeures..

Sans le travail de Mediapart, jamais les affaires Benalla, de Rugy et tant d’autres scandales politiques ne seraient sortis au grand jour.

Car ne nous y trompons pas, tous les partis politiques, y compris ceux à l’extrême droite et à l’extrême gauche, servent exclusivement les intérêts financiers de leurs dirigeants qui se gavent tout autant, si non plus, que François de Rugy.. Sauf que cela se voit moins, ces dirigeants politiques n’étant pas aux affaires et donc moins exposés médiatiquement.

Aujourd’hui, la résistance à la soft dictature passe par quelques médias alternatifs comme Mediapart, RT France, le Canard enchaîné ou encore boulevard Voltaire, certaines associations comme ANTICOR, de petits syndicats comme France Police – Policiers en colère, des lanceurs d’alerte ou encore des groupes de Gilets jaunes non violents.

Il n’y a plus rien à attendre des partis politiques d’opposition qui, par leur incompétence et leur discrédit, servent in fine les intérêts de Macron qui ne manquera pas d’être réélu dans un fauteuil, faute d’alternative politique crédible en 2022.

Le saccage de la Nation et de sa police Républicaine va pouvoir se poursuivre tranquillement..
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Les arrestations d’une poignée d’opposants politiques Gilets jaunes

Les arrestations d’une poignée d’opposants politiques Gilets jaunes le matin à Paris par peur qu’ils sifflent le président de la République pendant que la nuit la racaille de banlieue prend le contrôle des centres villes démontrent à quel point la Macronie est un colosse aux pieds d’argile
15 JUILLET 2019
Cette nuit, en marge de la victoire des Fennecs, nous avons connu des émeutes d’une intensité comparable aux nuits de la Saint Sylvestre. Imaginez si la crèche incendiée dans le Doubs l’avait été par des Gilets jaunes.. Quelles auraient été les réactions politico-médiatiques ce matin.. Mais comme ce sont des voyous de cités qui sont responsables de l’incendie volontaire de ce bâtiment public, personne n’en parle..

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disproportion si GJ

14 Juillet – Gilets jaunes : au moins 152 interpellations à 13h30, soit déjà plus du double d’arrestations que jeudi dernier lors des émeutes en marge du match de l’équipe nationale algérienne de football

Selon nos informations, les interpellations de plusieurs figures des Gilets jaunes dont Eric Drouet, Jérôme Rodrigues ou encore Maxime Nicolle ont été effectuées par nos collègues dans le cadre d’un dispositif sécuritaire piloté par le préfet de police de Paris. Nos collègues n’ont donc pas agi et interpellé ces personnes de leur propre initiative mais sur ordres.

Ces interpellations étaient-elles absolument nécessaires à ce moment là ? N’ont-elles pas contribué à envenimer une situation déjà tendue en raison de la présence invraisemblable de casseurs d’ultra-gauche à proximité des Champs ?

Aujourd’hui, une poignée de Gilets jaunes ont sifflé le président Macron sur les Champs-Elysées. Bilan ? 152 interpellations minimum à 13h30.. A 16h45 pourtant, plusieurs Black Blocs agissent dans le secteur des Champs-Elysées. A-t-on interpellé les bonnes personnes depuis ce matin ?

Se dirige-t-on vers un nouveau fiasco sécuritaire de l’exécutif avant même le match des Fennecs ce soir ?

Jeudi dernier, des milliers d’émeutiers agissant sous couvert du drapeau algérien ont saccagé, pillé et agressé tout ce qui bouge dans les grandes métropoles françaises faisant un mort et des dizaines de blessés. Bilan ? 70 petites interpellations..

Accessoirement, 39 policiers se sont suicidés depuis le 1er janvier 2019.. Et pendant ce temps là.. Le socialo-écolo-macroniste François De Rugy se restaure tranquillement avec la bénédiction de l’Elysée et de Matignon.. Au menu : homards et château Yquem..

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Suicide d’un policier de la BAC d’Annecy 9 juillet

Suicide d’un policier de la BAC d’Annecy : comme souvent, les médias s’empressent d’affirmer que le geste du collègue n’est pas lié à des motifs professionnels
9 JUILLET 2019
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La réponse à tout ? Une enquête IGPN !

Des militants écologistes aspergés de produit lacrymogène le 28 juin dernier Pont Sully à Paris. La réponse ? Une enquête IGPN !

Une charge policière controversée lors de la fête de la musique à Nantes. La réponse ? Une enquête IGPN !

Et déjà 265 enquêtes IGPN diligentées dans le cadre des maintiens de l’ordre Gilets jaunes..

A chaque nouvelle polémique, le gouvernement sort de sa manche son atout magique ; l’enquête IGPN..

Pourtant, toutes les affaires que nous venons de citer ont un point commun entre elles. Nos collègues ont agi sur ordres et non d’initiative. Les enquêtes devraient donc porter exclusivement sur la légitimité des ordres donnés et non sur leur exécution..

Comme l’ont souligné plusieurs analystes politiques, l’approche ultra-répressive ordonnée aux policiers face aux Gilets jaunes a servi les intérêts électoraux de la Macronie aux élections européennes, permettant ainsi à LREM de siphonner une bonne partie de l’électorat LR, séduit par la réponse particulièrement musclée du gouvernement vis-à-vis de ses opposants politiques.

Mais imaginez juste un instant si nos collègues avaient appliqué ces méthodes de police administrative aux missions de police judiciaire dans les cités sensibles.. Des policiers aspergeant de lacrymogène, comme ça juste en passant, le chouf (le guetteur) ou le dealer sur son point de vente pour déranger le trafic de stupéfiants..

Imaginez l’ire que cela déclencherait ! Un collègue qui se livrerait à de telles méthodes serait cloué au pilori, mis en examen et probablement immédiatement incarcéré pour violence volontaire par personne dépositaire de l’autorité publique.

Mais dans le cadre très politique du maintien de l’ordre, la répression de ses opposants politiques ça peut rapporter gros électoralement, quitte à sacrifier quelques flics au passage..

En matière de police administrative, dans le cadre du maintien de l’ordre, ceux qui ordonnent à nos collègues un usage musclé de la force sont les mêmes qui ensuite exigent des enquêtes IGPN à l’encontre de ceux qui ont exécuté leurs ordres.. On nous prend vraiment pour des cons..

Des ordres d’ailleurs à géométrie variable ou peu fiables comme le démontre l’affaire Legay à Nice où les gendarmes ont refusé de charger les manifestants malgré des ordres reçus dans ce sens, estimant que cette action était disproportionnée.

L’utilisation à des fins électorales des services de police et de gendarmerie nuit gravement à la démocratie et creuse un fossé de plus en plus profond entre nous et la population.

Si nous en sommes à 36 ou 37 suicides de policiers en 6 mois selon les sources, ce n’est pas sans raison.. Le contexte professionnel actuel est directement responsable de cette hécatombe record..

reference



https://france-police.org

31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...