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Ce dimanche de fin juin, un policier a été écroué alors qu'il est soupçonné d'avoir porté les coups de couteau qui ont coûté la vie à un gardien d'immeuble vendredi dans les Yvelines, un jeune homme avec qui il avait eu une relation amoureuse, a indiqué dimanche le parquet de Versailles.
Le fonctionnaire de police âgé de 24 ans, qui travaillait en Seine-Saint-Denis, a été mis en examen pour homicide volontaire sur conjoint ou ex-conjoint et placé en détention, a précisé le parquet. Placé en garde à vue vendredi, il a reconnu avoir porté des coups de couteau au gardien d'immeuble de 25 ans à Jouars-Pontchartrain dans les Yvelines.
L'agression s'est déroulée peu avant 2H00 dans la nuit de jeudi à vendredi, dans une ruelle, tout près de l'immeuble où travaillait la victime depuis quelques mois. Blessée d'une trentaine de coups de couteau, la victime a succombé à ses blessures peu après sa prise en charge par les pompiers et le Samu.
Les deux hommes, qui se connaissaient depuis l'adolescence, ont été en couple et le passage à l'acte s'est déroulé dans le "contexte d'une rupture", mais les circonstances restaient floues dimanche, a souligné le parquet.
Le suspect a été interpellé près de Bar-le-Duc (Meuse) vendredi en fin de matinée par la Section de recherches de Versailles, chargée de l'enquête, avec l'appui du GIGN et d'unités de gendarmerie locales, avait indiqué une source proche du dossier. S'il avait pu sembler prendre la fuite, il avait en réalité rejoint des proches, a précisé le parquet.
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le 16 juillet,
Un policier a été traîné sur plusieurs mètres par le conducteur d'une voiture volée avant de se dégager en tirant deux coups de feu, au terme d'une course-poursuite dans les Yvelines dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris de sources policières et auprès du parquet. Peu avant 3 heures du matin, une voiture de police a commencé à suivre deux véhicules qui roulaient "en convoi" sur l'autoroute A13, l'un d'eux, de type tout-terrain, semblant être volé, a indiqué une source policière.
Une autre voiture de police banalisée, située plus loin sur l'autoroute, a ensuite rattrapé les véhicules au niveau de la barrière de péage menant au tunnel Duplex de l'A86, à Vaucresson, a précisé une autre source. Un policier de la brigade canine départementale est descendu et a sorti son arme, tenant en joue le conducteur. Ce dernier lui a alors saisi le bras pour "l'attirer dans l'habitacle en essayant de saisir l'arme". Le conducteur a ensuite "accéléré", traînant le policier sur "une dizaine de mètres" pour qu'il "percute" le béton au niveau de l'entrée du tunnel, selon cette source policière.
Le fonctionnaire a réussi à se dégager en tirant deux coups de feu dans le pare-brise et a été légèrement blessé. La voiture a pris la fuite et n'avait pas été retrouvée mardi matin. Ses propriétaires, dont l'adresse a été identifiée grâce à l'immatriculation, ont confirmé qu'elle avait été volée.
La seconde voiture du "convoi" a cependant été arrêtée par les forces de l'ordre et les trois personnes présentes à l'intérieur, âgées de 19 et 17 ans et habitant à Argenteuil, ont été placées en garde à vue.
Une enquête a été ouverte pour "tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique", "refus d'obtempérer" et "vol en bande organisée", a indiqué le parquet de Versailles. L'enquête a été confiée à la sûreté urbaine de Saint-Germain-en-Laye.
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Rouen, vendredi 12 juillet 2019
Un policier du commissariat de Rouen souhaitait inviter son "rendez-vous coquin" à une visite guidée sur son lieu de travail. Mais un quiproquo insensé a conduit cette histoire vers une plainte pour agression sexuelle.
L'histoire fait apparemment le tour du commissariat de Rouen depuis le mois de mai. Et même tous ceux du département de Seine-Maritime. Tout commence il y a environ deux mois. Un policier rencontre un homme via un site de rencontre. Ils décident de se retrouver sur le lieu de travail du gardien de la paix. Jusque-là, rien d'anormal. Objectif du policier : transformer cette première rencontre en "rendez-vous coquin" dans les bureaux officiels du commissariat.
Le fonctionnaire de police, le fameux jour venu, croit reconnaître l'homme du site de rencontre à l'accueil. Il l'invite à le suivre, bien décidé à ce que le rapport entre les deux hommes devienne intime le plus rapidement possible. Seulement, l'homme à l'accueil n'est pas celui qu'il était censé retrouver.
Une enquête de l'IGPN en cours...
"Il lui a fait baisser son pantalon et lui a palpé le sexe. Il a commencé à baisser son propre pantalon. C'est là que l'homme s'est dit qu'il y avait quelque chose d'anormal. Il avait pensé que baisser son pantalon faisait partie de mesures de sécurité dans le cadre du Plan Vigipirate, au début il ne s'est pas méfié", a expliqué une source policière à France Bleu. Il se trouve que cet homme, qui a depuis porté plainte, se rendait au commissariat de Rouen afin d'être auditionné. Il avait été témoin d'une rixe dans les jours qui précédaient.
Le policier, brigadier, a lui tenu à présenter ses excuses à la victime présumée via Paris-Normandie. "J'ai compris qu'il y avait une grosse méprise de ma part, que je m'étais trompé de personne. Immédiatement, je me suis excusé, j'étais très gêné et j'ai raccompagné ce monsieur à l'accueil en m'excusant à nouveau." Il fait aujourd'hui l'objet d'une enquête de l'IGPN, la "police des polices", et se trouve en arrêt maladie. À son retour, il comparaîtra devant un conseil de discipline.
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"Une cascade d’arrêts maladie chez les CRS qui devaient assurer le déplacement de Schiappa et Nuñez"; vendredi 26 avril
À Tours, ce 25 avril, les secrétaires d’État Marlène Schiappa et Laurent Nuñez inaugurent un dispositif d’accueil pour les femmes victimes de violences. Néanmoins, selon un journaliste de Ouest-France, une majorité des CRS devant les protéger lors du déplacement seraient en arrêt maladie.
Alors que la secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa, ainsi que le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez, sont à Tours ce jeudi 25 avril pour l’inauguration d’une structure d’accueil de femmes victimes de violences, un message est apparu sur Twitter concernant le dispositif assurant la protection des politiciens.
Selon le journaliste de Ouest-France Jean-François Martin, « il y aurait une cascade d’arrêts maladie chez les CRS qui devaient assurer le déplacement de Marlène Schiappa et Laurent Nuñez à Tours ».
« Selon nos informations, le déplacement de Laurent Nuñez et Marlène Schiappa à Tours risque d’être sacrément perturbé. 48 des 61 CRS de la CRS 51 qui devaient assurer la sécurité des secrétaires d’État seraient en arrêt maladie. »
La secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa sera à Tours (Indre-et-Loire) le 25 avril : tout d’abord au centre LGBT de Touraine puis à l’inauguration de l’Espace d’accueil et d’orientation de femmes victimes de violences. Lors de cette visite ministérielle, elle sera accompagnée par Laurent Nuñez, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur.
Un peu d'histoire
À Béziers, le 18 juin 1907, les soldats du 17ème Régiment d’infanterie (les « pioupiou s ») refusent de tirer sur une manifestation de vignerons et mettent la crosse en l’air. Ils seront déportés au bataillon disciplinaire de Gafsa en Tunisie.
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Un ex-CRS de Longpont témoigne : "La police de Castaner provoque les manifestants"
dimanche 3 mars 2019
voir la video:
https://www.facebook.com/loeilmediatique/videos/2286974771517970/?v=228697
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Une commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur « les missions et les moyens des forces de sécurité » a passé 5 mois en immersion chez les forces de l’ordre et a procédé à 250 auditions pour évaluer les conditions de travail de la police et de la gendarmerie. Le rapport parlementaire est sans appel et évoque un système proche de la rupture.
Les deux auteurs du rapport, les députés Christophe Naegelen (UDI-Agir) et Jean-Michel Fauvergue (LREM), ancien patron du RAID, ont passé 5 mois auprès des forces de l’ordre. Ce dernier évoque « des conditions [de travail] déplorables, générées notamment par la vétusté des bâtiments et un manque de moyens logistiques et techniques ». Jean-Michel Fauvergue s’alarme d’une situation « critique de moyens maintes fois dénoncée ».
« L’immobilier des forces de sécurité intérieure est dégradé, au point parfois de nuire à leur capacité opérationnelle et d’offrir des conditions indignes d’accueil », peut-on lire dans ce rapport révélé ce mardi par Le Figaro.
70% des policiers se disent peu ou pas satisfaits de leur lieu de travail
La commission a réalisé un sondage auprès de 13 700 policiers et gendarmes. Là encore, le résultat est sans appel, le malaise est grand. 70% des policiers se disent peu ou pas satisfaits de leur lieu de travail. Dans le même temps, 60% des gendarmes se disent mécontents de leur logement en caserne.
Le rapport cite notamment le cas du commissariat de Fontainebleau : « Le risque de chutes de pierres a imposé la condamnation des vestiaires. De nombreuses infiltrations ont conduit à condamner certains bureaux, dans l’attente de l’expertise sur le risque d’effondrement du plafond. »
« Un sentiment d’abandon »
La direction générale de la Police nationale (DGPN) estime qu’il y a 22% d’immeubles vétustes, ainsi que 28% pour la préfecture de police. Le rapport parlementaire a de son côté estimé à 720 le nombre de sites ayant besoin d’une réhabilitation, précisant ne pas pouvoir se satisfaire « d’une situation dans laquelle un commissariat sur quatre est considéré comme vétuste ». Jean-Michel Fauvergue évoque « un sentiment d’abandon ».Concernant les véhicules, ce n’est guère mieux. L’âge moyen des véhicules de police est passé de 5,5 à 7,4 ans entre 2012 et 2018. Les véhicules blindés à roues (VBRG) de la gendarmerie mobile ont quant à eux, 45 ans en moyenne.
Deux casques pour quinze gendarmes
La commission explique en outre que les « agents sont insuffisamment protégés dans un contexte opérationnel intense et évolutif ».
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