de rugby, Mediapart reste l’un des derniers contre-pouvoirs
Quoi qu’on pense d’Edwy Plenel, Mediapart reste l’un des derniers contre-pouvoirs dans un pays où les opposants politiques sont étouffés.Pendant que nos politiciens vivent comme des nababs, les policiers eux, circulent dans des véhicules épaves et travaillent dans des locaux poubelles.
Pas d’argent pour payer les retraites des policiers qui vont devoir travailler jusqu’à 67 ans contre 52 ans aujourd’hui mais des millions d’euros pour que nos politiciens se gavent de homards, boivent des grands crus classés et rénovent leurs somptueuses demeures..
Sans le travail de Mediapart, jamais les affaires Benalla, de Rugy et tant d’autres scandales politiques ne seraient sortis au grand jour.
Car ne nous y trompons pas, tous les partis politiques, y compris ceux à l’extrême droite et à l’extrême gauche, servent exclusivement les intérêts financiers de leurs dirigeants qui se gavent tout autant, si non plus, que François de Rugy.. Sauf que cela se voit moins, ces dirigeants politiques n’étant pas aux affaires et donc moins exposés médiatiquement.
Aujourd’hui, la résistance à la soft dictature passe par quelques médias alternatifs comme Mediapart, RT France, le Canard enchaîné ou encore boulevard Voltaire, certaines associations comme ANTICOR, de petits syndicats comme France Police – Policiers en colère, des lanceurs d’alerte ou encore des groupes de Gilets jaunes non violents.
Il n’y a plus rien à attendre des partis politiques d’opposition qui, par leur incompétence et leur discrédit, servent in fine les intérêts de Macron qui ne manquera pas d’être réélu dans un fauteuil, faute d’alternative politique crédible en 2022.
Le saccage de la Nation et de sa police Républicaine va pouvoir se poursuivre tranquillement..
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Les arrestations d’une poignée d’opposants politiques Gilets jaunes
Les arrestations d’une poignée d’opposants politiques Gilets jaunes le matin à Paris par peur qu’ils sifflent le président de la République pendant que la nuit la racaille de banlieue prend le contrôle des centres villes démontrent à quel point la Macronie est un colosse aux pieds d’argile15 JUILLET 2019
Cette nuit, en marge de la victoire des Fennecs, nous avons connu des émeutes d’une intensité comparable aux nuits de la Saint Sylvestre. Imaginez si la crèche incendiée dans le Doubs l’avait été par des Gilets jaunes.. Quelles auraient été les réactions politico-médiatiques ce matin.. Mais comme ce sont des voyous de cités qui sont responsables de l’incendie volontaire de ce bâtiment public, personne n’en parle..
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disproportion si GJ
14 Juillet – Gilets jaunes : au moins 152 interpellations à 13h30, soit déjà plus du double d’arrestations que jeudi dernier lors des émeutes en marge du match de l’équipe nationale algérienne de footballSelon nos informations, les interpellations de plusieurs figures des Gilets jaunes dont Eric Drouet, Jérôme Rodrigues ou encore Maxime Nicolle ont été effectuées par nos collègues dans le cadre d’un dispositif sécuritaire piloté par le préfet de police de Paris. Nos collègues n’ont donc pas agi et interpellé ces personnes de leur propre initiative mais sur ordres.
Ces interpellations étaient-elles absolument nécessaires à ce moment là ? N’ont-elles pas contribué à envenimer une situation déjà tendue en raison de la présence invraisemblable de casseurs d’ultra-gauche à proximité des Champs ?
Aujourd’hui, une poignée de Gilets jaunes ont sifflé le président Macron sur les Champs-Elysées. Bilan ? 152 interpellations minimum à 13h30.. A 16h45 pourtant, plusieurs Black Blocs agissent dans le secteur des Champs-Elysées. A-t-on interpellé les bonnes personnes depuis ce matin ?
Se dirige-t-on vers un nouveau fiasco sécuritaire de l’exécutif avant même le match des Fennecs ce soir ?
Jeudi dernier, des milliers d’émeutiers agissant sous couvert du drapeau algérien ont saccagé, pillé et agressé tout ce qui bouge dans les grandes métropoles françaises faisant un mort et des dizaines de blessés. Bilan ? 70 petites interpellations..
Accessoirement, 39 policiers se sont suicidés depuis le 1er janvier 2019.. Et pendant ce temps là.. Le socialo-écolo-macroniste François De Rugy se restaure tranquillement avec la bénédiction de l’Elysée et de Matignon.. Au menu : homards et château Yquem..
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Suicide d’un policier de la BAC d’Annecy 9 juillet
Suicide d’un policier de la BAC d’Annecy : comme souvent, les médias s’empressent d’affirmer que le geste du collègue n’est pas lié à des motifs professionnels9 JUILLET 2019
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La réponse à tout ? Une enquête IGPN !
Des militants écologistes aspergés de produit lacrymogène le 28 juin dernier Pont Sully à Paris. La réponse ? Une enquête IGPN !Une charge policière controversée lors de la fête de la musique à Nantes. La réponse ? Une enquête IGPN !
Et déjà 265 enquêtes IGPN diligentées dans le cadre des maintiens de l’ordre Gilets jaunes..
A chaque nouvelle polémique, le gouvernement sort de sa manche son atout magique ; l’enquête IGPN..
Pourtant, toutes les affaires que nous venons de citer ont un point commun entre elles. Nos collègues ont agi sur ordres et non d’initiative. Les enquêtes devraient donc porter exclusivement sur la légitimité des ordres donnés et non sur leur exécution..
Comme l’ont souligné plusieurs analystes politiques, l’approche ultra-répressive ordonnée aux policiers face aux Gilets jaunes a servi les intérêts électoraux de la Macronie aux élections européennes, permettant ainsi à LREM de siphonner une bonne partie de l’électorat LR, séduit par la réponse particulièrement musclée du gouvernement vis-à-vis de ses opposants politiques.
Mais imaginez juste un instant si nos collègues avaient appliqué ces méthodes de police administrative aux missions de police judiciaire dans les cités sensibles.. Des policiers aspergeant de lacrymogène, comme ça juste en passant, le chouf (le guetteur) ou le dealer sur son point de vente pour déranger le trafic de stupéfiants..
Imaginez l’ire que cela déclencherait ! Un collègue qui se livrerait à de telles méthodes serait cloué au pilori, mis en examen et probablement immédiatement incarcéré pour violence volontaire par personne dépositaire de l’autorité publique.
Mais dans le cadre très politique du maintien de l’ordre, la répression de ses opposants politiques ça peut rapporter gros électoralement, quitte à sacrifier quelques flics au passage..
En matière de police administrative, dans le cadre du maintien de l’ordre, ceux qui ordonnent à nos collègues un usage musclé de la force sont les mêmes qui ensuite exigent des enquêtes IGPN à l’encontre de ceux qui ont exécuté leurs ordres.. On nous prend vraiment pour des cons..
Des ordres d’ailleurs à géométrie variable ou peu fiables comme le démontre l’affaire Legay à Nice où les gendarmes ont refusé de charger les manifestants malgré des ordres reçus dans ce sens, estimant que cette action était disproportionnée.
L’utilisation à des fins électorales des services de police et de gendarmerie nuit gravement à la démocratie et creuse un fossé de plus en plus profond entre nous et la population.
Si nous en sommes à 36 ou 37 suicides de policiers en 6 mois selon les sources, ce n’est pas sans raison.. Le contexte professionnel actuel est directement responsable de cette hécatombe record..
reference
https://france-police.org
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