article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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samedi 20 juillet 2019

2, 5 juillet 2019; plus de 70 personnes en situation irrégulière, retenues dans le Centre de Rétention de Lyon Saint-Exupéry, dénoncent leurs conditions de vie à l'intérieur du site et commencent une grève de la faim.

Dans une lettre ouverte datée du 2 juillet, plus de 70 personnes en situation irrégulière, retenues dans le Centre de Rétention de Lyon Saint-Exupéry, dénoncent leurs conditions de vie à l'intérieur du site. Elles affirment avoir commencé une grève de la faim.

« Ceci est un appel au secours ». Dans une lettre ouverte, datée du mardi 2 juillet, et transmise à des visiteurs bénévoles du Centre de Rétention Administrative (CRA) de Lyon-Saint-Exupéry, plusieurs dizaines de migrants dénoncent leurs conditions de vie à l'intérieur du site.



grève de la faim 

La lettre, signée par plus de 70 migrants, est adressée "aux policiers de la PAF", et a été transmise aux pouvoirs publics, à certains medias et organismes associatifs. Les auteurs, qui affirment s'exprimer "au nom de tous les retenus du centre de rétention administratif", veulent alerter sur leur situation. Ils évoquent des "violences physiques", disent subir "des insultes répétitives" ou des "refus de soins" et autres "saisies de matériels médicaux". Ils réclament "un changement de situation" et disent avoir commencé une grève de la faim générale. Ils appellent enfin à une visite de responsables au sein du centre, "afin de constater [leurs] dires".

Des refus ponctuels de "plateau-repas"?

Contactés, les services de la préfecture du Rhône reconnaissent une situation difficile dans le centre, avec des locaux mal adaptés notamment, et assurent faire en sorte "que ce soit le moins difficile possible sur place". Mais la préfecture nuance le mouvement de protestation, contestant formellement toute grève de la faim. Les personnels indiquent ainsi avoir constaté "qu'ils ont refusé de prendre leur plateau-repas" mercredi soir.

Assane Nadaw, Directeur adjoint en charge des centres de rétention auprès de l'association Forum Réfugiés, qui intervient régulièrement sur le site, invite lui aussi à la prudence sur le sujet : "il y a clairement un mouvement de protestation, et il y a eu un mouvement général de refus de plateaux, mais dans des mouvements de masse comme celui-là, il faut être prudent sur le terme de "grève de la faim". Selon les zones du site et les moments, certains ont refusé des repas, d'autres non."

Une montée des tensions

La Police Aux Frontières et les autorités indiquent par ailleurs qu'elles doivent faire face à un public particulièrement difficile, dont "la grande majorité" présenterait "un passé carcéral très lourd. Pour beaucoup, ce sont des personnes violentes, avec souvent des tensions inter-ethniques et une défiance vis à vis des forces de l’ordre, qui ont régulièrement des scènes d’émeutes à gérer," ajoutent les services de l'état.

Pour les associations qui interviennent sur place, la situation dans ce type de centre devient de plus en plus tendue, notamment suite à une durée de rétention allongée. Suite à la loi "Collomb" appliquée depuis le début de l'année 2019, celle-ci est en effet passée de 45 à 90 jours.
MERCI MACROTTE

Assane Nadaw, de Forum Réfugiés, évoque des conditions de rétentions qui se dégradent largement, et un climat général de plus en plus tendu. "Même nos propres intervenants, qui étaient bien accueillis jusque-là, font parfois l'objet d'insultes", constate-t-il.

Informations

A notre connaissance, aucune plainte ni aucun signalement n'ont été relevés en lien avec les faits relatés dans cette lettre ouverte. L'IGPN (Inspection Générale de la Police Nationale) n'a pas été saisie, en l'absence de "faits fondés" ou de démarche judiciaire lancée par des personnes retenues dans le centre. Elles peuvent théoriquement le faire par le biais d'associations ou d'avocats, auxquels elles ont accès au sein du centre de rétention.

Interrogée sur le sujet, l'association Forum Réfugié nuance : "nous n'avons pas été témoins de violences. Des retenus nous en parlent, mais ils ne veulent pas forcément porter plainte, pour diverses raisons, soit par peur, soit parce qu'il est très difficile d'aller au bout de ces procédures."

 110 personnes retenues au CRA de Lyon

Le Centre de Rétention Administrative de Lyon Saint-Exupéry, situé à proximité de l'aéroport du même nom, est destiné à retenir des personnes avant leur expulsion du territoire français en vue d'une reconduite dans leur pays d'origine. Il assure une capacité de rétention de 110 personnes, retenues pour une durée plus ou moins longue avant leur expulsion, en fonction de l'évolution des démarches administratives qui les concernent. ​​​​​​​Ce centre, unique dans la région Auvergne Rhône-Alpes, dont les locaux sont réputés inadaptés à leur fonction, fait l'objet d'un programme de réhabilitation, et sa capacité doit atteindre 140 places d'ici à 2021.

Les personnes retenues dans de tels centres sont en situation irrégulière, notamment après avoir été déboutées d'une demande d'asile, et font l'objet d'une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF), assorti d'une décision préfectorale d'éloignement. Cette mesure peut être appliquée dans différents cas, notamment après une interpellation liée à des infractions. Des personnes jugées instables, parfois sous tutelle, peuvent y être retenues également.

En début d'année, d'autres mouvements de protestation de masse et de grèves de la faim avaient été menées par des personnes placées en rétention, dans différents centres d'ile de France. Ces mouvements n'avaient pas été suivis de changements notables dans la gestion des centres concernés.
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https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/migrants-du-centre-retention-lyon-denoncent-leurs-conditions-vie-1695698.html


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