article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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vendredi 18 octobre 2019

préparation samedi 19 octobre acte 49 et revue presse. bcp de news.

Rappel des 7 principales revendications des Gilets Jaunes 

* Hausse du pouvoir d'achat.
* Mise en place d'un RIC en toutes matières.
* Baisse du prix de l'essence.
* Baisse des prix sur les produits de première nécessité.
* Revenus dignes pour tous les retraités et tous les agriculteurs.
* Arrêt de l'optimisation fiscale des multinationales présentes en France.
* INTERDICTION DES LBD et des grenades avec TNT

LA FRANCE d'oct 2019 en 5 chiffres

• 2400 milliards d’euros de dettes
• 6 millions de chômeurs
• 9000 suicides par an
• 48000 morts dus à la pollution (que de l’air; sans compter Rouen)
• 165000 enfants victimes de viols et de violences sexuelles par an

et on parle de macrotte-conneries sur migrants...
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St-é, Veauchette/montrond, Givors, comme d'hab.

sam 19 oct à 18h au fouquets's MTH, soirée GJ

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LYON samedi 19 acte 49

Un arrêté a été pris par le préfet de la région Auvergne Rhône-Alpes également préfet du Rhône, Pascal Mailhos, interdisant toutes les manifestations ce samedi 19 octobre de 10 heures à 22 heures à Lyon pour "concilier ordre public, sécurité publique et libertés individuelles".

"Depuis plusieurs mois, des manifestations hebdomadaires perturbent l'ordre public dans le centre-ville de Lyon", souligne dans un communiqué la préfecture précisant que "ce dernier fait par ailleurs l'objet de nombreux travaux de voirie qui perturbent la circulation automobile et les déplacements piétons."

Le périmètre concerné est le suivant :  rue du Puits Gaillot, la place des Terreaux, rue d’Algérie, quai Saint-Vincent, quai de la Pêcherie, quai Saint Antoine, quai des Célestins, rue du Colonel Chambonnet, rue de la Barre, quai Jules Courmont et quai Jean Moulin (les quais Saint-Vincent, de la Pêcherie, Saint-Antoine, des Célestins, Jules Courmont et Jean Moulin sont exclus de ce périmètre). A noter par ailleurs que les cortèges, défilés et rassemblements revendicatifs seront également interdits rue Victor-Hugo.
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Clermont la régionale/nationale

Manifestation nationale Clermont-Ferrand (la préfecture du Puy-de-Dôme a pris un arrêté d’interdiction de manifester entre 10 et 20h dans le centre-ville de Clermont-Ferrand).
 jeudi 17 octobre, la préfecture du Puy-de-Dôme a pris un arrêté d'interdiction de manifester dans le centre-ville de Clermont-Ferrand, visant le rassemblement des Gilets jaunes prévu samedi 19 octobre.
Que va-t'il se passer samedi 19 octobre à Clermont-Ferrand samedi ?
Après l'appel à une manifestation nationale des Gilets jaunes, dont l'ampleur potentielle est impossible à évaluer, la préfecture du Puy-de-Dôme a pris un arrêté d'interdiction « de toute manifestation ou rassemblement du mouvement Gilets jaunes », samedi de 10 heures à 20 heures, dans un large périmètre du centre-ville de Clermont-Ferrand.

Au départ c'était le lieu: RDV 13h place de Jaude à Clermont-Ferrand
mais ce sera dur...

L'arrêté est motivé par des menaces de « troubles à l'ordre public ». Il évoque l'absence d'organisateur identifié, ce qui empêche « la mise en oeuvre de conditions de sécurité suffisantes et internes à la manifestation ».
Selon la préfecture, « il résulte des informations communiquées par les services de renseignement que, outre la présence de manifestants, des individus radicaux seront présents à cette occasion ». La présence de « plusieurs centaines de personnes autour de mots d'ordre appelant à des actions violentes » est évoquée.
La préfecture considère que « par leur violence, leur caractère radical et répétitif, les agissements illégaux et violents survenus dans le cadre du mouvement dit des Gilets jaunes, excèdent le cadre de la liberté de manifestation ».
Par ailleurs, la préfète fait valoir que les forces de sécurité « ne sont pas en mesure d'assurer, de façon permanente, la sécurité sur l'ensemble des lieux concernés par la manifestation ainsi projetée. »
L'arrêté n'interdit pas la manifestation, même si elle n'est pas déclarée. Elle en fixe les limites géographiques en l'excluant du centre-ville.
Des restrictions de circulation des bus et du tramway
La T2C a annoncé des perturbations sur la circulation des transports dans Clermont-Ferrand, samedi, de 9h45 à 20 heures :
Le tram circulera uniquement entre les stations Les Vergnes et 1er Mai puis entre les stations Maison de la Culture et la Pardieu Gare. Les stations Les Carmes, Delille Montlosier, Hôtel de Ville, Gaillard, Jaude et Lagarlaye ne seront pas desservies.
La liaison Stade M. Michelin - Maison de la Culture sera assurée par la ligne B.
La liaison 1 er Mai - Maison de la Culture sera assurée par la ligne 4.
Les lignes B, C, 9 et 10 seront également impactées.
Pour plus de détails, consulter le site de la T2C.

et... Fête Foraine de Clermont-Ferrand 2019 

L’édition d’automne 2019 de la Fête Foraine de Clermont-Ferrand Cristal Parc se déroule du samedi 19 octobre au dimanche 24 novembre 2019 à l’Espace Cristal.

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Nancy régionale

Manifestation régionale des gilets jaunes du Grand Est à Nancy en soutien aux Pompiers à 13h face au Centre des Congrès.

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PARIS

Manifestations déclarées

Paris 15e: rv à 9h, devant France TV (Espl. H. de France), départ à 11h
Manifestation déclarée par Inda Inda et Nejeh Ben Farhat
Trajet résumé:
Esplanade Henri de France > Porte Maillot > Courbevoie > La Défense
(voir carte à droite et détails ci-dessous)
Attention: Facebook censure la diffusion de cet événement, les chiffres ci-dessous sont faussés.
Facebook: total 130 participants + intéressés

Manifestations non-déclarées

Place Saint Pierre: rendez-vous à 10h (horaires à confirmer)
Manifestation en cours de déclaration par « Decla ta manif »
Facebook: total 75 participants + intéressés
Pages: lien
Lieu à préciser: rendez-vous à 12h
Manifestation « Acte 49: Gilets jaunes / pompiers, meme combat »
Il est possible que ce rv ne soit pas fiable.
Ce profil Facebook avait aussi annoncé une manifestation le samedi précédent, mais n'a, au final, pas annoncé de lieu.
Facebook: total 200 participants + intéressés
Paris 7e: rendez-vous à 10h, 55 avenue Bosquet

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/73708

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ANGERS

Sur leur page Facebook, les Gilets jaunes angevins appellent à une grande marche « festive et résolue » à Angers le samedi 19 octobre, dans le cadre de l’acte « 49 ».
https://www.facebook.com/groups/190402891829921/
Toujours sur le pont. Les Gilets jaunes d’Angers appellent, ce samedi 19 octobre, à une grande marche, « festive et résolue », dans les rues d’Angers, dans le cadre de l’acte « 49 ».
L’occasion de faire entendre leur opposition à la politique du gouvernement, de soutenir leurs « camarades pompiers et leur lutte légitime », et de poursuivre la mobilisation, entamée il y a presque un an, maintenant. L’annonce a été faite sur la page Facebook du groupe des Gilets jaunes d’Angers.
Invités à porter du rouge sang
Le départ aura lieu devant le kiosque du jardin du Mail, à 14 h 30. Les manifestants sont également invités à porter du rouge, comme leur colère, en plus de leur gilet. « La marche fera halte auprès de six bassins pour y exprimer notre colère », précise le communiqué.
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LA CARTE


https://www.google.com/maps/d/u/0/viewer?mid=1KpiLiS657xM-oR5eBHFSvP9lQM2Eyruh&ll=47.15420046574306%2C1.81443719492745&z=6

manque clermont à cause du logo "nationale"

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NEWS

le fameux GJ blessé à la tête par LBD à Bordeaux, Olivier Beziade (47 ans, père de trois enfants et sapeur-pompier volontaire), le 12 janvier 2019; 90 jours d'ITT en coma, il est toujours en hémiplégie!

LE MONDE APPORTE DES PREUVES le 17 oct
Notre enquête vidéo : comment un « gilet jaune » a été blessé à la tête par un tir de LBD à Bordeaux
VIDÉO Grâce à l’analyse de centaines d’images, la modélisation 3D des lieux et une quinzaine d’interviews, « Le Monde » raconte le drame vécu par Olivier Beziade, le 12 janvier.

Le 12 janvier, à Bordeaux, après une charge de la police, le manifestant « gilet jaune » Olivier Beziade est gravement blessé à la tête. Plongé dans le coma artificiel par les pompiers, puis immobilisé par 90 jours d’ITT, il souffre toujours d’hémiplégie.

Grâce à l’analyse de centaines d’images, la modélisation 3D des lieux et une quinzaine d’interviews, l’enquête vidéo du Monde révèle comment ce manifestant a été la cible d’un tir de LBD 40 dans la tête alors qu’il ne présentait pas de menace, mais aussi d’un jet de grenade de désencerclement non autorisé. Des images qui illustrent comment les forces de l’ordre ont fait usage d’armes dangereuses sans respecter les principes de nécessité et de proportionnalité, ni les règles en matière d’assistance et de premiers secours.


VOIR L EXCELLENTE VIDEO DU MONDE DE 15MIN de L'ENQUETE MINUTIEUSE (avec modélisation 3D  et une quinzaine d’interviews):
LA PREUVE QUE LES BACeux sont des meurtiers.
Les deux policiers mis en cause ont été identifiés. Ils n’ont pas été mis en examen à ce jour. 
Ce n'est pas une bavure, on voit leur haine contre les GJ. 
PAS DE JUSTICE PAS DE PAIX
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Délibéré deb oct, 1000€ amende pour rebellion

Le tribunal correctionnel d'Avignon a rendu un délibéré dans un dossier évoqué au cours de l'audience du 23 septembre dernier. Déclaré coupable de rébellion, Hubert, un GJ de 51 ans domicilié à Gadagne, a été condamné à la peine de 1000€ d'amende.

Le 25 février dernier, Hubert qui participait à une manifestation des gilets jaunes au rond-point de l'autoroute A7, à Vedène, a refusé de se soumettre à un contrôle d'identité et, après avoir bousculé un gendarme, il s'est débattu. Un gendarme adjoint sera blessé au genou. "Je n'ai rien entendu, je n'ai rien vu, j'étais de dos", avait assuré Hubert qui aurait été pris dans un mouvement de foule : à la vue des gendarmes les manifestants se sont repliés vers une serre en contrebas d'un talus qui leur servait alors d'abri. Un terrain privé n'avait pas manqué de souligner Me Sophia Albert-Salmeron. Dans sa défense d'Hubert, elle contestait la légalité de l'intervention des gendarmes ce soir-là.

Sur le plan civil, le tribunal, comme l'avait sollicité le bâtonnier Franck Gardien, ordonne l'expertise médicale du gendarme adjoint et lui alloue une somme de 1000€ à titre de provision à valoir sur son préjudice.
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On coupe la tête des GJ notoires encore et encore

Saint-Brieuc. Gilets jaunes : Tristan Lozach à nouveau condamné pour outrage

Figure du mouvement des Gilets jaunes à Saint-Brieuc, Tristan Lozach a écopé d’une nouvelle condamnation pour outrage à l’encontre de trois policiers.
Jugé le 12 septembre dernier pour entrave à la liberté de travail, Tristan Lozach comparaissait aussi, ce jour-là, pour avoir outragé trois fonctionnaires de police le 30 mai 2019 dans le centre-ville de Saint-Brieuc. Un outrage en récidive puisqu’il avait déjà commis ce délit envers la directrice de la sécurité publique le 26 novembre 2018. Le tribunal a rendu sa décision ce jeudi 17 oct. Le Gilet jaune écope de 450 € d’amende (90 jours-amendes à 5 €). Il devra aussi indemniser les trois policiers concernés : 200 € de préjudice moral et 200 € de frais de justice pour chaque victime (soit 1 200 € en tout pour les parties civiles).
EN tout il en a pour 2000€.
Tristan tiens bon!
Il paiera Macron!

et en même temps, à Saint-brieuc 17 policiers reçoivent une médaille pour leur engagement durant les gilets jaunes le 17 oct.

Le ministère de l’Intérieur a délivré 17 médailles de la sécurité intérieure à des policiers briochins après leur intervention dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes entre novembre et février dernier!

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ON COUPE LA TETE DES JOURNALISTES GJ "forme d'acharnement" ; Ce vendredi 18 oct, le journaliste Gaspard Glanz jugé pour un doigt d'honneur à des policiers

Six mois après son arrestation controversée, le journaliste Gaspard Glanz est jugé vendredi à Paris pour "outrage" après avoir fait un doigt d'honneur à des policiers, lors d'une manifestation des gilets jaunes dans la capitale. Le reporter de 32 ans, à la tête du média Taranis news, comparaît pour "outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique". Il avait été placé en garde à vue le 20 avril, après avoir été interpellé place de la République, en pleine mobilisation des gilets jaunes pour leur acte 23.
Sur une vidéo diffusée sur YouTube, on le voyait apostropher les forces de l'ordre et affirmer avoir été visé par une grenade de désencerclement. Le journaliste leur faisait ensuite un doigt d'honneur après avoir été poussé par un policier. Ses avocats, Raphaël Kempf et Aïnoha Pascual, plaideront la relaxe. "Si le doigt d'honneur est établi de façon matérielle (...), il y a un contexte où Gaspard Glanz venait de se prendre un projectile dans la jambe venant des policiers et il souhaitait s'en plaindre, s'estimant victime de violences policières", explique Me Kempf à l'AFP. "Face à ce dialogue impossible avec les forces de l'ordre, il a eu ce geste d'humeur", assure-t-il. L'avocat s'émeut en outre de "la manière dont la procédure a été menée", dénonçant une "forme d'acharnement" contre son client.
Le reporter, qui s'est spécialisé dans les mouvements sociaux, avait été dans un premier temps placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction de paraître à Paris le 1er mai et les samedis, mais cette mesure avait été levée une semaine plus tard. L'interpellation de Gaspard Glanz avait suscité de vives réactions et projeté le reporter sur le devant de la scène médiatique. Des syndicats et des sociétés de journalistes s'étaient indignés d'une "atteinte à la liberté d'informer" et avaient dénoncé une "répression générale" sur les journalistes couvrant le mouvement des gilets jaunes. Cette arrestation avait fait réagir jusqu'au Premier ministre Edouard Philippe, qui s'était dit "attaché" à la liberté de la presse, tout en martelant que "la loi est la même pour tous" et que "rien n'autorise un journaliste ou quelqu'un qui se revendique de la liberté de la presse, à provoquer ou insulter les forces de l'ordre". 
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Castelnaudary : La cabane des gilets jaunes détruite par un incendie

mercredi 16 octobre 2019 aux alentours de 5h30, la cabane des gilets jaunes de Castelnaudary (alias Le Paletto) a été détruite dans un incendie.
« C’est incroyable de penser que des gens aillent jusqu’à incendier un lieu de vie citoyenne et de partage totalement paisible comme le Paletto », peste Manon Le Bretton, gilet jaune à Castelnaudary, dans le Lauragais. Pourtant, mercredi 16 octobre 2019, les pompiers de Castelnaudary ont été appelés très tôt dans la matinée.

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18 oct , publication  Surveiller, punir et... meurtrir ; "l'usage de la violence d’État qui articule la violence policière dans le maintien de l'ordre et répression judiciaire"

18 oct , Ce texte résulte d’un entretien accordé au journaliste J. Skalski et publié sous forme d’une table-ronde «Répression du mouvement social, une dictature en marche ?» (Humanité, 17 Mai 2019). La version intégrale revient sur l'usage de la violence d’État qui articule la violence policière dans le maintien de l'ordre et répression judiciaire.
J.S Le mouvement social et celui des Gilets jaunes en particulier semble susciter, de la part du gouvernement, une surréaction répressive. En quoi consiste-t-elle et en quoi est-elle singulière ?

B.H. Pour comprendre la répression qui s’abat sur les GJ, et plus largement le mouvement social, il faut commencer par en préciser la nature. Comme tout mouvement social, celui des Gilets Jaunes suscite des réactions stigmatisantes visant à délégitimer le mouvement lui-même et très vite à le criminaliser. Dès décembre 2018, les gilets jaunes ont été successivement qualifiés de mouvement « populiste », de « foules haineuses », de « factieux », des « séditieux », de « gueux », puis d’« anti-sémites », etc., y compris par les forces de gauche qui n’ont pas su, en raison du caractère horizontal et autogéré de ce mouvement, déceler son potentiel d’ouverture et de renouveau politique. Une militante féministe Gilet Jaune faisait récemment la comparaison entre les attributs de « folles » ou de « salopes » que le pouvoir assignait aux féministes des années 70 et le terme de « gueux », « d’ultra violent », « d’ultra jaune », imputé au GJ. Si personne n’est dupe de ce langage gouvernemental inscrit dans la grande tradition consistant à assimiler « les classes laborieuses à des classes dangereuses », il a, en outre, consisté à faire endosser aux gilets jaunes, c’est-à-dire aux victimes, toute la responsabilité de leurs actes. C’est le propre du néolibéralisme, et sa violence même, que de faire porter aux victimes et à l’individu tout le poids de l’échec en soulignant en soulignant au passage ses présumées tares psychologiques. 

Pour autant, les gilets jaunes ne sont, ni un mouvement, ni même une crise, mais, bel et bien, un soulèvement populaire surgit d’une question : comment survivre à la crise sociale et écologique, aux fins du mois et à la fin du monde ? Il pose la question de la survie de l’homme et de l’humanité dans un contexte où le capitalisme est prêt à tout pour extraire jusqu’à la dernière goutte d’énergie fossile pour assurer sa survie et que ses suppôts voient en l’intelligence artificielle, la possibilité d’une disparition définitive des principes même d’une pensée humaniste. Dès le départ, ce soulèvement s’est inscrit dans un agenda révolutionnaire en revendiquant des héritages historiques, aussi variés que celui des « sans-culottes » de 1789, et « des Mariannes », de « la Commune ». Et la réponse du pouvoir a été la fermeté, pour ne pas dire, dans certaines périodes, « un discours » d’incitation à la guerre civile comme lorsqu’un philosophe proche du pouvoir incite les policiers à tirer sur les manifestants. Mais à l’image du « banditisme social », cette forme de résistance populaire, décrite par l’historien d’Éric Hobsbawm, la force des gilets jaunes a été de s’approprier systématiquement les stigmates et de les assumer et les retourner contre leurs auteurs en leur donnant un contenu politique. « Le collectif des mutilés pour l’exemple », référence aux « fusillés pour l’exemple » de la Grande Guerre, porte une signification exemplaire. Les Gilets jaunes sont des citoyens qui refusent d’obéir à un système économique et politique qui les condamne et que le pouvoir voudrait « forcer à l’obéissance » par l’intimidation. La loi n’est plus la loi lorsqu’elle est faite par et pour les 5% de ceux qui s’approprient les richesses produites par 95% de la population.

J.S En quoi consiste-t-elle et en quoi est-elle singulière ?

B.H Dans la tribune « Nous accusons ! », publié par un large collectif d’universitaires, nous soulignons que la stratégie de répression violente contre le mouvement social a trouvé son apogée avec le déploiement de l’éventail de l’arsenal répressif de l’État et le mensonge d’État de la Salpêtrière lors du 1er mai 2019. Elle nous ramène aux pages sombres de l’histoire du mouvement ouvrier comme, par exemple, à la fusillade du 1er mai 1891 de Fourmies au cours de laquelle 35 manifestants revendiquant le droit à la journée de huit heures furent fauchés par les fusils Lebel. En regard, le 1er Mai 2019 représente l’ultime étape d’une violence d’État, expérimentée, d’abord dans les quartiers populaires des banlieues (émeutes de 2005), puis dans les mouvements sociaux (notamment l’usage des LBD durant la loi travail), et enfin étendue à la masse des citoyens et des syndicalistes.

En 6 mois de mouvement, la répression s’est accentuée de manière totalement inédite : la violence d’État est devenue une violence de masse obéissant à une doctrine du maintien de l’ordre : « meurtrir et punir ». Cette doctrine s’appuie sur un dispositif couplant la violence policière et une justice expéditive et arbitraire. D’abord, il y a les chiffres : 2 200 blessés, 10 « dommages irrémédiables à l’œil », 8 700 gardes à vue, 1 796 condamnations, 433 signalements déposés à l'IGPN, 227 enquêtes de l'IGPN, 4 enquêtes administratives, 41 enquêtes de l'IGGN, 25 enquêtes transmises au Parquet, 13 460 tirs de LBD, 1 428 tirs de grenades lacrymogènes instantanées, 4 942 tirs de grenades de désencerclement et 1 630 blessés parmi les forces de l'ordre (Chiffre officiel du ministère de l’intérieur). Face à ces chiffres, les « policiers » semblent opposer (voir le Monde, 14 Mai 2019), une inadaptation technique du dispositif de matin de l'ordre. Mais la technique ne suffit pas à évincer le caractère politique de la répression. Il n’est que de se souvenir du discours de Thiers à l’Assemblée (17 janvier 1951) :

« Nous avions pu craindre au milieu de l’agitation extraordinaire des esprits, que la politique, s’introduisant dans l’armée, n’y affaiblit l’esprit militaire…Eh bien ! L’énergique et habile générale qui était à sa tête en ravivant en elle l’esprit militaire avait étouffé l’esprit politique. Voilà ce que l’histoire dira un jour et ce qui sera sa gloire ».

En regard, on comprend que les violences policières sont le reflet d’une violence d’état qui ne dit pas son nom.

Cette violence d’État est aujourd’hui perceptible à travers sa dimension visible et médiatisée. Or c’est tout le pays qui est frappé d’une répression, et rendue invisible par le silence de la plupart des grands médias. En premier lieu, nous sommes entrées dans une ère, jamais atteinte, de surveillance généralisée de la société. Téléphones écoutés, surveillance et contrôle des réseaux sociaux, manipulations par des « fermes à trolls », gilets jaunes suivis et pistés par les forces de police, comme je l’ai observé, à de multiples reprises en suivant J. Rodrigues dans l’Oise, etc. En second lieu, tous les espaces du débat public sont mis à sac. D’un côté, certains élus locaux font du zèle en faisant obstacle localement aux droits de réunion des citoyens. A Pierrefitte, le Maire refuse de fournir des salles de réunions au GJ. A Senlis, par exemple, les réunions de Gilets Jaunes sont systématiquement surveillées par des voitures de gendarmerie et de police posté devant les lieux de réunion. A Beauvais, ce sont les chiens qui ont été lâché sur une trentaine de manifestant présent devant la préfecture. Sans parler des ronds-points incendiés en pleine nuit (Montaterre, Saint Witz, Bruyère, etc…).   Le dispositif répressif mis en œuvre ne relève plus du maintien de l’ordre ; il fonctionne comme une culture de terreur visant à criminaliser le mouvement social et à instituer une peur généralisée .

J.S Dans quelle mesure passe-t-elle, selon vous, les bornes de l'Etat de droit et de la légitimité républicaine ?

B.H Dans son livre cœur de boxeur, A. Peillon revient sur le contexte dans lequel le boxeur Ch. Dettinger a agi,  comme il l’a fait sur le pont L. S Senghor. Sans revenir sur l’enquête en cours, A. Peillon oppose, de manière assez fascinante, la « violence maitrisée » du boxeur à « l’acharnement violent du policier », agissant comme une hyène qui refuse de se détacher de sa proie. Cette relecture de l’histoire en dit long sur la légitimité républicaine et le recours à la violence légitime. Notre collègue J. M. Salmon, co-auteur du rapport sur l’interdiction des LBD, fait observer que les règlements de standardisation internationaux stipulent : « la violence doit être proportionnée à l’évènement ». Or dans le cadre de la répression du mouvement, on assiste à l’apparition d’un type d’armement qui ne relève plus du maintien de l’ordre, mais de l’armement de guerre. On peut par exemple s’interroger sur le fait que le LBD 40 soit considéré comme une arme de guerre en Suisse et devienne une arme intermédiaire dès lors qu’il franchit la frontière. L’usage massif et non motivée de GLI F4 (grenade lacrymogène instantanée) et de grenade de désencerclement GMD, comme lors des évènements de la Salpêtrière, tendent à montrer que l’usage de la violence dans la doctrine du maintien de l’ordre s’appuie sur cette violence non maitrisée.

Elle conduit à la multiplication des gardes à vue, des arrestations arbitraires et des comparutions immédiates. Les chambres des tribunaux ressemblent à un théâtre de l’absurde, comme le rapporte, par exemple, D. Dufresne décrivant une audience de M., une manifestante interpellée : 

La rapporteuse fouille son dossier : « Et dans votre sac, il n’y avait pas de kit manifestant… ». La salle rit. « Kit manifestant… ». Pas la procureure, qui réclame deux semaines de travail d’intérêt général. Le tribunal relaxe et annule la procédure. M. a passé trois nuits en détention pour rien ».

Nombre de manifestant arrêtés n’ont pas de passé militant et ne connaissent pas les procédures. Face à la justice, ce sont souvent les plus démunis qui prennent les sanctions les plus lourdes. Ainsi, Y., Gilet Jaune de Senlis, arrêté dans une manifestation, est éloquent. Lors de son jugement, le tribunal lui inflige un retrait de 6 points sur son permis de conduire alors qu’il était à pied le jour de son arrestation. Après plusieurs mois passés dans la rue, Yaya venait de retrouver, un logement et un emploi de chauffeur livreur, grâce au Gilets Jaunes de Senlis. La répression qui s’abat sur le mouvement des Gilet Jaune s’appuie aussi sur une justice expéditive qui, par l’autre biais de l’acharnement judiciaire, essaie d’éteindre le mouvement social.

J.S. Comment, dans un cadre démocratique, faire face à la situation ?

B.H. Dans le contexte actuel, les marges de manœuvres sont étroites, tant les voix qui s’élèvent pour dénoncer la violence d’état sont réduites au silence. Il est cependant plus qu’urgent que les députés reprennent l’initiative de contrôler l’action gouvernementale. Toute les sphères de la société (corps intermédiaires, gens de la culture, universitaires, etc.) prennent des positions publiques contre le ministre Castaner. L’assemblée nationale, complètement caporalisée, reste en retrait.

De même, les condamnations de la France à la fois, par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH)et par Michèle Bachelet, Haut-commissaire des droits de l’homme à l’ONU, pour « usage excessif de la force » contre les gilets jaunes, doivent être suivies d’enquêtes qui aboutissent dans le cadre d’institution judiciaire indépendante. L’inertie de l’IGPN ne suffit plus (Sur 240 plaintes déposée à l’IGPN, 1 enquête semble avoir démarré) ; il faut à présent exiger la mise en place d’une commission d’enquête indépendante qui pourrait relever soit des institutions internationales (CEDH ou ONU), voire du Tribunal international des Peuples. 

Enfin, ne faut-il pas s’interroger sur comment la situation de survie à la crise sociale et écologique, révélée par les gilets jaunes invite à repenser la démocratie ? La situation présente est comparable à celle du retour du parti de l’ordre au moment de la commune de Paris et au débat entre République et République sociale. Beaucoup de Gilets jaunes pensent que notre démocratie est devenue une fiction, un récit sans contenu. Personnellement, j’y vois plutôt la fin de ce que T. Mitchell appelle la « démocratie du carbone », c’est-à-dire un modèle démocratique né du capitalisme industriel, alimenté par les énergies fossiles, dans lequel la circulation des flux d’énergie (l’économie du pétrole, en particulier) organisent les relations politiques. Cela étant posé, il n’y aura pas de renouveau démocratique dans ce capitalisme industriel en état de survie. L’issue politique à cette situation ne pourra faire l’économie d’un grand projet de transformation politique : une démocratie sociale et écologique qu’il nous faut inventer.    
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Deux Gilets Jaunes tourangeaux jugés à Paris ce 18oct

Ils s’appellent Ambre et Franck et vivent à Montlouis : un couple qui a participé à de nombreuses manifestations des Gilets Jaunes à Tours et à Paris. Ce vendredi, ils sont convoqués devant la justice dans la capitale parce qu’ils sont soupçonnés d’avoir participé au saccage du restaurant Le Fouquet’s le 16 mars dernier sur les Champs Elysées, des couverts et un tabouret de l’établissement ayant été retrouvés à leur domicile (ils avaient posté des photos sur Facebook montrant qu’ils avaient ramené ces objets de la manifestation). Les deux accusés démentent toute violence. Ce n’est pas la première fois qu’ils se retrouvent au tribunal pour cette affaire, mais auparavant aucune décision n’avait été rendue en raison de vices de procédure.
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11oct; Gilet Jaune notoire: peine alourdie en appel pour Céline Roy

Céline Roy, ancienne porte-parole des "gilets jaunes" à Vesoul, a été condamnée à six mois de prison avec sursis par la cour d'appel de Besançon pour avoir bloqué un train en décembre.

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Quelques manifestants GJ en soutien aux pompiers en grève à Boulogne comme exemple; mais pleins de GJ spontanément sont allés devant des casernes

Ce mercredi à 14 h, une vingtaine de Gilets jaunes se sont retrouvés en face de la caserne des pompiers à Boulogne. Ils sont venus manifester leur solidarité avec les sapeurs-pompiers suite à la grève nationale qui a eu lieu ce mardi.

«  On est là en tant que citoyens !  » répondent les manifestants réunis ce mercredi à 14 h en face de la caserne des pompiers à Boulogne. Des Gilets jaunes accompagnés par des Boulonnais et quelques membres de la France insoumise ont manifesté en soutien aux sapeurs-pompiers. Tous ensemble, sous la pluie, des fumigènes dans la main, ils souhaitent passer le même message : "C’est l’humain d’abord !..."

exemple à PARIS:

GAG: Le canon à eau de la police utilisé sur les pompiers par en révision… chez les pompiers

Chez les pompiers de Paris, qui je le rappelle sont des militaires et donc ne pouvaient pas manifester...


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Un pompier professionnel du SDIS 21 (Côte-d'or) a effectivement été blessé à l’œil, mardi 15 octobre

D'après les informations que CheckNews a pu obtenir, un pompier professionnel du SDIS 21 (Côte-d'or) a effectivement été blessé à l’œil, mardi 15 octobre, pendant la manifestation dans la capitale. Il a été opéré à Paris.
 un certain Jean G. la 50aine «risque de perdre son oeil».
https://www.liberation.fr/checknews/2019/10/17/un-pompier-risque-t-il-de-perdre-un-oeil-apres-avoir-ete-blesse-pendant-la-manifestation-du-15-octob_1758113
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Un syndicat de CRS présente (puis efface) ses excuses aux pompiers en dénonçant les ordres reçus

La section CRS du syndicat UNSA-Police a présenté ses excuses sur Twitter dans la soirée du 15 octobre pour la gestion du maintien de l’ordre face aux pompiers qui manifestaient : «Les CRS honteux d’avoir gazé les pompiers alors que la manifestation était bon enfant. Unis dans le même combat pour défendre leurs conditions de travail. Aucune considération de nos décideurs. Mille excuses.» [Depuis la publication de l’article, le compte Twitter du pôle CRS d’Unsa-Police a choisi de retirer ses tweets, dont des captures d’écran figurent ci-après] :

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Niort : La police municipale équipée de LBD

Le maire de Niort Jérôme Baloge a fait le choix d’investir plus de 12.000 € pour équiper les policiers municipaux de lanceurs de balles de défense ( LBD ).
Consacrer 12.526 € à l’achat de lanceurs de balles de défense destinés à équiper les policiers municipaux : la décision prise par le maire de Niort Jérôme Baloge a provoqué quelques remous au sein du conseil municipal, lundi soir. Et le débat se poursuit sur la place publique.
Pour l’Union départementale de la CGT, qui réagit par le biais d’un communiqué de presse, « le maire de Niort s’aventure sur le terrain glissant de la sécurité, souvent exploitée de manière nauséabonde par la droite extrême« .
« Rien ne justifie cette décision et personne ne sera dupe. Il s’agit de cultiver un filon électoral à la mode dans le cadre de la campagne municipale en cours« , considère le syndicat, pour qui « cette nouvelle doctrine ne fera que générer de la violence. Elle s’inscrit dans une démarche sécuritaire, visant à éradiquer le mouvement social grandissant, et amalgame la liberté de contester avec les troubles à l’ordre public. »
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DE Lasséran, Olivier Alquier, Gilet jaune notoire, va marcher pour la Paix jusqu'à Paris

Lionel Alquier reçoit le drapeau des mains du maire et le soutien des Amis de la Terre.

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les marcheurs-de-macrotte$

DÉJÀ UNE DIZAINE DE DÉPARTS
Pas de quoi perdre une majorité mais le groupe La république en marche a déjà perdu une dizaine de députés en un peu plus de deux ans. Deux ont été exclus (Agnès Thill et Sébastien Nadot).
Huit autres sont partis ou ont été poussés vers la sortie, pour des raisons différentes.
Le plus connu est Matthieu Orphelin, proche de Nicolas Hulot.
Les autres sont François-Michel Lambert et Paul Molac (deux anciens EE-LV), Frédérique Dumas, M'jid El Guerrab, Sandrine Josso, Aïna Kuric et Joachim Son-Forget.

Création de micro-groupes
Dans le groupe, plusieurs micro-groupes se sont organisés : ceux qui sont plus sociaux, les plus libéraux, ceux qui ont une sensibilité plus "territoires" ou encore ceux qui sont les plus fermes sur l'écologie.
On peut rajouter aussi depuis quelques semaines le groupe de ceux qui veulent se présenter aux élections municipales, en tête de liste ou pas. Pour certains d'entre eux, c'est une porte de sortie de l'Assemble nationale où ils ne se retrouvent pas.
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Programme de la 4ème Assemblée des assemblées des gilets jaunes à Montpellier du 1er nov

Des centaines de représentants des gilets jaunes de toute la France seront à Montpellier les 1,2 et 3 novembre. Ils viendront participer à la quatrième « Assemblée des assemblées » (ADA) du mouvement.

« C’est un espace de dialogue pour discuter sur des thématiques précises et avoir une remontée de la volonté des groupes locaux », expliquent les organisateurs. La dernière ADA organisée à Monceau-les-Mines, en Saône-et-Loire, avait rassemblé près de 700 participants en juin dernier.

Ils débattront par groupes de travail sur six grandes thématiques :
– Le rôle et la structuration de l’Assemblée des assemblées
– Comment recréer le lien avec la population
– Comment travailler avec les autres mouvements et secteurs en lutte
– Comment s’organiser face à la répression ?
– Qui sont nos adversaires et nos alliés (santé, économie, etc.)
– Comment agir dans le contexte des municipales ?



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haiti, GJ

 après deux mois de manifs  avec des centaines de milliers de manifestants pour une meilleure répartition des richesses, la mobilisation ne faiblit pas malgré 17 morts et des centaines de blessés!!!

mercredi 16 octobre 2019

mer 16 oct 2019; French Yellow Vest Protesters & Inequality; gilets jaunes alléguant une inégalité croissante et qualifiant Emmanuel Macron de président des riches, avaient raison, selon les données publiées mercredi.

French Yellow Vest Protesters Were Right About Rising Inequality

Les gilets jaunes français avaient raison contre l'inégalité croissante

By William Horobin
16 octobre 2019 à 18:00 UTC+2

Statistics office says inequality and poverty rose in 2018
Cuts to housing benefit pushed more people below poverty line
Le bureau de statistique affirme que l'inégalité et la pauvreté ont augmenté en 2018
La réduction des allocations a poussé plus de personnes en dessous du seuil de pauvreté

The French Yellow Vest protesters who took to the streets in 2018 alleging rising inequality and slamming Emmanuel Macron as a president of the rich had a point, according to data published Wednesday.

An estimate from national statistics office Insee shows inequality, as measured by the so-called Gini coefficient, last year registered its sharpest increase since 2010. The poverty rate -- the percentage of the population with a living standard below 60% of the median -- rose to 14.7% from 14.1% in 2017.

Les manifestants français qui portaient le gilet jaune et qui sont descendus dans les rues en 2018, alléguant une inégalité croissante et qualifiant Emmanuel Macron de président des riches, avaient raison, selon les données publiées mercredi.
Une estimation de l'institut national de la statistique Insee montre que l'inégalité, mesurée par le coefficient dit de Gini, a enregistré la plus forte augmentation depuis 2010. Le taux de pauvreté - pourcentage de la population dont le niveau de vie est inférieur à 60% de la médiane - - est passé de 14,1% en 2017 à 14,7%.

Unfair France

Measures of inequality and poverty jumped in 2018

The study is a blow to Macron, who began his presidency in 2017 promising that cuts to taxes on capital and wealth would bolster France’s economy by making it a more attractive place to do business.

Insee said the increase in inequality in 2018 was linked to a sharp rise in investment incomes, which benefited from Macron’s introduction of a flat tax the same year. Cuts to housing benefits were the main reason for the rise in the poverty level, although Insee’s calculation doesn’t take into account a fall in regulated rents.

The Yellow Vest movement forced the president into a u-turn on fiscal policy that included raising pensions and cutting taxes for low earners. Those measures aim to boost the incomes of poorer households, but are only kicking in this year.
Cette étude est un coup dur pour Macron, qui a commencé sa présidence en 2017 en promettant que des réductions des impôts sur le capital et la fortune renforceraient l’économie française en la rendant plus attrayante pour les affaires.
L’Insee a déclaré que l’accroissement des inégalités en 2018 était lié à une forte hausse des revenus d’investissement, qui avait bénéficié de l’introduction par Macron d’un impôt uniforme la même année. La réduction des allocations de logement a été la principale raison de l’augmentation du seuil de pauvreté, bien que le calcul de l’Insee ne tienne pas compte de la baisse des loyers réglementés.
Le mouvement Yellow Vest a contraint le président à renverser sa politique fiscale, notamment en augmentant les retraites et en réduisant les impôts des bas salaires. Ces mesures visent à accroître les revenus des ménages les plus pauvres, mais elles ne sont que pour le coup cette année.

https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-10-16/french-yellow-vest-protesters-were-right-about-rising-inequality
Traduction par mes soins ;-)

lundi 14 octobre 13h30 à 18h, le procès des 6 gilets jaunes de la Loire lié à l'opération mac-do lors de la régionale du 30mars; cinq heures d'audience; et news de la semaine du lun14oct

2 videos du tribunal
merci aux GJ pour le partage de ces videos

un tour du tribunal
du  début 

arrivée de Houci, gilet jaune notoire de la Loire
déclaré "meneur"
Quand tu est gilet jaune notoire
tu en prends plein la poire
On voit la pénitentiaire lui enlever les menottes.
Il sourit à ses jaunes pôtes.
 Des menottes à Macrotte!
Et les tueurs de Zineb de la talau, en liberté!
Nous on est là avec fierté.

Voilà des"dégradations"
qui valent 3mois à 20mois ferme en punition.
T'es gilet jaune et marre d'être nassé
et de voir tes enfants gazés,
tu exaspères en vitres cassées.
Alors tu seras en prison vitrifié.

merci aux GJ pour les partages des enregistrements sonores 


en 1Minute, la juge présente Houci le soi-disant "meneur" alors que tout le monde sait qu'il n'y a pas de leader ni de meneur dans notre mouvement wikipedien. C'est juste un gilet jaune notoire, un peu plus que les autres...
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en 30s, présentation des "faits" pour  Ken
en 20s présentation de des "faits" pour Greg
idem pour les autres
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en 15 min, présentation par la juge de l'enquête et de l'identification

en 7min présentation par Houci des "faits" et à la fin applaudissement de l'audience et colère du juge!

Revue de presse pour cette action 

le progrès

LOIRE
Saccage du McDo à Saint-Priest-en-Jarez: jusqu'à 20 mois de prison ferme requis

Le 30 mars dernier, à la suite d'une manifestation régionale de Gilets jaunes à Saint-Étienne, une dizaine de personnes avaient saccagé l’intérieur du fast-food, faisant fuir les clients. Sept d’entre eux sont cités à comparaître ce lundi, devant le tribunal de Saint-Étienne.
A Saint-Étienne, sept prévenus comparaissent ce lundi après-midi pour le casse du MaDo de Saint-Priest-en-Jarez, le 30 mars dernier. La salle d'audience affiche presque complet. Pour la plupart, ce sont des Gilet jaunes qui sont venus apporter leur soutien à leurs camarades.
Lors de l'audience correctionnelle, les bandes vidéo extraites des caméras vidéos sont diffusées pour mieux déterminer les responsabilités de chacun dans les faits. La diffusion se fait dans un silence religieux.
La présidente explique que les casseurs ont décidé « d'une action qui marque les médias et ont visé l'enseigne McDonald's. » Tous sont unanimes pour reconnaître qu'ils ne voulaient pas casser. « On voulait juste mettre une poubelle au milieu de la salle et faire sortir les clients pour éviter que McDo fasse du fric. »
Les prévenus ont désigné une seule et même personne comme étant le meneur. « Le leader est celui qui a la marteau. Il a été nous voir les uns après les autres pour qu'on fasse une action forte. »
Ce dernier, présent à l'audience, est le seul à être incarcéré depuis les faits. Dans le box en vitre, il assume avoir utilisé le marteau pour briser les bornes de commande. Il fait profil bas et regrette son geste. Les autres mis en cause ont la même ligne de défense : ils présentent leurs excuses. « Si je pouvais faire marché arrière... »
Tous n'ont pas compris pourquoi ils ont commis ses actes. « On ne voulait pas tout ça, on ne voulait pas faire peur aux enfants qui jouaient sur l'aire de jeux du McDo. »
Après les plaidoiries des avocats de la défense, l'affaire a été mise en délibéré au 5 novembre.
Il était près de 21 h 10 ce samedi 30 mars lorsqu’une dizaine d’individus cagoulés s’introduisent, armés de marteaux, dans le restaurant McDonald’s de Saint-Priest-en-Jarez. En seulement quelques minutes, les hommes s’en prennent aux bornes tactiles, aux écrans, vitrines et autres poubelles.
Un symbole du capitalisme pris pour cible
Des dégâts estimés à l’époque à au moins 100 000 euros par le gérant. Le saccage avait provoqué également la désertion des clients, qui ont cru être témoins d’un braquage. L’expédition aurait pu être menée par des manifestants se revendiquant d’extrême gauche. Le fast-food n’ayant pas été choisi au hasard, mais ciblé car considéré comme un symbole du capitalisme.
Après deux mois d’enquête, les policiers de la sûreté départementale et de la police judiciaire avaient interpellé à leur domicile, le 5 juin, sept suspects résidant dans la Loire.
À l’issue de leur garde à vue, deux avaient été mis hors de cause. Les six autres, ayant reconnu les faits, avaient été placés en garde à vue. Quelques jours plus tard, un homme âgé d’une quarantaine d’années, considéré comme l’un des principaux acteurs du saccage, s’était rendu de lui-même auprès de la brigade de gendarmerie d’Andrézieux-Bouthéon avant d’être remis aux policiers de la sûreté départementale.
Référence
https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/10/14/les-casseurs-du-mcdo-de-saint-priest-en-jarez-a-la-barre

Le figaro via AFP

Saccage d'un McDo de la Loire: 3 à 20 mois de prison requis contre des «gilets jaunes»
Par Le Figaro avec AFP
Publié hier à 20:41, mis à jour hier à 20:42

Des peines de 3 à 20 mois de prison ont été requises lundi devant le tribunal correctionnel de Saint-Étienne contre six «gilets jaunes» ayant participé fin mars à la dégradation d'un restaurant McDonald's, à Saint-Priest-en-Jarez (Loire).
Au cours des cinq heures d'audience, les six prévenus (dont deux femmes) âgés de 19 à 40 ans, «gilets jaunes» pour la plupart, poursuivis pour dégradations aggravées, ont exprimé des regrets et présenté des excuses aux personnes présentes dans l'établissement. Au terme des réquisitions du ministère public (de 3 à 20 mois de prison) et des plaidoiries de relaxe pour quatre des prévenus, la décision du tribunal a été mise en délibéré au 5 novembre.
Le 30 mars, quelques heures après la fin d'une manifestation régionale de «gilets jaunes» organisée à Saint-Étienne, une dizaine d'entre-eux, dont l'un qui accompagnait seulement sa jeune sœur, ont répondu positivement lorsqu'a été lancée à la cantonade, autour d'un barbecue, «Qui est chaud pour aller bloquer un McDo ?».
«Flash mob»
L'expédition devait prendre la forme d'«un ''flash mob'', comme j'en ai déjà fait à Paris dans des McDo et des Starbuck», a expliqué l'un des prévenus, un artisan. Elle a pris une tournure plus violente lorsque le meneur du groupe a méthodiquement cassé caisses, machines à boissons, vitres et bornes de commande à coup de marteau. Le même jour, au cours de la manifestation, cet homme de 38 ans, dont le casier judiciaire comporte 23 mentions, avait lancé une pierre contre la vitrine d'une station-service.
Revendiquant à l'audience sa motivation «anticapitaliste», il avait le jour des faits tenté de rassurer les consommateurs présents en lançant: «N'ayez pas peur, c'est pas un braquage, on en veut juste à McDo qui ne paie pas ses impôts en France». La vingtaine de clients, dont plusieurs familles avec enfants, avait pris la fuite lors de l'irruption de la dizaine de personnes, le visage dissimulé, qui avait également déversé dans le restaurant le contenu de deux containers à poubelle. Une mère de famille, cliente du restaurant le 30 mars, a expliqué, au bord des larmes: «mon fils de cinq ans est depuis perturbé à la maison et à l'école par ces scènes de violence». Seule partie civile, McDonald's a réclamé le remboursement de la franchise de son assurance, qui s'élève à 2500 euros. Les dégâts matériels ont été chiffrés à plus de 41.000 euros.
Référence
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/saccage-d-un-mcdo-de-la-loire-3-a-20-mois-de-prison-requis-contre-des-gilets-jaunes-20191014
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news de lun 14 oct - mercredi 16 oct

mar 15 oct, Benoît Chaudières,  gilet jaune notoire dans la Nièvre, condamné pour organisation de manifestations non déclarées, ce prévenu de 26 ans a été condamné à une amende de 1.000 € avec sursis.

Benoît Chaudières ici avec le drapeau
est notamment à l'origine de l'opération chaîne humaine 
organisée à Nevers, dimanche 27 janvier.
et aussi le groupe Facebook Gilets jaunes 58.
Honneur à toi Benoit!!!
ON COUPE LA TETE DES GJ NOTOIRES
La Justice lui reproche son implication trop soutenue dans le mouvement des gilets jaunes qui l'a conduit à être à l'origine de manifestations interdites à Nevers, entre janvier et mars. Interdites car non déclarées.
Appels à manifester à répétition via les réseaux sociaux, au nom du groupe Facebook Gilets jaunes 58 ou en son nom propre ; déambulation en tête des cortèges, mégaphone en main ; incitation à faire preuve d'imagination lors de l'acte XIII ; partie prenante de la manifestation en soutien à Joakim Lesly, gilet jaune historique, ou de l'irruption au centre des finances publiques à Nevers... Le tribunal a listé l'ensemble des faits d'armes de Benoît Chaudières.
"Le tribunal n'a rien contre les gilets jaunes", lance Éric Lenoury, le président. "La déclaration préalable d'une manifestation n'est pas une censure. Elle sert à informer les forces de l'ordre afin d'éviter tout débordement, tout incident..."
Autant de rappels que lui avait signifiés la préfète, lors d'un entretien, en avril 2019. "Je croyais qu'en déclarant, je pouvais être tenu pour responsable", rétorque le prévenu. "Après cet entretien, les manifestations ont été déclarées."
"Le mégaphone, c'était pour mettre l'ambiance, poursuit-il. Et je n'étais pas tout seul à appeler à se mobiliser.
– Et quel était l'intérêt d'aller manifester devant le domicile du maire de Nevers ?, l'interroge le procureur, Axel Schneider.
– Il refusait de nous parler. Quelqu'un a lancé l'idée et tout le monde a suivi.
– Alors si je ne suis pas content de M. Chaudières, je peux me rendre à son domicile avec 200 personnes et lui signaler !
– On était sur la voie publique, pas chez lui...
– Oui mais c'était très violent !
– Vous me l'avez déjà dit...
– Je vous le redis en audience publique.
– Vous prenez aussi la parole devant la garde des Sceaux, ajoute le président.
– C'est elle qui est venue à moi.
– Elle a senti que vous aviez l'étoffe d'un leader !" (GAG!!!!)

En condamnant Benoît Chaudières à une peine d'amende avec sursis de 1.000 €, le tribunal a suivi les réquisitions du ministère public. "Une peine dissuasive qui l'invite à ne pas réitérer les faits", conclut le procureur.

Une 30aine de GJ se sont retrouvées au kiosque à musique du parc Roger-Salengro, à Nevers. Une marche de soutien dans la cité ducale, dûment déclarée en préfecture, était programmée, pour la cause de Benoît Chaudières. Mais la pluie battante a contraint ses partisans à demeurer à l'abri. Une banderole déployée et les gilets jaunes endossés ont constitué le signe manifeste de leur motivation.

mercredi 16 octobre, 8 décrocheurs des portraits de Macron à Paris--> amende 500€


Le tribunal correctionnel de Paris a condamné ce mercredi 16 octobre huit militants écologistes à 500 euros d’amende chacun pour avoir décroché des portraits d’Emmanuel Macron en février dans des mairies d’arrondissement de la capitale.
La juge unique a considéré que “l’état de nécessité”, invoqué il y a un mois à Lyon pour relaxer deux décrocheurs, n’était “pas constitué”, et a reconnu coupables ces huit activistes âgés de 23 à 36 ans de “vol en réunion”. Un vidéaste de 29 ans, qui avait filmé l’une des actions de décrochage, a été relaxé.
Le 11 septembre, le parquet de Paris avait requis des peines d’amende de 1.000 euros, dont 500 euros avec sursis, à l’encontre des huit activistes âgés de 23 à 36 ans, au casier judiciaire vierge.
La même peine avait été demandée contre un vidéaste de 29 ans, du média associatif “Partager c’est sympa”, présent le 21 février lors d’une action de décrochage dans la mairie du Ve arrondissement de Paris, ”à 100% pour (la) filmer, pas y participer”, avait-il assuré à la barre.
Les militants écologistes disent avoir agi par “devoir moral”. Les huit militants avaient eux reconnu les faits, commis lors de trois actions les 21 et 28 février, dans les mairies des Ve, mais aussi IIIe et IVe arrondissements, dans le cadre d’une campagne nationale “Décrochons Macron”, menée par le mouvement Action non-violente COP21 (ANV-COP21).
Comme pour les quelque 130 “réquisitions” symboliques revendiquées par le mouvement, les décrochages s’étaient effectués en quelques minutes, ”à visage découvert” et “sans dégradation”.
Les prévenus avaient expliqué avoir agi par “devoir moral” et parce qu’ils n’avaient “d’autre choix” que la “désobéissance civile non-violente”, face à “la menace” du réchauffement climatique et “l’inaction” du gouvernement en la matière.
Des arguments entendus par un juge unique à Lyon, qui a jugé “légitime” l’action de deux décrocheurs dans cette ville, prononçant leur relaxe le 16 septembre au nom de “l’état de nécessité”.
Dans sa décision, très commentée, le juge avait reconnu la matérialité du vol, tout en affirmant que “le décrochage et l’enlèvement sans autorisation de ce portrait dans un but voué exclusivement à la défense de cette cause (...) doit être interprété comme le substitut nécessaire du dialogue impraticable entre le président de la République et le peuple”.
Prévu par l’article 122-7 du Code pénal, “l’état de nécessité”, qui permet d’écarter la responsabilité pénale “face à un danger actuel et imminent”, est rarement invoqué. Il l’avait été notamment lors des relaxes, en première instance à Orléans, Chartres ou Versailles, de faucheurs d’OGM, par la suite condamnés en appel.
A Bourg-en-Bresse, des “décrocheurs” avaient été condamnés à des peines d’amendes fermes ou avec sursis. Trois militants avaient été relaxés à Strasbourg pour défaut “d’élément intentionnel”, le maire de la commune où avait été dérobé le portrait ayant donné son accord tacite...
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15 oct Maxime Nicolle finaliste du prix Goncourt avec son livre “Fly Rider, gilet jaune”

Bernard Pivot, président du jury, a dévoilé ce matin les finalistes du prix Goncourt, le prix littéraire le plus prestigieux de la francophonie. C’est sans surprise que l’on y retrouve Maxime Nicolle – alias Fly Rider -, rentré en littérature avec une oeuvre auto-biographique puissante et parfaitement maîtrisée. “Fly Rider, Gilet Jaune s’inscrit dans la lignée des œuvres littéraires françaises les plus influentes et les plus abouties de ce siècle” affirme ainsi le philosophe académicien Alain Finkielkraut.
Selon tous les experts consultés, il est presque certain que Maxime Nicolle remportera le prix Goncourt cette année, une distinction qui lui ouvrirait les portes de l’Académie Française et, pourquoi pas, du prix Nobel de littérature. La “langue de Molière” pourrait devenir la “langue de Fly”, affirme un professeur de lettres de la Sorbonne qui ne tarit pas d’éloges sur le talent de Fly Rider qu’il estime “quelque part entre Corneille et Balzac, avec une pointe de Maupassant”.
“Fly Rider, gilet jaune est probablement l’oeuvre littéraire française la mieux maîtrisée et la plus marquante de ces cinquante dernières années” estime pour sa part Michel Houellebecq. L’écrivain polémique a rencontré le leader des Gilets jaunes dans une soirée littéraire au café de Flore, à Paris, animée par Frédéric Beigbeder.
Dans cette même volonté de faire profiter la France de son expérience, Maxime Nicolle enseigne aussi l’histoire des luttes sociales et du RIC à Sciences Po Paris depuis la rentrée.
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manifestation des pompiers le 15 oct; gazage; 3 membres des forces de l'ordre auraient été blessés, six interpellations

Les pompiers professionnels représentent 16 % des quelque 247 000 pompiers en France, le reste étant à 80 % des volontaires.
7 000 et 10 000 pompiers professionnels, selon les syndicats
Ils sont partis peu après 14 h de la place de La République. Entre 7 000 et 10 000 pompiers professionnels « en colère », selon les chiffres des neuf syndicats de la profession, ont manifesté, ce mardi, à Paris. Le cortège, nourri d’hommes et de femmes venus des quatre coins de la France, a défilé avec sifflets, sirènes et fumigènes en direction de la place de la Nation, a constaté un journaliste de l’Agence France Presse
Les pompiers étaient pour beaucoup vêtus de leurs manteaux bleu marine avec bandes jaunes fluorescentes. Certains brandissaient des pancartes barrées de slogans tels que « Faire plus avec moins, bienvenue chez les pompiers » ou « Stop au mépris du politique ».
Aux alentours de 18 h, les forces de l’ordre ont tiré des dizaines de grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants rassemblés sur la place de la Nation, destination finale du cortège.
et canon à eau...   ;-)
videos de 42min
voir à 18min face à face police

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1 an+2mois de répression en 2 images

en ce 16 oct, je suis toujours dans l'attente de mon bannissement de st-etienne...


31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...