merci aux GJ pour les partages des enregistrements sonores
en 1Minute, la juge présente Houci le soi-disant "meneur" alors que tout le monde sait qu'il n'y a pas de leader ni de meneur dans notre mouvement wikipedien. C'est juste un gilet jaune notoire, un peu plus que les autres...
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en 30s, présentation des "faits" pour Ken
en 20s présentation de des "faits" pour Greg
idem pour les autres
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en 15 min, présentation par la juge de l'enquête et de l'identification
en 7min présentation par Houci des "faits" et à la fin applaudissement de l'audience et colère du juge!
Revue de presse pour cette action
le progrès
LOIRESaccage du McDo à Saint-Priest-en-Jarez: jusqu'à 20 mois de prison ferme requis
Le 30 mars dernier, à la suite d'une manifestation régionale de Gilets jaunes à Saint-Étienne, une dizaine de personnes avaient saccagé l’intérieur du fast-food, faisant fuir les clients. Sept d’entre eux sont cités à comparaître ce lundi, devant le tribunal de Saint-Étienne.
A Saint-Étienne, sept prévenus comparaissent ce lundi après-midi pour le casse du MaDo de Saint-Priest-en-Jarez, le 30 mars dernier. La salle d'audience affiche presque complet. Pour la plupart, ce sont des Gilet jaunes qui sont venus apporter leur soutien à leurs camarades.
Lors de l'audience correctionnelle, les bandes vidéo extraites des caméras vidéos sont diffusées pour mieux déterminer les responsabilités de chacun dans les faits. La diffusion se fait dans un silence religieux.
La présidente explique que les casseurs ont décidé « d'une action qui marque les médias et ont visé l'enseigne McDonald's. » Tous sont unanimes pour reconnaître qu'ils ne voulaient pas casser. « On voulait juste mettre une poubelle au milieu de la salle et faire sortir les clients pour éviter que McDo fasse du fric. »
Les prévenus ont désigné une seule et même personne comme étant le meneur. « Le leader est celui qui a la marteau. Il a été nous voir les uns après les autres pour qu'on fasse une action forte. »
Ce dernier, présent à l'audience, est le seul à être incarcéré depuis les faits. Dans le box en vitre, il assume avoir utilisé le marteau pour briser les bornes de commande. Il fait profil bas et regrette son geste. Les autres mis en cause ont la même ligne de défense : ils présentent leurs excuses. « Si je pouvais faire marché arrière... »
Tous n'ont pas compris pourquoi ils ont commis ses actes. « On ne voulait pas tout ça, on ne voulait pas faire peur aux enfants qui jouaient sur l'aire de jeux du McDo. »
Après les plaidoiries des avocats de la défense, l'affaire a été mise en délibéré au 5 novembre.
Il était près de 21 h 10 ce samedi 30 mars lorsqu’une dizaine d’individus cagoulés s’introduisent, armés de marteaux, dans le restaurant McDonald’s de Saint-Priest-en-Jarez. En seulement quelques minutes, les hommes s’en prennent aux bornes tactiles, aux écrans, vitrines et autres poubelles.
Un symbole du capitalisme pris pour cible
Des dégâts estimés à l’époque à au moins 100 000 euros par le gérant. Le saccage avait provoqué également la désertion des clients, qui ont cru être témoins d’un braquage. L’expédition aurait pu être menée par des manifestants se revendiquant d’extrême gauche. Le fast-food n’ayant pas été choisi au hasard, mais ciblé car considéré comme un symbole du capitalisme.
Après deux mois d’enquête, les policiers de la sûreté départementale et de la police judiciaire avaient interpellé à leur domicile, le 5 juin, sept suspects résidant dans la Loire.
À l’issue de leur garde à vue, deux avaient été mis hors de cause. Les six autres, ayant reconnu les faits, avaient été placés en garde à vue. Quelques jours plus tard, un homme âgé d’une quarantaine d’années, considéré comme l’un des principaux acteurs du saccage, s’était rendu de lui-même auprès de la brigade de gendarmerie d’Andrézieux-Bouthéon avant d’être remis aux policiers de la sûreté départementale.
Référence
https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/10/14/les-casseurs-du-mcdo-de-saint-priest-en-jarez-a-la-barre
Le figaro via AFP
Saccage d'un McDo de la Loire: 3 à 20 mois de prison requis contre des «gilets jaunes»Par Le Figaro avec AFP
Publié hier à 20:41, mis à jour hier à 20:42
Des peines de 3 à 20 mois de prison ont été requises lundi devant le tribunal correctionnel de Saint-Étienne contre six «gilets jaunes» ayant participé fin mars à la dégradation d'un restaurant McDonald's, à Saint-Priest-en-Jarez (Loire).
Au cours des cinq heures d'audience, les six prévenus (dont deux femmes) âgés de 19 à 40 ans, «gilets jaunes» pour la plupart, poursuivis pour dégradations aggravées, ont exprimé des regrets et présenté des excuses aux personnes présentes dans l'établissement. Au terme des réquisitions du ministère public (de 3 à 20 mois de prison) et des plaidoiries de relaxe pour quatre des prévenus, la décision du tribunal a été mise en délibéré au 5 novembre.
Le 30 mars, quelques heures après la fin d'une manifestation régionale de «gilets jaunes» organisée à Saint-Étienne, une dizaine d'entre-eux, dont l'un qui accompagnait seulement sa jeune sœur, ont répondu positivement lorsqu'a été lancée à la cantonade, autour d'un barbecue, «Qui est chaud pour aller bloquer un McDo ?».
«Flash mob»
L'expédition devait prendre la forme d'«un ''flash mob'', comme j'en ai déjà fait à Paris dans des McDo et des Starbuck», a expliqué l'un des prévenus, un artisan. Elle a pris une tournure plus violente lorsque le meneur du groupe a méthodiquement cassé caisses, machines à boissons, vitres et bornes de commande à coup de marteau. Le même jour, au cours de la manifestation, cet homme de 38 ans, dont le casier judiciaire comporte 23 mentions, avait lancé une pierre contre la vitrine d'une station-service.
Revendiquant à l'audience sa motivation «anticapitaliste», il avait le jour des faits tenté de rassurer les consommateurs présents en lançant: «N'ayez pas peur, c'est pas un braquage, on en veut juste à McDo qui ne paie pas ses impôts en France». La vingtaine de clients, dont plusieurs familles avec enfants, avait pris la fuite lors de l'irruption de la dizaine de personnes, le visage dissimulé, qui avait également déversé dans le restaurant le contenu de deux containers à poubelle. Une mère de famille, cliente du restaurant le 30 mars, a expliqué, au bord des larmes: «mon fils de cinq ans est depuis perturbé à la maison et à l'école par ces scènes de violence». Seule partie civile, McDonald's a réclamé le remboursement de la franchise de son assurance, qui s'élève à 2500 euros. Les dégâts matériels ont été chiffrés à plus de 41.000 euros.
Référence
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/saccage-d-un-mcdo-de-la-loire-3-a-20-mois-de-prison-requis-contre-des-gilets-jaunes-20191014
news de lun 14 oct - mercredi 16 oct
mar 15 oct, Benoît Chaudières, gilet jaune notoire dans la Nièvre, condamné pour organisation de manifestations non déclarées, ce prévenu de 26 ans a été condamné à une amende de 1.000 € avec sursis.
mercredi 16 octobre, 8 décrocheurs des portraits de Macron à Paris--> amende 500€
La juge unique a considéré que “l’état de nécessité”, invoqué il y a un mois à Lyon pour relaxer deux décrocheurs, n’était “pas constitué”, et a reconnu coupables ces huit activistes âgés de 23 à 36 ans de “vol en réunion”. Un vidéaste de 29 ans, qui avait filmé l’une des actions de décrochage, a été relaxé.
Le 11 septembre, le parquet de Paris avait requis des peines d’amende de 1.000 euros, dont 500 euros avec sursis, à l’encontre des huit activistes âgés de 23 à 36 ans, au casier judiciaire vierge.
La même peine avait été demandée contre un vidéaste de 29 ans, du média associatif “Partager c’est sympa”, présent le 21 février lors d’une action de décrochage dans la mairie du Ve arrondissement de Paris, ”à 100% pour (la) filmer, pas y participer”, avait-il assuré à la barre.
Les militants écologistes disent avoir agi par “devoir moral”. Les huit militants avaient eux reconnu les faits, commis lors de trois actions les 21 et 28 février, dans les mairies des Ve, mais aussi IIIe et IVe arrondissements, dans le cadre d’une campagne nationale “Décrochons Macron”, menée par le mouvement Action non-violente COP21 (ANV-COP21).
Comme pour les quelque 130 “réquisitions” symboliques revendiquées par le mouvement, les décrochages s’étaient effectués en quelques minutes, ”à visage découvert” et “sans dégradation”.
Les prévenus avaient expliqué avoir agi par “devoir moral” et parce qu’ils n’avaient “d’autre choix” que la “désobéissance civile non-violente”, face à “la menace” du réchauffement climatique et “l’inaction” du gouvernement en la matière.
Des arguments entendus par un juge unique à Lyon, qui a jugé “légitime” l’action de deux décrocheurs dans cette ville, prononçant leur relaxe le 16 septembre au nom de “l’état de nécessité”.
Dans sa décision, très commentée, le juge avait reconnu la matérialité du vol, tout en affirmant que “le décrochage et l’enlèvement sans autorisation de ce portrait dans un but voué exclusivement à la défense de cette cause (...) doit être interprété comme le substitut nécessaire du dialogue impraticable entre le président de la République et le peuple”.
Prévu par l’article 122-7 du Code pénal, “l’état de nécessité”, qui permet d’écarter la responsabilité pénale “face à un danger actuel et imminent”, est rarement invoqué. Il l’avait été notamment lors des relaxes, en première instance à Orléans, Chartres ou Versailles, de faucheurs d’OGM, par la suite condamnés en appel.
A Bourg-en-Bresse, des “décrocheurs” avaient été condamnés à des peines d’amendes fermes ou avec sursis. Trois militants avaient été relaxés à Strasbourg pour défaut “d’élément intentionnel”, le maire de la commune où avait été dérobé le portrait ayant donné son accord tacite...
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15 oct Maxime Nicolle finaliste du prix Goncourt avec son livre “Fly Rider, gilet jaune”
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manifestation des pompiers le 15 oct; gazage; 3 membres des forces de l'ordre auraient été blessés, six interpellations
Les pompiers professionnels représentent 16 % des quelque 247 000 pompiers en France, le reste étant à 80 % des volontaires.7 000 et 10 000 pompiers professionnels, selon les syndicats
Ils sont partis peu après 14 h de la place de La République. Entre 7 000 et 10 000 pompiers professionnels « en colère », selon les chiffres des neuf syndicats de la profession, ont manifesté, ce mardi, à Paris. Le cortège, nourri d’hommes et de femmes venus des quatre coins de la France, a défilé avec sifflets, sirènes et fumigènes en direction de la place de la Nation, a constaté un journaliste de l’Agence France Presse
Les pompiers étaient pour beaucoup vêtus de leurs manteaux bleu marine avec bandes jaunes fluorescentes. Certains brandissaient des pancartes barrées de slogans tels que « Faire plus avec moins, bienvenue chez les pompiers » ou « Stop au mépris du politique ».
Aux alentours de 18 h, les forces de l’ordre ont tiré des dizaines de grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants rassemblés sur la place de la Nation, destination finale du cortège.
et canon à eau... ;-)
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