article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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samedi 12 octobre 2019

samedi 12 oct, acte 48, compte rendu des actions GJ, st-é, Lyon, Toulouse, Paris... et news

RAPPEL pour lundi 14 oct 
    • 13h au tribunal de st-é pour soutenir les 11 GJ du Mac-do
    • 19h30 à Vienne pour l'avant première du film sur les gilets jaunes des 3 RP de la région AU CINÉMA AMPHI. De décembre 2018 à juin 2019, le réalisateur connu non politique Jean-Paul Julliand a suivi les gilets jaunes de Vienne, caméra à la main pour faire un vrai film. 
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Ce 12 oct 2019, ce blog a atteint 300 articles et 16 000 visites.

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acte 48 samedi 12 oct, Saint-Etienne

Nous étions "42" GJ-déterminés vers 15h place du peuple.
De 14h à 15h nous avons échangé sur la place du peuple.
Vers 14h 30 un gradé de la police nous demande d'y rester et ne faire aucune entrave où ils agiront.

A 15h, nous sommes allés vers centre 2. une voiture de la police nous piste.
15h40 manifestation à l'entrée de centre 2 sans jamais bloquer des gens.
La sécurité a poussé la grille de fer sur deux femmes GJ et elles ont été bousculées.
pas de blessés.
2 camions de BACeux arrivent et mettent leur "armures" très vite puis se positionnent pour "protéger" l'entrée; il y a 8 BACeux dont deux avec des fusils lacrymo...
Le gradé s'énerve et a sans cesse son téléphone (voir videos).

11s de video avec le gradé en première ligne
on commence à partir
vers 16h


video de 32s
on reste dans l'angle du mac-do
les entrées  du côté et les portes d'entrée mac-do 
sont toutes fermées

video de 36s
On est bloqué à la statue de la liberté
UN COMBLE!
Certains vont sur le trottoir en face.
Avec qq GJ on décide de rester au pied de la statue.
Après avoir donné ma carte d'identité
car contrôle d'identité
en m'appelant "Mr le professeur"...
Puis un BACeux me demande si j'ai une arme.
Vous entendez les 2 BACeux sur la video.
Je répond "non, c'est interdit"
car ils savent que j'ai un couteau 
(sans cran d'arrêt; donc autorisé -->classé D2)
Je ne le prend jamais en manif car c'est interdit
C'est pas une arme par destination
en manif ;-) 
On le voit tourner autour de moi
et mettre le doigt sur la camera
sur cette video!
Son doigt fait que j'enregistrerai que leurs corps.
Puis ils me demandent ma carte
sentant qu'ils sont si tristes 
que je n'ai point de couteau.
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Maître Jauneau, sur un trottoir perché,
Tenait en sa ceinture un étui de couteau.
Maître Flicard, par l'odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
Et bonjour, Monsieur du Jauneau.
Que vous êtes jaune ! que vous me semblez pas-beau !
Sans mentir, si votre chapeau
Se rapporte à notre flash-beau (le)
Vous êtes le Phénix jaune de ces mois.
À ces mots, le Jauneau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il laisse tomber sa carte d'identité telle une proie.
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J'ai compris en les entendant bien après
qu'ils auraient visionné leur video du début
et pensent que je suis l'organisateur.
Donc je pense aller en GAV
et cherche tout pour me capturer
comme ces questions sur "couteau à la ceinture"...
Ils me rendront ma carte en dernier
 après plus de 30min d'attente!

Une vidéo de 25 s
pendant l'attente de nos cartes
ou ils discutent.

A ce moment du blocage par les bleus  nous étions une trentaine de GJ pour 15 bleus,
et 2 de leurs voitures et 2 grands camions des BACeux.

Ils nous suivront jusqu'à la place du peuple.
Fin à 17h!

19h30 local st-é debout jusqu'à 21h

On y a fait une chanson et un clip-video 
avec nos jeunes GJ nées en 2011
de 8 ans en CE2
à l'école de Jacquard

VOUS POUVEZ VISITER AUSSI TOUTES MES VIDEOS SUR GJ SUR MA CHAINE YOUTUBE:
https://www.youtube.com/user/exampleblogspot/videos

LYON

Soutien aux Kurdes: ~500 manifestants ont défilé
50aine de Gilets jaunes a rejoint le cortège, qui a été émaillé par un incident sérieux : un automobiliste a été pris à partie après avoir exhibé un drapeau turc.




19h : la manifestation est terminée.
17h15 : la manifestation remonte la rue Reinach, dans le 7e arrondissement.
Selon un organisateur, le conducteur de la Twingo bleue à l'origine du sérieux incident en début de manifestation, aurait provoqué la foule en "montrant un drapeau turc".
16h50 : la tension se fait sentir sur le pont de la Guillotière.
16h45 : la manifestation de soutien au Kurdistan aborde le pont de la Guillotière avec beaucoup de slogans hostiles à la Turquie et son président Erdogan. Ils seraient entre 400 et 500 personnes.
16h25 : un violent incident a éclaté au début de la manifestation de soutien au Kurdistan. La foule a attaqué un automobiliste. Provocation du conducteur ? Le pare brise a été cassé à coups de bâtons.
L'automobile a reculé, manquant de renverser un gendarme mobile, et a pris la fuite en direction de la rue de la Charité.
La manifestation a failli être annulée. Le cortège, composé de Gilets jaunes et de manifestants soutenant les Kurdes, repart.
16h15 : la manifestation de soutien au Kurdistan part à l'instant de la place Bellecour, en direction des quais du Rhône. Environ 300 participants sont décomptés.
16h : des Gilets jaunes décident de rejoindre la manifestation de soutien au Kurdistan, qui se rassemble aux sorties du métro de Bellecour.
Ce qui n'empêche pas la poursuite d'une animation au centre de la place. Et la piétonnisation ailleurs dans la Presqu'île.
15h45 : coup de sifflet. "On bouge!"
Environ 100 Gilets jaunes décident de manifester. Ils font le tour de la place et reviennent au point de départ.
15h : une centaine de Gilets jaunes sont présents place Bellecour. Statiques, disséminés dans la partie Ouest de la place. L'autre étant occupé par une animation.
Un drapeau, un ballon, une pancarte, un chant, la situation reste très calme.

Selon une source policière, ils sont aussi une cinquantaine à Feyzin.

Toulouse, la nationale

Plusieurs milliers de gilets jaunes se sont rassemblés ce samedi 12 octobre à Toulouse, désignée “capitale nationale” pour le 48e acte du mouvement, une mobilisation marquée par de nombreux échauffourées avec les forces de l’ordre, qui ont interpellé 17 personnes et fait un usage massif de gaz lacrymogène.

À Toulouse, dès le début de la manifestation, la plus importante depuis plusieurs semaines, des incidents ont éclaté et les forces de l’ordre déployées en nombre ont réussi à segmenter le cortège.

Plusieurs groupes de manifestants ont alors défilé jusqu’en début de soirée sur les boulevards et dans les rues commerçantes du centre, en scandant “On est là, même si Macron ne veut pas, nous on est là”. Mais sans pouvoir atteindre la symbolique place du Capitole, interdite d’accès la veille par la préfecture et protégée par des cordons de CRS.

Très peu de personnes portaient le gilet fluo pour cette manifestation non déclarée, dans une ville qui fait figure de bastion depuis le début du mouvement le 17 novembre.

“La police nous traite comme des cafards”

Selon la préfecture de Haute-Garonne, “la manifestation qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes” était en cours de dispersion et 17 personnes ont été interpellées pour “transport d’objets interdits, jets de projectiles sur des agents des forces de sécurité, violences sur agents, interdiction de participation à la manifestation”.

Les services de l’État ont recensé un blessé léger parmi les manifestants et un chez les forces de l’ordre.

“La police nous traite comme des cafards, en nous interdisant de manifester. Mais plus j’aurai peur, plus je viendrai”, a assuré Nathalie, une chômeuse de 60 ans, soignée par des “street medics”.

“À un moment je me suis retrouvée contre la vitrine d’un bar, la police a tiré et le gaz nous est tombé dessus comme de la pluie. Un éclat m’a entaillé le doigt”, a-t-elle raconté.

Plus loin, sur son fauteuil roulant, Odile Maurin, présidente de l’association Handi-social et notable des gilets jaunes toulousains, parle d’une “maltraitance institutionnelle”. “Le gouvernement répond à nos revendications par le gazage de personnes pacifiques de la part des forces du désordre”, a lancé la militante.

Station Jean-Jaurès complètement gazée avec des enfants à l'intérieur.
La police a tiré dans la bouche de métro, c'est irrespirable

Grosse mobilisation des gilets jaunes toulousain à l'occasion de l'acte 48

notre Carlos était à Toulouse voir ses lives:
https://www.facebook.com/carlos.deoliveira.33886

Paris

qq milliers de GJ
avec deux manifs
et
Arc de Triomphe et Assemblée nationale et autres interdites

video de 4h30


les gilets jaunes repasse dire bonjour au comptoir d'alphonse
protégé par une armée de bleusaille
voir mon post de l'acte 47

Besançon

7 cars de bleus pour une 50aine de GJ!!!

Ailleurs

La régionale de Metz, quelque 500 personnes, selon la police, et ~1000 GJ ont manifesté dans le centre-ville.
A Bordeaux, environ  300 GJ (150 personnes selon la police), dont à peine une dizaine portant un "gilet jaune", ont marché.
 A Lille encore, ~250GJ de manifestants ont défilé. "Quand l'injustice devient loi, la résistance est un devoir".
qui sème la misère
récolte la colère
A Perpignan, 70 GJ pour manifester pour l'acte 48, lorsque l'on rentre dans un des lieux où se déroulait ce week-end un festival médiéval, des policiers nous obligent alors à enlever les gilets jaunes! Et l'un d'eux commence à s'énerver

A Bayonne —250 GJ Surtout des gilets jaunes mais aussi quelques militants de la CGT, de Solidaires et de la France Insoumise.

La liste est grande avec des actions à 40 à 100 GJ.
BREF pleins d'actions avec des bleus de partout.
Le mouvement est très fort car partout dans de nombreuses villes.
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ACTION Des « gilets jaunes » du Cher et de l'Allier 

Des « gilets jaunes » du Cher et de l'Allier ont rejoint ce samedi matin ceux de Saint-Amand, pour la transmission d'une flamme symbolique et l'hommage à un « gilet jaune » décédé cette semaine.
Le groupe de « gilets jaunes » saint-amandois miss râleuse reçoit ce samedi matin, près du rond-point de Lidl, la flamme de l'espoir, de la part des collègues montluçonnais, en présence de « gilets jaunes » du Cher et de l'Allier.
Les « gilets jaunes » saint-amandois reçoivent la flamme de l'espoir de la part des Montluçonnais


« Nous allons la remettre ensuite aux « gilets jaunes » de Bourges, explique Nadia Bardot. C'est une façon de montrer que nous restons toujours une dizaine sur le terrain, presque chaque jour, depuis le 17 novembre dernier, et de remobiliser les gens. Ces derniers temps, par exemple, quand le prix du carburant a augmenté, nous avons repris quelques actions, filtrant les véhicules au rond-point et à une station-service de la ville, mais c'est vrai que nous perdons du monde. »

La flamme, symbolisée par de petites bougies, leur permet aussi de rendre hommage, ce matin, à Maurice Ratté, « gilet jaune » de la première heure, décédé jeudi.

Le groupe saint-amandois a prévu de se rendre, ensuite, à Montmarault (Allier), pour un barbecue.

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sur la préparation du 12-14 oct, acte 48:

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qq news du 10-11oct

11 octobre 2019 UNE TRES GRANDE VICTOIRE CONTRE MACRON:

Le Conseil constitutionnel acte la gratuité de l’enseignement supérieur
Les associations avaient attaqué l’arrêté MACRON du 19 avril 2019, qui fixe les nouveaux droits d’inscription pour les étudiants étrangers extra-européens, à hauteur de 3 770 euros en master (contre 243 euros avant MAcrotte). 


«Marche de la colère» :du 2 octobre 2019  des policiers d'Alliance se sont moqués des gilets jaunes éborgnés en mimant face à des manifestants GJ; plainte le 10 oct contre eux;


ven 11 oct: GJ 4mois avec sursis pour avoir chez soi 12 bonbonnes aérosol ensemble attachées trouvées par le propriétaire :


ven 11 octobre procès du capitaine de police et aussi gilet jaune, 2mois sursis:

Lors de son procès:
Le capitaine F. s’éloigne, Nicolas C. reste avec un groupe de “7 ou 8 baqueux”, un canon de LBD perpétuellement pointé sur lui, assure-t-il. “Ce que j’ai trouvé très intéressant, sur le fond, dans tout ça, c’est que dès lors qu’ a été révélé mon grade, j’ai en face de moi des gens qui sont sidérés. On discute, ils sont très taquins. Le sujet principal, c’est que selon eux il est incompatible d’être capitaine de police et d’être dans un cortège de gilets jaunes, j’ai l’impression d’avoir en face de moi des gens qui sont en guerre avec les gilets jaunes”. 

11 oct 2019, GRANDE VICTOIRE CONTRE le banquier MACRON: Le Conseil constitutionnel acte la gratuité de l’enseignement supérieur; augmentation 243€ avant Macron-->3770€

Le Conseil constitutionnel acte la gratuité de l’enseignement supérieur

11 octobre 2019 : UNE TRES GRANDE VICTOIRE CONTRE MACRON

La plus haute juridiction a précisé que les droits d’inscription universitaires doivent rester « modiques ». Il avait été saisi par des associations étudiantes opposées à l’augmentation des frais pour les étudiants étrangers.


L’écho devrait parvenir bien au-delà de nos frontières. Vendredi 11 octobre, le Conseil constitutionnel a rendu publique une décision très attendue entérinant le principe de gratuité à l’université. L’annonce risque de constituer un sérieux revers pour le gouvernement qui avait décidé en novembre 2018 d’augmenter les droits d’inscription universitaires pour les étudiants étrangers extracommunautaires. Cette réforme avait entraîné une large contes­tation chez les étudiants, les enseignants ou encore les présidents d’université.

« Le Conseil constitutionnel ­déduit de façon inédite du treizième alinéa du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 que l’exigence constitutionnelle de gratuité s’applique à l’enseignement supérieur public », indique l’institution.

En juillet, celle-ci avait été saisie d’une question prioritaire de constitutionnalité, à la suite du recours de plusieurs organisations étudiantes – l’Union nationale des étudiantes en droits, gestion, AES, sciences économiques, politiques et sociales (Unedesep), l’association du Bureau national des élèves ingénieurs et la Fédération nationale des étudiants en psychologie. Une démarche à laquelle s’étaient associés d’autres syndicats étudiants et enseignants.

Les associations avaient attaqué, devant le Conseil d’Etat, l’arrêté du 19 avril 2019, qui fixe les nouveaux droits d’inscription pour les étudiants étrangers extra-européens, à hauteur de 2 770 euros en licence (contre 170 euros pour les étudiants français et européens) et 3 770 euros en master (contre 243 euros). La juridiction administrative avait décidé de surseoir à statuer, le 24 juillet, jusqu’à ce que le ­Conseil constitutionnel tranche la question de constitutionnalité soulevée.

« La Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction »
Le Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 du prévoit en effet que « la Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction » et que « l’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’Etat », défendaient les associations étudiantes. Mais il n’avait jamais été, jusqu’ici, précisé si l’enseignement supérieur était concerné par ce principe, au même titre que l’enseignement primaire et secondaire, ni de quelle manière. C’est chose faite.

La plus haute juridiction précise, pour la première fois, comment cette obligation de gratuité s’applique dans un monde universitaire particulier, puisque y sont pratiqués des droits d’inscription. « Cette exigence ne fait pas obstacle, pour ce degré d’enseignement, à ce que des droits d’inscription modiques soient perçus, écrivent les juges constitutionnels. En tenant compte, le cas échéant, des capacités financières des étudiants. » Prochaine étape sur le terrain juridique : le Conseil d’Etat devra examiner de nouveau cet arrêté au regard de l’exigence de gratuité fixée par le Conseil constitutionnel.

https://www.lemonde.fr/education/article/2019/10/11/le-conseil-constitutionnel-acte-la-gratuite-de-l-enseignement-superieur_6015091_1473685.html

Odile Maurin, la présidente d’Handi-social Toulouse, gilet jaune notoire GiJN donne sa version des faits (procès 11oct)

Bombardée par les canons à eau, gazée de lacrymo, son fauteuil roulant déplacé de force, une entorse de la cheville, des hématomes et une garde à vue… Odile Maurin, la présidente d’Handi-social, une asso de soutien aux personnes handicapées à Toulouse, a vécu un drôle de samedi .



Pour la manif des Gilets jaunes, ce samedi, on avait lancé un appel pour le logement accessible, avec le DAL. Du coup, on était en tête de cortège. C’est super tranquille, calme, pacifique. On est partis de Jean-Jaurès, on a pris Marengo, derrière la gare, Alsace-Lorraine, les quais…

Et puis, au moment d’arriver à Arnaud-Bernard, je ne sais pas pourquoi, on se retrouve face à tout un cortège de camions de CRS qui barraient la route. Ça n’avait aucune logique, le lieu n’était même pas interdit, seule la place du Capitole l’était ! Les gens de la manif, tout de suite, se sont mis à terre, les mains en l’air, pour bien montrer que, justement, c’était pacifiste, qu’on voulait juste continuer la manif. Et moi, avec deux autres personnes en fauteuil, on s’est approchés pour parlementer, voir si on pouvait passer.

On a commencé à parler avec le responsable du dispositif. Mais là, y a une commissaire, une petite jeune, qui est arrivée, et qui nous a donné l’ordre de dégager. On ne voulait pas, on continuait à négocier. Alors, ils ont envoyé les grenades lacrymo et les canons à eau. Y avait rien eu, aucune violence, rien. Y avait des gens avec des cannes, des personnes âgées, dans la manif, mais ça les a pas gênés…

Une fois qu’il y a eu les lacrymos et les canons à eau, les gens ont commencé à lancer des œufs, et même des pierres, c’est vrai, mais avant ça, il n’y avait rien eu, aucun problème.

« Ils ont pas pu me mettre en cellule : elle était pas accessible aux fauteuils roulants ! »

J’ai pris des gaz lacrymo, moi aussi, et de l’eau, j’étais trempée, mais je ne voulais pas bouger. Alors, je me suis mise devant leurs véhicules, pour les empêcher d’avancer et de repousser les manifestants. J’aime pas qu’on me dise que je ne peux pas aller quelque part. Tout le temps, on nous le dit, avec nos fauteuils, ben là, non, ça suffit. J’ai bloqué un véhicule, et ils sont venus déplacer mon fauteuil. Je leur criais qu’ils allaient le casser, je les prévenais, qu’il coûte 30 000 euros, mais ils me déplaçaient, et à chaque fois je revenais devant eux, pour les bloquer.

Une première fois, ils m’ont fait partir sur le trottoir, le fauteuil a failli se renverser. Et puis, l’un des policiers a manipulé mon joystick, et ça c’est super dangereux… Mon fauteuil est parti à toute vitesse, il a foncé dans un véhicule de police. Ma cheville droite a vrillé en tapant dedans.

J’avais mal, mais les policiers se sont mis autour de moi et m’ont dit : ‘‘Vous êtes en garde à vue.’’ Moi, je demandais à voir un docteur, j’avais mal, mais il n’y avait personne. J’ai voulu aller à la pharmacie à côté, ils m’ont rattrapée et ont ramené mon fauteuil. Heureusement, quelqu’un est allé me chercher des antalgiques.

Ensuite, pour m’amener au poste, ils ont d’abord appelé les pompiers, mais leur véhicule n’était pas équipé pour mon fauteuil. Alors, ils ont voulu faire venir un camion élévateur pour me transporter. Mais même s’ils avaient pu, le camion ne pouvait pas fixer le fauteuil, une fois à l’intérieur. J’y serais jamais montée !

Ça a bien duré une heure, tout ça. Ils étaient bien embêtés. En plus, leur cellule n’était pas accessible aux fauteuils ! Pour une fois que l’inaccessibilité nous est utile…

Alors, ils m’ont dit ‘‘Vous pouvez partir, mais y aura des suites, on vous appellera.’’ De toute façon, je sais qu’ils m’ont dans le collimateur. Que le procureur recueille des témoignages contre moi.

Je les emmerde, et je vais continuer à les emmerder.

https://francoisruffin.fr/odile-maurin-gilets-jaunes
https://blogs.mediapart.fr/avellino/blog/111019/gilet-jaune-et-fauteuil-roulant
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fin sept 2019
C'est officiel, je rejoins l'aventure d'Archipel Citoyen pour conquérir la mairie de #Toulouse



10 sept 2019, emission sud radio: «Aujourd'hui, il est pratiquement impossible de manifester» Yvan Le Bolloc'h


«Aujourd'hui, il est pratiquement impossible de manifester» Yvan Le Bolloc'h

Extrait de l'émission «10h/12h» diffusée sur Sud Radio le 10/09/19

vendredi 11 octobre 2019

«Marche de qq bleus du 2oct» : des policiers d'Alliance se sont-ils moqués des gilets jaunes éborgnés ?

«Marche de la colère» : des policiers d'Alliance se sont-ils moqués des gilets jaunes éborgnés ?

Le collectif Désarmons-les, qui milite contre les violences policières, a constaté que plusieurs policiers du syndicat s'étaient cachés un oeil en passant devant des photos de gilets jaunes mutilés.

Le 2 octobre, les policiers étaient 27 000 (d’après leur décompte) à manifester à Paris pour la «marche de la colère». Objectifs de l’appel unitaire des syndicats : alerter sur les suicides, la détérioration des conditions de travail, peser sur la loi de programmation de la sécurité intérieure…

A LIRE AUSSI :
Les raisons de la marche de la «marche de la colère»

En marge de la manifestation ralliant la place de la Bastille à celle de la République, plusieurs contre-manifestants brandissent des photos de personnes blessées par les forces de l’ordre lors des manifestations des gilets jaunes des derniers mois. Ainsi qu’une banderole destinée aux policiers, rapidement enlevée par les gendarmes mobiles encadrant le cortège : «Pression hiérarchique, pression sur la gâchette, la vraie violence est la vôtre».

C’est en passant au niveau de ces personnes, face aux photos des mutilés, que plusieurs policiers - au moins trois - se masquent un œil avec leur main. Comme pour singer les éborgnés. Trois captures d’écran de la vidéo filmée par le collectif Désarmons-les, qui milite contre les violences policières en attestent.

à 8:36, «T’as un truc à l’œil là»

Désarmons-les a filmé les trois policiers se cachant un œil, qui défilent sous les drapeaux du syndicat Alliance. Tous regardent en direction des contre-manifestants. «T’as un truc à l’œil là», lance l’un (ici). «Je vois pas ce qui est marqué», renchérit un autre, suscitant les rires de certains collègues (là). Un troisième, sifflet à la bouche, ne dit rien mais mime aussi un éborgnement (là).

VOUS NOUS AVEZ AUSSI DEMANDÉ :
Violences policières : le syndicat Alliance a-t-il menacé le pouvoir en cas de condamnations d’agents ?

Contacté par CheckNews, un responsable du syndicat Alliance insiste sur «le contexte du malaise policier». Il brandit l’importance du «recueillement» (à la suite de l’attaque de la préfecture de police de Paris) et appelle à la «sérénité». Quand on lui fait remarquer que se moquer des éborgnés ne semble participer ni à l’un ni à l’autre, il botte en touche pour «ne pas rentrer dans une polémique stérile». Notre interlocuteur refuse également de nous dire si les policiers seront rappelés à l’ordre pour ces gestes.

VOUS NOUS AVEZ AUSSI DEMANDÉ :
Le syndicat Alliance a-t-il ordonné l’arrestation du journaliste Gaspard Glanz lors de la «marche de la colère» ?

Le syndicat Alliance a obtenu 31,84% des suffrages exprimés lors des dernières élections professionnelles au sein du ministère de l’Intérieur, lui faisant perdre sa place de premier syndicat.

https://www.liberation.fr/checknews/2019/10/10/marche-de-la-colere-des-policiers-d-alliance-se-sont-ils-moques-des-gilets-jaunes-eborgnes_1756660

ven 11 oct: GJ 4mois avec sursis pour avoir chez soi 12 bonbonnes aérosol ensemble attachés

En février, il déménage. Et sa propriétaire découvre, effarée, l'arsenal dans la cave (12 bonbonnes aérosol ensemble avec gros pétard). "Un oubli. C'est bête." 

C'est l'époque où le mouvement des gilets jaunes se radicalise, à la mi-janvier 2019. Le jeune militant de 25 ans relie douze bombes aérosols avec du scotch, le tout assorti de gros pétards.

Le prévenu n'est pas venu à l'audience de ce vendredi, au palais de justice d'Albertville. Il est donc jugé en son absence. La seule fois où il s'en est expliqué au commissariat d'Albertville, le gilet jaune a déclaré qu'il s'agissait "d'un délire entre potes", des camarades gilets jaunes qu'il a refusé de dénoncer.

Artisan paysagiste, sans casier judiciaire, il est un habitué des barrages sur les autoroutes dans la région d'Albertville, là où le mouvement est le plus fort.

En son absence, on ne saura jamais s'il était prêt à passer à l'acte. Pour la procureure de la République Anne Gaches, les engins n'ont rien d'anodins. Quand ils explosent, ils peuvent produire une boule de feu de trois mètres de diamètre. Ces "guirlandes d'aérosols, enflammées" sont utilisées par les Blacks Blocs pour éventrer des bonbonnes remplies de métal et de lames de rasoir. Une arme de guerre. Le simple fait qu'il ait préparé une telle arme est inquiétant.

Le jeune homme est condamné à 500 euros d'amende et quatre mois de prison avec sursis. 


ven 11 octobre procès du capitaine de police et aussi gilet jaune, 2mois sursis; délibéré le 25 octobre

Interpellé pendant l'acte 45 des gilets jaunes, le capitaine de police Nicolas C. a comparu pour outrage et rébellion. À la barre, il n'a pas vraiment été question de regrets.

PROCES – C’est discrètement et en évitant la poignée de journalistes présents, que Nicolas C., 54 ans, et son avocat sont arrivés au tribunal correctionnel de Paris, ce vendredi 11 octobre. Ce capitaine de police comparait libre pour des faits “d’outrage et de rébellion” qui se seraient produit lors de l’Acte 45 des Gilets Jaunes, le samedi 21 septembre, sur les Champs-Elysées. Un week-end noir marqué également par une Marche pour le climat houleuse, et une manifestation contre la réforme des retraites.

Nicolas C. s’avance à la barre. Veste bleu foncée sur chemise claire dans un coton filé, et pantalon vert sombre. D’abord les mains le long du corps, il s’accroche finalement au pupitre devant lui quand la présidente prend la parole. Elle relie la fiche de l’interpellation. Le capitaine de police aurait insulté des voltigeurs qui passaient à moto, les traitant de “pédales”. Il aurait ensuite réitéré ses propos tout en résistant à l’interpellation qui s’en est suivie. “Dans le temps de l’enquête vous avez reconnu avoir proféré des outrages, en revanche vous avez contesté la rébellion. Vous êtes toujours sur la même position”, demande-t-elle.

Passé par la PJ, la Brigade criminelle ou encore les renseignements généraux, il confirme du haut de son mètre 65. “Je les ai vus passer après qu’il y ait eu des charges, après avoir moi-même ingurgité du gaz alors que je venais de siroter un café sur les Champs, au George V je crois, où le Coca coûte 7,50euros. Je comptais rejoindre la Marche pour le climat et j’ai vu passer cette unité en colonne serrée, sirène hurlante. C’est là que j’ai hurlé à la cantonnade, c’est-à-dire que je m’adressais plutôt aux gilets jaunes qui étaient à coté en disant disant ‘Voilà les voltigeurs’ et j’ai ajouté ‘branleurs’ très probablement, éventuellement, ‘lopette’”.

Nicolas C. réfute être homophobe -“Je ne vous ferai pas l’affront de vous dire que j’ai des amis homosexuels, même si c’est le cas […] Je crois que pédale est un terme qui peut être utilisé par des homophobes, moins lopette”. Il confirme tout de même qu’il a peut-être dit “pédale” et précise que sur le fond son opinion n’a pas changé. Un regret? Dans un très léger sourire dans la voix, il déclare: “Je m’en veux beaucoup, on vieillit, mais je n’avais absolument pas vu les baqueux (policiers de la BAC, ndlr) autour”.

Comment explique-t-il un tel jaillissement? Par l’émotion. Nicolas C, dit qu’il avait besoin que ca sorte, qu’il était en colère.

C’est un capitaine de police qui se trouvait dans un camion non loin qui l’a entendu proférer ces paroles qui l’interpelle. Il est emmené un peu plus loin et allongé sur un capot pour être palpé. C’est là qu’il indique la présence d’une carte de police dans sa poche. Les policiers le soupçonnent d’avoir filmé avec son téléphone de police, ce que ne confirmera pas l’exploitation de l’appareil.

“Des gens qui sont en guerre avec les gilets jaunes”
Le capitaine F. s’éloigne, Nicolas C. reste avec un groupe de “7 ou 8 baqueux”, un canon de LBD perpétuellement pointé sur lui, assure-t-il. “Ce que j’ai trouvé très intéressant, sur le fond, dans tout ça, c’est que dès lors qu’ a été révélé mon grade, j’ai en face de moi des gens qui sont sidérés. On discute, ils sont très taquins. Le sujet principal, c’est que selon eux il est incompatible d’être capitaine de police et d’être dans un cortège de gilets jaunes, j’ai l’impression d’avoir en face de moi des gens qui sont en guerre avec les gilets jaunes”. A l’aise quand il raconte, il prend appui sur sa jambe gauche, les épaules se relâchent.

Selon lui c’est à ce moment là qu’un fonctionnaire de police “grand et jeune” lui demande “dans une posture martiale” d’enlever les mains de ses poches. “Je lui dit: ‘si vous avez peur de ce que j’ai dans les poches vous refaites une palpation mais moi je mets mes mains où je veux’”. C’est là l’acte de rébellion.

La présidente qui s’agace par moment des digression du prévenu évoque peu après la version de ce même policier, J.S., plaignant dans l’affaire. Il décrit un interpellé arrogant et irrespectueux. Après lui avoir demandé ce qu’il faisait dans la police nationale, Nicolas C. aurait répondu : “Si vous n’êtes habilité confidentiel ou secret défense, je serai obligé de vous tuer”. Un sens du sarcasme pas très apprécié des fonctionnaires. Quelques instants plus tard, il se fait mettre des “cerflex” sans résistance.

“Que pensez-vous d’un policier qui commet un délit”, enchaîne peu après la présidente. “C’est un justiciable comme les autres mais qui peut aussi allez manifester comme les autres citoyens. J’ai connu beaucoup de fonctionnaires qui ont commis des délits de toute sorte”. Dans le box, l’avocat s’agite et souffle bruyamment.

Deux mois avec sursis requis
Viens le moment du profil psychologique de l’accusé. Dans son dos, Nicolas C. se tient les mains, l’assurance s’efface laissant place à une certaine fragilité. Traité et suivi pour dépression pendant un an, il explique qu’il n’a plus besoin d’anti-dépresseurs. Cela n’a rien à voir avec son interpellation selon lui. L’examen psychologique de la justice a conclu qu’il était accessible à une sanction pénale.

La partie civile prend la parole. Elle explique que son client a très mal vécu la rébellion venant d’un gradé. Qu’il s’est senti humilié. Elle demande 300 euros pour préjudice morale et 500 euros au titre de l’article 475 , les frais d’avocat.

Au tour du procureur. Pas question selon lui de faire le procès des gilets jaunes, mais il se désole. “Depuis presque un an nous avons vu passer un certain nombre d’auteurs d’infractions dans le cadre des manifestations. Il y a les pro de la casse, qui se forment et s’entraînent et viennent profiter des manifestations pour s’attaquer aux forces de l’ordre, aux représentants de l’Etat, on a les profiteurs et les pilleurs et puis un certain nombre d’individus qui n’entrent dans aucune de ces deux catégories, des gens qui ne vont pas bien mais qui voient dans ces manifestation un certain défouloir, et je crois que c’est ce dont il est question aujourd’hui”, déclare-t-il.

Il ajoute que Nicolas C. ne conteste jamais vraiment les propos. Il réclame deux mois de prison avec sursis.

“Cela en dit long sur la répression des gilets jaunes”
C’est enfin au tour de Me Aitkaki, l’avocat du prévenu de rendre ses conclusions. Il estime que les déclarations des fonctionnaires se contredisent et qu’en ce sens le dossier ne tient. “Le lendemain de l’interpellation un fonctionnaire vient se plaindre d’une rébellion alors qu’il n’est pas cité dans le procès-verbal d’interpellation. Il va se dire victime de faits de rébellion, c’est celui qui tenait le LBD qui filmait toute la scène, et la vidéo ne montre rien de ce qu’il affirme. Il tient un discours différent, il dit que Nicolas C. s’est adressé de façon ferme et définitive en disant ‘bande de pédale’”, explique-t-il.

Dans la fiche d’interpellation, le capitaine F. a écrit à propos des déclarations de Nicolas C.: “Moi les voltigeurs, je les traite de pédale”, rappelle l’avocat.

Agacé, il poursuit sa plaidoirie à l’endroit du procureur qui vient de soupirer à son tour. “L’orientation de ce dossier en dit long sur la façon de réprimer ce mouvement et de faire taire cette colère qui monte. Ne soupirez pas monsieur le procureur s’il n’y avait pas eu de révolution de 1789, il n’y aurait pas la justice aujourd’hui. C’est consternant de voir que chaque samedi des gens sont interpellés dans des conditions rocambolesques”. Il demande la relaxe.

Le délibéré sera rendu dans 15 jours, le 25 octobre. Nicolas C. a été suspendu pour 4 mois et fait également l’objet d’une enquête administrative.
Répression contre les fonctionnaires; bienvenu dans la maison !!!

préparation samedi 12 oct, acte 48

l'image de la semaine

prise du chatelet à Paris très longtemps cette semaine


news

répression contre des rond-points

En ce début octobre, il existe de nombreuses formes de répression, j'ai choisi celle-ci: La préfecture de l'Aisne interdit tout rassemblement de Gilets jaunes sur de très nombreux ronds-points de Soissons.
Le mouvement des Gilets jaunes ayant repris de l'ampleur depuis quelques jours sur ces zones de la ville, les autorités veulent éviter tout incident (sic). 

« Un dispositif de sécurité renforcé sera mis en place pour veiller au respect de l’arrêté d’interdiction, précise la préfecture. Les organisateurs s’exposent, dans les conditions fixées par l’article 431-9 du code pénal, à six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende. Toute personne contrevenant à l’interdiction de manifester dans la zone concernée s’exposera à une contravention de 135 euros. »
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4ième attaque par le feu sur le RP Chomette

La cabane des Gilets jaunes de Monistrol-sur-Loire, installée à proximité du rond-point de la Chomette, a été partiellement détruite par un incendie. C'est la 4ième fois depuis le mois d'avril.
samedi 5 octobre, vers 21 heures, les pompiers ont été appelés en intervention pour éteindre un incendie à Monistrol-sur-Loire.
C'est la quatrième fois qu'un incendie se déclare sur ce site, après la nuit du 8 au 9 avril, la nuit du 29 au 30 mai, puis la nuit du 6 au 7 juin, le campement des Gilets Jaunes de Monistrol-sur-Loire a de nouveau été attaqué dans la nuit de samedi à dimanche.
L'intervention a permis de limiter les dégâts. Aucun des bâtiments en bois n'a été détruit.
Aucun blessé n'est à déplorer.

Régulièrement, les Gilets jaunes de Chomette ont de nombreux klaxon de soutien mais aussi ils déplorent des jets de pierre contre leur cabane de la Chomette, voire contre leurs véhicules en stationnement!!!
Mais que s’est-il passé, samedi soir ?
« Après avoir entendu des impacts, nous sommes sortis à la recherche des auteurs, sans succès, racontent ceux qui étaient présents au moment des faits. Mais pendant notre brève absence, un début d’incendie s’était déclaré dans la cabane. Quelqu’un avait mis le feu à une banquette “clic-clac”. Il était environ 21 h 15. »

Sinon un autre fait "étrange", Aujourd'hui vendredi 11 oct matin, Un camion perd son chargement au rond-point de Chomette à Monistrol-sur-Loire:

Chomette est le seul RP qui tient jour et nuit de la région. BRAVO
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Mercredi 9 octobre 2019 certains "gilets jaunes" pour une action sur participation liste municipale à ST-é (Assemblées de voisinage et de quartiers)

Plusieurs partis et collectifs de gauche, ainsi que des Gilets jaunes stéphanois, ont annoncé mercredi après-midi dès 17h leur intention de constituer une liste citoyenne pour les municipales de mars 2020 à Saint-Étienne. Comme Olivier Longeon, qui a annoncé mercredi qu'il se lance seul pour Europe Ecologie-Les Verts...

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Paris avant samedi actions toute la semaine

Les activistes d’Extinction Rebellion occupent la place du Châtelet, à Paris, depuis lundi 7 octobre. Jeudi 10, ils ont bloqué la rue de Rivoli et ont été rejoints par des Gilets jaunes.
https://reporterre.net/En-direct-Extinction-Rebellion-abandonne-le-Pont-au-Change-et-se-replie-sur-la-place-du
le GJ serge du Chatelet

« Je suis là pour la convergence, dit Serge. Je suis Gilet jaune depuis les débuts du mouvement, le 17 novembre dernier. Nous aussi, on bloquait au début de manière pacifique et sympathique avant d’être violentés par la police et de subir la répression judiciaire. » Autour de lui, le trafic est dense, les Parisiens sortent du travail. « C’est palpitant de bloquer le cœur de Paris, ça donne de la force. Il faut que les gens comprennent que c’est a cause de Macron, tout ça. J’appelle à sa démission. »

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des tetes encore visées, le 9 oct : Céline à Vesoul: peine alourdie en appel pour une «gilet jaune» porte-parole qui avait bloqué un train

Céline Roy, ancienne porte-parole des «gilets jaunes» à Vesoul, a été condamnée à six mois de prison avec sursis par la cour d'appel de Besançon pour avoir bloqué un train en décembre.

Elle comparaissait également pour avoir outragé le préfet de Haute-Saône, Ziad Khoury, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux (lors du démontage d'une cabane de RP). Dans cette affaire, la cour d'appel a confirmé sa condamnation à 6 mois de prison avec sursis. En décembre, Céline Roy avait été condamnée en première instance à deux mois de prison avec sursis pour avoir bloqué un train en gare de Vesoul pendant 44 minutes et organisé une manifestation non déclarée.

La cour d'appel a alourdi sa peine en la condamnant à 6 mois de prison avec sursis, selon les réquisitions du ministère public, et à verser 208,35 euros à SNCF Réseau et 742,61 euros à SNCF Mobilités, Me Ariel Lorach, avocate de la SNCF qui s'était portée partie civile. «La manifestation était à son initiative, c'était la seule organisatrice de l'événement. Donc, c'était bien elle la représentante des gilets jaunes et à ce titre, elle doit assumer l'entièreté de ses actes et prendre ses responsabilités», a estimé Me Lorach.

«Des trains et des passagers ont été pris en otages et des agents ont dû être mobilisés», a-t-elle ajouté. Outre le train bloqué en gare, trois autres trains avaient été retardés, a souligné l'avocate.

et comme elle a d'autres peines avec sursis...

9 oct, 2 GJ connus de Charleville-Mézières = 5 mois de prison ferme

Le jugement est tombé tardivement ce mercredi soir pour deux prévenus jugés pour des faits de violence, de port d’arme, de destruction et de rébellion en marge du mouvement des gilets jaunes. Pour ces faits qui remontent au 25 mai dernier à Villers-Semeuse, ils ont été condamnés à 5 mois de prison ferme.
Les deux hommes de 25 ans et 39 ans étaient jugés ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Charleville-Mézières.

des têtes encore visées, la gilet jaune notoire en fauteil Odile Maurin sera jugée vendredi 11 octobre 2019 à Toulouse, pour quatre chefs d'accusation.

Son fauteuil roulant est-il une arme ? Figure des gilets jaunes, Odile Maurin au tribunal
Son affrontement avec les forces de l'ordre avait fait le buzz en mars. La gilet jaune Odile Maurin sera jugée vendredi 11 octobre 2019 à Toulouse, pour quatre chefs d'accusation.
odile récemment sans son gilet...
Reporté une première fois en mai, le procès d’Odile Maurin, égérie des Gilets jaunes toulousains et présidente de l’association Handi-Social, se tiendra donc vendredi 11oct.
Elle sera jugée pour quatre chef d’accusation : violences volontaires sur un agent dépositaire de l’autorité publique avec usage d’une arme ; entrave à la circulation: d’un véhicule de secours et pour une action menée à l’aéroport ; outrages et provocation à la commission d’atteintes volontaires à l’intégrité d’une commissaire.
Son fauteuil roulant, « arme par destination »?
Dans la qualification des faits, le tribunal indique que la militante a utilisé son fauteuil roulant comme « arme par destination ». Le 30 mars, lors d’un rassemblement de Gilets jaunes, un policier était tombé après avoir été percuté par le fauteuil de la mise en cause. Odile Maurin défend sa version des faits : « C’est un autre policier qui, en voulant m’interpeller, a enclenché le joystick de mon fauteuil, c’est comme cela que j’ai percuté un autre agent ». Elle indique qu’elle aussi a été blessée : « J’ai eu cinq fractures au pied et une trentaine de bleus. J’ai porté plainte, mais je n’ai toujours pas de nouvelles ».
odile en action le 12 mai
contre des dizaines de CRS et un camion à eau.
Ca vaut le coup de la voir!
Sur les autres chefs d’accusation, Odile Maurin donne aussi son point de vue :
Le véhicule de secours, c’était un canon à eau pour disperser les manifestants… Quant à l’entrave à la circulation aérienne, certains se plaignent, mais les handicapés subissent une entrave tout au long de leur vie, et personne ne s’en émeut.

Depuis l’annonce de son procès, Odile Maurin assure qu’elle a reçu « de nombreux soutiens, de parlementaires, d’élus, de militants… ». Elle indique à Actu Toulouse qu’elle se présentera à la convocation du tribunal vendredi, même si elle reste en désaccord sur le fond : « Ces jugements et ma plainte pour violence contre les policiers devraient être traitées en même temps. Je regrette que la justice n’ait pas fait ce choix ».

mais à Verdun, on a gagné

C'est une figure quasiment incontournable dans les manifestations tarbaises des gilets jaunes. Appuyée sur deux cannes, elle était de tous les cortèges. Mais cette fois-ci, c'est seule qu'elle comparaît à la barre du tribunal correctionnel pour «organisation d'une manifestation sur la voie publique sans autorisation», des faits qui datent du début de l'été, comme l'a rappelé la présidente du tribunal.

«Nous étions un peu en fin de course de ces manifestations et vous avez été vue, vous n'aviez plus de déguisement mais un gilet jaune, avec, au départ, une cinquantaine de personnes, lançant des discours devant le 35e RAP. Vous étiez sur la chaussée, vous abordiez les automobilistes, les policiers vous disent que c'est dangereux et vous présentent comme la responsable puisque c'est vous qui répondez. Vous aviez d'ailleurs lancé un appel pour le 6 juillet sur la place de Verdun. Le problème, c'est qu'aucun défilé n'était prévu et vous, vous étiez là, munie d'un porte-voix, bloquant à certains moments la circulation».

M. G. a une explication à tout cela : «Oui, j'ai un porte-voix car j'ai un problème de cordes vocales et je suis devant parce que j'ai du mal à marcher et c'est vrai, je me suis proposée pour lire le texte, je n'ai jamais été organisatrice de quoi que ce soit». Pour le procureur : «Le message vaut organisation, ici, on ne fait pas de la politique, on fait du droit, je n'entends pas faire de vous un bouc émissaire, je requiers 500 € d'amende pouvant être assortie du sursis». Pour l'avocate de la prévenue : «Elle n'a pas fait autre chose que d'informer, je sollicite la relaxe.» Et c'est donc la relaxe qui a été accordée par le tribunal.
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lundi 14 octobre, des procès

Saint-Etienne

pour l'affaire du mac-do lors de la régionale: 11 GJ au tribunal. CONVOCATION 13H30, lundi 14 oct.
TOUS AU TRIBUNAL.
(en accord avec certains GJ contactés qui sont convoqués).

Montpellier

Lundi 14 octobre, à 14h, Sylvain, Gilet Jaune, est convoqué au T.G.I. de Montpellier, 14 rue Pierre Flotte : il a manifesté le 7 septembre comme des milliers d'autres. Il  vit mal "son affaire"… Il a besoin de soutien et de réconfort, voici la lettre qu'il nous communique :

Le 7 septembre je suis allé manifester. Comme tant d’autres. Destins séparés hier, partageant aujourd’hui le refus de se taire, quand l’injustice pousse au silence.
Le 7 septembre je suis resté. Parmi tant d’autres. Malgré les gaz et les charges, tirs de grenades et LBD… ceux des pavés qui leur répondent.
Et si chacun tien bon, ballotté tel une brindille au vent, c’est pour ne pas trahir la fierté retrouvée dans les yeux du voisin, à qui l’on n’aurait jamais parlé sans ça, et qu’on découvre enfin.
Le 7 septembre à 18h je suis interpellé. Comme des milliers d’autres depuis 11 mois. Nasse, grenade et TNT, 12 agents de la BAC te « sautent dessus » pour mettre le collier.
Je suis interpellé et expérimente à mon tour les mécanismes d’un appareil d’État malade d’avoir trop réprimé, en indigestion chronique :
Tout d’abord on interpelle dans les recoins, loin de la foule qui bruisse au loin, comme s’ils en avaient peur.
Et puis cet ordre entendu au talkie de l’agent qui me conduit au fourgon, cet ordre martelé : « Vous les  harcelez,  vous  les  harcelez ». Aveu d’impuissance tactique et cauchemar sémantique pour les agents déployés : comment interpréter ces mots si ce n’est par le déploiement d’une furie aveugle ?
La garde à vue ensuite, la mine blasée des fonctionnaires, le panneau noir et ses cinq cases barrées de deux lettres à la craie : GJ. Marqués au fer pour une idée ?
La procédure enfin. La garde à vue que l’on prolonge malgré le vide du dossier et des preuves que l’on cherche sans trouver. Malgré la moue du commissaire qui aimerait bien aller s’coucher…
Le 9 septembre je me suis fait déférer. Rejoignant, sur le banc des accusés tant d’autres qui n’ont pas oublié, ceux à venir que nous n’oublierons pas. On sait pourquoi on est là.
Le 14 octobre je suis convoqué à 14h devant le tribunal de Montpellier, mais je ne peux en parler, juste vous inviter…
J’ai peur de mes idées ?
          Sylvain
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ACTIONS Pour cet acte 48

bcp d'actions...
Des interdictions de manifester on été prises dans différentes villes, comme à Lyon sur la Presqu’île.

pour + d'infos sur whattsapp

liste de qq manif GJ déclarées pour cet acte 48, 12 oct

montrond-veauchette (veauchette pour ce 11oct soir), st-é et lyon et Givors, comme d'hab

samourai (phil) cherche du monde pour tracter sur lyon samedi 12 oct pour la nationale à st-é acte 50

Le lundi 14 oct à Vienne, sud  de Lyon, une TRES BELLE ACTION

"GRAINES DE RONDS-POINTS" SERA PROJETÉ EN AVANT-PREMIÈRE AU CINÉMA AMPHI LUNDI 14 OCTOBRE à Vienne à  à 19 h 30.
Un documentaire sur les gilets jaunes viennois au cinéma
De décembre 2018 à juin 2019, le réalisateur Jean-Paul Julliand a suivi les gilets jaunes de Vienne, caméra à la main. Il en a tiré un documentaire, ...
« Graines de ronds-points » raconte les trois  "camps"  qu’ont connus les gilets jaunes de Vienne, entre novembre 2018 et juin 2019 avec des tournages chaque semaine.
En avant-première au cinéma Les Amphi à Vienne le lundi 14 octobre à 19 h 30 : « Graines de ronds-points »

La bande-annonce du film (cliquez) :
1min 30s
à voir

pour plus de détail

 Paris

Manifestation à 12h (rassemblement dès 10h) de la Place de la Bastille à la Porte Maillot en passant notamment par République.
Manifestation de la Place Saint-Pierre à 11h30 (rassemblement dès 10h) jusqu’à la Place de la Bourse.
et d'autres non déclarées...

Appel national des gilets jaunes pour une manifestation à Toulouse.

Bcp de stéphanois iront. faites du covoiturage.

régionale à Metz

Gilets jaunes : la manifestation régionale passera par le centre-ville de Metz samedi
Un second rassemblement régional des Gilets jaunes se déroulera samedi 12 octobre 2019 à Metz (Moselle). Un passage par le centre-ville, fait rare, est au programme.

tous les GJ et les révoltés du Grand Est sont conviés à se rassembler samedi 12 octobre 2019, Place Mazelle.

Après Metz, direction Strasbourg
Après la Meurthe-et-Moselle et la Moselle, les gilets jaunes se rendront dans le Bas-Rhin, et plus précisément à Strasbourg.

Cette manifestation, prévue samedi 9 novembre 2019, constituera le troisième rassemblement régional du mouvement depuis la rentrée.

---ON LACHE RIEN---

31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...