article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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vendredi 14 juin 2019

Relaxe pour un motard gilet jaune accusé de rebellion contre la BAC lyonnaise Lyon 7e, avenue Gambetta, à 16h30 samedi 6 avril . Les 2 BACeux déboutés. Récit complet du procès. Exemple ou la répression policière est contré par la non-repression judiciaire

Une vingtaine de gilets jaunes sont venus soutenir leur ami Marcel [1] au Tribunal de Grand Instance.
Récit d’un procès rarissime où la justice a été contrainte de relaxer un manifestant.


Un motard au tribunal

L’affaire date d’il y a un mois et le motard-gilet jaune a demandé un délai pour préparer sa défense. La juge et les assesseurs qui siègent font partie d’un trio de magistrats qui ont déjà présidé la salle des comparutions immédiates dans d’autres procès de gilets jaunes. Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elles n’étaient pas tendres avec les manifestants qui passaient devant elles. Le procès s’annonce donc tendu d’autant qu’un des deux bacqueux qui s’est porté partie civile (ils demandent 400 euros chacun) a également fait le déplacement (l’autre étant en Ardèche pour « se reposer » selon son avocat).

Juge : Il vous est reproché, d’avoir le 6 avril 2019, sciemment participé à un groupement en vue de préparer des violences volontaires contre les personnes et des destructions ou dégradations de biens, en l’espèce avoir faire parti d’un groupe de motards ayant forcé un barrage policier. Il vous est aussi reproché d’avoir résisté avec violences à deux agents des forces de l’ordre. Vous êtes encore sous contrôle judciaire et vous avez interdiction de paraître à Lyon le week-end.

Les faits se sont produits à Lyon 7e, avenue Gambetta, à 16h30. Vous faisiez donc parti d’un groupe de motards qui suivait le cortège gilet jaune et qui a forcé un barrage policier au cours d’une des manifestations dite « gilets jaunes ». Vous étiez accompagné de votre fils aĝé de 17 ans sur la moto. »

La juge explique ensuite de qui était constitué ce barrage : d’une colone de BAC – également appelé désormais DAR quand ils opèrent en manifestation – qui suivait le cortège. Ils ont traversé le pont du Rhône pour faire barrage au niveau de Guillotière. Ils disent qu’il ont fait face à des « personnes masqués » et des « jets de projectiles ». Leurs instructions étaient de ne laisser personne rejoindre le centre-ville et d’inviter [sic] les manifestants à rejoindre le quai Claude Bernard.

Bacqueu : Quinze motards ont forcé le barrage, certains sont descendus de leur moto. Je vois un motard qui porte des coups de poing et de pieds aux policiers du barrage qui reculent sous les coups… Je repère un individu porteur d’un casque de moto, d’un blouson de moto et de gants. Il est très énervé, fait des gestes avec les bras. Nous sommes obligés de le mettre au sol pour le menotter, il refuse le menottage et cache ses mains sous son corps. Il est face contre terre, il se rebelle. Après le menottage, il se calme. »

La juge commente le procès-verbal d’interpellation. « Les motards ont emprunté le cours gambetta certains ont réussi à passer, les autres se sont montrés agressifs. Les motards ont ouvert une brèche aux gilets jaunes. Ils ont mis pied à terre et se sont montrés menaçants. » Le flic a vu un individu porter des coups de poing « aux collègues policiers », il frappait dans le dos des policiers qui ont dû répondre avec leurs « bâtons de défense au niveau des jambes ».Le motard a perdu son casque, il a été plaqué au sol il était tellement agité et violent que le policier a dû lui donner un coup de pied sur le haut du torse pour qu’il donne ses mains.

Puis elle lit la déposition de M. Laurent, l’autre bacqueu qui s’est porté partie civile : les motards se sont désolidarisés du cortège et ont voulu passer cours Gambetta. Bloqués, Certains ont quand même réussi à passer en force. Les autres sont restés agressifs. D’autres gilets jaunes ont essayé de profiter de la confusion pour passer. Les motards ont ensuite mis pieds à terre avec leurs casques et se sont montrés menaçants.

J : Vous monsieur, vous avez été vu par un médecin à Grange-Blanche qui vous a prescrit une ITT de 5 jours (contusions multiples, hématomes, dermabrasures…). Il y a eu la vidéo exploitée que portait M. Morrin (le premier bacqueu). Mais on ne peut pas la visionner du fait de problèmes techniques [2]. »

Un policier « enquêteur » a néanmoins fait un commentaire à charge de cette vidéo joint au dossier judiciare. Il n’hésite pas à prendre quelques libertés avec la réalité pour enfoncer le manifestant : place Raspail on voit certains motards venir discuter tranquillement avec des policiers. Un motard non identifié est retenu par les forces de l’ordre, des motards mettent pied à terre se déplacent et se positionnent derrière les policiers. Il règne une forte agitation. M. Morrin se déplace, on voit un homme casqué avec blouson qui fait des gestes comme s’il donnait des coups de poing aux policiers (on ne voit pas bien si ses coups de poing touchent des policiers). M. Morrin saisit le motard par le casque et le plaque au sol. Un policier frappe le motard sur le haut du corps celui-ci se « calme ». Des motards arrivent rapidement. Des policiers les bloquent.

La juge trouve que les images sont confuses qu’on ne comprend pas ce qui se passe précisément. Elle poursuit en s’adressant au gilet jaune : « vous dîtes monsieur que vous êtes à la fin du cortège, vous avez compris que les policiers vous laissaient passer, que vous avez vu votre fils se faire flanquer au sol, que vous avez voulu demander des explications aux policiers et qu’à partir de là on vous a frappé. »

Prévenu : Je me sens plus motard que gilet jaune. J’ai constaté que des motards s’embrouillaient avec des policiers. Je suis descendu [de moto] avec mon fils. Quand je l’ai vu se faire mattraquer et jetter au sol violemment, je suis allé demander au policier pourquoi il avait fait cela. J’étais énervé et je parle beaucoup avec les mains, ce qui a pu faire illusion. Je me suis alors pris des coups de mattraque par derrière. Ça tappait, ça tappait, ça tappait. Donc c’est là que j’ai été mis au sol. Les coups continuaient de pleuvoir ; j’ai fait la position du fœtus. J’ai pas supposé que je me faisais arrêté. C’est quand j’ai compris que je me faisais interpellé que j’ai donné mes mains. J’ai 47 ans, je ne me suis jamais battu, je ne vais pas commencé avec des policiers.

Le bacqueu reprend la parole et assure qu’il a d’abord cru à une rixe. Leurs instructions étaient de former un barrage pour emêcher l’accès à la place Gabriel Peri. Il y a eu des jets de projectiles, du gaz puis cortège de motards s’est présenté à eux. Ils ont fait vrombir leurs motos avant d’aller au contact. À ce moment-là , le reflexe a été de s’écarter, avec le rapport de force poids moto/poids humain, ils n’ont pas eu d’autres choix que de s’écarter. D’autres ont alors pu passer. Il réaffirme avoir vu Marcel porter plusieurs coups de poings sur ses collègues. Il l’a saisi par le cou pour l’amener au sol. C’est là que son casque s’est détaché. Il ne lui a pas porté de coups. L’interpellation a été très propre [sic. Qu’est-ce que ça doit être quand c’est un peu sauvage]. Il a été obligé de pratiquer une clef de bras pour qu’il donne sa main.

J : Sur cette vidéo, il y a de nombreuses scènes où on ne voit rien, notamment à cause du lanceur-grenade de M. Morrin. Au niveau de l’interpellation, on ne voit pas grand-chose.

Avocate du prévenu [au bacqueu] : Pourquoi ne pas avoir porté plainte ?

Le bacqueu assure qu’il ne s’est pris aucun coup, donc que ce n’est pas à lui de porter plainte, puis que quand il a réalisé qu’il avait à faire à un « père de famille », il s’est dit que ce n’était pas nécessaire.

La juge résume alors la vie du gilet jaune dans le beau langage judiciaire propre à cette institution (en gros est-ce qu’il travaille, est-il un délinquant, a-t-il une vie bien rangé et qu’en est-il de sa moralité). Cela donne : casier judiciaire vierge, locataire, en couple, deux enfants, salarié à La Poste, un crédit, pas de problème de santé, de l’alcool et du cannabis de manière occasionnel, professionnel et sérieux dans son travail.

C’est au tour de l’avocat des flics d’intervenir. Il voulait à la base mandater sa collaboratrice mais quand il a su que le parquet et l’avocate de la défensef allait demander une relaxe, son sang n’a fait qu’un tour. il a rappelé en catastrophe les deux policiers pour qu’ils viennent témoigner.

Avocat : Pour avoir vu la vidéo, je regrette que la collégialité de votre tribunal n’ait pas pu la voir. Ce qu’on y voit et ce que dit M. Morrin correspondent. Ce ne sont pas simplement des bras levés mais des coups de boxeurs. On affaire à un individu ganté et casqué.
La situation en terme de maintien de l’ordre, lors de cet acte XXI au cours de cet après-midi bien avancé, est une situation tendue. Les forces de l’ordre recoivent l’ordre de constituer un barrage. Le reste du dispositif policier estf un peu dépassé par les événements.
On est à l’acte XXVIII, vous savez comment les motards opèrent, vous en avez déjà eu auparavant [en comparution immédiate]. ils servent de « force avancée » pour faire céder les barrages [policiers]. Parmis ces motards, il y en un certain nombre qui ne sont pas très bien intentionnés. Il y a aujourd’hui le prévenu qui comparait devant vous.
Après ces échauffourés, il va y avoir des actes de violence et les policiers vont aller à la rescousse de leurs collègues et recevoir l’instruction d’interpeller l’individu. Pour M. Morrin, il vous l’a dit, cétait une intervention propre. Immédiatement, ce qui lui vient en tête, ce sont les tristes images de ce qui s’est passé à Paris [avec Christophe Dettinger]. Il n’était pas dans la capacité de comprendre qu’il avait en face de lui un père de famille qui avait pété les plombs par rapport à son fils, car il n’avait pas vu cette première scène.
Quand les policiers interviennent, il y a de l’hostilité partout autour, du danger partout. Les policiers vont même jusqu’à protéger l’individu et son droit à l’image en lui remettant sa capuche [sic].
Ils ont du mal à lui passer les menottes, tellement ses poignets sont importants. Oui les policiers ont eu des difficultés à interpeller cet individu. Ils ont été contraints de faire usage d’une force légitime pour l’interpeller. Il vous dit qu’il s’est fait matraquer au sol : c’est abracadabrantesque. Si votre tribunal avait un doute je trouve dommage qu’il n’essaie pas de voir les images…

Procurreur : Je vais aller droit au but : je vais requérir la relaxe. Ce qui me gène dans cette affaire, c’est qu’il y a trop de faiblesses. On a du mal à savoir ce qui s’est objectivement passé. On a pas les auditions des policiers victimes des coups. J’ai regardé 10 fois la vidéo et on ne voit pas le prévenu porter des coups. Dans la vidéo on ne voit pas monsieur faire des gestes de rébellion, je ne peux caractériser cette rébellion, je n’ai pas d’éléments objectifs pour caractériser la participation à un groupement en vue de… je ne suis pas en mesure de caractériser les faits. Il y a des choses qui auraient dû êtres faites et qui ne l’ont pas été.

Avocate de la défense : C’est le dossier de la mauvaise foi, si ce n’est du mensonge ! Heureusement qu on a ces vidéos et elle qu’elles sont limpides [3]. Le parallèle avec les événements de Paris est indigne. « Protéger le droit à l’image » de mon client, faut savoir s’arrêter. Il est évident que mon client n’a pas commis les actes qui lui sont reprochés. Ce monsieur a été matraqué sans avoir commis d’infractions. À des moments [en s’adressant au flic et à son avocat], il faut savoir reconnaître ses erreurs. Dans les vidéos, on voit un policier dire aux motards qu’ils peuvent avancer et qu’il n’y a pas de gaz lacrymogène. Je suis étonnée de l’exploitation vidéo faire par la police [4] : certains choses sont fausses. Je ne peux pas dire autre chose que : ce sont des mensonges. M. Morrin ment. Aujourd’hui, mon client bénéficie d’un soutien psychologique, ainsi que son fils, il n’a toujours pas repris le travail.

Après délibération le tribunal prononce la relaxe et les deux baqueux sont déboutés de leur demande de dommages et intérêts à hauteur de 400 euros.

Encore un procès pour l’acte XXVII

Un manifestant passait ce lundi 20 mai en comparution immédiate. Il a été arrêté à la manif de samedi vers 17h sur les quais du Rhône. Il est poursuivi pour violence sur personne dépositaire de l’autorité publique (sans ITT), participation à un groupement (le chef d’inculpation le plus commun chez les gilets jaunes) et tentative de dégradation d’un bien, en l’occurrence un panneau publicitaire JC Decaux. Il reconnait avoir lancé deux projectiles et avoir tenté de mettre le feu au panneau. À l’audience, un policier, qui se constitue partie civile est présent pour témoigner. Pour appuyer encore un peu une justice déjà inféodée au gouvernement (consignes politiques) et aux flics.

J : « Pourquoi avoir jeté des pierres sur les policiers ? Vous savez que c’est interdit ? »
Pré : « La première je sais pas. Et la deuxième on venait de se faire gazer vers le quartier de la Guillotière. »
J : « Monsieur, si vous vous êtes fait gazer c’est que vous n’avez pas obtempéré aux injonctions de se disperser... Et pourquoi le masque à gaz ? »
Pré : « Pour se protéger des gaz. »
J : « Mais je l’ai déjà dit, s’il y a des gaz, c’est qu’il faut partir ! C’est un défaut de réflexion ça, ou un défaut de sens civique. »

Proc’ : « Au bout du 27e samedi de mobilisation, ce ne sont plus tant les gilets jaunes qui font parler d’eux, mais ceux qui viennent pour en découdre. Est-ce un passe-temps !? On se pose la question. »

La proc’ demande 8 mois de prison avec sursis et 105H de travaux d’intérêt généraux + une interdiction de paraître dans le 1er et 2e arrondissement de Lyon le samedi.

L’avocat de la défense essaie à tout prix de dépolitiser le geste de son client. Il insiste sur les chocs psychologiques que ce dernier a vécus comme si la révolte ne pouvait venir que d’un trouble mental. Il va même plus loin s’étonnant que le procureur ne demande pas d’interdiction de manifester. Il la demande donc à sa place : « je pense qu’il faut qu’il fasse une pause, ça ne lui fera pas de mal. » Quand on est défendu par des avocats de ce niveau, il n’y a plus besoin qu’il y ait de proccureur en face...

Délibéré : 4 mois de sursis-TIG avec 105H de travaux d’intérêt généraux + 200euros de dommages et intérets pour le flic pas blessé mais sans doute traumatisé par la pierre qu’il a vu passer au dessus de lui.

Notes

[1] Le prénom a été modifié.

[2] En fait, c’est faux : la juge avait déjà visionné la vidéo le matin-même, s’était fait son propre avis et n’avait pas envie de perdre du temps à revisionner la séquence pendant le procès devant toutes les parties et le public.

[3] Dans cette affaire, c’est la présence de vidéos qui a démoli l’accusation et permit d’obtenir une relaxe. Sans cela, la parole des policiers fait foi et Marcel aurait probablement été condamné.

[4] C’est la police qui construit entièrement le dossier judiciaire pour les comparutions immédiates.

2019-06-15-samedi lyon, paris. manifestation acte XXXI

LYON

Pour l’acte XXXI du mouvement, départ à 14h de la place Antonin Poncet, le samedi 15 juin

La préfecture a annoncé ce vendredi 14 juin 2019 la reconduction du périmètre d'interdiction de manifester dans la Presqu'île de Lyon ce samedi de 12h à 20h.
Comme depuis plus de 2 mois maintenant, le périmètre d’interdiction de manifestation va être mis en place ce samedi 15 juin de 12h à 20h. “Depuis plusieurs semaines, les manifestations dites des « Gilets jaunes » perturbent chaque samedi le centre-ville de Lyon et engendrent des atteintes répétées aux personnes et aux biens, qui se concentrent notamment sur les commerces et le mobilier urbain. Des arrêtés interdisant les manifestations dans un périmètre limité de l’hyper-centre de Lyon et pour une durée déterminée ont été pris lors des précédentes manifestations. Ces mesures se sont avérées efficaces”, explique la préfecture pour justifier cette nouvelle mise en place.

Le périmètre sera effectif jusqu'à 20h dans le périmètre suivant : rue de la République, place de la République, rue Joseph Serlin, rue Paul Chevanard, rue de Brest, rue Émile Zola, rue Colonel Chambonnet (exceptées les rues Joseph Serlin et Colonel Chambonnet).

De plus, les cortèges, défilés et rassemblements revendicatifs sont également interdits dans la rue Victor Hugo et la rue des Marronniers.

“L’accès à ce périmètre ne sera pas filtré afin de faciliter les déplacements à proximité des rues de grande fréquentation et des commerces. Des contrôles seront toutefois effectués”, concluent les services de l'État.

En même temps que la manifestation des GJ, d'autres marches à Lyon 

En même temps que la manifestation des Gilets jaunes, la marche des fiertés LGBTI, va avoir lieu ce samedi à Lyon dans ce qui se présente comme le plus long parcours jamais emprunté par cet événement.
Ce samedi 15 juin, la 24e marche des fiertés LGBTI de Lyon va s'élancer de la place Bellecour. Contrairement à plusieurs éditions précédentes, l'événement empruntera les quais du Vieux-Lyon. Le parcours passera ensuite par le Pont la Feuillée, devant l’Hôtel-de-Ville via la rue Constantine, la place des Terreaux et la rue Joseph Serlin, avant de prendre le pont Morand et de tourner à droite vers les quais Sarrail et Augagneur. Enfin, le cortège retournera vers la place Bellecour via le pont de la Guillotière et la rue de la Barre.

PARIS

GJs défileront une nouvelle fois à Paris samedi 15 juin pour leur acte 31. Deux parcours ont été déposés en préfecture mais l'un d'eux devrait être interdit.



Plusieurs parcours de manifestations ont une nouvelle fois été déposés à Paris par des Gilets jaunes qui organisent samedi 15 leur acte 31. Au moins l'un d'entre eux devrait cependant être interdit par la préfecture.

Un premier collectif a déposé un parcours reliant la place de la Bastille à la place du Maréchal Juin (17e arrondissement). Selon les informations diffusées par le groupe, le rassemblement est prévu à partir de 9h et le départ à 11h30, pour suivre l'itinéraire suivant:

Rue de Lyon, avenue Daumesnil, Place felix Eboué, boulevard de Reuilly, boulevard de Picpus, boulevard de Charonne, rue de Bagnolet, rue des Pyrénées, rue Levert, rue Olivier Métra, rue du Pré-Saint-Gervais, place des Fêtes (où une pause devrait être effectuée), rue de Crimée, avenue Jean Jaurès, place de la Bataille de Stalingrad, rue La Fayette, rue d'Abbeville, rue Condorcet, rue Victor Massé, rue de Douai, boulevard de Clichy, place de Clichy, boulevard de Batignolles, place Prosper Goubaux, avenue de Villiers, place du Général Catroux, boulevard Malesherbes, place de Wagram et boulevard Pereire.

La préfecture peut s'opposer à ce parcours et proposer une version alternative aux organisateurs. Mais ce vendredi à la mi-journée elle n'avait pas publié d'arrêté en ce sens. Par ailleurs, l'itinéraire ne traverse a priori aucun point jugé sensible et interdit aux Gilets jaunes.

En revanche, le collectif "Décla ta manif" a une nouvelle fois demandé à défiler sur les Champs-Elysées depuis la place de l'Etoile. Cela alors que le secteur de la plus belle avenue du monde, celui des institutions (Elysée, Matignon, Assemblée nationale) et de Notre-Dame est à nouveau interdit. Le groupe explique agir ainsi "afin de pouvoir attaquer au tribunal l’arrêté préfectoral et dénoncer l’interdiction de manifester là-bas. Combat juridique nécessaire pour démontrer l’abus d’autorité, la privation de liberté assénés par le préfet aux ordres du gouvernement". La préfecture devrait proposer un parcours alternatif qui n'avait pas été précisé à la mi-journée.

samedi 15 juin, Saint-Étienne accueille de nouveau la Nuit du handicap sur la place Jean Jaurès, pour un temps privilégié de rencontres et de festivités avec et pour les personnes handicapées.



Organisée par un collectif d’associations, la nuit du handicap se déroulera

samedi 15 juin de 14 h à 21 h 30, sur la place Jean-Jaurès. 

Soutenue par la Ville de Saint-Étienne, la manifestation s'inscrit dans le cadre de Ville en partage. Le fil rouge de cette journée de sensibilisation et de partage sera le flashmob, proposé par l’association DAN.CIN.LAB, mêlant personnes valides et handicapées.

Nuit du handicap à Saint-Étienne

Après une 1ère édition réussie, Saint-Étienne accueille de nouveau la nuit du handicap ce samedi 15 juin sur la place Jean-Jaurès, pour un temps privilégié de rencontres et de festivités avec et pour les personnes handicapées.

Organisée par un collectif d’associations, la nuit du handicap se déroulera samedi 15 juin de 14 h à 21 h 30, sur la place Jean-Jaurès. Soutenue par la Ville de Saint-Étienne, la manifestation s'inscrit dans le cadre de Ville en partage.

Vous pourrez vous initier au langage des signes, goûter les yeux bandés ou encore admirer le travail réalisé par les chiens guides. Le fil rouge de cette journée de sensibilisation et de partage sera le flashmob, proposé par l’association DAN.CIN.LAB, mêlant personnes valides et handicapées. Des interprètes en langue des signes française seront également présents pour traduire les échanges.

> Plus d'informations sur www.nuitduhandicap.fr/saint-etienne


http://www.saint-etienne.fr/actualites/deuxi%C3%A8me-dition-nuit-handicap-15-juin
http://www.zoomdici.fr/actualite/2e-nuit-du-handicap-a-Saint-Etienne-id171329.html

5 juin garde à vue par rapport au 30 mars 2019 action macDo. 8 interpellations après le saccage du McDo de Saint-Priest-en-Jarez


8 personnes ont été interpellées, ce mercredi, pour le saccage du restaurant McDonald’s à Saint-Priest-en-Jarez, survenu après une manifestation de Gilets jaunes le 30 mars dernier.
Les suspects ont été arrêtés par la Sûreté départementale et la police judiciaire, les 2 services d’enquête co-saisis par le parquet de Saint-Étienne, dans la Loire et l'Isère. Ces jeunes majeurs ont été interpellés en matinée à leur domicile et placés en garde à vue, d'après l'AFP. Cette action de vandalisme n'a jamais été revendiquée mais les enquêteurs soupçonnaient des militants de l'ultragauche. Mais l'appartenance des suspects à cette mouvance n'avait pas été confirmée ce mercredi par le parquet.

En fin de journée, 2 de ces jeunes majeurs ont été mis hors de cause. Les 6 autres, qui ont reconnu leur participation aux faits commis dans la soirée du 30 mars, seront convoqués ultérieurement dans le cadre de l'enquête qui se poursuit et qui pourrait donner lieu à d'autres interpellations...

les femmes avec les enfants sont les premières à être cuisinées par ces professionnels des FdO.
Ils sortent la feuille de la DASS pour le placement des enfants et souvent elles craquent.
Sur les réseaux certains hommes les fustigent.
Arrêtons de passer notre temps à cela et gardons nos 3 objectifs principaux.
  1. "Macron et Gaze-ta-mère démission" et 
  2. l'essence à 1euros/litre sur 2ans et
  3.  crédit impot recherche
     https://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9dit_d%27imp%C3%B4t_recherche
    diminué de moitié pour compenser la perte de revenu de l'état.
l'enquête viserait 11 personnes...

L’expédition punitive a duré cinq minutes à peine aux alentours de 21 h 20, samedi soir. Elle pourrait être liée à l’ultragauche, présente dans le cortège des Gilets jaunes pour l’acte XX.

Il était 21h20, samedi, lorsqu’une dizaine de casseurs encagoulés, armés de marteaux, pénètrent dans le McDo de Saint-Priest-en Jarez au milieu d’employés et de clients affolés.

Une véritable tornade : bornes tactiles détruites, vitrines brisées, poubelles renversées... Les casseurs sont ensuite passés par les cuisines pour tout saccager. Avant de filer comme si de rien n’était.

Une enquête a été ouverte par la Sûreté départementale mais l’identification des auteurs sera difficile.

Il semble néanmoins que le groupe de casseurs fasse partie de l’ultragauche présente, samedi après-midi, dans le cortège de l’acte XX des Gilets jaunes à Saint-Etienne. Le groupe McDonalds est régulièrement vilipendé par les mouvements anticapitalistes.

Dimanche 31 mars, le fast-food est toujours fermé au public. Le drive -service à emporter- a repris dimanche à 17 heures.
https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/03/31/saint-priest-en-jarez-cagoules-et-marteaux-a-la-main-ils-saccagent-le-mcdo

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Saccage du McDonald’s à Saint-Priest-en-Jarez: le principal suspect s’est rendu

Il y a une dizaine de jours, après une longue enquête de deux mois menée par la sûreté départementale et la police judiciaire, une dizaine de personnes avaient été interpellées dans le cadre du saccage du restaurant McDonald's à Saint-Priest-en-Jarez, le 30 mars dernier.

Les suspects, presque tous originaires de la Loire, ont reconnu les faits de vandalisme. A l’issue de leur garde à vue, six ont été mis en examen et seront reconvoqués prochainement devant la justice.

L’enquête était loin d’être terminée : celui qui était considéré comme le principal suspect dans cette affaire était toujours dans la nature.

Vendredi en fin d’après-midi, se sachant activement recherché, il s’est rendu de son propre chef à la brigade territoriale de gendarmerie à Andrézieux-Bouthéon.

Il aurait filmé la scène avec son téléphone portable

Selon nos informations, il était alcoolisé et aurait mis en scène la fin de sa cavale en la filmant avec un téléphone portable. Une vidéo qu’il a diffusée sur les réseaux sociaux avant qu’elle soit retirée de la Toile.

L’homme en question, qui aurait entre 35 et 40 ans et réside à Andrézieux-Bouthéon a été remis à la police. Il a été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat de police du cours Fauriel à Saint-Etienne.

Le 30 mars en soirée, en marge d’une manifestation des Gilets jaunes à Saint-Etienne, le suspect principal et ses comparses auraient pris pour cible « spontanément » l’enseigne McDonald's pour « s’attaquer » à un symbole du capitalisme.

Particulièrement actif dans cette action violente, il aurait cassé de nombreuses bornes tactiles.

https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/06/15/saccage-du-mcdonald-s-le-principal-suspect-s-est-rendu-aux-forces-de-l-ordre

samedi 8 juin, Acte XXX, Lyon, St-Etienne (et sam 1 juin, repression 5juin, sam 15juin et merc19juin), Dijon, Montpellier national, rapport IGPN du 13juin, étude de la répression judiciaire des 19 interpellés GJ, et de la répression policière, DIjon 13 interpellés et 2 CRS blessés

LYON

Une centaine de gilets jaunes ont manifesté à Lyon samedi 8 juin dans une ambiance bon enfant, avec toujours les mêmes revendications mais le mouvement encaisse encore les fausses analyses des élections des médias faisant croire à une victoire de LREM.

La vérité est que la droite avec le ex-FN-dupontAignant-Philippot est loin devant la république en marche arrière qui ne pèse que 11% des inscrits; la droite pèse 14% des inscrits.
https://stef-mottin.blogspot.com/2019/05/un-article-complet-sur-les-faits-des.html
Le centre républicain et UDI sont maintenant comme un "centre rabougri" et sortent laminés comme la gauche ex-PS.

Avec le beau temps nous avons tous envie de prendre du temps avec nos familles après 7 mois de mobilisation.

Comme chaque samedi, GJ se sont donné rendez-vous à Lyon pour une après-midi de manifestation. Le cortège est parti des Brotteaux vers 14h30. Les CRS ont bloqué quelques accès, notamment cours Lafayette et rue Tête d’or dans le quartier de la Part-Dieu.

Certains manifestants sont allés à l'intérieur des halles Paul Bocuse dans le calme.

Beaucoup de gilets jaunes lyonnais ont décidé de rejoindre la manifestation nationale organisée à Montpellier. Dans les rues de Lyon, l'ambiance décontractée et bon enfant contrastaient vivement avec le très important déploiement de forces de l'ordre, très visibles tout autour du cortège.

Plusieurs manifestants enlevaient leurs gilets en s'approchant des policiers, pour passer inaperçus, et continuer plus loin leur manifestation mobile.

Soutiens à Gérard Collomb : la liste des valets macroniens s’allonge

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Saint-Etienne et notre région forezienne et du Gier et Ondaine, pour ce mois de Juin

22juin


pour ma part, j'ai reçu la lettre avec accusé-réception, de mon employeur, le CNRS,  qui me convoque le 21 juin 14h à Lyon, comme par hasard un vendredi juste avant un samedi...
Je saurai si je suis encore mis à pied 3Mois de plus et cette fois ci avec demi-salaire.
La répression contre les GJ est aussi de cette nature.

mercredi 19 juin 2019 19h à la salle richelandière projection d'un film "gilet jaune" on lache rien dans la suite de la conférence de mercredi dernier avec un chercheur historien gilet jaune
https://www.facebook.com/events/457670261477664/

Les Foréziens appelés à se prononcer pour ou contre le RIC:
https://www.leprogres.fr/loire-42-edition-forez/2019/06/06/les-foreziens-appeles-a-se-prononcer-pour-ou-contre-le-ric

acte XXXI samedi 15 juin 2019

RDV place du peuple 14h
lien avec les GJ qui sont handicapés et aussi ceux qui le sont par la répression avec les armes des forces de l'ordre.
Organisée par un collectif d’associations, la nuit du handicap se déroulera samedi 15 juin de 14 h à 21 h 30, sur la place Jean-Jaurès.
https://stef-mottin.blogspot.com/2019/06/samedi-15-juin-saint-etienne-accueille.html

acte XXX 8juin

~100 GJ,  balade jusqu'à l'hôpital pour soutenir les grévistes des urgences;
2 personnes ont été arrêtés.

5juin 6h du matin

8 personnes ont été interpellées, ce mercredi, pour le saccage du restaurant McDonald’s à Saint-Priest-en-Jarez, survenu après une manifestation de Gilets jaunes le 30 mars dernier.

Les suspects ont été arrêtés par la Sûreté départementale et la police judiciaire, les 2 services d’enquête co-saisis par le parquet de Saint-Étienne, dans la Loire et l'Isère. Ces jeunes majeurs ont été interpellés en matinée à leur domicile et placés en garde à vue, d'après l'AFP. Cette action de vandalisme n'a jamais été revendiquée mais les enquêteurs soupçonnaient des militants de l'ultragauche. Mais l'appartenance des suspects à cette mouvance n'avait pas été confirmée ce mercredi par le parquet. Et ils s'orientent vers une action gilet jaune...

En fin de journée, 2 de ces jeunes majeurs ont été mis hors de cause. Les 6 autres, qui auraient reconnu leur participation aux faits commis dans la soirée du 30 mars, seront convoqués ultérieurement dans le cadre de l'enquête qui se poursuit et qui pourrait donner lieu à d'autres interpellations...

pour plus d'info:
https://stef-mottin.blogspot.com/2019/06/5-juin-30-mars-2019-8-interpellations.html

acte XXIX 1 juin

Lors de l’acte XXIX du mouvement, ~80 GJ  ont commencé vers 14 h 30, sous un grand soleil, leur traditionnelle déambulation dans le centre-ville.

Les Gilets jaunes ont fait une halte sur le campus de Tréfilerie, ce qui provoque quelques tensions avec des étudiants en pleine révision de partiels : « Il ne faut pas rester ici, sinon ils vont fermer la bibliothèque et on ne pourra plus réviser. »

Selon une manifestante, pas question d’aller sur l’autoroute : « Avec cette chaleur, cela serait irrespirable.  »

Le 1er juin, des Gilets jaunes se sont dirigés vers Centre Deux et ont commencé à rentrer. Le centre commercial a été fermé durant la présence des manifestants, ce qui a duré une heure. Le directeur de centre2 a décidé de fermer : personne rentre, tout le monde sort. EVACUATION TOTALE... . UNE GRANDE VICTOIRE APRES AVOIR ESSAYE DEPUIS DECEMBRE 2018. 
La manifestation s'est ensuite dispersée.

Pour le 8juin, Des rendez-vous ont également été donnés dans la Loire, à commencer par Saint-Étienne. Les manifestants doivent se réunir place Bellevue samedi après-midi à 14h.
Puis à Roanne, une nouvelle manifestation est organisée à la même heure au pont du Coteau.

Pour le Puy-de-Dôme, Un rassemblement est prévu non pas ce samedi mais dimanche 9juin à Issoire. Les Gilets jaunes se sont donnés rendez-vous pour une manifestation déclarée à 11h à la gare de la commune.

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MONTPELLIER samedi national

Répression judiciaire

Interpellés samedi 8 juin, plusieurs "gilets jaunes" comparaissaient mardi 11 juin au tribunal de grande instance de Montpellier.

Trois jours après l’Acte XXX, synonyme d’appel national à un rassemblement des “gilets jaunes” à Montpellier, six prévenus interpellés en marge des manifestations, ce samedi 8 juin, étaient présentés en comparution immédiate devant le TGI de Montpellier.

Deux d’entre eux, soupçonnés de participation à un groupement en vue de la préparation de violences ou de destructions et dégradation de biens et de violence sur une personne dépositaire de l’autorité publique, interpellés simultanément, ont choisi de comparaître le jour même en audience correctionnelle.

Reconnus coupables, ils ont été condamnés à 6 mois de détention dont trois de mise à l’épreuve avec, notamment, interdiction de paraître à Montpellier. Des peines assorties d’un maintien en détention. Ils ont également été condamnés à régler des amendes. Ils ont dix jours pour faire appel à partir de ce mardi 11 juin.

Un troisième “gilet jaune”, prévenu des mêmes chefs de prévention mais aussi d’outrages à personnes dépositaire de l’autorité publique, a été condamné à une peine de 8 mois de détention, intégralement assortie d’un sursis mise à l’épreuve, et à une amende de 800 €.

Enfin, trois autres prévenus, ont demandé le renvoi de leur jugement à une date ultérieure, pour préparer au mieux leur défense. Le tribunal devait se prononcer sur leur éventuel maintien en détention, en attendant les dates de renvoi (prenant en compte un délai maximal de six semaines en cas de maintien en détention).

Au final, une seule de ces trois personnes, résidant en Ariège, a été placée sous contrôle judiciaire avec obligation de pointage et interdiction de se rendre dans l’Hérault jusqu’au 26 août, date du renvoi de son jugement.

Les deux autres GJ, une habitante de Lunel et un homme demeurant à La Grande-Motte, sont placés en détention provisoire jusqu’au renvoi de leur jugement (respectivement les 8 et 12 juillet).

Parmi les 19 personnes interpellées samedi, 13 avaient été déférées ce lundi devant le parquet de Montpellier. Plusieurs sont convoquées devant le TGI à des dates ultérieures.

"Gilets jaunes" à Montpellier, la répression policière

21 h 30. Les forces de l'ordre ont lancé la dispersion de la manifestation.

20 h 40. La course-poursuite entre forces de l'ordre et manifestants se poursuit. Les forces de l'ordre les repoussent actuellement dans la rue de Verdun.

19 h 45. Après avoir remonté le boulevard du Jeu de Paume, les manifestants reviennent encore sur la place de la Comédie. De leurs côtés, les équipes de nettoyage de la Ville commencent à essayer de remettre les rues en état.

19 h. Le face-à-face entre manifestants et forces de l'ordre se poursuit. Après la Préfecture, les manifestants sont maintenant de retour place de la Comédie. Les forces de l'ordre font usage de gaz lacrymogènes.

17 h 20. Les affrontements se poursuivent. La situation est complexe avec des manifestants dispersés. Plusieurs blessés sont à compter tant chez les forces de l'ordre que de la Préfecture. Mais, contrairement, à la rumeur circulant sur les réseaux sociaux, la Préfecture assure qu'aucun mort n'est à déplorer.

16 h 30. La pièce de théâtre Le Bourgeois gentilhomme, programmée à 17 h à l'Opéra-Comédie dans le cadre du Printemps des comédiens, a été, pour l'heure, décalée d'une heure en raison de la manifestation.

16 h 20. Un homme d'origine espagnole a été blessé par un tir de flashball rue Maguelone. Il a été pris en charge par les pompiers.

16 h 20. Les CRS vont entrer en action.

16 h 15. Les CRS ont fait les sommations "d'usage" ou de "non-usage du domaine public" et font évacuer la place de la Comédie.

15 h 35. Un escadron de CRS part de la Comédie. Les jets de gaz lacrymogènes sur les manifestants se poursuivent.

15 h 15. La place de la Comédie ressemble à un champ de bataille. Les BB tiennent le haut du pavé. Tout un groupe de "gilets jaunes" assez dépité, regarde la situation dégénérer. Rue de la Loge, beaucoup de commerces ont décidé de rester ouverts malgré tout tandis que la place Jean-Jaurès est déserte.

15 h 05. Les forces de l'ordre bloquent l'entrée du Polygone et des allées du Corum et font de la provocation. Les manifestants sont en train de se regrouper face à elles. La tension est palpable.

15 h. Une femme a été blessée sur la place de la Comédie, peut-être par une cartouche de gaz lacrymogène. Les manifestants lancent des cailloux sur les forces de l'ordre. La situation est très tendue et la violence augmente.

14 h 45. qq Conséquences de la manifestation :
 des commerces fermés cet après-midi.
 Les gaz lacrymogènes continuent d'envahir le ciel.

14 h 05. Une manifestante arrêtée devant le palais de justice. Cela porte à trois le nombre d'interpellés pour l'instant

14 h. Les manifestants sont contenus du côté de Plan Cabanne. Certains manifestants se dirigent vers le palais de justice. La ploce nationale les contient et les suit tandis que des policiers en civil les empêchent de prendre les rues adjacentes.

13 h 50. Repoussés en bas de Gambetta, des centaines de manifestants, essentiellement des hommes en noir, commencent à casser. La vitrine de la GMF a notamment été explosée. Le feu a été mis à une poubelle et à des cartons.

13 h 35. Quelques manifestants ont organisé une opération de filtrage devant le tunnel de la Comédie.

13 h 20. Les manifestants ont repoussé vers le parvis de l'Opéra-Comédie. GJ ~1000 manifestants. Le canon à eau est lui aussi arrivé sur la Comédie. Les jets de gaz lacrymogènes se poursuivent.

13 h 10. Du côté du Polygone, où doit avoir lieu l'élection de Miss Montpellier à 17 h, des cars de CRS en bloquent l'accès.

13 h 15. Un deuxième manifestant arrêté rue Maguelone dès le début pour "outrage":


13 h 10. La manifestation est cristallisée du côté du square Planchon, à côté de la gare. Sous l'effet des lacrymos, la masse des manifestants a nettement diminué. Les forces de l'ordre sont présentes en très grand nombre.

13 h 05. Le cortège est en route vers la gare Saint-Roch. Les lacrymos fusent dès le début...

12 h 50. Les GJ continuent d'affluer sur la Comédie ~3500 déjà réunis.

12 h 30. En marge d'affrontements avec les forces de l'ordre, deux manifestants ont été blessés devant les halles Castellane, en haut de la rue Saint-Guilhem. Ils ont été pris en charge par les street médics.

12 h. La situation se tend. Les premiers jets de lacrymos ont commencé devant la Préfecture. Des rumeurs dans la foule des gilets jaunes évoquaient la présence de Christophe Castaner à la préfecture de Montpellier. Une rumeur démentie par la Préfecture.

c'est dès 10 h que le rendez-vous était donné, place de la Comédie. A 10 h 30, ~500 GJ étaient réunies.

Pour beaucoup de video et photo, voir:
https://www.midilibre.fr/2019/06/08/montpellier-lacte-xxx-des-gilets-jaunes-a-commence,8245946.php

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DIJON

Acte 30 des Gilets jaunes : casse et lacrymo au cœur du centre-ville

Selon la préfecture, treize personnes ont été interpellées à la suite des incidents au cours de l'acte 30 des gilets jaunes. Un CRS a été blessé par un jet de pavé et un second par un tir de mortier. Un passant a dû pris en charge par les sapeurs-pompiers.

PATRICIA, UNE DIJONNAISE QUI ÉTAIT EN TERRASSE SUR LA PLACE DU BAREUZAI AU MOMENT DES FAITS TÉMOIGNE :

« C’était pacifique on a vu des infirmières qui faisaient signer des pétitions aux gens pour le maintien des urgences. Et puis, il y a eu l’intervention des forces de l’ordre. Nous avons dû emmener ma petite-fille de 16 ans qui est asthmatique aux urgences. Tout le centre-ville était sous les gaz, il y avait des gens avec des enfants. Je suis sous le choc et furieuse. La vitrine du Sephora a ensuite été brisée, sûrement par des manifestants en colère. »

https://www.bienpublic.com/edition-dijon-ville/2019/06/08/quelle-mobilisation-pour-l-acte-30-des-gilets-jaunes-a-dijon

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13 juin 2019 publication rapport IGPN


https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/06/13/hausse-de-200-de-l-usage-de-lbd-et-grenades-de-desencerclement-par-la-police-en-2018_5475893_3224.html

La blague policière du jeudi 13 juin  (IGPN fait partie de la police contrairement aux autres pays européens où la violence policière est analysée de manière externe à ce ministère de l'intérieur):
La cheffe de l’IGPN «réfute totalement le terme de violences policières» sur les Gilets jaunes

Brigitte Jullien a présenté ce jeudi 13 juin
le rapport d’activité de la «police des polices» 
pour 2018. 
Une année marquée notamment par la "crise" des GJ.

Comment expliquez-vous qu’aucun policier ne soit suspendu à ce jour ?

Pour qu’il y ait suspension, il faut qu’il y ait faute. Or, à ce jour, aucune enquête n’a permis de conclure que la responsabilité d’un policier était engagée à titre individuel. 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/gilets-jaunes-brigitte-jullien-refute-totalement-le-terme-de-violences-policieres-13-06-2019-8092863.php

Les données sont particulièrement édifiantes concernant les fameux LBD. Avec 19 071 cartouches tirées, contre 6 357 l’année précédente, l’augmentation est de plus de 200 %. La tendance est similaire avec les grenades à main de désencerclement (5 420 munitions, contre 1 367 en 2017, une hausse de 296 %). Les policiers ont également davantage utilisé leurs Taser, avec 1 820 déclarations d’emploi, contre 1400 en 2017. Une hausse qui s’explique par un déploiement plus large de cette arme au sein des rangs. En revanche, les agents ont tiré 313 fois (contre 394 en 2017) avec leur arme de service, une baisse de 26 %.

Brigitte Jullien a par ailleurs assumé la longueur des enquêtes (aucune n’a encore abouti à une mise en cause) qui contraste avec une justice qui peut sembler parfois expéditive pour certains « gilets jaunes ». « On ne peut pas poser dans la même situation un policier qui fait un usage légitime de la force et un manifestant qui participe à un attroupement illégal ».

Le 24 avril Macron refusait  et rejettait les critiques étayées de l’ONU sur l’usage excessif de la force par la police contre les GJ...
https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/04/24/gilets-jaunes-la-france-rejette-en-bloc-les-critiques-de-l-onu-sur-l-usage-excessif-de-la-force_5454020_3224.html
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Pour ceux qui douterait encore que la nature fait sa révolution climadramatique

Une invasion de sauterelles a ravagé des centaines d'hectares de terres en Sardaigne. Les insectes, ainsi présents par millions sur l'île , se nourrissent des terres cultivées et ont envahi les maisons. Il s'agit de l'invasion la plus importante en Sardaigne depuis >70ans...

31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...