LYON
Une centaine de gilets jaunes ont manifesté à Lyon samedi 8 juin dans une ambiance bon enfant, avec toujours les mêmes revendications mais le mouvement encaisse encore les fausses analyses des élections des médias faisant croire à une victoire de LREM.La vérité est que la droite avec le ex-FN-dupontAignant-Philippot est loin devant la république en marche arrière qui ne pèse que 11% des inscrits; la droite pèse 14% des inscrits.
https://stef-mottin.blogspot.com/2019/05/un-article-complet-sur-les-faits-des.html
Le centre républicain et UDI sont maintenant comme un "centre rabougri" et sortent laminés comme la gauche ex-PS.
Avec le beau temps nous avons tous envie de prendre du temps avec nos familles après 7 mois de mobilisation.
Certains manifestants sont allés à l'intérieur des halles Paul Bocuse dans le calme.
Beaucoup de gilets jaunes lyonnais ont décidé de rejoindre la manifestation nationale organisée à Montpellier. Dans les rues de Lyon, l'ambiance décontractée et bon enfant contrastaient vivement avec le très important déploiement de forces de l'ordre, très visibles tout autour du cortège.
Plusieurs manifestants enlevaient leurs gilets en s'approchant des policiers, pour passer inaperçus, et continuer plus loin leur manifestation mobile.
Soutiens à Gérard Collomb : la liste des valets macroniens s’allonge
---Saint-Etienne et notre région forezienne et du Gier et Ondaine, pour ce mois de Juin
Je saurai si je suis encore mis à pied 3Mois de plus et cette fois ci avec demi-salaire.
La répression contre les GJ est aussi de cette nature.
https://www.facebook.com/events/457670261477664/
https://www.leprogres.fr/loire-42-edition-forez/2019/06/06/les-foreziens-appeles-a-se-prononcer-pour-ou-contre-le-ric
acte XXXI samedi 15 juin 2019
RDV place du peuple 14hlien avec les GJ qui sont handicapés et aussi ceux qui le sont par la répression avec les armes des forces de l'ordre.
Organisée par un collectif d’associations, la nuit du handicap se déroulera samedi 15 juin de 14 h à 21 h 30, sur la place Jean-Jaurès.
https://stef-mottin.blogspot.com/2019/06/samedi-15-juin-saint-etienne-accueille.html
acte XXX 8juin
5juin 6h du matin
8 personnes ont été interpellées, ce mercredi, pour le saccage du restaurant McDonald’s à Saint-Priest-en-Jarez, survenu après une manifestation de Gilets jaunes le 30 mars dernier.Les suspects ont été arrêtés par la Sûreté départementale et la police judiciaire, les 2 services d’enquête co-saisis par le parquet de Saint-Étienne, dans la Loire et l'Isère. Ces jeunes majeurs ont été interpellés en matinée à leur domicile et placés en garde à vue, d'après l'AFP. Cette action de vandalisme n'a jamais été revendiquée mais les enquêteurs soupçonnaient des militants de l'ultragauche. Mais l'appartenance des suspects à cette mouvance n'avait pas été confirmée ce mercredi par le parquet. Et ils s'orientent vers une action gilet jaune...
En fin de journée, 2 de ces jeunes majeurs ont été mis hors de cause. Les 6 autres, qui auraient reconnu leur participation aux faits commis dans la soirée du 30 mars, seront convoqués ultérieurement dans le cadre de l'enquête qui se poursuit et qui pourrait donner lieu à d'autres interpellations...
pour plus d'info:
https://stef-mottin.blogspot.com/2019/06/5-juin-30-mars-2019-8-interpellations.html
acte XXIX 1 juin
Lors de l’acte XXIX du mouvement, ~80 GJ ont commencé vers 14 h 30, sous un grand soleil, leur traditionnelle déambulation dans le centre-ville.Les Gilets jaunes ont fait une halte sur le campus de Tréfilerie, ce qui provoque quelques tensions avec des étudiants en pleine révision de partiels : « Il ne faut pas rester ici, sinon ils vont fermer la bibliothèque et on ne pourra plus réviser. »
Selon une manifestante, pas question d’aller sur l’autoroute : « Avec cette chaleur, cela serait irrespirable. »
Le 1er juin, des Gilets jaunes se sont dirigés vers Centre Deux et ont commencé à rentrer. Le centre commercial a été fermé durant la présence des manifestants, ce qui a duré une heure. Le directeur de centre2 a décidé de fermer : personne rentre, tout le monde sort. EVACUATION TOTALE... . UNE GRANDE VICTOIRE APRES AVOIR ESSAYE DEPUIS DECEMBRE 2018.
La manifestation s'est ensuite dispersée.
Pour le 8juin, Des rendez-vous ont également été donnés dans la Loire, à commencer par Saint-Étienne. Les manifestants doivent se réunir place Bellevue samedi après-midi à 14h.
Puis à Roanne, une nouvelle manifestation est organisée à la même heure au pont du Coteau.
Pour le Puy-de-Dôme, Un rassemblement est prévu non pas ce samedi mais dimanche 9juin à Issoire. Les Gilets jaunes se sont donnés rendez-vous pour une manifestation déclarée à 11h à la gare de la commune.
MONTPELLIER samedi national
Répression judiciaire
Interpellés samedi 8 juin, plusieurs "gilets jaunes" comparaissaient mardi 11 juin au tribunal de grande instance de Montpellier.Trois jours après l’Acte XXX, synonyme d’appel national à un rassemblement des “gilets jaunes” à Montpellier, six prévenus interpellés en marge des manifestations, ce samedi 8 juin, étaient présentés en comparution immédiate devant le TGI de Montpellier.
Deux d’entre eux, soupçonnés de participation à un groupement en vue de la préparation de violences ou de destructions et dégradation de biens et de violence sur une personne dépositaire de l’autorité publique, interpellés simultanément, ont choisi de comparaître le jour même en audience correctionnelle.
Reconnus coupables, ils ont été condamnés à 6 mois de détention dont trois de mise à l’épreuve avec, notamment, interdiction de paraître à Montpellier. Des peines assorties d’un maintien en détention. Ils ont également été condamnés à régler des amendes. Ils ont dix jours pour faire appel à partir de ce mardi 11 juin.
Un troisième “gilet jaune”, prévenu des mêmes chefs de prévention mais aussi d’outrages à personnes dépositaire de l’autorité publique, a été condamné à une peine de 8 mois de détention, intégralement assortie d’un sursis mise à l’épreuve, et à une amende de 800 €.
Enfin, trois autres prévenus, ont demandé le renvoi de leur jugement à une date ultérieure, pour préparer au mieux leur défense. Le tribunal devait se prononcer sur leur éventuel maintien en détention, en attendant les dates de renvoi (prenant en compte un délai maximal de six semaines en cas de maintien en détention).
Au final, une seule de ces trois personnes, résidant en Ariège, a été placée sous contrôle judiciaire avec obligation de pointage et interdiction de se rendre dans l’Hérault jusqu’au 26 août, date du renvoi de son jugement.
Les deux autres GJ, une habitante de Lunel et un homme demeurant à La Grande-Motte, sont placés en détention provisoire jusqu’au renvoi de leur jugement (respectivement les 8 et 12 juillet).
Parmi les 19 personnes interpellées samedi, 13 avaient été déférées ce lundi devant le parquet de Montpellier. Plusieurs sont convoquées devant le TGI à des dates ultérieures.
"Gilets jaunes" à Montpellier, la répression policière
21 h 30. Les forces de l'ordre ont lancé la dispersion de la manifestation.20 h 40. La course-poursuite entre forces de l'ordre et manifestants se poursuit. Les forces de l'ordre les repoussent actuellement dans la rue de Verdun.
19 h 45. Après avoir remonté le boulevard du Jeu de Paume, les manifestants reviennent encore sur la place de la Comédie. De leurs côtés, les équipes de nettoyage de la Ville commencent à essayer de remettre les rues en état.
19 h. Le face-à-face entre manifestants et forces de l'ordre se poursuit. Après la Préfecture, les manifestants sont maintenant de retour place de la Comédie. Les forces de l'ordre font usage de gaz lacrymogènes.
17 h 20. Les affrontements se poursuivent. La situation est complexe avec des manifestants dispersés. Plusieurs blessés sont à compter tant chez les forces de l'ordre que de la Préfecture. Mais, contrairement, à la rumeur circulant sur les réseaux sociaux, la Préfecture assure qu'aucun mort n'est à déplorer.
16 h 30. La pièce de théâtre Le Bourgeois gentilhomme, programmée à 17 h à l'Opéra-Comédie dans le cadre du Printemps des comédiens, a été, pour l'heure, décalée d'une heure en raison de la manifestation.
16 h 20. Un homme d'origine espagnole a été blessé par un tir de flashball rue Maguelone. Il a été pris en charge par les pompiers.
16 h 20. Les CRS vont entrer en action.
16 h 15. Les CRS ont fait les sommations "d'usage" ou de "non-usage du domaine public" et font évacuer la place de la Comédie.
15 h 35. Un escadron de CRS part de la Comédie. Les jets de gaz lacrymogènes sur les manifestants se poursuivent.
15 h 15. La place de la Comédie ressemble à un champ de bataille. Les BB tiennent le haut du pavé. Tout un groupe de "gilets jaunes" assez dépité, regarde la situation dégénérer. Rue de la Loge, beaucoup de commerces ont décidé de rester ouverts malgré tout tandis que la place Jean-Jaurès est déserte.
15 h 05. Les forces de l'ordre bloquent l'entrée du Polygone et des allées du Corum et font de la provocation. Les manifestants sont en train de se regrouper face à elles. La tension est palpable.
15 h. Une femme a été blessée sur la place de la Comédie, peut-être par une cartouche de gaz lacrymogène. Les manifestants lancent des cailloux sur les forces de l'ordre. La situation est très tendue et la violence augmente.
14 h 45. qq Conséquences de la manifestation :
des commerces fermés cet après-midi.
Les gaz lacrymogènes continuent d'envahir le ciel.
14 h 05. Une manifestante arrêtée devant le palais de justice. Cela porte à trois le nombre d'interpellés pour l'instant
14 h. Les manifestants sont contenus du côté de Plan Cabanne. Certains manifestants se dirigent vers le palais de justice. La ploce nationale les contient et les suit tandis que des policiers en civil les empêchent de prendre les rues adjacentes.
13 h 50. Repoussés en bas de Gambetta, des centaines de manifestants, essentiellement des hommes en noir, commencent à casser. La vitrine de la GMF a notamment été explosée. Le feu a été mis à une poubelle et à des cartons.
13 h 35. Quelques manifestants ont organisé une opération de filtrage devant le tunnel de la Comédie.
13 h 20. Les manifestants ont repoussé vers le parvis de l'Opéra-Comédie. GJ ~1000 manifestants. Le canon à eau est lui aussi arrivé sur la Comédie. Les jets de gaz lacrymogènes se poursuivent.
13 h 10. Du côté du Polygone, où doit avoir lieu l'élection de Miss Montpellier à 17 h, des cars de CRS en bloquent l'accès.
13 h 15. Un deuxième manifestant arrêté rue Maguelone dès le début pour "outrage":
13 h 05. Le cortège est en route vers la gare Saint-Roch. Les lacrymos fusent dès le début...
12 h 50. Les GJ continuent d'affluer sur la Comédie ~3500 déjà réunis.
12 h 30. En marge d'affrontements avec les forces de l'ordre, deux manifestants ont été blessés devant les halles Castellane, en haut de la rue Saint-Guilhem. Ils ont été pris en charge par les street médics.
12 h. La situation se tend. Les premiers jets de lacrymos ont commencé devant la Préfecture. Des rumeurs dans la foule des gilets jaunes évoquaient la présence de Christophe Castaner à la préfecture de Montpellier. Une rumeur démentie par la Préfecture.
c'est dès 10 h que le rendez-vous était donné, place de la Comédie. A 10 h 30, ~500 GJ étaient réunies.
Pour beaucoup de video et photo, voir:
https://www.midilibre.fr/2019/06/08/montpellier-lacte-xxx-des-gilets-jaunes-a-commence,8245946.php
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DIJON
Acte 30 des Gilets jaunes : casse et lacrymo au cœur du centre-villeSelon la préfecture, treize personnes ont été interpellées à la suite des incidents au cours de l'acte 30 des gilets jaunes. Un CRS a été blessé par un jet de pavé et un second par un tir de mortier. Un passant a dû pris en charge par les sapeurs-pompiers.
PATRICIA, UNE DIJONNAISE QUI ÉTAIT EN TERRASSE SUR LA PLACE DU BAREUZAI AU MOMENT DES FAITS TÉMOIGNE :
« C’était pacifique on a vu des infirmières qui faisaient signer des pétitions aux gens pour le maintien des urgences. Et puis, il y a eu l’intervention des forces de l’ordre. Nous avons dû emmener ma petite-fille de 16 ans qui est asthmatique aux urgences. Tout le centre-ville était sous les gaz, il y avait des gens avec des enfants. Je suis sous le choc et furieuse. La vitrine du Sephora a ensuite été brisée, sûrement par des manifestants en colère. »
https://www.bienpublic.com/edition-dijon-ville/2019/06/08/quelle-mobilisation-pour-l-acte-30-des-gilets-jaunes-a-dijon
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13 juin 2019 publication rapport IGPN
https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/06/13/hausse-de-200-de-l-usage-de-lbd-et-grenades-de-desencerclement-par-la-police-en-2018_5475893_3224.html
La blague policière du jeudi 13 juin (IGPN fait partie de la police contrairement aux autres pays européens où la violence policière est analysée de manière externe à ce ministère de l'intérieur):
La cheffe de l’IGPN «réfute totalement le terme de violences policières» sur les Gilets jaunes
Comment expliquez-vous qu’aucun policier ne soit suspendu à ce jour ?
Pour qu’il y ait suspension, il faut qu’il y ait faute. Or, à ce jour, aucune enquête n’a permis de conclure que la responsabilité d’un policier était engagée à titre individuel.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/gilets-jaunes-brigitte-jullien-refute-totalement-le-terme-de-violences-policieres-13-06-2019-8092863.php
Les données sont particulièrement édifiantes concernant les fameux LBD. Avec 19 071 cartouches tirées, contre 6 357 l’année précédente, l’augmentation est de plus de 200 %. La tendance est similaire avec les grenades à main de désencerclement (5 420 munitions, contre 1 367 en 2017, une hausse de 296 %). Les policiers ont également davantage utilisé leurs Taser, avec 1 820 déclarations d’emploi, contre 1400 en 2017. Une hausse qui s’explique par un déploiement plus large de cette arme au sein des rangs. En revanche, les agents ont tiré 313 fois (contre 394 en 2017) avec leur arme de service, une baisse de 26 %.
Brigitte Jullien a par ailleurs assumé la longueur des enquêtes (aucune n’a encore abouti à une mise en cause) qui contraste avec une justice qui peut sembler parfois expéditive pour certains « gilets jaunes ». « On ne peut pas poser dans la même situation un policier qui fait un usage légitime de la force et un manifestant qui participe à un attroupement illégal ».
Le 24 avril Macron refusait et rejettait les critiques étayées de l’ONU sur l’usage excessif de la force par la police contre les GJ...
https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/04/24/gilets-jaunes-la-france-rejette-en-bloc-les-critiques-de-l-onu-sur-l-usage-excessif-de-la-force_5454020_3224.html
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