article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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dimanche 20 octobre 2019

samedi 19 oct, acte 49, compte rendu

après 11mois,
~10000 arrestations  et ~1000 condamnés "GJ"en France,
En sus des ~50 mutilés, ~2000 blessés...

Clermont

~1000 GJ encadrés par les forces de l’ordre, ont manifesté samedi à Clermont-Ferrand, choisie comme « capitale nationale/régionale » d’un 49eme acte dédié aux pompiers.
Plusieurs groupes venus du Puy-de-Dôme mais aussi du Cantal ou de la Creuse, se sont rejoints en début d’après-midi place de Jaude, à Clermont-Ferrand, toisant les forces de l’ordre déployées dans les rues adjacentes aux cris de « personne n'aime la police ».

19 oct à Clermont
bcp de bleus





Les Gilets jaunes se sont élancés de la place des Salins, ont traversé la place de Jaude puis se sont dirigés vers le plateau central. Très peu d’entre eux arborent le célèbre gilet jaune, en signe de ralliement. Pour le moment la manifestation se passe dans le calme et sous l’étroite surveillance des forces de l’ordre. A 15h, la police avait procédé à 9 interpellations depuis le matin. Ont été saisis « une banderole renforcée, des équipements de protection et des armes par destination ». EN tout une 20aine de GAV dont notre KATE (les bleus ont trouvé masque et une banderole). 

« Aujourd’hui, nous sommes venus dire notre soutien aux pompiers, on essaye d’avoir une convergence entre tous les métiers », explique Gilbert, boulanger venu du Centre. Une manifestation de pompiers mardi à Paris s’était conclue par des échauffourées avec les forces de l’ordre et au moins un pompier a été blessé à l’œil.

Le cortège de quelque 500 personnes, au plus fort de la manifestation selon la préfecture, a ensuite gagné l’emblématique cathédrale, avant de redescendre en direction du centre, où des feux de poubelle ont été allumés.

Quelques personnes seulement avaient revêtu un gilet jaune : « La police nous les confisque », affirme Alain, 58 ans, qui dit être là « parce que rien n’a changé depuis un an, l’essence est encore plus chère et le fossé grandit entre les riches et les pauvres ». Marie, 44 ans, a fait le déplacement depuis l’Eure-et-Loir : « Je suis maman solo et je n’y arrive pas ! Il faut montrer aux gens qu’on est motivés pour relancer le mouvement », dit-elle.

Un cordon de CRS leur a ensuite barré l’accès à la place de Jaude où la préfecture avait interdit toute manifestation. Au total, onze personnes ont été interpellées, selon la préfecture.

Dans le cortège, les Gilets jaunes scandent « On est toujours là » et « Police partout, justice nulle part ».
Certains manifestants ont tenté de pénétrer dans le centre Jaude mais ont été délogés par les CRS avec un peu de lacrymo...

Carlos n' a pas apprécié  que les bleus prennent les gilets jaunes y compris le sien!
Avec qq 30 GJ ils sont allés demander leurs gilets devant l'hotel de police. 25 BACeux sont arrivés.
A ma connaissance, ils n'ont pas rendu les GJ!

GIVORS

Le 18oct, Rond point de Givors 69  un acte de vandalisme avec de l'huile de vidange 
puis opération nettoyage: nous sommes là!

A VOIR
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En outre Burn-out au commissariat de Givors: «La situation est devenue trop difficile»
Depuis le jeudi 17 octobre au soir, l’ensemble de la brigade de nuit de la circonscription de Givors est en arrêt maladie. Neuf personnes en tout, selon le syndicat Alliance police nationale, qui dénonce, depuis des mois, un manque d’effectifs, de moyens et autres...
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St-Etienne,  à la fête du livre...
Juste une nouvelle Projet Serenicity de micros dans les rues de Saint-Etienne pour nous "écouter". La nouvelle Technopolice est en marche!
Ce projet, qui vise à l’installation de «capteurs sonores» dans les rues d'un quartier populaire de Saint-Etienne, Tarentaize-Beaubrun, pour détecter automatiquement les «bruits suspects»
Au conseil municipal de Saint Etienne du 16 septembre, un conseillé Nouvelle Gauche a posé la question de son devenir. Il a souligné les tergiversations de la mairie concernant la consultation de la CNIL, ainsi que la non prise en compte de l’avis de la population des quartiers concernés. 
https://framaforms.org/pas-dmicros-dans-nos-quartiers-1560002125
Pour ces quartiers de Tarentaize-Beaubrun, une plateforme numérique nommée Digital Saint-Étienne, élaborée par Suez, fusionne déjà les données collectées par la ville, la métropole, divers délégataires de services publics et des données issues des réseaux sociaux. Elle stocke des données liées aux consommations énergétiques publiques… mais aussi celles issues des vidéos. Celles collectées par Serenicity alimenteraient entre autres cette plateforme "en vue de la visualisation sur carte … pour constituer un outil d’aide à la décision concernant la tranquillité urbaine".
Il s’agit donc de la privatisation d’activités municipales au profit d’entreprises payées très cher par l’impôt. Par ailleurs, le rapprochement possible des données personnelles des habitants, notamment celles issues de gestionnaires divers liés à la ville ou à la métropole (offices d’HLM, compteurs électriques Linky installés par Enedis…) et celles des réseaux sociaux, peuvent conduire à un dispositif de surveillance. Ce sont d’ailleurs ces dangers que veut dénoncer la plateforme nationale lancée en septembre par La Quadrature Du Net. Elle permet de documenter des combats contre les excès de pouvoir de mairies.

Le projet Mon quartier smart pour Tarentaize-Beaubrun, dont le nom officiel est SOFT (pour Saint-Etienne - Observatoire des Fréquences du Territoire, Serenicity étant le nom de l’entreprise qui le propose) est à l’origine bien plus large que les seuls micros.  Les micros dits "intelligents" visent quant à eux à détecter des "anormalités sonores" : klaxons, bris de vitre, coups de feu, cris, bruits de perceuse, perforateurs, chocs, coups de sifflet, bombes aérosols (tags, bombe lacrymogène), crépitements (incendie), explosion, accidents… jusqu’au chant des oiseaux cité par un des responsables du fournisseur…
Dans ces quartiers actuellement déshérités, où les équipements collectifs sont soit inexistants soit délabrés et les salles de réunion fermées, la volonté du maire est de lancer une vaste opération de rénovation urbaine pour attirer une population plus aisée qui permettrait sa réélection future. Le caractère secret et volontairement opaque de cette mise en place est explicite dans les sources qu’a collectées La Quadrature Du Net : "il n’y aura pas de communication avec le grand public. Globalement, dans un premier temps l’objectif est l’expérimentation, puis dans un second temps, une communication adaptée sera mise en place".
Saint-Etienne n’a cependant pas le monopole de ces "innovations".
Pour les drones, d’autres l’ont précédé, notamment Istres pour laquelle Thierry Vallat, avocat, relève que leur déploiement, au départ prévu pour la surveillance des massifs forestiers (à la suite de nombreux feux), s’est en fait cantonné à 77% au survol des manifestations (des Gilets Jaunes notamment). 
A la Butte aux Cailles à Paris, c’est l’objectif de calmer les tensions entre les commerçants et les riverains qui a justifié l’installation de méduses (gerbes de 4 micros, couplées à des appareils photo à 360°), qui ont une visée "pédagogique" en direction des consommateurs dont les visages seraient floutés…
Jusque-là, les promoteurs de l’utilisation de ces outils de surveillance prétextaient qu’il y avait un "vide juridique" : d’après un responsable de Serenicity, "à partir du moment où on n’enregistre rien et que l’émetteur du son ne peut être identifié, on peut faire ce que l’on veut" ! C’était partiellement vrai car les règles étaient disparates mais, depuis septembre, plusieurs textes permettent d’y voir plus clair : règlement des drones à usages professionnels (par la DGAC, dont l'avis sur le projet stéphanois en a stoppé provisoirement le déploiement) ; guides de la CNIL sur l'usage des données personnelles par les collectivités territoriales et sur l'intervention des sous-traitants; dossier sur les assistants vocaux, étude juridique sur l’usage de la voix dans les systèmes numériques). 

Comme scientifique, j'alerte les citoyens que la reconnaissance par la voix est un terrible danger pour nos libertés

L’affirmation des responsables du projet de bloquer l’enregistrement des voix est une arnaque car personne ne contrôlera le traitement effectué sur les sons collectés. Or, J.F. Bonastre, professeur au laboratoire d’informatique d’Avignon, spécifie que la voix est un moyen d’identification des personnes dès le traitement de quelques secondes d’une même voix, "avec 1% d’erreurs" (le meilleur labo CNRS au monde est à Grenoble). "La voix porte beaucoup d’informations sur l’individu comme son sexe, ses origines, son éducation, ses ressentis, son état physique ou psychique et peut-être même ses intentions…". Plusieurs laboratoires se sont lancés dans la recherche de signes sur la consommation d’alcool ou de stupéfiants, sur la détection des émotions ou des attitudes émotives, l’évaluation de la sincérité…
Dans son analyse juridique, la CNIL rattache cet usage de la voix aux droits à la vie privée et à la protection des données personnelles, ainsi qu’au droit à l’image d’une personne physique (qui inclut le droit à sa voix). Le type de traitement appliqué à la voix est pour elle un traitement de données biométriques qui fait l’objet d’une protection des données sensibles concernant l'origine raciale ou ethnique, les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques, l’appartenance syndicale ou encore les données relatives à la santé ou à la vie sexuelle. Il y a donc une panoplie juridique classique qui peut être rattachée à la voix et permettre la sanction pénale des usages frauduleux.

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Vienne

Florence David, la candidate LREM aux élections municipales à Vienne, organisait ce samedi après-midi 19oct une conférence-débat sur la politique locale et le progressisme municipal au centre social vallée de Gère. Stanislas #Guerini, délégué général de LREM, devait co-animer le débat mais il a été retenu par la grève des trains.

En revanche, des invités surprises ont animé la réunion: les gilets jaunes viennois, présents en nombre, ont pris la parole pour dénoncer la politique gouvernementale et ses représentants.

bravo à nos amis GJ de Vienne

Lyon

A Lyon, une centaine de « gilets jaunes » étaient rassemblés place Bellecour en début d’après-midi, devant une bannière là aussi en « solidarité avec les pompiers ». Les forces de l’ordre étaient chargées de leur empêcher l’accès aux principales artères commerçantes du centre-ville, interdites aux manifestants par la préfecture. Aucun incident n’avait été signalé...



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PERPIGNAN : des routiers bloqués 30 heures sur l'A9 fermée par qq GJ surtout les catalans

En raison de manifestations, de la grève générale en Espagne et de la coupure de l’Autoroute AP7 côté espagnol, l’autoroute A9 a été totalement fermée à la circulation, durant plus de 30 heures, entre Perpignan et la frontière.
Elle a rouvert ce samedi vers 14h.

Toulouse

Plusieurs centaines de manifestants à Toulouse
A Toulouse également, il y avait plusieurs centaines de manifestants, selon un journaliste de l’AFP. Exceptionnellement, la manifestation n’a pas débuté dans le centre historique mais sur la rive gauche de la Garonne, dans le quartier de Saint-Cyprien. Les manifestants se sont arrêtés devant une caserne de pompiers en scandant « merci, merci » tout en applaudissant.

« Je n’ai pas l’impression d’exister aux yeux des hautes sphères. On a beau parler, demander des choses, il y a juste de la répression. Tu parles et tu te prends un coup de matraque », confiait Laurence, 43 ans, soigneuse animalière.
Acte 49 toulouse
toujours hyper actif
et super bcp gazé
et canon à eau.
voir le SOUTIEN des pompiers aux GJ.
DES CRS dans le métro!
Voir la provocation des BACeux qui font des coucou
puis un petit projectile à côté
puis ca dégénère avec leur lacrymo 
et violences policieres...

Montpellier

Montpellier : 1 gilet jaune interpellé, la foule crie « libérez nos camarades »

beau massage-nassage ;-)
écoutez la chanson 
"ma police matraque les pompiers"

 3 gilets jaunes convoqués au tribunal de grande instance de Montpellier cette semaine.

Première affaire lundi 14 octobre. Le gilet jaune, interpellé le 7 septembre, était accusé de dissimulation du visage, de participation à un attroupement en vue de commettre des violences et des dégradations et de jets de projectiles sur deux policiers, dont un CRS qui aurait écopé d’un jour d’ITT. Les avocats des policiers n’ont pas fait le déplacement. Le procureur a requis quatre mois de prison avec sursis accompagnés d’une interdiction de manifester, mais le prévenu, une fois n’est pas coutume, a été relaxé de l’ensemble des ses chefs d’inculpation.

Mardi, une gilet jaune, déjà blessée par un tir de LBD, était convoquée au tribunal pour outrage et entrave à la circulation. Le procès a été renvoyé au 19 novembre.

Enfin, jeudi, un gilet jaune a été condamné à 300€ d’amende pour avoir levé une barrière d’autoroute lors d’une action de péage gratuit.

PAU

Acte 49 Pau : Pompiers et urgentistes avec les gilets jaunes
Les #pompiers et les personnels de l'#Hopital en tête de cortège de l'#Acte49 des #GiletsJaunes a #Pau.
Il n'y a pas eu une telle mobilisation depuis mai dernier dans cette ville

Il y a plein d'endroit ou ca reprend; en préparation du 16-17nov.

Bordeaux

A Bordeaux, 600 fiÏ au plus fort (selon la police), une mobilisation légèrement en hausse par rapport aux samedis précédents. Pas d’incidents ni d’interpellations signalés en milieu d’après-midi.

« À présent que les "black blocs" ne sont plus là, on est bien mieux dans le mouvement, mais il faut continuer de manifester pour maintenir une pression constante. C’est seulement une pression constante depuis un an qui a permis d’obtenir quelques prises en compte par le gouvernement », explique Francis, 72 ans, cadre retraité.

Marseille



CARCASSONE

Dans la matinée de ce samedi 19 octobre, le collectif ‘‘Carcassonne en colère’’ a mené une opération péage gratuit à l’échangeur est de Carcassonne…

Touché par un nouvel acte volontaire anti-GJ sur leur QG au rond-point du lycée Charlemagne, le collectif de Gilets jaunes « Carcassonne en Colère » a mené une opération « péage gratuit » à l’échangeur de Carcassonne Est. Une action bon enfant et saluée, pour laquelle une cinquantaine de personnes a été mobilisée jusqu’en fin de matinée… Avant une opération « banderoles » sur les ponts qui surplombent l’autoroute A 61.

Nancy

Nancy : nouvelle manifestation de gilets jaunes en soutien aux pompiers, avec bcp de bleus
~200GJ

"On aime nos pompiers", "Sauvons nos pompiers, nos sauveurs", voilà ce que l'on pouvait lire sur les quelques pancartes brandies par les manifestants. Ils ont arpenté les rues du centre-ville avant de se diriger vers l'hôtel de police, boulevard Lobau. Le cortège est ensuite revenu à son point de départ devant le centre des congrès Prouvé avant de ses disperser dans le calme.
Alphonse lui veut continuer à se battre "ce n'est pas le moment de lâcher. ça va faire un an que je manifeste et notre mouvement va fêter dans quelques semaines ses un an. Je suis persuadé que ça va reprendre puis que rien n'a bougé depuis son déclenchement en novembre 2018. Nos situations n'ont pas changé, nous étions des salariés pauvres et nous le sommes toujours. Je suis toujours aussi déterminé".

Un nouvel appel à manifester a été lancé pour samedi prochain. Le rassemblement régional des gilets jaunes devrait avoir lieu à Epinal.

Rouen

nombreux GJ
manif non autorisée

Tours

Une centaine de Gilets Jaunes à Tours pour l'acte 49. — De Place Jean-Jaurès aux Deux-Lions

Nantes

Actes 49, Nantes, Manifestation en soutien aux pompiers

Belfort

convergence
Gilets Jaunes Belfort Acte 49 le 19/10/2019
Soutien aux salariées de GE avec les syndicats

Lille

 À Lille, >200 « gilets jaunes » ont manifesté: « CRS touche pas à mon pompier », « Pompiers gazés, police décorée », disaient les quelques pancartes disséminées dans la foule.
jolie courte video des GJ avec les pompiers 

Niort, une régionale

un exemple de ville "petite" où le mouvement redémarre très fort, ce qui est le cas un peu partout pour préparer les 1 an.

Le samedi 19 octobre 2019, à Niort, l'action a pris la forme d’un rassemblement régional autour d’un barbecue sans alcool, ~100 Gilets jaunes furent présents.

A l’heure de l’apéritif, sans alcool pour eux, ils se sont mis à chanter en ce jour d’acte 49 du mouvement citoyen : « On est là, on est là ! Même si Macron ne le veut pas, nous, on est là ! Pour l’honneur des travailleurs et pour un monde meilleur, nous, on est là ! »

A l’appel du groupe des Gilets jaunes habituellement installé sur le rond-point situé au niveau de la salle de spectacle L’Acclameur, avenue de Limoges à Niort, une soixantaine d’entre eux étaient rassemblés autour de ce giratoire décoré de banderoles pour un barbecue sans manifestation, ni blocage : ils venaient des Deux-Sèvres, mais aussi de Charente et de Charente-Maritime, d’autres de la Vendée et de la Vienne étant attendus. Car l’événement, qui s’est tenu de 10 h 30 à 18 h environ, était de dimension régionale (Il y avait aussi qq dizaines de Gilets jaunes réunis à Limalonges pour une autre action).

La présence policière était discrète, avec une douzaine de bleus : l’événement avait été déclaré en préfecture la semaine précédente. « Nous avons mis en place un périmètre de sécurité, précise Gérald, 51 ans, un GJ notoire, au nom du groupe des Gilets jaunes de L’Acclameur. Nous respectons les forces de l’ordre, nous sommes pacifistes. »

Évoquant 100 participants, cet homme père de quatre enfants à charge avec son épouse, le reconnaît : malgré onze mois de mobilisation, pause estivale incluse, « nous n’avons rien obtenu » quand « les fins de mois sont toujours plus difficiles. Plus ça avance, plus on est dans la merde… Moi, j’ai failli péter les plombs à un moment, parce que je n’arrivais plus à m’en sortir. »

Le Niortais Jean-Claude Bouffard, corne de brume autour du cou pour répondre aux automobilistes qui klaxonnent en guise de soutien, est à la retraite depuis 2004, sa pension mensuelle augmentant de « 20 € » en quinze années. Ce qui lui fait dire, face « à l’inflation », qu’« elle a diminué… On marche sur la tête ».
Jean-Claude Bouffard, un Gilet jaune de 75 ans de Niort continuera à manifester. Pas forcément pour lui d’ailleurs, mais pour « les futures générations », ses quatre enfants et, surtout, ses dix petits-enfants en tête. S’il a confiance en l’avenir, c’est en celui des Gilets jaunes : « On va aller au douzième mois. On n’a jamais vu un mouvement tenir aussi longtemps avec autant de monde ! »

Et peu importe, comme le pense la Melloise Marie-Noëlle Antolin, que les Gilets jaunes « n’ont plus complètement l’adhésion du grand public. On est entre nous maintenant. » « C’est une grande famille », assurait, plus tôt, Gérald. Avec ses « fêtes d’anniversaire », mais également ses « séparations », provisoires ou définitives. Et ses repas, donc.

GAP

Syndicats et gilets jaunes manifestent devant le Géant Casino
Opposés à l'ouverture de l'hypermarché le dimanche après-midi (effective depuis le 13 octobre), ~60 personnes environ se sont retrouvées devant les portes du Géant Casino de la zone Tokoro à Gap, cet après-midi. Représentants syndicaux et gilets jaunes sont présents.
A l'aide de conteneurs à poubelles, des manifestants bloquent l'accès au parking du Géant Casino de la zone Tokoro à Gap. Depuis 14 heures, une mobilisation rassemble des gilets jaunes et représentants syndicaux.

Paris

2 cortèges à Paris et diverses actions

A Paris, ils étaient 300GJ au siège de France Télévisions à La Défense dans le calme, encadrés par les forces de l’ordre: contre «la désinformation»

Prise du periph porte maillot
belle video de 1minute!

les 6h de video

Avec video live de Jérome:


INTERNATIONAL

Barcelone

Barcelone en #GiletsJaunes refuse la répression et montre après #HongKong que la diabolisation du mouvement n’a plus aucune prise à l’étranger.
Le combat contre l’injustice est international.
Barcelone annonce un soutien total aux Gilets Jaunes de France !
A VOIR

Equateur

l'armée défend le peuple contre la police en moto/voltigeurs


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jeudi 18oct, GAZ-TA-MERE 

Interrogé jeudi sur les blessures graves dont des « gilets jaunes » ont été victimes sans s’être eux-mêmes montrés violents au préalable, le ministre de l’intérieur a répondu à côté.

le fait

Onze mois après le début du mouvement des « gilets jaunes », le sujet des violences policières reste particulièrement sensible pour le gouvernement. Invité de l’émission « Vous avez la parole », sur France 2, jeudi soir, le ministre de l’intérieur Christophe Castaner a défendu son action et celle des forces de l’ordre face aux critiques. Mais il s’est montré très confus lorsqu’il a été interrogé sur la situation des manifestants qui ont été blessés par les forces de l’ordre alors qu’ils ne représentaient pas de menace particulière.

Ce qu’il a dit

L’émission de France 2 a notamment abordé le thème des violences policières commises lors de la mobilisation des « gilets jaunes ». Et Christophe Castaner y a été invité à réagir sur des propos, sur France Inter, du journaliste indépendant David Dufresne, qui a documenté les cas de blessures de manifestants tout au long du mouvement, et vient de publier un roman, Dernière sommation (Grasset), inspiré de cette expérience. M. Dufresne a déclaré lors d’un entretien sur France Inter, le 3 octobre :

« Vingt-quatre personnes ont perdu un œil, cinq une main, pour avoir manifesté. Aucune d’entre elles n’est poursuivie pour la moindre dégradation. C’est de ça dont on parle. »

Christophe Castaner interrompt alors le visionnage de la séquence, comme le format de l’émission l’y autorise. 

Sur le plateau de l’émission, le journaliste de France 2 l’interpelle et relit les propos tenus par David Dufresne. Le ministre de l’intérieur le coupe :

« C’est pour ça que j’ai buzzé, parce que c’est juste faux. Aujourd’hui, tous ces signalements ont fait l’objet d’une enquête de l’IGPN ou de l’IGGN. Un certain nombre de ces enquêtes sont judiciarisées. Et ensuite, il y a le temps de la justice. Il n’appartient ni à ce journaliste, ni à moi, ni à vous de dire le droit et la justice. »

Christophe Castaner n’a pas tort sur un point : de nombreuses enquêtes (plus de trois cents) en lien avec les manifestations des « gilets jaunes » ont été ouvertes par l’inspection générale de la police nationale (IGPN) et l’inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN). Certaines ont été classées sans suite, mais la plupart suivent encore leur cours.

En revanche, sa réponse interpelle parce que le ministre de l’intérieur ne répond pas vraiment à l’intervention de David Dufresne sur France Inter. Le journaliste indépendant insistait sur une réalité bien particulière : un certain nombre de manifestants blessés (y compris grièvement) lors des manifestations des « gilets jaunes » n’ont pas été, par ailleurs, inquiétés pour des violences ou dégradations qui auraient constitué une menace pour l’ordre public. Une enquête du Monde montre par exemple comment un manifestant, Olivier Beziade, a été gravement blessé à la tête à Bordeaux, le 12 janvier, par un tir de LBD (lanceur de balles de défense) qui l’a atteint à la tête alors qu’il prenait la fuite.

En cela, David Dufresne n’a rien dit de faux, et la réponse de Christophe Castaner était en décalage avec les propos sur lesquels il devait réagir. Contacté par Le Monde, l’entourage du ministre reconnaît qu’il y a eu « une confusion » involontaire de la part de ce dernier lors de cette séquence, tout en précisant que « même les journalistes ne l’ont pas relevée ».

Au ministère de l’intérieur, on ne conteste pas l’existence de blessés graves qui n’étaient pas eux-mêmes violents, sans livrer de chiffres (ceux avancés par David Dufresne sont le fruit de son propre décompte). Mais on insiste sur le fait qu’« en général », les policiers répliquent à des violences préalables de la part de manifestants. Les possibles manquements à la règle « font l’objet de suites judiciaires », précise-t-on au ministère.

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31 décembre 2018, lettre de FO

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