Il est toujours en coma artificiel et son état “se stabilise”, ce 19 nov 2019.
ven 8 novembre Lyon : en pleine rue, un étudiant de Lyon 2 originaire de st-étienne s'immole par le feu après sa publication d'une lettre sur la misère financière et l'épuisement d'un lutteur contre "le système"
Un drame s'est produit vendredi après-midi dans le 7e arrondissement de Lyon. Un étudiant de 22 ans originaire de st-étienne s'est immolé par le feu en pleine rue, devant le bâtiment du Crous, rue Garibaldi.Un étudiant de 22 ans s'est aspergé d'essence en pleine rue, vendredi après-midi, à Lyon. Devant le bâtiment du Crous, rue Garibaldi, il s'est immolé par le feu.
Les secours sont très vite arrivés sur place et le jeune homme a été transporté, en urgence et grièvement blessé et brûlé, au service des grands brûlés de l'hôpital Edouard Herriot, dans le 3e arrondissement de Lyon. Son pronostic vital reste engagé...
Anas, tiens bon!
On pense à toi très fort.
Tu t'étais si impliqué comme syndicaliste et comme acteur de changement dans ce monde de l'université pour la défense des droits des étudiants.
Il militait depuis trois ans au niveau local et national.
Le jeune homme est décrit par ses amis comme un «syndicaliste impliqué, toujours prêt à aider les autres, chaleureux, humain». Il a milité dans plusieurs structures avant de rejoindre le syndicat Solidaire...
Pour Leila Mathias, militante au sein du syndicat Solidaires auquel Anas K. appartient, "son acte terrible reflète la difficulté que beaucoup d'étudiants connaissent, à savoir simplement survivre".
"On est choqué par l'acte de notre camarde, mais on ne peut que le comprendre vu la dureté qu'est la vie d'un étudiant en situation de précarité", continue Leila Mathias.
Lyon : étudiant immolé, un appel au rassemblement mardi 12 nov 10h devant les Crous de Lyon
Vendredi après-midi, un étudiant de 22 ans s'est immolé à Lyon. Il est entre la vie et la mort. Le syndicat Solidaires étudiants appelle à un rassemblement devant le Crous de Lyon mardi.Un étudiant de 22 ans de l'Université Lyon 2, originaire de Saint-Etienne, s'est immolé par le feu vendredi après-midi devant un bâtiment du Crous, à Lyon (7e arrondissement). Grièvement blessé, gravement brûlé, il a été transporté en urgence au service des grands brûlés de l'hôpital Edouard Herriot, dans le 3e arrondissement de Lyon. Samedi matin, il était encore entre la vie et la mort
Le jeune homme, 22 ans, a posté un message sur Facebook avant de s'immoler. "Aujourd'hui, je vais commettre l'irréparable. Si je vise le bâtiment du Crous à Lyon, ce n'est pas un hasard, je vise un lieu politique, le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, et par extension le gouvernement", a-t-il notamment écrit.
La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, s'est rendue à Lyon ce samedi 9 nov. Pour rencontrer la présidente de l'université et des équipes du Crous. L'université Lyon 2 indique qu'une cellule d'écoute sera mise en place mardi à 14h au campus Porte des Alpes, à Bron.
Le jeune homme, 22 ans, était membre du syndicat étudiant "Solidaires étudiants Lyon". Le syndicat va appeler à des rassemblements dans toute la France devant les Crous le mardi 12 novembre. A Lyon, un rassemblement est d'ores et déjà prévu mardi à 10h devant le siège du Crous de l'académie de Lyon, rue de la Madeleine, là où le jeune homme s'est immolé vendredi après-midi.
voir site lyon2 https://etu.univ-lyon2.fr/
C'est avec une grande tristesse que la Présidence de l'Université Lumière Lyon 2 a appris vendredi que l’un de ses étudiants a voulu mettre fin à ses jours. Il est aujourd’hui toujours hospitalisé ; son pronostic vital est engagé. L’Université lui exprime tout son soutien, ainsi qu'à sa famille, à ses proches et à tou.tes ses camarades.
Un dispositif de soutien psychologique a été mis en place avec les services d’urgence (numéro de téléphone : 15) pour toutes celles et ceux, étudiant.es et personnels, qui en éprouveraient le besoin durant cette fin de semaine. Une cellule d’écoute sera par ailleurs activée sur le campus Porte des Alpes à compter du mardi 12 novembre.
Dans son message, l'étudiant accuse tour à tour le fascisme, qui divise, le libéralisme qui «crée des inégalités», les derniers présidents pour avoir créer des «incertitudes», «Le Pen» et les éditorialistes qui «créent des peurs plus que secondaires».
Solidaire étudiant-e-s a appelé à manifester devant tous les CROUS de France mardi 12 novembre. Le syndicat a publié avec SUD samedi 9 novembre un communiqué commun. Ce sont «ces institutions inhumaines, cette précarité, cette violence trop commune que l'Etat et l'Université [...] qui ont guidé son geste, profondément politique, acte désespéré mais aussi et surtout geste de lutte contre un système fascisant et raciste qui broie», souligne le communiqué.
Le syndicat Solidaires appelle désormais à manifester mardi devant les locaux des Crous partout en France ce mardi afin de dénoncer la précarité étudiante et a diffusé sur Twitter, le mot-dièse #LaPrécaritéTue.
Comme mes amis le savent j'utilise qu'un seul chiffre pour montrer l'extrême précarité de certains étudiants: l'évolution du taux de prostitution (d'aller jusqu'à "vendre" le respect de son corps). Diverses analyses sérieuses convergent vers 4 à 5% des étudiants contre moins de 1% il y a 20ans.
https://www.meltycampus.fr/prostitution-etudiante-les-chiffres-qui-choquent-a292565.html
C'est un sujet tabou: l'extrême précarité des étudiants qui a encore énormément augmentée depuis les 2ans 1/2 de la Macronie.
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sa lettre
Et signe de cet engagement, le jeune homme a conclu son billet de façon éloquente : «mon dernier souhait, c'est aussi que mes camarades continuent de lutter, pour en finir définitivement avec tout ça.sa petite amie parle sur BFM-TV
un reportage de 10minute le 18nov de mediapart: la précarité tue
sur arte
le premier pic médiatique de recherche sur les moteurs
le deuxième pic médiatique de recherche sur les moteurs
Je publie ce post car je viens de voir que ce deuxième pic retombe au niveau d'avant cet événement.
exemple d'un Débat (sur RMC)
Quatre jours après l'immolation d'Anas K, le syndicat Solidaires étudiant-e-s a organisé un rassemblement mardi pour dénoncer la précarité de nombreux étudiants. À Saint-Etienne, ville d'origine du jeune homme, ils étaient 150. À Bordeaux, dans l’après-midi, ils étaient quelques dizaines devant le bâtiment de la Victoire et plus d’une centaine devant le Crous. À Lyon, Lille ou Paris, ces rassemblements se sont soldés par des incidents. Comment interpréter la situation ? Faut-il s'en inquiéter ? - On en parle avec : Gilles-William Goldnadel, avocat. Fatima Aït-Bounoua, professeur de français en reconversion. Et David Dickens, directeur marketing. - Les Grandes Gueules, du mercredi 13 novembre 2019, présenté par Alain Marschall et Olivier Truchot, sur RMC et en simultané sur Numéro 23.actions
Hollande exfiltré d'une université Lille 2 lors de sa présentation de son livre,grille du ministère ens sup arrachée
https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/hollande-exfiltre-grille-du-ministere-arrachee-l-action-des-etudiants-est-elle-choquante-1311-1201162.html
À Caen, le Crous de Normandie visé par un incendie volontaire
INCENDIE - Les locaux administratifs du Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) de Normandie, à Caen, ont été visés par un “incendie volontaire” dans la nuit du dimanche 17 à ce lundi 18, a-t-on appris de sources concordantes.Un tag “La précarité tue!” a été apposé sur un mur près de l’entrée du Crous, selon la police, qui a été alertée à 1 heures 50. Une enquête pour “dégradation volontaire par substance incendiaire” a été ouverte, d’après la même source.
“L’incendie a été maîtrisé, grâce à la réactivité des personnels de veille et des secours (...) Le hall du bâtiment est hors d’usage, mais le reste des locaux a pu être préservé”, indique le Centre national des œuvres universitaires et scolaires (Cnous) dans un communiqué, condamnant “avec la plus grande fermeté” cette “tentative d’incendie volontaire”.
Précarité étudiante : lun 18 nov,blocage à l'université Bordeaux-Montaigne, le campus fermé
vers le 5dec
Après un week-end marqué par le premier anniversaire de la mobilisation des "gilets jaunes", de nouvelles manifestations et de nouveaux blocages sont attendus dans la semaine. Cette fois, ce sont des étudiants qui doivent manifester pour dénoncer leur précarité, et maintenir la pression sur le gouvernement après l'immolation d'un étudiant à Lyon, il y a plus de dix jours. Des assemblées générales sont prévues un peu partout dans les universités cette semaine, et dès lundi à Saint-Denis dans le département des Sciences humaines, mardi à Nanterre, mercredi à Tolbiac, jeudi à Toulouse au Mirail et à la Sorbonne.À Lyon 2, université où étudiait le jeune homme qui s'est immolé par le feu, il y aura lundi une journée d'action avec potentiellement des blocages à l'entrée des facs de la ville. Une grande manifestation est également prévue la semaine prochaine.
Vers une convergence des grognes le 5 décembre ?
Et si tous ces mouvements d'action doivent s’égrener sur les quinze prochains jours, c'est que les syndicats Unef et Solidaires veulent maintenir la pression étudiante jusqu'au 5 décembre, date de la journée de grève nationale contre la réforme des retraites.
14nov; Réponse d'E. Coquerel au ministre Darmanin qui donne pour déjà mort l'étudiant immolé à Lyon
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