article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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mercredi 13 novembre 2019

mardi 12 nov 2019, procès incendie du rond-point de meons par 4 anti-gilets-jaunes


Je voudrai remercier tous les gilets jaunes qui m'ont soutenu certains par téléphone, SMS, réseaux et ceux qui ont pu venir en étant si nombreux.
La salle de l'audience étaient pleine.
Il y avait aussi FR3 Loire, et 3 journalistes.

J'étais convoqué à 13h30
Cet après-midi était chargé au tribunal...

Ce jour il y avait bcp de droits communs et aussi un jeune GL du rond-point du pays de giers qui est passé dans l'aprem. Il avait 2 pétards et une fusée multicouleur le sam 28 dec à Place Chavanelle en allant vers place du peuple à 14h10. Il a été controlé par les bleus. Il avait été mis en garde à  vue 1journée...
Le procureur a demandé 3 mois de prison avec sursis. Un mois par   "pétard".

Je suis passé le dernier et cela a fini à plus de 20h!

mon avocat a démontré que les enquêteurs avaient fait une enquête à charge: "mottin auteur et jamais "mottin victime" en relevant les incohérences de l'enquete et leur volonté "de coincer un GJ notoire".
Ils m'ont même chargé d'avoir brûlé la moto d'un GJ qui était sur le camp!!!

Le procureur:
1/relaxe pour le fait que la police et l'ancien  procureur m'avaient chargé de l'incendie de la moto;

2/6mois de prison avec sursis  sur 5ans d'épreuve pour "menace avec arme" 
(en fait j'ai eu 30jours d'ITT et coups et blessures, j'ai porté plainte et quand la jeune anti-GJ m'a aspergé d'essence et mis le briquet à 10cm de mon visage, j'ai du menacé de sortir mon couteau (pour manger sur le RP, et pas cran d'arrêt) en faisant le geste de le sortir du fourreau de 2cm).
Elle est sortie de son hystérie et a remis son briquet dans sa poche.

Ouf on n'a pas brûlé vifs!!!
Par de geste en restant calme et déterminé, j'ai sauvé ces 2 anti-Gj qui étaient dans la cabane avec 20litres d'essence aspergée et l'autre anti-GJ Marie-rose handicapée avec son petit chien qui s'était attaché au poteau de la cabane avec la laisse du chien pour qu'ils ne brûlent pas la cabane!
Je porte plainte pour cela, je crache du sang pendant tout janvier et mi décembre (l'essence ca brule l'estomae te les poumons). J'ai un doigt retourné par un anti-GJ... 
Et le gouvernement par la procureur demande 10mois de sursis, et eux rien!

3/interdit de porter un couteau pendant un an! 

requalification possibles pour les 4 anti-GJ (voir ci-dessous)

Délibéré le 12 décembre 2019.

Une seule accusée présente
Seule accusée présente au tribunal correctionnel mardi, une jeune femme de 19 ans a affirmé n'avoir pas directement participé ces actes de violence perpétrés vers 4 heures du matin dans l'imposante construction en bois d'une centaine de mètres carrés réalisée sur un rond-point par des Gilets jaunes de la région stéphanoise. Son avocate, Me Laurence Convers, a assuré qu'à cette époque cette fille de fonctionnaire (CRS)  était « folle amoureuse et sous l'influence d'un SDF de dix ans de plus qu'elle ».
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Le déroulé de l'affaire et des aspects policiers et judiciaires

début janvier 2019, vote et exclusion de 3 gilets jaunes du rond-point de méons car c'étaient des infiltrés 
la nuit du samedi 5 janvier au dimanche 6 janvier, Ces 4 anti-GL infiltrés (dont on a su après une fille de CRS et un gars de sécurité) viennent brûler le rond-point vers 5h30 du mat.
voir mon billet de janvier "le rond-point Méons, rue Necker des Gilets jaunes visé par un incendie criminel le dimanche 6 janvier 2019 et avec tentative d'assassinat" avec les photos de l'incendie:

avant

pendant ici à 6h10

après, ici vers 8h du mat

la le matin on essaie de nettoyer le petit chien de Marie-rose.
il était apeuré et noir de charbon
avec son harnais.
l'eau pendant plus de 5 fois était noire!
J'avais mi un GJ neuf sur le bord de l'évier 
pour éviter de mettre du noir de partout chez moi.
Il est allé plusieurs fois chez le véto
car il a été aspergé d'essence par les 2 filles anti)Gj
et haineuses contre marie-rose.
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à 4h45  nous sommes arrivés pour prendre notre tour avec le petit chien "poupette" de 18mois qui gardent le camps du rond-point pour notre tour de garde 5hAM-9hAM ce dimanche matin.



à 5h45 arrivée des 4 anti-GL armés de bidons d'essence et briquet

J'ai essayé de discuter de parlementer en restant calme et déterminé. Marie-rose était avec moi et s'est entourée autour d'un poteau près du poele à bois éteint avec la laisse du chien.
Ils nous ont menacé plusieurs fois. La plus grave menace ce fut en nous jetant de l'essence sur mes jambes de l'ordre de 1/2litre puis en tendant un briquet de couleur noir style "bic". 

Si elle allumait le briquet avec la concentration de la vapeur et tous les litres d'essence  déjà déversés, je ne pouvais sauver la dame handicapée  attachée avec son chien. Mon but était zero blessés et aussi de gagner du temps pour faire redescendre leur animosité. 

J'ai du montrer à ma ceinture mon "petit couteau pour manger".
Elle n'a pas appuyé sur le briquet. ouf!

Un des 2 hommes a exigé que cette vociférante fille parte dehors. Puis qq minutes après avec l'autre fille voyant que la dame GL s'était attachée,  elles ont devenues encore plus véhémentes. Elles ont bousculés cette femme en sachant qu'elle était gravement  handicapée. Puis elles ont versé de l'essence sur le derriere du chien, un petit Yorkshire Terrier femelle de 18mois qui était terrorisé et tremblant de tout son corps, et sur une manche de la dame GJ qui se protégeait le visage.

J'avais exigé fermement et calmement, avant de partir en dehors de la maison, d'enlever mes affaires. J'ai enlevé ma bouteille butane qui servait à faire cuire les pates/riz, puis un sac. Hélas je n'ai pas pu évacuer le reste, un des lits que j'avais prêté, deux fauteuilles tournant et où on pouvait régler la hauteur, et un sac avec des papiers et mon appareil pour mesurer ma glycémie pour mon diabète. 
J'ai essayé de sauver la moto yamaha 600 d'un GL de Méons qui était à côté de la maison mais trop lourde et dans la gadoue de début janvier.
Je n'ai pu que la déplacer de 2mètre. Elle brûlera hélas.
Celui qui allumera le feu a dit "pour la moto d'Alex, l'assurance paiera". J'ai répondu "jamais elle paiera". 
L'autre homme "gros-max" qui semblait donner des ordres a dit "c'est fini; on brûle tout".
Ils répétaient en étant de plus en plus véhéments: "on vous brûle avec la maison".
Et nous avons dû partir.
Le feu a démarré vers ~18h lors que nous n'étions qu'à 1mètre de la maison.

Puis ils sont partis et se sont garés pour voir la maison brûler pendant de nombreuses minutes en rigolant et se moquant de nous dans leur voiture.

Et quand les policiers étaient là, le pneu arrière de la moto éclatera comme une mini bombe, faisant peur à un policier qui était là (voir photo ci-dessous).

Quand je suis sorti de la cabane le dernier,  j'avais déjà les flammes de plus de 1mètre.

En 3minutes les flammes  atteignaient deux fois la hauteur de l'arbre dit des WC. Allez au rond-point cet arbre est reste cramé encore en ce nov 2019. L'incendie a duré plus de 30minutes. Les pompiers sont arrivés très tard car auparavant ils avaient reçu beaucoup d'appels du voisinage du fait que certains du camps brûlaient des pneux en jetant des bombes de peinture sous pression.

Dès le dimanche et en accord avec les porte-paroles du rond-point,  vers 11h30, j'ai porté plainte au commissariat dit le "99"  car ces 4 personnes étaient des infiltrés et donc nous connaissions leur visage et avons pu retrouver leur identité.
Les GL de Méons ont retrouvé leur cachette du soir du dimanche (un hotel sur St-é). 
certain,s voulaient les tuer.
ils ont tél à la police et sont partis dans 2 voitures de la bac sous des jets de pierre.

Ils ont été arrêté dans la soirée du dimanche. Puis ils ont avoué en se concertant l'aprem et en me chargeant.

En retournant au commissariat de Fauriel pour demander un document le mardi 8 janvier 2019,  j'ai été mis en garde-à-vue de 11h30 à 19h30!!!
Que c'est sale les cages des garde-à-vue et sans eau et sans nourriture, sans WC, sans mes médicaments malgré mes demandes, et pied nu sur le sol froid pendant tout ce temps, moi qui suit diabétique avec insuline! SOS medecin a du venir: la docteur a mesuré une tension à 18 et en post-hypoglycémie. Juste avant ils m'avaient donné 2 brique de jus de fruit en maugréant. L'hygiène et sécurité y est indigne. Cela mérite de porter plainte. Le cadre de travail des forces de l'ordre est pire qu'indigne pour notre pays 5ième puissance mondiale.
Une de mes nouvelles revendications GJ est que toutes les "cages" des garde-à-vue soient PROPRES et aérée, avec des WC et avec de l'eau.

En final du fait d'avoir porter plainte, je suis convoqué le 19 mars au tribunal pour deux "délits" retenus par la vice procureur. Certains au commissariat et des personnes habituées au tribunal de St-Etienne ont trouvé "étranges" ces décisions vis-à-vis de moi... (les 2 délits: "menace avec arme", et pour moi "volontairement détruit une moto par un incendie (...) en poussant la moto dans les flammes").
En outre elle a qualifié cette action des 4 anti-GJ  en "incendie  de palette".
In fine les 4 anti-GJ ont été relachés et sont convoqués le 19mars au même titre que moi!
Pendant une semaine j'ai du me cacher car il y avait des menaces de mort et vengeance à mon encontre par qq membres de leur famille. J'ai demandé une protection des forces de l'ordre. On m'a répondu "trop cher, voyez avec votre avocat!"

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19 mars 2019, demande renvoi demandé par mon avocat, accepté par le président

Article dans le progrès du 19 mars

« Pirate », un homme de 55 ans devenu célèbre pour son investissement sur le rond-point de la rue Necker, devait être jugé ce mardi aux côtés de quatre autres Gilets jaunes. Il a obtenu le report du procès au 12 novembre.

"Embrouilles" entre Gilets jaunes stéphanois : le 6 janvier, un incendie ravage le rond-point de la rue Necker, haut-lieu de la contestation à Saint-Etienne. Une moto aurait brûlé, l’un des protagonistes aurait été aspergé d’essence.

Pour ces faits, cinq prévenus, dont deux jeunes filles d’une vingtaine d’années, devaient être jugés ce mardi par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne pour « destruction du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes ».

Parmi eux, un homme de 55 ans surnommé « Pirate » , chercheur au CNRS, devenu célèbre pour son investissement dans le mouvement des Gilets jaunes ligériens.
L’homme, qui se prétend également victime dans cette affaire et affirme avoir subi une ITT de trente jours suite à l’incendie, a demandé le report de ce procès. Le temps pour son avocate de citer les autres prévenus pour des faits de violences volontaires sur son client.

Le tribunal a ordonné un renvoi au 12 novembre avec requalification "coup et blessure", le procureur a dit à l'audience que le dossier de la vice-procureur du 8 janvier 2019 était "incomplet" et a accepté la prise en compte des documents de médecine légale indiquant 30jours d'ITT contre Stéphane Mottin, dit le "pirate gilet jaune de Méons". Le président et les assereurs ont suivi mon avocat assurant ma défense.

Suivant notre organisation, je prenais de 5h à 9h du matin le quart pour garder la maison et allumer le foyer de la maison du RP de Méons.
Les 4 "anti-GJ infu-iltrés" sont arrivés le 6janvier à 5h45 du matin pour brûler la maison.
Je me suis opposé avec une autre GJ (personne handicapée) et son petit chien (voir post sur ce blog sur ce 6janvier 2019). Nous avons été aspergé d'essence et été menacés avec un briquet contre mon visage. Nous avons eu des atteintes des voies aériennes et pour ma part avec une atteinte à vie des poumons (sténose de la trachée). 

A la sortie de l'audience vers 15h45
12 gilets jaunes des RP de Méons et MTH dont une fillette de ~8ans d'un papa GJ de MTH (qui a été interdite de rester au tribunal suivant la loi) sont venus me soutenir en prenant une aprés-midi pour me soutenir. Certains enfants de MTH m'appelle "papi pirate", ce qui est sans doute le plus pur témoignage de l'affection entre GJ. 

A la sortie nous avons fait des photos souvenir pour célébrer cette première victoire avec ceux qui avaient un peu plus de temps à la fin (merci aux 6 autres qui ont du partir).

https://stef-mottin.blogspot.com/2019/03/19-mars-2019-renvoi-pour-le-proces-de.html

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traitement du procès par FR3 JT 19-20 du 12 nov 2019
en premier manif étudiant immolé 8nov  à lyon 2, puis mon procès

 FR3 JT 19-20 du 12 nov 2019 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/emissions/edition-proximite-saint-etienne

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Traitement du procès par certains journalistes  du progres le 12 novembre

Cinq prévenus étaient convoqués à la barre du tribunal correctionnel. Océane 19 ans, Maxime dit « PH » et Maxime dit « Gros Max », 26 ans, Maeva, 18 ans et Stéphane, 54 ans, dit « le Pirate », devaient répondre de l’incendie du camp des Gilets jaunes lea nuit du samedi 5 au dimanche 6 janvier au rond-point de Méons ainsi que d’une moto.

Publié le 12/11/2019 à 23:00

https://www.leprogres.fr/loire-42-edition-saint-etienne-metropole/2019/11/13/six-mois-de-prison-avec-sursis-requis-contre-le-pirate
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SAINT-ETIENNE

Des faits à requalifier ?

Le 12/11/2019 à 23:00
Au commencement de ce dossier, le Pirate avait fait valoir, le 7 janvier un certificat médical avec un jour d’ITT, (interruption temporaire de travail) puis, le 11 janvier de 3 jours d’ITT pour divers œdèmes sur les jambes et pieds et une irritation des bronches. C’est sur ces certificats que le parquet a monté son dossier et saisi le tribunal. Or, le 17 janvier un autre certificat médical a été produit après des examens plus approfondis. À l’audience, son avocat, Me Dupuy appuyait sur ce point : « On a aujourd’hui 30 jours d’ITT pour des lésions importantes sur la trachée. Ces blessures sont liées de façon très claire à l’incendie et aux vapeurs d’essence. »
Mme  la procureure reprenait à son compte ces observations et demandait au tribunal de « disjoindre le cas des quatre prévenus de celui du Pirate. On ne peut pas les juger aujourd’hui. On peut être sur des faits de nature criminelle. Le parquet doit pouvoir revoir ce dossier ».
Elle ne requérait aucune peine. Me Convert, avocate de la jeune Maeva, s’insurgeait : « C’est impensable de retirer ce dossier. Le droit pénal est strict, le tribunal est saisi d’une infraction. Aucune nouvelle citation n’est possible. »

https://www.leprogres.fr/loire-42-edition-saint-etienne-metropole/2019/11/13/des-faits-a-requalifier

le 11 novembre, l'article rédigé par Marie PERRIN du progres, Le 12/11/2019 à 06:00

Le 6 janvier, un site des Gilets jaunes avait été ravagé par un incendie. Les suspects? D'autres Gilets jaunes... Cinq d'entre eux devront s'expliquer devant les juges. Dont "Pirate", une figure du mouvement.

photo du vendredi 7 dec 2018  sur le rond-point de Méons
Mes mains sont noirs du fait de s'occuper du foyer du RP.

Stéphane M., un homme de 55 ans, chercheur au CNRS, s’est rendu célèbre dans le milieu des Gilets jaunes stéphanois pour son investissement, sous le surnom de « Pirate », sur le rond-point de la rue Necker.

Ce site a été ravagé, le 6 janvier 2019, par un incendie. Ce jour-là, une moto avait brûlé. Et l’un des protagonistes aurait été aspergé d’essence.

Embrouilles entre Gilets jaunes stéphanois ? Rivalités entre ronds-points ? Pour ces faits, Pirate devait être jugé en mars dernier, aux côtés de quatre autres prévenus dont deux jeunes filles, âgés de 20 à 26 ans, pour « destruction du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes ».

"Pirate" prévenu mais aussi victime
Mais son avocate, Me Charlotte Dupuy, avait demandé le report du procès. « À l’origine, c’est mon client qui a déposé plainte pour des faits dont il a été la victime. Aujourd’hui, il se retrouve prévenu. Il a été blessé, a bénéficié de trente jours d’ITT. Nous voulons poursuivre tous les autres prévenus, sur citation directe, pour des faits de violences volontaires sur mon client ».

Le tribunal ayant fait droit à cette demande, le procès a été renvoyé à ce mardi 12 novembre. Les cinq Gilets jaunes devront se représenter. Pirate comparaîtra comme prévenu, mais aussi en tant que victime.
https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/11/12/embrouilles-entre-gilets-jaunes-pirate-juge-mardi

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à l'époque du 8 janvier 2019, la presse par AFP

Quatre individus soupçonnés d'avoir incendié une cabane de "gilets jaunes" et d'en avoir aspergé les occupants de carburant dimanche à Saint-Etienne ont été interpellés dans la nuit de dimanche à lundi.


La garde-à-vue de ces deux couples, âgés de vingt à trente ans, a été prolongée lundi soir. Ils devraient être présentés au parquet ce mardi, en vue d'un jugement en comparution immédiate.

Ces deux hommes et leurs compagnes, interpellés dans un hôtel de la région stéphanoise, risquent des poursuites pour "dégradation par incendie" et "violence volontaire avec arme".

Selon la plainte déposée par l'un des deux occupants, les suspects auraient pénétré vers 6h dimanche dans la construction en bois d'une cinquantaine de mètres carrés - chauffée par un poêle à bois et éclairé par un groupe électrogène - avec des jerricans remplis de produit inflammable.

Les occupants et leur chien aspergés

Ils auraient déversé le liquide sur des éléments en bois de la cabane tout en ordonnant à l'homme et à la femme présents, âgés d'une cinquantaine d'années, de quitter les lieux.

Face à leur refus, ils les auraient également aspergés, ainsi que le chien appartenant à la femme, indique encore la plainte.

Devant la détermination affichée par leurs agresseurs, une des victimes présumées a raconté avoir rapidement "quitté le baraquement qu'ils ont aussitôt incendié".

Selon elle, les quatre individus ne sont pas inconnus des "gilets jaunes" du campement du quartier stéphanois de Méons puisqu'ils en auraient été exclus.

Avec AFP

https://www.radioscoop.com/infos.php?id=165200&z=search

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press nationale

Incendie d’une cabane à Saint-Etienne : quatre Gilets jaunes pourraient comparaître aux assises. Deux couples de Gilets jaunes sont accusés d’avoir brûlé une cabane et aspergé de carburant ses occupants le 6 janvier.

CE SONT DES ANTI-GILETS°JAUNES INFILTRES
et la presse nationale attaque le mouvement!!!!!

Par Le Parisien avec AFP
Le 12 novembre 2019 à 23h03

Le ministère public a requis mardi une requalification criminelle des poursuites engagées contre quatre Gilets jaunes qui avaient participé en janvier à l'incendie d'une cabane dont ils avaient été exclus à Saint-Etienne.

Ces deux couples âgés de 19 à 27 ans étaient poursuivis pour «destruction du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes» après avoir incendié la cabane et avoir aspergé de carburant ses occupants le 6 janvier dernier. Ils avaient été arrêtés par la police le soir des faits dans un hôtel de la région stéphanoise.

Un quinquagénaire atteint aux voies respiratoires
Constatant que 30 jours d'interruption totale de travail (ITT) avaient été prescrits à un Gilet jaune qui avait tenté d'empêcher cette destruction, le parquet a estimé nécessaire une « requalification criminelle des poursuites ».

Les voies respiratoires de cet homme de 55 ans ont notamment été endommagées par les émanations de fumée et du carburant a été versé sur lui à l'aide d'un jerrican.

Le tribunal correctionnel a mis sa décision en délibéré. S'il juge cette requalification et la saisine d'un juge d'instruction recevables, les accusés comparaîtront aux assises, encourant une peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle.

Les deux couples avaient été mis à l'écart du campement peu avant les faits à cause de leur comportement jugé dangereux.

Une seule accusée présente
Seule accusée présente au tribunal correctionnel mardi, une jeune femme de 19 ans a affirmé n'avoir pas directement participé ces actes de violence perpétrés vers 4 heures du matin dans l'imposante construction en bois d'une centaine de mètres carrés réalisée sur un rond-point par des Gilets jaunes de la région stéphanoise. Son avocate, Me Laurence Convers, a assuré qu'à cette époque cette fille de fonctionnaire était « folle amoureuse et sous l'influence d'un SDF de dix ans de plus qu'elle ».

De son côté, Me Charlotte Dupuy, représentante du quinquagénaire blessé, a déploré que « l'enquête ait été orientée pour que (son) client devienne auteur plutôt que victime ».

La représentante du parquet de Saint-Etienne a en effet requis six mois de prison avec sursis à son encontre, pour avoir exhibé son couteau de poche en direction d'un des agresseurs.






2 commentaires:

  1. Chapeau bas pirate on devrait tous faire comme toi

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  2. Force et honneur ✊ ✊
    Super pirate
    Excellents articles, bravo 👏 👍
    Bises Steph

    RépondreSupprimer

31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...