Je voudrai remercier tous les gilets jaunes qui m'ont soutenu certains par téléphone, SMS, réseaux et ceux qui ont pu venir en étant si nombreux.
La salle de l'audience étaient pleine.
Il y avait aussi FR3 Loire, et 3 journalistes.
J'étais convoqué à 13h30
Cet après-midi était chargé au tribunal...
Ce jour il y avait bcp de droits communs et aussi un jeune GL du rond-point du pays de giers qui est passé dans l'aprem. Il avait 2 pétards et une fusée multicouleur le sam 28 dec à Place Chavanelle en allant vers place du peuple à 14h10. Il a été controlé par les bleus. Il avait été mis en garde à vue 1journée...
Le procureur a demandé 3 mois de prison avec sursis. Un mois par "pétard".
Je suis passé le dernier et cela a fini à plus de 20h!
mon avocat a démontré que les enquêteurs avaient fait une enquête à charge: "mottin auteur et jamais "mottin victime" en relevant les incohérences de l'enquete et leur volonté "de coincer un GJ notoire".
Ils m'ont même chargé d'avoir brûlé la moto d'un GJ qui était sur le camp!!!
Le procureur:
1/relaxe pour le fait que la police et l'ancien procureur m'avaient chargé de l'incendie de la moto;
2/6mois de prison avec sursis sur 5ans d'épreuve pour "menace avec arme"
(en fait j'ai eu 30jours d'ITT et coups et blessures, j'ai porté plainte et quand la jeune anti-GJ m'a aspergé d'essence et mis le briquet à 10cm de mon visage, j'ai du menacé de sortir mon couteau (pour manger sur le RP, et pas cran d'arrêt) en faisant le geste de le sortir du fourreau de 2cm).
Elle est sortie de son hystérie et a remis son briquet dans sa poche.
Ouf on n'a pas brûlé vifs!!!
Par de geste en restant calme et déterminé, j'ai sauvé ces 2 anti-Gj qui étaient dans la cabane avec 20litres d'essence aspergée et l'autre anti-GJ Marie-rose handicapée avec son petit chien qui s'était attaché au poteau de la cabane avec la laisse du chien pour qu'ils ne brûlent pas la cabane!
Je porte plainte pour cela, je crache du sang pendant tout janvier et mi décembre (l'essence ca brule l'estomae te les poumons). J'ai un doigt retourné par un anti-GJ...
Et le gouvernement par la procureur demande 10mois de sursis, et eux rien!
3/interdit de porter un couteau pendant un an!
requalification possibles pour les 4 anti-GJ (voir ci-dessous)
Délibéré le 12 décembre 2019.
Une seule accusée présente
Seule accusée présente au tribunal correctionnel mardi, une jeune femme de 19 ans a affirmé n'avoir pas directement participé ces actes de violence perpétrés vers 4 heures du matin dans l'imposante construction en bois d'une centaine de mètres carrés réalisée sur un rond-point par des Gilets jaunes de la région stéphanoise. Son avocate, Me Laurence Convers, a assuré qu'à cette époque cette fille de fonctionnaire (CRS) était « folle amoureuse et sous l'influence d'un SDF de dix ans de plus qu'elle ».
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Le déroulé de l'affaire et des aspects policiers et judiciaires
à 4h45 nous sommes arrivés pour prendre notre tour avec le petit chien "poupette" de 18mois qui gardent le camps du rond-point pour notre tour de garde 5hAM-9hAM ce dimanche matin.
à 5h45 arrivée des 4 anti-GL armés de bidons d'essence et briquet
Je n'ai pu que la déplacer de 2mètre. Elle brûlera hélas.
Celui qui allumera le feu a dit "pour la moto d'Alex, l'assurance paiera". J'ai répondu "jamais elle paiera".
Puis ils sont partis et se sont garés pour voir la maison brûler pendant de nombreuses minutes en rigolant et se moquant de nous dans leur voiture.
Et quand les policiers étaient là, le pneu arrière de la moto éclatera comme une mini bombe, faisant peur à un policier qui était là (voir photo ci-dessous).
Quand je suis sorti de la cabane le dernier, j'avais déjà les flammes de plus de 1mètre.
En 3minutes les flammes atteignaient deux fois la hauteur de l'arbre dit des WC. Allez au rond-point cet arbre est reste cramé encore en ce nov 2019. L'incendie a duré plus de 30minutes. Les pompiers sont arrivés très tard car auparavant ils avaient reçu beaucoup d'appels du voisinage du fait que certains du camps brûlaient des pneux en jetant des bombes de peinture sous pression.
Dès le dimanche et en accord avec les porte-paroles du rond-point, vers 11h30, j'ai porté plainte au commissariat dit le "99" car ces 4 personnes étaient des infiltrés et donc nous connaissions leur visage et avons pu retrouver leur identité.
Les GL de Méons ont retrouvé leur cachette du soir du dimanche (un hotel sur St-é).
Ils ont été arrêté dans la soirée du dimanche. Puis ils ont avoué en se concertant l'aprem et en me chargeant.
En retournant au commissariat de Fauriel pour demander un document le mardi 8 janvier 2019, j'ai été mis en garde-à-vue de 11h30 à 19h30!!!
Que c'est sale les cages des garde-à-vue et sans eau et sans nourriture, sans WC, sans mes médicaments malgré mes demandes, et pied nu sur le sol froid pendant tout ce temps, moi qui suit diabétique avec insuline! SOS medecin a du venir: la docteur a mesuré une tension à 18 et en post-hypoglycémie. Juste avant ils m'avaient donné 2 brique de jus de fruit en maugréant. L'hygiène et sécurité y est indigne. Cela mérite de porter plainte. Le cadre de travail des forces de l'ordre est pire qu'indigne pour notre pays 5ième puissance mondiale.
Une de mes nouvelles revendications GJ est que toutes les "cages" des garde-à-vue soient PROPRES et aérée, avec des WC et avec de l'eau.
En final du fait d'avoir porter plainte, je suis convoqué le 19 mars au tribunal pour deux "délits" retenus par la vice procureur. Certains au commissariat et des personnes habituées au tribunal de St-Etienne ont trouvé "étranges" ces décisions vis-à-vis de moi... (les 2 délits: "menace avec arme", et pour moi "volontairement détruit une moto par un incendie (...) en poussant la moto dans les flammes").
En outre elle a qualifié cette action des 4 anti-GJ en "incendie de palette".
In fine les 4 anti-GJ ont été relachés et sont convoqués le 19mars au même titre que moi!
Pendant une semaine j'ai du me cacher car il y avait des menaces de mort et vengeance à mon encontre par qq membres de leur famille. J'ai demandé une protection des forces de l'ordre. On m'a répondu "trop cher, voyez avec votre avocat!"
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19 mars 2019, demande renvoi demandé par mon avocat, accepté par le président
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traitement du procès par FR3 JT 19-20 du 12 nov 2019
en premier manif étudiant immolé 8nov à lyon 2, puis mon procès
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/emissions/edition-proximite-saint-etienne
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Traitement du procès par certains journalistes du progres le 12 novembre
Cinq prévenus étaient convoqués à la barre du tribunal correctionnel. Océane 19 ans, Maxime dit « PH » et Maxime dit « Gros Max », 26 ans, Maeva, 18 ans et Stéphane, 54 ans, dit « le Pirate », devaient répondre de l’incendie du camp des Gilets jaunes lea nuit du samedi 5 au dimanche 6 janvier au rond-point de Méons ainsi que d’une moto.Publié le 12/11/2019 à 23:00
https://www.leprogres.fr/loire-42-edition-saint-etienne-metropole/2019/11/13/six-mois-de-prison-avec-sursis-requis-contre-le-pirate
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SAINT-ETIENNE
Des faits à requalifier ?
Le 12/11/2019 à 23:00Au commencement de ce dossier, le Pirate avait fait valoir, le 7 janvier un certificat médical avec un jour d’ITT, (interruption temporaire de travail) puis, le 11 janvier de 3 jours d’ITT pour divers œdèmes sur les jambes et pieds et une irritation des bronches. C’est sur ces certificats que le parquet a monté son dossier et saisi le tribunal. Or, le 17 janvier un autre certificat médical a été produit après des examens plus approfondis. À l’audience, son avocat, Me Dupuy appuyait sur ce point : « On a aujourd’hui 30 jours d’ITT pour des lésions importantes sur la trachée. Ces blessures sont liées de façon très claire à l’incendie et aux vapeurs d’essence. »
Mme la procureure reprenait à son compte ces observations et demandait au tribunal de « disjoindre le cas des quatre prévenus de celui du Pirate. On ne peut pas les juger aujourd’hui. On peut être sur des faits de nature criminelle. Le parquet doit pouvoir revoir ce dossier ».
Elle ne requérait aucune peine. Me Convert, avocate de la jeune Maeva, s’insurgeait : « C’est impensable de retirer ce dossier. Le droit pénal est strict, le tribunal est saisi d’une infraction. Aucune nouvelle citation n’est possible. »
https://www.leprogres.fr/loire-42-edition-saint-etienne-metropole/2019/11/13/des-faits-a-requalifier
le 11 novembre, l'article rédigé par Marie PERRIN du progres, Le 12/11/2019 à 06:00
Ce site a été ravagé, le 6 janvier 2019, par un incendie. Ce jour-là, une moto avait brûlé. Et l’un des protagonistes aurait été aspergé d’essence.
Embrouilles entre Gilets jaunes stéphanois ? Rivalités entre ronds-points ? Pour ces faits, Pirate devait être jugé en mars dernier, aux côtés de quatre autres prévenus dont deux jeunes filles, âgés de 20 à 26 ans, pour « destruction du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes ».
"Pirate" prévenu mais aussi victime
Mais son avocate, Me Charlotte Dupuy, avait demandé le report du procès. « À l’origine, c’est mon client qui a déposé plainte pour des faits dont il a été la victime. Aujourd’hui, il se retrouve prévenu. Il a été blessé, a bénéficié de trente jours d’ITT. Nous voulons poursuivre tous les autres prévenus, sur citation directe, pour des faits de violences volontaires sur mon client ».
Le tribunal ayant fait droit à cette demande, le procès a été renvoyé à ce mardi 12 novembre. Les cinq Gilets jaunes devront se représenter. Pirate comparaîtra comme prévenu, mais aussi en tant que victime.
https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/11/12/embrouilles-entre-gilets-jaunes-pirate-juge-mardi
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à l'époque du 8 janvier 2019, la presse par AFP
Quatre individus soupçonnés d'avoir incendié une cabane de "gilets jaunes" et d'en avoir aspergé les occupants de carburant dimanche à Saint-Etienne ont été interpellés dans la nuit de dimanche à lundi.La garde-à-vue de ces deux couples, âgés de vingt à trente ans, a été prolongée lundi soir. Ils devraient être présentés au parquet ce mardi, en vue d'un jugement en comparution immédiate.
Ces deux hommes et leurs compagnes, interpellés dans un hôtel de la région stéphanoise, risquent des poursuites pour "dégradation par incendie" et "violence volontaire avec arme".
Selon la plainte déposée par l'un des deux occupants, les suspects auraient pénétré vers 6h dimanche dans la construction en bois d'une cinquantaine de mètres carrés - chauffée par un poêle à bois et éclairé par un groupe électrogène - avec des jerricans remplis de produit inflammable.
Les occupants et leur chien aspergés
Ils auraient déversé le liquide sur des éléments en bois de la cabane tout en ordonnant à l'homme et à la femme présents, âgés d'une cinquantaine d'années, de quitter les lieux.
Face à leur refus, ils les auraient également aspergés, ainsi que le chien appartenant à la femme, indique encore la plainte.
Devant la détermination affichée par leurs agresseurs, une des victimes présumées a raconté avoir rapidement "quitté le baraquement qu'ils ont aussitôt incendié".
Selon elle, les quatre individus ne sont pas inconnus des "gilets jaunes" du campement du quartier stéphanois de Méons puisqu'ils en auraient été exclus.
Avec AFP
https://www.radioscoop.com/infos.php?id=165200&z=search
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Chapeau bas pirate on devrait tous faire comme toi
RépondreSupprimerForce et honneur ✊ ✊
RépondreSupprimerSuper pirate
Excellents articles, bravo 👏 👍
Bises Steph