Le timing du mardi 30 juillet démontre que ce gouverne-ment marche en arrière et subit le timing en essayant de reprendre la main.
Sentant proche la démission de GAZ-TA-MERE, ils essaient de trouver d'autres fusibles comme les organisateurs de cette manifestation nantaise qui existe depuis 20ans ou du local...
La première question scientifique est pourquoi et comment la police est intervenue à 4h du matin la nuit de la fête de la musique dans un endroit qui ne dérange pas et dont cette fête existe depuis 20ans?
Après qu'ils reçoivent des projectiles, ces bleus hypergazent et sans visibilité et suffocant, des jeunes tombent dans la Loire, soit 14 jeunes qui se retrouvent à l'eau. ALLO la police?
La deuxième question est pourquoi au bout d'1mois, on en est là, pourquoi un sonar qu'au bout d'1mois?
La façon d'intervention avec LBD, grenade avec de la TNT, hyper-gazage, sortit des couteaux pour exploser des ballons jaunes, éjecter des personnes habillés en jaune de la vie publique..., est "critiquée" par l'ONU, à l'Europe, aux divers conseils, par divers organismes dans le monde.
IGPN est un organisme qui affirme que Zineb tué le 1er décembre, les CRS de la 50 sue St-étienne n'y seraient pour rien, ce qui a permis de donner un médaille "gilet jaune", qu'il est normal que 110lycéens restent 1h à genoux les mains sur la tête et contre un mur faisant nous souvenir du comportement des milices pro-hiltleriennes en 1940-45.
les chiffres
4 sections de CRS ont été engagées,+ 76 effectifs de la sécurité publique,
+ une section de la compagnie départementale d'intervention.
Par ailleurs, un bateau de l'association « Sécurité Nautique-Atlantique » (SNA) patrouillait devant cette partie du quai où se situaient les hangars à bananes de minuit à huit heures, en « raison des risques de chute ».
Le nombre de participants à la fête près des hangars n'a pas été comptabilisé par l'IGPN.
Un véhicule léger a été attaqué et le rapport évoque des « policiers blessés en nombre », quatre au total si l'on se fie à une autre partie du rapport.
10 grenades de désencerclement (DMP),
12 tirs LBD,
33 MP7 (gaz lacrymogènes), soit 33*8 = 264 galettes
ont été utilisés lors de la tentative de maintien de l'ordre.
1 "usage de la matraque sur une personne au sol pendant l’intervention"
Au total, 7 interpellations ont été effectuées.
2-3 chutes à l'eau ont eu lieu avec certitude avant l'arrivée de la police et, au total, 14 interventions des sapeurs pompiers et de la SNA ont permis de récupérer des personnes tombées dans la Loire.
Un seul témoin évoque une possible « poussette », sans plus de précisions.
Les CRS évoquent plusieurs personnes tombées à l'eau au moment de leur intervention à partir de 4h45, sans toutefois en définir le nombre exact.
Selon le rapport de la SNA et d'autres témoins visuels, à ce moment-là, dans la confusion, deux personnes auraient dérivé sur la Loire, et une aurait coulé sans qu'elle soit identifiable à ce moment.
Il ressort du rapport « qu'à 5h52, un requérant a signalé la disparition de son "copain" sur l'île de Nantes. Ils s'étaient fait asperger de gaz vers 4h30 pas très loin du "Warehouse". Et il n'avait plus de nouvelles depuis », indique le rapport. La seule autre information certaine, c'est que le téléphone du jeune homme a « borné » pour la dernière fois à 3h16. Un manque d'informations vérifiées qui amène donc l'IGPN à conclure que le lien entre l'intervention des forces de polices entre 4h20 et 4h52 la disparition de Steve Maia Caniço après 4 heures, dans le même secteur, n'est pas « établi ».
TIMING du mardi 30 juillet
Dans un entretien à Ouest-France paru le mardi 30 juillet, GAZ-TA-MERE le sinistre de l'Intérêt-Rieur réfute, futé, toute "stratégie politicienne" dans la mise en cause par Édouard Philippe de la responsabilité de la ville de Nantes."La seule chose que nous souhaitons avec le Premier ministre, c’est de faire la lumière sur ce qui s’est passé, quelles que soient les responsabilités et en tirer toutes les leçons", déclare DARK-Vador, le maitre de la force obscure...
20 h 44 mardi
À Nantes, ~200 personnes se sont retrouvées près de la grue jaune où a été retrouvé le corps. À Toulouse, 75 personnes, selon la préfecture, ont rendu hommage à Steve sur les quais de la Garonne.
20 h 06
L’avocate de la famille de Steve Maia Caniço s'est exprimée ce mardi : "Je suis tout à fait étonnée que le Premier ministre ait pris la parole aujourd’hui. On annonçait plutôt une prise de parole du ministre de l’Intérieur pour qu’il donne connaissance des conclusions du rapport de l’IGPN (Inspection générale de la police nationale, ndlr). Le Premier ministre lui-même prend la parole, clairement, l’affaire devient une affaire d’État"."Clairement, cette prise en main par l’exécutif d’une affaire qui est confiée à un juge d’instruction me paraît être révélateur d’un moment politique très compliqué sur les interventions policières", a estimé l’avocate.
"Il n’y a pas, à ce stade, à écarter une quelconque responsabilité de qui que ce soit. Il y a à continuer à enquêter, à instruire dans des conditions sereines et indépendantes et secrètes, comme la justice peut le faire", a-t-elle encore ajouté.
19 h 18
Ouest-France dévoile une lettre envoyée par le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner à l'inspection générale de l'administration IGA.L'Inspection générale de l’administration (IGA) exerce en France, au nom des ministres chargés de l’intérieur et de l’outre-mer, le « contrôle supérieur » sur tous les employés, services, établissements ou institutions qui en relèvent, ainsi que sur les « services et organismes sur lesquels les préfets exercent leur contrôle ». Ses missions couvrent ainsi un champ vaste, qui comprend, au premier chef, les compétences régaliennes de l’État : sécurité intérieure, sécurité civile, exercice de la citoyenneté, relations avec les collectivités territoriales. Plus généralement, l’IGA intervient dans tous les domaines de compétences des préfets. L’inspection reçoit également des lettres de mission du Premier ministre, ou, avec l'accord du ministre de l'Intérieur, de tout autre ministre, étendant ainsi ses attributions à d’autres départements ministériels. https://fr.wikipedia.org/wiki/Inspection_générale_de_l%27administration
19 h 15
La maire de Nantes, Johanna Rolland (PS), a réagi ce mardi soir : "Je constate qu’après 5 semaines d’enquête, l’IGPN n’est toujours pas en mesure de dire ce qui s’est passé dans la nuit du 21 au 22 juin dernier sur le quai Wilson à Nantes. C’est pour le moins troublant et inquiétant"."Comme depuis les premiers jours, je demande la vérité, la transparence doit être totale. Nul ne peut transiger sur la transparence quand il s’agit de la mort d’un homme", a ajouté l’élue.
19 h 14
Dans ses observations, l’IGPN relève également que la mairie de Nantes "n’avait mandaté que deux agents d’une société privée de sécurité afin d’empêcher la foule attirée par les "sound systems"de tomber dans le fleuve proche" et qu’elle "avait fait positionner des barrièrages le long d’une partie seulement du quai Wilson alors que les "sound systems" ont été installés jusqu’au bout du quai, ce qui a généré un risque pour le public".19 h 12
On en sait un peu plus sur le contenu du rapport de l'IGPN.Selon ce rapport en date du 16 juillet, un total de 33 MP7 (grenades lacrymogènes), 12 LBD (lanceurs de balle de défense) et 10 DMP (grenades de désencerclement) ont été utilisés lors de l’intervention des forces de l’ordre.
Cette opération répondait à des jets de "très nombreux projectiles en tout genre sur les policiers, en blessant cinq d’entre eux", alors que les forces de l’ordre voulaient faire éteindre le dernier "sound system" diffusant de la musique sur le quai, affirme le rapport.
"Durant cette nuit, entre 8 et 14 personnes sont tombées dans la Loire sans que l’on puisse être certain du décompte effectué par les sauveteurs (...). La seule certitude étant que trois personnes étaient tombées préalablement à l’intervention des forces de l’ordre", ajoute l’IGPN.
Selon le rapport, "aucune des personnes repêchées" ce soir-là n’a par ailleurs déclaré être tombée à l’eau du fait de l’action de la police.
L'IGPN précise toutefois qu’une autre enquête "spécifique" et "distincte" sera menée pour un "usage de la matraque sur une personne au sol pendant l’intervention". "Des coups de matraque montrés par une vidéo sur une personne au sol pourraient constituer à l’égard de son auteur, non identifié pour le moment, un usage disproportionné de la force", est-il écrit.
18 h 41
Le rapport de l'IGPN est daté du 16 juillet, et ce n'est pas le document complet (235 pages) qui a été envoyé à la presse, mais une synthèse de 10 pages, note un journaliste du Monde.18 h 29
La coordination nationale des sound system (CNS) réagit dans un communiqué : "Cela faisait pourtant plus de 20 ans que les fêtards se réunissaient là chaque année. L’État avait donc conscience des risques énormes engendrés par une telle intervention (de la police, ndlr), il n’a pourtant pas hésité. Le message est clair, la répression est en marche !"."Steve est mort à cause de l’intervention policière le soir de la fête de la musique sur le quai Wilson à Nantes", estime la CNS. "Nous n’oublions pas non plus toutes celles et ceux qui chaque année meurent entre les mains de la police sans que jamais justice ne soit faite", écrit la coordination qui affirme ne pas vouloir "faire de Steve un symbole".
Tommy Vaudecrane, président de Technopol, organisateur de la Techno Parade, s’est dit "atterré par l’aplomb avec lequel le Premier ministre vient de dire qu’aucun lien ne pouvait être fait entre l’intervention (policière, ndlr) et la disparition de Steve. Autant dire qu’il s’est jeté à l’eau pour prendre un bain, ce sera la même chose".
18 h 10
Selon le rapport de l'IGPN dévoilé ce mardi, par hasard et précipitation, l’intervention policière lors de la Fête de la musique à Nantes était "justifiée" et proportionnée.La "police des polices" conclut également qu’"il ne peut être établi de lien entre l’intervention des forces de police (...) entre 04H20 et 04H52 quai Wilson à Nantes et la disparition de M. Steve Maia Caniço après 04H00 dans le même secteur".
17 h 56
Dans le centre de Nantes, des manifestants ont versé ce mardi du colorant alimentaire couleur sang dans la fontaine de la Place Royale sur laquelle est accroché un étendard noir portant le nom de Steve.17 h 55
Emmanuel Macron s’est entretenu de la mort de Steve Maia Caniço avec le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur, les appelant à "prendre les initiatives nécessaires", avant l’annonce par Édouard Philippe de la saisie de l’inspection générale de l’administration, selon l’Élysée.Depuis le fort de Brégançon, où il est en vacances, le chef de l’État "a échangé hier et aujourd’hui" avec Édouard Philippe et Christophe Castaner "pour leur rappeler son souci de faire toute la transparence sur cette affaire et prendre les initiatives nécessaires", a précisé la présidence.
17 h 15
L'avocate de la famille de Steve Maia Caniço réagit auprès de francetvinfo : "J'attendais des réponses et finalement, je n'entends que des questions.""Je ne sais pas à quoi a servi vraiment cette enquête. J'espérais qu'on aurait des informations très précises sur les armes qui ont été utilisées, le nombre de grenades LBD, etc. (...) Je tiens à rappeler que ça fait 20 ans que ça s'organise à cet endroit là, qu'on avait jamais eu de tels incidents avec plusieurs personnes qui tombent dans la Loire et aujourd'hui un décès constaté. (...) Le problème ce n'est pas l'organisation de l’événement. C'est l'intervention de la police."
On sait en fait ce nombre...
16 h 47
Un journaliste de Ouest-France, qui a eu accès au rapport de l'IGPN, explique que celui-ci dédouane les policiers, mais interroge sur les autorisations délivrées par la préfecture.16 h 21
Le Premier ministre Édouard Philippe, qui a reçu le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner ce mardi, s'exprime depuis Matignon. La disparition de Steve est "un drame qui nous touche tous", déclare-t-il.À la lumière des faits connus à la date de la rédaction du rapport d'enquête de l'IGPN, "il ne peut être établi de lien entre l'intervention des forces de police et la disparition de Steve", affirme-t-il.
Le rapport "met en évidence des difficultés liées à l’intervention, consécutive à des jets de projectiles en direction des policiers et menée dans un rapport de forces défavorable qui a conduit à l’emploi des moyens lacrymogènes", a souligné le Premier ministre. Et "il met également en évidence des interrogations sur la préparation de cet événement". "Compte tenu de la proximité immédiate de la Loire et du risque de chute dans le fleuve, les mesures préventives étaient-elles adaptées et proportionnées", a-t-il ainsi lancé. "Les autorités de police présentes sur les lieux au moment des événements et chargées de leur gestion disposaient-elles d’une conduite à tenir suffisamment claire face aux éventuels troubles à l’ordre public", s’est-il encore interrogé.
"L'enchaînement des faits reste confus, j'ai décidé de saisir aujourd'hui l'inspection générale de l'administration pour aller plus loin et comprendre les conditions d’organisation de l’événement par les pouvoirs publics, mairie et préfecture, ainsi que les organisateurs privés", annonce-t-il. Les conclusions de l'inspection sont attendues sous un mois et seront rendues publiques.
"Mon engagement personnel, c'est de faire toute la lumière sur les causes de ce drame", assure encore le Premier ministre.
Édouard Philippe a également annoncé qu'il souhaite rencontrer prochainement avec le ministre de l'Intérieur les parents de Steve Maia Caniço, dans "une volonté de transparence totale".
11 h 30
Une information judiciaire "contre X" pour "homicide involontaire" a été ouverte ce mardi par le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès, suite de la disparition de Steve Maia Caniço lors de la Fête de la musique."A la suite de la disparition de Steve Maia Caniço, signalée le 23 juin 2019, des investigations judiciaires ont été menées, d’abord sous la direction du parquet de Nantes, puis, à partir du 27 juin 2019, dans le cadre d’une information judiciaire en recherche des causes de cette disparition", a rappelé M. Sennès, "Cette information judiciaire a été clôturée ce jour (mardi, ndlr) par le magistrat instructeur (...) L’analyse de ce dossier, communiqué au parquet par le magistrat instructeur, a conduit le procureur de la République de Nantes à ouvrir immédiatement une information judiciaire contre X du chef d’homicide involontaire", a-t-il poursuivi.
10 h : mardi 30 juillet
un corps a été découvert puis repêché dans la Loire, à Nantes, au pied d'une grue jaune. C'est à cet endroit qu'avait été vu pour la dernière fois Steve, jeune homme qui participait à la fête de la musique, et durant laquelle des échauffourées avaient éclaté entre fêtards et forces de l'ordre.En effet, cette soirée s’était achevée dans la confusion. De nombreux participants ont relaté avoir été aveuglés par un nuage de gaz lacrymogène, certains ont chuté dans le fleuve. Quatorze personnes avaient ainsi été repêchées par les secours durant la nuit. La police a affirmé elle qu’il n’y avait eu "aucune charge" des forces de l’ordre, visées selon elle par des projectiles.
Depuis cette nuit là, Steve, 24 ans, animateur périscolaire, n’avait plus donné signe de vie. Il ne savait pas nager, selon ses proches.
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