5 policiers se sont donné la mort cette semaine.
dimanche 28 juillet
Un policier du commissariat d’Aulnay-sous-Bois en région parisienne s'est suicidéà son domicile, selon BFM Paris. L'homme d'une trentaine d'années avait laissé un mot "ne pas me réanimer".Mercredi
c'est un officier âgé de 55 ans qui s'est donné la mort dans l'armurerie de l’antenne PJ de Cergy, également en région parisienne. Selon La Parisien, ce père de famille travaillait depuis 25 ans dans ce service.Mardi
un policier de 49 ans et père de trois enfants s'est donné la mort par arme à feu à son domicile de Voiron en Isère. Il avait été découvert par des collègues. L'homme était affecté au Groupe d'appui judiciaire de la direction départementale de la sécurité publique de l'Isère à Grenoble.Deux suicides lundi dernier
Lundi, deux policiers, un CRS et un formateur dans une école de police, se sont suicidé dans le Pas-de-Calais et dans le Gard.Le formateur, en poste à l’école nationale de police de Nîmes, a mis fin à ses jours par pendaison. Son corps a été retrouvé lundi matin à son domicile de Poulx, à une dizaine de km de la préfecture du Gard.
Le CRS, affecté dans une compagnie de Béthune, "s’est tiré une balle dans le coeur avec son arme dans sa chambre de service".
Ces cinq drames portent à 44 le nombre de suicides dans la police depuis le début de l'année. En 2018, 35 policiers et 33 gendarmes s'étaient suicidés, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.
GAZ-TA-MERE qui tue ses paires , au diable ce grand des-bats Plan de prévention
Face aux suicides de policiers dénombrés depuis janvier en France, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner avait installé fin avril une "cellule alerte prévention suicide" pour "briser le silence"."Les plans de prévention de lutte contre les conséquences du suicide ne seront probants que si le ministère de l’Intérieur s’attaque véritablement aux causes: conditions de travail, considération et reconnaissance, mesures sociales", avait réagi lundi dans un communiqué le syndicat Alternative Police.
Le syndicat s'était également alarmé : "Avec un suicide tous les cinq jours, la Police nationale est en passe de connaître l’année la plus sombre de son histoire."
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