Blog aussi sur les répressions contre mes activités "gilets jaunes" comme chercheur CNRS à l'université de St-Etienne. Voir les lettres officielles sur le côté droit—> Expériences et Analyses de "la stratégie de la tension choisie par le gouvernement depuis le début et de "surenchère" L. Mucchielli DirecteurRechercheCNRS.
article procès
--- --- ---
------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm!
En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis.
Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures.
https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales
--- --- ---
27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé
Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires
Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.
Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques.
Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.
Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.
Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.
Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?
Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.
J' EN AI MARRE DU GAVAGE SUR SUR CE VIRUS". La Chine a eu peur et sur-agit. On sait maintenant que c'est très proche d'une grippe sévère pour les personnes agées.
11mars article scientifiq très sérieux: https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)30566-3/fulltext
Y a que du "virus" sur les medias.
Ici des infos sur la vrai vie et la répression de la macronie.
APRES 16mois de lutte, TOUT CE QUE LES GJ VIVENT NE SONT PAS DES BAVURES MAIS UN SYSTEME DE REPRESSION.
-----------
Acte69, samedi 7 mars 2020, Gilets jaunes à Lyon : mâchoire fracturée par un tir de LBD, l’IGPN saisie
Il était 14h15 samedi place Bellecour quand Lucas venu manifester avec une amie pour l’acte 69 des Gilets jaunes, s’est écroulé. Le jeune homme âgé de 16 ans a reçu un tir de LBD.
Il a été opéré dès le lundi à Lyon Sud.
Lucas souffre de plusieurs fractures au visage
Il va un peu mieux.
Comme décrit mon dernier billet le premier contact avec les bleus fut très difficile.
« La manif se met en marche vers 14h, 14 h 05 pour essayer de prendre une sortie non encore bloquée coté Nord-ouest (voir plan ci-dessous). On arrive face à une ligne de BACeux CSI (Compagnie de Sécurisation et d’Intervention). On scande un chant anti-flics. Deux policiers ont un LBD 40. Celui à côté de la pharmacie vise la tête des manifestants dont ce jeune home et son amie plusieurs fois. Il me pointe aussi du doigt ». Après les sommations, « des jets de projectiles arrivent sur la police ». Et à 14 h 15, les premiers gaz lacrymogènes remplissent la place. « Je commence à reculer avec mon amie et alors que je me tournais pour partir, une balle de LBD me frappe sur la joue droite. »
« Il devait y avoir 15 mètres de distance entre moi et le policier. Il m’a visé délibérément, accuse l'adolescent. […] Je n’avais rien fait à part être présent. »
C'était qq minutes après le tir.
on venait juste de mettre la couverture de survie,
et l'installer près de la statue loin des éborgneurs macroniens.
Le sang coulait beaucoup encore et encore.
Il était en état de choc.
On voit son amie le soutenir.
J'ai vécu des choses depuis 16mois mais là ca m'a marqué.
Moi j'étais à 10 mètres derrière ce couple. c'était près de la pharmacie.
Une balle LBD a rebondi 2 fois et m'a atteint le pied gauche. c'est un autre tir car pas de sang sur cette balle.
Plus tard vers 14h30 Carlos qui lui aussi était en première ligne m'a dit avoir filmé 5 tirs de LBD.
Il est pris en charge par les « street medics » puis par les pompiers.
Un témoignage repris par sa mère sur les réseaux sociaux, qui a posté des photos du visage de son fils. « Juste une violence disproportionnée et impardonnable. Quoiqu’il fasse. Et il n’a rien fait », a-t-elle réagi sur Facebook dans un message partagé des dizaines de milliers de fois. Les parents ont porté plainte et avaient critiqué samedi auprès de l’AFP l’attitude des forces de l’ordre qui auraient gêné, d’après le père, l’arrivée des secours.
Le jeune homme a tout de même trouvé la force de lever le poing
pendant que les pompiers l’escortaient dans leur camion.
Dans un mail à David Dufresne, journaliste qui recense les violences policières et auteur d’#AlloBeauvau sur Twitter, il est revenu sur cet incident alors qu’il est actuellement hospitalisé pour une fracture de la mâchoire.
Des enquêtes pour quatre autres blessés
Selon le Parquet de Lyon, qui évoque « une suspicion de tir de LBD », une enquête à été ouverte et confiée à l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN). Il a par ailleurs identifié quatre autres manifestants sérieusement blessés au cours de cette manifestation qui a connu un regain de violence.
----------
Acte 70
rassemblement massif est prévu samedi 14 mars à Paris
En 2018, Emmanuel Macron déclarait : « S'ils cherchent un responsable, le seul responsable c'est moi et moi seul [...] Qu'ils viennent me chercher». Les Gilets Jaunes ont répondu à cet appel ;-)
Au total, trois manifestations auront lieu à Paris samedi prochain. La marche pour le climat partira de la Bastille à 14h, celle contre les violences policières débutera Place de l’Opéra vers 13h15, quant à l’Acte 70 des Gilets Jaunes, le lieu du rassemblement sera donné à la dernière minute. Une opération escargot sera toutefois lancée sur le périphérique parisien dès 9h.
Pantin: rendez-vous à 12h, Eglise de Pantin; Départ commun des Gilets Jaunes de Pantin
En province, les Gilets Jaunes planifient leur arrivée dans la capitale. De nombreux événements Facebook ont été créés afin de faciliter la mobilisation et les déplacements.
(de Porte Maillot à Concorde + Elysée + Grands Magasins + St Lazare)
Assemblée Nationale
Matignon
Sénat
Notre-Dame
Conseil d'Etat + Forum des Halles
Champ de Mars + Trocadéro
La cote d’Emmanuel Macron est au plus bas depuis mai 2019. Près de 70% des français sont insatisfaits de sa politique néo-libérale. Après plus de deux mois de fortes contestations provenant de différents secteurs de la société française, la réforme des retraites est passée en force via le déclenchement du 49.3. Ce mépris assumé de la macronie pour la population française ne passe pas.
Givors
et toujours rond-point de Givors mercredi 17h et le samedi dès 11h
--------------
bcp de répression encore et encore
lundi 9mars, prison ferme pour les quatre GJ de la préfecture du Puy-en-Velay
Le 1er décembre 2018, lors de l’acte III de la manifestation des Gilets jaunes, le Puy-en-Velay fait face à une action symbolique forte qui a marqué. Beaucoup retiendront les images de la préfecture en feu et la visite d'Emmanuel Macron, trois jours plus tard ou un GJ arrive à taper sur sa voiture 2 fois.
Le tribunal s’attache pendant un long moment à situer les lieux qui ont été ciblés ainsi que le contexte dans lequel les faits se sont produits, sans omettre les témoignages des policiers et gendarmes, en première ligne ce jour-là, et des fonctionnaires bloqués dans la préfecture.
Concernant les faits reprochés (jets de projectiles, dont des cocktails Molotov, entre autres), ils ont tous à peu près les mêmes réponses mais reconnaissent les faits. Le plus jeune, et le plus « inséré socialement » selon le procureur Rigot-Muller, est un militant de la première heure dans le mouvement des Gilets jaunes.
Dans son réquisitoire, le procureur Rigot-Muller, qui qualifie cette journée du 1er décembre de «chaos», demande des peines à la hauteur des actes : 6 ans de prison pour celui en détention provisoire, 3 ans dont un avec sursis pour celui âgé de 38 ans, 3 ans dont 18 mois avec sursis pour celui de 31 ans et deux ans dont un an avec sursis pour le plus jeune.
Après moins d’une heure de délibération, le tribunal est "plus clément" : Dylan Bouzarti est condamné à 3 ans de prison, Christophe Frémont à 2 ans dont 14 mois avec sursis, François Rodriguez à deux ans dont 12 mois avec sursis et le plus jeune Gabin Joubert écope de 2 ans dont 18 mois avec sursis.
jeudi 12 mars Rassemblement de soutien à des manifestants auditionnés par la police à Chalon sur saone
Ce rassemblement ~70GJ est un soutien à des personnes convoquées au commissariat suite aux actions des Gilets jaunes le 10 février dernier. Ce jour-là, un groupe voulait bloquer le centre logistique d'Amazon à Sevrey. L'intervention de la police avait incité les manifestants à se replier en ville de Chalon-sur-Saône. Ils s'étaient alors rendus jusqu'à la gare de Chalon et ses voies ferrées qu'ils avaient momentanément bloquées.
Une partie des personnes convoquées tiennent la banderole.
Après une condamnation, les GJ du Havre dénoncent « une répression gouvernementale Alors que deux GJ du Havre dorment en prison depuis plusieurs jours, leurs soutiens dénoncent un déni de justice.
« Je suis Kévin, prisonnier politique. » Un simple slogan sur fond noir donne le ton. Ici, on ne parlera pas de faits et rien d’autre, mais bien de motivations supposées qui auraient justifié la condamnation d’un Gilet jaune du Havre à quatre mois de prison ferme et le maintien en détention d’un second en attente de son jugement, le 30 mars.
Audience au tribunal correctionnel du Havre que leurs soutiens qualifiaient, par anticipation, de « procès politique », à l’occasion d’une conférence de presse à l’initiative de l’union locale CGT d’Harfleur.
« Alors qu’il a jeté un pavé sur des manifestants sans protection le 1er mai 2019, un CRS n’a été condamné qu’à deux mois de prison avec sursis. Alors que Thibaut a jeté, et le reconnaît, une chaise de bureau sur le bouclier d’un policier, donc sans dangerosité aucune, il est condamné à quatre mois ferme avec maintien en détention (...) Oui, c’est une répression gouvernementale envers ses opposants politiques, notamment les Gilets jaunes », avance, ainsi, le secrétaire de « l’UL », Sylvain Chapelle.
9 mars Maine-et-Loire. Elle avait refusé de se soumettre aux ordres de la police, une Gilet jaune relaxée
Lors d’une manifestation de Gilets jaunes le 19 janvier 2019 à Nantes, une habitante de Beaupréau avait été interpellée par la police, après que celle-ci a donné l’ordre de stopper la mobilisation. Faute de preuves, elle a été relaxée par le tribunal correctionnel d’Angers ce lundi 9 mars.
Ce lundi 9 mars, une jeune femme de 29 ans, originaire de Beaupréau (Maine-et-Loire) était convoquée pour avoir refusé, le visage caché, de quitter d’une manifestation après les sommations de la police. Le 19 janvier 2019, elle participe à une mobilisation de Gilets jaunes, non déclarée auprès de la préfecture, dans le centre-ville de Nantes, rue du Calvaire. Elle a été interpellée quelques rues plus loin par les policiers, qui avaient ordonné aux manifestants de se disperser.
Pour les sommations, la loi impose à la police d’être identifiée par un brassard, d’utiliser un porte-voix, ou des fusées rouges pour se signaler. En l’absence du procès-verbal précisant l’application de ces règles, la prévenue a été relaxée par le tribunal d’Angers.
---------
11mars RENCONTRE AVEC SÉBASTIEN MESSINA, GILET JAUNE GRAVEMENT MUTILÉ PAR LA POLICE FRANÇAISE LE 12 JANVIER 2019 À PARIS
C’est sur les Champs-Élysées qu’il reçoit un tir de LBD en pleine tête. Mâchoire cassée et 5 dents arrachées. L’affaire vient d’être classé sans suite. Avec lui et son avocate, maître Chalot, cette video revient sur les circonstances et les conséquences de cette blessure mais aussi sur la bataille juridique qu’il a entamée.
Je vous avais parlé du collectif de chercheurs du CNRS et d’universités qui ont étudié les Gilets jaunes.
Un collectif de chercheurs du CNRS et d’universités a étudié les Gilets jaunes. Ils se sont notamment appuyés sur un questionnaire administré à plus de 1 500 personnes ayant participé à ce mouvement social fin 2018 et début 2019. J'avais été en contact avec Magali Della Sudda est chargée de recherche au CNRS, à Sciences Po Bordeaux, et coordinatrice du collectif.
Du fait de mon implication dans le mouvement, je n'ai pas été dans ce collectif.
un interview de Magali plus axé vers "handicap"
On note une forte implication des personnes handicapées a marqué ce mouvement social. Nous n’avions pas prévu de questions sur le handicap dans notre questionnaire. Mais, spontanément, 5 à 8 % des personnes interrogées se sont déclarées en situation de handicap, d’invalidité ou de maladie longue durée.
Comme si elles voulaient rendre visible ce qui est habituellement ignoré ou rendu invisible. Cette présence massive est inédite dans un mouvement social non catégoriel.
L’insuffisance des ressources des ménages est l’un des ferments du combat des Gilets jaunes. Et la demande initiale d’annulation de la taxe intérieure sur la consommation des produits énergétiques s’est progressivement élargie à d’autres revendications. Notamment sur le pouvoir d’achat et la justice sociale, ainsi que sur la représentation et la démocratie.
L’analyse des questionnaires a montré que le mouvement était composé de femmes et d’hommes majoritairement issus de certaines fractions des classes populaires et moyennes (routiers, infirmières, fonctionnaires de catégorie C..). Toutes et tous avec des fins de mois difficiles.
C’est le cas de nombreuses personnes en situation de handicap. Elles sont ainsi plus souvent touchées par la pauvreté. Les mouvements de Gilets jaunes ont repris leurs revendications spécifiques, comme la revalorisation de l’allocation adulte handicapé et la non prise en compte des ressources du conjoint.
Ce mouvement s’est avéré très inclusif. Des personnes handicapées y ont pris une place de protagonistes de premier plan. Et les violences policières ne les ont pas épargnées. Le fait que les forces de police aient osé s’en prendre à des personnes en situation de handicap visible montre bien que ces dernières étaient considérées comme des militants comme les autres.
De manière plus générale, les femmes étaient également très présentes parmi les Gilets jaunes. Y compris à des positions de leadership et de représentation.
Ce mouvement a pour caractéristiques, entre autres, l’occupation des ronds points. Ils sont en effet devenus des espaces d’échanges, de solidarités, d’abolition des inégalités… Cela a pu jouer un rôle dans l’inclusion des personnes en situation de handicap.
Ces dernières, du moins celles qui ne travaillaient pas, ont également contribué à ce que l’occupation des ronds points perdure. Avec les Gilets jaunes retraités ou chômeurs, elles se sont relayées pour assurer une présence permanente.
Municipales à Lognes : un candidat LREM a donné un coup de poing à un Gilet jaune
Vers une heure du matin, dans la nuit de mardi à mercredi, une bagarre a éclaté entre Steve Boumbou-Liotta, tête de la liste (LREM) « Ambition commune de Lognes » et un habitant de la commune, Gilet jaune , pendant une opération de collage d'affiches place Louis-Jouvet.
Le candidat Steve Boumbou-Liotta a reçu un coup de poing dans l'œil. Selon un de ses colistiers à proximité au moment des faits, « Steeve et un membre de sa liste revenaient d'une opération de collage lorsqu'ils ont croisé quatre personnes en train de coller leurs propres affiches un peu plus loin ».
Il précise que depuis quelques jours, « les affiches sont régulièrement dégradées ». À partir de là, la tête de liste LREM leur aurait demandé d'arrêter d'endommager ses écriteaux. « Ils ont commencé à s'échanger des mots virulents et notre candidat s'est pris un coup de poing », raconte-t-il.
Contacté, Steve Boumbou-Liotta explique avoir été « victime d'une agression verbale et physique de la part d'un Gilet jaune très agressif ». Il estime « respecter le combat des Gilets jaunes mais l'individu était surexcité ». D'après le candidat, « l'homme a vociféré des insultes à mon égard, sans faire exprès j'ai fait tomber sa casquette et là, il m'a asséné un coup de poing. Ensuite, je me suis défendu. »
Steve Boumbou-Liotta « regrette ce qu'il s'est passé, ce n'est pas l'image que je veux donner. » Après avoir porté plainte, il a repris la campagne dès le lendemain de l'altercation.
« Nous étions en train de coller nos affiches de soutien aux migrants et contre le recours du gouvernement au 49.3 lorsque deux personnes ont débarqué et nous ont demandé d'arrêter », indique le GJ.
mardi 10mars Strasbourg : Le « gilet jaune » qui avait dégradé le local du candidat LREM Alain Fontanel condamné à quatre mois de prison avec sursis
cet informaticien d’une trentaine d’années, sans antécédents judiciaires, condamné!
La vice-procureure Anne-Sophie Lachkar a réclamé des peines de prison avec sursis, six mois de prison pour les dégradations et trois mois pour le refus de se soumettre à un test ADN.
Son avocate, qui plaidait pour requalifier le délit en simple contravention n’a pas été entendue. Le tribunal a aussi condamné le manifestant à un mois de prison avec sursis pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement ADN.
ce manifestant était convoqué en justice ce mardi. Il est arrivé au tribunal accompagné de soutiens GJ, militants et syndicalistes.
fevrier 2010 Les Gilets jaunes de Bellac présents sur le rond-point du Monteil ont rendu hommage aux Gilets jaunes avec des croix
Les Gilets jaunes continuent de mener leurs actions à Bellac. Le groupe « Les Irréductibles » est présent chaque samedi depuis le début du mouvement : il organise des réunions d'information et d'organisation pour chaque nouvelle manifestation.
les Samedi en février 2020 , en soutien aux différentes victimes lors des manifestations passées, les Gilets jaunes de Bellac ont rendu hommage à ces autres Gilets jaunes. Des croix recouvertes du gilet jaune ont été plantées sur le rond-point du Monteil et des bougies ont été allumées.
« Les Irréductibles » ont respecté une minute de silence et ont entonné l'hymne national, en présence de quelques élus.
À la suite de la demande des Gilets jaunes de Bellac, la députée Marie-Ange Magne sera présente, le samedi 16 février, à partir de 14 h 30, à la salle Jean-Blanzat à Bellac.
-------
7mars Des Gilets jaunes attendent Agnès Buzyn devant le café Bataclan Paris
Meeting de campagne d'Agnès Buzyn - LREM - pour les élections municipales de Paris. Après leur manifestation acte 69, des Gilets jaunes sont venus l'attendre devant le café Bataclan où elle doit tenir son meeting. Ils sont repoussés de l'autre côté de la rue par les forces de l'ordre. Agnès Buzyn est entrée par une porte de côté.
samedi 7mars Marseille Les Gilets Jaune devant la Tour FR3
-------
la lutte contre la privatisation des aeroports de Paris a obtenu 1.1 millions.
Il fallait 10% des inscrits soit 4,7millions pour un référendum au 12mars minuit.
Cet événement montre l'urgence du RIC.
------------
lundi 9mars, les avocats de Saint-Étienne maintiennent la grève
Lors de l’assemblée générale de ce lundi soir, le barreau de Saint-Étienne a décidé de maintenir la grève. Une grève qui a débuté le 6 janvier dernier. Solange Viallard-Valezy, bâtonnier explique: «Nous maintenons notre mouvement dans les mêmes conditions, c’est-à-dire que nous demandons le renvoi de tous les dossiers devant toutes les juridictions. Aucune désignation ne sera effectuée par le bâtonnier.»
------------
4Mars, >800 chercheurs « Nous, chercheurs et universitaires, démissionnerons de nos fonctions administratives si le projet de loi sur la recherche n’est pas retiré »
Dans une tribune au « Monde », un collectif de 800 universitaires et chercheurs estime que le projet de loi en préparation sur la recherche n’aurait que des effets néfastes. Ils demandent son retrait.
L’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture encourage le gouvernement à sortir de « l’opacité » quant aux armes utilisées, aux agents mis en cause et aux suites données aux plaintes. Elle réclame notamment la création d’un « organe indépendant » pour enquêter.
L’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat) a mené une vaste enquête d’un an sur l’évolution du maintien de l’ordre en France, notamment depuis l’apparition du mouvement des « gilets jaunes ». Le constat de l’association de défense des droits humains est sans appel : « La France n’est plus un modèle » en la matière. Parmi ses préconisations, l’ONG réclame que les LBD et les grenades de désencerclement ne soient plus utilisées par les forces de l’ordre.
Dans ce rapport, consulté par franceinfo, l’Acat dénonce également le recours à des « armes controversées et dangereuses », le nombre élevé de personnes blessées lors des manifestations, des « entraves à l’exercice des libertés », ou encore l’opacité des autorités quant à l’usage de la force par les policiers et les gendarmes.
2 suicides forces de l'ordre, soit 8 morts depuis 1er janvier 2020
9mars, Un BAC affecté à Vitry-sur-Seine s’est suicidé à son domicile
Un un de la Brigade anticriminalité (BAC) de nuit de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) a mis fin à ses jours en utilisant son arme de service. Thomas S. de 37 ans se trouvait à son domicile, au Plessis-Robinson,
pas de lettre
10mars Jean-Marc G., Major de Police en activité à la CRS48 (Chatel Guyon 63 PUY DE DOME) âgé de 56 ans, s’est suicidé avec son arme de service.
mardi 10 mars, le commissariat de Clermont-Ferrand reçoit un appel particulier : l'épouse d'un CRS de 56 ans s'inquiète que son mari ne soit pas rentré du travail. Vers 21 heures, les policiers de Riom (Puy-de-Dôme) se rendent sur le lieu de travail du CRS, à Châtel-Guyon. Ils découvrent alors le corps sans vie de ce major qui s'est donné la mort dans le garage de l'unité.
"Il n'a laissé aucun message, et il n'y avait aucun signe avant-coureur, c'était quelqu'un de discret sur sa vie personnelle", a précisé Frédéric Poisson, délégué syndical de l'Unité SGP Police FO à l'AFP.
Marié et père de deux enfants, ce CRS chargé de formation avait effectué plusieurs missions en Centrafrique pour l'ONU.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire