avec ton gilet jaune près de ton sang
et le drapeau de la paix tombant,
tu es notre martyr et à tous notre maman.
à la charge policière ayant entrainé de multiples fractures avec atteinte sous-durale à
Geneviève Legay,
porte-parole septuagénaire niçoise de l'association ATTAC
et Gilet Jaune.
"Cette dame n'a pas été en contact avec les forces de l'ordre" selon Emmanuel Macron. Les images diffusées par CNEWS permettent de remettre en cause ses affirmations. Malgré tout, la séquence n'a pas été exploitée par la chaîne...
Le symbole d'une femme de 73ans qui a été blessée lors du 19e weekend de rassemblement des "gilets jaunes" place Garibaldi à Nice par la dragonnade d'une charge très violent des casqués BAC suite aux provocations des interdictions contre les nouveaux huguenots centaines de milliers "gilets jaunes". C'est une nouvelle GiJN.
Les BAC, Brigade anti-criminalité, sont des professionnels créé en 1994 au niveau national, appartenant à la Direction centrale de la sécurité publique. les policiers de la BAC sont spécialisés dans les interventions à risques en zones urbaines, particulièrement en milieux sensibles (cités ou quartiers HLM). Ils reprennent leurs mécanismes professionnels très violents contre des délinquants hyperviolents actuellement contre les "gilets jaunes".
Je peux témoigner que les forces de la BAC sont les plus violentes et les plus agressives contre nous les GJ. J'ai eu affaire à eux au contact notamment le samedi 15 dec St-é et aussi le sam 16 mars à Paris et le sam 6 avril à Lyon.
Victime de multiples fractures du crâne et souffrant de cinq côtes cassées, Geneviève Legay est toujours sous morphine pour atténuer la douleur mais ses hématomes se sont stabilisés, ce mercredi 3 avril 2019, soit 4 jours après...
Les blessures à la tête sont très graves:
- hémorragie méningée frontale gauche,
- hématome occipital droit,
- hématome cérébelleux droit,
- fracture de l’os rocher droit,
- fracture de l’os pariétal droit, [et]
- fracture médico-sphénoïdale.
Il laisse qq "BAC rayures bleues" à sa gauche en faisant un trou.
qui a fait cette très grave erreur.
La photo juste avant qu'il pousse la personne avec le gilet jaune à la main
qui est Geneviève Legay.
35s après la chute:
la mare de sang qui coule vers son gilet jaune.
Geneviève Legay, c'est ainsi que s'appelle la manifestante qui a été sérieusement blessée à la tête samedi à Nice, et qui a été soignée au sol pendant de longues minutes avant de pouvoir être évacuée par les pompiers. Diffusées en direct sur les chaînes info et largement reprises dans les JT, ces images ont ému et inquiété nombre de téléspectateurs, d'autant que des informations contradictoires ont circulé dans les heures qui ont suivi concernant notamment l'âge, mais surtout l'état de santé de cette dame.
Cette femme est bien connue dans le milieu associatif niçois : membre de la CGT, militante féministe, écologiste, engagée dans le commerce équitable et animant un restaurant solidaire (désormais fermé), elle est décrite comme « un personnage incontournable » pour les citoyens engagés du coin.
Ce dimanche matin, le 24 mars 2019, Me Arié Alimi a donné des nouvelles relativement rassurantes de cette dame âgée de 73 ans sur plusieurs chaînes info. Celui qui se présente comme l'avocat des filles de Geneviève Legay a ainsi déclaré sur franceinfo: que la septuagénaire était "dans un état stable". "Son pronostic vital n'est pas engagé, tout au moins à court terme", a-t-il dit, soulignant qu'elle souffrait toutefois de blessures "extrêmement graves" telles "des fractures du crâne et des hématomes sous-duraux".
Me Alimi a annoncé que la famille de Geneviève Legay allait porter plainte lundi matin au parquet de Nice pour "violences volontaires avec arme en réunion par [personnes dépositaires de l'autorité publique]" mais aussi contre le préfet de police, qui a donné l'ordre aux policiers de charger les manifestants, "en qualité de complice".
Membre du collectif Attac, comme l'avait confirmé une de ses filles quelques heures plus tôt sur BFMTV, Geneviève Legay avait bravé l’interdiction de manifester décrétée à Nice samedi en prévision de la visite du président chinois Xi Jinping. La septuagénaire, qui portait un drapeau arc-en-ciel, se trouvait face à un cordon de policiers quand ceux-ci ont chargé les contrevenants. En tombant, sa tête aurait heurté un plot en acier.
«Elle a été prise en charge par les pompiers avec une qualification d'urgence relative, et à son arrivée à l'hôpital, elle s'est retrouvée avec une appréciation médicale montée d'un cran, qualifiée de pronostic réservé», a-t-il précisé. «Elle a apparemment tapé fort sur un poteau (délimitant le parcours) du tramway. Cela s'est fait dans la phase de dispersion» du rassemblement, qui avait lieu dans un périmètre où les manifestations avaient été interdites, a ajouté le procureur.
Au total, 61 personnes ont été placées en garde à vue samedi, dont 20 avaient été libérées dimanche matin, a encore précisé M. Prêtre.
Rappelant que Mme Legay était sa porte-parole dans les Alpes-Maritimes, Attac a dénoncé la «violente charge» des CRS et jugé «illégitime» l'interdiction préfectorale.
evolution sur 3 jours
https://www.cnews.fr/videos/france/2019-03-25/septuagenaire-blessee-nice-une-plainte-va-etre-deposee-les-syndicats-de
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traitement par les médias
https://www.liberation.fr/checknews/2019/03/27/peut-on-affirmer-comme-le-fait-macron-que-genevieve-legay-n-a-pas-ete-poussee-par-un-policier_1717606Votre question concerne Geneviève Legay et les circonstances qui ont conduit à son hospitalisation, samedi. Comme la correspondante à Nice de Libération le racontait, les faits se déroulent à 11h40. Les forces de police donnent l’ordre d’évacuer la place Garibaldi. Après sommation, ils donnent la charge. La militante d’Attac de 73 ans tombe. Elle est rapidement transportée à l’hôpital par les pompiers, notamment pour de multiples fractures au crâne. Trois jours après, deux versions s’opposent. D’un côté, Emmanuel Macron et le procureur assurent que la septuagénaire n’a pas été touchée par les forces de l’ordre. De l’autre, l’avocat de la victime, qui affirme le contraire.
Dans un entretien à Nice Matin publié lundi matin, Emmanuel Macron a souhaité «un prompt rétablissement, et peut-être une forme de sagesse» à la victime, tout en soulignant que «cette dame n’a pas été en contact avec les forces de l’ordre». Lesquelles se voient ainsi disculpées.
Lors d’une conférence de presse lundi, le procureur a depuis donné de nouveaux éléments allant dans ce sens, obtenus selon lui en s’appuyant sur des images de vidéosurveillance ainsi que celles diffusées par des organes de presse. Jean-Michel Prêtre indique ainsi que la victime «ne paraît pas avoir chuté toute seule, elle n’est pas tombée spontanément. Elle a été poussée à l’évidence par l’arrière. Et cela a provoqué sa chute en arrière avec sa tête qui est venue heurter un de ces plots métalliques gris qui bordent les lignes du tram de Nice. La chute est intervenue alors que les forces de l’ordre étaient en train d’avancer pour une action de dispersion».
La procureur a ensuite expliqué que la victime avait indiqué aux enquêteurs «qu’elle tournait le dos aux forces de l’ordre, au moment où elle est tombée, et qu’elle ne savait pas qui aurait pu la pousser mais qu’elle supposait que ça pouvait être les forces de sécurité qui se trouvaient derrière elle» car ces dernières avaient «déjà poussé» les manifestants auparavant.
«J’exclue une cause : j’exclue qu’elle se soit cassé la figure toute seule. […] Ce dont on est sûr aussi à la vue des images, pixels par pixels, c’est qu’elle n’a pas été touchée par les forces de police, par un bouclier ou par un homme», a assuré le procureur. Le procureur note ensuite qu’au moins «trois personnes qui n’étaient pas des forces de sécurité» se trouvaient derrière elle : «Un journaliste équipé d’une caméra, une autre manifestante qui avait un gilet jaune, et une autre personne qui a une espèce de casquette marron.»
Un peu plus tard, il avance une autre de ses certitudes : selon lui, la chute «ne résulte pas d’un acte volontaire, [comme] un coup porté ou une poussée directement exercée sur elle». Et laisse entendre qu’une des trois personnes situées entre elle et les forces de l’ordre serait responsable : «On ne voit pas qui la pousse. Si ce n’est que ce n’est pas un agent de sécurité, qui sont reconnaissables. C’est quelqu’un qui était devant elle, j’en connais trois.»
Une version très différente de celle donnée mardi par l’avocat de la militante d’Attac. Arié Alimi a ainsi porté plainte pour «violence en réunion avec arme par personnes dépositaires de l’autorité publique contre personne vulnérable». Il a estimé dans une conférence de presse, à l’inverse du procureur, que sa cliente avait été «poussée délibérément». Il cite à l’appui une vidéo de CNews (également repérée par Arrêt sur Images ou le compte Twitter Pure Tele), où l’on voit un membre des forces de l’ordre pousser en direction d’une personne qui porte un gilet jaune dans la main. Si on ne voit pas la personne en question, Arié Alimi juge qu’il n’y avait alors qu’une seule personne qui portait son gilet jaune dans la main : Geneviève Legay. Une vidéo de France 3 atteste par exemple que dans les moments qui précèdent la scène, Geneviève Legay se trouvait bien au contact des forces de l’ordre, gilet jaune à la main. Une fois au sol, on retrouve d’ailleurs le même gilet jaune à côté de la victime.
Reste surtout une photographie, qui a été beaucoup moins citée que les différentes vidéos. Prise par un photographe de l’agence AP, elle montre Geneviève Legay pendant sa chute. Elle est importante pour comprendre ce qui s’est passé ce samedi matin : la photo correspond littéralement à la seconde qui suit le geste du policier sur la vidéo de CNews, comme CheckNews a pu le constater. On reconnaît en effet le même agent (mêmes lunettes de soleil sous le casque, même mousqueton bleu sur le torse) au contact des manifestants, et en arrière-plan, on retrouve dans la même position et au même endroit un membre des forces de l’ordre avec un casque blanc.
Or, on voit sur cette photo Geneviève Legay tomber au sol précisément dans la direction dans laquelle pousse le policier dans la vidéo de CNews. Et un témoin assure d’ailleurs à CheckNews qu’il y a bel et bien «eu un contact» entre la manifestante et le policier.
Si le policier ne pousse pas directement Geneviève Legay, comme l’assure le procureur, la seule hypothèse restante est celle où le policier pousse violemment une personne qui entraineraît dans sa chute Geneviève Legay. Une personne qui serait hors champ sur ces deux images. La vidéosurveillance apporte-t-elle plus d’éléments ? Nous avons tenté de contacter sans succès le parquet de Nice.
Qu’elle ait été touchée directement, comme le suggèrent ces images, ou non, plusieurs journalistes présents sur place assurent à CheckNews que la charge, jugée unanimement «disproportionnée» face à un groupe «très réduit et calme de gilets jaunes», est «à l’origine de sa chute».
L’avocat Arié Alimi a par ailleurs porté plainte pour subornation de témoin : il accuse les policiers d’avoir rendu visite à Geneviève Legay, toujours hospitalisée, pour lui faire dire «qu’elle aurait été poussée par un cameraman». Lors de sa chute, la septuagénaire est tombée en même temps qu’un cameraman et son agent de protection.
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plainte
Les filles de Geneviève Legay ont déposé plainte lundi 25 mars 2019 contre X pour « violences volontaires » et pour « subornation de témoin », ainsi que contre le préfet des Alpes-Maritimes pour « complicité de violences volontaires aggravées ». Elles dénoncent une tentative de subornation de témoin de la part des policiers qui seraient venus dès samedi dans la chambre d’hôpital de leur mère, alors que celle-ci était encore sous le choc et très confuse, pour lui « faire dire que c’était un cameraman qui l’avait bousculée, et pas les forces de l’ordre ». Ils seraient revenus deux fois le lendemain matin. « Elle a évidemment refusé de changer son témoignage, précise l’une de ses filles. C’est une histoire de fou. Depuis quarante ans que maman va en manif, on n’avait jamais vu ça. »---
Macron en première ligne
Le chef de l’Etat a aussi suscité la polémique lundi dans les colonnes de Nice-Matin en souhaitant à Geneviève Legay un « prompt rétablissement », mais aussi, « peut-être, de la sagesse », en rappelant que la militante n’avait rien à faire là, compte tenu de son âge et surtout du périmètre d’interdiction établi par la préfecture de Nice. « Pour avoir la quiétude, il faut avoir un comportement responsable. »Avant de reprendre l'avion pour retrouver Paris, le président de la République s'est livré en exclusivité à Nice-Matin, à l'aéroport Nice-Côte-d'Azur. Entre les bouchons monstres, la militante blessée samedi entre autres, il s'est expliqué sur ce qui a marqué les Azuréens lors de ce sommet avec le président chinois Xi Jinping. Il a tenu à remercier les habitants et rappelé l'importance de la visite du chef d'Etat chinois.
le texte du Nice-matin
"Une militante associative a été blessée samedi à Nice. Que répondez-vous à ceux qui estiment que la charge de la police était disproportionnée...
Je souhaite d’abord qu’elle se rétablisse au plus vite et sorte rapidement de l’hôpital, et je souhaite la quiétude à sa famille. Mais pour avoir la quiétude, il faut avoir un comportement responsable. Je pense que quand on est fragile, qu’on peut se faire bousculer, on ne se rend pas dans des lieux qui sont définis comme interdits et on ne se met pas dans des situations comme celle-ci. Cette dame n’a pas été en contact avec les forces de l’ordre. Elle s’est mise en situation d’aller dans un endroit interdit, de manière explicite, et donc d’être prise dans un phénomène de panique. Je le regrette profondément, mais nous devons, partout, faire respecter l’ordre public. Je lui souhaite un prompt rétablissement, et peut-être une forme de sagesse."
reference
https://www.nicematin.com/vie-locale/chine-bouchons-militante-blessee-hotel-de-police-a-nice-emmanuel-macron-se-confie-en-exclusivite-a-nice-matin-308526---
des témoignages
Radija Boukhalfa, une militante présente aux côtés de Geneviève samedi,
Selon Radija Boukhalfa, une militante présente aux côtés de Geneviève samedi, la charge fut « extrêmement rapide » et « sortie de nulle part », contredisant les affirmations du procureur qui expliquait lundi « que la dispersion n’avait pas pu surprendre qui que ce soit. » « Tout se passait bien, on discutait même avec les gendarmes. Ils étaient très tranquilles, raconte la militante. L’ambiance était bon enfant. Puis, on a été poussés de la place Garibaldi, encore dans le calme, vers Masséna. C’est là, en sortant de la place, que j’ai vu des hommes en uniforme, différents de ceux avec qui on parlait depuis le début, qui se sont mis à courir très très vite vers nous et ils ont chargé. On n’a rien compris. »https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/03/26/manifestante-blessee-a-nice-les-versions-s-opposent_5441449_3224.html
Les « street medics » en garde à vue; Thierry Paysant, un hospitalier et secouriste présent samedi
Autre détail qui a suscité l’indignation à Nice comme sur les réseaux sociaux : l’interdiction faite aux « Street medics » (des secouristes militants en blouse blanche, souvent pompiers volontaires ou travailleurs hospitaliers restant aux côtés des forces de l’ordre pendant les manifestations pour intervenir en cas de besoin) de venir en aide à Geneviève Legay une fois à terre.Le groupe, interpellé « par un manifestant et un gendarme » sur son état de santé, a été « interdit de s’approcher », selon Thierry Paysant, un hospitalier et secouriste présent samedi et contacté par Le Monde.
« J’en ai encore les larmes aux yeux, » poursuit-il. « C’est pas ma France. Cette manif, il n’y avait que des papys et des mamies. » Il raconte avoir été bloqué par un commissaire sur la place Garibaldi :
« Après que Geneviève soit tombée, les gendarmes nous ont laissé passer puis un homme au casque blanc et à l’écharpe bleu blanc rouge nous a bloqué le passage. Il a donné l’ordre de nous embarquer direct. Les policiers étaient vraiment mal à l’aise, ils n’arrêtaient pas de s’excuser. »
« Être là, c’est important : la présence d’un secouriste dans les premières minutes augmente la chance de survie de 40 %. D’ailleurs, la même après-midi à Paris, c’est un Street médic qui a fait le massage cardiaque au flic qui a fait son malaise ! D’un côté on nous arrête, de l’autre, on sauve les flics. » Selon les Street Medic 06 « neuf des secouristes » seront embarqués et « laissés en garde en vue pendant plus de neuf heures ».
Le policer exprime des "regrets"
Le policier qui a provoqué la chute de la septuagénaire Geneviève Legay samedi dernier lors d'une manifestation des gilets jaunes à Nice a exprimé des regrets, à travers la voix de son avocat Me Adrien Verrier.Dans un communiqué transmis à Nice Matin (lien payant), son avocat déclare : "Mon client tient à exprimer ses plus sincères regrets quant aux conséquences de l’intervention des services de police causées sur la personne de Mme Legay et aux blessures qu’elle a subies à cette occasion".
Il ajoute : "Il tient cependant à rappeler qu’il n’a agi que dans le strict respect des ordres donnés par sa hiérarchie, lesquels s'inscrivaient dans le cadre d’un rassemblement illégal, après trois sommations faites aux manifestants d’avoir à se disperser, qui leur ont clairement été exprimées et auxquelles ils n’ont pas déféré. La charge policière qui s’en est suivie s’est déroulée très rapidement et mon client n’a pas utilisé d’arme", a ajouté l'avocat.
Une information judiciaire ouverte
Me Verrier est revenu sur les conditions dans lesquelles son client a été appelé à témoigner. Entendu dès le lundi suivant des faits, il a indiqué avoir effectivement poussé une personne qu’il pensait être un homme. "Confronté ultérieurement aux images de vidéosurveillance, il s’est immédiatement reconnu dessus et a alors pu constater que l’homme qu’il pensait avoir poussé était en réalité Mme Geneviève Legay", précise l’avocat.
Le procureur de Nice a déclaré vendredi que Geneviève Legay avait "bien été poussée" par un policier. Il a ouvert une information judiciaire du chef de violences volontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) de plus de huit jours par dépositaire de l’autorité publique. Le policier risque jusqu’à sept ans de prison.
La réaction de Macron avait fait polémique
Geneviève Legay, militante de 73 ans, a été grièvement blessée à la tête après une charge des forces de l’ordre alors qu'elle se trouvait, avec d'autres manifestants, dans un périmètre préfectoral d'interdiction de manifester.
Alors qu'il quittait Nice, le président Emmanuel Macron avait réagi à l'hospitalisation dans un état grave de la septuagénaire auprès de Nice Matin: "Je souhaite d’abord qu’elle se rétablisse au plus vite et sorte rapidement de l’hôpital, et je souhaite la quiétude à sa famille. Pour avoir la quiétude, il faut avoir un comportement responsable. Je pense que quand on est fragile, qu’on peut se faire bousculer, on ne se rend pas dans des lieux qui sont définis comme interdits et on ne se met pas dans des situations comme celle-ci. [...] Je lui souhaite un prompt rétablissement, et peut-être une forme de sagesse."
Référence
https://www.leprogres.fr/faits-divers/2019/03/31/gilets-jaunes-le-policier-qui-a-pousse-genevieve-legay-exprime-ses-regrets---
Le 2 avril 2019, elle quitte les soins intensifs pour aller vers une maison de convalescence
---Le 8 avril 2019 13h, elle donne son témoignage à BFM TV de son lit d'hopital
Après 50ans d'être altermondialiste, de son lit, elle reste digne mais après presque 2semaines à l'hopital, elle perd encore l'équilibre à caude des fractures à ta tête et au niveau de l'oreille.
Réference
Subordination de témoin: Affaire Legay, Mediapart révèle que la policière chargée de cette enquête est la compagne du commissaire mis en cause dans cette affaire.
Une des choses les plus abjectes est le fait que par 3 fois, les forces de l'ordre ont eu l'ordre de forcer cette victime niçoise à faire un faux témoignage en lui demandant de dire que c'est le journaliste qui l'avait poussée et de venir le faire sur son lit d'hopital.
Lundi 8 avril 2019, Mediapart a révélé de nouveaux éléments troublants au sujet de l’enquête menée pour faire le jour sur les violences subies par Geneviève Legay
Ainsi, d’après Mediapart, c’est Hélène P., commissaire en chef de la sûreté départementale qui se serait vu confier l’enquête ouverte par le procureur de la République de Nice, Jean-Michel Prêtre. Une fonctionnaire de police qui vit en concubinage avec Rabah Souchi, le commissaire chargé des opérations au moment des blessures de la septuagénaire, et dont l’attitude ce jour-là a été décriée.
qui est Rabah Souchi?
Or ce qui pose problème, ce sont les premières auditions menées par les policiers dirigés par Hélène P., des entretiens qui semblent dénoter d’un manque de curiosité surprenant. Alors que les policiers qui ont pris part aux opérations et qui ont été entendus à partir du 25 mars évoquent une charge réclamée par Rabah Souchi, les enquêteurs censés chercher à déterminer les causes des blessures de Geneviève Legay ne posent guère de question quant au déroulé de la charge ou aux manifestants bousculés. Ni d’ailleurs sur le fait que la militante d’Attac ait subi des traumatismes semblant dénoter, comme elle l’affirme, de coups de pied ou de matraque et pas simplement d’une bousculade.
Mediapart affirme que Macron et ce procureur ont sciemment menti sur la blessée à Nice.
Mediapart précise pourtant que la charge était loin de faire l’unanimité au sein des forces chargées du maintien de l’ordre à Nice le 23 mars. Des escadrons de gendarmes se seraient abstenus d’y prendre part, et l’un d’entre eux explique même qu’une “simple vague de refoulement aurait permis de les [les manifestants, ndlr] disperser sans les brutaliser”. Le militaire poursuit en évoquant un Rabah Souchi “fébrile”, d’une “extrême nervosité”.
Toujours selon les auditions, le commissaire Rabah Souchi est désigné comme ayant donné l'ordre aux policiers d'effectuer la fameuse charge. Une décision jugée disproportionnée par le commandement des deux escadrons de gendarmes mobiles présents sur les lieux (la gendarmerie mobile est surnommée « la jaune » en raison de la couleur dorée de ses galons (historiquement, couleur des armes à pied) et ce jaune st la couleur des bandes sur leur casque; il y a 109 escadrons de gendarme en France, ~13000 agents). Commandé par un capitaine ou un chef d'escadron, un escadron de gendarmerie mobile est composé d'environ 110 militaires regroupés en cinq pelotons —Un peloton hors-rang (commandement, administration et logistique); —quatre pelotons de marche dont un peloton d'intervention).
On voit aussi le code des valeurs militaires des gendarmes et leur professionalisme pour le maintien de l'ordre ce que n'ont pas les BACeux.
https://www.mediapart.fr/journal/france/080419/affaire-legay-la-policiere-chargee-de-l-enquete-est-la-compagne-du-policier-en-cause?onglet=full
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par-la-matraque-des BACeux'
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