Répression administrative par mon employeur encore et encore depuis 24 sept 2018
Même si j'ai obtenu relaxe, je subis encore une répression adminitrative pour mon travail.Email reçu ce lundi 6janvier 2010 comme "bonne année":
Votre directeur n'a pas encore visé votre compte rendu annuel d'activité car il souhaite que vous le modifiiez.
Voici ce qu'il a saisi :
"Les informations complémentaires reportées s'avèrent de nature diffamatoire à l'égard de la direction du laboratoire et du CNRS (pas de "mise à pied" ni de "bannissement")."Or c'est ce qui m'arrive depuis 1an et 2mois !!!!!!!
20dec2019, Email du directeur adjoint CNRS national:
"Nous reviendrons vers vous début janvier 2020 pour vous faire part de notre position.En outre le 28nov2019, les 2 labo marseillais de recherche CNRS ont refusé le changement d'affectation pour le 1janv2020.
Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année,
Cordialement"
Donc j'attends.........
Résumé des 1an et 5Mois de répression administratives
Du fait de la notoriété de mes activités "gilets verts" (8sept2018 manif avec adjoint de la mairie de St-é) et "gilets jaunes" (17nov2018, accueil du maire de st-Etienne sur le rond-point, passage JT TF1 15dec2018), et des soucis avec la nouvelle direction de l'UMR, j'ai reçu une lettre du 24sept2018 de la directrice UMR ("limiter tes activités à des taches de bureau"), une lettre de mise en arrêt maladie d'office le 19dec2018.Mes soucis de santé anciens ont été instrumentalisés (2 médecins experts du CNRS sur 3 n'ont jamais demandé "arrêt maladie"). Or depuis sept2013, je n'ai pas eu d'arrêt maladie.
De plus ces problèmes ont été notoires (lettre délégué national de FO-ESR du 31dec2018; lettre PDG du CNRS du 16jan2019).
J'ai été réintégré le 5sept2019 mais avec interdiction d’aller dans mon UMR de st-étienne ("banissement déguisé").
La lettre du directeur INSIS 31oct2019 envisage une changement d 'affection d'office vers Marseille au 1janv2020. mission à Marseille 8nov2019. 28nov2019 Refus de 2UMR-Marseille.
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Grande réussite du ven et samedi acte 60
A Paris, plusieurs dizaine de milliers de personnes avec bcp de GJ qui reviennent ont défilé samedi de la gare de Lyon à la gare de l’Est. Des grandes manifestations avec bcp de GJ ont également eu lieu dans toutes les villes même de petite taille.-----------------------
le 3janvier2020
Paris
De son côté, la préfecture de police de Paris a interdit « tout rassemblement de personnes se revendiquant des “gilets jaunes” dans plusieurs secteurs de la capitale », notamment sur les Champs-Elysées, près de l’Elysée, dans le secteur de l’Assemblée nationale, de la cathédrale Notre-Dame et du Forum des Halles.Après un mois de grève contre la réforme des retraites, et à la veille d’une semaine décisive, de nouvelles manifestations ont eu lieu samedi 4 janvier à Paris et dans plusieurs villes de France.
Dans la capitale, plusieurs milliers de personnes ont manifesté, certaines arborant un gilet jaune, pour demander le retrait de la réforme, à l’appel des unions départementales CGT, FO, Solidaires et FSU. Derrière une banderole réclamant « Macron, retire ton projet, sauvegardons et améliorons nos retraites », le cortège est parti peu après 13 heures de la gare de Lyon et a atteint sa destination, la gare de l’Est, vers 16 heures.
Place de la Bastille, les manifestants, parmi lesquels aussi quelques blouses blanches et des enseignants, ont salué l’Opéra en scandant « la clause du grand-père, on n’en veut pas ! », en référence à la proposition qui a été faite aux danseurs de l’Opéra que seuls les nouveaux entrants ne bénéficient plus d’un départ à la retraite à 42 ans, proposition qu’ils ont rejetée.
« Il faut que les gens réfléchissent un peu à ce qu’ils veulent en termes de modèle de société », a déclaré Jean-Gabriel Mahéo, un technicien industriel se qualifiant de « gilet jaune ». « Si jamais le système qui est proposé passe (…) ce sera une catastrophe sociale. »
Beaucoup d’opposants portaient pancartes et boîtes en carton tentant de collecter de l’argent pour aider les grévistes. « RER B, aidez-nous », disait l’une d’elles. La grève dans les transports est entrée samedi dans son deuxième mois, une durée inégalée qui a dépassé le précédent record établi en 1986-1987. Le trafic SNCF restait globalement perturbé pour les retours de vacances scolaires du week-end, tout comme à la RATP.
Un policier se prend un pétard sur le visage, ses collègues le traînent pour l'exfiltrer #Acte60
Sam 4 janv 17h30, La police enferme les manifestants Gare du Nord et gaze à l’intérieur où il y a des enfants
A Gare du Nord, les forces de police ont fermé les accès à de la Gare enfermant des manifestants et en empêchant d’autres d’entrer. La bonne ambiance amenée par les Gilets jaunes n’a semble-t-elle pas plu aux forces de police qui gaz à l’intérieur de la Gare où se trouve manifestants et voyageurs. Quelques vidéos.St-é
6janvier
Ce lundi 6 janvier, les avocats du barreau de Saint-Etienne envahissent les salles d’audiences du palais de justice de Saint-Etienne.Les avocats ligériens se joignent au mouvement de contestation contre la réforme des retraites. Ils ont voté la grève complète de toutes les audiences. Même les potentielles gardes à vue ne sont pas assistées d’un conseil.
« C’est plus unis et mobilisés que jamais que les avocats du barreau de Saint-Etienne se joignent au mouvement de contestation de l’ensemble des avocats de France pour dénoncer une réforme et de méthodes inacceptables et dangereuses pour l’état de droit et la bonne administration de la justice » insiste Solange Viallard-Valézy, la nouvelle bâtonnière.
Comme lors de leur précédent mouvement du 5 décembre 2019, les robes noires « dénoncent un projet de réforme des retraites conduisant à un doublement des cotisations et, de fait, à la mort économique d’une profession. »
Lyon
Les opposants à la réforme des retraites ont prévu de se retrouver à 11h30 devant le bâtiment situé dans le 2e arrondissement. Il s’agira de la première mobilisation de l’année 2020 au sein de la capitale des Gaules alors que du côté de la SNCF, le mouvement est devenu ce jeudi le plus long du pays.Alors que les négociations doivent reprendre mardi entre le gouvernement et les syndicats, une journée nationale de mobilisation est prévue le 9 janvier. Ce jour-là à Lyon, un cortège partira à 11h30 de la Manufacture des Tabacs.
Dès ce lundi mobilisation des avocats au sein de la capitale des Gaules mais également par le blocage annoncé de la raffinerie de Feyzin.
Marseille
A Marseille également, quelques centaines de personnes ont manifesté au départ du Vieux-Port. Des « gilets jaunes » ont pris la tête du cortège sous un grand soleil, suivis par des militants CGT et Solidaires principalement.Jean Bergue, 72 ans, retraité de France Télécom, ne compte plus ses manifestations contre la réforme des retraites : « J’en suis à la trentième peut-être », assure-t-il. Ce septuagénaire dénonce « un président qui veut monter les travailleurs les uns contre les autres » et « répond par le mépris » à la contestation sociale. A la rentrée, espère-t-il, « le mouvement va encore s’amplifier et se durcir, jusqu’au retrait total du texte ».
Toulouse
A Toulouse, plusieurs dizaines de « gilets jaunes » sont entrés dans la gare Matabiau et certains ont bloqué des rails en soutien aux cheminots grévistes. « Au départ, notre mouvement [des “gilets jaunes”] s’était dit apolitique, “asyndical”, mais on a besoin d’eux et ils ont besoin de nous, car on se bat pour la même chose », a soutenu Carole, 54 ans, mégaphone à la main. Pour Olivier, un professeur de 53 ans, « les “gilets jaunes” et les syndicats ont tout intérêt à ne rien lâcher et à mettre ensemble en route une utopie, dont le peuple a viscéralement besoin ».Le cortège a ensuite rejoint des centaines de manifestants dans les rues du centre-ville de Toulouse. Ils ont traversé sans heurts la place du Capitole, qui leur avait été interdite pendant des mois. « Si la police nous suit, c’est qu’elle n’a pas d’amis », ont scandé les manifestants à l’attention des CRS qui s’étaient positionnés dans les rues attenantes.
Mans, Caen
Selon France Bleu, plusieurs centaines de personnes ont manifesté au Mans ainsi qu’à Caen.Péages gratuits
Des opérations « péages gratuit » ont eu lieu samedi matin dans plusieurs villes : Vinci Autoroutes a fait état de manifestations au péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines, mais aussi à Perpignan, Nîmes, Béziers et Carcassonne.ici mes copains à Annecy:
Occupation de rocade:
Les "gilets jaunes" font une descente dans le centre-ville d'Alès
Plusieurs dizaines de manifestants sont parties de la rocade pour défiler dans les rues commerçantes, dans l'après-midi de ce samedi 4 janvier.
Depuis maintenant plus d'un an, des "gilets jaunes" organisent, le samedi midi, un pique-nique sur le carrefour giratoire desservant la route de Bagnols-sur-Cèze, sur la rocade d'Alès. Ce 4 janvier, le repas a été suivi, vers 14h15, d'une manifestation. En effet, environ 70 personnes ont pris la direction de la montée de Silhol, pour rejoindre les rues commerçantes du centre-ville.
"On veut montrer que l'on est toujours là. Qu'il n'y a pas que les syndicats", a indiqué Bernadette, une "gilet jaune" de la première heure qui, comme ses comparses, réclame également, désormais, le retrait du projet de réforme des retraites. De la gare ferroviaire à la place de la mairie, en passant par la place Gabriel-Péri et la rue d'Avéjan, le cortège a scandé nombre de slogans, tels que "Macron démission" et "On est là! Même si Macron veut pas, on est là..."
https://www.midilibre.fr/2020/01/04/les-gilets-jaunes-font-une-descente-dans-le-centre-ville-dales,8641200.php
aussi à Besançon
Cambrai Arrestation abusive d'un gilet jaune qui dégénère
Puy-de-Dôme. quelques cabanes résistent. Exemple à Lezoux, où une trentaine de gilets jaunes se relaient pour faire vivre le camp bâti en novembre 2018.
Le camp a été bâti en novembre 2018, à la première heure des gilets jaunes. Après l’engouement, la trentaine de gilets jaunes du petit village gaulois commence à tirer les enseignements de leur lutte et regarde les mobilisations actuelles d'une autre manière « je pense que syndicalement, il faut qu’ils revoient leur mode de fonctionnement. Perdre des journées, les gens ne pourront plus au bout d’un moment. C’est pour ça qu’on a tenu, nous, en venant le samedi », évoque Bernard Pascal, gilet jaune à Lezoux.Néanmoins, ils seront nombreux parmi les gilets jaunes à venir manifester au côté des syndicats le 9 janvier.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/puy-de-dome/clermont-ferrand/puy-dome-nouvelle-annee-gilets-jaunes-lezoux-1769967.html
En ce début d'année, Le Parisien révèle que Brigitte Macron a rencontré discrètement des femmes Gilets Jaunes à Marseille.
Un rendez-vous qui, en pleine période de crise sociale, n'avait pas été préparé.Une rencontre passée sous les radars en 2019, que Le Parisien a choisi de relater ce vendredi 3 janvier. Le 14 juin 2018, en pleine crise des Gilets jaunes, Brigitte Macron, en déplacement à Marseille, se trouve informée qu’un groupe de femmes cherche à la rencontrer. Ce sont elles-mêmes des Gilets Jaunes, à une période où la tension, après plus de sept mois de lutte sociale, est à son comble. «Elle a parlé avec elles pendant une heure, raconte un proche de la présidence. À chaque fois que quelqu’un veut lui parler, s’il y a du dialogue possible, elle va vers les gens. »
En 2019, la première dame a plusieurs fois été alpaguée au cours de ses visites. Dans les centres hospitaliers, d’abord, par des soignants soucieux de pointer la crise des urgences dont pâtissent le personnel et les patients. On se rappelle surtout des huées qu’elle a dû essuyer lorsqu’elle avait été invitée à donner le coup d’envoi du match Stade de Reims-Variétés C.F, au stade Auguste-Delaune de Reims, le 20 mars 2019, mais aussi des déclarations hostiles et critiques qui avaient entouré l’événement et des manifestations de Gilets Jaunes devant sa maison du Touquet.
Pour l’entourage de Brigitte Macron, qui anticipe de nouveaux épisodes semblables lors de ses prochains déplacements caritatifs à l’aune du projet de loi de la réforme des retraites, la première dame saura toujours prêter l’oreille aux revendications citoyennes : « Si des gens veulent parler avec elle, elle leur répondra, comme elle le fait toujours. C’est dans son caractère, ce n’est pas quelqu’un qui a peur. Elle ne va pas fuir le dialogue. » Des dialogues qui auront lieu sous la surveillance du Groupe de sécurité de la présidence de La République. Après un repos au fort de Brégançon en compagnie du président, l’année 2020 annonce une fois de plus des échanges délicats entre le peuple et les résidents de l’Elysée.
Raffinerie
Des Gilets jaunes soutiennent les grévistes qui bloquent les raffineriesLes cheminots de la SNCF et les agents de la RATP ne sont pas les seuls à protester contre le projet gouvernemental de réforme des retraites. À Grandpuits (Seine-et-Marne), les salariés de la raffinerie sont en grève depuis le 5 décembre. Samedi 4 janvier, les Gilets jaunes de la région sont venus les soutenir. Reportage.
https://reporterre.net/Des-Gilets-jaunes-soutiennent-les-grevistes-qui-bloquent-les-raffineries
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Les Gilets jaunes forment une chaine humaine pour défendre leur cabane à Parcey, Jura
L’alerte avait été donnée lundi 6 janvier fin d’après-midi : le préfet aurait ordonné la destruction de la cabane des Gilets jaunes de Parcey par les agents de la DDE, qui ont fait fuiter l’information.Un appel à la mobilisation était aussitôt relayé par la CGT pour une action commune. Objectif : être présent sur le site dès 5 heures du matin ce mardi 7 janvier pour former une chaîne humaine et empêcher la destruction de l’emblématique cabanon
https://www.leprogres.fr/edition-jura-nord/2020/01/07/les-gilets-jaunes-defendent-leur-cabane-a-parcey
6 janvier Alès : Les gilets jaunes ont empêché le candidat LREM Eric Bouchité de faire ses vœux
6 janvier Sisteron : les voeux du maire sifflés par les manifestants des urgences et des gilets jaunes
Des étudiants bloquent actuellement plusieurs universités à Paris depuis lundi 6 janvier
Alors que les partiels se déroulent dans plusieurs universités à Paris aujourd’hui, des étudiants ont appelé au blocage des facultés, comme le rapporte BFMTV.---------------
Préparation élections municipales
Pau, Une liste à « l’esprit gilets jaunes »La liste Pau citoyenne, sociale et écologique veut « mettre en avant ceux qui sont les plus touchés par les inégalités et la précarité ».
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ON N'OUBLIE PAS NOS BLESSES, NOS EMPRISONNES, ET NOS MORTS
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Gilets jaunes : la plainte d'une Amiénoise matraquée à Paris classée sans suite par le parquet
son témoignage
et les GJ belges
L’affaire était liée à des incidents survenus dans le cadre du blocage d’un dépôt pétrolier à Sclessin lors du mouvement des «gilets jaunes».Un Sérésien âgé de 35 ans a comparu lundi devant le tribunal correctionnel de Liège pour répondre de faits d’outrages commis sur des policiers après la publication sur Facebook de messages insultants. L’affaire était liée à des incidents survenus dans le cadre du blocage d’un dépôt pétrolier à Sclessin lors du mouvement des «gilets jaunes».
Une confrontation avait eu lieu le 27 novembre 2018 à Sclessin à proximité d’un dépôt pétrolier bloqué lors du mouvement de protestation des «gilets jaunes». Lors d’une intervention visant à fluidifier la circulation, des policiers avaient tenté d’empêcher la prise d’images par les manifestants. Un policier, affirmant qu’il ne voulait pas être filmé, avait frappé le GSM d’un manifestant et avait projeté l’appareil au sol.
Le prévenu avait ensuite publié les images sur Facebook et les avait agrémentées de commentaires insultants. Il avait notamment écrit que les policiers étaient «des pédés en civil qui se cachaient derrière leur Playmobil» ou encore «tiens, voilà ta gueule» en montrant le policier en intervention.
Le prévenu avait été identifié comme le «gilet jaune» le plus virulent sur le lieu de la manifestation. Il n’est pas poursuivi devant le tribunal pour la diffusion des images mais pour les commentaires outrageants rédigés en bas de la publication de ces images sur le réseau social. Le parquet a réclamé une peine de 2 mois de prison et une amende de 100 euros.
L’avocate du prévenu, Me François Célis, a sollicité une peine de travail.
Le jugement sera prononcé le 3 février 2020.
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Arié Alimi, avocat, des violences policières aux Gilets jaunes, interview le 7 janvier 2020 dans Dalloz actu, le quotidien du droit
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2 janvier 2020, Vanessa, éborgnée par un LBD en 2018, vient de m’envoyer son scanner : une partie du cerveau est nécrosée.
Sur Twitter, l'humoriste Rémi Gaillard a interpellé Emmanuel Macron, le 2 janvier, en partageant la photo d'une dénommée Vanessa, « éborgnée par un LBD en 2018 ».En plus d'une photo de la jeune femme sur son lit d'hôpital, il accompagnait son message d'un scanner de son cerveau « nécrosé ».
Plusieurs internautes affirment que ce document est trompeur car il daterait en réalité de 2001 ou aurait été manipulé. Mais celui-ci est aussi authentique que la blessure subie par la « gilet jaune », comme elle le confirme à 20 Minutes.
S’il espérait provoquer de vives réactions en livrant sur Twitter ses vœux (ironiques) de 2020 à Emmanuel Macron, Rémi Gaillard peut se féliciter d’avoir atteint son but.
« Bonjour Emmanuel Macron, Vanessa, éborgnée par un LBD en 2018, vient de m’envoyer son scanner : une partie du cerveau est nécrosée. En plus de la vue, elle a perdu goût et odorat. Merci pour votre "dialogue respectueux et républicain sans précédent". Bonne année et la santé surtout » lançait ainsi l’humoriste, le 2 janvier, dans un tweet montrant la photo d’une femme blessée à l’oeil, et un scanner de son cerveau.
Sa blessure, subie le 15 décembre 2018, alors qu’elle manifestait à Paris pour l’acte 5 des « gilets jaunes », lui avait déjà valu ces derniers mois une certaine visibilité médiatique, au gré de ses différentes interviews dans la presse française.
« La manifestation venait de commencer, depuis une vingtaine de minutes seulement. Il ne se passait vraiment rien. Il y avait juste devant une grande barre de CRS. On s’est pris la main, on a fait demi-tour, on a marché deux minutes et là, j’ai reçu l’impact de flashball. Il a été lancé par une brigade de la BAC, qui est arrivée par la gauche et qui a tiré en direct, alors qu’il ne se passait strictement rien », racontait-elle par exemple à Cnews en mai dernier.
Elle précisait en outre à cette occasion que sa blessure lui avait valu une intervention chirurgicale pour « contenir une importante hémorragie cérébrale et un traumatisme crânien » puis une autre pour « remplacer une partie de [sa] boîte crânienne ». De son côté, l’AFP Factuel avait pu confirmer, sur l’un de ses certificats médiaux, que son « acuité visuelle [était] limitée à 1/20e » depuis sa blessure.
Contactée par 20 Minutes, Vanessa Langard confirme l’authenticité du scanner comme de la photo partagés par Rémi Gaillard le 2 janvier : « J’ai fait ce scanner il y a quelques mois, il montre que cette partie de mon cerveau, qui est liée à la mémoire, est nécrosée. Depuis ma blessure, j’ai pu apprendre à reparler correctement grâce à la rééducation que je suis au rythme de deux séances par semaine, mais ça m’empêche de faire deux activités à la fois, je dois m’entraîner et réapprendre comme un enfant. »
Le scanner, que 20 Minutes a pu consulter dans son intégralité, concerne bien Vanessa Langard et date de 2019. La mention « ct01 » qui intriguait plusieurs internautes n’a donc rien à voir avec la date d’octobre 2001 mais fait en réalité référence à une mention technique inscrite sur le document.
« Les résultats sont "inversés" sur le scanner, comme sur toute radio » ajoute Vanessa Langard, tout en précisant que Rémi Gaillard est loin d’avoir découvert sa situation début 2020 : « Il m’avait contactée peu après ma blessure, il était choqué de ce qui m’était arrivé, et il prend des nouvelles depuis, il me soutient depuis le début. Je l’ai recontacté récemment pour l’inviter à la marche des mutilés qu’on organise à Montpellier la semaine prochaine ».
« Les gens s’amusent à me dénigrer, je me fais insulter et j’ai l’impression de devoir justifier que j’ai été blessée par un policier : quel intérêt aurais-je à faire ça ? C’est déjà assez difficile au quotidien », déplore la trentenaire, qui doit subir une nouvelle opération prochainement.
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