Des tags appelant les forces de l’ordre au suicide ont été découverts ce lundi 22 avril 2019 sur la façade de la gendarmerie de Landivisiau (Finistère).
«Flics suicidé à moitié pardonnés», «suicidez-vous», «la police vous protège sa crève les yeux», ont écrit le ou les auteurs sur la façade, avec des fautes d’orthographe, selon des photos sur le site du quotidien Le Télégramme.
Une enquête a été ouverte et est confiée à la brigade des recherches de Plourin-les-Morlaix. Laurence Claisse, la maire, s’est rendue sur place et a demandé aux services techniques d’effacer ce qui était possible. « Ils sont intervenus rapidement, eux aussi sont choqués de voir ça. » Des enquêteurs d’investigation criminelle se sont rendus sur les lieux, et après le passage des enquêteurs, les tags ont été effacés très rapidement.
La réaction du ministre de l’Intérieur Christophe "GAZ-ta-mère" n’a pas tardé: «Ces faits sont d’une extrême gravité. Les banaliser, ce serait donner raison à leurs auteurs qui doivent être identifiés et livrés à la Justice. J’y veillerai. Indéfectible soutien à nos policiers et gendarmes à qui nous devons -tous- respect et gratitude».
D’après les premiers éléments, les inscriptions ont, semble-t-il, été écrites dans la nuit.
Les tags étaient accompagnés de l’inscription «ACAB», acronyme utilisé par les activistes d’extrême gauche signifiant en anglais «tous les flics sont des bâtards», et de «A» cerclés, un symbole anarchiste.
Laurence Claisse (DVD) s’est rendue sur place. «Inadmissible, ce sont des insultes, des menaces et un non respect pour ces hommes qui nous protègent, ce n’est pas humain de marquer ça».
Les tags inscrits sur la gendarmerie finistérienne font écho aux slogans «suicidez-vous, suicidez-vous» lancés aux forces de l’ordre samedi à Paris lors du 23e samedi de mobilisation des gilets jaunes, suscitant l’indignation.
La police est touchée par une vague de suicides sans précédent depuis le début de l’année.
Dimanche le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête dans cette affaire pour «outrage à personne dépositaire de l’autorité publique commis en réunion».
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