16h38 : La procureure requiert de 500 € pour vol en réunion. Pour la magistrate, le délit est constitué et l'action des deux militants "ne resoud hélas en rien le dérèglement climatique".
16h25 : au tour de Wolfgang Cramer, scientifique au CNRS, qui expose longuement à la barre les données sur le changement climatique. Le juge le laisse librement s'exprimer.
16h10 : Cécile Duflot témoigne à la barre. Elle prononce un discours sur l'inaction gouvernementale en matière climatique, et égrenne les actions des ONG, dont celle qu'elle dirige.
"Il ne s'agit pas d'une impossibilité mais d'un manque de volonté", déclare l'ancienne ministre à propos de lutte pour un meilleur climat, plaidant pour "un acte citoyen au sens le plus noble du terme".
15h25 : Après plusieurs affaires de violences conjugales avant eux, le dossier des deux voleurs présumés du portrait présidentiel est appelé à la barre. Le procès commence.
LE CONTEXTE
Ils sont décrocheurs, mais pas scolaires. Jugés cet après-midi en correctionnelle, au palais de justice de Lyon, les militants écologistes à l’origine du décrochage du portrait officiel du président de la République, veulent profiter de leur procès pour susciter rassemblement, manifestation et débats.Une marche est prévue autour du palais de justice de la rue Servient. Plusieurs associations écologistes sont en train d’installer des stands, sur la place Guichard toute proche. Des animations sont programmées, et des discours sont annoncés en fin de journée.
Jugés cet après-midi pour "vol en réunion"
Les deux jeunes gens poursuivis au tribunal devraient notamment s’exprimer, non seulement pour livrer leurs impressions d’audience, mais probablement pour défendre leur mode d’actions non violentes, qui visent à modifier la donne en faveur de la préservation de l’environnement.Du point de vue judiciaire, Fanny, 35 ans, et Pierre, 33 ans, sont jugés cet après-midi pour "vol en réunion", suspectés d’avoir dérobé la photo officielle d’Emmanuel Macron dans la mairie du 2e arrondissement de Lyon, le 21 février dernier.
Leur avocat Thomas Fourrey s’apprête à déplorer la rudesse du traitement policier de l’affaire, marqué par des perquisitions. Pas sûr que le président du tribunal laisse la tribune s’exprimer trop longtemps, dans une audience à juge unique qui compte vingt dossiers.
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