Blog aussi sur les répressions contre mes activités "gilets jaunes" comme chercheur CNRS à l'université de St-Etienne. Voir les lettres officielles sur le côté droit—> Expériences et Analyses de "la stratégie de la tension choisie par le gouvernement depuis le début et de "surenchère" L. Mucchielli DirecteurRechercheCNRS.
article procès
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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm!
En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis.
Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures.
https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales
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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé
Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires
Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.
Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques.
Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.
Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.
Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.
Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?
Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.
31janv: l’étudiant stéphanois immolé toujours dans le coma mais son état s’améliore
Anas K., l’étudiant qui s’était immolé par le feu en novembre à Lyon pour dénoncer la précarité étudiante, reste dans le coma près de trois mois plus tard mais son état s’améliore, annoncent ses proches.
«Même s’il est toujours plongé dans le coma, il vit et son état s’améliore. Les greffes de peaux prennent. Il récupère bien et il progresse de jour en jour dans sa guérison», est-il écrit sur la page Facebook «Soutenons Anas et sa famille».
Quand je suis passé samedi dernier acte 63, en début d'aprem il y avait une ~15GJ au rond point de Givors.
Ils occupent aussi un autre RP...
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La nationale à Montpellier
Acte 64 : Appel National À Montpellier - Tou.te.s en parapluie ! Suite à un vote, la date du 1er février 2020 a été choisie pour le prochain appel national à Montpellier ! Journée de lutte, RDV dès le matin, à 10h au traditionnel lieu de RDV ; la Place de la Comédie ! https://herault.demosphere.net/rv/13818
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A Paris
Manif des « gilets jaunes » samedi à Paris : la préfecture va interdire de très nombreux secteurs
Palais Royal: rv à 13h
« Acte 64 : Liberté, Égalité, Fraternité »
Manifestation déclarée par
Faouzi Lellouche, Sébastien Philippart, Nadia
La préfécture a interdit plusieurs secteurs traversés par ce trajet.
Trajet: Palais Royal > Sénat > Matignon > Assemblée nationale
Trajet détaillé: Place du Palais Royal > Rue de Rivoli > Rue de l'Amiral de Coligny > Quai François Mitterrand > Pont des Arts > Quai Conti > Rue Mazarine > Rue de l'Ancienne Comédie > Rue de Condé > Rue Vaugirard > Rue Bonaparte > Rue Saint Suplice > Rue de Babylone > Boulevard Raspail > Rue de Varenne > Rue Belle Chasse > Boulevard Saint Germain > Place du Palais Bourbon.
Secteurs interdits par la préfecture:
Champs Elysées
Assemblée nationale
Matignon
Sénat
Notre-Dame
Trocadéro et Champs de Mars
Forum des Halles
Saint-Lazare et Grands magasins
La Préfecture de Police a pris un arrêté qui limite considérablement les zones autorisées pour la manifestation des « gilets jaunes », samedi à Paris. L’avocat des organisateurs dénonce « des méthodes discriminatoires ».
Valence : une nouvelle manifestation de Gilets jaunes acte 64 1er fev interdite par le préfet de la Drôme
es Gilets jaunes souhaitaient défiler à nouveau dans les rues de Valence ce samedi 1er février. Le préfet de la Drôme a refusé de leur accorder une autorisation suite aux incidents de samedi dernier.
Des jets de pierre, du gaz lacrymogène et deux blessés légers… la manifestation des Gilets jaunes samedi dernier, le 25 janvier, avait été autorisée mais elle a été émaillée d’incidents dans le centre-ville de Valence. Alors, à la nouvelle demande d’autorisation pour un rassemblement ce samedi 1er février, le préfet de la Drôme a répondu non. Interdiction de manifester pour éviter de nouveaux troubles à l’ordre public.
À Valence, une "gilet jaune" porte plainte pour violences policières
Christelle a-t-elle été victime de violences policières ? C'est ce qu'avance cette "gilet jaune", blessée au visage au cours de son interpellation en décembre dernier.
Le samedi 7 décembre, une trentaine de gilets jaunes se rendent en fin d'après-midi sur un rond-point du plateau des Couleures à Valence (Drôme). "Nous ne bloquions pas la circulation, assure Christelle. _Nous faisions des tours de rond-point mais en restant dessus." Avertis de la présence du groupe, des policiers et des gendarmes viennent à leur rencontre. "Quand nous avons entendu les sirènes, nous sommes tous partis pour regagner notre véhicule poursuit la gilet jaune."_ Les policiers décident de procéder à des contrôles d'identité.
Des versions différentes
C'est ici que les versions divergent. Christelle prend la fuite vers le magasin Boulanger. Deux motards policiers la suivent à vive allure et elle prend peur. Ils la rattrapent. "L'un d'eux me prend les deux bras, m'emmènent entre deux voitures, explique Christelle. L'autre arrive par derrière, me fait une balayette et me fait tomber. Il me prend la tête et me la colle contre le bitume." Résultat : une arcade sourcilière ouverte, qui nécessite huit points de suture.
Pour les policiers, lors de sa fuite, Christelle aurait donné un coup de pied dans l'une des sacoches d'une moto. Une fois arrêtée, elle se serait énervée, se serait débattue donnant des coups de pied aux motards. À force de se débattre, les policiers l'auraient lâchée involontairement. S'estimant également victimes de violences, ils ont décidé de porter plainte contre la gilet jaune.
Convoquée pour répondre aux accusations des policiers
Christelle est convoquée ce vendredi 31 janvier au commissariat de Valence. Elle aura l'occasion de s'exprimer sur les violences policières qu'elle dénonce. Elle devra également répondre aux accusations des fonctionnaires de police.
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Carcassonne : les 6 Gilets jaunes ne paieront pas leur amende de 4 €
Verbalisés pour avoir circulé à pied sur l’A 61, ce qu’ils contestent, les contrevenants ne paieront rien.
Les six Gilets jaunes du collectif « Carcassonne en colère » ne paieront pas l’amende de 4 € dont ils ont écopé le 4 janvier dernier, lors de leur opération « péage gratuit » menée à Carcassonne-Est (Trèbes). Amende qui s’élèvera à 7 € si elle n’est pas acquittée dans les 45 jours. Sur le PV, il est spécifié aux contrevenants : « Vous avez été intercepté » pour « circulation d’un piéton sur une autoroute ».
Jugements des gilets jaunes qui avaient envahi l'Aéroport de Dole : jusqu'à 2 mois de prison ferme
du ferme pour les copains plus notoires
A ECOUTER
Le Faou : le médecin gilet jaune condamné à 500 € d’amende
Le trentenaire avait entravé la circulation, le 30 mars 2019, lors d’un acte des gilets jaunes sur la RN 165, au niveau du Faou. Il a été condamné à 500 € d’amende par le tribunal de Quimper.
Le jugement avait été mis en délibéré au 20 janvier. Le 11 décembre 2019, Marie-Noëlle Collobert, la magistrate du parquet de Quimper, avait requis un mois de prison avec sursis et 400 € d’amende à l’encontre d’un homme âgé de 30 ans, pour des faits datant du 30 mars 2019, sur la RN 165, au niveau du Faou.
En ce samedi-là, le médecin généraliste prend part à une manifestation non autorisée des Gilets jaunes sur la voie express. Porteur d’un masque à gaz qui dissimule son visage et bloquant la circulation, il est interpellé par les gendarmes à 15 h 30. « Je ne pense pas que nous entravions la circulation puisqu’elle était déjà redirigée avant mon arrivée, explique le médecin généraliste au tribunal de Quimper, le 11 décembre, près de neuf mois après les faits. Il est vrai que j’avais un masque à gaz car j’avais peur des gaz lacrymogènes ». D’un ton insolent, il continue : « Je manifeste assez souvent et c’était une protection et non une dissimulation. D’ailleurs, on pouvait voir mon visage à travers le verre ».
« Il est normal que mon client ait eu une protection pendant la manifestation, relève Me Pierre Tracol. Quant à l’entrave de la circulation, il n’y a pas eu d’acte délibéré. Cette affaire est le produit d’une procédure bien gênante. Je demande la relaxe de mon client ».
Le président Christophe Lepetitcorps a suivi une partie des réquisitions en condamnant le prévenu à 400 € d’amende pour l’entrave à la circulation et à une amende de 100 € pour la dissimulation de visage. -------------------------------------------------------------------- --------------------------------------------------------------------
Un gilet jaune poursuivi pour avoir planté un potager sur un rond-point
Franchement, les autorités publiques n’ont pas l’air d’aimer les légumes.» Rémi, 33 ans, avait planté un jardin potager sur un rond-point de Plateau d’Hauteville (Ain), le 31 mai avec un groupe de gilets jaunes. Ce mercredi, il était convoqué par le délégué du procureur de la République de Nantua (Ain), qui lui a proposé une journée de stage de citoyenneté dont il devra supporter le coût, 150 euros. Rémi envisage de refuser la sanction, prononcée dans le cadre d'une procédure de médiation (la «composition judiciaire»), ce qui le renverrait en audience devant le tribunal correctionnel.
Végétaux arrachés
«N’était-ce pas un acte de citoyenneté que de créer un jardin citoyen ?» s’étonne Rémi, qui déplore des poursuites judiciaires «absurdes». Le jardinier amateur plante le décor : un rond-point face au casino municipal du Plateau d’Hauteville, ville de 5 200 habitants née en janvier 2019 de la fusion de trois communes. Comme sur les autres giratoires de France, les gilets jaunes occupent le terrain chaque vendredi soir depuis avril, pour des grillades et discussions. «Nous n’avons jamais touché ni au massif de fleurs ni aux pancartes annonçant les événements dans la commune», explique le menuisier à Libération.
Quand le collectif décide de «planter 2 m2 de salade, tomates et potimarrons dans un pauvre gazon», la mairie réagit en moins de vingt-quatre heures. Arrachage des végétaux et plainte en justice. Rémi, figure locale militante, est le seul identifié par les gendarmes et bientôt poursuivi pour avoir «dégradé et détérioré volontairement un bien destiné à l’utilité ou à la décoration publique, en l’espèce un rond-point […] en causant un dommage grave». L’auteur des faits préfère parler de «réappropriation et partage de l’espace public».
«Complicité de jardinage»
Le maire (LR), Philippe Emin, justifie sa position : «J’ai voulu réaffirmer l’autorité municipale et enrayer ce climat hostile». Sa cérémonie de vœux, le 17 janvier, a été perturbée par les gilets jaunes qui lui ont demandé une nouvelle fois de retirer sa plainte et ont tenté, en vain, de lui offrir une caissette de légumes.
Ce mercredi matin, une centaine de personnes se sont mobilisées en solidarité avec Rémi, un «collectif de soutien au potager d’Hauteville» et une intersyndicale CGT-FSU FO-Solidaires, qui ont manifesté devant le palais de justice de Nantua, sous la pluie, avant de rejoindre le cortège contre la réforme des retraites à Bourg-en-Bresse. Plusieurs militants réclament au procureur d’être poursuivis pour «complicité de jardinage», sans avoir été entendus pour l’instant. Rémi a retrouvé les copains avec une soupe chaude. Une gerbe de légumes a été déposée sur les marches du tribunal. L’espoir d’un acquittement demeure, vaillamment porté par une pancarte : "L’oignon fait la force."
500 manifestant-e-s occupent les galeries Lafayette dans une action festive et pacifique. Allons les soutenir, seule l’unité et la solidarité fera reculer l’Etat.
Saint-Brieuc
Environ 200 gilets jaunes étaient de nouveau réunis, ce samedi 25 janvier à Saint-Brieuc. Les manifestations, qui s’étaient donné rendez-vous devant la préfecture à 14 h 30, ont parcouru le centre-ville tout au long de l’après-midi.
En marge du cortège, et du parcours établi, un groupe de gilets jaunes a tenté d’investir la RN12, à la sortie de la ville. Ils ont été rapidement délogés par les forces de l’ordre. D’autres manifestants ont pris la direction du commissariat, obligeant les policiers à faire barrage devant l’entrée
les GJ ont une première revendication : la baisse des taxes
Les tarifs réglementés de l'électricité augmentent de 2,4% dès le samedi 1er février .
Au 1er février, les péages augmentent. --> 0,85% en moyenne pour les sociétés "historiques" telles que l'APRR, la Sanef, Area, l'ASF, Cofiroute, Escota et SAPN, et 1,59% pour les concessions plus récentes. Les contrats de concession signés entre l'État et les concessionnaires autoroutiers leur permettent en effet d'augmenter chaque année leurs tarifs au minimum de 70% de l'inflation de l'année passée. En dix ans, le prix des péages a connu une hausse de 20%.
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