Première hausse américaine depuis sept ans
Ce sont surtout les Etats-Unis, qui sont responsables de cette hausse des dépenses militaires, couvrant à la fois l'entretien, l'équipement, la formation et le financement des opérations extérieurs des armées. Outre-Atlantique, celles-ci ont augmenté pour la première fois en sept ans (+4,6 %), pour atteindre les 649 milliards de dollars.Ce montant est proche des records observés durant la guerre en Irak : « les Etats-Unis sont de loin le pays qui dépense le plus au monde. Ils ont investi presque autant que l'ensemble des huit pays qui les talonnent dans le classement », indique le rapport, qui impute cette hausse aux nouveaux programmes d'achat d'armement menés sous l'administration Trump.
Les Etats-Unis devraient dépenser encore davantage pour leurs forces militaires en 2020, en portant celles-ci à un niveau jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale, insiste la presse américaine. « L'administration Trump a proposé des dépenses de 750 milliards de dollars pour l'année prochaine, n'hésitant pas à demander au Congrès des réductions sur ses programmes nationaux dans les domaines de la santé et de l'éducation », rapporte le « Washington Post » .
Inquiétante Chine
Numéro deux mondial en la matière, la Chine a, pour sa part, vu ses dépenses militaires augmenter de 5 % pour atteindre 250 milliards de dollars en 2018. Le pays pèse pour moitié dans l'effort de la région Asie-Océanie, contre moins d'un tiers il y a 10 ans. Ses dépenses ont augmenté de 83 % depuis 2009. Et, chaque année depuis 2013, il consacre 1,9 % de son PIB à la défense.Globalement, les dépenses militaires en Asie et en Océanie augmentent d'ailleurs chaque année depuis 1988 : « Les tensions entre les pays en Asie, ainsi qu'entre la Chine et les Etats-Unis sont les principaux moteurs de la croissance continue des dépenses militaires dans la région », note le Spiri.
Derrière ces deux pays, on trouve l'Arabie saoudite, l'Inde et la France, qui se classe à la cinquième position. Les dépenses de l'Hexagone ont crû de 1,4 % sur un an.
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