article procès

Blog sur les répressions contre GJ & verts. Mis à pied 19dec2018->5sept19.


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------------>LA PETITION DU NEUROCHIRURGIEN POUR INTERDIRE LBD------------------------------------------- Un projectile de type LBD4O lancé à 90m/sec (324 km/h) a une force d’impact de 200 joules: c’est comme ~parpaing de 20kg d’une hauteur de 1m tombant sur votre pied sur un angle arrondi de 4cm! En octobre 2010, un lycéen de 16 ans de Montreuil participait à un blocus, a reçu un tir LBD qui a entraîné de multiples fractures au visage et perte de l'œil touché. Le 2 avril 2015, le policier auteur du tir est condamné à un an de prison avec sursis. Mustapha Ziani est décédé le 12 décembre 2010 à Marseille après être atteint au thorax par un Flash-Ball. Le tir a été effectué à 4,40 mètres de la victime "cause directe et exclusive" de sa mort. 2016 le policier Xavier Crubezy, est condamné à 6 mois de prison avec sursis... Le 8 mars 2019 le maire de Phalsbourg (Moselle) a pris un arrêté interdisant les LBD sur sa commune pour la journée de manifestations des Gilets Jaunes prévu le 9 mars sur sa commune. Il explique que cet arrêté est symbolique car il n'a pas d'autorité sur les forces nationales de la gendarmerie. Le 19 janvier 2019, le neurochirurgien et chef de service au CHRU de Besançon Laurent Thines lance une pétition adressée au Ministre de l'Intérieur pour demander un moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales, dont les LBD. La pétition de Laurent Thines est vers 200 000 signatures. https://www.change.org/p/les-soignants-fran%C3%A7ais-pour-un-moratoire-sur-l-utilisation-des-armes-dites-moins-l%C3%A9tales

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27 aout 2019, Un directeur du CNRS évincé

Un directeur du CNRS critique la gestion policière du mouvement Gilets jaunes et il est évincé de l'enseignement à l’école des commissaires

Sébastien Roché, directeur de recherche au CNRS, avait critiqué la gestion du maintien de l’ordre durant la crise des Gilets jaunes, et le manque d’indépendance de l’ IGPN. Il dénonce une “décision politique”.

https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-police

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IMPORTANT

Au CNRS, les chercheurs doivent respecter des règles déontologiques inhérentes aux métiers de la recherche, notamment lors de prises de position publiques. Ce blog ne reflète que MES OPINIONS PERSONNELLES et n'engage pas mes domaines d'expertise, et encore moins mon employeur le CNRS.

Comme lanceur d'alerte, je me suis permis de rendre public des parties de mon dossier administratif de fonctionnaire.

Ce blog vise aussi à être une chonologie des événements de fin 2018 à mai 2020 (ACTE 80 soit 80 samedis GJ) avec l'état d'urgence lié au prétexte "peur du covid" qui fut la fin (momentanée?) des dernières actions des GJ. Ce mouvement wikipédien est de nature nouvelle et inaugure les impacts et chocs imprévisibles du monde numérique des écrans sur notre vie concrète.

Ma dernière action GJ : j'ai participé à un reportage de FR3 pour les 5 ans des GJ en novembre 2023: https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/j-ai-entendu-leur-souffrance-et-ca-m-a-fait-mal-retour-sur-un-rond-point-avec-stephane-gilet-jaune-par-empathie-2874194.html

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REFERENCES:

Voir le livre: QU'en est-il du droit de la recherche ?

Voir aussi les publications de monsieur joël moret-bailly, professeur au sein de l'UMR CERCRID et Référent déontologue CNRS et ​Vice-président du Comité de déontologie des ministères chargés des affaires sociales.

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dimanche 27 octobre 2019

compte rendu acte 50 samedi 26 oct, COMPLET SUR ST-E; et qq villes, et news

en 11 mois 17nov 2018 -17oct 2109
Morts : 11
Blessés : 4 439 
Arrestations : 12 107 interpellations;  ; 
gardes à vue : 10 718;
condamnations : 2 000; 
~450 enquêtes IGPN et rien!
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ACTE 50 26 oct: La video d'un GJ 
qui bloque une file de camions de police
accroché à la vitre avant
à l'essui-glace.
Le policier conducteur le gaze avec bobinette à main;
il résiste en tournant la tête. 
Le camion de police démarre sur lui en tentant de l'écraser!
Puis les CRS sortent casqués, matraquent et lancent la gazo!
ACTE 50  Paris dans le secteur de Belleville. 
FELICITATIONS A CE GJ!
Je lui tire mon chapeau rouge!!!
Avec une autre camera, on voit de plus près:
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En déplacement dans les DOM-TOM, 
 Emmanuel Macron s’est vu l’acteur d’une scène incroyable. 
Alors qu’il tentait de dialoguer avec un jeune de l’île, 
la main posée sur son épaule, 
ce dernier lui demande de l'enlever.
Et Macron ne veut pas!
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rappel: mon post sur la préparation acte 50

Saint-Etienne samedi régional avec appel sur réseaux nationaux

samedi soir acte 50  les ~700 GJ à st-é  ont fait la une dans divers médias nationaux et régionaux (6 interpellations)

12h au local de Monthieu dit "QJ Fouquet's", des voitures de police banalisées (BACeux) surveillent le parking.
J'ai su plus tard qu'ils ont vu ma voiture sur le parking et avec mon Numéros d'immatriculation ils m'ont cherché. Il y avait des banderoles et autres trucs GJ.
On m'a prévenu qu'ils me cherchaient..
Puis j'ai su qu'ils prenaient toutes les banderoles et tout ce qui sert en manif et qui fouillaient tout.
Puis vers 13h je décide de filmer un peu à l'entrée du local monthieu.
Il y avait 8 BACeux. Une voiture part et reste une voiture avec 2 bleus.
A 13h est arrivée une voiture banalisée grise avec une femme petite avec brassard rouge police qui en sort. Les deux policiers lui tendent la grande banderole de début de manif. Elle les applaudit!!! et grandes embrassades comme si c'était un trophée, une prise d'un butin de banque!!!
Ils vivent sur une autre plat-pas-nette, celle de Dark Vador peut-être ;-)
je n'ai filmé quand la voiture grise repart.
Les 2 derniers me guettent en me fixant et m'attendent:

la grande banderole part dans la voiture grise des BACeux

Puis à 13h25 cette dernière voiture BAC part.

La seule banderole que j'ai pu sauver en attendant ainsi  a été utilisée en manif:

et une autre de GJ43 ;-)


C'EST UNE REPRESSION POLICIERE par VOLS DE TOUTES NOS BANDEROLES

Dès 12h30 les forces de l'ordre déjà visibles en ville avec même un camion à eau en place Jean-Jo...
Les Gilets jaunes ne sont pas encore rassemblés que, déjà, les forces de l'ordre ont procédé à des contrôles d'identité et à des fouilles de véhicules.
Ainsi, au péage de Veauchette, sur l'A72, ou sur des ronds-points à Rive-de-Gier ou Firminy, des automobilistes ont été arrêtés pour être contrôlés.
Dans le centre-ville de Saint-Etienne, des gendarmes mobiles sont visibles en plusieurs endroits.

13h15: quelques centaines de Gilets jaunes à Monthieu
Comme à l'heure des rassemblements, les Gilets jaunes ont retrouvé nos habitudes: rassemblement au RP Géant Monthieu. Ils sont ~250-300 au départ de Monthieu à prendre la direction du centre-ville.

Ils devraient ensuite rejoindre la place du Peuple, où les rangs devraient grossir, pour défiler en ville.
Un gros dispositif policier est prévu et l'hélicoptère de la gendarmerie tourne dans le ciel pour superviser les opérations de maintien de l'ordre.

14 heures: ~600 personnes place de Peuple
Les Gilets jaunes de Monthieu s'approchent du centre-ville où de nombreuses forces de l'ordre sont déployées. Un cordon de sécurité a été déployé pour barrer l'accès à certaines rues.
Des manifestants sont venus de Lyon, de Givors, de clermont, de Marseille, de Paris, de Nimes... et découvrent pour la plupart la ville de Saint-Étienne.
Au passage du cortège, certaines boutiques ne prennent aucun risque et ont décidé de baisser rideau. De nombreux pétards sont jetés.

14h40: Centre II fermé, direction la RN 88/autoroute
Sur le chemin de Centre II, les manifestants alpaguent les riverains qui sont à leurs fenêtres : « Ne nous regardez pas, rejoignez-nous ! »
je termine la colonne de GJ
en filmant le départ des bleus qui 
ont fait la sécurité de centre 2!

Le centre commercial Centre II est fermé au passage du cortège. Les militants poursuivent leur chemin vers Bellevue et la RN 88.

15h20: premiers gaz lacrymogènes
Souhaitant se rendre sur la RN 88, les manifestants sont stoppés par un cordon des forces de l'ordre. Le face à face dure ~20 minutes.

Les gendarmes esclaves du commissaire de police chef de la sureté Mr Gonon font usage de gaz lacrymogènes pour nous faire reculer.
juste après la gazo envoyée à tres courte distance
sans raison.
Cand est blessée
à la jambe.
Elle a pris l'explosion d'une grenade lacrymo.
D'autres vomissent. 

Carlos a pris du Gaz à très courte distance
comme bcp.

reportage de acte50 à st-é de 50secondes sur Cnews

Puis j'ai enlevé leur pollution de lacrymo sur la route et trottoir et aussi comme preuve, jusqu'à aller à leurs pieds sans narguer ;-)

en 5minutes, 8 galettes+ 1galette petit format
et 2 leviers de déclenchement:
à gauche une 
BA R1.5s
213-PB-15
et à droite une 
BA R 1-3s F10
21-SAE-16

Sinon Bouchons allumeurs complets c'est ainsi:

COMPOSITION
– O-Chlorobenzalmalononitrile (CS) : agent lacrymogène et irritant, il provoque le larmoiement et irrite les muqueuses du nez, de la gorge et de la peau en général. LE "CS" : Deux scientifiques du Middlebury College (Vermont, Etats-Unis), Ben Corson et Roger Stoughton, développent en 1928 l’orthochlorobenzaldehyde malononitrile (C10H5ClN2), qui sera baptisé « gaz CS », des initiales de leurs noms de famille.
Synthétisé pour un usage militaire à partir des années 1950 pour remplacer le CN (Chloroacetophenone). le CS est dix fois plus puissant. Le CS fond à 93-96°C, bout à 310-315°C et se consume à 750-850°C. Il n’est pas soluble dans l’eau ou l’ethanol, mais dans l’hexane, le benzene, le methylene chloride, l’acetone.
– Charbon : lors de la combustion, il se transforme en carbone pur.
– Nitrate de potassium (salpètre) : lors de l’allumage, il dégage de grandes quantités d’oxygène pur qui alimentent la combustion du charbon.
– Silicone : lors de la combustion du charbon et du nitrate de potassium, le silicone forme des gouttes de dioxyde de silicone qui vont servir à allumer les autres composants.
– Sucre : carburant, il fond à 186°C, chauffe et vaporise le produit chimique sans le détruire. Il entretient également la combustion en s’oxydant.
– Chlorate de potassium : oxydant. En chauffant, il libère une forte quantité d’oxygène pur et se transforme en chloride de potassium, qui produit la fumée de la grenade.
– Carbonate de magnésium : le chlorate de potassium ne s’entendant pas avec l’acide (le mélange est explosif), le chlorate de magnésium maintient les niveaux de pH légèrement basiques, neutralisant tout contenu acide causé par des impuretés chimiques ou de l’humidité. Lorsqu’il est chauffé, il dégage du CO2, dispersant davantage les gaz lacrymogènes.
– Nitrocellulose : explosif fulminant. Lors de la combustion, elle dégage de grandes quantités de gaz et de chaleur. Faible en azote, elle sert aussi de liant collant pour garder tous les autres ingrédients mélangés de manière homogène.
Notons que lorsque le CS est chauffé jusqu’à sa décomposition, il émet des fumées très toxiques de chlorure d’hydrogène, de cyanure d’hydrogène, d’oxydes d’azote et de monoxyde de carbone.
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15h35: le calme revient un peu,
Le gros des troupes va vers la RN88.
~30aine GJ en retard  dans le quartier de La Rivière et repartent vers la place peuple.

Le cortège finit par reculer et partir en zigzaguant dans le quartier de la Rivière. La technique fonctionne puisque les gilets jaunes arrivent avant les forces de l'ordre sur la voie rapide, au niveau du magasin la Foir'Fouille, juste avant le tunnel menant à la sortie du Rond-Point. Ils attrapent des bidons en métal et les posent en travers de la route. À 16 heures, la circulation est bloquée dans les deux sens, pendant plus d'un quart d'heure.



16 heures: la RN 88 bloquée, nouveaux gaz lacrymogènes
Les Gilets jaunes finalement ont réussi à rejoindre la RN88 et ont placé des bidons métalliques sur la voie. La circulation est coupée dans le sens Saint-Étienne/Firminy. Mais aussitôt les forces de l'ordre interviennent pour les déloger, là encore en faisant usage de bcp de gaz lacrymogènes, et encore et encore pour nous expulser.

16h25: trop de violences policières, les GJ ne peuvent plus tenir la RN88/autoroute
L'air du quartier de La Rivière, situé le long de la RN 88, est saturé de gaz lacrymogènes.
Inlassablement, policiers et gendarmes repoussent les manifestants pour ne pas qu'ils reviennent sur la voie rapide.

17 heures: retour en centre-ville
qq manifestants on renoncé à poursuivre le combat. Les autres, ~ 300, ont repris le chemin du centre-ville, toujours déterminés à continuer leur marche.
Ils sont suivis de près par les forces de l'ordre et, régulièrement, on entend des tirs de gaz lacrymogènes au loin. Régulièrement , en fin de manifestation, des gaz lacrymogènes étaient utilisés pour repousser le cortège

arrivée place peuple
la BAC recule.

17h30:
Les Gilets jaunes, de retour place du Peuple, se mêlent au badauds. Le calme est revenu et la manifestation semble terminée. Un large dispositif policier est néanmoins visible non loin d'eux.

On se remet en route vers la préfecture en essayant de contourner le blocus.
On essaie pendant >5min par la rue du jeu de l'arc.


Puis c'est les colossales renforts: une énorme charge avec leurs matraques qu'ils tapent sur leur bouclier en courant (je cherche des videos de ce moment). Ils poussent contre les murs  les passants dont 3 se sont réfugiés dans l'église sainte-marie. Marie protège une vielle femme apeurée contre une porte en criant "c'est une civile". Elle sera poussée.

JE CHERCHE DES VIDEOS DE CETTE PARTIE de cette charge des bleus casqués tapant sur le bouclier.

Puis on débouche sur la place Fourneyron.
On essaie à gauche d'aller vers la gare mais ils nous devancent en moto et 3 ou 4 en courant avec des canons prêt à rebalancer de la lacrymo.
On retourne à Monthieu sur le Rond-point.
On a marché 26km aujourd'hui!

On prend le rond-point 10minutes
puis le bleus arrivent

les bleus sur le rond-point.
bcp de klaxons des voitures qui passent qui nous soutiennent

20h tentative de prise du Casino
Je filme les 3 RG qui arrivent.

~20h20 arrestation musclée de pépé
et qq GJ sont gazés avec la bonbonne à main
à côté du stock 
d'une 50aine de bouteille de gaz
sur le géant Casino.
ON bloque les bleus longtemps
"libérez pépé"

fin à 21h avec les pompiers qui repartent car une GJ a fait un malaise suite à ces violences policières.
soit 9h d'actions GJ:  de 12h à 21h !!!
On finit au local de Monthieu pour se restaurer.
Les GJ parisiens et les marseillais venus s'expriment avec des messages. On se remercie pour ces belles actions du samedi jaune acte 50 les uns et les autres.

References

mes ajouts, qq photos de L.Roux  et article de Jéremy Pain  et photo Salvat du progrès et d'autres...
https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/10/26/gilets-jaunes-a-saint-etienne-des-controles-en-amont-de-la-manifestation

LYON

Un périmètre d’interdiction
Les services de l’État ont, via un nouvel arrêté préfectoral, reconduit le périmètre d’interdiction pour tous « cortèges, défilés et rassemblements revendicatifs », de 10 à 22 heures, ce samedi 26 octobre sur la partie nord de la Presqu’île et la rue Victor-Hugo. Depuis la « rentrée » des Gilets jaunes à Lyon, début septembre, chaque samedi fait l’objet d’un périmètre d’interdiction de manifestations, quasiment identique, concentré sur l’hypercentre de la ville.
qq photos:

PARIS

Mais en fin d'après-midi, des heurts ont éclaté autour de Belleville (19e et 11e arrondissement), alors que le trajet devait se terminer sur la place du Colonel Fabien. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène. La station de métro a été fermé jusqu'à 19h30, par « mesure de sécurité » selon la RATP. Certains témoins indiquent sur les réseaux sociaux que les bouches de la station étaient saturés en gaz. En début de soirée, plusieurs grands feux de poubelles ont également éclaté dans la rue de Belleville dans ce qui s'apparentait à une « manifestation sauvage ».
voir la video au début de ce post.

Lille

trois personnes ont été interpellées : une jeune femme enceinte, une personne en fauteuil roulant et une femme âgée. 

Isabelle Huberland, sa mère, était encore très remuée par l'interpellation de sa fille : "la manifestation était calme, mais au niveau de la rue Jeanne d'Arc, la BAC (Brigtade anti-criminalité) a commencé à charger et à interpeller ma fille. C'était totalement abusif". Quelques minutes plus tard, c'est au tour d'Alek, un jeune manifestant en fauteuil roulant de se faire embarquer par les forces de l'ordre.

Du côté des manifestants, c'est la sidération qui règne. "on essaie de casser le mouvement parce qu'on est toujours autant à venir manifester" lâche un Gilet jaune. En effet, si depuis le début, le mouvement a perdu de nombreux adeptes, il ne périclite pas : depuis quelques semaines, un noyau "d'irréductibles" d'environ 300 personnes est encore présent chaque samedi.

Une fois arrivés sur la place de la République, les manifestants se sont tranquillement dispersés. Vers 17 h, il restait une cinquantaine de Gilets jaunes devant le palais de Beaux Arts, entourés d'un large cordon de CRS. Une nouvelle interpellation, celle d'une femme âgée a lieu à ce moment là. Les derniers gilets jaunes rejoignent d'autres manifestants, venus dénoncer l'expulsion de Mohamed Lakel. Face aux forces de l'ordre qui exfiltrent la manifestante arrêtée, tous chantent, en choeur, "Pouvoir assassin". Un début de convergence des luttes ?

Epinal une régionale 400GJ

De ce fait, le préfet Pierre Ory a pu prendre un arrêté interdisant toute manifestation dans l’hyper-centre. Un périmètre qui a été respecté par les manifestants représentant les départements lorrains, pas toujours de plein gré. Les nombreux CRS, gendarmes mobiles et policiers mobilisés ont été obligés d’être particulièrement mouvants pour contenir le défilé à des endroits stratégiques comme les places Stein et Baudoin, forçant les gilets jaunes à respecter le circuit préétabli faisant le tour d’un centre-ville déserté dès le début de l’après-midi.

Entre les barrages filtrants mis en place aux entrées de ville par les forces de sécurité, ces anxiogènes ballets d’un hélicoptère et mouvements rapides des véhicules et personnels en uniforme et encore les boutiques fermées par précaution…

Des pétards d’un côté, quelques lacrymos de l’autre, des bravades de temps à autre... Tout avait d’ailleurs commencé dans une ambiance bon enfant sur le petit Champ-de-Mars. Une bonne chose pour la majorité des manifestants, dont Marie-Ange, 58 ans, de Dompaire, venue avec sa fille de 37 ans qui porte le même prénom et le même gilet jaune portant des dessins de « niglos » (hérissons), le symbole des gens du voyage. « Il faut que ces rassemblements se passent bien, sans quoi ça va discréditer le mouvement.  »

Marie-Ange (senior) travaille depuis toute petite, elle cumule aujourd’hui deux jobs : elle fait les foires et est aide à domicile. Sa fille galère pour nourrir ses trois enfants, et la grand-mère dit ne pas savoir comment rassurer ses cinq petits-enfants dont certains sont en études pour les rassurer sur l’avenir.

Président des gilets jaunes 88, Michel Padox à l’origine du mouvement, il y aura un an le 17 novembre. « Nous sommes moins nombreux parce qu’il y a aussi une répression financière en plus que policière - 135 € pour le moindre écart - mais si nous sommes toujours là, c’est parce que rien n’a changé depuis un an pour le pouvoir d’achat. »

Toulouse

A Toulouse, bastion du mouvement de lutte contre les violences policières, la manifestation a rassemblé dans l'après-midi de nombreux "gilets jaunes" ( >400GJ) aux cris de "A bas l'État, les flics et les fachos" et derrière une banderole proclamant "Stop à la grande braderie des services publics".
Un cordon policier a lancé rapidement une première salve de gaz lacrymogènes pour détourner du centre-ville le cortège, repoussé sur la berge extérieure du canal du Midi.
"Maintenant, ce n'est plus les +gilets jaunes+ (...). C'est la France qui est en colère. La mobilisation n'en est qu'à ses débuts", a jugé Lara, une assistante maternelle de 50 ans, interrogée par l'AFP.
Vers 16H00, seuls de petits groupes continuaient de parcourir la ville rose pour se regrouper dans le centre, les principales artères étant bloquées par la police. "Là, c'est clair, ils veulent tuer le mouvement", a lâché un "gilet jaune" quadragénaire.

À Toulouse, pour l’acte 50, les gilets jaunes se sont fait gazer 
seulement 10 minutes après le départ!

Montpellier

De son côté, le mouvement des gilets jaunes a dénoncé sur les réseaux sociaux l’usage rapide de gaz lacrymogène, « après seulement 20 minutes », pour disperser le cortège.
2interpellations

Une assemblée générale, dimanche
Lors de la manifestation, une banderole intitulée « Arrêté anti-bivouac : Moudenc cache la misère » a été installée rue Alsace-Lorraine. Il s’agissait de dénoncer, au niveau local, l’arrêté « anti-bivouac » signé en septembre dernier par le maire de Toulouse pour mettre fin aux campements illicites sur les trottoirs. La banderole a rapidement été retirée par les forces de l’ordre.
Le mouvement des gilets jaunes reste mobilisé à Toulouse, à l’approche de l’anniversaire du mouvement. Dimanche 27 octobre, une assemblée générale des gilets jaunes est d’ailleurs programmée de 14h30 à 18h, au Mix Art Myrys, au 12 rue Ferdinand Lassalle, à Toulouse.



et une nocturne:

Des Gilets Jaunes et des militants de la LDH manifestent, ce samedi soir, dans les rues du centre-ville, à Montpellier. Les gendarmes mobiles ont installé un cordon devant la gare
La manifestation, désormais traditionnelle chaque samedi depuis le 17 novembre dernier, des Gilets Jaunes dans les rues du centre-ville, à Montpellier ne s’est pas déroulée cet après-midi, mais ce soir.
Les policiers de la Sécurité publique du commissariat central et la préfecture de l’Hérault avaient eu vent dès hier, que les Gilets Jaunes associés à des militants de la Ligue des droits de l’Homme descendraient dans la rue en soirée, ce qui s’est confirmé.
Trafic du tramway perturbé
Dès 22h30, des dizaines de manifestants -le nombre exact n’est pas connu à minuit- ont convergé de la place de la Comédie vers la gare SNCF Saint-Roch, par la rue de Maguelone, ce qui a eu pour effet d’interrompre le trafic du tramway sur la ligne 1, perturbé sur les autres lignes.

Les gendarmes mobiles et les forces de police ont pris position devant la gare SNCF, en formant un cordon de protection.
Au rond-point des Près-d’Arènes
Ce samedi matin, par ailleurs, 25 à 30 Gilets Jaunes s’étaient de nouveau installés dans le rond-point des Près-d’Arènes, aux portes Sud de la ville, ce qui a provoqué des ralentissements.

Sur une des banderoles plantées sous les palmiers dans le rond-point, à côté de chaises, il était inscrit en gros : « On est là ». Ce groupe est resté jusqu’à la tombée de la nuit, avant de lever cette occupation.

Marseille


Mes copains de Haute-Savoie

La convergence entre les gilets jaunes et les agriculteurs haut-savoyard 
de la région frontalière avec Genève a eu lieu le 26 octobre 2019.

DIEPPE


Tarn à Sivens

Dans le Tarn, d'autres "gilets jaunes" ont participé à un rassemblement d'environ 300 militants à Sivens où, voici cinq ans, Rémi Fraisse avait été tué lors d'affrontements entre forces de l'ordre et opposants au barrage.
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bcp de villes en samedi jaune  pour cet acte 50....
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NEWS

25 oct à Cambrai

Un policier a diffamé un Gilet jaune lors de la venue d’Édouard Philippe à Cambrai
Lors de la visite du premier ministre Édouard Philippe à Cambrai, jeudi, un Gilet Jaune rejoignait d’autres militants en filmant son trajet. Sur son chemin, un policier l’a interpellé : « Filmez bien […] N’oubliez pas de dire que vous êtes antisémite ».
Jeudi matin, les abords de la sous-préfecture étaient fermés en raison de la venue du premier ministre Édouard Philippe. Des Gilets jaunes avaient prévu de s’y rassembler, mécontents de ne pas avoir de délégation reçue par l’État. Parmi eux, Henri-Philippe Dopierala, militant cambrésien connu comme initiateur de la cagnotte Leetchi GJ.


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Reportage et video sur violences policiers à Lille avec  témoignages de 4GJ par FR3


https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/gilets-jaunes-lille-plusieurs-arrestations-dont-celle-femme-enceinte-1741603.html

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ven 25 oct  procès de Rolland Gontard et Daniel, les deux Gilets Jaunes mis en garde en vue le 5 octobre à Avignon

Compte rendu d'audience des deux Gilets Jaunes Daniel et Rolland arrêtés le 5 octobre 2019 et Vendredi 25 octobre 2019 après midi a eu lieu à Avignon les procès de Rolland Gontard et Daniel, les deux Gilets Jaunes mis en garde en vue le 5 octobre à Avignon.
En ce qui concerne Daniel, il a été condamné à 6 mois de prison avec sursis, 300 Euros de frais d'Avocat et 200 Euros de dommages et intérêts envers le policier qui portait plainte contre lui. Le deuxième policier a été débouté.
Quant à Rolland Gontard, une nouvelle fois son procès a été reporté au 10 janvier à 14 heures.
10 min de video très intéressante


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31 décembre 2018, lettre de FO

Le SNPREES-FO s'est adressé au PDG du CNRS, avec copie au délégué régional Rhône-Auvergne et à la présidente de l'Université Jean Mo...