Saint-Etienne samedi régional avec appel sur réseaux nationaux
samedi soir acte 50 les ~700 GJ à st-é ont fait la une dans divers médias nationaux et régionaux (6 interpellations)
12h au local de Monthieu dit "QJ Fouquet's", des voitures de police banalisées (BACeux) surveillent le parking.J'ai su plus tard qu'ils ont vu ma voiture sur le parking et avec mon Numéros d'immatriculation ils m'ont cherché. Il y avait des banderoles et autres trucs GJ.
On m'a prévenu qu'ils me cherchaient..
Puis j'ai su qu'ils prenaient toutes les banderoles et tout ce qui sert en manif et qui fouillaient tout.
Puis vers 13h je décide de filmer un peu à l'entrée du local monthieu.
Il y avait 8 BACeux. Une voiture part et reste une voiture avec 2 bleus.
A 13h est arrivée une voiture banalisée grise avec une femme petite avec brassard rouge police qui en sort. Les deux policiers lui tendent la grande banderole de début de manif. Elle les applaudit!!! et grandes embrassades comme si c'était un trophée, une prise d'un butin de banque!!!
Ils vivent sur une autre plat-pas-nette, celle de Dark Vador peut-être ;-)
je n'ai filmé quand la voiture grise repart.
Les 2 derniers me guettent en me fixant et m'attendent:
La seule banderole que j'ai pu sauver en attendant ainsi a été utilisée en manif:
C'EST UNE REPRESSION POLICIERE par VOLS DE TOUTES NOS BANDEROLES
Dès 12h30 les forces de l'ordre déjà visibles en ville avec même un camion à eau en place Jean-Jo...
Les Gilets jaunes ne sont pas encore rassemblés que, déjà, les forces de l'ordre ont procédé à des contrôles d'identité et à des fouilles de véhicules.
Ainsi, au péage de Veauchette, sur l'A72, ou sur des ronds-points à Rive-de-Gier ou Firminy, des automobilistes ont été arrêtés pour être contrôlés.
Dans le centre-ville de Saint-Etienne, des gendarmes mobiles sont visibles en plusieurs endroits.
13h15: quelques centaines de Gilets jaunes à Monthieu
Comme à l'heure des rassemblements, les Gilets jaunes ont retrouvé nos habitudes: rassemblement au RP Géant Monthieu. Ils sont ~250-300 au départ de Monthieu à prendre la direction du centre-ville.
Ils devraient ensuite rejoindre la place du Peuple, où les rangs devraient grossir, pour défiler en ville.
Un gros dispositif policier est prévu et l'hélicoptère de la gendarmerie tourne dans le ciel pour superviser les opérations de maintien de l'ordre.
14 heures: ~600 personnes place de Peuple
Les Gilets jaunes de Monthieu s'approchent du centre-ville où de nombreuses forces de l'ordre sont déployées. Un cordon de sécurité a été déployé pour barrer l'accès à certaines rues.
Des manifestants sont venus de Lyon, de Givors, de clermont, de Marseille, de Paris, de Nimes... et découvrent pour la plupart la ville de Saint-Étienne.
Au passage du cortège, certaines boutiques ne prennent aucun risque et ont décidé de baisser rideau. De nombreux pétards sont jetés.
14h40: Centre II fermé, direction la RN 88/autoroute
Sur le chemin de Centre II, les manifestants alpaguent les riverains qui sont à leurs fenêtres : « Ne nous regardez pas, rejoignez-nous ! »
Le centre commercial Centre II est fermé au passage du cortège. Les militants poursuivent leur chemin vers Bellevue et la RN 88.
15h20: premiers gaz lacrymogènes
Souhaitant se rendre sur la RN 88, les manifestants sont stoppés par un cordon des forces de l'ordre. Le face à face dure ~20 minutes.
Les gendarmes esclaves du commissaire de police chef de la sureté Mr Gonon font usage de gaz lacrymogènes pour nous faire reculer.
– O-Chlorobenzalmalononitrile (CS) : agent lacrymogène et irritant, il provoque le larmoiement et irrite les muqueuses du nez, de la gorge et de la peau en général. LE "CS" : Deux scientifiques du Middlebury College (Vermont, Etats-Unis), Ben Corson et Roger Stoughton, développent en 1928 l’orthochlorobenzaldehyde malononitrile (C10H5ClN2), qui sera baptisé « gaz CS », des initiales de leurs noms de famille.
Synthétisé pour un usage militaire à partir des années 1950 pour remplacer le CN (Chloroacetophenone). le CS est dix fois plus puissant. Le CS fond à 93-96°C, bout à 310-315°C et se consume à 750-850°C. Il n’est pas soluble dans l’eau ou l’ethanol, mais dans l’hexane, le benzene, le methylene chloride, l’acetone.
– Charbon : lors de la combustion, il se transforme en carbone pur.
– Nitrate de potassium (salpètre) : lors de l’allumage, il dégage de grandes quantités d’oxygène pur qui alimentent la combustion du charbon.
– Silicone : lors de la combustion du charbon et du nitrate de potassium, le silicone forme des gouttes de dioxyde de silicone qui vont servir à allumer les autres composants.
– Sucre : carburant, il fond à 186°C, chauffe et vaporise le produit chimique sans le détruire. Il entretient également la combustion en s’oxydant.
– Chlorate de potassium : oxydant. En chauffant, il libère une forte quantité d’oxygène pur et se transforme en chloride de potassium, qui produit la fumée de la grenade.
– Carbonate de magnésium : le chlorate de potassium ne s’entendant pas avec l’acide (le mélange est explosif), le chlorate de magnésium maintient les niveaux de pH légèrement basiques, neutralisant tout contenu acide causé par des impuretés chimiques ou de l’humidité. Lorsqu’il est chauffé, il dégage du CO2, dispersant davantage les gaz lacrymogènes.
– Nitrocellulose : explosif fulminant. Lors de la combustion, elle dégage de grandes quantités de gaz et de chaleur. Faible en azote, elle sert aussi de liant collant pour garder tous les autres ingrédients mélangés de manière homogène.
Notons que lorsque le CS est chauffé jusqu’à sa décomposition, il émet des fumées très toxiques de chlorure d’hydrogène, de cyanure d’hydrogène, d’oxydes d’azote et de monoxyde de carbone.
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15h35: le calme revient un peu,
Le gros des troupes va vers la RN88.
~30aine GJ en retard dans le quartier de La Rivière et repartent vers la place peuple.
Le cortège finit par reculer et partir en zigzaguant dans le quartier de la Rivière. La technique fonctionne puisque les gilets jaunes arrivent avant les forces de l'ordre sur la voie rapide, au niveau du magasin la Foir'Fouille, juste avant le tunnel menant à la sortie du Rond-Point. Ils attrapent des bidons en métal et les posent en travers de la route. À 16 heures, la circulation est bloquée dans les deux sens, pendant plus d'un quart d'heure.
16 heures: la RN 88 bloquée, nouveaux gaz lacrymogènes
Les Gilets jaunes finalement ont réussi à rejoindre la RN88 et ont placé des bidons métalliques sur la voie. La circulation est coupée dans le sens Saint-Étienne/Firminy. Mais aussitôt les forces de l'ordre interviennent pour les déloger, là encore en faisant usage de bcp de gaz lacrymogènes, et encore et encore pour nous expulser.
16h25: trop de violences policières, les GJ ne peuvent plus tenir la RN88/autoroute
L'air du quartier de La Rivière, situé le long de la RN 88, est saturé de gaz lacrymogènes.
Inlassablement, policiers et gendarmes repoussent les manifestants pour ne pas qu'ils reviennent sur la voie rapide.
17 heures: retour en centre-ville
qq manifestants on renoncé à poursuivre le combat. Les autres, ~ 300, ont repris le chemin du centre-ville, toujours déterminés à continuer leur marche.
Ils sont suivis de près par les forces de l'ordre et, régulièrement, on entend des tirs de gaz lacrymogènes au loin. Régulièrement , en fin de manifestation, des gaz lacrymogènes étaient utilisés pour repousser le cortège
17h30:
Les Gilets jaunes, de retour place du Peuple, se mêlent au badauds. Le calme est revenu et la manifestation semble terminée. Un large dispositif policier est néanmoins visible non loin d'eux.
On se remet en route vers la préfecture en essayant de contourner le blocus.
On essaie pendant >5min par la rue du jeu de l'arc.
Puis c'est les colossales renforts: une énorme charge avec leurs matraques qu'ils tapent sur leur bouclier en courant (je cherche des videos de ce moment). Ils poussent contre les murs les passants dont 3 se sont réfugiés dans l'église sainte-marie. Marie protège une vielle femme apeurée contre une porte en criant "c'est une civile". Elle sera poussée.
JE CHERCHE DES VIDEOS DE CETTE PARTIE de cette charge des bleus casqués tapant sur le bouclier.
Puis on débouche sur la place Fourneyron.
On essaie à gauche d'aller vers la gare mais ils nous devancent en moto et 3 ou 4 en courant avec des canons prêt à rebalancer de la lacrymo.
On retourne à Monthieu sur le Rond-point.
On a marché 26km aujourd'hui!
soit 9h d'actions GJ: de 12h à 21h !!!
On finit au local de Monthieu pour se restaurer.
Les GJ parisiens et les marseillais venus s'expriment avec des messages. On se remercie pour ces belles actions du samedi jaune acte 50 les uns et les autres.
References
mes ajouts, qq photos de L.Roux et article de Jéremy Pain et photo Salvat du progrès et d'autres...https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/10/26/gilets-jaunes-a-saint-etienne-des-controles-en-amont-de-la-manifestation
LYON
PARIS
Lille
trois personnes ont été interpellées : une jeune femme enceinte, une personne en fauteuil roulant et une femme âgée.Isabelle Huberland, sa mère, était encore très remuée par l'interpellation de sa fille : "la manifestation était calme, mais au niveau de la rue Jeanne d'Arc, la BAC (Brigtade anti-criminalité) a commencé à charger et à interpeller ma fille. C'était totalement abusif". Quelques minutes plus tard, c'est au tour d'Alek, un jeune manifestant en fauteuil roulant de se faire embarquer par les forces de l'ordre.
Du côté des manifestants, c'est la sidération qui règne. "on essaie de casser le mouvement parce qu'on est toujours autant à venir manifester" lâche un Gilet jaune. En effet, si depuis le début, le mouvement a perdu de nombreux adeptes, il ne périclite pas : depuis quelques semaines, un noyau "d'irréductibles" d'environ 300 personnes est encore présent chaque samedi.
Une fois arrivés sur la place de la République, les manifestants se sont tranquillement dispersés. Vers 17 h, il restait une cinquantaine de Gilets jaunes devant le palais de Beaux Arts, entourés d'un large cordon de CRS. Une nouvelle interpellation, celle d'une femme âgée a lieu à ce moment là. Les derniers gilets jaunes rejoignent d'autres manifestants, venus dénoncer l'expulsion de Mohamed Lakel. Face aux forces de l'ordre qui exfiltrent la manifestante arrêtée, tous chantent, en choeur, "Pouvoir assassin". Un début de convergence des luttes ?
Epinal une régionale 400GJ
De ce fait, le préfet Pierre Ory a pu prendre un arrêté interdisant toute manifestation dans l’hyper-centre. Un périmètre qui a été respecté par les manifestants représentant les départements lorrains, pas toujours de plein gré. Les nombreux CRS, gendarmes mobiles et policiers mobilisés ont été obligés d’être particulièrement mouvants pour contenir le défilé à des endroits stratégiques comme les places Stein et Baudoin, forçant les gilets jaunes à respecter le circuit préétabli faisant le tour d’un centre-ville déserté dès le début de l’après-midi.Entre les barrages filtrants mis en place aux entrées de ville par les forces de sécurité, ces anxiogènes ballets d’un hélicoptère et mouvements rapides des véhicules et personnels en uniforme et encore les boutiques fermées par précaution…
Des pétards d’un côté, quelques lacrymos de l’autre, des bravades de temps à autre... Tout avait d’ailleurs commencé dans une ambiance bon enfant sur le petit Champ-de-Mars. Une bonne chose pour la majorité des manifestants, dont Marie-Ange, 58 ans, de Dompaire, venue avec sa fille de 37 ans qui porte le même prénom et le même gilet jaune portant des dessins de « niglos » (hérissons), le symbole des gens du voyage. « Il faut que ces rassemblements se passent bien, sans quoi ça va discréditer le mouvement. »
Marie-Ange (senior) travaille depuis toute petite, elle cumule aujourd’hui deux jobs : elle fait les foires et est aide à domicile. Sa fille galère pour nourrir ses trois enfants, et la grand-mère dit ne pas savoir comment rassurer ses cinq petits-enfants dont certains sont en études pour les rassurer sur l’avenir.
Président des gilets jaunes 88, Michel Padox à l’origine du mouvement, il y aura un an le 17 novembre. « Nous sommes moins nombreux parce qu’il y a aussi une répression financière en plus que policière - 135 € pour le moindre écart - mais si nous sommes toujours là, c’est parce que rien n’a changé depuis un an pour le pouvoir d’achat. »
Toulouse
Montpellier
Marseille
Mes copains de Haute-Savoie
DIEPPE
Tarn à Sivens
NEWS
25 oct à Cambrai
Un policier a diffamé un Gilet jaune lors de la venue d’Édouard Philippe à CambraiLors de la visite du premier ministre Édouard Philippe à Cambrai, jeudi, un Gilet Jaune rejoignait d’autres militants en filmant son trajet. Sur son chemin, un policier l’a interpellé : « Filmez bien […] N’oubliez pas de dire que vous êtes antisémite ».
Jeudi matin, les abords de la sous-préfecture étaient fermés en raison de la venue du premier ministre Édouard Philippe. Des Gilets jaunes avaient prévu de s’y rassembler, mécontents de ne pas avoir de délégation reçue par l’État. Parmi eux, Henri-Philippe Dopierala, militant cambrésien connu comme initiateur de la cagnotte Leetchi GJ.
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Reportage et video sur violences policiers à Lille avec témoignages de 4GJ par FR3
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ven 25 oct procès de Rolland Gontard et Daniel, les deux Gilets Jaunes mis en garde en vue le 5 octobre à Avignon
Compte rendu d'audience des deux Gilets Jaunes Daniel et Rolland arrêtés le 5 octobre 2019 et Vendredi 25 octobre 2019 après midi a eu lieu à Avignon les procès de Rolland Gontard et Daniel, les deux Gilets Jaunes mis en garde en vue le 5 octobre à Avignon.En ce qui concerne Daniel, il a été condamné à 6 mois de prison avec sursis, 300 Euros de frais d'Avocat et 200 Euros de dommages et intérêts envers le policier qui portait plainte contre lui. Le deuxième policier a été débouté.
Quant à Rolland Gontard, une nouvelle fois son procès a été reporté au 10 janvier à 14 heures.
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