les sources de l'article et l'article de MEDIAPART
Chantal Jouanno, née Chantal Paul le 12 juillet 1969 à Vernon (Eure), est
- une karatéka professionnel de haut niveau (12 titres de championne de France en karaté de posture, et un titre de championne d'Europe universitaire),
- haute fonctionnaire (École nationale d'administration en 1997 (promotion Cyrano de Bergerac), dont elle sort en 1999 comme administrateur civil au ministère de l'Intérieur),
- femme politique française, membre de l’UMP puis de l'UDI (créé par Jean-Louis Borloo, dont elle est vice-présidente).
Elle épouse, le 6 juillet 1996, Hervé Jouanno (directeur des achats chez Pernod Ricard), avec qui elle a trois enfants : Sibylle (14ans en 2018), les jumeaux Côme et Sixtine (12ans).
Anciennement collaboratrice de Nicolas Sarkozy, elle préside l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie de 2008 à 2009. Elle intègre le gouvernement Fillon III, successivement comme secrétaire d'État chargée de l'Écologie (2009-2010; écologie de droite » qui seraient notamment la croissance, le progrès technologique, et l'utilisation de l'énergie nucléaire), puis comme ministre des Sports (2010-2011).
Elle est ensuite élue sénatrice à Paris et vice-présidente du conseil régional d'Île-de-France.
Elle annonce son retrait de la vie politique en 2017. En 2011, elle avait dit:
Les attaques
À compter du 22 mars 2018, elle est nommée présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP). Pour Capital, cette nomination « n'est probablement pas étrangère à son appel au rassemblement autour d'Emmanuel Macron après son élection ».
A la mi-décembre 2018, elle est chargée par l'exécutif de coordonner le « grand débat national » voulu pour répondre à la crise des gilets jaunes et devant durer jusqu'au 1er mars 2019.
Début janvier 2019, elle est l'objet d'une attaque de l'exécutif en lachant son salaire de 176 000€ bruts annuels qu'elle touchera en 2019 en tant que présidente de la CNDP (soit 14 666 euros bruts mensuels, une rémunération proche des 15 410 euros touchés chaque mois par le Premier ministre et le chef de l'État; ce salaire a été augmenté de 13 % par rapport à celui de son prédécesseur). Elle répond en déclarant : « Cela ne dépend pas de moi et ça n'est pas lié au grand débat national […] c'est le salaire fixé par les autorités […] [pour] les présidents de la CNDP, quels qu'ils soient », assurant que « ses missions, en tant que présidente de la CNDP, sont « plus larges que le grand débat national », ajoutant qu'elle « comprenait » que ce salaire puisse choquer et invitant « les gens [à dire] […] en quoi ça les choque » et « [à] faire une proposition pour réviser ce salaire ».
Il clair que les media sont prévisibles et que cette "information" conduit à un "lynchage médiatique".
Le 10 janvier 2019, une nouvelle polémique survient à la suite des propos d'Édouard Philippe déclarant la veille : « j'ai pris acte de la démission de Mme Jouanno que je regrette ». Car contrairement à ce qu'a avancé le premier ministre, l'exécutif regrette justement qu'elle n'ait pas « démissionné » à proprement parler, continuant, en effet, à percevoir les mêmes émoluments sans accomplir les missions qui incombent à sa fonction. Ainsi est-elle vivement encouragée par certains membres du gouvernement (et par d'autres politiques) à renoncer à l'autorité administrative qu'elle dirige Ainsi que l'a rappelé le premier ministre lors de son intervention du 9 janvier, la nomination de Chantal Jouanno étant « irrévocable », seule sa démission pourrait provoquer une nouvelle nomination à la présidence de la CNDP. Il a également indiqué qu'une communication serait effectuée « en tout début de semaine » pour dévoiler qui s'occuperait de la consultation publique.
Le 10 janvier, Chantal Jouanno annonce qu'elle ne présentera pas sa démission et dénonce des « attaques personnelles incompréhensibles ». Quelques jours plus tard, Mediapart révèle qu'elle avait en réalité démissionné de l'organisation du grand débat national avant le déclenchement de la polémique, après que le gouvernement a refusé de se soumettre à la méthodologie de la CNDP pour son organisation, au risque, selon Chantal Jouanno, que le débat ne devienne une « campagne de communication »
Elle annonce finalement qu'elle se met en retrait du pilotage du grand débat national pour éviter de perturber les discussions mais reste présidente de la CNDP (et conserve son salaire).
Référence
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